GP de Sakhir : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Bahreïn pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Sakhir, seizième et avant dernière manche de la saison 2020.

La première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Sakhir est programmée à 14h30 (heure de Paris), tandis que la seconde séance d’essais libres [EL2] se disputera à partir de 18h30 (heure de Paris).

Ce samedi 5 décembre, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Sakhir à 15h00 (heure de Paris), alors que les qualifications se disputeront à partir de 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Sakhir sera donné ce dimanche 6 décembre à 18h10 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr.

Les horaires du Grand Prix de Sakhir

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Vidéo : découvrez le tracé de Sakhir en embarqué avec la Safety Car

Ce week-end se disputera le tout premier Grand Prix F1 de Sakhir sur le tracé extérieur de la piste de Bahreïn.

Long de 3,543 km et composé de onze virages, les pilotes devront ce dimanche parcourir ce tracé « ovale » à 87 reprises en course, tandis que la pole position sera décrochée ce samedi en moins d’une minute.

Dans la vidéo ci-dessous, le pilote de la Safety Car vous propose un tour embarqué à une vitesse bien moins élevée que celle d’une Formule 1, mais on peut tout de même se faire une large idée du rythme que vont avoir les F1 tout au long du week-end à Sakhir.

Un tour du tracé extérieur de Sakhir 

Sainz compte bien rouler aux tests d’Abou Dhabi avec Ferrari

Carlos Sainz dit qu’il essaiera de faire pression pour être autorisé à participer au test d’après-saison à Abu Dhabi avec sa future équipe Ferrari.

La Formule restera à Abou Dhabi après la dernière course de l’année la semaine prochaine pour participer à une journée de tests le 15 décembre.

Durant cette journée de tests, les équipes auront la possibilité de faire rouler une seule ou bien deux monoplaces sur la piste, tandis que cette journée est normalement réservée aux jeunes pilotes.

Mais l’équipe Renault F1 a créé un précédent cette semaine en obtenant de la part de la FIA la permission de faire rouler son futur pilote Fernando Alonso lors de cette journée.

Pour Carlos Sainz, qui doit rejoindre l’équipe Ferrari l’an prochain, cette permission accordée à l’équipe Renault F1 signifie qu’il peut toujours espérer rouler au volant de la Ferrari de la saison en cours, bien que l’équipe italienne a déjà planifié de faire rouler les deux jeunes Antonio Fuoco et Robert Shwartzman.

« Je suis prêt à tester avec Ferrari, je pense que ce n’est pas un secret. » a déclaré Sainz ce jeudi à Bahreïn.

« Surtout maintenant que la FIA a donné l’autorisation aux pilotes qui ne sont pas des débutants ou des jeunes. Je ne vois donc pas pourquoi la FIA n’autoriserait pas d’autres pilotes. »

« Personnellement, je ne voudrais mettre aucun jeune dehors. Je pense que Mick, Callum ou Robert vont tous pouvoir effectuer les tests, et si je saute dans une Ferrari je ne vais pas les laisser ne pas faire de test. »

« Je pense que Ferrari est l’une des équipes qui promeut le plus les jeunes pilotes en ce moment, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas avoir la chance de tester aussi. »

« Je ne sais pas ce qui va se passer, je ne connais pas la décision de la FIA, mais je peux vous dire que je vais essayer d’être là autant que possible. »

Notez que le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré la semaine dernière que l’équipe pourrait organiser un test au mois de janvier pour Carlos Sainz avec une monoplace vieille de deux saisons.

Ricciardo va discuter de la diffusion du crash de Grosjean avec la F1

Le pilote Renault, Daniel Ricciardo, a déclaré qu’il rencontrera les chefs de la Formule 1 pour discuter du nombre de fois où la rediffusion du crash de Romain Grosjean a été diffusée sur le signal international dimanche dernier.

Le pilote Renault n’a pas manqué dimanche dernier d’exprimer son agacement de voir tourner en boucle les images du crash de Romain Grosjean à la télévision durant l’interruption de la course, le temps que les commissaires puissent réparer les barrières de sécurité.

Avant le Grand Prix de Sakhir de ce week-end, Ricciardo a souligné que son point de vue n’avait pas changé et a même déclaré avoir été remercié par l’épouse de Romain Grosjean, Marion, pour ses commentaires.

« Il y avait une offre (pour discuter) et je vais la saisir aujourd’hui. » a déclaré le pilote australien ce jeudi à Bahreïn.

« Après la course, je devais disséquer ma propre course, donc je trouvais que ce n’était pas le moment à chaud, et je trouvais donc que ce n’était pas le bon moment. »

« Donc, je vais les écouter aujourd’hui, écouter leurs raisons, et voir à partir de là. Mais je suis ravi qu’on m’explique. »

« Je pense que ma position n’a pas changé, je trouvais juste qu’une fois qu’on l’avait vu sortir de la voiture et sauter dans la voiture médicale, c’était tout ce qu’il y avait à voir. J’avais l’impression que les rediffusions étaient constantes, c’était beaucoup, et j’avais l’impression que ça aurait pu attendre. »

« J’ai senti que c’état un peu inconsidéré pour la famille, mais c’était aussi une distraction parce qu’à chaque fois que nous allions dans le garage pour essayer de comprendre ce qui se passait, la seule chose que l’on voyait c’était des ralentis en boucle. »

« Je suis tombé sur la femme de Romain et elle a apprécié mes commentaires. C’est donc toute la validation dont j’avais besoin. »

Ricciardo a également suggéré qu’il y avait le risque que Grosjean ait pu subir d’autres blessures qui n’étaient peut-être pas évidentes à première vue.

