Claire Williams se méfie grandement de la pression qui sera exercée sur le personnel des équipes la jour où le calendrier de la F1 atteindra 25 courses par an.

Liberty Media a été très clair et a admis que son intention était de d’augmenter le nombre d’événements au cours d’une saison de Formule 1 d’ici 2025 avec un calendrier qui ne devrait pas dépasser les 25 Grands Prix par an.

Mais pour Claire Williams, cette augmentation significative du nombre de courses par saison aura obligatoirement un impact sur le personnel des équipes, qui sont déjà soumis à une forte pression avec un calendrier à 21 courses en 2019.

« 25 courses, c’est beaucoup. Avoir 22 courses l’année prochaine sera déjà très lourd et toutes les équipes vont devoir examiner l’impact sur le personnel. » explique Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme.

« D’un point de vue purement du style de vie et du respect de l’équilibre travail-vie personnelle, ce sera incroyablement difficile. »

« Nous avons tous du personnel d’assistance sur lequel nous pouvons compter pour effectuer des rotations, mais je pense que pour les grandes équipes le défi sera peut-être plus facile de ce point de vue. »

« Elles ont un budget plus important pour pouvoir engager plus de personnes pour pouvoir effectuer cette rotation. »

« D’un point de vue financier, c’est bien qu’il y ait une compensation parce qu’il y aura plus de courses, il y aura plus d’argent qui sera distribué. Donc, d’un point de vue financier, ce n’est pas la fin du monde. »

La Formule 1 a annoncé ce mardi vouloir devenir un sport neutre en carbone d’ici 2030 et a également révélé à quel point les émissions de CO2 sont importantes en 2019.

La catégorie reine du sport automobile s’est engagée à réduire considérablement son impact sur la planète au cours des prochaines années, alors que d’ici 2025, toutes les courses de Formule 1 devront être durables.

En présentant son plan visant à rendre la catégorie neutre en carbone d’ici 2030, la Formule 1 a révélé l’empreinte écologique du sport à l’heure actuelle.

Au total, la Formule 1 a émis en 2019 256 000 tonnes de dioxyde de carbone, et alors que les moteurs des monoplaces n’ont émis « que » 1796 tonnes jusqu’à présent lors des essais et des week-ends de course.

La majeure partie des émissions de CO2 est imputable à la logistique démesurée de la Formule 1 avec pas moins de 45% des émissions totales. Lorsque l’on parle de logistique, on parle évidemment du matériel déplacé pour les équipes, mais aussi pour Pirelli, les télévisions, les médias, les équipement pour les VIP [Paddock club etc..].

Ci-dessous, un tableau récapitulatif des émissions émises par la F1 depuis le début de l’année, alors qu’il reste encore deux Grands Prix à disputer et des essais privés à Abou Dhabi.

L’impact écologique de la Formule 1 en 2019

Renault F1 Team salue et soutient l’initiative de la Formule 1 pour la décarbonisation du sport et annonce son propre plan axé sur l’environnement et l’humain.

Ce mardi, la Formule 1 a annoncé vouloir rendre le sport totalement neutre en carbone d’ici 2030 et a présenté un plan ambitieux censé faire de la Formule 1 un sport respectueux de l’environnement.

Plusieurs équipes, dont McLaren ou encore Renault, ont affiché leur soutien à cette initiative, alors que le Renault F1 Team annonce son propre plan axé sur l’environnement.

« Renault F1 Team salue et s’associe à la stratégie annoncée par Formula One le 12 novembre 2019 qui vise à prendre des objectifs volontaires de décarbonisation de l’ensemble du sport d’ici à 2030. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par Renault.

