Stefano Domenicali : « Deuxième avec Ferrari, ce n’est pas suffisant »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a commenté le départ du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’équipe italienne.

Cette semaine, Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie en F1, le Suisse Mattia Binotto (sur la photo d’illustration). Ce dernier – après avoir tenu ce rôle durant quatre années – quittera ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été nommé par l’écurie de Maranello.

Ferrari a indiqué que le processus pour choisir le remplaçant de Mattia Binotto était en cours et qu’une annonce serait faite en début d’année prochaine. Parmi les candidats potentiels à la succession de Binotto, deux Français sont en tête de liste : Fred Vasseur (actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo) et Laurent Mekies (actuel directeur sportif de Ferrari).

S’exprimant pour la première fois depuis l’annonce du départ de Mattia Binotto, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali – qui a occupé le même rôle que Binotto chez Ferrari entre 2008 et 2014 – a tenu à apporter tout son soutien au Suisse mais ne se montre pas surpris du sort réservé au directeur de la Scuderia, car terminer une campagne à la deuxième place comme ce fut le cas en 2022 n’est pas un résultat « suffisant » pour une équipe comme Ferrari qui est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis le dernier obtenu en 2007.

« Quand vous êtes deuxième avec Ferrari, c’est un résultat qui n’est pas suffisant. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Je ne veux pas entrer dans la dynamique de l’équipe, mais c’est sûr que je veux lui souhaiter le meilleur pour son avenir. »

« J’étais dans la même situation ou position il y a de nombreuses années et je lui souhaite de rester concentré et de croire en lui. Bien-sûr, d’un autre côté, j’espère que Ferrari trouvera la bonne solution pour rester sur la bonne voie car ils ont fait de grands progrès par rapport à là où ils étaient il y a deux ans. »

« Nous avons besoin d’une Ferrari compétitive et nous avons besoin d’avoir une bonne équipe, une équipe forte, des pilotes forts, pour se battre comme les autres. C’est vraiment ce que je leur souhaite. »

Le PDG de la Formule 1 espère que la Scuderia Ferrari sera en mesure en 2023 de se battre pour le titre mondial et offrir aux fans une bataille serrée à trois avec Red Bull et Mercedes.

« Et bien c’est le rêve ! En fait, ce n’est pas un rêve, c’est bien plus qu’un rêve et je crois que cela va arriver. Je suis sûr qu’il y aura plus d’équipes pour se battre pour la première place et aussi pour d’autres positions. »

« Le but et l’espoir, c’est d’avoir une dernière course avec un bon combat, un bon combat sportif, et je pense que toutes les conditions sont réunies. Je suis presque sûr que tout le monde attend [avec impatience] la première course à Bahreïn. »

Alex Palou nommé réserviste pour McLaren en F1

L’Espagnol Alex Palou a été nommé pilote de réserve de l’équipe McLaren en Formule 1 pour la saison 2023, il apportera son soutien à l’équipe britannique parallèlement à ses fonctions de pilote en IndyCar.

Le champion d’IndyCar Séries 2021, Alex Palou, sera l’un des pilotes de réserve de l’équipe de Formule 1 McLaren pour la saison 2023 et sera disponible pour l’équipe de Woking lors de tous les événements qui n’entreront pas en conflit avec le championnat d’IndyCar 2023.

L’Espagnol de 25 ans a déjà participé à une séance d’essais libres au Grand Prix des États-Unis 2022 avec McLaren et a piloté la MCL35M à Barcelone et Spielberg dans le cadre du programme de tests de développement des pilotes de l’équipe.

« Je suis ravi de faire partie de l’équipe McLaren en tant que pilote de réserve en 2023. » a déclaré Alex Palou.

« J’ai été au volant de la MCL35M et de la MCL36 et cela a été une expérience formidable, donc je ne peux pas attendre de prendre le volant de la voiture de l’année prochaine. J’ai hâte de poursuivre mon développement en tant que pilote et j’apprécie la confiance que McLaren a en moi avec ce nouveau rôle l’année prochaine. »

Alex Palou a quatre victoires et 15 podiums en IndyCar à ce jour et est devenu le premier pilote espagnol à remporter le championnat outre-atlantique lorsqu’il a remporté le titre 2021.

Calvin Lo, ce milliardaire qui veut créer une équipe de F1

Alors que le clan Andretti frappe à la porte de la F1 depuis plusieurs mois pour former une onzième écurie sur la grille, voilà qu’un autre candidat – qui est à prendre très au sérieux –  pointe le bout de son nez.

Son nom ne vous dira peut-être pas grand chose, mais Calvin Lo est l’une des personnes les plus riches de Hong-Kong. L’homme d’affaires aurait réussi à amasser une fortune personnelle estimée à 1,7 milliards de dollars américains selon le magazine Forbes.

Calvin Lo est l’un des hommes d’affaires les plus prospère de la planète et également un grand passionné de Formule 1. Il a révélé récemment qu’il explorait la possibilité de lancer une nouvelle équipe en F1, tout en précisant que son implication personnelle ne serait que financière et qu’il n’avait aucun désir de devenir patron d’écurie à temps plein : « Nous explorons toujours dans quelle mesure je pourrais être impliqué en F1. Je ne suis pas assez intelligent pour diriger une équipe. Quelle que soit mon implication, elle sera financière. » explique le milliardaire dans un long entretien accordé au Daily Star.

« Au cours des dernières années, j’ai été approché par de nombreux acteurs du monde de la F1, des équipes aux propriétaires d’écuries ou investisseurs potentiels très ambitieux. »

Si pour l’instant aucun projet concret n’a encore été posé sur la table, Calvin Lo est très sérieux dans sa démarche et s’est même rendu sur plusieurs Grands Prix de Formule 1 en 2022 – dont celui de Singapour – pour observer et mieux comprendre comment les équipes évoluent dans ce milieu ultra compétitif.

« Nous avons étudié le fonctionnement d’une équipe actuelle, et c’est ainsi que l’idée de créer une nouvelle équipe est née. » poursuit-il.

