La FIA a rappelé aux équipes à la veille du Grand Prix d’Australie qu’il est formellement interdit aux membres de chaque équipe de grimper sur les grillages du mur des stands pour célébrer le résultat de leurs pilotes. 

Dans une note d’avant Grand Prix publiée par la FIA, le directeur de course Niels Wittich a informé de façon officielle les écuries de l’application d’une règle déjà existante et qui interdit de grimper sur les grillages sur le mur des stands. Cette règle sera appliquée à la lettre avec effet immédiat à partir de ce week-end et des sanctions pourront être infligées aux équipes.

Ainsi, l’article 2.3.2 de l’annexe H du Code Sportif International de la FIA datant de janvier 2023 stipule : « Il est en tout temps interdit au personnel de grimper sur les grillages anti-débris au dessus du mur des stands. Tout agissement d’une équipe violant cette interdiction sera signalé aux Commissaires Sportifs. »

La FIA n’a pas encore indiqué si la sanction pour violation de cette règle mise en place pour assurer la sécurité du personnel dans la voie des stands sera sportive ou bien économique. 

Jusqu’à présent, cette règle n’a jamais été respectée par les équipes puisque la plupart des mécaniciens n’ont jamais hésité à grimper aux grillages au dessus du mur des stands pour célébrer le résultat de leurs pilotes.

Lewis Hamilton a déclaré qu’il ne quitterait Mercedes qu’à partir du moment où il sentira qu’il n’a plus rien à leur donner, bien qu’il aimerait poursuivre avec son équipe actuelle « jusqu’à ses derniers jours ».

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, arrive en fin de contrat avec Mercedes à la fin de cette saison 2023 et les spéculations sur son avenir sont déjà nombreuses alors que Mercedes lutte depuis la saison 2022 pour retrouver un niveau de performance plus élevé.

Interrogé pour savoir s’il se voit toujours chez Mercedes d’ici quelques années, Hamilton a une nouvelle fois insisté sur le fait que l’équipe du constructeur allemand était « sa famille » et qu’il se sentait chez lui.

« Je continue à me sentir chez moi dans cette famille. Je me vois avec Mercedes jusqu’à mes derniers jours, pour être honnête. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Melbourne.

« J’ai des alliés incroyables au sein de l’équipe, d’excellentes relations ici. Tant que je peux continuer à faire avancer l’équipe, vraiment contribuer … s’il y a un jour où je sens que je ne peux plus le faire, il sera temps qu’un jeune entre. « 

Concernant les performances de sa monoplace cette saison, Lewis Hamilton a décrit le package actuel de la W14 « d’un peu meilleur » que celui de la W13 de l’an dernier, qui avait tendance à rebondir, mais a déclaré que cela pourrait prendre toute la saison pour en extraire toutes les performances.

« Je suis conscient que cela peut prendre beaucoup de temps pour rattraper la voiture de devant [la Red Bull, ndlr], d’autant qu’on peut voir que la Red Bull va juste continuer à évoluer. »

Avant le Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Aston Martin. 

Après les deux premières courses de l’année, Fernando Alonso peut se targuer d’avoir décroché deux podiums consécutifs à Bahreïn et en Arabie Saoudite au volant d’une monoplace clairement compétitive. Avant le Grand Prix d’Australie, l’équipe basée à Silverstone déborde donc de confiance comme l’a confirmé Alonso ce jeudi.

« Pour le moment, nous sommes évidemment extrêmement satisfaits des performances de la voiture. Nous avons été meilleurs que prévu, surtout à Djeddah – je pense que c’était une bonne surprise, donc nous arrivons ici avec un bon niveau de confiance. » a déclaré le double champion du monde ce jeudi à Melbourne.

