Le groupe Sauber lance une collection de vêtements pour soutenir Save The Children

Sauber Group et Creightivist se joignent au projet #GarageTime pour soutenir Save the Children.

Le groupe d’entreprises Sauber s’est associé aux experts de la mode sur mesure Creightivist pour lancer une collection de mode spéciale afin de collecter des fonds pour Save the Children et soutenir son travail en cette période de pandémie.

À partir du 1er mai 2020, la série limitée #GarageTime est disponible sur www.creightivist.com: cette gamme exclusive comprend des sweat-shirts et des t-shirts arborant le nouveau logo #GarageTime ainsi que quinze fonds d’écran rétro et actuels de l’équipe célébrant les Grands Prix du Saison 2019, ainsi que Melbourne 2020 – la course qui n’a jamais jamais eu lieu…

Ces images rétro, ainsi que le visuel clé de la campagne, la Sauber House, qui imagine comment les pilotes d’Alfa Romeo Racing  passent leur temps pendant le confinement, sont conçues par l’artiste valencien Juan Alcalá (IG: @jalcalara). Les vêtements sont disponibles en différentes couleurs et peuvent être personnalisés.

Les fonds collectés par la vente d’articles de l’édition #GarageTime soutiendront le partenaire caritatif officiel du groupe Sauber, Save the Children.

En plus d’acheter les produits, les fans pourront également participer à une tombola pour gagner un prix offert par l’équipe.

Pour ce faire, les fans devront simplement télécharger un selfie d’eux-mêmes portant leurs vêtements #GarageTime sur Instagram, en utilisant le hashtag #GarageTime.

“Partager, c’est prendre soin et la solidarité au vrai sens du terme est le seul moyen de faire face à la crise qui affecte le monde entier.” explique Frederic Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

“La responsabilité sociale a toujours joué un rôle important dans notre culture d’entreprise. Je suis fier que nous, en tant que Groupe Sauber, en coopération avec notre partenaire Save the Children et avec Creightivist, nous nous sommes consacrés à transformer cette crise en une opportunité de soutenir les membres les plus fragiles de la société mondiale: les enfants du monde entier.”

Silverstone avertit que le GP de Grande-Bretagne n’est pas encore confirmé

Le directeur général de Silverstone a averti qu’il n’y avait encore aucune certitude que le GP de Grande-Bretagne puisse se tenir à huis clos.

La semaine dernière, les organisateurs du Grand Prix de Grande-Bretagne ont annoncé que leur course était maintenue au calendrier de la saison 2020 de F1, mais que celle-ci ne pourrait se tenir qu’à huis clos.

Cependant, le directeur du tracé britannique a tenu à rappeler que cette annonce ne voulait en aucun cas dire que le GP de Grande-Bretagne était dores et déjà assuré d’être disputé.

“Nous ne savons pas encore si nous aurons une course à huis clos, je dois être clair sur ce sujet.” a déclaré Stuart Pringle à la BBC.

“Nous devons encore comprendre les critères du gouvernement qui doivent être atteints pour être autorisé à organiser un événement sportif à huis clos.”

“On a beaucoup parlé de la nécessité que les sites ressemblent à une “île”, pour être contrôlés. Nous pouvons y parvenir, nous avons toutes les installations dont nous avons besoin à l’intérieur du circuit, à l’exception d’un hôtel. Nous avons un bâtiment en semi-dur si cela peut aider.”

“Mais nous devons également comprendre ce qui devrait être en place pour organiser un événement sûr et sécurisé à huis clos.”

“Cela devrait comprendre des choses que nous ne faisons pas habituellement, comme des tests pour le Covid-19 et diverses procédures médicales.”

Pringle a également expliqué que dans l’intérêt de toutes les personnes impliquées dans l’organisation d’un tel événement, il faudrait certainement quelques jours, voire quelques semaines avant d’arriver à une confirmation définitive.

“Nous ne voulons pas être une sorte de fardeau. Si nous le sommes, cela n’arrivera pas [pas de GP]. Nous devons également parvenir à un accord avec le championnat du monde de Formule 1.”

“Il y a absolument le désir des deux parties d’y arriver, mais c’est compliqué. C’est contractuel, il faudra encore quelques jours, voire des semaines pour y arriver.”

Vidéo : les pilotes Red Bull en Road trip aux Pays-Bas

L’équipe Red Bull Racing a mis en ligne la vidéo d’un Road trip tournée il y a quelques mois et qui devait être publiée avant le Grand Prix des Pays-Bas.

Le duo de pilotes de l’équipe Red Bull Racing a participé à un Road trip sur les routes des Pays-Bas au volant de leurs monoplaces dans le cadre d’un film promotionnel qui devait être publié avant le Grand Prix des Pays-Bas 2020.

Mais en raison de la crise du coronavirus, le GP des Pays-Bas n’a pas pu avoir lieu au mois de mai comme prévu initialement et a été reporté à une date inconnue.