« Il y a beaucoup d’opportunités en ce moment, je pense que nous entrons dans une nouvelle ère d’un public plus jeune, avec une nouvelle base de fans. L’accessibilité semble plus facile qu’auparavant. »

L’un des plus grands obstacles que pourrait cependant rencontrer Calvin Lo sur sa route serait la réticence des autres équipes de la grille qui ne verraient peut-être pas d’un bon œil l’arrivée d’un concurrent supplémentaire car elles devraient alors réduire une nouvelle fois leurs revenus en fin d’année. Cependant, Lo estime pour sa part que l’arrivée d’une équipe d’origine asiatique attirerait vers la F1 sans aucun doute un nouveau public, et donc de nouvelles parts de marché.

« Quiconque entre [en F1] doit s’assurer que le gâteau [financier] devient encore plus gros. Je comprend la réticence des équipes actuelles, parce que si tout sort du même pot, à quoi ça sert ? »

« Mais si nous pouvions en quelque sorte élargir ce gâteau, tout le monde pourrait en bénéficier. L’ensemble de la grille pourrait en bénéficier. C’est là qu’intervient le « comment ». Comment mon équipe et moi pouvons-nous dire aux équipes actuelles que notre implication, à quelque titre que ce soit, augmentera cette audience, cette base de fans ? »

« Je pense qu’il y a une opportunité pour quelqu’un qui n’est pas dans le monde de la course automobile d’entrer, d’apporter de nouvelles idées, de nouvelles perspectives. Je pense que c’est excitant si quelqu’un de l’extérieur entre. »

« La partie financière est un engagement énorme, mais en supposant que cela soit fait, nous pourrions être agréablement surpris de la façon dont tout le monde pourrait en bénéficier. »

Une influence asiatique

Calvin Lo insiste sur le fait qu’il ne souhaite pas forcément créer une équipe de F1 100% asiatique, mais plutôt ouvrir la voie à l’embauche de personnel qualifié et de pilotes issus d’Asie.

« Je ne pense pas qu’il y a ait besoin d’une équipe asiatique en soi, mais peut-être d’influence asiatique dans le sens des pilotes, des concepteurs ou des stratèges. Toute nouvelle équipe ou nouveau joueur dans le sport apportera de nouvelles idées, de nouvelles perspectives. Je viens d’Asie et il n’y a que quelques courses là-bas. Nous essaierons alors de faire grossir le gâteau. »

« Cette nouvelle popularité [de la F1] n’est pas seulement aux Etats-Unis, en Asie aussi, tout le monde en parle. J’ai assisté au Grand Prix de Singapour [2022] et l’excitation de tous les spectateurs était incroyable. »

Pas avant 2026

Lorsqu’on lui demande concrètement à quel moment il aimerait voir une nouvelle équipe entrer en Formule 1, le milliardaire sait que de façon réaliste il faudrait attendre la prochaine ère en 2026 lorsque de nouveaux moteurs et de nouvelles règles seront introduits en Formule 1.

« C’est marrant parce que c’est le sport le plus rapide du monde, mais la logistique est assez lente. Nous serions très chanceux d’être impliqués, à quelque titre que ce soit. Avec une équipe actuelle, ce serait plus rapide. Mais de manière réaliste, pour mettre une voiture sur la grille [avec une nouvelle écurie], ce serait en 2026. C’est une courte période de temps, un calendrier très serré. »

Bien que pour l’instant rien de concret ne se dessine dans un avenir proche, Lo a cependant confirmé que des liens avec l’équipe Williams ont été établis ces derniers mois…Affaire à suivre.

George Russell : « Cette saison reste la meilleure de ma carrière »

George Russell dresse un bilan plutôt positif de sa toute première saison en tant que pilote Mercedes, le Britannique estimant avoir connu la meilleure saison de sa carrière en 2022.

Après trois années passées chez Williams, dans une équipe du fond de grille, le Britannique George Russell a rejoint en 2022 l’écurie octuple championne du monde de F1 Mercedes aux cotés de son compatriote Lewis Hamilton. Cependant, Russell est arrivé chez Mercedes au moment où l’équipe du constructeur allemand a rencontré de grandes difficultés avec l’introduction des nouvelles réglementations, notamment en début d’année.

Alors que Mercedes cherchait à résoudre ses problèmes tout au long de l’année, Russell a réussi à décrocher une pole position à Budapest et sept podiums, dont une première victoire en Grand Prix au Brésil en fin de saison.

Interrogé sur la difficulté de sa première saison chez Mercedes, George Russell ne veut garder que les points positifs de cette campagne, notamment le fait que 2022 reste à l’heure actuelle sa meilleure saison en Formule 1 : « Tout est relatif finalement, parce que cette saison reste toujours la meilleure saison de ma carrière. » estime George Russell.

« Nous avons eu beaucoup de podiums, et je pense que nous avons fait beaucoup de très bonnes courses. Je pense que nous devons retenir les points positifs de…je ne vais pas appeler cela une situation difficile, mais du côté de la performance, nous ne sommes pas là où nous voulons être. Mais nous ne pouvons pas rester là à bouder et être contrarié par tout. »

Malgré les difficultés rencontrées cette saison, Russell a souligné l’énorme effort de la part de son équipe pour mettre en piste une monoplace fiable à défaut d’être compétitive dès les premières courses, ce qui a joué selon lui un grand rôle en 2022.

« En tant qu’équipe, nous avons fait un très bon travail. Ils ont fait un très bon travail en matière de fiabilité, que ce soit du côté de l’unité de puissance ou du côté de la voiture. »

« Il y a beaucoup de points positifs à retenir de cette saison, bien que de toute évidence, ce qui nous a le plus manqué était juste un peu plus de temps au tour. »

Pour sa première saison chez Mercedes, George Russell a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes avec 275 points marqués, soit 29 unités de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.