« Mais à partir de maintenant, je pense que les voitures vont beaucoup changer dans quelques domaines, et il va y avoir quelques développements, alors voyons si nous pouvons garder ce rythme. »

Auteur d’un centième podium en Formule 1 lors de la dernière course disputée en Arabie Saoudite, Alonso est évidemment satisfait d’avoir atteint ce nombre, mais l’Espagnol veut rester concentré sur le championnat : « Ça fait du bien, ça fait du bien d’atteindre ce nombre, mais oui, évidemment quand tu es dans le championnat, tu ne te concentres pas vraiment là-dessus. »

« Tu penses juste au week-end prochain, comme nous l’avons fait après Djeddah et nous sommes ici à Melbourne et j’espère que nous aurons à nouveau un bon week-end. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’Aston Martin est désormais assurée de pouvoir suivre ce rythme tout au long de la saison après avoir décroché deux podiums en autant de courses, l’Espagnol a répondu : « Pas encore. Je pense que nous devons attendre et voir. »

« De plus, je pense que très bientôt, à partir de Bakou ou Imola, nous verrons les équipes changer quelques pièces sur les voitures et peut-être que cela changera l’ordre hiérarchique, alors attendons de voir. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 13 points de retard sur Sergio Perez et 14 points sur le leader Max Verstappen.

Le pilote Mercedes, George Russell, s’attend à voir de nouveau des Aston Martin très fortes ce week-end pour le Grand Prix d’Australie sur un tracé composé essentiellement de virages à moyenne vitesse.

Après des essais hivernaux prometteurs, l’équipe Aston Martin a confirmé lors des deux premières manches de l’année en décrochant deux podiums grâce à Fernando Alonso, ce qui permet à l’équipe basée à Silverstone d’occuper la deuxième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Mercedes.

Interrogé ce jeudi à Melbourne sur le potentiel de l’équipe Mercedes au Grand Prix d’Australie, le Britannique George Russell estime que Aston Martin sera une nouvelle fois très forte.

« Si nous parvenons à obtenir une autre P4, ou à nous battre pour le podium, cela dépassera probablement le potentiel de la voiture. » a déclaré George Russell.

« Je pense qu’Aston Martin va être très forte ici. Ils semblent avoir la voiture la plus rapide dans les virages à vitesse moyenne, et il y en a beaucoup ici à Melbourne, donc si nous pouvons nous battre à nouveau avec Aston et Ferrari, ce serait un bon week-end. »

Avant le Grand Prix d’Australie, George Russell occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec 18 points inscrits en deux courses, soit deux de moins que son coéquipier Lewis Hamilton.

Vainqueur du Grand Prix d’Australie en 2022, le pilote Ferrari Charles Leclerc ne s’attend pas à répéter une telle performance ce week-end pour la troisième manche de la saison 2023.

En 2022, Charles Leclerc a débuté la saison sur les chapeaux de roues en remportant la première manche de l’année à Bahreïn, avant de réitérer la performance en Australie lors de la troisième course. Mais l’état de forme de Ferrari est bien différent en ce début de saison par rapport à l’an dernier et Leclerc insiste sur le fait qu’il ne s’attend à aucun miracle ce week-end à Melbourne.

« Oui, j’ai de bons souvenirs [de l’Australie 2022], mais cette année, nous n’abordons pas cette course dans la même situation que l’année dernière. » a déclaré le Monégasque ce jeudi à Melbourne.

« Je pense clairement que notre performance n’est pas aussi bonne que l’an dernier mais nous travaillons beaucoup pour essayer de revenir devant. »

« Nous sommes pleinement motivés pour être de retour à l’avant, nous savons sur quoi nous devons travailler. Je ne pense pas qu’il y aura des miracles pour ce week-end, mais après cela, nous aurons trois semaines de pause et nous essaierons de l’utiliser de la meilleure façon possible afin d’apporter des améliorations le plus rapidement possible sur la voiture. »

Bien que Ferrari souffre en course depuis le début de la saison, le rythme de la SF-23 sur l’exercice du tour rapide en qualifications est bien meilleur. Leclerc estime donc qu’il pourrait être en mesure de décrocher un bon résultat ce samedi lors des qualifications.

« Je pense qu’en qualifications, nous avons été assez bons depuis le début de la saison. Là où nous devons nous concentrer, c’est la course où notre voiture est extrêmement « pointue ». » a ajouté Leclerc.

