Le PDG de Williams estime que Logan Sargeant a un grand avenir en F1

Le PDG de Williams, Jost Capito, estime que l’Américain Logan Sargeant a un grand avenir en F1, mais qu’il faudra lui laisser le temps de grandir en 2023.

L’an prochain, Logan Sargeant rejoindra la grille de la Formule 1 en tant que titulaire après avoir obtenu les points nécessaires à l’obtention d’une Superlicence en terminant quatrième du championnat 2022 de Formule 2. En 2023, le jeune Américain sera l’un des trois débutants en F1 aux côtés de l’Australien Oscar Piastri (McLaren) et le Néerlandais Nick de Vries (AlphaTauri).

Jost Capito, PDG de Williams, estime pour sa part que Sargeant est dores et déjà promis à un grand avenir en Formule 1 après avoir été spectateur de ses progrès tout au long de la campagne 2022 : « Nous avons vu ses progrès et nous sommes arrivés à la conclusion en milieu de saison que s’il obtient les points pour sa Superlicence, il s’agirait pour lui d’une bonne étape pour entrer en Formule 1. » a déclaré l’Allemand.

« Logan apportera de la jeunesse à l’équipe, biens-sûr, il n’est pas expérimenté, mais je suis certain qu’il aura une courbe d’apprentissage abrupte. Nous devons minimiser les attentes pour Logan pour l’année prochaine, parce que la F1 est compliquée par rapport aux autres séries. »

« Nous devons lui donner la chance de se développer, de faire des erreurs, néanmoins, je suis absolument convaincu qu’il sera rapide. Il a beaucoup évolué lors de la saison 2022. »

« Notre équipe de l’Académie a également fait un excellent travail [Sargeant fait partie de l’Académie Williams], il n’a pas seulement développé son pilotage, il a également développé sa formation, ses compétences médiatiques, et dans l’ensemble, il est désormais un pilote complet. »

« Il est désormais prêt à passer en Formule 1, il est prêt à passer à l’étape suivante, s’améliorer, et je suis sûr qu’il aura un bel avenir. »

Logan Sargeant fera équipe avec le Thaïlandais Alexander Albon l’an prochain chez Williams et Jost Capito pense que les deux hommes travailleront bien ensemble.

« Alex et Logan en tant que coéquipiers, je suis certain que Logan doit beaucoup apprendre et que Alex l’aidera. J’espère qu’au cours de la saison les deux deviendront très compétitifs pour que Logan puisse au moins défier Alex en qualifications, pour la course, cela prendra un peu plus de temps. »

« Mais ce serait formidable qu’à la fin de la saison les deux pilotes soient proches en termes de compétitivité. » conclut Capito.

En 2022, Sargeant a déjà eu l’opportunité de piloter la FW44 lors de quelques séances d’essais libres durant des week-ends de Grand Prix, tandis que l’Américain a pu rouler toute une journée à Abou Dhabi lors des essais privés organisés après la dernière course de l’année à Yas Marina.

Kevin Magnussen a de grands espoirs pour Haas pour 2023

Kevin Magnussen a dressé un bilan plutôt positif de sa saison 2022 avec l’équipe Haas, le Danois ayant terminé cette campagne à la treizième place au championnat des pilotes.

Après 22 courses disputées, Kevin Magnussen a marqué 25 points, ce qui a permis à son équipe (avec les douze points inscrits par son coéquipier Mick Schumacher) de terminer cette campagne 2022 à la huitième place au championnat des constructeurs avec deux unités d’avance sur l’écurie AlphaTauri.

S’exprimant juste après la dernière course de la saison à Abou Dhabi où il a franchi la ligne bon dernier, Kevin Magnussen ne cachait toutefois pas sa joie d’avoir joué un grand rôle cette année en permettant à son écurie de gagner deux positions au championnat par rapport aux années précédentes.

« Ce n’était pas notre meilleure course [le GP d’Abou Dhabi], mais nous avons terminé huitièmes au championnat constructeurs. Nous n’avons pas pu faire grand chose, mais AlphaTauri non plus, donc nous conservons la huitième place, soit deux positions de mieux que ces dernières années. » a déclaré Magnussen.

« Je pense qu’il était très important d’obtenir ces deux positions pour l’avenir de l’équipe et il s’est passé beaucoup de choses cette année, donc tout le monde est motivé pour d’abord avoir un peu de temps libre, puis travailler très dur durant l’hiver pour revenir encore plus forts l’année prochaine. »

Le Danois a également plaisanté en expliquant qu’il pensait connaître une année assez tranquille en 2022 dans le championnat WEC avant que Guenther Steiner [directeur de l’équipe Haas] ne l’appelle à la dernière minute pour venir remplacer le Russe Nikita Maezpin, limogé juste avant le début de la saison pour les raisons que l’on connait.

« Je pensais que j’allais avoir une année tranquille devant moi. Mais je suis revenu en Formule 1 et je me suis beaucoup amusé. Evidemment, je me souviendrais longtemps de ma pole position [au Brésil] et de ma première course depuis mon retour où j’ai obtenu une P5 pour l’équipe [à Bahreïn]. »

« Donc, je pense que nous pouvons nous appuyer sur beaucoup de choses pour l’année prochaine et j’espère que nous pourrons avancer encore et gagner quelques positions de plus [au championnat constructeurs]. »

En 2023, Kevin Magnussen fera équipe avec le très expérimenté Nico Hülkenberg chez Haas, l’Allemand signant son grand retour en Formule 1 après trois saisons en tant que réserviste.

Nico Hülkenberg : Haas a laissé beaucoup de temps à Schumacher

Nico Hülkenberg estime que l’équipe Haas a laissé suffisamment de temps à Mick Schumacher pour que le jeune allemand puisse faire ses preuves en F1 après deux années.

L’équipe américaine Haas a pris la décision de ne pas renouveler le contrat de son pilote Mick Schumacher pour la saison prochaine et de le remplacer par l’Allemand Nico Hülkenberg. Grâce à ce contrat, Hülkenberg signera en 2023 son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire, alors que sa dernière saison complète remonte à 2019 avec l’écurie Renault.

