Le directeur de l’écurie Ferrari, Mattia Binotto, admet qu’il est un peu déçu du résultat de ses pilotes ce dimanche à Suzuka, même s’il souligne l’excellent résultat obtenu en qualifications.

Ce dimanche matin, la Scuderia Ferrari a réussi à verrouiller la première ligne sur la grille de départ du Grand Prix du Japon avec Sebastian Vettel en pole position et Charles Leclerc deuxième.

Mais au départ de la course, Sebastian Vettel a effectué un faux départ, ce qui a compromis ses chances de victoire pour la suite, alors que l’Allemand terminera second de la course.

Charles Leclerc pour sa part a terminé la course à la sixième place et a lui aussi compromis sa course au premier tour en percutant la Red Bull de Max Verstappen, ce qui l’a obligé à rentrer au stand pour changer d’aileron.

« C’est certainement de la déception. Mais il faut également se réjouir de ce qu’on a fait ce matin, verrouiller la première ligne. » explique Binotto après le Grand Prix du Japon.

« Cela prouve encore que la voiture est compétitive en ce moment. Après, bien-sûr on a pas pris le meilleur des départs, je crois que même le départ de Charles était compromis par celui de Seb, je pense qu’il a été distrait à ce moment là. »

« Après il y a eu l’accident du premier virage [entre Leclerc et Verstappen], mais quand on est dans le premier virage avec pleins de voitures, ce n’est pas facile à passer. »

« C’est dommage pour le départ [de Vettel] parce que cela a compromis toute la course.et je pense qu’avec un départ un peu plus normal, on aurait pu faire un autre résultat. »

L’équipe Renault a réussi à placer ses deux monoplaces dans les points ce dimanche à Suzuka pour le Grand Prix du Japon.

Après une séance de qualifications complétement loupée [15° et 16° places pour les deux pilotes], force est de constater que l’écurie du constructeur français a bien redressé la barre en course ce dimanche après-midi.

Daniel Ricciardo a terminé le Grand Prix du Japon à la septième position ce dimanche, tandis que Nico Hulkenberg a assuré la dixième place, permettant à l’écurie de marquer de précieux points qui compteront peut-être la fin de l’année dans sa bataille contre McLaren.

« C’était certainement un week-end bizarre avec l’absence de roulage samedi. Il fallait que tout soit parfait dès dimanche matin. Malheureusement, nous avons connu le contraire avec des soucis différents sur nos deux voitures en qualifications. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Malgré nos positions assez lointaines sur la grille, nous n’avons pas baissé les bras et nous sommes restés concentrés. L’équipe a fait un travail remarquable dans le peu de temps imparti avant la course pour inverser la tendance. »

« Les deux pilotes ont eu des départs propres pour la première fois depuis longtemps et le rythme ne s’est pas relâché après les premiers tours avec un nombre impressionnant de dépassements magnifiques de la part de Daniel et Nico. Nico a également accepté de faire le jeu de l’écurie et cela nous a bien réussi, donc nous lui devons un grand merci. »

« Nous quittons Suzuka avec les deux monoplaces dans les points. C’est une belle récompense après les différents problèmes rencontrés lors des dernières manches alors que nous avions une voiture capable de scorer sur chaque course. »

Au championnat du monde des constructeurs, Renault occupe toujours la cinquième position avec 75 points inscrits depuis le début de l’année et accuse 36 points de retard sur McLaren.

Pierre Gasly affichait un large sourire à l’arrivée du Grand Prix du Japon après avoir réussi à franchir la ligne à la huitième position ce dimanche.

Le pilote français, qui s’élançait depuis le top dix sur la grille de départ, a connu une course compliquée en raison de problèmes de suspension sur sa Toro Rosso et d’un contact en fin de course avec la Racing Point de Sergio Perez.

« Ça été une belle course, ça été dur. » raconte Pierre Gasly, huitième à l’arrivée du Grand Prix du Japon.