Magnussen : « Hülkenberg sera un gros atout pour l’équipe »

Après l’annonce de l’arrivée de Nico Hülkenberg chez Haas, Kevin Magnussen a eu l’occasion de s’exprimer sur ce changement au sein de l’équipe alors que les relations n’ont pas toujours été tendres entre les deux pilotes.

Avant la dernière manche de la saison de F1 2022, l’équipe Haas a annoncé le nom du pilote qui serait aux côtés de Kevin Magnussen en 2023. C’est Nico Hulkenberg qui a été choisi pour remplacer Mick Schumacher au sein de l’écurie américaine. A l’issue du Grand Prix, Kevin Magnussen a pu donner son avis sur ce changement de coéquipier.

« J’ai hâte de commencer à travailler avec Nico et de le faire participer. C’est un pilote très expérimenté et je pense que ce sera, espérons-le, un gros atout pour l’équipe. Nous avons connu une saison amusante cette année et je suis impatient de faire un autre pas en avant l’année prochaine. »

Âgé de 35 ans, Nico Hülkenberg est effectivement un pilote expérimenté puisqu’il a déjà pris le départ d’un peu moins de 200 Grands Prix et a pu rouler pour plusieurs équipes (Williams, Force India, Renault, Sauber, Racing Point et Aston Martin).

L’annonce de l’arrivée de l’Allemand aux côtés de Kevin Magnussen a rappelé certains souvenirs au sujet d’un épisode tendu entre les deux pilotes lors du Grand Prix de Hongrie 2017.  Hulkenberg avait critiqué la conduite défensive de Magnussen au moment des interviews d’après-course et le Danois lui avait répondu avec quelques mots bien choisis que la décence nous empêche de répéter ici.

Interrogé sur ce qu’il attend de leur relation de travail, Magnussen a répondu: « Je suis sûr que tout se passera bien. Je pense qu’au début de cette année, c’était la première fois que je parlais vraiment à Nico. Nous nous sommes rencontrés à l’aéroport puis nous avons eu une brève conversation lors de la parade des pilotes à Bahreïn. »

En effet, Nico Hülkenberg avait remplacé Sebastian Vettel, testé positif au covid, chez Aston Martin lors des deux premières manches de la saison 2022 à Abou Dhabi et à Bahreïn.

« C’est un peu la première fois que nous avons ri de ce qui s’était passé à l’époque en Hongrie. C’est une chose amusante qui a fait l’objet de nombreuses plaisanteries depuis. Je crois que ça va être drôle d’être son coéquipier. »

L’équipe Haas a terminé la saison 2022 huitième au classement des constructeurs avec 37 points au compteur dont 25 marqués par Kevin Magnussen.

Nico Hülkenberg, quant à lui, a fait sa première sortie pour Haas lors du test d’après-saison à Abu Dhabi. L’Allemand a pu ainsi effectuer 110 tours du circuit de Yas Marina et se familiariser avec sa nouvelle équipe.

Logan Sargeant a choisi son numéro permanent en F1

Le jeune Américain qui pilotera chez Williams en 2023 a choisi le n°2 qui sera donc affiché sur sa monoplace l’année prochaine.

Celui qui remplacera Nicholas Latifi au sein de l’équipe Williams en 2023 a donc porté son choix sur le n°2. C’est ce numéro qui sera flanqué sur la monoplace de Logan Sargeant à partir de l’année prochaine.

Le n°2 avait déjà été utilisé par le pilote belge Stoffel Vandoorne lors des deux saisons qu’il avait passé chez McLaren en 2017 et 2018.

Depuis 2014, tous les pilotes ont l’obligation de choisir un numéro permanent qui les suivra durant toute leur carrière en F1. Petite exception cependant pour le champion du monde en titre à qui revient le privilège d’utiliser le n°1 la saison suivante : c’est le cas de Max Verstappen en 2022 qui conservera ce numéro en 2023.

Cette saison sera la toute première en F1 pour Logan Sargeant. Le jeune pilote sera le premier Américain présent sur la grille depuis Alexander Rossi qui pilotait en 2015 pour l’écurie Marussia.

Pour rappel, voici la liste des numéros permanents de chaque pilote :

  • Max Verstappen : n°1 (n°33)
  • Sergio Perez : n°11
  • Charles Leclerc : n°16
  • Carlos Sainz : n°55
  • Lewis Hamilton : n°44
  • George Russell : n°63
  • Esteban Ocon : n°31
  • Pierre Gasly : n°10
  • Lando Norris : n°4
  • Oscar Piastri : n°81
  • Fernando Alonso : n°14
  • Lance Stroll : n°18
  • Valtteri Bottas : n°77
  • Guanyu Zhou : n°24
  • Nick de Vries : n°45 – à confirmer
  • Yuki Tsunoda : n°22
  • Kevin Magnussen : n°20
  • Nico Hülkenberg : n°27
  • Alex Albon : n°23
  • Logan Sargeant : n°2

 

Mercedes rebaptise la route de son usine « Lauda Drive »

Mercedes a rebaptisé la rue qui mène au centre névralgique de l’usine de Brackley « Lauda Drive » en hommage à Niki Lauda.

L’équipe du constructeur allemand a rendu un nouvel hommage à son ancien directeur non exécutif Niki Lauda décédé en mai 2019 des suites d’une infection pulmonaire à l’âge de 70 ans. On sait que lui et Toto Wolff étaient très proches au sein du paddock; depuis 2012, l’Autrichien avait un rôle déterminant chez Mercedes. Il a notamment participé au recrutement de Lewis Hamilton en 2013 et contribué à l’immense succès de l’équipe dans les années qui ont suivi.

Le pilote autrichien commencé sa carrière en Formule 1 en 1972 et a rejoint Ferrari en 1974, avant de remporter ses deux premiers titres avec l’équipe en 1975 et 1977. Malgré un terrible accident lors du Grand Prix d’Allemagne 1976, il est revenu en Formule 1 la même année, lui valant le statut de héros. Après une retraite de deux ans entre 1979 et 1981, Niki Lauda de retour au championnat avec McLaren, remporte son troisième et dernier titre mondial.