Lorsque nos confrères d’AMUS lui demandent ce qu’il peut répondre aux personnes qui considèrent que l’équipe Haas a « laissé tomber » un jeune pilote de 23 ans pour placer un homme de 35 ans à sa place l’an prochain et si cette situation lui met plus de pression sur les épaules, Hülkenberg a répondu : « Pas du tout, la pression ne vient que de vos propres attentes. »

« Je n’ai aucune pression supplémentaire pour faire quelque chose de spécial parce que la situation est particulière. Bien-sûr, la situation est émouvante parce qu’il s’agit de deux pilotes allemands. Mais en Formule 1, nous nous battons tous pour le même mètre d’asphalte. »

« Au final, ce sont les équipes qui décident quels pilotes seront dans les voitures. Et ils placent généralement des personnes qui, selon eux, sont la meilleure solution pour l’équipe. Ce n’est pas ma décision. D’après ce que j’ai entendu dire depuis cet été, tout s’est bien passé. »

« L’équipe a donné à Mick beaucoup de temps pour faire ses preuves. Au final, ils ont décidé de ne pas le garder. Mais quoi qu’il en soit, l’âge ne doit pas être un problème. »

Concernant ses propres attentes pour la saison prochaine, Nico Hülkenberg estime qu’il lui faudra inévitablement une petite période d’adaptation après plusieurs mois sans courir. : « Il ne sert à rien de spéculer. Tout dépendra de la solidité du package. »

« J’aurais certainement besoin d’une période d’adaptation avant de pouvoir obtenir les performances maximales. C’est important pour moi de pouvoir dire chaque week-end : ‘on a tout donné et nous n’avons rien laissé sur la table’. »

Verstappen estime que l’erreur de Leclerc en France a été le tournant de la saison

Max Verstappen estime que l’erreur de pilotage commise par Charles Leclerc au Grand Prix de France 2022 a été le tournant de la saison pour lui, et qu’à partir de ce moment-là, il a compris que ses chances de devenir double champion du monde étaient de plus en plus grandes.

Après un début de saison compliqué avec plusieurs abandons (Bahreïn ou Australie), Max Verstappen a vu son principal rival Charles Leclerc être en tête du championnat du monde des pilotes avec une belle avance en termes de points.

Cependant, Red Bull a très rapidement corrigé ses problèmes de fiabilité et Max Verstappen a pu revenir dans le match, tout en profitant des quelques erreurs stratégiques de la part de Ferrari, mais aussi des erreurs de pilotage de Leclerc, notamment celle au Grand Prix de France où le Monégasque a terminé sa course dans les barrières, ce qui fut selon le Néerlandais le tournant de la saison 2022.

« A partir de ce moment-là [le GP de France], je me suis dit : ‘maintenant le titre est possible. Si nous n’avons pas de malchance, tout ira bien’. » a déclaré Verstappen au micro de Viaplay.

« A partir de là, nous avions une très grosse avance, et je me suit dit : « nous n’allons pas abandonner ». En fait, cela n’a fait que s’améliorer avec cette course en France. »

Le pilote Red Bull a terminé la campagne 2022 avec quinze victoires au compteur, un record en une seule saison, et le Néerlandais a admis qu’il ne s’attendait pas à une telle domination après un début d’année compliqué en termes de fiabilité.

« Après le début de l’année, je ne m’attendais pas à une telle saison. Toute l’équipe est très heureuse, je sais que des années comme celle-ci, ça n’arrive pas très souvent avec quinze victoires. »

« Avant le début de la saison 2022, j’avais un total de vingt victoires, et maintenant j’en ai eu quinze en une année, c’est juste incroyable. » a t-il ajouté.

Grâce à son deuxième titre mondial décroché en F1 cette année, Max Verstappen rejoint la liste des doubles champions du monde tels qu’Alberto Ascari, Jim Clark, Graham Hill, Emerson Fittipaldi, Mika Hakkinen et Fernando Alonso.

Gulf Oil stoppe son partenariat avec McLaren en F1

Gulf Oil International a confirmé que son partenariat stratégique avec l’équipe McLaren en Formule 1 ne sera pas renouvelé la saison prochaine.

McLaren et Gulf Oil International ont une longue histoire qui a commencé en 1968 et s’est poursuivie jusqu’à la saison 1973, Gulf et McLaren connaissant le succès en Formule 1 et en série Can-Am. Le partenariat a ensuite été renouvelé aux 24 Heures du Mans dans les années 1990, puis en juillet 2020 sous sa forme actuelle. En mai 2021, McLaren et Gulf ont dévoilé une livrée spéciale célébrant leur partenariat historique avec un design emblématique unique pour le Grand Prix de Monaco.

L’équipe McLaren a porté la palette de couleurs bleu et orange de course de Gulf sur les deux voitures de course MCL35M, les combinaisons de course de Lando Norris et Daniel Ricciardo, le kit de l’équipe de course et sur toutes les plateformes de médias sociaux de l’équipe lors de ce week-end là.

Mais le contrat liant les deux marques est arrivé à son terme à la fin de cette saison 2022 et la société Gulf Oil International a fait le choix de ne pas renouveler son partenariat avec l’écurie britannique pour la saison prochaine sans pour autant en donner les raisons.

« Nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons accompli avec McLaren au cours de notre partenariat historique. » a déclaré Mike Jones, directeur exécutif chez Gulf Oil.

« Bien que nous ayons partagé de nombreux moments incroyables, y compris la livrée emblématique de Monaco et nos collections de marchandises vendues sur mesure, la vraie récompense est venue de s’engager avec la passion inégalée des fans et de les mettre au cœur de tout ce que nous avons fait. Nous regarderons en arrière avec beaucoup d’affection tous les souvenirs que nous avons créés et nous sommes ravis de ce que l’avenir nous réserve. »

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Après une année 2022 difficile, Tsunoda veut revenir « plus fort » en 2023

Yuki Tsunoda dresse un bilan plutôt mitigé de la saison 2022 pour AlphaTauri et espère que son équipe sera capable de développer une monoplace compétitive pour revenir plus fort en 2023.

Après sa deuxième saison en tant que titulaire chez AlphaTauri, Yuki Tsunoda a connu une campagne 2022 compliquée au volant d’une monoplace en manque de performance, le Japonais ayant marqué seulement douze points après les vingt-deux manches de la saison. Son coéquipier Pierre Gasly a marqué onze points de plus, mais cela n’aura pas suffi à l’équipe qui termine à la neuvième place du championnat constructeurs avec seulement deux petits points de retard sur l’écurie Haas.