Ce voyage, qui a débuté à Rotterdam et qui se termine à Zandvoort, a permis aux deux pilotes Red Bull de visiter dix des plus beaux sites du pays au volant d’une RB8.

“Je voulais montrer les Pays-Bas à Alex de cette façon.” a déclaré Max Verstappen. “Nous avons tourné ce film au début de l’année et nous voulions le montrer au public au moment du GP des Pays-Bas.”

A la fin de la vidéo, les pilotes Red Bull ont eu le privilège de tourner sur le tracé de Zandvoort qui doit accueillir le GP des Pays-Bas.

Road trip Red Bull aux Pays-Bas

 

Des patients Covid-19 traités sur le site du Grand Prix du Mexique

Le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico va accueillir un hôpital de campagne durant plusieurs jours pour s’occuper des cas de Covid-19.

Ce dimanche, il a été confirmé qu’un hôpital de campagne serait mis en place sur le site du Grand Prix du Mexique afin d’aider les personnels soignants à lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Cet hôpital de campagne sera situé dans la zone habituellement réservée au paddock de la Formule 1 et pourra accueillir une centaine de personnes infectées par le Covid-19.

“Huit modules seront installés pour l’hospitalisation. Ils seront en place dans tous les domaines où le public assiste généralement aux courses.” a confirmé Zoé Robledo, directrice de l’Institut mexicain de sécurité sociale, qui a visité le circuit.

Chacun de ces modules disposera de 24 lits, soit 192 lits au total, plus 26 lits de soins intensifs, un réfectoire et des vestiaires.

Depuis le début de l’épidémie, plus de 2000 personnes sont décédées du Covid-19 dans le pays, la capitale Mexico étant la région la plus touchée.

Le Grand Prix de F1 du Mexique, inscrit au calendrier sous sa forme actuelle, est programmé le 1er novembre 2020.

Alex Albon décroche sa première victoire (virtuelle) en F1

Alexander Albon a remporté ce dimanche sa première victoire (vituelle) en F1 sur le tracé d’Interlagos au Brésil.

Alexander Albon et Charles Leclerc ont été les deux principaux protagonistes du GP virtuel des Pays-Bas disputé ce dimanche soir sur…le tracé d’Interlagos au Brésil (le circuit de Zandvoort n’est pas disponible sur F1 2019).

Leclerc et Albon ont tous les deux bénéficié d’un départ chaotique de Stoffel Vandoorne pour s’emparer des deux premières places dès le début de la course et ont mené une bataille incroyable tour après tour en se dépassant chacun leur tour, mais sans jamais pouvoir s’échapper ou prendre l’avantage sur l’autre.

Même la stratégie agressive de Charles Leclerc, qui s’est arrêté plus tôt qu’Albon au stand, n’aura rien changé à la situation et les deux hommes se sont battus pour la victoire jusqu’au bout.

Finalement, au terme des 36 tours de course, c’est bien Alex Albon qui franchira la ligne d’arrivée en vainqueur. Charles Leclerc pour sa part devra se contenter de la troisième marche du podium en raison d’une pénalité reçue pour avoir franchi les limites de la piste à plusieurs reprises.

George Russell (Williams) s’empare donc de la seconde marche du podium à l’arrivée de ce GP virtuel des Pays-Bas, tandis que le Belge Stoffel Vandoorne (Mercedes) termine quatrième. Il devance Esteban Gutierrez (Mercedes), Christian Lundgaard (Renault), Enzo Fittipaldi (Ferrari), Louis Deletraz (Haas), Nicholas Latifi (Williams) et Lando Norris (McLaren).

Le classement à l’arrivée

Virtual Grand Prix Interlagos top 10

Une majorité des fans d’Alonso souhaitent son retour en F1

Les fans de Fernando Alonso ont été une large majorité à voter pour que le double champion du monde de F1 fasse son retour en catégorie reine du sport automobile.

Il y a quelques jours, l’ancien pilote McLaren a mis en place un sondage sur son compte Twitter dans lequel il demandait à ses fans de choisir une catégorie du sport automobile dans laquelle ils aimeraient voir le pilote espagnol évoluer à l’avenir.

Après plus de 100 000 votes (113 000 votes exactement), 82% des personnes ayant répondu au sondage souhaitent que le double champion du monde de F1 fasse son retour en catégorie reine du sport automobile.

Le pilote espagnol n’a jamais caché son souhait de revenir en Formule 1, après avoir pris sa retraite fin 2018, et il souhaitait d’ailleurs le faire à partir de 2021 en profitant de l’introduction des nouvelles règles.

Mais en raison de la crise de coronavirus, qui a obligé la F1 à décaler le début de la saison 2020 et donc également d’une année l’introduction des nouvelles règles de 2021 à 2022, Fernando Alonso devra certainement attendre encore un peu avant d’effectuer son retour.

