Le double champion du monde de F1, Max Verstappen, a révélé qu’il n’a pas été autorisé à rouler sur la célèbre Nordschleife [le tracé de 21 kilomètres du Nürburgring] en Allemagne en septembre prochain lors d’un show run organisé par Red Bull.
Ce mercredi à la veille du Grand Prix du Canada, Red Bull a annoncé que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel serait présent le 9 septembre prochain sur le circuit du Nürburgring pour prendre les commandes d’une Red Bull RB7 fonctionnant au e-carburant. L’Allemand – qui a pris sa retraite du sport à la fin de la campagne 2022 – rejoindra lors de cette journée de roulage son ancien coéquipier chez Red Bull en 2014, l’Australien Daniel Ricciardo.
Max Verstappen pour sa part aurait bien aimé pouvoir participer à cet événement pour rouler sur la célèbre boucle nord du Nürburgring en Allemagne, mais le Néerlandais a révélé qu’il n’a pas été autorisé par son équipe pour des raisons évidentes.
« Helmut Marko [le conseiller motorsport chez Red Bull] a immédiatement dit que ce n’était pas autorisé. » a déclaré Verstappen ce jeudi à Montréal.
« J’adorerais, mais je ne veux pas causer de problèmes inutiles. Lorsque j’ai entendu cela [l’annonce de la venue de Vettel], j’étais assis à table avec Helmut, et il a immédiatement dit : « Non, non tu ne peux pas faire ça ». »
« J’espère tout de même pouvoir le faire un jour, dans une voiture de Formule 1 ce serait mieux, mais si ce n’est pas possible ou autorisé, cela peut aussi être fait dans une voiture GT par exemple. »
Avant le Grand Prix du Canada, Max Verstappen est le leader du championnat du monde des pilotes avec 53 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.
Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a remporté cinq des sept courses déjà disputées (les deux autres ont été remportées par son coéquipier) et arrive au Canada ce week-end en tant que favori, alors que son équipe Red Bull vise une centième victoire en F1.
Lorsqu’on lui demande s’il préfère continuer à dominer ou bien s’il voudrait avoir un peu plus de concurrence, le pilote Red Bull a répondu : « Un peu des deux. Parfois, c’est bien d’avoir un peu de compétition. »
« J’ai apprécié 2021, bien sûr, mais j’ai également apprécié 2020, bien que nous avons eu des problèmes de fiabilité en début d’année. La voiture était aussi un peu plus lourde. Mais à la fin, la voiture était assez dominante. »
« Pour le sport en général, je comprends que les gens s’ennuient quand une équipe domine. Nous l’avons également vu avec Mercedes, Ferrari et Red Bull dans le passé. »
« J’espère que d’autres équipes pourront se rapprocher. Pour qu’il y ait une autre équipe qui puisse gagner si vous avez un tout petit problème ou si vous n’obtenez pas la bonne configuration à 100%. »
Lorsqu’on lui demande si gagner est finalement devenu ennuyeux, le Néerlandais a ajouté en riant : « Non. C’est bien mieux que tout. »
Après le début de saison dominant de son équipe, Verstappen estime cependant qu’il est « peu probable » que Red Bull puisse remporter toutes les courses de la saison 2023. Lorsqu’on lui demande alors qui peut décrocher au moins une victoire cette année parmi les autres pilotes de la grille, Verstappen a répondu : « Fernando [Alonso], car c’est un vrai compétiteur. »
« Il le mérite, il n’a jamais abandonné et il aime vraiment le sport. Parfois, je pensais : « Oh mon dieu, après tant d’années dans une voiture en milieu de peloton, il pourrait perdre un peu de cet amour pour le sport ». Mais c’est un vrai compétiteur, c’est une bête. J’aimerais donc voir Fernando gagner une course cette année. »
Avant le Grand Prix du Canada, Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 53 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez. Le Néerlandais pourrait égaler le nombre de victoires d’Ayrton Senna ce week-end à Montréal dans le cas où il décroche une 41e victoire.
Ce week-end au Grand Prix du Canada, l’équipe Red Bull vise sa centième victoire en Formule 1 et fait évidemment office de favorite à Montréal après un début de saison impressionnant avec sept victoires en sept courses.
Red Bull – qui a remporté 17 des 18 dernières courses disputées – deviendrait en cas de victoire ce week-end au Canada le cinquième constructeur à atteindre ce chiffre après Mercedes, Ferrari, Williams et McLaren.
Vainqueur l’an dernier à Montréal, le double champion du monde Max Verstappen est évidemment favori pour la victoire ce week-end et pourrait lui aussi entrer encore un peu plus dans l’histoire en décrochant peut-être sa 41e victoire en F1, le Néerlandais égalant ainsi le Brésilien Ayrton Senna.
« Bien sûr, la victoire de l’an dernier est toujours dans mon esprit et j’espère que nous pourrons faire quelque chose de similaire ce week-end. » a déclaré Max Verstappen à la veille du Grand Prix du Canada.
Interrogé sur la possibilité d’égaler Ayrton Senna en nombre de victoires ce week-end, le pilote Red Bull a ajouté : « Nous avons maintenant aussi plus de courses qu’avant. »
« Je ne regarde jamais vraiment les chiffres. Mais en tant que petit enfant, je n’aurais jamais pu imaginer que je serais sur cette liste. C’est donc assurément une belle réussite. Mais je ne pense pas qu’on puisse nous comparer. »
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 135 points d’avance sur l’écurie Mercedes. Max Verstappen pour sa part est leader du championnat pilotes avec 53 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.
Alors que de plus en plus de candidats se bousculent au portillon, la Formule 1 ne semble pas encore prête à accepter l’arrivée de plusieurs autres écuries sur la grille à en croire les propos tenus par le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali.
Interrogé pour savoir combien d’équipes devraient être sur la grille de la Formule 1, Domenicali a expliqué que la présence des dix équipes actuelles permet déjà d’avoir un beau spectacle en piste : « Je pense que dix équipes suffisent amplement pour créer le spectacle et l’attention que l’on souhaite voir sur la piste. » a déclaré Stefano Domenicali dans le dernier podcast de la F1.
« Il y a une évaluation en cours aujourd’hui qui implique la FIA et nous pour faire le bon choix pour l’avenir. C’est quelque chose qui est également lié à la discussion future qui aura lieu avec le renouvellement de l’accord Concorde qui expire fin 2025. Dans le passé, il y avait des équipes qui entraient, sortaient avec une valeur nulle. »
Autre point important, l’arrivée d’une ou plusieurs autres équipes sur la grille, signifierait un partage des revenus avec d’autres concurrents que ceux déjà présents en Formule 1, alors que la rentabilité des écuries n’a jamais été aussi excellente qu’au cours de ces deux dernières années.