« Cette annonce vient compléter avec une vision aspirationnelle de long terme le plan de transformation engagé par le sport à partir de la saison 2021, qui s’appuie sur l’évolution des réglementations sportive et technique et la création d’un règlement financier qui récompensera l’efficacité économique des équipes. »

« Pour rester synonyme de progrès, la Formule 1 se devait d’évoluer afin de conserver son caractère avant-gardiste, cohérent avec les évolutions et les défis de la société. »

« La neutralité carbone est évidemment un enjeu majeur, et mobiliser autour de cet objectif collectif les milliers d’ingénieurs qui travaillent en Formule 1 et les millions de fans est une excellente initiative. »

« La conception du plan développement durable de la Formule 1 a fait l’objet d’une concertation avec plusieurs écuries, dont Renault F1 Team, par la mise en commun de données et d’orientations précises. »

« Renault F1 Team s’engagera activement aux côtés de Formula One à la mise en œuvre de ce plan tout en développant et déployant des actions propres, au sein d’un programme d’impact social et durable élaboré en étroite collaboration avec la stratégie du Groupe Renault. Notre programme est structuré autour de deux dimensions, l’environnement et l’humain. »

« Tout en contribuant au plan développement durable de la Formule 1, ce programme développera sur sa dimension environnementale deux axes spécifiques : l’économie circulaire et la mobilité durable. »

« Notre collaboration à la conception et au développement des motorisations hybrides modernes de type E-TECH Plug-In des véhicules de série Renault est un exemple concret de notre démarche et de notre engagement. Le volet humain de notre plan est quant à lui basé sur la notion de transmission. »

« Nous partagerons plus de détails au cours de l’année 2020 à propos de notre programme ainsi que les projets associés. »

Max Verstappen est revenu sur des propos polémiques et sur son avenir avec l’équipe Red Bull Racing.

Récemment, des propos tenus par le pilote Red Bull au sujet de Lewis Hamilton ont été déformés, laissant penser que Verstappen avait déclaré que le pilote Mercedes n’avait « rien de très spécial » malgré ses six titres mondiaux en F1.

« Ce n’est pas vrai, j’ai dit qu’il était très spécial et qu’il était l’un des meilleurs de tous les temps. J‘ai aussi ajouté que chacun de nous dépend de la voiture que nous conduisons. » a déclaré Max Verstappen lorsque le journaliste du Corriere Della Sera lui demande pourquoi il avait déclaré que Hamilton « n’avait rien de spécial. »

« Je pense que si Alonso [Fernando] avait été dans une Mercedes, il aurait sans doute remporté le championnat du monde. »

« La chance compte beaucoup aussi : il [Hamilton] est arrivé dans une équipe et elle est devenue dominante. Mais si vous allez dans une équipe au mauvais moment, vous ne pouvez pas gagner, mais cela ne signifie pas forcément que vous n’êtes pas bon. »

Lorsqu’on lui demande s’il avait enterré la hache de guerre avec Lewis Hamilton, le Néerlandais assure qu’il ne s’est jamais disputé avec le pilote Mercedes.

« Nous n’avons jamais eu de dispute. Nous avons discuté, je le respecte et nous nous sommes engagés à régler les problèmes entre nous, loin des oreilles indiscrètes. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il compte un jour remplacer Lewis Hamilton chez Mercedes, Max Verstappen répond : « Je suis heureux là où je suis et je veux gagner avec Red Bull. »

« C’est l’équipe qui m’a permis de faire de la Formule 1 et j’ai donc un sentiment de loyauté envers elle. Ici, je me sens chez moi, je ne regarde pas l’avenir, mais bien aujourd’hui. »

Max Verstappen s’attend à voir une avalanche de fans à Zandvoort pour le retour de la Formule 1 aux Pays-Bas en 2020.

Zandvoort sera l’une des deux nouvelles destinations [avec le Vietnam] ajoutées au calendrier de la Formule 1 pour la saison 2020, alors que le Grand Prix des Pays-Bas a été absent durant 35 années.