En effet, le report du début de saison aura un impact direct sur le marché des transferts cette année et il semblerait que toutes les équipes décident de jouer le statu quo en 2020 en termes de transferts…

Après plusieurs décennies à la tête de la F1, Ecclestone n’a qu’un seul regret

Après plusieurs décennies passées à la tête de la F1, le Britannique Bernie Ecclestone assure n’avoir qu’un seul regret.

En 2008, Max Mosley, alors président de la FIA, s’est retrouvé dans une tempête médiatique après la publication de photographies et d’une vidéo le montrant lors d’une séance sado-masochiste, évoquant un camp de concentration nazi.

Cette affaire a pris une ampleur incroyable à l’époque lorsque le tabloïd News Of The World a divulgué des photographies où l’on pouvait voir le président de la FIA en compagnie de cinq jeunes femmes, dont certaines étaient vêtues d’un uniforme rayé de prisonnier.

Les médias à l’époque n’hésitaient pas à parler “d’orgie nazi”, alors que Max Mosley s’exprimait en allemand dans la vidéo publiée et jouait tour à tour le rôle d’un détenu et d’un gardien de camp de concentration.

La réaction la plus attendue à l’époque était celle du patron de la F1, Bernie Ecclestone. L’associé de longue date et ami de Mosley n’avait pas hésité à son tour à tirer à boulets rouges sur le président de la FIA.

“C’est un comportement dérangeant. C’est incroyable, spécialement quand on connaît son histoire.” déclarait Ecclestone à la presse en 2008.

En effet, Max Mosley n’est autre que le fils de d’Oswald Mosley, fondateur de la British Union Of Facists et accessoirement leader des chemises noires (milice volontaire fasciste).

Interrogé par nos confrères d’Autocar dans une longue entrevue [que vous pouvez retrouver ici], Bernie Ecclestone est revenu en détail sur sa carrière et l’orsqu’on lui demande s’il exprime des regrets après plusieurs décennies passées aux commandes de la Formule 1, le Britannique répond : “Oui. Juste un.”

“Ne pas avoir soutenu Max Mosley, alors qu’il avait besoin de soutien pour l’histoire du News Of The World [en 2008].”

“Beaucoup de gens ont alors dit que nous ne pouvions plus l’avoir comme Président de la FIA après cela. Je ne l’ai pas assez soutenu publiquement. Je me suis excusé, mais cela a endommagé notre relation pendant un certain temps.”

“Je pense que Max a compris que j’ n’avais pas d’autre choix. Mais c’était une affaire privée qui n’aurait jamais dû tomber dans le domaine public.”

Monaco n’avait “pas d’autre choix” que d’annuler son GP de F1 en 2020

Le Président de l’Automobile Club de Monaco est revenu en détail sur la décision d’annuler le Grand Prix de Monaco 2020 suite à la pandémie de coronavirus.

Il y a quelques semaines, la F1 annonçait officiellement le report du Grand Prix de Monaco 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus. Mais dans la foulée de cette annonce, les organisateurs de l’épreuve ont annoncé l’annulation pure et simple de la course pour cette année.

Ce sera la première fois depuis 1955 que le Grand Prix de Monaco, joyaux du calendrier de la F1, n’aura pas lieu, et c’est surtout pour des raisons évidentes de logistique que l’épreuve monégasque a été annulée par les organisateurs.

“Tout était en place, la construction du circuit avait commencé et nous avions déjà vendu plus de 80% des billets. Malheureusement, il était devenu impossible de se battre contre une épidémie qui gagnait du terrain.” explique Michel Boeri, président de l’Automobile Club de Monaco.

“Comme la FIA et la Formule 1 annonçaient que les événement du mois de mai ne pourraient pas avoir lieu, nous n’avions pas d’autre choix.”

“Une telle décision ne pouvait pas être prise à la légère et après une analyse précise de la crise à travers le monde, c’est avec beaucoup de tristesse que le conseil d’administration de l’ACM a pris la décision d’annuler la 78ème édition du Grand Prix de Monaco de Formule 1 et le 12ème Grand Prix de Monaco historique.”

Lorsqu’on lui demande pourquoi l’ACM a préféré annuler et pas reprogrammer le Grand Prix de Monaco, Michel Boeri explique qu’une reprogrammation de l’épreuve monégasque n’était tout simplement pas possible.

“Ce n’était pas réaliste. Demander aux 1500 volontaires de changer leur disponibilité de mai à août, ou aux entreprises, dont certaines sont loin d’ici, de revenir et de construire le circuit plus tard? C’était impossible. Nous étions coincés.”

“De plus, nous ne sommes pas les seuls en Principauté de Monaco: il y a tellement d’événements entre août et octobre, on ne peut pas se chevaucher, surtout quand on sait qu’il nous faut 45 jours pour construire le circuit et 25 pour déconstruire.”

Ecclestone : “Si Ferrari avait voulu quitter la F1, ils l’auraient déjà fait”

Bernie Ecclestone pense que si Ferrari voulait vraiment quitter la F1, la marque italienne l’aurait déjà fait depuis longtemps.