« Désormais, les équipes sont stables, très rentables et capables d’être compétitives en piste. Au cours des prochains mois, ce sera un point de discussion très important que nous devrons aborder. Est-ce qu’on s’en tient à 10, est-ce qu’on a besoin de plus d’équipes ? »
Lorsqu’on lui demande clairement s’il souhaite lui-même voir plus de vingt monoplaces sur la grille à l’avenir, l’Italien a répondu : « Non, je ne pense pas. Ce que l’on peut voir, c’est que si vous avez deux voitures ou deux pilotes qui se battent, le niveau d’attention est très haut. »
« Donc, si vous avez déjà deux équipes qui se battent, c’est tout simplement incroyable. Pouvez-vous imaginer 20 voitures, dix équipes, au même niveau où il y a une compétition sur la piste ? Ce serait impressionnant. »
« Je dirais attendons et voyons. Mon « non » n’est pas contre quelqu’un qui veut entrer. Je dois clarifier cela, car sinon, il semble que je veuille être protectionniste. »
« Ce n’est pas le cas. Je veux voir le bon [côté] et je dois aussi respecter ceux qui se sont investis dans la dernière période parce qu’on oublie trop vite, le respect, et maintenant tout le monde veut sauter dans le train qui va très vite. Mais nous devons être prudents, nous devons prendre les bonnes décisions. »
Vous l’avez compris, lors des prochaines discussions il n’y aura pas uniquement l’aspect sportif qui entrera en ligne de compte pour savoir si une ou plusieurs équipes peuvent entrer dans le cercle très fermé de la Formule 1…
C’est ce vendredi 16 juin 2023 que F1 23, le jeu officiel de la Formule 1, est disponible pour le plus grand bonheur des joueurs et fans de F1 qui attendent ce dernier opus de la saga depuis plusieurs mois maintenant.
Dans F1 23, les joueurs pourront piloter toutes les monoplaces du championnat du monde de Formule 1 de la saison en cours sur les différents tracés du calendrier, dont celui de Las Vegas ou encore celui de Losail au Qatar. Pour la deuxième saison consécutive, vous pourrez également ajouter trois circuits bonus à votre calendrier dans les modes Carrière et Mon Écurie : le circuit international de Shanghai, le circuit Paul Ricard en France et l’Autódromo Internacional do Algarve (Portimão) au Portugal.
Après le lancement de F1 23, les développeurs vont actualiser le circuit de Marina Bay conformément aux changements prévus pour le Grand Prix de Singapour de cette année, alors que le nouveau tracé [sans la dernière chicane] de Barcelone est disponible dès la sortie du jeu ce 16 juin.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur F1 23 avant de vous le procurer, nous vous invitons à lire notre test complet (à retrouver ici) réalisé il y a quelques jours par nos équipes sur différentes consoles.
F1 23 est disponible dès le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam. Deux versions sont disponibles : F1 23 Edition Standard et F1 23 Champions Edition.
L’équipe américaine Haas a confirmé à la veille du Grand Prix du Canada que ses deux pilotes titulaires, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, seraient épaulés par le pilote de réserve Pietro Fittipaldi lors des prochains tests Pirelli qui se dérouleront les 11 et 12 juillet prochains sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.
Les pilotes Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen participeront respectivement aux séances du mardi matin et de l’après-midi lors de la première journée d’essais, tandis que Pietro Fittipaldi assumera les responsabilités de conduite pour les deux séances du mercredi.
« Je suis très heureux d’être de retour au volant d’une voiture de l’équipe Haas, cette fois à Silverstone. Ça va être excitant pour moi parce que je n’ai jamais piloté de Formule 1 sur le circuit de Silverstone et je pense que c’est l’un des circuits les plus classiques du sport. » a déclaré le Brésilien.
« Tout comme je suis excité, je suis également concentré sur le fait de faire un excellent travail pour l’équipe, en essayant d’apprendre le plus possible pour eux en termes de développement de la voiture. »
« Le test des pneus Pirelli va être un test important et je suis impatient de faire du bon travail pour Haas. Je tiens à remercier l’équipe pour l’opportunité de piloter la VF-23. »
Pietro Fittipaldi – petit-fils du double champion du monde de Formule 1 et double vainqueur de l’Indy 500 Emerson Fittipaldi – a été pilote officiel d’essai et de réserve de l’écurie Haas pendant cinq saisons.
Pour la saison 2023, le Brésilien court à la fois dans le championnat IMSA et dans le championnat du monde d’endurance FIA WEC, où il a obtenu un départ en première ligne en LMP2 aux dernières 24 Heures du Mans.
Quinze jours après la dernière manche de la saison 2023 disputée en Espagne sur le circuit de Barcelone, la Formule 1 vous donne rendez-vous ce week-end (du 16 au 18 juin) sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal pour y disputer la huitième manche de l’année.
Avant le Grand Prix du Canada, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du mondes des pilotes avec 170 points inscrits depuis le début de la saison, soit 53 unités de plus que son coéquipier Sergio Perez, deuxième au classement avec seulement 18 points d’avance sur le pilote Aston Martin Fernando Alonso.
Notez que les deux pilotes français de la grille, Esteban Ocon et Pierre Gasly, sont présents dans le top dix avant cette huitième manche de l’année. Les pilotes Alpine occupent respectivement la neuvième et dixième place et sont séparés par dix points (25 pour Ocon et 15 pour Gasly).
Classement pilotes F1 2023
Au championnat du monde des constructeurs, c’est toujours Red Bull le leader avant le Grand Prix du Canada. L’équipe de Milton Keynes a marqué 287 points depuis le début de la saison 2023 et devance l’équipe Mercedes, deuxième, de 135 points et l’écurie Aston Martin de 153 unités.
Du côté d’Alpine, l’équipe du constructeur français occupe avant le Grand Prix du Canada la cinquième place au championnat du monde avec 23 points d’avance sur McLaren et 60 points de retard sur la Scuderia Ferrari qui est accrochée à la quatrième place que Alpine convoite.
Plus bas dans le classement, l’équipe Williams est toujours la lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit en sept courses. L’écurie de Grove est devancée d’un point par AlphaTauri, tandis que Alfa Romeo et Haas sont au coude à coude à égalité de points.
Le local de l’étape, Lance Stroll, est évidemment excité à l’idée de courir devant son public ce week-end au Canada pour la huitième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule du 16 au 18 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.
Au cours de sa carrière en Formule 1, le Canadien Lance Stroll n’a jamais eu une aussi belle occasion de briller devant son public à domicile, puisqu’il arrive à Montréal cette année au volant de l’une des monoplaces les plus compétitives de la grille, Aston Martin ayant déjà décroché cinq podiums au cours des sept premières manches de l’année.
« Je suis excité de revenir à Montréal pour ma course à domicile. C’est toujours spécial pour moi de sentir le soutien canadien dans la ville où j’ai grandi. » a déclaré le pilote Aston Martin à la veille de sa course à domicile.
« C’est un circuit sur lequel j’ai de bons souvenirs, l’an dernier j’ai pu remonter sept positions pour terminer dans les points et ce fut particulièrement mémorable. »
« Mais avec un rapprochement dans l’ordre hiérarchique au cours des dernières courses, il sera intéressant de voir l’impact qu’auront les caractéristiques de la piste au sein du peloton ce week-end. Les marges sont vraiment très serrées, nous allons donc nous efforcer d’offrir à mon public un bon spectacle. »
Avant le Grand Prix du Canada, Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Mercedes.
Ce week-end c’est le Grand-Prix du Canada et la F1 met le cap sur Montréal où sera disputée la 8e manche de la saison. Au calendrier depuis 1978, le Grand-Prix du Canada est un événement très attendu par les millions de fans de courses automobiles et est également reconnu pour son atmosphère festive.