Sur les réseaux sociaux, Mercedes a annoncé qu’elle souhaitait rendre un nouvel hommage à Niki Lauda : « La route au cœur de notre maison à Brackley a été rebaptisée « Lauda Drive », poursuivant ainsi l’héritage de Niki pour de nombreuses années à venir. »

Précédemment intitulée « Reynard Park » du nom d’Adrian Reynard – le propriétaire du site jusqu’à ce qu’il soit acheté par l’équipe l’année dernière – le nom de la route, qui traverse le site de Brackley, a été modifié suite à l’approbation des autorités locales et de la famille de Niki Lauda.

Toto Wolff Team principal de Mercedes a déclaré : « C’est un véritable honneur de dévoiler la Lauda Drive et c’était formidable de voir autant de membres de l’équipe se rassembler pour assister à l’événement »

« Bien que notre cher ami et collègue Niki n’aurait pas voulu que nous en fassions tout un plat, il serait également fier que cette route porte son nom. Ce fut un privilège pour nous tous de travailler à ses côtés et j’ai eu la chance qu’il soit un de mes meilleurs amis. »

« Il a massivement contribué à notre succès, il a été un excellent sparring-partner pour moi et un solide directeur non exécutif, qui nous manque beaucoup. »

« J’aurais aimé qu’il soit encore là en tant qu’ami et en tant que directeur, car il y aurait eu beaucoup de questions que j’aurais aimé lui poser cette année. Son héritage se perpétue sous différentes formes, mais savoir que tant de personnes traverserons la Lauda Drive dans les années à venir est très spécial. »

Le communiqué de Mercedes à ce sujet conclut également : « Après une saison où l’équipe a été poussée à ses limites et a dû surmonter de nombreux défis sur la piste et en dehors, l’une des citations les plus célèbres de Niki sonne vrai : « Du succès, vous n’apprenez absolument rien. Des échecs et des revers, des conclusions peuvent être tirées. »

Leclerc réagit au départ de Binotto

Ce mardi, l’équipe Ferrari a annoncé qu’elle acceptait la démission de Mattia Binotto. Charles Leclerc n’aura pas tardé à réagir à l’officialisation du départ de son chef d’équipe.

Après 28 années passées chez Ferrari, Mattia Binotto quittera l’entreprise de Maranello à la fin de cette année après avoir donné sa démission. On sait que des liens forts unissaient le Suisse et son pilote Charles Leclerc.

Cette année, malgré une saison prometteuse, le Monégasque n’aura pas réussi a transformer l’essai, rapidement dépassé par les performances de la Red Bull de Max Verstappen. Plusieurs erreurs stratégiques sont notamment en cause chez Ferrari, qui n’ont pas permis à Charles Leclerc d’être à la hauteur de son concurrent néerlandais.

Après quatre années en tant que Team principal, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener la Scuderia au sommet et a donc remis sa démission. L’équipe a indiqué que le processus pour identifier un nouveau chef d’équipe devrait être finalisé en début d’année prochaine.

S’exprimant en italien sur Instagram, Charles Leclerc a tenu à remercier Binotto : « Merci pour tout Mattia. Nous avons passé quatre années très intenses ensemble, pleines de grande satisfaction et aussi, inévitablement, des moments qui nous ont mis à l’épreuve. »

« Mon estime et le respect que je te porte n’ont jamais diminué et nous avons travaillé avec un total dévouement pour atteindre les mêmes objectifs. Bonne chance pour tout. »

Charles Leclerc termine la saison 2022 à la deuxième place du classement pilotes, à 142 points de Max Verstappen.

Faux départ pour F1 Arcade

Initialement prévue le 24 novembre 2022 à Londres, l’inauguration du F1 Arcade avait été reportée pour cause de problèmes techniques. C’est finalement la date du 12 décembre qui a été choisie pour le lancement officiel de cet espace dédié à la simulation de course.

Lors du Grand Prix des Etats-Unis qui a eu lieu en octobre, la Formule 1 avait annoncé le lancement de sa nouvelle expérience « F1 Arcade » à Londres. Au menu : simulateurs de course, expérience utilisateurs personnalisée avec des courses individuelles ou en équipe et différents modes accessibles pour tous les âges et tous les niveaux. Le concept inclut également une offre de restauration afin de permettre aux visiteurs de partager un moment convivial en famille ou entre amis.

Malheureusement, le 24 novembre, les concepteurs expliquaient via un un tweet que le lancement était reporté à une date ultérieure : « Nous avons pris la décision difficile de reporter l’ouverture à cause de problèmes techniques et nous avons simplement besoin d’un peu plus de temps pour que tout soit parfait pour vous. »

« Nous travaillons 24 heures sur 24 pour résoudre le problème. Nous sommes désolés pour ce contretemps, surtout à la dernière minute. On a tellement hâte de vous voir faire la course. La nouvelle date d’ouverture sera annoncée sous peu. »

C’est finalement ce mardi que la nouvelle date de lancement officielle a été annoncée : « F1 Arcade » ouvrira ses portes au public le 12 décembre avec des tests de pré-saison prévus du 5 au 11 décembre.

 

Deux Français en lice pour remplacer Binotto chez Ferrari

Deux Français sont en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari à partir de la saison prochaine en Formule 1. Il s’agit de Frederic Vasseur et Laurent Mekies.

Ce mardi, la Scuderia Ferrari a confirmé qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui occupe le poste de directeur de l’équipe italienne en Formule 1 depuis la saison 2019. L’ingénieur suisse quittera donc ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été annoncé du côté de Maranello.

Si plusieurs candidats sont envisagés chez Ferrari, deux Français sortent du lot avec tout d’abord l’actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur. En effet, le Français a déjà de l’expérience dans une grande organisation après avoir dirigé l’équipe Renault en F1 avant de devenir team principal de l’écurie Alfa Romeo. Avec plus de 25 ans d’expérience dans le sport automobile, les compétences managériales de Vasseur ne sont donc plus à démontrer, alors que le Français entretient également une excellente relation avec le pilote Ferrari Charles Leclerc après l’avoir fait débuter en F1 chez Sauber il y a quelques années.