Au cours des dernières semaines, Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, a accordé un entretien au Guardian dans lequel il déclarait que Ferrari n’aimerait pas devoir “reconsidérer” ses engagements dans le sport automobile en basculant ses ressources vers d’autres discipline que la F1 si un plafond budgétaire trop bas serait introduit en 2021.

Les propos du directeur de la Scuderia ont été mal interprétés et la plupart des médias spécialisés ont titré que Ferrari menaçait à nouveau de quitter la Formule 1.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de la situation, l’ancien grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone a exprimé son point de vue sur un éventuel adieu du Cavallino au grand Cirque.

“Si Ferrari avait voulu partir ils l’auraient déjà fait. Ils ne l’ont jamais fait, en l’occurrence, je ne garde que de bons souvenirs de Mr Ferrari.” explique Bernie Ecclestone à Autocar.

“Il m’a toujours dit ce qui se passait vraiment, même lorsqu’il était occupé à dire le contraire à tous les autres.”

“Je pense que la F1 sans Ferrari ne serait pas bonne. Mais la marque Ferrari est si forte qu’elle pourrait s’éloigner de la F1 tout en restant grande.”

“Même lorsqu’ils ne gagnent pas en F1, vous pouvez demander à un homme dans la rue qui a remporté le titre mondial et il vous répondrait Ferrari.”

L’Azerbaïdjan souhaite accueillir la F1 en septembre

Les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan de F1 affirment que leur événement a une date limite pour la mi-octobre 2020.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan fait partie des courses reportées en ce début de saison en raison de la pandémie de coronavirus, mais les organisateurs espèrent toujours que leur événement ait lieu cette année.

La Formule 1 de son côté prévoit un retour à l’action en Autriche en juillet, suivi d’une manche en Grande-Bretagne, et espère toujours disputer entre 15 et 18 courses, pour conclure la saison 2020 avec des événements à Bahreïn et à Abou Dhabi en décembre.

“Nous sommes en contact étroit avec le gouvernement de l’Azerbaïdjan, la F1 et d’autres parties prenantes.” explique le directeur exécutif du circuit de Bakou à nos confrères de MotorsportWeek.com.

“Nous avons convenu avec F1 que la course ne devrait pas être reportée après mi-octobre. Nous nous soucions vraiment de nos fans et nous voudrions qu’ils puissent profiter d’un temps agréable à Bakou pendant un week-end de course.”

Rahimov a reconnu qu’il y avait des complications supplémentaires liées au fait d’organiser un événement en ville, mais il estime cependant que l’infrastructure peut être organisée dans un délai plus court si nécessaire.

“Habituellement, nous programmons nos activités de construction pour qu’elles commencent 13-14 semaines avant le week-end de course.”

“Dans la situation actuelle, cependant, nous pourrions essayer de réduire cette durée à 11-12 semaines, ce qui impliquerait un calendrier de construction plus intensif.”

“Si nous étions en mesure de disputer la course entre la mi-septembre et la mi-octobre, alors je serais très positif que nous puissions atteindre cet objectif, étant donné que la plupart des travaux de construction seraient achevés en été.”

“Le fait que nous courions la course dans les rues de la ville ajoute une complication – comme sur n’importe quel circuit urbain. En tant que tel, il serait idéalement formidable d’essayer de courir la course avant le redémarrage des écoles après la pause estivale le 15 septembre.”

Une seule course !

La Formule 1 prévoit de tenir deux courses chacune en Autriche et en Grande-Bretagne au cours des week-ends successifs, mais Rahimov a averti qu’un tel calendrier ne serait pas possible en Azerbaïdjan.

“Dans le cas où nous pourrions organiser une course cette année, nous ne prévoyons certainement pas de modifier le format de la course, et cela n’a jamais été discuté avec la F1.”

“Je ne pense pas non plus qu’il serait possible d’organiser des courses à Bakou sur plusieurs week-ends, car cela entraînerait trop de désagréments pour nos résidents en raison du fait que le circuit est situé en plein cœur de la ville.”

La FIA veut éviter les conflits entre différentes disciplines lors de la reprise

La FIA a suggéré que les différentes séries de sport automobile travaillent ensemble au cours des prochains mois pour éviter des clashs de calendrier.

La F1 a indiqué son intention de commencer sa saison 2020 en juillet avec des événements à double courses sur certains circuits, dont l’Autriche au Red Bull Ring et la Grande-Bretagne à Silverstone, qui semblent de plus en plus susceptibles d’accueillir les quatre premières courses.

Pendant ce temps, le MotoGP envisage de reprendre sa saison en juillet avec plusieurs autres séries, mais avec la moitié de l’année déjà annulée et de nombreux circuits permanents partagés par plusieurs disciplines, il y aura une précipitation à réserver des week-ends.

Le vice-président de la FIA, Graham Stoker, a averti que cela pourrait conduire à des conflits, insistant sur le fait qu’il pourrait être avantageux de travailler ensemble et même éventuellement de partager les week-ends de course.