« Cela a été une année difficile en tant qu’équipe, nous n’avons pas pu atteindre la huitième place au championnat. Mais le côté positif, c’est que j’ai appris beaucoup de choses, notamment de la part de Pierre [Gasly]. » a expliqué Tsunoda après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Ce fut un plaisir de travailler avec lui et j’apprécie les choses qu’il a pu accomplir pour l’équipe et aussi pour moi. »

Après cette année « difficile » le Japonais va désormais prendre un peu de repos durant l’hiver avant de revenir à l’usine pour travailler sur le développement de la monoplace 2023 qu’il espère compétitive.

« J’espère que la voiture sera bonne. Bien-sûr, de mon côté j’ai encore besoin de beaucoup d’améliorations, mais au moins j’ai un objectif clair de progression pour l’année prochaine, donc c’est bien. Je vais juste essayer d’y parvenir et nous devrions être de retour en force l’année prochaine. »

En 2023, Yuki Tsunoda sera rejoint par le Néerlandais Nyck de Vries chez AlphaTauri. L’ancien pilote de réserve de Mercedes, et accessoirement champion de Formule E et de Formule 2, débutera sa toute première saison en Formule 1 en tant que titulaire.

Malgré les rumeurs, la Chine toujours présente au calendrier F1 2023

Malgré les nombreuses rumeurs qui font état depuis plusieurs mois d’une annulation du Grand Prix de Chine 2023, l’épreuve est bien inscrite au calendrier de la Formule 1 en 2023.

Cette semaine encore, la BBC a rapporté la très probable annulation du Grand Prix de Chine 2023 (programmé le 16 avril) en raison de la politique zéro Covid menée par le gouvernement chinois ces dernières années, ce qui ne permettrait pas au personnel de la F1 d’obtenir les exemptions aux exigences de quarantaine imposées par les autorités en cas d’infection du Covid-19.

Dans ce contexte, la Formule 1 ne pourrait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé en quarantaine, les dernières règles chinoises en matière de sécurité sanitaire exigeant en effet que toute personne infectée par le Covid-19 passe au minimum cinq jours dans un centre d’isolement et trois jours d’isolement à domicile (ou à l’hôtel).

Bien que le Grand Prix de Chine soit programmé au mois d’avril 2023 – soit dans plus de cinq mois – il semble effectivement de plus en plus probable que l’épreuve soit une nouvelle fois annulée alors que la Formule 1 n’est plus venue à Shanghai depuis la saison 2019. Cependant, ni la F1 ni les organisateurs du Grand Prix de Chine n’ont communiqué sur une éventuelle annulation et l’épreuve est donc toujours officiellement inscrite au calendrier 2023.

Pour rappel, le Grand Prix de Chine fait partie du calendrier de la Formule 1 depuis la saison 2004 et son contrat a récemment été prolongé jusqu’en 2025.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Malgré les frictions, Ocon respecte toujours autant Alonso

Esteban Ocon a admis sa déception après les propos tenus par son ancien coéquipier Fernando Alonso après l’arrivée de la course Sprint au Brésil disputée plus tôt cette année, cependant, le Français a toujours autant d’estime pour l’Espagnol.

Lors de la course Sprint du Grand Prix du Brésil, les deux coéquipiers de chez Alpine se sont livrés une bataille féroce en piste dans le premier tour de course, les deux hommes allant même jusqu’au contact à deux reprises, alors que Fernando Alonso a pour sa part écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir été jugé coupable du deuxième accrochage avec la monoplace d’Esteban Ocon. Au final, les deux pilotes Alpine ont terminé cette course Sprint en dehors du top dix, Esteban Ocon ayant été classé dix-septième, tandis que Alonso a été classé dix-huitième (après application de sa pénalité).

Après l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso n’a pas hésité à critiquer ouvertement son coéquipier Esteban Ocon, l’Espagnol insinuant qu’un tel comportement a été monnaie courante tout au long de la saison 2022 : « C’est loin d’être idéal quand il s’agit de votre coéquipier, c’est sûr. Mais ça été un peu comme ça toute l’année [avec Esteban]. » a déclaré le double champion du monde aux médias.

Interrogé dans le paddock d’Abou Dhabi lors de la dernière manche de l’année sur les commentaires de son désormais ancien coéquipier (Alonso a quitté Alpine pour rejoindre Aston Martin), Esteban Ocon a admis qu’il avait été déçu des propos de l’Espagnol : « Ce n’est un secret pour personne que j’ai été déçu de voir ses commentaires après la course. »

« D’une certaine manière, il n’y avait pas besoin de faire ce genre de critiques qu’il a pu faire. Mais je le respecte beaucoup, je le respecterai à jamais pour ce qu’il a fait sur la piste au fil des ans. C’est une légende du sport et cela ne changera pas, mais oui j’ai été un peu déçu. »

Après cette course, le directeur de l’équipe d’Alpine, Otmar Szafnauer, n’avait pas mâché ses mots face au comportement des deux pilotes en piste, notamment parce que l’écurie du constructeur français était lancée dans une bataille serrée avec McLaren au championnat du monde pour terminer quatrième et que les écarts étaient très faibles à ce moment-là.

« Nous sommes dans une lutte au championnat très serrée et compétitive pour la quatrième place du championnat des constructeurs ; un objectif pour lequel plus de 1 000 collaborateurs travaillent et tendent sans relâche. » avait déclaré l’Américain.

« Franchement, Esteban et Fernando doivent faire un meilleur travail pour compléter les efforts fantastiques de tous les membres de l’équipe en évitant les incidents en piste et en compromettant les performances de toute l’équipe. »

Finalement, l’équipe Alpine a réussi à atteindre son objectif en terminant la saison 2022 à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs et les deux pilotes Fernando Alonso et Esteban Ocon étaient bien présents sur la photo de famille après la dernière course de l’année, Ocon souhaitant d’ailleurs « tout le meilleur » pour la saison prochaine avec sa nouvelle équipe.

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La Porsche Supercup au calendrier de la F1 jusqu’en 2030

La Formule 1 et Porsche ont annoncé une prolongation de huit ans de leur collaboration qui verra la série de soutien rester au calendrier du championnat du monde de Formule 1 jusqu’en 2030.

Depuis sa première apparition en 1993, la Porsche Supercup a toujours fait partie des courses support de la F1 lors des week-ends de Grands Prix en Europe et la prolongation de huit ans signifie que la catégorie sera associée à la Formule 1 depuis près de quatre décennies.