Le phénomène Max Verstappen a bien évidemment largement contribué au retour de la Formule 1 sur le tracé de Zandvoort aux Pays-Bas et, le nombre de billets vendus pour la course de 2020 en l’espace de seulement quelques heures, témoigne de l’engouement des Néerlandais.

Max Verstappen est bien conscient que l’ambiance pourrait être folle à Zandvoort l’année prochaine et le pilote Red Bull s’attend à « une avalanche de fans orange ».

« Je m’attends à une avalanche de fans orange. La Hollande a été trop longtemps exclue de la Formule 1 et, pour beaucoup, ce sera l’occasion de la connaître. » a déclaré Max Verstappen au Corriere Della Sera.

« J’espère aussi que les jeunes pilotes auront l’inspiration, car ce serait bien de découvrir un nouveau talent hollandais de façon à ce que je puisse me retirer un jour en toute tranquillité. »

Le Grand Prix des Pays-Bas se déroulera du 1er au 3 mai 2020 sur le tracé de Zandvoort au bord de la mer du nord.

Avec la titularisation de Pierre Gasly, Daniil Kvyat et Alex Albon ce mardi par la famille Red Bull, il ne reste désormais plus qu’une seule place disponible en 2020.

A deux courses de la fin de la saison 2019, la grille 2020 est désormais quasiment complète et il ne reste plus qu’un seul baquet disponible chez Williams.

Robert Kubica quittera l’écurie Williams à la fin de la saison et c’est le Canadien Nicholas Latifi qui devrait en toute logique remplacer le Polonais au sein de l’écurie de Grove en 2020.

L’avenir de Nico Hülkenberg en Formule 1 est donc de plus en plus incertain, puisque l’Allemand a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il ne souhaitait pas rejoindre l’équipe Williams l’an prochain.

Hülkenberg pourrait devenir le pilote de réserve de l’équipe Renault en 2020 ou bien prendre une année sabbatique pour essayer de revenir en F1 pour la saison 2021 où le marché des pilotes sera de nouveau très ouvert.

La grille pour la saison 2020

Christian Horner a commenté la titularisation d’Alex Albon au sein de l’équipe Red Bull Racing en 2020.

Pour le directeur de l’équipe Red Bull Racing, la prolongation d’Alex Albon chez Red Bull en 2020 aux côtés de Max Verstappen était une évidence face aux résultats obtenus par le pilote thaïlandais depuis ses débuts au sein de l’écurie au Grand Prix de Belgique.

Alex Albon a terminé à sept reprises dans les points depuis ses débuts chez Red Bull et c’est donc en toute logique que l’équipe basée à Milton Keynes lui fait confiance pour la prochaine saison de Formule 1.

« Alex a extrêmement bien performé depuis ses débuts au sein de l’équipe au Grand Prix de Belgique et ses résultats (sept fois dans le top six) parlent d’eux-mêmes. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.

« Il est extrêmement difficile de nier ce niveau de cohérence et une réputation grandissante de coureur tenace et farouchement engagé, Alex a prouvé qu’il méritait pleinement de continuer à progresser avec Aston Martin Red Bull Racing. »

« Il reste encore beaucoup de potentiel à exploiter et nous avons hâte de voir Alex aux côtés de Max en 2020. »

Le directeur technique de Honda s’est montré très clair sur l’objectif du motoriste japonais au cours des prochaines années.

Honda souhaite de nouveau remporter des championnats du monde en Formule 1 et les très bons résultats obtenus cette année avec ses deux écuries [Toro Rosso et Red Bull] ont encore plus motivé la firme nippone.