Le circuit Gilles Villeneuve est un circuit urbain situé sur l’île Notre-Dame, tout proche du cœur de Montréal. D’une longueur de 4,361 kilomètres, le circuit est composé de 14 virages et est réputé pour être rapide et extrêmement exigeant sur les freins. Avec ses longues lignes droites et ses virages serrés (l’épingle mais aussi le fameux « Mur des champions » juste avant la ligne droite des stands), les possibilités de dépassements sont nombreuses mais les murs ne sont jamais très loin.
Les pilotes doivent faire preuve d’une grande précision et trouver le meilleur équilibre entre vitesse de pointe et freinage pour bien négocier les virages. Sur ce circuit et pour réaliser un bon chrono, les pilotes doivent particulièrement soigner la sortie des virages plutôt que l’entrée.
Situation générale
En raison de sa proximité avec le fleuve Saint-Laurent, le Circuit Gilles Villeneuve est également connu pour ses conditions climatiques changeantes. Le vent et l’humidité peuvent jouer un rôle crucial dans la performance des voitures et ajouter un élément de surprise à la course.
Un creux barométrique positionné sur la côte Est Américaine vendredi se déplace très lentement vers l’Est au cours des prochains jours. La progression de cette perturbation engendre un basculement des vents au courant du week-end pour la région de Montréal et laisse à l’arrière un temps instable et plus frais avec de nombreuses averses dans la vallée du Saint-Laurent. Une lente amélioration se dessine pour dimanche.
Vendredi 16 juin – Libres #1 et #2
La journée de vendredi débute par un temps sec mais majoritairement nuageux. Quelques rayons de soleil arrivent à percer la voûte nuageuse au courant de la matinée. En après-midi, le risque d’averses orageuses s’intensifie particulièrement pour la première séance d’essais libres qui débute à 13h30 heure locale (19h30 heure de Paris) et est un plus faible pour la deuxième séance prévue à 17h00 (23h00 heure de Paris).
Le mercure oscille entre 22°C et 24°C lors des deux séances. Le vent est faible (entre 10 et 15 km/h) du secteur Sud-Ouest et tourne au Nord en début de soirée.
Samedi 17 juin – Libres #3 et qualifications
Samedi matin, le ciel est chargé et une pluie fine est attendue à la mi-journée jusqu’en soirée. Cette pluie pourrait venir compliquer le déroulement de la troisième séance d’essais libres dont le coup d’envoi est donné à 12h30 (18h30 heure de Paris) mais également la séance de qualifications qui débute 3h30 plus tard (22h heure de Paris). Comme lors de l’édition 2022, les qualifications pourraient se dérouler sur piste mouillée.
Avec le vent du Nord-Est entre 20 et 30 km/h, le mercure est à la baisse par rapport à la veille et se situe entre 19°C et 21°C.
Dimanche 18 juin – La course
Après une nuit encore humide, une petite instabilité persiste pour la journée de dimanche mais grâce à la remontée de la pression atmosphérique, les conditions devraient progressivement s’améliorer. Au moment où les feux rouges s’éteindront (à 14h heure locale – 20h heure de Paris), le ciel sera nuageux et la piste devrait être sèche.
Tout au long des 70 tours de la course, il soufflera une petite brise (10 à 30 km/h) toujours du secteur Nord-Est. Un faible risque de pluie est toujours présent en après-midi mais diminue au fur et à mesure de l’avancement de la journée.
Bien évidemment et compte tenu de cette situation météorologique, nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche.
En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure fournies par notre partenaire météo en cliquant sur ce lien: Celinium.
Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, sera au volant d’une Red Bull RB7 fonctionnant au e-carburant le 9 septembre 2023 sur le tracé allemand du Nürburgring (la boucle nord) dans le cadre d’un show run organisé par Red Bull.
L’Allemand – qui a pris sa retraite de la Formule 1 à la fin de la saison 2022 – retrouvera lors de cet événement son ancien coéquipier chez Red Bull en 2014, l’Australien Daniel Ricciardo, qui est désormais troisième pilote pour l’équipe de Milton Keynes.
« Ce sera très amusant de piloter ma RB7 alimentée par du e-carburant sur la Nordschleife dans le cadre d’un show run. » a déclaré Sebastian Vettel.
« Le sport automobile est ma passion et il est important pour moi de de montrer que les voitures de course peuvent rouler aussi bien et rapidement avec du carburant synthétique, c’est-à-dire neutre en CO2. »
Outre Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel, d’autres grands noms du sport automobile sont attendus lors de cet événement organisé par Red Bull en septembre 2023. Les fans pourront d’ailleurs observer en piste lors de cette journée plusieurs monoplaces légendaires et d’autres véhicules emblématiques de différentes séries de courses.
Au sujet du circuit du Nürburgring :Dans sa forme actuelle, la Nordschleife, ouverte en 1927, fait encore près de 21 kilomètres de long et compte 73 virages au total , dont le mythique virage serré Caracciola-Karussell – du nom de Rudolf Caracciola, qui organisa en 1928 la première course automobile sur cette piste mythique.
Crédité du quatrième temps le plus rapide lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne il y a deux semaines à Barcelone, le pilote Alpine Pierre Gasly a connu un dimanche compliqué en Catalogne, notamment à cause d’une pénalité de six places qui l’a obligé à prendre le départ de la course depuis la dixième position sur la grille.
Englué dans le trafic au départ du GP d’Espagne, Gasly s’est retrouvé quatorzième avant la fin du premier tour et a donc connu une course compliquée au terme de laquelle il franchira finalement la ligne d’arrivée à la dixième place, inscrivant le dernier point disponible.
Ce week-end à Montréal, où se dispute la huitième manche de la saison 2023, Pierre Gasly est déterminé à véritablement convertir son rythme le dimanche et vise donc les gros points au Canada.
« Ces deux semaines ontété intenses avec deux étapes à Monaco et en Espagne. Nous avons quitté Barcelone avec des sentiments partagés après un si bon samedi après-midi mal récompensé puisque j’ai terminé dixième le lendemain. » nous confie Gasly à la veille du GP du Canada.
« Nous voulons évidemment nous battreplus haut que pour les derniers points et mettre plus à profit de meilleures places de départ. »
« Le fait que nous ayons été compétitifs lors des deux courses précédentes est encourageant, mais il y a certains détails sur lesquels nous devons poursuivre le travail, mais tout est positif et nous devons nous appuyer là-dessus pour continuer d’avancer. Au Canada, mon objectif est de repartir avec le plus de points possible. »
« Après un circuit plus conventionnel à Barcelone, nous retrouvons un tracé urbain à Montréal. C’est un endroit où il est vraiment agréable de rouler. »
« Je me suis préparéau simulateur d’Enstone, tout se passe bien et il me tarde déjà d’être en piste vendredi. La météo s’annonce intéressante avec des probabilités de pluie, donc nous anticiperonstoutes les conditions et nous verrons ce que nous pouvons viser. »
Avant le Grand Prix du Canada, Pierre Gasly occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points inscrits depuis le début de la saison 2023.
Le propriétaire de l’équipe Aston Martin, Lawrence Stroll, espère voir son fils Lance et Fernando Alonso sur le podium lors du Grand Prix de Formule 1 du Canada à Montréal ce week-end malgré la domination de Red Bull.
Jusqu’à présent, Red Bull a remporté les sept premières courses de la saison 2023, Max Verstappen décrochant cinq victoires, tandis que son coéquipier Sergio Perez en a remporté deux. Du côté de chez Aston Martin, le double champion du monde Fernando Alonso est déjà monté à cinq reprises sur le podium et a décroché une deuxième place au Grand Prix de Monaco comme meilleur résultat.