La saison 2023 de la Porsche Supercup fera partie de huit week-ends européens de Formule 1, la 31e saison de la « Supercup » débutant en mai en soutien au Grand Prix d’Émilie-Romagne sur le tracé d’Imola et la finale se déroulant au Grand Prix d’Italie en septembre à Monza. De plus, les manches individuelles de la Porsche Carrera Cup Japan et de la Porsche Carrera Cup Asia se poursuivent également dans le cadre du programme de soutien à la Formule 1.

Pour la saison 2023, le concours international de coupe monomarque verra 28 places permanentes disponibles pour les concurrents inscrits, courant avec une Porsche 911 GT3 Cup de 375 kW (510 ch). Selon la capacité des circuits, des pilotes invités supplémentaires peuvent également s’inscrire. Lors de la majorité des courses de la Supercup de la saison dernière, 32 voitures Porsche 911 ont offert aux fans des tribunes bondées des courses palpitantes.

« Depuis plus de 30 ans, Porsche joue un rôle important dans le week-end de Formule 1. Je suis impatient de poursuivre notre relation de longue date qui offre quelque chose de spécial à nos fans tout au long de notre saison européenne et au-delà. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« C’est encore un autre signe de notre croissance et de notre influence en tant que plateforme que les grandes marques souhaitent continuer à étendre leurs relations avec nous et le potentiel qui existe pour tous nos partenaires. »

Calendrier 2023 Porsche Supercup

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Doohan vise une arrivée en F1 en 2024 ou 2025 avec Alpine

Membre de l’Alpine Academy, Jack Doohan a déclaré que son choix de passer à l’équipe junior d’Alpine a été « la meilleure décision » de sa carrière jusqu’à présent.

Auparavant pilote junior dans le giron Red Bull, Doohan s’est finalement associé à Alpine juste avant le début de la saison 2022 et a été titularisé au sein du Virtuosi Racing en Formule 2 aux côtés du Japonais Marino Sato. Jack Doohan a remporté trois pôles et trois victoires lors de sa première saison en F2 et a terminé sixième au classement général tout en s’intégrant à l’équipe Alpine en Formule 1 tout au long de l’année.

En 2022, Doohan a eu l’opportunité de piloter la A522 de l’équipe Alpine lors des EL1 du Grand Prix du Mexique et du Grand Prix d’Abou Dhabi, alors que le jeune australien était de nouveau en piste après la dernière course de la saison dans le cadre des Pneus Young Drivers sur le tracé de Yas Marina.

Revenant sur son année écoulée, Jack Doohan estime avoir pris la meilleure décision de sa carrière en rejoignant Alpine et pense être au bon endroit pour éventuellement obtenir un baquet de titulaire en F1 en 2024 ou 2025.

« Je ne serais en aucun cas dans cette position d’avoir deux séances d’EL1 ou de piloter une F1 si j’étais resté là où j’étais. Je me sens très investi dans l’équipe, ils m’ont très bien traité et m’ont beaucoup appris. » a déclaré Doohan, cité par Motorsportweek.

« Je suis très content de ma décision, car je pense que c’est la meilleure de ma carrière jusqu’à présent. J’étais assez proche d’obtenir un baquet en F1 l’année prochaine, ce qui est assez incroyable. »

Jack Doohan a insisté sur le fait qu’il était un peu réticent quant à devenir troisième pilote de l’équipe Alpine en Formule 1 en 2023, notamment parce que l’Australien souhaite avant tout se concentrer sur sa saison de Formule 2 l’an prochain.

« Je pourrais venir à toutes les courses de F1, mais la probabilité de sauter dans la voiture est faible. Donc, cela empiéterait sur mes engagements en F2. » a ajouté Doohan.

« Je veux me concentrer pleinement sur ça [la F2] et extraire tout ce que je peux pour l’équipe, en espérant être dans un rôle de pilote à plein temps [en F1] en 2024 ou 2025. »

« J’ai confiance et j’ai beaucoup de confiance en Alpine que je dois d’abord gagner le championnat [de F2]. Et si tout se passe comme prévu, je suis convaincu de pouvoir le faire. Ensuite, si je dois m’asseoir et attendre un an, je serai d’accord avec ça parce que je serai plus qu’heureux d’attendre un baquet Alpine et continuer à grandir avec eux. »

« S’il y a une possibilité d’y être [en 2024], ce serait fantastique, mais tout cela c’est dans le futur et cela reste encore à décider. »

A partir de la saison 2023, le Français Esteban Ocon fera équipe avec son compatriote Pierre Gasly chez Alpine.

Binotto « ouvert » à l’idée de voir Schumacher partir à la concurrence

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, va désormais s’asseoir avec Mick Schumacher pour discuter de l’avenir du jeune Allemand qui se retrouve sans baquet en 2023.

En tant que membre de la Ferrari Driver Academy, le jeune Mick Schumacher a toujours été soutenu par l’équipe du constructeur italien depuis le début de sa carrière, ce qui a permis à l’Allemand d’accéder à la Formule 1 en tant que pilote titulaire au sein de l’équipe Haas, cliente de Ferrari depuis quelques années maintenant. Cependant, la petite écurie américaine a fait le choix de ne pas reconduire le contrat de Schumacher pour la saison prochaine et de le remplacer par son compatriote Nico Hülkenberg.

Mick Schumacher se retrouve donc sans baquet de titulaire en 2023 et devra ainsi attendre une opportunité à saisir lors du prochain marché des transferts. Dans ce contexte, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déjà indiqué que son équipe serait prête à prendre Mick Schumacher en tant que troisième pilote, mais le dernier mot reviendra à Ferrari comme l’a souligné Mattia Binotto qui va s’entretenir avec le jeune Mick.

« Tout d’abord, Mick est un super pilote, je pense qu’il a toujours progressé dans sa carrière et il a également progressé durant la saison [2022]. » nous confiait le patron de Ferrari à Abou Dhabi.