“Ce sera un environnement extrêmement compétitif et potentiellement très encombré, et d’une certaine manière, c’est ce que nous devons espérer.” explique Stoker.

“Nous voulons voir le retour de l’environnement de sport automobile extrêmement dynamique et diversifié auquel nous sommes habitués. Cependant, il faudra une gestion très prudente.”

“Quand on regarde des choses comme le Code Sportif International et le calendrier sportif international, l’approche doit être flexible.”

“Il est crucial de prioriser l’organisation des événements. Ce qui serait contre-productif serait de s’impliquer dans des guerres de territoire.”

“Ne nous impliquons pas dans les litiges concernant qui a quel créneau horaire et quels accords antérieurs pourraient prévaloir. Cette approche ne fonctionnera pas.”

“La priorité principale est de relancer le sport automobile et si cela signifie des “super week-ends” avec de multiples événements, en coopération et avec flexibilité, eh bien, pourquoi pas ?”

“Le sport automobile doit se ressaisir, et nous devons avoir de la flexibilité en termes d’événements et de lieux et penser en dehors des sentiers battus afin de remettre les choses en marche de manière spectaculaire, ce qui attirera évidemment l’intérêt du public.”

“Nous devons également démontrer que le sport automobile reste pertinent et a une influence positive, à travers ses messages et ses actions.”

Jos Verstappen convaincu que la saison 2020 aura lieu

Jos Verstappen, le père du pilote Red Bull Max Verstappen, estime que la F1 ne peut pas se permettre d’annuler la saison 2020.

Jos Verstappen est persuadé que la saison 2020 de F1 débutera bien à un moment donné, car la discipline ne peut tout simplement pas se permettre d’annuler la saison sous peine de perdre beaucoup d’argent et surtout des équipes.

“Je suis convaincu qu’il y aura des courses, parce qu’une année sans compétition est impossible, sinon des équipes vont tomber et des gens perdront leur emploi.” estime Jos Verstappen dans les colonnes de De Telegraaf.

“De nombreux contrats sont en jeu. La santé est bien-sûr la chose la plus importante, mais arrêter toute l’économie pendant des mois n’est pas une option. Chacun doit faire preuve de bon sens.”

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le personnel pourra respecter les distances de sécurité d’au moins un mètre durant les week-ends de Grand Prix, Jos Verstappen estime qu’il sera très difficile de se plier à cette régle.

“Il y a au moins quinze personnes qui travaillent sur une monoplace de Formule 1 [pendant un Grand Prix] dans un tout petit espace, donc, vous ne pourrez pas respecter la distance d’un mètre et demie.”

Rappelons que la F1 souhaite débuter sa saison 2020 en Autriche avec deux courses à huis clos sur le tracé du Red Bull Ring à Spielberg.

Covid-19 : Les mécaniciens devront respecter les distances dans le garage

Le directeur de l’équipe AlphaTauri Franz Tost pense que son personnel sera en mesure de respecter les gestes barrières en Autriche lors de la première course de la saison 2020 de F1.

La F1 souhaite débuter la saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec deux courses à huis clos sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg.

Le Grand Prix d’Autriche sera interdit au public et certainement aux médias afin de respecter au maximum les distanciations sociales sur le circuit.

Mais même sans public et sans médias, le nombre de personnes présentes dans le paddock de Spielberg au mois de juillet lorsque la F1 reprendra devrait tout de même se situer aux alentours des 2000 personnes.

Dans ce contexte, les équipes devront évidemment mettre en place des mesures strictes et pourraient même utiliser un box supplémentaire si besoin, afin de respecter au maximum les distances obligatoires.

“Nous aurons deux voire trois boxes [en Autriche]. Je ne m’en fais pas trop, les mécaniciens qui travaillent sur la voiture sont logiquement plus proches les uns des autres, mais cela fait cinq ou six mécaniciens par voiture.” explique Franz Tost à Speedweek.

“Toutes les autres personnes pourront facilement se conformer aux règles de distanciation de 1 mètre en Autriche.”

“Les pneumatiques seront préparés dans un autre département, l’électronique travaille également dans son propre département, l’informatique est également dans son propre département.”

“Ces techniciens sont de toute façon séparés des autres mécaniciens des boxes. Les techniciens seront bien-sûr assis côté à côte car leurs ordinateurs sont branchés en réseau.”

Concernant les arrêts au stand pendant les séances de roulage : “Ce ne sera pas un problème, car tous les mécaniciens portent un casque.” souligne Franz Tost.

Lewis Hamilton adapte son style de pilotage “d’année en année”

Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton révèle qu’il adapte en permanence sa technique de pilotage d’année en année.

Il a beau avoir remporté six titres mondiaux au cours de sa carrière en F1, Lewis Hamilton continue d’en apprendre au quotidien et révèle qu’il adapte en permanence sa technique de pilotage en fonction des besoins avec sa monoplace.

“Vous pouvez toujours vous améliorer, nous n’avons pas gagné toutes les courses l’année dernière.” rappelle le sextuple champion du monde de F1 à Sky Sports.