Autre point important : après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber, le constructeur allemand Audi a récemment annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026. La firme d’Ingolstadt pourrait alors choisir de faire venir en F1 ses propres employés, ce qui veut dire que l’avenir de Vasseur au sein de l’équipe reste flou.

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Laurent Mekies, un candidat sérieux

L’autre Français en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari n’est autre que Laurent Mekies (sur la photo d’illustration), l’actuel directeur sportif de la Scuderia. Mekies, âgé de 45 ans, a lui aussi une solide expérience dans la Formule 1 puisqu’il a occupé le poste d’ingénieur chez Arrows, Minardi ou encore Toro Rosso avant de rejoindre la FIA pour y occuper le poste de responsable de la sécurité, puis directeur de course adjoint à partir de 2016.

En 2018, Laurent Mekies rejoint l’équipe technique de Ferrari dans un premier temps avant d’être promu directeur sportif de la Scuderia. Dans ce rôle, le Français a plus d’une fois assumé l’intérim sur le muret des stands lorsque Mattia Binotto ne pouvait pas se déplacer sur des Grands Prix, un rôle qu’il a parfaitement tenu et qui fait de lui le candidat le plus sérieux pour remplacer Binotto en 2023.

On sait que des discussions sont actuellement en cours, mais Mattia Binotto restera en place jusqu’à la fin du mois de décembre. Une annonce de la part de Ferrari concernant le remplaçant de Binotto n’est donc pas attendue avant le début de l’année prochaine au minimum…

Norris : McLaren a besoin d’une voiture « légèrement meilleure »

Bien conscient que McLaren a besoin d’avoir une « meilleure » monoplace l’an prochain pour espérer jouer le championnat du monde en F1, Lando Norris dresse tout de même un bilan plutôt positif de la campagne 2022 de son équipe.

En 2022, l’équipe McLaren était lancée dans une bataille serrée avec Alpine pour la quatrième place du championnat constructeurs tout au long de la saison. Finalement, c’est bien Alpine qui a réussi à terminer devant McLaren avec une petite avance de seulement quatorze points.

Lando Norris – qui a marqué à lui tout seul 122 points sur les 159 inscrits par McLaren cette année – admet que l’objectif fixé par son équipe en début de saison n’a pas été atteint, mais le jeune britannique souligne les constants progrès réalisés après un début de saison compliqué pour McLaren.

« Par rapport à là où nous étions lors de la première course, je pense que nous avons fait du bon travail, nous sommes bien revenus. » estime Lando Norris au micro de Sky Sports.

« Si je repense à l’avant saison 2022, est-ce que nous avons réalisé ce que nous aurions dû faire en tant que McLaren ? Honnêtement, la réponse est non. Si nous voulons bien faire et être champions à un moment donné et que nous voulons gagner des courses, nous ne pouvons pas être satisfaits de là où nous en sommes cette saison. »

« Cependant, nous pouvons certainement être satisfaits des progrès que nous avons réalisés. Que ce soit les mécaniciens avec les arrêts au stand, notre stratégie, l’éthique de travail de toute l’équipe, il y a tant de choses qui fonctionnent bien. C’est juste que nous avons besoin d’une voiture légèrement meilleure, c’est tout. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense être au bon endroit chez McLaren pour le futur, le Britannique a répondu : « J’ai confiance en McLaren, j’ai confiance dans les gars avec qui je travaille, dans toute l’équipe. »

« Seul le temps nous le dira, mais on ne peut jamais être sûr à 100% de l’endroit où vous allez être. Mais vous pouvez aussi avoir une bonne chance. »

En 2022, Lando Norris a été le seul pilote de la grille à monter sur un podium en dehors des trois meilleures équipes. Le Britannique a également terminé la campagne avec 85 points d’avance sur son coéquipier Daniel Ricciardo et est également le seul après les pilotes des trois meilleures écuries à avoir marqué plus de 100 points.

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Ce mardi 29 novembre, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui quittera donc l’entreprise le 31 décembre 2022 après avoir occupé le poste de directeur de la gestion sportive pendant quatre années.

Si le grand public ne connaît Mattia Binotto que depuis 2019 – date à laquelle il a été nommé directeur de la Scuderia Ferrari – les fans plus expérimentés connaissent cet ingénieur suisse depuis de nombreuses années déjà puisqu’il a débuté sa carrière chez Ferrari en 1995 en tant que stagiaire au département des moteurs, puis est devenu directeur technique en 2016 avant d’accepter le rôle de team principal.

Depuis sa prise de fonction en 2019, Binotto a eu la lourde tâche de redresser l’équipe de Formule 1 du constructeur italien après des années sans titre mondial [le dernier remonte à 2007], mais c’est dans un contexte bien particulier que le Suisse a débuté à ce poste, puisque l’équipe de Maranello était pointée du doigt par ses principaux rivaux pour avoir « triché » avec un débit de carburant permettant d’obtenir plus de puissance moteur.

Après une longue enquête lancée par la FIA, Ferrari et l’instance dirigeante ont convenu d’un « accord secret » à la veille de la saison 2020, année durant laquelle Ferrari connaîtra – coïncidence ou pas – sa pire campagne depuis 1980 en terminant sixième du championnat du monde des constructeurs.

En 2021, Ferrari retrouvera des couleurs en terminant à la troisième place du championnat du monde, mais toujours assez loin de Red Bull et Mercedes.

Pour cette saison 2022, l’écurie italienne a clairement gagné en compétitivité, mais de multiples erreurs de stratégies, combiné à des erreurs de pilotage, ne permettront pas à Ferrari de se battre pour le titre mondial face à une équipe Red Bull intraitable. La Scuderia termine donc cette saison à la deuxième place au classement des constructeurs.