« Si vous regardez comment il a commencé et où il a fini, je pense qu’il a montré qu’il était capable de progresser. Et nous, en tant que Ferrari et Ferrari Driver Academy, nous pensons qu’il est désormais un grand pilote. »

« Après que Haas ait en quelque sorte fait un choix différent pour la saison prochaine, nous allons devoir nous asseoir avec Mick et essayer de décider ce qui est le mieux pour l’avenir. Nous devrons décider ce qui est le mieux pour lui. »

« Nous n’avons pas de baquet à lui offrir pour le moment, et je pense que le plus important quand vous êtes si jeune dans votre carrière est de vous assurer d’obtenir la meilleure opportunité pour vous. »

« Si c’est le cas, nous serons pleinement ouverts à des choix différents, mais c’est une chose dont nous devons évidemment discuter maintenant. » conclut Binotto.

Un agenda chargé pour Pirelli cet hiver

Cet hiver, Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, aura un agenda très chargé avec plusieurs journées d’essais privés au programme afin de travailler sur le développement de ses pneus pluie, ainsi que sur celui des pneus Slicks.

Très critiqué par les pilotes au cours des dernières années pour avoir développé des pneus pluie peu compétitifs, Pirelli a fait le choix de mettre en place un programme de tests hors saison entre le mois de décembre 2022 et le mois de février 2023. Au cours de ces essais, plusieurs équipes de la grille vont répondre présent, alors que ces séances de roulage se dérouleront sur plusieurs circuits en Europe, parmi lesquels le tracé Paul Ricard dans le sud de la France.

C’est l’équipe Alfa Romeo qui ouvrira le bal de ces essais sur le circuit varois les 3 et 4 décembre sur une piste humide (qui peut être arrosée artificiellement si besoin), tandis que la Scuderia Ferrari sera en piste dans des conditions similaires sur le circuit de Fiorano en Italie les 6 et 7 décembre. L’écurie AlphaTauri sera la dernière en piste avant Noël avec deux journées d’essais programmées sur le circuit de Portimao avec les pneus Slicks les 14 et 15 décembre.

Après les fêtes, l’équipe Mercedes sera en piste toujours sur le tracé Paul Ricard les 1 et 2 février 2023, AlphaTauri prendra le relais sur le même circuit les 3 et 4 février, alors que les 7 et 8 février, les équipes Mercedes et Aston Martin auront la possibilité de tester les pneus Slicks sur le circuit de Jerez en Espagne.

Il est bon de rappeler que les équipes utiliseront les monoplaces de la saison 2022 pour ces essais, tandis qu’un observateur de la FIA sera à chaque fois présent afin de vérifier que les pièces utilisées et la configuration des monoplaces soient celles de la saison écoulée.

Calendrier des essais Pirelli

  • 3-4 décembre : Alfa Romeo au Paul Ricard/pneus pluie
  • 6-7 décembre : Ferrari à Fiorano/pneus pluie
  • 14-15 décembre : AlphaTauri à Portimao/pneus Slicks
  • 1-2 février : Mercedes au Paul Ricard/pneus Slicks
  • 3-4 février : AlphaTauri au Paul Ricard/pneus pluie
  • 7-8 février : Aston Martin et Mercedes à Jerez/pneus Slicks

L’approche « sans filtre » de Tsunoda manquera à Pierre Gasly

Désormais pilote Alpine, le Français Pierre Gasly a dû dire au revoir à sa deuxième famille en quittant l’écurie AlphaTauri avec laquelle il a débuté sa carrière en F1 au Grand Prix de Malaisie en 2017.

Après de nombreuses années passées chez AlphaTauri (qui s’appelait Toro Rosso auparavant), Pierre Gasly a évidemment tissé des liens d’amitié très forts avec de nombreuses personnes au sein de l’écurie italienne et plus récemment avec son coéquipier depuis la saison 2021, Yuki Tsunoda, un jeune Japonais dont le caractère bien trempé et la franchise détonnent dans le paddock.

Interrogé pour savoir si l’approche sans filtre de Tsunoda n’allait pas lui manquer à l’avenir, Pierre Gasly a répondu : « Il n’habite pas si loin de chez moi à Milan, donc je suis sûr que nous aurons plus de temps hors saison pour nous voir. » a déclaré le Normand, cité par la F1.

« Mais oui, il n’y a pas de filtre avec Yuki et c’est une chose que j’ai vraiment apprécié. Tout ce qui lui passe pas la tête sort de sa bouche en un éclair. C’est un personnage très unique, il a un grand sens de l’humour, il n’y a pas de filtre, ce qui peut être parfois surprenant, mais c’est un être humain formidable. »

« J’ai vraiment apprécié de le voir évoluer ces deux dernières années au sein de l’équipe. En tant que personne, je pense qu’il s’est beaucoup développé, je l’apprécie beaucoup et j’ l’appellerai avec plaisir en tant qu’ami maintenant. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Yuki Tsunoda – qui aura donc à ses côtés Nyck de Vries en 2023 – a les épaules pour diriger l’équipe AlphaTauri, le Français a répondu : « Seul le temps nous dira s’il a ce qu’il faut pour diriger l’équipe. »

« Son ascension vers la Formule 1 a été assez rapide, il est allé en Formule 4, en Formule 3, F2 et en Formule 1 à un très jeune âge et il n’avait pas tellement d’expérience. Donc, je pense que seul le temps nous le dira, mais il est certain qu’il s’est énormément amélioré cette année et je ne serai pas surpris de le voir encore progresser l’année prochaine. »

« Je pense qu’il sait sur quoi il doit travailler : sur la maîtrise de soi. Mais il le sait, il a de bonnes personnes autour de lui, et cet environnement est également bon pour lui afin de vraiment se développer et devenir un meilleur pilote. »

En 2022, Yuki Tsunoda a terminé à la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits, soit onze de moins que Pierre Gasly.

Nico Rosberg sur Verstappen : « C’est l’un des meilleurs de tous les temps »

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, ne tarit pas d’éloges sur le pilote Red Bull Max Verstappen qu’il considère déjà comme « l’un des meilleurs de tous les temps ».

Comme beaucoup d’observateurs cette année, Nico Rosberg – qui officie en tant que consultant pour la télévision désormais sur les Grands Prix – a été impressionné par les performances de Max Verstappen en 2022, le Néerlandais ayant clairement écrasé la concurrence avec quinze victoires à son actif, ce qui lui a permis de décrocher son deuxième titre mondial consécutif.

Pour Nico Rosberg, Max Verstappen a réussi cette saison à démontrer tout son talent au volant d’une monoplace qui n’était pourtant pas la plus rapide en début d’année « C’est un pilote incroyable ! Je pense qu’il est assez facile de dire, même maintenant, qu’il sera l’un des meilleurs de tous les temps, et si vous regardez les statistiques, il est même maintenant. » a déclaré Nico Rosberg sur Sky Sports.