« Lorsque toutes les conditions sont réunies, nous semblons être en mesure d’extraire les performances de notre package, mais chaque fois que les conditions changent un peu avec une voiture plus lourde, c’est là que vous luttez, alors nous essayons de nous concentrer là-dessus. »

« Je pense que nous serons assez proches en qualifications, je l’espère, mais je pense que l’image de la course sera assez similaire [aux précédents Grands Prix]. » a-t-il conclu.

Max Verstappen a déclaré ce jeudi à Melbourne qu’il attendait la pause de trois semaines après le Grand Prix d’Australie pour reprendre des forces après être tombé malade peu avant le GP d’Arabie Saoudite.

A Djeddah lors de la deuxième manche de la saison, le pilote Red Bull a dû faire l’impasse sur la journée réservée aux médias le jeudi et n’est arrivé sur le circuit que le vendredi. Pour la suite du week-end, Verstappen semblait aller bien, mais le Néerlandais a révélé qu’il avait beaucoup de mal à récupérer au volant de sa monoplace dès les premiers essais libres.

« Je n’attendais pas la pause avec impatience [celle après le GP d’Australie], mais je suis tombé très malade et je me bats un peu depuis, surtout lors la dernière course, alors je pense que pour moi maintenant, ces trois semaines consistent simplement à retrouver une forme physique complète, à suivre un programme complet. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Melbourne.

« J’avais l’impression qu’il me manquait juste un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie saoudite] en croyant vraiment qu’il était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez normalement bien. Vous pouvez simplement faire vos entraînements. »

« Mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, après un seul tour à l’attaque, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement. »

« Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’avais l’impression d’être physiquement limité, et c’est vraiment frustrant quand vous êtes dans la voiture mais depuis lors, j’ai essayé de travailler dessus, j’ai essayé de m’améliorer, et je pense que ça s’est beaucoup amélioré, donc… ce week-end ça devrait aller. »

« Je pense que tout est arrivé en même temps et Djeddah est une piste assez difficile en général; quand vous ne vous sentez pas bien, cela vous touche durement, mais ces choses arrivent malheureusement lorsque vous attrapez un virus. Donc j’espère que pour le reste de l’année, ça devrait aller. »

Concernant le Grand Prix d’Australie de ce week-end, Max Verstappen cherchera à se venger d’une course frustrante en 2022 lorsqu’il a dû abandonner sur problème mécanique.

« Ouais, l’année dernière a été très frustrante ici, j’étais lent en course et j’ai dû abandonner. Mais je pense que nous avons aussi compris assez rapidement après le week-end ce que nous avions fait de mal bien sûr avec la configuration. »

« Je pense qu’à partir de là, la fiabilité s’est nettement améliorée et bien sûr nous avons fait de grands progrès avec les performances de la voiture. » se souvient-il.

Depuis le début de sa carrière en Formule 1, Max Verstappen n’a jamais remporté le Grand Prix d’Australie, tandis que son équipe n’a plus gagné à Melbourne depuis 2011 et la victoire d’un certain Sebastian Vettel à l’époque.

« Ces dernières années, nous n’avons jamais vraiment été assez bons au début de l’année, donc je pense que si cette course était programmée à un moment différent du calendrier, alors probablement nous aurions eu de bien meilleurs résultats ici, mais c’est comme ça. Mais oui, c’est sûr que nous avons besoin d’un bon résultat ici. »

Le Grand Prix d’Australie est un événement très attendu dans le monde du sport automobile. Organisé à Melbourne depuis plusieurs années (1996), cette course attire des milliers de fans venus du monde entier et aussi beaucoup de téléspectateurs.

En plus de la course elle-même, l’événement comprend une variété d’activités pour les fans, y compris des concerts, des démonstrations de voitures et des séances d’autographes avec les pilotes. L’atmosphère électrique sur la piste et dans les tribunes en fait une expérience inoubliable pour tous ceux qui y assistent.

D’une longueur de 5,278 kilomètres, le circuit de Melbourne est célèbre pour son tracé technique et exigeant avec plusieurs freinages appuyés et 4 zones DRS. Les pilotes doivent être en mesure de s’adapter rapidement aux conditions changeantes de ce circuit urbain temporaire qui est utilisé exclusivement pour le Grand Prix.