En quatre ans donc, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener Ferrari au sommet, principalement pour les raisons évoquées ci-dessus, et le Suisse quittera donc l’équipe fin décembre après avoir remis sa démission. Concernant son remplaçant, Ferrari a indiqué que le processus pour identifier un nouveau team principal est en cours et devrait être finalisé au cours de la nouvelle année.

Et vous, que pensez-vous du départ de Mattia Binotto ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et également argumenter votre avis plus bas dans la section des commentaires.


Ross Brawn : « La F1 est plus forte que jamais »

Le directeur technique et sportif de la F1, le Britannique Ross Brawn, estime que la discipline reine du sport automobile est aujourd’hui « aussi forte » que jamais après les récents changements apportés aux règlements technique et sportif.

En 2022, la Formule 1 a fait sa révolution en introduisant pour la première fois, depuis la prise de contrôle par le groupe américain Liberty Media en 2016, de nouvelles réglementations censées rendre les courses plus spectaculaires avec des batailles plus serrées entre les différentes écuries de la grille.

Alors qu’il s’apprête à quitter définitivement la Formule 1, Ross Brawn estime que le pari a été gagné et que la catégorie reine du sport automobile n’a jamais été aussi attrayante pour les fans.

« Je suis satisfait de là où nous en sommes. Je pense qu’il y a eu un réel changement au cours des six dernières années depuis que j’ai rejoint l’équipe de direction – et j’en suis heureux – La F1 est aujourd’hui aussi forte qu’elle ne l’a jamais été. » estime Brawn.

« Liberty [Media] connaissait l’économie de la F1, mais ils ne savaient pas grand chose de la F1 en tant que sport et de cet aspect de l’entreprise lorsqu’ils se sont impliqués pour la première fois. Ils ont été assez intelligents pour mettre Chase Carey aux commandes. Bien qu’il ne soit pas un vétéran expérimenté de la F1, il a rapidement saisi l’entreprise et le sport. »

« J’ai été approché par Liberty en tant que personne ayant de l’expérience en F1, quelque chose dont ils avaient besoin au début. J’étais intéressé, mais seulement si nous pouvions aborder le développement du sport d’un point de vue différent – comment pouvions-nous améliorer la course ? »

« Je pense que nous avons réussi. Nous avons pu construire une grande équipe et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli. Nous avons placé la F1 sur une nouvelle voie. »

Après 46 années passées dans le sport automobile, Ross Brawn prendra sa retraite définitive à la fin de cette année 2022 et suivra le sport qu’il aime tant « depuis son canapé ». insiste t-il.

Officiel : Mattia Binotto quitte la Scuderia Ferrari

La Scuderia Ferrari a annoncé ce mardi avoir accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions le 31 décembre 2022.

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggéraient un départ imminent de Mattia Binotto et il s’agit désormais d’une information officielle publiée par l’équipe italienne, qui indique qu’un processus est en cours pour identifier le nouveau directeur de Ferrari à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débutera en mars prochain.

« Avec le regret que cela entraîne, j’ai décidé de conclure ma collaboration avec Ferrari. » a indiqué Mattia Binotto dans un communiqué officiel.

« Je quitte une entreprise que j’aime, dont je fais partie depuis 28 ans, avec la sérénité qui vient de la conviction que j’ai tout mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. »

« Je laisse une équipe soudée et grandissante. Une équipe solide, prête, j’en suis sûr, à atteindre les objectifs les plus élevés, à qui je souhaite le meilleur pour l’avenir. »

« Je pense qu’il est juste de franchir cette étape en ce moment aussi difficile que cette décision l’a été pour moi. Je tiens à remercier toutes les personnes de la Gestione Sportiva qui ont partagé avec moi ce parcours, fait de difficultés mais aussi de grande satisfaction. »

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Le patron de Ferrari, Benedetto Vigna, a ajouté :  « Je tiens à remercier Mattia pour ses nombreuses et formidables contributions au cours des 28 années passées chez Ferrari et en particulier pour avoir ramené l’équipe à une position compétitive au cours de l’année écoulée. »

« En conséquence, nous sommes en position de force pour renouveler notre défi, surtout pour nos incroyables fans du monde entier, pour remporter le prix ultime du sport automobile. Tout le monde ici à la Scuderia et dans la communauté Ferrari au sens large souhaite bonne chance à Mattia pour l’avenir. »

Mattia Binotto quitte une Scuderia Ferrari qui a terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs en 2022. Le nom du remplaçant de Binotto sera connu « au cours de la nouvelle année » indique Ferrari.

Binotto pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022 car l’équipe du constructeur allemand avait selon lui en fin de saison la voiture la plus rapide de la grille.

Après un début d’année très compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a réussi à remonter le pente au cours de la saison et a fait un très grand pas en avant en termes de performances en introduisant sur la W13 un package de mises à jour important au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet.

Depuis-lors, la W13 s’est montrée bien plus compétitive sur la piste et les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont pu marquer des points de façon régulière, alors que Russell a pu décrocher sa première pole position à Budapest en Hongrie peu avant la pause estivale.

Après la trêve, Mercedes a poursuivi le développement de sa monoplace et a apporté une autre grande mise à jour sur la W13 au Grand Prix des Etats-Unis en octobre. A partir de ce moment-là, la W13 a clairement gagné en performance, ce qui mènera finalement Mercedes au succès deux courses plus tard lorsque George Russell et Lewis Hamilton signeront le premier doublé de l’équipe en 2022 au Grand Prix du Brésil.

Pour le directeur de Ferrari, ce résultat n’était pas surprenant car selon lui Mercedes aurait même pu remporter d’autres Grands Prix en fin de saison s’ils avaient fait les bons choix en termes de stratégies.

« Ce n’est pas surprenant, parce que si je regarde les dernières courses [avant Abou Dhabi], peut-être qu’avec un choix de pneus différent, ils auraient déjà gagné des courses. Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas gagné parce qu’ils n’ont pas fait le bon choix de pneus. » a estimé Binotto, interrogé juste avant la dernière course de l’année.