« C’est un double champion du monde, mais avec toutes les victoires en course qu’il a pu avoir, c’est plus que Alonso [Fernando]. Il est déjà l’un des meilleurs de tous les temps, et je pense qu’il ne fait que commencer. »

« Il va certainement le confirmer dans la prochaine décennie. Son niveau de pilotage est phénoménal et c’est formidable d’en être témoin. »

« Nous devons également nous rappeler que ce n’est pas comme si dès le début de cette année sa voiture était plus rapide que les autres. » a ajouté l’Allemand.

« La Ferrari était la voiture la plus rapide au début de la saison, et pourtant, il a obtenu ces quinze victoires incroyables et a vraiment détruit la concurrence. »

« Si vous regardez les points, il a marqué 146 points de plus que n’importe qui d’autre, c’est irréel. C’est certainement l’une des meilleures saisons en termes de pilotage que nous n’ayons jamais vues. »

Max Verstappen recevra son trophée 2022 au mois de décembre lors de la traditionnelle soirée de remise des prix de la FIA.

Pedro De la Rosa : « Aston Martin va gagner, je n’en doute pas »

Le nouvel Ambassadeur de l’équipe Aston Martin, Pedro de la Rosa, reste convaincu que l’écurie du constructeur britannique finira par atteindre le sommet en catégorie reine du sport automobile.

L’ancien pilote de F1, Pedro de la Rosa, a été annoncé chez Aston Martin cette année en tant que nouvel Ambassadeur de la marque et aura pour mission d’assumer les tâches de communication avec les médias, les relations publiques, le marketing, la promotion, le commercial et le conseil général pour l’équipe en Formule 1. L’Espagnol de 51 ans sera également consultant pour le nouveau programme de développement des pilotes Aston Martin, aidant à sélectionner, former et développer les talents juniors.

Dans sa carrière, Pedro de la Rosa a disputé 104 Grands Prix entre 1999 et 2012, pilotant pour Arrows, Jaguar, McLaren, BMW Sauber/Sauber et HRT, remportant une meilleure position finale de la deuxième place pour McLaren au Grand Prix de Hongrie 2006.

A partir de la saison 2023, Pedro de la Rosa travaillera avec son compatriote Fernando Alonso – qui a rejoint l’équipe Aston Martin après deux saisons passées chez Alpine – et lorsqu’on lui demande ce qu’il faudrait dire aux fans sceptiques au sujet de l’arrivée d’Alonso, Pedro de la Rosa a répondu : « Je dirais que personne ne peut savoir, ce ne sont pas des mathématiques. » a insisté l’Espagnol dans les colonnes du journal AS.

« Mais il faut toujours miser sur la meilleure option disponible et pour le moment, sans aucun doute, c’est Aston Martin. Mais ce n’est pas à cause des performances actuelles que tout le monde peut voir. Ce que Fernando voit, et ce que nous voyons dans l’équipe, ce sont les aspirations qu’ils ont, les changements, les outils, la nouvelle soufflerie, le nouveau simulateur, la nouvelle usine. »

« Tout cela est porteur d’espoir et c’est la carte de visite d’Aston Martin. C’est la principale raison pour laquelle Fernando est ici. C’est l’avenir, mais on ne sait pas combien de temps il faudra pour que cela porte ses fruits, ce n’est pas comme une équipe de foot qui, en signant quatre stars, a déjà beaucoup fait. »

Bien qu’il reste conscient qu’en Formule 1 il est bien difficile de s’améliorer considérablement d’une saison à l’autre, Pedro de La Rosa fait preuve d’une grande confiance dans le projet Aston Martin et pense que tôt ou tard l’équipe gagnera des courses.

« J’ai beaucoup d’espoir, je ne pense pas être un optimiste de nature, mais je suis un gars plutôt objectif. Je ne connais pas le degré d’amélioration que nous allons avoir et si ce sera suffisant pour Fernando, mais je sais qu’Aston Martin va gagner, je n’en doute pas, mais je ne sais pas quand. Est-ce que ce sera avant que Fernando ne veuille prendre sa retraite ? »

En 2022, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs, à égalité de points avec Alfa Romeo.

Mercedes, Ferrari et McLaren contre une enquête sur le crash de Perez à Monaco

Certains directeurs d’équipe estiment que la FIA ne devrait pas revenir sur le très controversé accident dont a été victime le pilote Red Bull Sergio Perez lors des qualifications du Grand Prix de Monaco en 2022.

Un peu plus tôt cette saison, le Mexicain Sergio Perez a eu un accident lors de la dernière phase des qualifications sur le tracé de Monaco, ce qui a eu pour conséquence d’empêcher les pilotes d’améliorer leur temps. Cet incident aurait pu en rester là, mais après la controverse qui a émergé au Grand Prix du Brésil lorsque Max Verstappen a refusé d’échanger sa position avec son coéquipier Sergio Perez (à lire ici), des rumeurs ont suggéré que le Néerlandais a cherché à se venger parce que le Mexicain aurait délibérément crashé sa monoplace en Q3 à Monaco afin d’empêcher Max Verstappen de décrocher la pole position dans les rues de la Principauté; un scénario catégoriquement démenti par Sergio Perez à Abou Dhabi lors du dernier week-end de course.

Bien que la FIA n’a dans l’immédiat aucune intention d’ouvrir une enquête officielle sur cet incident qui fait désormais partie du passé, le président de l’instance dirigeante, Mohammed Ben Sulayem a laissé entendre qu’une éventuelle enquête pourrait être lancée à l’avenir si d’autres éléments venaient étayer ces rumeurs.

Interrogés pour savoir s’ils pensaient qu’une enquête devrait être lancée concernant cet incident précis, les patrons des équipes McLaren, Mercedes et Ferrari se sont montrés catégoriques, les trois hommes estimant que cette histoire faisait désormais partie du passé et qu’il valait peut-être mieux se concentrer sur l’avenir.