Pour la huitième manche de la saison 2023 qui se dispute ce week-end à Montréal, Lawrence Stroll a déclaré que l’objectif est de voir les deux pilotes, Lance Stroll et Fernando Alonso, grimper sur le podium.
« Ce sont les plans, espérons que nos deux voitures soient sur le podium. » a déclaré Stroll Sr à l’agence de presse Reuters cette semaine à New York.
« Je suis extrêmement confiant, je pense que la voiture sera très solide sur le tracé de Montréal. Cette piste convient bien à notre voiture…donc, j’ai vraiment hâte de rentrer à la maison et de faire une belle course. »
Lors de la dernière manche disputée en Espagne à Barcelone, Aston Martin a semblé bien plus en difficulté que les courses précédentes avec Lance Stroll sixième et Fernando Alonso septième à l’arrivée de l’épreuve.
Mais ce week-end à Montréal, Aston Martin introduira quelques mises à jour sur sa monoplace, ce qui devrait permettre aux deux pilotes d’être plus à l’aise au volant de l’AMR23 à Montréal : « Nous apportons des solutions à ces problèmes avec certaines mises à niveau au Canada. » confirme le milliardaire.
Concernant l’écart de performance entre Fernando Alonso (troisième au championnat du monde) et son coéquipier Lance Stroll (huitième au championnat), Stroll Sr a déclaré que son fils avait démontré à Barcelone qu’il avait bel et bien lancé sa saison en terminant devant l’Espagnol et qu’il s’attendait à ce que les deux hommes soient à égalité d’ici la fin de la saison.
« Je pense qu’il (Lance) a démontré à Barcelone qu’il avait commencé maintenant, il a fallu six ou sept courses pour se sentir mieux… Je pense qu’ils (les deux pilotes) seront égaux d’ici la fin de la saison ». a-t-il ajouté.
Avant le Grand Prix du Canada, Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Mercedes.
Voici les horaires du Grand Prix F1 du Canada 2023, huitième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 16 au 18 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Ce vendredi 16 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix du Canada est programmée à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 23h00 (heure de Paris).
Le samedi 17 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Canada 2023 est programmée à 22h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix du Canada 2023 sera donné le dimanche 18 juin à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours sur le tracé Gilles Villeneuve pour cette huitième manche du championnat du monde.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 16 juin pour les premiers essais libres du GP du Canada en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme GP du Canada 2023 de F1 (heure française)
Vendredi 16 juin : EL1 à 19h30 / EL2 à 23h00
Samedi 17 juin : EL3 à 18h30 / Qualifications à 22h00
Avant le Grand Prix du Canada, Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points d’avance sur McLaren. Cependant, l’objectif fixé en début d’année par les dirigeants de l’écurie du constructeur français est de terminer cette campagne 2023 au minimum à la quatrième place, qui est actuellement occupée par Ferrari avec 60 points d’avance sur Alpine.
Dans ce contexte, et malgré les progrès réalisés lors des deux dernières courses, Esteban Ocon est bien conscient que Alpine doit viser désormais les points à chaque course si elle souhaite rattraper Ferrari.
« Nous pouvons être fiers de la façon dont l’équipe a rebondi après un début de campagne difficile et en deçà de nos attentes. » nous confie Ocon avant d’embarquer pour Montréal.
« Nous avons placé les deux voitures dans les points sur chacune des trois dernières courses et nous avons également obtenu un podium bien mérité. L’écurie a travaillé d’arrache-pied pour aller chercher ces résultats, donc tout le mérite leur en revient, à la fois dans les usines et sur les circuits. »
« Nous savons cependant que nous ne sommes pas au niveau de nos concurrents aux avant-postes, donc c’est quelque chose que nous devons corriger et rectifier, car nous voulons toujours atteindre nosobjectifs ambitieux fixés en début d’année. »
« Nous sommes des battants et nous sommes convaincusque nous pouvons défier nos adversaires en piste comme nous l’avons déjà montré cette saison. Chaque rendez-vous est une opportunité de le faire et nous sommes heureux d’en avoir un nouveaucette semaine à Montréal. »
Le Français ne manque d’ailleurs pas de motivation avant de reprendre le volant dans la province francophone du Québec ce week-end pour cette huitième manche de la saison 2023. Sixième l’an dernier lors de l’édition 2022 du Grand Prix du Canada, Ocon cherchera à faire aussi bien, voire mieux, ce week-end à Montréal.
« C’est une superbe piste, où j’aime vraiment piloter. À Montréal, la plupart des virages offrent un double changement de direction, nécessitant une bonne réactivité de la voiture. Les réglages sont donc très importants. »
« Il y a également les murs rendant l’ensemble encore plus excitant en nous obligeant à rester vigilants. La surface est généralement assez lisse, mais la dégradation des pneus y est plutôt élevée en course comme nous utilisons les gommes les plus tendres. »
« Avec la nature du tracé, à savoir de gros freinages suivis de fortes accélérations, cela augmente les chances de dépassements et peut contribuer à un Grand Prix divertissant. Nous étions sixièmes ici l’an dernier, donc nous chercherons cette fois à faire aussi bien, voire mieux! »
L’équipe Williams – actuellement lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs – introduira quelques nouveautés sur sa FW45 ce week-end au Grand Prix du Canada, mais seul le Thaïlandais Alexander Albon aura l’honneur de les tester.
« La piste de Montréal devrait jouer un peu plus sur les atouts de la FW45 que Monaco et Barcelone ne l’ont fait. » nous confie Dave Robson, directeur de la performance chez Williams, à la veille de la huitième manche du championnat.
« De plus, nous avons plusieurs composants améliorés disponibles cette semaine, mais qui ne seront introduits que sur la voiture d’Alex [Albon]. »
« Nous nous attendons à être plus compétitifs, mais nous prendrons notre temps vendredi pour comprendre si le nouveau package fonctionne comme prévu. »
« Parallèlement aux travaux pour comprendre les améliorations, nous examinerons les travaux habituels sur les pneus vendredi et nous comprendrons comment la surface de la piste s’est altérée au cours des 12 derniers mois. »
« Les dépassements sont plus faciles à Montréal que lors des deux dernières courses, ce qui pourrait ouvrir des options stratégiques supplémentaires lors du Grand Prix, si la dégradation des pneus peut être gérée. »
De l’autre côté du garage, l’Américain Logan Sargeant n’a jamais roulé sur le tracé Gilles Villeneuve et c’est donc pour cette raison que Williams n’a pas souhaité monter les nouvelles pièces sur sa monoplace ce week-end.
« Il s’agit de la première visite de Logan à Montréal, et c’est un circuit plus technique qu’il n’y paraît de prime abord. » a ajouté Robson.
« Sa préparation dans le simulateur sera essentielle pour le mettre à niveau et à partir de là, il comprendra rapidement les nuances de la piste. La gestion des pneus et des freins, ainsi que la négociation des murs et des bordures est délicate. »
Depuis le début de la campagne 2023, l’équipe Williams n’a marqué qu’un seul point au championnat du monde et occupe donc la dernière place avec un point de retard sur AlphaTauri.
Après une excellente performance au Grand Prix d’Espagne où Mercedes a décroché son meilleur résultat de l’année avec un double podium, l’équipe du constructeur allemand s’attend à rencontrer plus de difficultés ce week-end sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal où se dispute la huitième manche de la saison 2023.