« Jusqu’au bout on a eu des problèmes de suspension, du coup, sur le second relais ça a rendu les choses vraiment compliquées, donc, j’ai essayé de tout donner. Je savais que derrière c’était vraiment proche, mais j’ai réussi à défendre pendant toute la course. »

« A la fin ça revenait fort avec Daniel [Ricciardo] et Sergio [Perez], et après avec Sergio il y a eu un contact, mais il faut que je puisse voir les images pour voir ce qui s’est passé. En tout cas, je suis content de cette huitième place. »

Au championnat du monde des pilotes, Pierre Gasly occupe la septième position avec 73 points inscrits depuis le début de l’année.

La FIA a lancé une enquête pour comprendre pourquoi le drapeau à damier électronique a été agité un tour trop tôt ce dimanche à Suzuka.

Ce dimanche à Suzuka, la course a été stoppée au 52° tour de course, ce qui a permis à Sergio Perez de terminer dans le top dix malgré le fait que le Mexicain ait été victime d’un crash dans le 52° tour.

Le Grand Prix du Japon comptait 53 tours de course officiellement, mais comme le stipule l’article 43.2 du règlement sportif de la F1 : « Si, pour une raison quelconque, le signal de fin de course est donné avant que la voiture en tête n’effectue le nombre de tours prévu ou si le temps réglementaire est écoulé, la course sera réputée terminée lorsque la dernière voiture a franchi la ligne avant le signal. »

Cela signifie donc que le résultat final du Grand Prix du Japon est pris en compte à la fin du tour 52 et non au tour 53 comme cela aurait dû être fait.

Si cela ne change pas grand chose pour les voitures de tête, l’impact est plus grand au milieu du peloton, puisque Perez prend la neuvième position sans avoir franchi la ligne d’arrivée, ce qui laisse Nico Hulkenberg à la dixième place.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation arrive puisqu’en 2018 au Grand Prix du Canada un invité VIP avait agité le drapeau à damier un tour trop tôt. Après cet incident, la FIA a mis en place le drapeau à damier électronique, mais force est de constater que l’erreur peut aussi venir de l’ordinateur.

Quinzième à l’arrivée du Grand Prix du Japon, Romain Grosjean ne cachait pas sa colère d’avoir une nouvelle fois loupé son départ.

Le Français, qui était dixième sur la grille de départ, est resté collé sur son emplacement à l’extinction des feux ce dimanche.

C’est la seconde fois d’affilée que Romain Grosjean n’arrive pas à faire décoller sa monoplace de son emplacement.

« Dès le départ, ça fait deux courses de suite où ça ne part pas. » peste Romain Grosjean à l’arrivée du Grand Prix du Japon.

« On a mis ça sur le côté droit en Russie, là on est encore du côté sale de la piste, mais avec la pluie qu’il y a eu cette nuit je pense que ça aurait dû laver. »

« Donc est-ce que c’est nous qui ne sommes pas bons en chauffant les pneus dans le tout de chauffe ? Je ne sais pas, mais Kevin qui partait dernier était devant moi au virage 1, donc, à partir de là c’était compliqué. »

« On a essayé de faire un arrêt en mettant les pneus durs, ils se sont plutôt bien comportés, je me suis super plaisir sur deux dépassements sur Giovinazzi et un sur Russell dans le virage 1 par l’extérieur et j’espère qu’on les a vus à la télé parce que c’était le moment cool de ma course. »

« Après, on s’est battus jusqu’au bout en essayant de faire marcher avec un seul arrêt mais ça ne voulait pas. »

Le drapeau à damier a été agité un tour trop tôt ce dimanche à Suzuka, ce qui a placé Sergio Perez en neuvième position à l’arrivée.

Le pilote Racing Point n’a pas franchi le drapeau à damier ce dimanche après avoir été victime d’une sortie de piste dans le dernier tour de course au virage numéro deux.

Le pilote mexicain a terminé sa course dans le bac à gravier, mais à l’arrivée de l’épreuve, il a bien été classé en neuvième position devant la Renault de Nico Hulkenberg, qui aurait dû terminer neuvième, et alors que Lance Stroll aurait dû être classé dixième.

Inutile de vous préciser donc que l’écurie Renault va certainement porter une réclamation auprès de la FIA puisque cette erreur coûte un point au championnat du monde des pilotes et des constructeurs.

Nous venons de publier les classements officiels des championnats pilotes et constructeurs 2019 après le Grand Prix du Japon, mais ils pourraient évoluer d’ici le prochain Grand Prix.