“Il y a des domaines dans lesquels nous avons trébuchés et il y a tellement d’éléments à prendre en compte pour la victoire.”

“Il y a toujours des domaines que nous pouvons améliorer. En tant que pilote, cela peut passer par comment améliorer la communication avec mon équipe, mes mécaniciens et les gars de retour à l’usine ? Mais aussi, en tant que pilote, comment puis-je offrir de meilleures performances ?”

Lorsque Martin Brundle [Sky Sports] lui indique qu’il ne change donc rien à son pilotage pour s’améliorer, Hamilton répond : “Chaque année je le fais, et même en cours de saison, la technique évolue.”

“Cette année par exemple nous avons les mêmes pneus que l’année dernière. Mais l’année dernière, toute la saison a été un problème avec les pneus.”

“Donc, il y a encore des techniques subtiles que je vais devoir adapter avec une autre voiture. Cela fait partie du jeu d’être adaptable. Nous avons cette nouvelle voiture et je ne sais pas comment elle va gérer cela, j’espère qu’elle sera géniale.”

Renault “n’a pas les cartes en main” avec le contrat de Ricciardo

Alain Prost admet que Renault F1 n’a pas toutes les cartes en main dans ses négociations avec le pilote australien Daniel Ricciardo.

Le pilote australien Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019, après une décennie passée dans le giron Red Bull.

L’annonce de l’arrivée de Daniel Ricciardo a fait grand bruit dans le milieu de la F1 l’an dernier, mais le contrat du pilote australien arrivera à son terme à la fin de cette année et des négociations ont déjà débuté entre les deux parties.

Après une première année de collaboration “moyenne” entre Renault et Ricciardo, personne ne peut dire si l’Australien voudra prolonger son contrat avec le constructeur français ou bien s’il saisira une potentielle opportunité chez Ferrari ou bien encore Mercedes.

“Sans langue de bois, Daniel [Ricciardo] a un contrat jusqu’à la fin 2020. Donc, de toute façon, il est libre. On n’a pas les cartes en main, on n’a pas d’option.” explique le directeur non-exécutif de Renault F1 au micro de Canal+.

“Le contrat c’est le contrat et c’est jusqu’à fin 2020. Bien entendu, on a commencé à discuter, c’est normal, parce que ce qui se passe en réalité, ce n’est pas que pour lui.”

“Admettons que l’année prochaine en 2021 tout rentre dans l’ordre [la crise sanitaire], qu’on puisse faire les courses que l’on veut jusqu’à la fin de l’année, mais en 2021 ce sera les mêmes règles qu’en 2020, donc, ça veut dire que ce n’est pas non plus encore une fois l’idéal pour nous.”

“C’est compliqué, mais en même temps, on ne sait même pas ce qui va se passer pour le calendrier de Formule 2 ou de Formule 3 ou Formule Renault, là où a pas mal de pilotes de la filière et ils ne roulent pas.”

“Donc, s’ils ne roulent pas, on ne peut pas les voir, on ne peut pas les juger. C’est valable pour tout le monde et la tendance dans les équipes actuelles c’est aussi un peu plus le statu quo.”

Des discussions positives

Alain Prost ne pense pas que Daniel Ricciardo puisse retourner chez Red Bull Racing comme l’a suggéré le pilote australien il y a quelques semaines dans un entretien lorsqu’on lui demandait s’il pourrait retourner à Milton Keynes un jour et évoque des discussions positives avec l’Australien.

“Max Verstappen est complétement ancré chez Red Bull et je ne vois pas Daniel aller là-bas. Il reste Ferrari et Mercedes, mais je ne sais pas si c’est une option pour l’instant.”

“Donc, ça été décalé, mais toutes les choses sont très ouvertes et en tout cas ce qui est sûr c’est que Daniel il a envie [de continuer avec Renault] d’une certaine manière. Il s’est projeté, il a fait, pas un pari, mais disons [le choix] d’avoir du succès avec Renault et pour l’instant on discute d’une manière très positive.”

Valtteri Bottas s’attend à une saison 2020 intense

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas s’attend à ce que le rythme soit effréné lorsque la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.

Après un faux départ en Australie au mois de mars, la saison 2020 de la F1 devrait finalement débuter au mois de juillet en Autriche avec deux courses à huis clos sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg.

En attendant, tous les pilotes de F1 continuent de s’entraîner physiquement et mentalement depuis leurs domiciles respectifs en cette période de confinement.

Valtteri Bottas pour sa part estime que lorsque la saison débutera pour de bon, les pilotes devront faire face à un calendrier très compacté, notamment parce que la Formule 1 espère pouvoir disputer entre 15 et 18 courses en seulement six mois.

“C’est une situation très spéciale dans le monde en ce moment pour beaucoup – y compris nous en Formule 1. Mais pour nous, c’est une occasion rare d’avoir cette période supplémentaire pour améliorer notre condition physique.” explique le pilote Mercedes.