Après le Grand Prix d’Espagne, Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, expliquait déjà que les caractéristiques de la piste canadienne ne conviendraient certainement pas à la W14, et c’est désormais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, qui se montre tout aussi pessimiste à la veille du Grand Prix du Canada.
« Le résultat en Espagne a été une récompense bien méritée pour les efforts de chacun à Brackley et Brixworth pour apporter notre package de mise à jour sur la piste. Nous avons été satisfaits de ses performances et cela nous fournira une nouvelle base à partir de laquelle nous pourrons construire. » nous confie l’Autrichien.
« Mais nous devons aussi gérer nos attentes. C’était un circuit qui convenait à notre voiture, et nous devrions nous attendre à ce que nos concurrents directs soient plus forts lors des prochaines courses. L’écart avec Red Bull est grand et il faudra beaucoup de travail pour le combler. Néanmoins, nous sommes prêts à relever le défi. »
« Nous passons maintenant à Montréal. Avec ses longues lignes droites et ses virages à basse vitesse, ce n’est pas une piste qui conviendra aussi bien à notre voiture que Barcelone. »
« Peu importe où se situe le véritable rythme de la voiture ce week-end, nous viserons à maximiser notre résultat. Les caractéristiques du circuit fourniront également une opportunité supplémentaire d’en savoir plus sur la W14 et d’alimenter notre parcours de développement. »
Avant le Grand Prix du Canada, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.
En 2021, Codemasters avait pris le pari de la campagne scénarisée avec Braking Point, un excellent point d’entrée pour découvrir la discipline et ses enjeux pour les nouveaux venus et qui avait le mérite d’avoir une campagne finalement assez simple mais agréable à suivre. Pour cette version 2023, Codemasters a décidé de poursuivre les aventures d’Aiden Jackson et Devon Butler dans F1 23 via le mode histoire sobrement intitulé « Braking Point 2″.
Un mode histoire ne se suffisant pas à lui-même, on sent sur ce millésime 2023 que les développeurs ont beaucoup travaillé sur l’engagement des joueurs, d’une part via les quelques nouveautés « classiques » mais surtout par le HUB « F1 World » véritable cœur du multijoueur de F1 23.
Conditions de test : le jeu nous a été fourni en trois exemplaires une dizaine de jours avant la sortie officielle. Nous avons pu tester le jeu F1 23 sur PS4 avec un volant Thrustmaster T300 RS muni d’une roue Ferrari SF1000 et sur Xbox Series X à la manette. Cesare sur PS4 s’est concentré sur le test au volant et l’aspect purement technique du pilotage, Hervé sur Xbox Series X a tracé sa route avec Aiden et Devon afin de tester « Braking Point 2 », quant à moi sur la même plateforme, j’ai testé les divers modes de F1 World et le multi avec Hervé.
Bienvenue dans le monde de la F1 :
En ouvrant le menu principal du jeu deux choses m’ont marqué, sa modernité (un vrai plus), mais aussi sa complexité qui s’est avérée bien moins agréable. Dans un premier temps, si la campagne scénarisée saute aux yeux car mise en avant par les développeurs, les autres modes sont beaucoup moins évidents à trouver.
Ainsi, via le menu principal vous ne pourrez pas lancer une course, un chrono, ou une partie multijoueur, ce qui est légèrement déstabilisant. Pour cela il vous faudra aller dans le menu « F1 World » qui sera votre réel HUB principal.
F1 World reprend le concept de F1 Life de 2022 mais va beaucoup plus loin. Là ou F1 Life ne semblait être qu’un outil de personnalisation, F1 World est un mode en lui-même poussant les joueurs à s’engager dans leur expérience en ligne. C’est via ce mode que vous trouverez les modes Grand Prix, chrono, multi en ligne mais surtout les « Séries » et les « Epreuves ».
A bord de votre monoplace dédiée à ce mode vous irez parcourir une série d’événements à votre disposition allant de la course de cinq tours, aux courses scénarisées s’inspirant de vrais Grands Prix avec les monoplaces 2023, aux courses avec contrainte (sous la pluie, pas de ligne indicatrice au sol etc…) ou encore aux chronos avec des supercars et bien d’autres.
Plusieurs épreuves régulièrement renouvelées seront proposées
En remplissant les objectifs de ces événements vous gagnerez diverses récompenses, de l’argent virtuel, des boosts de développement, des membres d’écuries, des pièces pour votre monoplace dédiée à ce mode etc… Ces éléments vous permettront de personnaliser la performance de votre F1. Ainsi, certains éléments plus rares vous permettront par exemple de gagner un bonus sur votre niveau d’appui ou votre consommation de carburant ou d’un arrêt au stand plus optimal si vous avez réalisé un tour propre etc…. Si vous êtes un habitué des RPG (jeu de rôles) vous saisirez vite le principe. En effet, les éléments débloqués fonctionnent par code couleur en fonction de leur rareté, tandis qu’un chiffre vous indiquera si telle ou telle pièce est plus « puissante » qu’une autre.
Il est plaisant au début de faire évoluer sa monoplace, mais on arrive vite à se contenter de supprimer les éléments les moins puissants pour en mettre de meilleurs sans trop se poser de question. Je regrette simplement le fait qu’en changeant certains éléments il n’y ait pas de changement esthétique sur la monoplace (sur les ailerons notamment). Au-delà de l’aspect « évolutions » de notre monoplace c’est surtout l’aspect épreuves renouvelées régulièrement qui m’a beaucoup séduit par sa diversité et qui implique davantage le joueur.
Sachez qu’au début F1 World est assez redondant. En effet, vous ne pourrez pas régler le niveau de difficulté ni les options de simulation (remise en piste auto, dégâts, aide au départ etc…), plus vous avancerez dans ce mode, plus vous ferez évoluer votre licence et donc l’accès à des épreuves plus compliquées et donc plus plaisantes, car au début vous doublerez une dizaine de monoplaces en 5 tours sans aucune difficulté. Enfin, ce système devrait vous catégoriser dans des groupes multijoueur de votre niveau (que nous n’avons pas pu tester convenablement au moment d’écrire ces lignes le jeu n’étant pas encore disponible à la vente)
Pour terminer sur ce mode, sachez qu’il est toujours possible de customiser votre espace de vie exactement comme dans F1 Life (2022) (salon, décoration, collection de supercars, trophées), les collectionneurs pourront s’en donner à cœur joie. Vous ne pourrez en revanche pas transférer votre décor de 2022 sur l’opus de 2023.
Votre garage vous permettant d’améliorer monoplace et staff
Braking Point 2 survive
Le scénario de Braking Point 2 (Point de rupture 2 en français) est la suite directe de Braking Point sorti en 2021. Vous aurez ainsi le plaisir de retrouver les protagonistes déjà connus et en découvrir de nouveaux. En effet vous incarnerez tantôt des pilotes de F1, de F2 et des chefs d’écuries le tout dans une équipe fictive nommée « Konnersport Racing Team ».
Vous serez alors confrontés à des tensions entre pilotes qu’il faudra gérer afin de faire progresser au mieux l’écurie. Bien entendu, cela passe par des courses (la plupart du temps des tronçons de courses) avec des objectifs, comme par exemple, rallier la ligne d’arrivée ou finir à une certaine position en fin de course.