La première course de F1 à l’Albert Park a eu lieu en 1996, et depuis lors, le circuit a accueilli le Grand Prix d’Australie chaque année, sauf en 2020 et 2021 en raison de la pandémie de COVID-19.

Situation générale

Un creux dépressionnaire situé au sud-est de la Tasmanie se dirige lentement vers la Nouvelle Zélande laissant sur son passage des averses vendredi après-midi pour la région de Melbourne et la baie de Port Phillip. Ce temps perturbé continue de se déplacer vers l’Est au cours du week-end et les conditions s’améliorent sensiblement grâce à une poussée anticyclonique venant de l’Ouest.

Vendredi 31 mars – Essais libres 1 & 2

C’est un temps très nuageux qui prédomine pour la journée de vendredi. Quelques éclaircies sont prévues en matinée et le ciel se fait de plus en plus menaçant en deuxième partie d’après-midi avec une forte probabilité de pluie pour la deuxième séance d’essais libres.

Les températures s’échelonnent entre 17°C et 18°C. Le vent souffle du Sud-Ouest entre 15 et 25 km/h.

Samedi 1er avril – Essais libres 3 et qualifications

Le temps perturbé de la veille laisse place à une lente amélioration en matinée de samedi. Pour l’après-midi, c’est un temps nuageux avec de belles éclaircies.

Le risque d’averses est toujours présent mais faible et le mercure varie entre 15°C et 16°C pour la dernière séance d’essais libres et les qualifications. Le vent du sud sera plus présent que la veille avec des pointes pouvant atteindre 30 km/h.

Dimanche 2 avril – La course

Après une nuit fraîche (10°C en minium), les conditions atmosphériques continuent de s’améliorer pour la journée dimanche et c’est un temps bien ensoleillé avec quelques nuages inoffensifs qui ​​est attendu pour la course.

La température sera proche de 18°C au moment où sera donné le départ de l’épreuve qui compte 85 tours. Le vent du Sud-Ouest soufflera de façon modérée entre 10 et 20 km/h avec des rafales pouvant dépasser 25 km/h. Le risque de pluie est faible. 

Pour suivre l’évolution des conditions atmosphériques pour la région de Melbourne, les toutes dernières prévisions météo horaires sont à votre disposition sur le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant ici. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes. Nouveauté introduite pour ce GP d’Australie : les conditions météo pour toutes les séances de roulage sont désormais facilement identifiables.

L’équipe McLaren prévoit d’introduire une version proche d’une spec B de sa MCL60 avant la pause estivale dans le but d’améliorer sa position après un début de saison difficile.

McLaren n’a pas pas marqué le moindre point lors des deux premières manches de l’année à Bahreïn et en Arabie Saoudite et a reconnu avoir pris une mauvaise direction en termes de développement avec sa MCL60 cette année.

L’équipe de Woking a donc déjà prévu d’introduire plusieurs mises à jour sur sa monoplace à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan fin avril, ce qui devrait selon le directeur, Andrea Stella, améliorer considérablement les performances.

« L’amélioration des performances des voitures devrait commencer à Bakou. » a déclaré l’Italien ce jeudi à Melbourne où se dispute le GP d’Australie.

« L’amélioration à Bakou devrait affecter un domaine de la voiture qui, je pense, différencie clairement de la présentation de la voiture, car nous n’étions pas entièrement satisfaits en termes de développement. Ce ne sera que la première étape. »

« Nous nous attendons certainement à une autre mise à niveau majeure, qui traitera plus de domaines de la voiture. Ce sera beaucoup plus apparent, c’est ce que quelqu’un pourrait appeler une sorte de Spec B de la voiture. »

« Et puis nous nous attendons à une nouvelle série de mises à niveau dans la deuxième partie de la saison après la pause. Nous avons donc trois étapes principales : Bakou, plus tard – mais je ne veux m’engager sur aucune date, mais avant la pause – puis après la pause. »

« Nous espérons que chacune d’entre elles sera en mesure de fournir quelques dixièmes de seconde, afin que nous nous placions dans une position plus réaliste pour répondre à notre ambition de devenir une voiture du top quatre vers la fin de la saison. »

Il y a quelques jours, McLaren a annoncé un changement organisationnel important avec le départ de son directeur technique James Key et l’arrivée de David Sanchez en provenance de Ferrari à partir de janvier 2024 (voir tous les détails ici). 

