La F1 confirme son intérêt pour une course à Madrid

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’écarte pas l’idée de voir une course se disputer à Madrid à l’avenir en remplacement de Barcelone, qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2025.

En juin dernier, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional a exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale : « C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

En déplacement cette semaine en Espagne, le PDG de la F1 a répondu aux questions des médias concernant cette candidature de Madrid, mais le responsable de la catégorie reine a toutefois tenu à modérer les attentes en indiquant : « Je pense qu’en ce moment, la chose la plus appropriée que je puisse dire est que, pour les prochaines années nous avons un accord avec le circuit de Barcelone avec lequel nous sommes très heureux. » a déclaré le PDG de la F1 au journal Marca.

« Madrid a proposé un nouveau projet qui, pour nous est intéressant, et qu’il faudra développer dans le futur pour comprendre si ce projet peut être pérenne d’un point de vue technique et économique. Donc, ce que je peux confirmer, c’est que cela montre que la Formule 1 gagne en popularité en Espagne logiquement à cause de Fernando Alonso et Carlos Sainz. »

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueillera la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023 : « Je pense qu’en ce moment, la possibilité que nous avons vue est plus pour l’IFEMA que pour Jarama. » a indiqué Domenicali.

Dans le cas où un accord entre Madrid et la Formule 1 serait conclu, les premiers tours de roue des monoplaces ne se feraient pas avant la saison 2026, puisque Barcelone est sous contrat jusqu’à la fin 2025. Le patron de la F1 ayant d’ailleurs totalement exclu l’idée d’organiser deux Grands Prix en Espagne.

« En Italie cela se produit [la F1 se rend à Imola et Monza], mais nous verrons à l’avenir. En voyant comment nous grandissons dans le monde entier, avoir deux Grands Prix dans le même pays semble difficile en Europe. »

« Dans d’autres parties du monde, comme les Etats-Unis, les dimensions sont totalement différentes [il y a aura trois Grands Prix aux USA en 2023]. Mais je pense que la réalité que représente notre croissance dit que c’est très difficile, mais il ne faut jamais dire jamais. »

Stefano Domenicali : « Deuxième avec Ferrari, ce n’est pas suffisant »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a commenté le départ du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’équipe italienne.

Cette semaine, Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie en F1, le Suisse Mattia Binotto (sur la photo d’illustration). Ce dernier – après avoir tenu ce rôle durant quatre années – quittera ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été nommé par l’écurie de Maranello.

Ferrari a indiqué que le processus pour choisir le remplaçant de Mattia Binotto était en cours et qu’une annonce serait faite en début d’année prochaine. Parmi les candidats potentiels à la succession de Binotto, deux Français sont en tête de liste : Fred Vasseur (actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo) et Laurent Mekies (actuel directeur sportif de Ferrari).

S’exprimant pour la première fois depuis l’annonce du départ de Mattia Binotto, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali – qui a occupé le même rôle que Binotto chez Ferrari entre 2008 et 2014 – a tenu à apporter tout son soutien au Suisse mais ne se montre pas surpris du sort réservé au directeur de la Scuderia, car terminer une campagne à la deuxième place comme ce fut le cas en 2022 n’est pas un résultat « suffisant » pour une équipe comme Ferrari qui est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis le dernier obtenu en 2007.

« Quand vous êtes deuxième avec Ferrari, c’est un résultat qui n’est pas suffisant. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Je ne veux pas entrer dans la dynamique de l’équipe, mais c’est sûr que je veux lui souhaiter le meilleur pour son avenir. »

« J’étais dans la même situation ou position il y a de nombreuses années et je lui souhaite de rester concentré et de croire en lui. Bien-sûr, d’un autre côté, j’espère que Ferrari trouvera la bonne solution pour rester sur la bonne voie car ils ont fait de grands progrès par rapport à là où ils étaient il y a deux ans. »

« Nous avons besoin d’une Ferrari compétitive et nous avons besoin d’avoir une bonne équipe, une équipe forte, des pilotes forts, pour se battre comme les autres. C’est vraiment ce que je leur souhaite. »

Le PDG de la Formule 1 espère que la Scuderia Ferrari sera en mesure en 2023 de se battre pour le titre mondial et offrir aux fans une bataille serrée à trois avec Red Bull et Mercedes.

« Et bien c’est le rêve ! En fait, ce n’est pas un rêve, c’est bien plus qu’un rêve et je crois que cela va arriver. Je suis sûr qu’il y aura plus d’équipes pour se battre pour la première place et aussi pour d’autres positions. »

« Le but et l’espoir, c’est d’avoir une dernière course avec un bon combat, un bon combat sportif, et je pense que toutes les conditions sont réunies. Je suis presque sûr que tout le monde attend [avec impatience] la première course à Bahreïn. »

La F1 renonce au week-end sur deux jours

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a catégoriquement écarté l’idée d’organiser un week-end sur deux jours en Formule 1 comme cela avait été envisagé récemment.

Dans le but de diminuer les dépenses, cette idée d’un week-end de deux jours (au lieu de trois) a été discutée récemment, le principe consistant à supprimer complétement la journée du vendredi pour n’organiser qu’une seule séance d’essais libres de 90 minutes le samedi avant la séance de qualifications. Le Grand Prix quant à lui aurait conservé sa place le dimanche après-midi.

Un tests avait d’ailleurs déjà été effectué en 2020 avec un Grand Prix d’Émilie-Romagne disputé sur seulement deux journées (une séance d’essais de 90 minutes disputée le samedi, suivie par les qualifications et la course le dimanche).