Mais il faudra également faire preuve d’habilité en dehors de la piste où vous serez régulièrement confrontés à des choix qui vous demanderont de faire des compromis. Ainsi, vos décisions pourront très bien satisfaire, par exemple, les médias en desservant l’équipe ou inversement. Cependant, sachez qu’aucune de vos décisions n’affectera réellement l’histoire, une seule fin est disponible le scénario étant entièrement scripté.
Encore un conflit à gérer!
L’aventure se vit en 17 chapitres qu’Hervé a terminé en 7 heures environ. Vous aurez à votre disposition 3 niveaux de difficulté et nous vous conseillons d’emblée de commencer au minimum au niveau intermédiaire, le niveau facile étant…bien trop facile. Le niveau intermédiaire semble plus adapté. Hervé n’a rencontré aucune difficulté mais pratique les jeux de F1 depuis une certain nombre d’années. Le niveau difficile permet quant à lui d’ajouter un peu de piment à l’histoire augmentant ainsi les enjeux des objectifs donnés.
La mise en scène de ce mode histoire n’est pas sans rappeler la série Drive to Survive de Netflix, via les interviews sur fond noir, les issues dramatiques de certaines courses ou même les échanges entre pilotes. Le scénario a un bon rythme et se laisse suivre sans accroc. Sans être forcément attaché aux personnages, nous sommes toujours curieux de connaitre le dénouement de certaines situations.
Nous n’entrerons pas dans le détail pour ne pas vous spoiler. On soulignera le fait que ce mode est destiné aux nouveaux venus comme aux amateurs des jeux de F1, en effet les modes de difficultés sont bien calibrés que cela soit pour les débutants, comme pour les experts ayants plusieurs heures de roulage derrière eux. De plus, sachez qu’il vous est tout a fait possible de modifier les réglages d’aide au pilotage afin de vivre l’expérience comme vous le souhaitez (simulation, arcade, entre les deux).
Les cinématiques en piste sont très bien réalisées
Je passerai rapidement sur les autres modes de jeu très classiques mais incontournables, vous pourrez toujours bien entendu vous adonner à des parties multijoueur en étant dans le même canapé via l’écran splitté (une option toujours bienvenue et si rare dans des jeux de course à notre époque). Les modes Grand Prix, chrono, multijoueurs classique ou classé sont bien entendu toujours disponibles (dans le menu F1 World je vous le rappelle).
Le mode carrière est bien présent dans F1 23, vous pouvez d’ailleurs toujours faire une carrière avec un de vos amis. Sachez qu’il n’y a eu strictement aucun changement par rapport à l’année dernière, que cela soit l’interface, les exercices en essais libres ou les interviews. Tout est similaire au jeu de 2022, si cela peut en surprendre quelques uns, on se rend vite compte que la formule marche et qu’il n’est pas nécessaire d’y toucher.
Le mode carrière est strictement le même qu’en 2022
Pour finir sur le contenu, vous retrouverez bien évidemment toutes les équipes et pilotes de la grille à jour (2023 pour les F1, 2022 pour les F2) et deux nouveaux circuits avec Las Vegas et Losail (Qatar). Les nostalgiques en revanche seront déçus car il sera en effet impossible de piloter sur cet opus des F1 de légende.
Les possesseurs de casques de réalité virtuelle sur PC seront ravis d’apprendre que la fonction est toujours prise en charge dans F1 23 via les casques: Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive et HTC Vive Cosmos. Le crossplay est également toujours de la partie dans F1 23 afin de jouer avec vos amis quelque soit leurs plateformes.
Enfin, nouvel ajout de taille qui fera la transition avec le gameplay : les drapeaux rouges. Les courses peuvent enfin être interrompues suite à un incident (accident, panne…). Sur nos sessions en ayant laissé le réglage d’apparition des drapeaux rouges en « normal », nous n’en n’avons encore rencontré aucun, nous ne pourrons donc pas nous prononcer sur la mise en pratique. Sachez tout de même que lorsque la course est interrompue – au delà du nouveau départ (lancé ou arrêté) – vous pourrez changer votre stratégie et vos gommes dans les stands durant l’interruption de course, vous pourrez ainsi être piégé ou au contraire avantagé comme dans les vraies courses.
En piste!
Le point névralgique de ce test et de tout test de jeu de course : le ressenti en piste. Nous allons tout d’abord parler du côté technique, puis des sensations du gameplay pour finir sur l’IA.
Ne tournons pas autour du pot, sur nouvelle génération le jeu est beau, très beau, bien plus fin que l’année dernière, plus fluide aussi. On sent que Codemasters a pris à bras le corps le fait d’exploiter les nouvelles machines de nos salons. Cela passe par des détails et petits ajouts tels que le graining sur les gommes, les imperfections de la piste, les décors du circuit, la modélisation des monoplaces, mais le gros du travail en mon sens réside dans la gestion de la lumière.
Que cela soit les couchers de soleil, les reflets sur les carrosseries, les ombres ou encore le rendu des projecteurs sur les circuits de nuit, un réel effort a été consenti et on sent que la puissance des consoles NextGen actuelles est enfin exploitée.
Sur les anciennes générations de consoles (PS4 de notre côté), vous pourrez noter un beau gap également. Ainsi, au delà des sensations de pilotage vous observerez un réel changement des caractéristiques graphiques sur les circuits, que le ciel soit couvert ou que vous rouliez en plein soleil. Cela peut paraître idiot mais la différence n’était pas si frappante dans l’édition 2022. La modélisation est plus fine et on apprécie que ce travail ait été fourni sur des consoles qui ont maintenant 10 ans et qui montrent leurs limites depuis plusieurs années.
Coté audio, là aussi un réel gap a été franchi. Le son des moteurs a été retravaillé et vous pouvez rouler une heure durant sans être « agacé » par les 1000 chevaux à 40cm de votre tête. Ça pétarade, le souffle de l’air est plus distinct, le plancher des monoplaces tape le sol, le passage des vitesses claque, le son des vibreurs vous rappelle à l’ordre, et vous enchaînez les virages en vous délectant d’un excellent travail audio. Ceux qui jouent avec un casque de bonne qualité le savent, le son est primordial dans ce type de jeu et les développeurs l’ont bien compris.
Depuis l’année dernière, nous avons droit à une vraie playlist sur un jeu de F1, 2023 continue évidemment en ce sens avec pas moins de 35 pistes réalisées au travers de 16 nationalités différentes, nous ne discuterons pas des goûts et couleurs de chacun, mais pour ma part j’ai été séduit par le choix des développeurs. Si vous aimez la musique house / électronique, vous serez conquis. On ne note pas de grande différence sur la radio ingénieur, cette dernière arrive à nous mettre en immersion même si elle tourne souvent en boucle et peut intervenir pour nous indiquer que…la pluie n’est pas attendue en plein désert !
Il s’agit en mon sens d’un des points les plus importants à améliorer pour la suite. Coté voix, vous retrouverez Julien Fébreau accompagné de Jacques Villeneuve pour commenter les débuts et fin des qualifications et Grands Prix, le tout de manière cohérente et convaincante.
Le Gameplay
Abordons maintenant le point fort du jeu, son gameplay. Après plusieurs heures de roulage, à trois, à la manette et au volant, notre verdict est unanime : les sensations sont excellentes, et n’ayons pas peur de le dire nous n’avions jamais eu de tels ressentis quel que soit le périphérique de jeu.