« Je pense que l’incident de Perez s’est passé il y a déjà un certain temps, donc je pense que nous devons, en tant que sport, agir plus rapidement si nous voyons quelque chose qui doit être étudié. » a ainsi déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Je pense que Monaco c’était il y a longtemps, et donc parler de Monaco ici à Abou Dhabi [ils ont été interrogés à Abou Dhabi], je pense juste que ce train a quitté la gare. »

Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, rejoint les propos de Brown et pense lui aussi qu’il « faut aller de l’avant » et ne pas revenir sur des faits qui se sont produits il y a de cela plusieurs mois : « D’abord, ce qui s’est passé à Monaco était pour nous très difficile à juger de l’extérieur. » a insisté Binotto.

« Je ne pense pas que nous puissions juger et ce n’est pas nous non plus de le faire. C’est à la FIA, ils ont les données, et je suis presque sûr qu’ils ont regardé ça à l’époque, et nous devons aller de l’avant. Je pense que les choses doivent avancer comme l’a dit Zak. »

« Peut-être que nous pourrions discuter de ce que nous devrions faire dans ce genre de situation, mais je ne pense pas qu’il y ait une réponse claire en ce moment. Nous avons fait le point à la Commission F1 [la dernière Commission F1 qui a eu lieu à Abou Dhabi le vendredi 18 novembre] et Zak l’a soulevé. Je ne pense pas qu’il soit nécéssaire de revenir sur ce qui s’est passé à Monaco aujourd’hui. »

Même son de cloche du côté de chez Mercedes avec un Toto Wolff qui estime qu’il y a eu suffisamment de remous durant la saison avec l’équipe Red Bull au sujet du dépassement du plafond des coûts et qu’il est désormais venu le temps d’aller de l’avant.

« Concernant l’incident à Monaco, nous n’avons pas les données. Monaco est toujours assez mauvais en termes de GPS. » a expliqué Wolff.

« La deuxième chose c’est que je connais Sergio depuis longtemps. Un pilote mettrait-il vraiment sa voiture dans un mur et risquerait-il d’endommager sa boîte de vitesses avec la manière dont cela a été fait ? Vous pourriez vous retrouver en fond de grille avec un tel accident. »

« Pour moi, si vous voulez crasher votre voiture, vous le faites d’une manière différente. Et comme l’ont dit Mattia [Binotto] et Zak [Brown], nous avons eu assez de crises de relations publiques au cours des deux dernières semaines autour de cette équipe [Red Bull] et je pense que nous n’en avons pas besoin d’une autre. »

Malgré l’avis des directeurs d’équipe, c’est bien la FIA qui aura le dernier mot dans cette affaire et qui prendra la décision de lancer ou non une enquête : « S’il y a quelque chose à étudier, nous en serons plus qu’heureux. Ce que je peux dire, c’est que je ne suis pas timide ni effrayé à l’idée de lancer [une enquête] s’il y a un problème. » a déclaré le président de la FIA.

« Je ne cacherai rien. je serai même le premier à lever la main et à dire s’il y a eu un problème avec la FIA.  Sinon, si je ne peux pas faire cela, vous ne vous améliorerez jamais et n’évoluerez jamais. Ça, je peux vous le garantir. »

Ce ne serait pas la première fois que la FIA lancerait une enquête après coup, puisqu’en début d’année l’instance dirigeante n’avait pas hésité à lancer une enquête approfondie après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, une enquête qui a d’ailleurs mené au limogeage de l’ancien directeur de course de la FIA, l’Australien Michael Masi.

Logan Sargeant « très à l’aise » au volant de la Williams

Les équipes de F1 sont restées à Abou Dhabi ce mardi afin de participer à la dernière journée de tests de la saison 2022, une journée notamment dédiée aux essais des nouveaux composés Pirelli qui équiperont les monoplaces en 2023. Cette dernière session aura également permis de faire rouler de jeunes pilotes mais aussi les nouveaux venus de la grille 2023.

Lors de cette journée, Logan Sargeant – titularisé chez Williams ce lundi au lendemain de la dernière course de la saison – a ainsi pu prendre le volant de la FW44 et a bouclé pas moins de 82 tours. L’occasion pour lui de ne pas se limiter à une séance d’essais d’une heure, ce qui lui a permis de suivre plusieurs programmes et véritablement se familiariser avec la monoplace 2022 équipée des gommes 2023.

« La journée s’est bien passée. Tout au long de la journée, nous avons avancé progressivement, nous avons réalisé notre plan d’essais et nous avons fait tous les tours que nous devions faire. À la fin de la journée, je me sentais très à l’aise. C’était vraiment bien d’avoir une journée complète plutôt que des EL1 pour bien se familiariser avec tout. » a déclaré l’Américain après sa journée de travail.

« Il y a beaucoup de travail à faire au cours des trois prochains mois pour me préparer pour la saison prochaine. Je serai rigoureusement dans la salle de sport, dans le simulateur, et je travaillerai avec tout le monde à Grove [siège de Williams F1] pour m’assurer que rien ne sera négligé. J’ai hâte d’être de retour sur la piste pour les essais hivernaux de ma première saison en Formule 1. » a conclut le débutant.

Des propos partagés par Dave Robson, responsable de la performance chez Williams : « Nous avons eu une journée très productive pour terminer la saison 2022. Les deux voitures ont fonctionné de manière fiable tout au long de la journée, ce qui a permis à Alex [Albon] et Logan d’exécuter les programmes prévus. »

« Logan a eu sa première expérience d’une véritable journée d’essais en F1, ainsi qu’une exposition utile aux pneus 2023. Nous avons pu faire beaucoup plus de travail avec lui que ce qui est possible pendant une séance d’EL1, et tout ce qu’il a fait le préparera bien pour les essais cruciaux de pré-saison que nous ferons en février prochain. » a déclaré Dave Robson.

« Les feuilles de temps ne signifient pas grand-chose aujourd’hui car chaque pilote réalise son propre programme. Cependant, c’était bien de voir les deux pilotes en haut du tableau, après avoir fait de très bons tours sur les composés plus tendres. Logan a piloté exceptionnellement bien et a pleinement mérité d’être si proche d’Alex. » se réjouit l’ingénieur.

Logan Sargeant prendra la place de Nicholas Latifi l’année prochaine au volant de la Williams. L’américain a en effet obtenu sa Superlicence sur le fil en fin d’année en sécurisant sa 4ème place au championnat F2 lors de la dernière course à Abou Dhabi.

Résultats des essais à Abou Dhabi

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Steiner : « Mick ne peut pas nous faire grandir »

Guenther Steiner, directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est revenu sur les raisons qui ont poussé son équipe à choisir Nico Hulkenberg plutôt que Mick Schumacher.