“Nous pouvons vraiment améliorer notre condition physique et notre force mentale. J’essaie vraiment de tirer le meilleur parti de cela et d’être aussi fort que jamais.”

“Je suis certain que tous les pilotes essaient d’en faire autant. Mais je dois admettre que je ne me souviens d’une fois où je suis resté au même endroit pendant aussi longtemps sans avoir voyagé quelque part, donc, c’est assez inédit.”

“Mais je sais que les choses reviendront à la normale, ce sera à fond. Donc, nous aurons besoin de cette force mentale et nous devrons avoir les batteries pleines.”

Di Resta : “Vettel devra accepter ce que Ferrari lui propose”

L’ancien pilote de F1 Paul Di Resta pense que Sebastian Vettel n’aura pas d’autre choix que d’accepter ce que Ferrari lui propose s’il souhaite rester à Maranello.

Le contrat du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel signé avec la Scuderia Ferrari arrive à son terme à la fin de cette saison 2020 et, pour le moment, les négociations entre les deux parties sont au point mort.

Mais alors que le pilote allemand a parlé positivement de la signature d’un nouvel accord avec Ferrari au mois d’avril, des rumeurs en provenance d’Italie suggèrent que son nouveau contrat est loin d’être acquis, notamment parce que Ferrari pourrait vouloir signer un pilote plus jeune.

Parmi les pilotes souvent cités pour remplacer Sebastian Vettel chez Ferrari, on retrouve l’Espagnol Carlos Sainz ou bien l’actuel pilote Renault F1 Daniel Ricciardo.

Pour Paul Di Resta, désormais consultant sur les antennes de Sky Sports, Sebastian Vettel n’aura pas d’autre choix que d’accepter ce que la Scuderia Ferrari lui offre s’il souhaite rester à Maranello.

“Je pense vraiment que cela dépend de Ferrari, de savoir s’ils souhaitent garder Vettel. Je ne pense pas que Sebastian Vettel a le pouvoir de décision.” estime Paul Di Resta.

“Il devra accepter ce qu’on lui offre. Sebastian, s’il est en forme, je pense que l’on pourrait le voir là-bas de nouveau. Mais s’il ne l’est pas, je pense qu’il y a quelques personnes qui arrivent en fin de contrat et que Ferrari pourrait également estimer.”

Rappelons tout de même que la situation actuelle est inédite, puisque la saison 2020 n’a toujours pas débuté.

En ce sens, il est impossible pour les équipes de se faire une idée précise sur les performances de chaque pilote et on semble donc se diriger lentement mais sûrement vers un statu quo sur le marché des transferts cette année.

Russell : “Williams aura des opportunités lors des premières courses”

George Russell espère bien pouvoir profiter de la “rouille” de ses rivaux pour tirer parti des premières courses de la saison 2020 de F1.

Dans l’hypothèse où la saison 2020 de F1 débute bien au mois de juillet en Autriche, cela fera au total cinq mois que les pilotes n’auront plus pris le volant d’une Formule 1 depuis les derniers essais hivernaux disputés à Barcelone cet hiver.

En attendant que la saison 2020 puisse enfin débuter, le pilote Williams George Russell continue de s’entraîner physiquement chez lui en Angleterre, afin d’être prêt le jour où son équipe l’appellera, mais le Britannique admet que rien ne remplacera jamais les sensations ressenties au volant de sa monoplace.

“Le confinement me donne juste la chance d’affiner encore plus ma condition physique. Mais je pense que pour nous tous, ça va être incroyablement difficile.” explique le pilote Williams dans le dernier podcast de la F1.

“Vous pouvez vous entraîner autant que vous le souhaitez, mais vous perdez évidemment votre forme physique de course.”

“Courir dans son jardin ou soulever du poids dans sa salle de gym n’est pas la même chose que piloter à 320 km/h à Silverstone et je pense que les Forces G vont nous atteindre durement lors de la première séance d’essais à notre retour. Comme je l’ai déjà dit, je fais tout ce que je peux pour être prêt pour ce moment.”

Des surprises en 2020 ?

Russell estime que le fait que la saison 2020 met un certain temps à débuter peut offrir quelques surprises lors des premières courses avec des pilotes en souffrance physiquement et qui feront donc potentiellement plus d’erreurs en piste.

“Habituellement, tout le monde a un niveau incroyablement élevé. Tous les pilotes sont les meilleurs au monde et nous courrons tellement que nous sommes toujours dans le rythme.”

“Mais je pense que le report du début de saison va permettre à des gens, espérons-le, d’obtenir un petit avantage.”

“Si certains sont  un peu rouillés, si certains font des erreurs, ce sera dans les premières courses. Donc, je dois m’assurer de ne pas faire partie de ceux-là.”

“De plus, du point de vue de l’équipe, je dois essayer de motiver les troupes en disant : ‘ok, c’est une opportunité que nous n’aurons peut-être plus…donc, assurons-nous d’en tirer le meilleur parti dès les premières courses.”