« Leurs voitures étaient les plus rapides, du moins lors des dernières courses, donc ce n’était pas surprenant d’y arriver au Brésil. Ils ont apporté un nouveau package à Austin qui, je pense, a bien fonctionné, et ils ont pu capitaliser là-dessus. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a stoppé le développement de sa monoplace bien avant Mercedes et n’a plus apporté de mises à jour en piste lors des dernières courses quand Mercedes a poursuivi le développement de la W13 jusque très tard dans la saison.

Lorsqu’on demande à Binotto si ce n’était pas un risque pris par son équipe de ne plus développer la F1-75, le Suisse a répondu : « Ce n’était pas un choix, nous étions simplement à la limite du plafond budgétaire. »

« Nous étions au plafond, il n’y avait plus aucune opportunité de développer la voiture, donc, nous sommes simplement resté là où nous étions. »

« Mais nous n’avons pas compromis le développement de la voiture de l’année prochaine. Nous avons décidé d’arrêter [le développement] de l’actuelle, car en plus du développement normal, vous devez aussi produire des pièces pour les mettre sur la piste et c’était des coûts supplémentaires que nous ne pouvions pas nous permettre. »

A la fin de cette campagne 2022, la Scuderia Ferrari a réussi à conserver sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc termine vice champion du monde 2022.

Ross Brawn officialise son départ à la retraite

Ross Brawn vient de confirmer qu’il mettait un terme à sa carrière en Formule 1 avec son départ de Liberty Media. Le Britannique répond ainsi aux rumeurs qui le voyaient chez Ferrari à la place de Mattia Binotto.

Le directeur technique et sportif du championnat du monde de Formule 1, qui travaille dans la discipline reine du sport automobile depuis plusieurs décennies, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre équipe en 2009 : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.

« J’ai adoré tout ce que j’ai fait ces dernières années. » a expliqué Ross Brawn dans une chronique pour le site du championnat.

« J’avais cessé de vouloir travailler au sein d’une équipe – j’ai décidé que j’en avais assez fait! Et c’était la seule chose qui aurait pu me plaire. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu l’opportunité de travailler pour Liberty et ce fut une merveilleuse activité. »

« C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »

« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »

« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. » a conclu l’ingénieur britannique.

Gasly tourne la page du chapitre Honda lors du « Racing Thanks Day »

Ce dimanche 27 novembre, la marque japonaise organisait son traditionnel Honda Racing Thanks Day en invitant ses grands noms du sport automobile sur le circuit de Motegi au pays du soleil levant.

Comme à chaque fin de saison, Honda avait prévu une journée de célébrations afin de remercier ses ambassadeurs dans les sports mécaniques et surtout les fans qui ont pu profiter du spectacle de leurs idoles. Les quatre pilotes du giron Red Bull F1 étaient présents. Au volant de la RB16B et de l’AlphaTauri 2020, Max Verstappen et Pierre Gasly ont par exemple pu leur offrir une jolie parade et de nombreux donuts.

A cette occasion, le champion du monde 2022 s’est également vu offrir par Koji Watanabe, le Président de Honda Racing Corporation, une Honda NSX Type S.

Pierre Gasly, pour qui ces festivités sonnaient comme un dernier au revoir à la marque, a pu s’exprimer, visiblement ému : « Aujourd’hui est ma dernière journée en tant que pilote Honda ».

« C’est aussi ici à Motegi que j’ai obtenu ma première victoire en Super Formula avec un moteur Honda en 2017. C’est la meilleure façon de fermer ce chapitre de ma carrière. Ces six dernières années, travailler avec Honda a été une incroyable expérience. J’ai énormément appris, et j’ai été scotché par l’état d’esprit. »

D’autres disciplines du sport mécanique étaient évidemment représentées ce dimanche : les vedettes Honda ont disputé une course de karting, on a pu voir des démonstrations de voiture de course Honda, du MotoGP avec la présence de Marc Marquez , des Super GT,  Super Formula et du trial par exemple.

 

Vidéo: La dernière semaine de course de Sebastian Vettel

Au travers d’une vidéo d’une vingtaine de minutes, l’équipe Aston Martin nous emmène dans les coulisses du dernier Grand Prix de Sebastian Vettel. Vous pourrez ainsi découvrir les témoignages de l’entourage du pilote allemand et retrouver les performances tant sportives qu’humaines du quadruple champion du monde.

La vidéo « For One Last Time » est l’occasion pour Sebastian Vettel de se confier sur son parcours, ses prises de position et son point de vue sur l’avenir de la F1. Le pilote n’oublie pas le compétiteur qu’il a été : avec quatre titres décrochés avec Red Bull, il admet avoir été prêt à tout pour battre ses opposants tout en se remettant en question constamment.

Ses performances le hissent aujourd’hui au rang des grands noms de la Formule 1 et l’Allemand a décidé de se servir de cette notoriété pour défendre des causes qui lui sont chères: diversité et égalité, LGBTQ+, protection de l’environnement… Sebastian Vettel a toujours su dispenser ses messages accompagnés parfois d’actions symboliques fortes, comme lorsqu’il avait organisé une course de karting dédiée aux femmes en Arabie Saoudite.

Détesté par certains lors de sa domination chez Red Bull dans une voiture décrite comme imbattable, adulé par d’autres pour sa hargne à cette époque, Vettel a été tantôt salué pour ses initiatives, tantôt décrit comme hypocrite à cause de ces dernières. Mais les fans et l’intégralité du paddock sont aujourd’hui unanimes : le désormais retraité a amené quelque chose à la F1 et il manquera à ce sport.

Pour information, vous pouvez paramétrer les sous-titres en français dans les réglages de la vidéo.

Quelques petits changements sur le circuit de Djeddah

Les organisateurs du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont révélé avoir fait quelques modifications sur circuit de la corniche de Djeddah avant l’édition 2023, afin d’améliorer la sécurité des pilotes.