L’équipe Haas a récemment annoncé le nom du pilote qui serait aux côtés de Kevin Magnussen l’année prochaine. C’est le pilote allemand Nico Hulkenberg qui a été choisi pour remplacer Mick Schumacher alors que ce dernier pilotait pour l’équipe américaine depuis deux ans. Dans le podcast Beyond the grid, Guenther Steiner s’explique : « La décision a été prise en analysant en détail où nous voulions être et nous avions besoin d’expérience. Nous avons pris le temps parce que nous voulions être sûrs de prendre la bonne décision. »

« Mick peut devenir un bon pilote, ou il est déjà un bon pilote, mais il peut s’améliorer. Mais combien de temps cela nous prend-il ? Parce qu’il grandit avec nous, il ne peut pas nous faire grandir. Nous nous sommes dit: « Comment pouvons-nous faire cela? »

« Nous avons regardé autour de nous et nous connaissions Nico – nous avons eu quelques discussions avec lui dans les années précédentes mais nous n’avons jamais matérialisé le fait qu’il travaille avec nous – donc évidemment il y avait du respect. Il était sur le marché, il n’a pas piloté à plein temps depuis trois ans, [alors nous nous sommes demandés], peut-il le faire ? »

« Il a fait deux courses [avec Aston Martin] cette année, et il s’en est plutôt bien sorti. Nous avons évalué ce qui est le mieux pour l’équipe et au final, il est ressorti qu’il valait mieux avoir un pilote expérimenté pour faire progresser l’équipe plus rapidement. Parce qu’une équipe de Formule 1 c’est comme ça : vous devez aller vite, sinon vous perdez votre élan et vous restez derrière » a déclaré Guenther Steiner.

« Nous avions besoin de l’expérience de Nico dans les équipes de milieu de peloton pour pouvoir évoluer. Il l’a fait avant : il l’a fait avec Force India, avec Renault. Il sait comment faire et c’est de cette expérience ce dont nous avons besoin. Mick malheureusement n’a pas cette expérience parce qu »il a commencé en F1 il y a seulement deux ans et il est encore très jeune. »

Clap de fin décevant pour Latifi

La dernière course de Nicholas Latifi ne s’est pas déroulée de la meilleure des manières. Le pilote canadien préfère plutôt se souvenir des bons moments durant les trois années qu’il a passé en F1.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi a marqué le 61ème et dernier départ de Nicholas Latifi pour Williams en Formule 1. Malheureusement, en fin de course, il a été percuté par Mick Schumacher. Après un long arrêt au stand pour inspecter les dégâts et un problème électrique survenu à son retour en piste, Latifi a dû abandonner à deux tours de l’arrivée.

« Ce n’était certainement pas une dernière course idéale » a expliqué Nicolas Latifi. « Mais encore une fois, nous n’avions tout simplement pas le rythme. Nous avons eu du mal au début, en perdant le contact avec le peloton, puis évidemment il y a eu l’incident avec Mick, qui m’a vraiment mis hors lutte. »

« Nous avons eu un problème électrique à la fin ; Je perdais l’électronique de la voiture et il y avait beaucoup de fumée dans le cockpit. Mais j’ai réussi à le ramener aux stands. Ce n’est pas exactement comme ça que j’imaginais ma dernière course, mais c’est comme ça. »

Même si la carrière en F1 du pilote de 27 ans est probablement terminée, ce dernier préfère se rappeler les points positifs.

« Ça a été une expérience, c’est certain. Je suis reconnaissant d’avoir eu ces trois années en F1 – elles ont forgé mon caractère, c’est le moins qu’on puisse dire », a ajouté Latifi.

« Évidemment, il y a eu beaucoup plus de moins bons moments que de moments forts, mais ce sont des choses qui arrivent dans le sport automobile. Il y a eu beaucoup de bons souvenirs tout au long de cette période, beaucoup de liens et de relations solides. Je vais essayer de me concentrer sur ça et me souvenir de ces points positifs. »

Nicholas Latifi termine sa troisième et dernière saison chez Williams à la 20ème place au classement des pilotes, avec deux points au compteur. C’est l’Américain Logan Sargeant qui le remplacera l’année prochaine aux côtés d’Alex Albon.

Fernando Alonso : « Hâte d’être à l’année prochaine »

Fernando Alonso a pu prendre le volant de l’Aston Martin pour la première fois ce mardi; il donne ses premières impressions et fait le bilan de la journée au volant de l’AMR22.

Après avoir effectuer son dernier Grand Prix avec Alpine à Abou Dhabi dimanche, Fernando Alonso est passé d’un garage à l’autre en rejoignant celui d’Aston Martin pour qui il pilotera l’année prochaine. Il était en effet en piste ce mardi, toujours à Abou Dhabi pour effectuer ses premiers tests dans la monoplace verte.

L’Espagnol explique : « J’ai constaté différentes philosophies autour de la configuration de la voiture, de son développement, ainsi que de la gestion de l’unité de puissance. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles je peux obtenir un premier retour d’information ; nous devrons nous asseoir et essayer de tirer le meilleur parti de tout. »

« On sent l’énergie de l’équipe et la motivation de chacun. Il me tarde d’être à l’année prochaine. J’ai ressenti une ambiance très particulière dans le garage. »

Le pilote de 41 ans revient également sur les détails de sa première journée d’essais avec l’équipe britannique :

« Rien ne m’a vraiment surpris – la voiture se comportait bien. Nous avons fait 97 tours sans aucun problème. »

« Il y a beaucoup de choses que nous pouvons retenir aujourd’hui. Par exemple, le siège n’était pas parfait parce que j’ai un peu mal à différents endroits – nous devrons donc en fabriquer un nouveau quand nous aurons un peu plus de temps. »

« La voiture de l’année prochaine sera très différente de celle-ci, donc tout retour que vous obtiendrez de celle-ci n’est pas vraiment pertinent pour piloter l’AMR23. »

« Nous allons travailler dur cet hiver, y compris de nombreuses heures dans le simulateur, apprendre toutes les commandes au volant et les procédures – elles sont très différentes de ce à quoi je suis habitué. Je dois m’habituer à les utiliser jusqu’à ce qu’elles deviennent automatiques, dans ma tête, dans mes doigts, pour m’assurer d’arriver à Bahreïn à 100%. »