La FIA a expliqué pourquoi les commissaires ont décidé de ne pas infliger de pénalité à Sebastian Vettel pour son faux départ effectué au Grand Prix du Japon.

Au départ de la course, Sebastian Vettel a bougé sa monoplace avant l’extinction des feux, mais a tout de suite freiné pour ne pas dépasser la ligne de départ.

Au final, le pilote Ferrari a perdu sa position au profit de Valtteri Bottas et n’a donc rien gagné avec ce mouvement prématuré et c’est pour cette raison que les commissaires ont décidé de ne pas le pénaliser.

« Les commissaires ont visionné la vidéo et le faux-départ sur la base des informations transmises par la FIA et le capteur qui est placé sur chaque voiture. » peut-on lire dans le rapport des commissaires.

« La vidéo montrait effectivement un mouvement de la voiture mais ce mouvement est considéré dans la limite acceptable de tolérance. »

L’équipe Renault a réussi à trouver l’origine du problème qui a touché la monoplace de Nico Hulkenberg ce dimanche matin aux qualifications du Grand Prix du Japon.

L’écurie du constructeur français est désormais lancée dans une course contre la montre pour fixer le problème hydraulique qui a empêché Nico Hulkenberg de signer le moindre chrono en Q2 ce matin et qui a terminé quinzième.

Renault indique que l’équipe est confiante quant au fait d’arriver à régler ce problème à temps avant le départ du Grand Prix du Japon et ainsi permettre à son pilote de participer à la dix-septième manche de la saison.

Notez qu’un problème sur la suspension de la monoplace de Daniel Ricciardo a également été detecté, ce qui pourrait expliquer la contre performance de l’Australien, qui a terminé les qualifications à la seizième position.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a détruit sa monoplace ce dimanche matin pendant la séance de qualifications du Grand Prix du Japon.

Le Danois a commis une erreur de pilotage ce dimanche matin en qualifications et a envoyé sa monoplace dans le rail de sécurité.

La crash-box située à l’arrière de sa voiture a été endommagée et doit être changée, ce qui veut dire que Magnussen va recevoir une nouvelle boîte de vitesses pour la course, ce qui se traduira par une pénalité de cinq places sur la grille.

Cette pénalité ne changera pas grand chose pour le Danois, qui devait de toute façon prendre le départ de la course en dernière position puisque le pilote derrière lui (Robert Kubica) s’élancera depuis la voie des stands.

La grille de départ du Grand Prix du Japon

La grille de départ du Grand Prix du Japon

Victime d’un crash lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Japon ce dimanche matin, Robert Kubica doit recevoir un nouveau châssis.

Le pilote Williams a envoyé sa monoplace dans le rail ce dimanche matin au tout début de la séance de qualifications du Grand Prix du Japon et n’a pas signé le moindre chrono.

C’est une rafale de vent qui serait à l’origine de cette sortie de piste, qui a sévèrement endommagé la monoplace du Polonais et qui oblige l’écurie britannique à procéder au changement du châssis sur la FW42 de Kubica.

Le problème est que les mécaniciens sont limités par le temps à seulement deux heures du départ de la course, ce qui veut dire que Robert Kubica pourrait ne pas prendre le départ ce dimanche à Suzuka.

Si les mécaniciens arrivent à réparer à temps la voiture de Robert Kubica, le pilote polonais prendra alors le départ de la course depuis la voie des stands.

La grille de départ du GP du Japon

La grille de départ du Grand Prix du Japon

Helmut Marko voit la bataille interne entre les deux pilotes Ferrari comme une véritable opportunité pour Max Verstappen au championnat.

Depuis quelques courses, la tension est palpable entre les deux pilotes Ferrari, Sebastian Vettel et Charles Leclerc, ce qui pourrait bien devenir problématique pour la Scuderia si les deux venaient à se percuter en course.

Pour Helmut Marko, cette situation ne peut être que bénéfique pour l’équipe Red Bull et, en particulier pour Max Verstappen, qui est actuellement quatrième au championnat du monde à seulement trois points de Charles Leclerc.