Avant la troisième édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite  qui aura lieu du 17 au 19 mars 2023 à Djeddah, les promoteurs ont souhaité apporté quelques modifications au tracé afin d’améliorer la visibilité des pilotes pour des raisons de sécurité. Le principal changement apparaît aux virages 22 et 23, où la forme en « S » du virage a été réduite grâce à un ajustement du grillage au virage 23 et à l’ajout d’un vibreur biseauté, réduisant ainsi  la vitesse maximale de passage de 50 km/h par rapport à 2022.

Les murs le long de la piste aux virages 14 et 20 ont été reculés et des bandes rugueuses ont été installées, tandis que le mur de clôture aux virages 8 et 10 a été ajusté pour améliorer la visibilité.

D’autres bandes rugueuses ont été installées aux virages 3, 14, 19, 20 et 21, tandis que des vibreurs biseautés ont été ajoutés aux virages 4, 8, 10, 11, 17 et 23.

« L’évolution du circuit de la corniche de Djeddah se poursuit à un rythme soutenu et nous sommes ravis d’ajouter ces ajustements supplémentaires à notre magnifique circuit à la suite d’une consultation positive avec la FIA, la F1 et les pilotes. » a déclaré Martin Whitaker, directeur général de la Saudi Motorsport Company.

« Les deux courses précédentes ici à Djeddah ont déjà confirmé ce circuit urbain comme le plus rapide et le plus excitant au monde et ces nouveaux développements ne feront qu’ajouter du spectacle que les fans peuvent s’attendre à voir en mars prochain lorsque la F1 reviendra dans notre ville ».

« Il est vital pour tout circuit d’écouter et d’apprendre de ceux qui y courent et d’utiliser leurs commentaires pour grandir et s’améliorer à tout moment. »

« Nous sommes convaincus que ces changements conduiront à des courses encore plus rapides, plus excitantes et – surtout – plus sûres et nous avons hâte de voir les plus grands pilotes du monde s’affronter à nouveau ici sous les projecteurs en 2023. »

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Norris : « Nous avons le même problème depuis plusieurs années »

La bataille aura été rude entre McLaren et Alpine pour la quatrième place au championnat constructeurs. C’est finalement Alpine qui a tiré son épingle du jeu et Lando Norris explique que le problème vient de la voiture, du fait d’un manque d’adhérence à l’avant.

Les équipes McLaren et Alpine se sont battues pour la quatrième place du championnat des constructeurs 2022 tout au long des 22 courses, les deux écuries étant à égalité de points au milieu de la saison. Alpine a alors pris un léger avantage sur l’équipe de Woking puis McLaren a repris brièvement le lead lors du Grand Prix de Singapour, signant son meilleur résultat de la saison avec Norris quatrième juste devant son coéquipier Daniel Ricciardo. Cependant, dés le Grand Prix suivant au Japon, Alpine a repris l’avantage puis un double abandon des deux MCL36 au Brésil a mis fin au suspens.

L’équipe de Woking  a donc terminé la saison sur la cinquième marche, à 14 points d’Alpine.

Visiblement frustré, Lando Norris estime que les chances de l’équipe d’obtenir la place de « meilleur des autres » ont été compromises par une voiture qui n’a pas assez d’adhérence à l’avant.

« C’est juste notre voiture« , a-t-il déclaré à Sky Sports, « les caractéristiques de la voiture. Les choses avec lesquelles nous avons lutté, la voiture n’a pas assez d’avant. Pour moi, tout ce dont j’ai besoin, c’est l’avant. Je n’ai pas besoin de pneus arrière. »

« Mais quand j’ai l’avant, je peux être rapide. »

« Dès que les pneus avant étaient abîmés, j’étais à quelques secondes ou une demi-seconde ou une seconde. C’est donc juste cette caractéristique sur laquelle la voiture repose trop. Mais nous savons tout cela. C’est un problème que nous connaissons malheureusement depuis des années et c’est notre travail de nous en débarrasser pour la saison prochaine. »

Lando Norris a terminé sa saison 2022 à la sixième place lors du Grand Prix d’Abou Dhabi et a décroché le record du tour sur le circuit de Yas Marina.

« Finir sixième avec le tour le plus rapide également, ce qui doit signifier que j’étais le pilote le plus rapide, je suis content. » a déclaré le pilote britannique à l’issue de la course.

« Je pense que nous avons terminé la saison sur une bonne note. J’ai donné à l’équipe une bonne dose d’énergie pour aborder l’intersaison. »

« Nous souhaitions devancer Alpine au championnat, mais nous avons terminé là où nous méritons de terminer. »

Toujours au sujet du Grand Prix d’Abou Dhabi, Lando Norris a rajouté : « Ce fut probablement l’un de nos meilleurs week-ends en termes de rythme réel par rapport aux leaders. Il y a donc du positif. Je pense que toute la saison a été faite de hauts et de bas… Certainement pas assez de hauts. »

« Je pense que nous avons terminé la saison sur une bonne note. J’ai donné à l’équipe une bonne dose d’énergie pour aborder l’intersaison. »

Lando Norris et Daniel Ricciardo ont expliqué tout au long de la saison avoir eu du mal à s’adapter à la voiture mais on peut dire que c’est bien l’Australien qui a  eu le plus de difficultés avec la MCL36. Ricciardo n’a réussi à se classer parmi les dix premiers que sept fois en 22 courses et termine avec 37 points au compteur du classement pilotes, contre 17 fois et 122 points pour Norris. Si le pilote australien avait pu se rapprocher ou égaler les résultats de son coéquipier, cela aurait pu fait une différence dans le championnat compte tenu des problèmes de fiabilité d’Alpine.

La saison prochaine, c’est Oscar Piastri qui remplacera Daniel Ricciardo aux côtés de Norris; McLaren espère que le jeune pilote de 21 ans sera à la hauteur des ambitions de l’équipe.