« Cette année avec Red Bull, nous avons obtenu de bons résultats [deux victoires et sept podiums]. Et avec Toro Rosso, nous avons obtenu un podium, ce qui est un très bon résultat et signifie que nous pouvons être heureux pour Red Bull et Toro Rosso. » nous explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Ce résultat a pris beaucoup de temps. Le niveau de technologie est très élevé et nous avons acquis plus d’expérience, nous allons donc continuer à travailler dur. »

« Nous n’avons pas encore atteint notre objectif, mais ce sont des jalons importants et gagner est un bon résultat. Encore une fois, cela encourage tout le personnel de développement. Cela montre notre attitude à continuer à nous battre et à nous améliorer pour atteindre notre objectif. »

« Nous poursuivons nos efforts incessants pour améliorer et atteindre l’objectif de remporter les championnats du monde que nous nous sommes fixés en 2015 [année du retour en de Honda en F1]. Nous avons remporté des championnats dans le passé et je crois que nous pouvons le faire à l’avenir. »

Fernando Alonso admet qu’il prend beaucoup de plaisir à regarder Max Verstappen piloter sa Red Bull le dimanche devant son téléviseur.

Interrogé pour savoir quel était le meilleur pilote sur la grille 2019 de la Formule 1, Fernando Alonso a admis qu’il prenait beaucoup de plaisir à regarder le pilote Red Bull Max Verstappen qui est bien souvent « en mode attaque ».

« Il n’y a pas de « meilleur pilote » en F1, vous devez tout analyser. » explique Fernando Alonso à El Confidential.

« Vous devez voir qui est le meilleur sur plusieurs années. Aujourd’hui, j’aime suivre Max Verstappen, car il est toujours en mode attaque, et c’est bon pour les spectateurs. »

Une énième fois interrogé pour savoir s’il comptait revenir en catégorie reine du sport automobile, le double champion du monde a une nouvelle fois répondu qu’il étudierait les nouvelles règles pour la saison 2021 avant de prendre une décision.

« En Formule 1, une seule voiture gagne et en février [aux essais hivernaux] vous savez déjà qui va gagner. Vous savez que vous allez être 11° ou 13°. »

« Je n’exclue pas mon retour en F1, je vais étudier les règles du futur pour pouvoir revenir en 2021. Je ne regrette pas les décisions que j’ai prises dans ma carrière, vous ne pouvez pas analyser le passé, à moins d’avoir une boule de cristal. »

La Formule 1 a annoncé un ambitieux plan de développement durable visant à instaurer un bilan carbone neutre d’ici 2030.

Cette initiative couvrira les monoplaces de Formule 1 et l’activité sur piste ainsi que le reste des opérations dans le sport.

Le plan arrive après douze mois de travail intense avec la FIA, des experts en durabilité, les équipes de Formule 1, les promoteurs et les partenaires, le tout aboutissant à un plan « ambitieux, mais réalisable. » Les projets de réduction de carbone vont débuter immédiatement afin de rendre le sport plus durable.

Outre les plans visant à éliminer l’empreinte carbone des monoplaces de F1 et des activités sur la piste, les initiatives comprendront des actions visant à s’assurer que le sport passe à une logistique et à des bureaux, installations et usines alimentés à 100% en énergie renouvelable.

« D’ici 2025, nous veillerons également à ce que tous nos événements soient durables. Cela signifiera l’utilisation de des matériaux durables dans tous les cas, les plastiques à usage unique étant éliminés et tous les déchets réutilisés, recyclés ou compostés. » indique la Formule 1.

« De plus, nous fournirons des incitations et des outils pour offrir à chaque fan un moyen plus écologique de se rendre sur le lieu de la course et d’assurer aux circuits et aux installations d’améliorer le bien-être des fans et la nature tout en offrant aux populations locales, aux entreprises locales la possibilité de s’impliquer davantage pour l’environnement lors d’un week-end de course de Formule 1. »

« La réalisation du plan impliquera la collaboration de la F1 avec la FIA et tous ses partenaires, promoteurs, sponsors et les équipes et s’appuyant sur le travail que beaucoup d’entre eux accomplissent déjà sur la question de la durabilité. »

La Formule 1 dévoile ses plans en détails pour rendre le sport plus durable sur son site web [cliquez ici].