Tout d’abord à la manette : Codemasters a fait un gros travail sur ce point. Manette en main, le constat est sans appel, le jeu nous a paru tout d’abord plus facile avec les mêmes réglages. Nous nous sommes rapidement rendus compte qu’en réalité les sensations de pilotage étaient simplement mieux retransmises.
Ainsi, si certains virages vous paraissaient difficile à passer proprement sur F1 22, le meilleur ressenti permet aujourd’hui de les aborder de manière beaucoup plus naturelle. Que cela soit via le grip, votre appui ou votre freinage, tout semble beaucoup plus inné. Le pilotage n’est pas plus facile mais bien plus naturel.
L’interface est plus claire et les informations plus évidentes
Un très gros travail a été fait sur la direction au joystick, vous donnerez ainsi moins d’à-coup lors de vos changements de direction, idem pour les gâchettes d’accélération et de freinage où vos pressions seront beaucoup mieux dosées. En ressort une conduite beaucoup plus « coulée » et moins brutale, un vrai plaisir!
Nous vous recommandons pour avoir ces sensations d’enlever quasiment toutes les aides au pilotage. En effet, pour sentir votre monoplace glisser, accrocher ou encore être plaquée au sol, vous devez lui permettre de partir à la faute. Quoi de plus grisant que de rattraper une F1 en haut du raidillon de Spa ou d’enchaîner les virages 9 et 10 en Australie en étant à la limite ? Vous savez ce type de virage que vous redoutez tant, que vous détestez même, mais qu’à terme vous passez à fond…ces sensations sont démultipliées quand vous savez que tout peut déraper.
Au volant : C’est Cesare qui a eu l’honneur de tester F1 23. Le matériel utilisé était une base Thrustsmaster T300 RS, tandis que la roue fixée sur cette base est la Thrustmaster Ferrari SF1000.
Lorsque vous avez dépensé une belle somme d’argent pour vous offrir le volant dont vous rêviez, il serait tout simplement fou de ne pas prendre le temps de le régler correctement et c’est justement ce qu’a fait Cesare avant de commencer à jouer à F1 23. Après plusieurs heures de réglages (et oui, c’est long de régler un volant, mais si important), il a enfin pu prendre la piste pour la première fois dans F1 23. La suite est racontée par Cesare.
« Dès les premiers tours de roue dans F1 23, on peut sentir qu’une étape a été franchie par rapport à l’édition 2022. » nous confie Cesare.
« Le ressenti au volant est bien meilleur que lors de l’édition précédente et grâce à une nette amélioration de l’environnement sonore du jeu, on se sent immédiatement à l’aise. »
« J’ai passé beaucoup de temps à régler le volant avant d’y jouer, et je ne le regrette absolument pas car vous pouvez réellement ressentir dans le volant la moindre petite aspérité sur la piste ou bien ce moment où l’une de vos roues est dans l’herbe dans une zone de freinage et que le train arrière ne demande qu’à partir. »
« F1 23 en termes de gameplay au volant est une belle réussite. Malgré le fait que la réglementation technique en Formule 1 n’a que très peu évoluée entre 2022 et 2023, on sent une différence de comportement sur les monoplaces par rapport à l’édition précédente. »
« Pour être tout à fait précis, j’ai roulé dans F1 23 avec la difficulté la plus élevée, absolument aucune aide et aucun affichage à l’écran (toutes les infos s’affichent sur le volant Ferrari SF1000). L’immersion est totale pour moi et, grâce au travail réalisé sur le son des moteurs et de l’environnement, j’ai pris un réel plaisir à rouler durant ces quelques heures. »
« En tant que fan de F1, j’étais déjà conquis par le F1 22 malgré de nombreux bugs. Mais avec F1 23, une étape a été franchie pour notre plus grand plaisir. »
Et l’IA ?
Si vous êtes amateurs de séances en compagnie de l’intelligence artificielle, vous aviez pu remarquer certaines limites quant à la cohérence de certaines manœuvres réalisées par l’IA dans F1 22. Quoi de plus frustrant que de laisser passer un adversaire qui semble sur un tour lancé et qui se met à ralentir à vos cotés, provoquant de surcroît un drapeau jaune pour finalement ré-accélérer puis freiner à nouveau quelques mètres plus loin.
Bonne nouvelle, ce comportement étrange (pour ne pas dire bug) à totalement disparu de nos sessions de test dans F1 23, les séances d’essais libres ou de qualifications sont désormais tout à fait cohérentes.
Même constat lors des Grands Prix, alors que nous trouvions parfois l’IA en mode « bourrin »et semblant suivre « un rail » dont elle ne déviait pas même si nous étions sur le passage, les bagarres sont désormais beaucoup plus subtiles sur cet opus 2023 et nous pouvons avoir de belles explications en piste cohérentes et réalistes, décroiser en sortie de virage, jouer avec l’aspiration, avoir de légers décalages, l’IA « joue le jeu » et l’agressivité ou la passivité sont bien dosées.
Un seul comportement agaçant déjà remarqué auparavant est toujours présent, lorsque l’IA vient « accrocher » votre F1 elle ne va pas chercher à se décaler et va continuer à forcer jusqu’à vous faire partir en tête à queue, ce n’est pas systématique mais suffisamment agaçant pour être signalé, d’autant qu’aucune pénalité ne sera infligée et que le comportement semble « normal » pour la direction de course.
L’IA est beaucoup plus pertinente
Coté bug, nous n’avons rien constaté d’alarmant sur nos sessions de jeu en dehors des bugs signalés par le développeur et normalement corrigés dans le patch day one. Il faudra espérer ne pas en découvrir à long terme comme nous avions pu le constater sur F1 22 avec par exemple des disqualifications complétement aléatoires pour des raisons fausses (ne pas s’être arrêté au stand alors que oui…).
Verdict
S’il est parfois difficile de critiquer un jeu pour ses défauts, nous sommes aujourd’hui face à un dilemme tout aussi compliqué. Comment être objectif quand on parle d’une discipline que l’on aime, tout en tenant compte des attentes des uns et des autres ? Mais il faut bien se lancer…
En termes de gameplay et de sensations de pilotage, nous sommes sur le jeu de F1 le plus abouti auxquels nous ayons joué sur console, c’est bien simple à ce niveau c’est un sans faute, tout simplement.
Le tout porté par des graphismes qui prennent enfin en compte la nouvelle génération, une bande son impeccable et qui nous aide à ressentir chaque courbe, oui F1 23 est un excellent jeu de course sur lequel nous avons pris notre pied en termes de pilotage.
Nous espérons que le tout ne sera pas entaché par des bugs pouvant ruiner une carrière de plusieurs dizaines d’heures. Je reviens également dessus car je trouve regrettable que le seul réel interlocuteur que nous avons durant le jeu – notre ingénieur – ne soit pas plus travaillé, au delà de ne pas avoir eu de réelles évolutions sur cet opus, ses conseils tout de même bienvenus parfois, sont rarement pertinents et assez redondants, à tel point que Cesare le désactive tout simplement.
Soulignons également l’ajout de F1 World qui semble plutôt abouti et fidélisant avec des épreuves renouvelées et une dimension multijoueurs que l’on espère cohérente et équilibrée après plusieurs semaines. Il faudra faire attention de ne pas se mélanger les pinceaux en termes de réglages, alors que certains modes permettent de régler chaque paramètre, d’autres comme la plupart des modes de F1 World verrouillent ces derniers, on se retrouve donc tantôt avec des dégâts, tantôt sans, tantôt avec une IA réglable, tantôt non, cela peut être perturbant quand vous le découvrez en course.