Pierre Gasly a terminé dans les points à deux reprises en deux courses sous les couleurs d’Alpine. Après sa neuvième place à Djeddah, le Français vise désormais la passe de trois à l’occasion du Grand Prix d’Australie à Melbourne, mais il sait qu’il devra améliorer ses performances en qualifications pour y arriver.

Lors de la première manche de la saison à Bahreïn, Pierre Gasly a terminé sa première séance de qualifications avec sa nouvelle équipe dès la Q1 en dix-neuvième position, alors que le Normand a réussi à se classer P10 en Arabie Saoudite, avant de gagner une position suite à une pénalité infligée à Charles Leclerc.

A la veille de la troisième manche de la saison qui se dispute ce week-end à Melbourne, Gasly estime qu’il n’est pas au niveau sur l’exercice du tour rapide et va donc travailler davantage avec ses ingénieurs pour progresser.

« J’ai atteint le top dix à Djeddah pour la deuxième fois de suite en 2023, ce qui marque un début de carrière positif chez Alpine même si nous en voulions plus en Arabie saoudite. » nous confie Pierre Gasly à la veille du Grand Prix d’Australie.

« De mon côté, c’était une course tranquille, riche en apprentissages sur la monoplace et les axes sur lesquels nous devons poursuivre nos progrès. »

« Nous n’avons probablement pas fait le pas en avant nécessaire entre le vendredi et le dimanche et nous devons donc examiner cela pour être sûrs de maximiser nos week-ends. »

« Je dois continuer à travailler dur avec mes ingénieurs pour être mieux placé en qualifications, car nous ne sommes toujours pas au niveau escompté pour mettre la voiture dans la bonne fenêtre sur un tour et jouer des positions plus élevées. »

Entre l’Arabie Saoudite et l’Australie, Gasly a eu le temps de rendre visite au personnel de l’usine à Enstone et le Français a ainsi pu discuter des futures évolutions prévues pour l’A523. 

« J’ai connu une semaine intense avec des événements pour Alpine, d’autres personnels et du temps au simulateur d’Enstone. »

« Je veux vraiment maximiser chaque instant passé avec l’écurie et c’était formidable de rendre visite au personnel de l’usine pour entendre certaines personnes et en découvrir plus sur certains développements en cours. »

« Je dois dire que je suis enthousiasmé par ce que j’ai vu, et c’était génial de voir la motivation de chacun pour continuer à travailler et à trouver les gains de performance dont nous avons besoin. J’apporterai ma contribution en piste et nous avancerons en équipe. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Pierre Gasly occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec quatre points marqués et se retrouve à égalité de points avec son coéquipier Esteban Ocon.

Cette saison, avant chaque Grand Prix, nous revenons sur une série d’anecdotes et de chiffres qui concernent les différents tracés visités par la Formule 1. On poursuit cette petite série cette semaine avec le circuit de l’Albert Park de Melbourne, théâtre de la troisième manche de la saison 2023.

Le tracé de l’Albert Park de Melbourne est un circuit non permanent situé autour du lac d’Albert Park à seulement trois kilomètres au sud de Melbourne. Ce circuit urbain est présent au calendrier de la Formule 1 depuis la saison 1996 (la F1 se rendait à Adélaïde avant cela).

Le circuit d’Albert Park a été modifié avant la course de l’an dernier (2022) et est donc raccourci à 5,278 km. Dans le cadre des modifications, un nouvel asphalte a été posé. Traditionnellement, la piste est très glissante en début de week-end avant de se gommer au fil des jours.

Cette année pour la première fois, la F2 et la F3 seront présentes à Melbourne en marge du Grand Prix F1 d’Australie, ce qui devrait accélérer le gommage de la piste au cours du week-end.

Melbourne possède l’une des voies des stands les plus courtes du calendrier avec seulement 281 mètres. Les voitures ne passent donc qu’environ 13 secondes à la vitesse de la voie des stands, c’est à dire 80 km/h pour toutes les séances de roulage au cours du week-end.