La F1 rediffuse le GP de Grande-Bretagne 2008 ce samedi

La F1 rediffuse ce samedi 2 mai 2020 le Grand Prix de Grande-Bretagne 2008 remporté par le pilote McLaren de l’époque Lewis Hamilton.

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2008, disputé sur une piste humide, a été remporté par Lewis Hamilton au volant de sa McLaren-Mercedes, équipe avec laquelle le sextuple champion du monde a débuté sa carrière en F1 en 2007.

Hamilton quatrième sur la grille de départ du GP de Grande-Bretagne 2008, prend d’emblée un excellent départ et prend immédiatement le dessus sur Mark Webber et Kimi Raikkonen, ce qui le place juste derrière son coéquipier Heikki Kovalainen, qui conserve la tête de la course.

4 tours plus tard, Lewis Hamilton prend le dessus sur son coéquipier, mais la piste est de plus en plus mouillée, ce qui oblige Hamilton à rentrer au stand pour changer ses pneumatiques tandis que Räikkönen, revenu sur ses talons, fait le pari de conserver ses gommes, persuadé que la pluie va cesser.

Le choix du pilote finlandais s’avère être le mauvais puisque la pluie redouble d’intensité et Raikkonen chute au onzième rang. A partir de là, Lewis Hamilton conservera la tête de la course et signera sa troisième victoire de l’année au volant de sa McLaren-Mercedes.

Le pilote britannique devance sur le podium le pilote BMW Nick Heidfeld et le pilote Honda Rubens Barrichello, qui décrochera ce jour-là son premier podium depuis qu’il a quitté Ferrari.

Pour voir ou revoir ce Grand Prix de Grande-Bretagne 2008, il vous suffit de vous rendre ce samedi 2 mai à partir de 16h00 (heure de Paris) sur la chaîne YouTube de la F1, la page Facebook ou bien sur le site F1.com.

En choisissant Ocon, Renault s’est projeté sur l’avenir

Alain Prost est revenu sur la décision prise par l’équipe Renault F1 de remplacer Nico Hülkenberg par Esteban Ocon en 2020.

Depuis la fin de la saison 2019 de F1, le jeune Esteban Ocon a signé son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire au sein de l’écurie Renault F1 en remplacement direct de l’Allemand Nico Hülkenberg.

Beaucoup ont estimé que Renault avait choisi Esteban Ocon pour sa nationalité, mais selon le directeur non-exécutif de Renault, la démarche était bien plus complexe que cela et Renault souhaitait avant tout ne pas se retrouver fin 2020 avec deux pilotes en fin de contrat [le contrat de Ricciardo arrive à son terme fin 2020].

Autre point intéressant, Alain Prost admet qu’en choisissant un jeune pilote cela permet à l’équipe de se projeter sur l’avenir, ce qui écorche encore un peu plus les rumeurs qui suggèrent que le constructeur français comptait quitter la F1 en fin d’année.

“Nous nous sommes posés pendant des semaines et des semaines la question, mais c’est un peu plus compliqué que ça dans la démarche.” a expliqué Alain Prost lors d’un live Instagram avec Julien Fébreau de Canal+ lorsqu’on lui demande pourquoi Renault a choisi Esteban Ocon.

“C’est vrai que Ocon est un jeune pilote – Français, bien-sûr – ça c’est un petit plus, mais ce n’était pas la priorité. C’est un pilote d’avenir avec qui on pouvait signer un contrat un peu long, deux ans plus une option.”

“Alors que Nico [Hülkenberg], c’était plutôt un an, mais c’était un peu compliqué dans ce qu’il voulait d’une certaine manière, et puis il y avait à l’époque – quand on a pris la décision – un changement de règlements et c’était difficile de se projeter avec Nico tout en sachant que cette année [2020], on savait qu’elle ne serait pas non plus au top [en termes de performance avec la monoplace].”

“Donc, de repartir avec le même pilote – qui était super – Nico est quelqu’un de génial sur le plan humain, mais qui était un peu négatif – parce que c’est vrai que la voiture n’a pas progressé comme ils auraient voulu, et continuer un an de plus, sans préparer spécialement l’avenir, on ne voulait pas se retrouver non plus avec Nico et Daniel [Ricciardo] en fin de contrat à la fin de cette année.”

“Alors ce qu’il [Esteban Ocon] va amener de plus, c’est justement la fraîcheur d’un jeune pilote qui arrive dans une équipe comme ça. Voilà, vous faites une première année moyenne par exemple en préparant le futur, c’est différent.”

“On se projette un peu plus sur l’avenir et il donne un peu de pêche, comme quelqu’un qui arrive et qui a les dents qui traînent parterre.”

“Il s’est vraiment très bien intégré, il s’entend très bien avec Daniel, avec l’équipe, etc…Donc voilà, ça nous donne un peu de fraîcheur, malheureusement, on aurait bien aimé à l’heure où on se parle, avoir déjà fait plusieurs courses.”