On s’attendait donc logiquement à ce que la Formule 1 décide d’introduire ce format de week-end sur deux jours à partir de la saison 2022, mais le nouveau PDG de la discipline reine du sport automobile a répondu par la négative lorsqu’on lui a demandé si la F1 allait bien introduire le format sur deux jours l’an prochain.

« Non. Tous les organisateurs veulent avoir une expérience complète pour le public et nous devons respecter cela. » a déclaré Stefano Domenicali dans une interview publiée par le site de la F1.

En revanche, Domenicali continue de croire que les courses sprint (qui seront testées cette année lors de trois épreuves; Silverstone, Monza et Interlagos) présentent de nombreux avantages pour la Formule 1.

« Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une telle course qualificative de sprint, les organisateurs qui étaient éligibles pour le test ont immédiatement eu beaucoup plus de demandes de billets. »

« Et les chaînes de télévision étaient ravies. Ce format de course sprint présente de nombreux avantages. Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. »

Une annonce officielle au sujet des courses sprint est attendue ce week-end lors du Grand Prix d’Emilie-Romagne qui se dispute sur le tracé d’Imola du 16 au 18 avril.

La F1 a pour objectif de disputer 23 Grands Prix en 2021

La Formule 1 a la ferme intention de disputer l’intégralité des courses présentes au calendrier cette année, soit 23 Grands Prix au total.

L’an dernier, en raison de la pandémie de coronavirus qui a frappé la planète entière, la Formule 1 a dû reporter ou simplement annuler plusieurs courses programmées au calendrier 2020.

La campagne 2020 – qui devait débuter en mars avec le Grand Prix d’Australie en manche d’ouverture – a finalement débuté au mois de juillet en Autriche pour se terminer au mois de décembre à Abou Dhabi, manche finale d’un calendrier largement remanié comportant dix-sept Grands Prix.

Si le nouveau PDG de la F1, Stefano Domenicali, se félicite du fait que la Formule 1 a pu disputer autant de courses l’an dernier malgré les restrictions de déplacements mises en place par les différents pays, ce dernier a insisté sur le fait que la discipline reine du sport automobile prévoyait de disputer l’intégralité des courses programmées cette année.

« Nous prévoyons un calendrier record de 23 courses en 2021. » a expliqué Domenicali lors de la présentation des résultats financiers 2020 de la F1 cette semaine.

« Nous continuons à travailler avec les gouvernements, les promoteurs et les organisations locales, alors que nous naviguons à travers les protocoles et réglementations Covid-19. »

Jusqu’à présent, seul le Grand Prix d’Australie (initialement prévu au mois de mars en manche d’ouverture de la saison) a été reporté à la fin de l’année (mois de novembre) en raison des restrictions mises en place par l’état de Victoria qui obligeait le personnel de la F1 à observer une quarantaine relativement longue, ce qui aurait été un problème du point de vue logistique après les essais hivernaux.

Un doute sur le Portugal

La Formule 1 a donc trouvé une solution en reportant le Grand Prix d’Australie à la fin de la saison et en délocalisant les essais hivernaux à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, tandis que la manche d’ouverture se disputera sur le même tracé le 28 mars.

Un doute subsiste cependant sur la date du 2 mai qui était initialement réservée au Vietnam, mais la Formule 1 a récemment confirmé que le Vietnam ne pourrait pas accueillir la discipline à cette date et a donc décidé de remplacer Hanoï par le Portugal.

Cependant, la Formule 1 attend toujours l’approbation du gouvernement portugais, une décision étant attendue dans les prochains jours.

Le PDG de la Formule 1 favorable à un gel des moteurs

Alors qu’une décision finale au sujet du gel du développement des moteurs en Formule 1 est attendue à partir du 11 février, le PDG de la discipline lui estime que ce serait quelque chose de positif pour toutes les équipes de la grille.

En raison du futur départ de Honda à la fin de la saison 2021, Red Bull Racing a demandé à la FIA un gel du développement des unités de puissance à partir de cette date, ce qui lui permettrait d’acquérir la propriété intellectuelle de Honda pour continuer à utiliser son moteur encore quelques années sans devoir dépenser des sommes folles en développement pour rattraper les autres motoristes.

Un vote doit avoir lieu le 11 février prochain et il faudra qu’au moins six équipes de la grille votent en faveur de ce gel pour qu’il soit définitivement acté dans la réglementation à partir de la saison 2022.

Red Bull se veut plutôt optimiste puisque l’équipe de Milton Keynes sait qu’elle peut déjà compter sur le vote de sa propre équipe, celui d’AlphaTauri, celui de Renault et celui des trois équipes motorisées par Ferrari.

Cette semaine, Red Bull a reçu un autre soutien de poids, puisque Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, a indiqué qu’il était lui aussi favorable à un gel du développement moteur, même si ce dernier ne votera pas lors du prochain conseil mondial du sport automobile.

Domenicali a clairement indiqué que cela profiterait non seulement à Red Bull, mais également au reste des équipes, qui ne dépenseraient pas autant d’argent à cet égard.

« J’espère que tout le monde se rendra compte que c’est le bon choix non seulement pour Red Bull, mais aussi pour toute la Formule 1. » a déclaré l’Italien.

Si un gel des moteurs peut permettre à beaucoup d’équipes de faire des économies, il est toutefois bon de rappeler qu’elles ne pourront pas rattraper leur retard en termes de développement sur le moteur Mercedes (qui reste actuellement la référence) avant 2025 et l’introduction d’une nouvelle unité de puissance en F1.