Cette année, une quatrième zone de DRS a été validée par la FIA, cette dernière étant située entre les virages 8 et 9. Cette zone avait déjà été mise en place l’an dernier, mais la direction de course avait décidé de la supprimer après les premiers essais libres du week-end pour des raisons de sécurité.

On s’attend d’ailleurs à ce que le record du tour détenu (sur le nouveau tracé) par Charles Leclerc en 1,17.868 soit battu cette année grâce à la quatrième zone DRS.

La piste de l’Albert Park est considérée par les pilotes comme une piste « old school », notamment parce que de l’herbe borde la piste à plusieurs endroits et que l’asphalte laissait apparaître (avant le resurfaçage) de nombreuses bosses, ce qui rendait le pilotage d’une F1 très compliqué.

Les différentes éditions du Grand Prix d’Australie ont bien souvent été marquées par l’entrée en piste d’une voiture de sécurité à cause d’accidents souvent très spectaculaires comme, par exemple, celui de Fernando Alonso en 2016 lorsque l’Espagnol – qui roulait alors pour McLaren – a vu sa monoplace partir en tonneaux dans le troisième virage après un contact avec la Haas d’Esteban Guttierrez.

Les images de cet accident étaient effroyables, mais le double champion du monde a réussi à sortir seul de la carcasse de sa McLaren. L’Espagnol a été victime de côtes cassées et devra d’ailleurs déclarer forfait pour le Grand Prix suivant.

Parmi les éditions les plus marquantes du GP d’Australie à Melbourne, on peut également retenir celle de 2001 où un commissaire de piste a trouvé la mort après avoir été percuté par une roue à la suite d’un accrochage entre Ralf Schumacher et Jacques Villeneuve.

Autre week-end très marquant à Melbourne, celui du Grand Prix d’Australie 2019 lorsque l’ancien directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, est retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel, victime d’une embolie pulmonaire. A ce moment-là, un certain Michael Masi a pris la relève de Whiting…

Quelques mois plus tard au Canada, Ross Brawn, le manager sportif de la F1, ainsi que François Dumontier, l’organisateur du Grand Prix du Canada et Jean Todt, le président de la FIA,  ont inauguré la nouvelle salle de la direction de course du circuit Gilles Villeneuve baptisée en l’honneur de Charlie Whiting.

Le Grand Prix d’Australie est le plus difficile pour les équipes en raison du décalage horaire considérable par rapport à l’Europe (10h00). Cela oblige les ingénieurs restés en Europe à travailler de nuit dans la salle de contrôle à distance, ce qui ajoute un autre niveau de défi au week-end australien.

Enfin sur une note un peu plus joyeuse et insolite, la communauté de la F1 apprécie particulièrement Melbourne pour son ambiance, mais également parce qu’une ancienne ingénieure de chez Williams, Kate Reid, a ouvert une boulangerie réputée à Melbourne en 2012 non loin de l’Albert Park (Lune Croissanterie sur…Russell Street).

On le sait, Mercedes a pris une mauvaise direction en termes de développement avec sa monoplace 2023, mais l’équipe du constructeur allemand ne se laisse pas abattre et compte bien introduire plusieurs mises à jours sur la W14 au cours des prochaines courses pour tenter de retrouver le chemin de la victoire.

Après les deux premières courses disputées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, les ingénieurs Mercedes ont épluché les données récoltées sur ces deux tracés et ont désormais une direction claire dans laquelle aller et voient des signes prometteurs.

« Les progrès que nous avons constatés en Arabie saoudite étaient encourageants. » confie Toto Wolff à la veille du Grand Prix d’Australie.