F1 23 est un excellent jeu qu’il serait dommage de rater si vous êtes fan de F1, nous n’avons pas à faire à une simple « mise à jour » de F1 22, on sent que Codemasters cherche améliorer sa production via les retours des joueurs et que les développeurs sont soutenus par Electronic Arts qui a bien saisi l’essor de la F1 de ces dernières années et donc du marché à séduire.
F1 23 sortira le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.
Véritable symbole de sportivité pour les fans de la marque Alfa Romeo dans le monde, le Quadrifoglio Verde – le trèfle à quatre feuilles arborant les voitures les plus performantes de la marque à ce jour – célèbre ses 100 ans cette année depuis que le pilote légendaire Ugo Sivocci a peint pour la première fois le porte-bonheur sur sa RL Corsa lors de la Targa Florio de 1923.
Pour célébrer cette étape importante et rendre hommage au siècle d’histoire que représente le Quadrifoglio, à Montréal, les deux monoplaces de l’équipe Alfa Romeo arboreront une édition spéciale du logo, encadré dans un triangle doré, sur le capot moteur. Un petit geste pour donner un clin d’œil respectueux à l’histoire, au patrimoine et à la passion que ce symbole incarne.
D’un point de vue purement sportif, Alfa Romeo se rend à Montréal avec la ferme intention de marquer de nouveau des points lors de cette huitième manche de la saison après que le Chinois Guanyu Zhou ait inscrit deux points au Grand Prix d’Espagne.
« Le résultat positif à Barcelone est une preuve importante de l’effort fourni par l’équipe au cours des dernières semaines, tant au bord de la piste qu’à Hinwil, et à quel point nous sommes tous impatients de nous battre régulièrement pour les points. Le résultat que nous avons ramené à la maison nous a encore plus motivés, et l’équipe a tout de suite repris le travail pour trouver le supplément de performance qui peut faire la différence dans notre sport. » nous confie Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1.
« Nous nous dirigeons vers Montréal avec confiance : nous avons eu ici l’un de nos meilleurs résultats de la saison dernière, et le but, bien sûr, est de le reproduire. »
« Le rythme que nous avons montré tout au long du week-end en Espagne était prometteur, et une confirmation que les améliorations que nous avons apportées nous poussent dans la bonne direction. »
« Nous devons suivre les bonnes performances : nous savons maintenant, plus que jamais, que nous le pouvons, et si nous exécutons un week-end sans faute, nous sommes parfaitement capables d’en faire encore plus. »
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de l’année et se retrouve donc à égalité de points avec Haas.
Après avoir débuté sa carrière en Formule 1 en 2014 chez McLaren, le Danois Kevin Magnussen a dû se contenter d’un rôle de réserviste l’année suivante, avant de finalement faire son grand retour en tant que titulaire chez Renault F1 Team lors de la saison 2016.
A partir de la saison 2017, Magnussen s’engage avec la petite équipe américaine Haas pour laquelle il roulera durant quatre saisons consécutives, avant d’être remercié fin 2021, ce qui l’a poussé à se tourner vers le championnat américaine d’Endurance.
Mais en 2022, l’équipe Haas doit se séparer de son pilote russe Nikita Mazepin juste avant la première course de la saison suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et fait donc de nouveau appel à son ancien pilote Kevin Magnussen qui accepte immédiatement de revenir en tant que titulaire.
Au cours de sa carrière en Formule 1, Kevin Magnussen a signé une pole position (en 2022 au Brésil) et a décroché un podium (en Australie avec McLaren en 2014). Ce week-end à Montréal, il participera donc à sa 150e course en catégorie reine.
« C’est formidable d’avoir passé autant de temps en Formule 1. En tant que petit enfant, je rêvais de courir en Formule 1 un jour et d’avoir participé à autant de courses et d’avoir passé déjà toutes ces années dans le sport, je suis très reconnaissant. Je suis ravi d’être toujours là et de pouvoir encore vivre mon rêve. » nous confie Magnussen à la veille du Grand Prix du Canada.
« Ce que je vois pour mon avenir, c’est que je suis bien placé en ce moment. Je fais partie d’une équipe formidable composée de personnes formidables et j’ai souvent l’opportunité de courir vers l’avant. »
« J’ai eu de nombreuses opportunités avec Haas et je vois un bel avenir pour l’équipe. J’espère vraiment pouvoir en faire encore partie pour voir les fruits de tout le travail acharné et des progrès réalisés en ce moment. »
Au championnat du monde des pilotes 2023, Kevin Magnussen occupe avant le Grand Prix du Canada la dix-septième place avec deux points inscrits depuis le début de l’année.
Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il regrettait de ne pas avoir signé Max Verstappen lorsqu’il en avait l’occasion avant que le pilote néerlandais ne débute sa carrière en F1 avec Toro Rosso.
Avant que Max Verstappen ne soit annoncé comme pilote junior Red Bull en août 2014, lui et son père, Jos, avaient rencontré Toto Wolff au sujet de la possibilité de rejoindre Mercedes. Contrairement à Red Bull, cependant, Mercedes n’avait pas d’équipe junior et ne pouvait donc pas offrir à Verstappen, 16 ans, un poste en Formule 1 pour la saison 2015.
Interrogé par ESPN pour savoir s’il ne regrettait pas de ne pas avoir signé Verstappen à l’époque, Toto Wolff a répondu : « J’ai parlé à Jos et Huub Rothengatter [le manager de Jos Verstappen pendant sa carrière en F1] lorsqu’ils sont venus dans mon bureau à Brackley et cela devait être lorsque Max était en karting ou à la fin de ses jours de karting [en 2013] juste avant la Formule 3 [en 2014]. »
« Et puis nous avons reparlé quand Max et Jos m’ont rendu visite dans ma maison à Vienne. Nous avons passé quelques heures à discuter de son avenir. »
« Nous avions deux pilotes dont j’étais extrêmement satisfait, Nico [Rosberg] et Lewis, et quand Nico est parti [fin 2016], Valtteri [Bottas] était alors l’option et Max n’était même pas disponible. »
Autre point non négligeable, un potentiel duo Hamilton/Verstappen n’aurait peut-être pas fonctionné chez Mercedes selon l’Autrichien.
« Est-ce que [le duo] Max et Lewis aurait fonctionné ? Peut-être pas. Lewis est un gars de chez Mercedes depuis toujours, donc je n’ai pas eu besoin de me poser cette question difficile. Tout arrive pour une raison. »
« J’avais deux pilotes dans les baquets et aucun accord avec une équipe junior. Donc, il était clair que l’option avec Toro Rosso était ce qu’ils devaient faire, et ils l’ont bien fait. »
Lorsqu’on lui demande s’il avait déjà eu des contacts avec le clan Verstappen après que ce dernier ait rejoint Red Bull, Wolff a répondu : « Après cela, nous avons toujours gardé des contacts amicaux, mais nous n’avons jamais discuté de pilotage. »
Max Verstappen a finalement signé avec Red Bull, a couru pour son équipe junior Toro Rosso en 2015 et a été promu dans l’équipe de course senior au Grand Prix d’Espagne en 2016. Le Néerlandais est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la saison 2028 et a remporté deux titres mondiaux avec son équipe jusqu’à présent.