« Nous espérons évidemment en profiter et, dans une certaine mesure, nous comptons sur cela. » explique Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Personne ne doit nous oublier, parce que au Mexique, par exemple, nous avons remporté les deux dernières éditions. Je pense aussi que ce championnat est excitant à cause de la bataille pour les deuxième et troisième places qui se jouent entre Valtteri Bottas, Charles Leclerc et Max Verstappen. »

Helmut Marko a déclaré qu’il avait discuté avec Sebastian Vettel récemment mais qu’il n’avait pas abordé ce sujet avec l’Allemand.

« J’ai parlé à Sebastian, mais pas à propos de cette situation. Nous avons eu une discussion générale. » souligne l’Autrichien.

« Mais il a l’air plutôt détendu, cela fait partie de Ferrari. Les émotions sont toujours présentes et ressortent bien plus souvent que dans d’autres équipes. »

« Cependant, je pense qu’il doit tout simplement résoudre ce problème en piste, comme il l’a fait en Russie. Cela allait dans la bonne direction. »

Tout est prêt à Suzuka pour débuter un dimanche spécial avec une séance de qualifications et une course programmées le même jour.

Ce dimanche matin à Suzuka, le temps est au beau fixe avec un ciel bleu et des températures agréables en total contraste avec la journée de samedi lorsque le Typhon Hagibis a touché le Japon.

Les organisateurs du Grand Prix du Japon ont réalisé un superbe travail dans la nuit et très tôt ce matin pour faire en sorte que le circuit de Suzuka retrouve la même apparence que vendredi, alors que tout a été démonté après la seconde séance d’essais libres du week-end.

Nous pouvons donc vous confirmer que la séance de qualifications du Grand Prix du Japon, ainsi que la course auront bien lieu ce dimanche à Suzuka sur une piste totalement sèche.

La séance de qualifications débutera à 03h00 du matin (heure française), tandis que le départ de la course sera donné à 07h10 (heure française) et sera à suivre en direct commenté sur F1only.fr.

Rendez-vous donc vers les 04h00 du matin (heure française) pour connaître la grille de départ du Grand Prix du Japon 2019.

Valtteri Bottas estime qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même de ne pas être devant son coéquipier au championnat du monde.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas accuse 73 points de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton, alors qu’il ne reste que cinq courses avant la fin de la saison 2019.

A ce stade, le Finlandais est quasiment certain de ne pas pouvoir rattraper le Britannique à moins d’un coup du sort incroyable au court des prochaines courses.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de sa situation au championnat du monde à la fin de sa troisième saison avec Mercedes, le pilote finlandais admet qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

« Je pense qu’il faut beaucoup de chance pour pouvoir être de nouveau dans la lutte pour le titre. » admet Valtteri Bottas au sujet de ses chances de revenir sur Lewis Hamilton au championnat.

« Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même d’être aussi loin dans les points, Lewis a été meilleur cette saison jusqu’à présent et bien plus cohérent, c’est comme ça. »

« Désormais, je me concentre vraiment sur les courses une par une, et plus nous nous rapprochons de la fin de la saison, plus nous saurons où je vais finir. Mais je pense tout de même que c’est mieux que l’année dernière à ce stade. »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, insiste sur le fait qu’il n’est pas sur le point de quitter son équipe pour prendre la tête de la F1.

Ces derniers mois, une rumeur a suggéré que Toto Wolff pourrait succéder à Chase Carey, l’actuel PDG de la F1, et dont le contrat doit être renouvelé à la fin de la saison prochaine.

Interrogé sur le sujet ce week-end au Grand Prix du Japon, Toto Wolff assure qu’il reste entièrement concentré sur son travail avec Mercedes, même si l’Autrichien n’écarte pas complétement l’idée.

« Je n’y ai pas réfléchi et je n’ai certainement pas eu de discussion concrète sur la gestion de la Formule 1. » a expliqué Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes à l’agence de presse PA.

« J’aime vraiment ce que je fais, diriger une équipe sportive du côté financier et commercial. Il est important de vous engager dans ce que vous faites, et si vous pensez à une autre chose, vous n’êtes pas à 100%. »

« J’aime le sport et la plate-forme est superbe. J’aime ce que je fais maintenant, c’est épanouissant et cela me rend heureux. »

Ce week-end au Grand Prix du Japon, l’équipe Mercedes a remporté un sixième titre mondial d’affilée.