« Nous avons maximisé le package que nous avions et marqué de solides points. Plus important encore, nous avons continué à apprendre et à mieux comprendre la W14 et notre direction de développement. Tout le monde à l’usine a travaillé dur pour transformer ces apprentissages en performance. »

« Les signes que nous voyons à l’usine sont prometteurs. Nous devons cependant y aller étape par étape et ne nous laisserons pas emporter tant que nous n’aurons pas vu la performance se traduire en temps au tour en piste. »

« La hiérarchie derrière Red Bull est serrée, avec de petites marges ayant un effet important sur les points marqués. Il reste un écart important à l’avant et c’est finalement ce que nous souhaitons combler. »

« Nous attendons l’Australie avec impatience. L’Albert Park est un circuit aux caractéristiques uniques, et il va falloir travailler dur pour s’adapter avec la W14. »

« Comme toujours, nous chercherons à maximiser la voiture que nous avons et à marquer autant de points que notre potentiel le permet actuellement. »

« Nous ne sommes pas là où nous voulons être – mais cela ne nous empêchera pas de courir dur et de donner tout ce que nous avons. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Mercedes occupe la troisième place au championnat des constructeurs à égalité de points avec Aston Martin.

Fernando Alonso sait que les qualifications seront cruciales ce week-end sur un tracé de l’Albert Park où les dépassements ne sont pas faciles en raison de l’étroitesse de la piste.

Situé dans un parc public [l’Albert Park, ndlr], le circuit de Melbourne a cette particularité d’emprunter des routes habituellement utilisées par des promeneurs et qui sont particulièrement étroites et bordées de pelouse. 

Dans ce contexte, dépasser sur ce tracé urbain rapide est assez difficile et la position de départ sur la grille est donc importante à Melbourne pour espérer marquer un maximum de points le dimanche en course. La séance de qualifications sera donc cruciale ce samedi comme le confirme Alonso.

« Nous arrivons en Australie avec un bon feeling après avoir décroché deux podiums consécutifs et nous espérons tirer parti de ces résultats ce week-end. » nous confie le pilote Aston Martin à la veille de la troisième manche de l’année.

« La monoplace s’est plutôt bien comportée sur deux circuits différents jusqu’à présent. Cependant, nous gardons les pieds sur terre et nous sommes réalistes que pour continuer à décrocher de bons résultats, nous devrons livrer dans tous les domaines de l’équipe. »

« L’Australie a toujours été une course amusante et je suis curieux de voir en quoi la piste diffère des années précédentes. Je pense que ce sera encore plus rapide que l’an dernier [il y a une quatrième zone DRS en 2023, ndlr] et j’espère que nous verrons plus de dépassements. »

« Mais comme toujours, les qualifications seront probablement cruciales à l’Albert Park. Nous devons donc nous assurer d’avoir un samedi propre pour nous mettre dans la meilleure position possible pour marquer autant de points que possible. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec treize points de retard sur Sergio Perez et quatorze points sur le leader Max Verstappen.

La FIA s’est enfin décidée à modifier la taille des emplacements sur la grille de départ avant le Grand Prix d’Australie qui se dispute ce week-end à Melbourne, à la suite de pénalités infligées à Esteban Ocon et Fernando Alonso lors des deux premières courses de l’année.

Au Grand Prix de Bahreïn lors de la manche d’ouverture de la saison 2023, le Français Esteban Ocon avait mal positionné son Alpine sur son emplacement sur la grille de départ, ce qui lui a valu une première pénalité de cinq secondes, avant d’en recevoir une deuxième pour ne pas avoir purgé correctement la première.

Lors de la deuxième course disputée à Djeddah en Arabie Saoudite, c’est le pilote Aston Martin Fernando Alonso qui a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir mal positionné sa monoplace sur la grille de départ.

Là encore, l’Espagnol a lui aussi reçu une deuxième pénalité pour ne pas avoir purgé correctement la première, avant que son équipe ne fasse appel de la décision des commissaires (Aston Martin a finalement obtenu gain de cause et la deuxième pénalité d’Alonso a été annulée).

Dans ce contexte, la FIA se devait d’agir avant la troisième manche de la saison qui se dispute ce week-end à Melbourne et c’est ce qu’elle a fait en élargissant les emplacements [Grid Box] de 20 cm sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie comme l’a révélé notre confrère d’AMUS Andreas Haupt (voir photo ci-dessous). 

#F1: grid boxes are 20 cm wider here in Melbourne after the incidents with Alonso and Ocon. #AMuS, #AustralianGP pic.twitter.com/mrFyXSRFCa

— Andreas Haupt (@andihaupt1) March 29, 2023

Après une première course à oublier à Bahreïn (il a dû abandonner après avoir écopé de trois pénalités), Esteban Ocon s’est rattrapé la course suivante à Djeddah en franchissant la ligne d’arrivée à la huitième place.

Revenant sur son week-end en Arabie Saoudite, le Normand se félicite d’avoir atteint son objectif de finir dans les points mais estime que Alpine se doit de faire mieux encore car les écarts sont très réduits cette année dans le peloton où quelques dixièmes peuvent coûter plusieurs positions.

« C’était important de connaître un week-end fluide [à Djeddah] et de repartir avec les deux voitures dans les points dimanche [son coéquipier Gasly a terminé P9]. » nous confie Esteban Ocon à la veille du Grand Prix d’Australie.

« Nous avons atteint ces deux objectifs et notre résultat final était probablement le meilleur que nous puissions obtenir. Nous avançons dans la bonne direction, mais il est également clair que nous ne sommes pas là où nous le voulons actuellement. »

« Je sais que toute l’équipe, tant en piste qu’aux usines [à Enstone et Viry], travaille sans relâche pour défier nos concurrents plus haut sur la grille. Nous continuerons à œuvrer d’arrache-pied collectivement pour voir où nous pouvons progresser, car le moindre dixième sera essentiel cette année. »

« Nous savons ce que nous devons faire pour combler l’écart devant. » poursuit le pilote Alpine qui occupe actuellement la onzième place au championnat des pilotes à égalité de points avec Pierre Gasly.

« Il y a encore des leçons à retirer, mais nous avons débriefé ensemble après les essais [hivernaux] et les deux premières courses et nous avons clairement identifié les domaines dans lesquels nous devons nous améliorer. »

« J’étais au simulateur d’Enstone la semaine dernière et j’ai rendu visite à plusieurs départements. Je suis satisfait de notre plan de développement et des prochaines évolutions. »

« Actuellement, nous nous concentrons sur ce week-end à Melbourne, où l’objectif sera un nouveau double top dix. »

Une double entrée dans les points sera donc l’objectif de l’équipe Alpine à Melbourne ce week-end où Esteban Ocon s’était classé septième l’an dernier.

Avant le Grand Prix d’Australie, l’écurie Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points d’avance sur Alfa Romeo.

Le pilote AlphaTauri, Nyck de Vries, s’apprête à découvrir le tracé de l’Albert Park de Melbourne ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde.

Le Néerlandais – qui débute sa carrière en F1 cette saison à l’âge de 27 ans – n’a jamais roulé sur le circuit urbain de l’Albert Park et ne s’est même jamais rendu en Australie. Ce week-end donc, il s’agira d’une grande première pour Nyck de Vries.

Afin de préparer au mieux son week-end, le pilote néerlandais a passé deux jours dans le simulateur et pense que cela pourra lui servir lorsqu’il posera les roues de sa monoplace pour la première fois sur la piste ce vendredi à Melbourne.

« Après l’Arabie saoudite, j’ai passé deux jours dans le simulateur à me préparer pour l’Australie. » nous confie De Vries.

« J’y vois de la valeur dans le cadre de notre préparation et j’espère donc trouver de la performance en piste, je le fais avec joie car finalement, je crois que cela peut nous aider en piste et c’est aussi bien de continuer à tester vos techniques et compétences de pilotage. »

« Je ne suis jamais allé à Melbourne, je n’ai jamais été en Australie, donc ça va être une expérience complètement nouvelle pour moi. »

« Quand j’étais enfant, je me souviens d’avoir toujours regardé Melbourne parce que c’était la première course de la saison. Je me réveillais très tôt pour regarder les qualifications et la course. »

« C’est juste agréable après toutes ces années, de voyager moi-même à Melbourne et de courir là-bas. Tout le monde me dit que c’est un endroit formidable, alors j’ai hâte d’en faire l’expérience par moi-même. »

Le Grand Prix d’Australie est programmé ce week-end du 31 mars au 02 avril et vous pourrez suivre toutes les séances de roulage en direct sur notre site à cette adresse.