« C’était du 54G ou quelque chose comme ça [53G], l’impact, et d’après ce que je comprends, mais ne vous méprenez pas, je ne suis pas médecin, il y aurait pu y avoir d’autres complications peut-être plus tard dans la soirée en interne. » a-t-il déclaré.

« J’ai trouvé que c’était juste un peu abusé. Je ne pense pas qu’il y avait besoin de le montrer autant de fois, du moins à ce moment-là. Je n’ai pas de suggestion particulière, mais je pense qu’ils auraient pu combler le vide [pendant le drapeau rouge] avec un peu moins de flammes et plus autre chose. »

Vidéo : Quand Romain Grosjean rencontre ses sauveurs

Séquence émotion ce jeudi à Bahreïn lorsque Romain Grosjean est venu à la rencontre des personnes qui ont été les premières sur place lors de son accident survenu dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Le Français a effectué ce jeudi son grand retour dans le paddock, notamment pour aller à la rencontre du personnel de son équipe qu’il n’avait plus revu depuis dimanche dernier.

Une fois les retrouvailles effectuées, le pilote Haas souhaitait plus que tout aller à la rencontre du Dr Ian Roberts (l’homme qui l’a attrapé par sa combinaison pour l’aider à sortir du brasier), ainsi que Alan Van der Merwe (pilote de la Medical Car et qui a aspergé Grosjean avec de la poudre d’extincteur).

Le Français a également pu remercier le personnel en charge de la sécurité sur le tracé de Bahreïn, tout comme Michael Masi, directeur de course de la FIA et délégué à la sécurité ou encore les deux membres de l’équipe de la défense civile du Royaume de Bahreïn qui ont été les premiers pompiers sur les lieux de son accident dimanche dernier.

Pas de grand discours de la part d’un Romain Grosjean visiblement très ému, mais simplement des remerciements venant du fond du cœur et surtout beaucoup d’émotion dans la vidéo ci-dessous.

Magnussen a eu du mal à reprendre la course après le crash de Grosjean

Kevin Magnussen a déclaré que les images de son coéquipier Romain Grosjean se dégageant de son cockpit enflammé au Grand Prix de Bahreïn l’avaient choqué.

Le pilote danois a déclaré qu’il ne se sentait pas très bien lorsque la course a repris après l’interruption à la suite du crash de son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

« On m’a dit qu’il y avait un drapeau rouge, mais l’accident était survenu derrière moi. Donc, je n’ai pas vu qu’il y avait un accident et on m’a dit qu’il s’agissait de Romain. » a expliqué Magnussen ce jeudi à Bahreïn.

« Nous sommes arrivés au niveau du virage 8 et nous pouvions voir le lieu de l’accident avec le feu et la fumée et je sais que quand le feu est si important c’est que le réservoir a explosé. »

« J’étais vraiment très inquiet, mais on m’a dit qu’il était sorti, ce qui m’a rassuré. Ensuite, nous nous sommes arrêtés dans la voie des stands et j’ai pu voir les rediffusions à l’écran qui semblaient horribles  avec cet impact, à cette vitesse dans cette barrière – j’ai eu un impact assez important moi-même et j’ai déjà eu des problèmes en interne. »

« J’étais vraiment nerveux, et j’espérais qu’il irait bien, même s’il était sorti de la voiture, parce que l’impact était vraiment horrible. »

« Après ça, je ne me sentais vraiment pas bien. On se réveille de ce monde de rêve où l’on pense que rien ne peut vous arriver, et puis vous voyez un crash comme ça et tout devient réel. Remonter dans la voiture juste après ça ne me semblait pas tout à fait normal. »

Magnussen est désormais bien heureux de retrouver Romain Grosjean dans le paddock et souligne l’état d’esprit combatif du Français : « Son état d’esprit est juste incroyable. »

« Il est très positif et a un véritable recul face à la situation. Je suis allé le voir juste après la course dimanche après ce qui lui ait arrivé en piste et il était déjà en train de parler de remonter dans la voiture. »

Aitken prêt à saisir sa chance ce week-end avec Williams

Jack Aitken ne s’attendait pas à faire ses débuts en Formule 1 cette année, mais maintenant que l’occasion est arrivée, le pilote de réserve Williams se dit prêt à saisir sa chance.

Aitken, qui fera ses débuts en Grand Prix lors du GP de Sakhir ce week-end en tant que pilote Williams en remplacement de George Russell, qui remplace lui-même Lewis Hamilton, positif au Covid, chez Mercedes, estime qu’il s’agit pour lui d’une « énorme opportunité ».

« Oui, je pense que c’est une énorme opportunité. mais c’est également une opportunité que j’attendais depuis assez longtemps, et pour laquelle je me sens tout à fait prêt. » a expliqué le Britannique ce jeudi à Bahreïn.

« Je vais juste aborder le week-end comme je le fais toujours, je ne pense pas vraiment trop loin à l’avenir à ce stade, je m’attaque simplement à ce qui nous attend ce week-end. »

« Je pense que j’ai tout ce dont j’ai besoin pour faire un très bon travail et je vais juste me concentrer là-dessus maintenant. »

Le pilote britannique a ajouté qu’il était tellement impatient de piloter ce week-end qu’il a lui-même contacté Williams lorsque la situation commençait à bouger en début de semaine.

« Mon impatience était telle que j’ai contacté l’équipe et j’ai dit:  « Que se passe-t-il? Et c’était le… mardi après-midi je crois. »

« Ils m’ont dit : « nous évaluons la situation et nous te répondons. » Je me suis donc posé pendant plusieurs heures et je me suis finalement allongé pour dormir, et le matin, une fois la confirmation reçue, l’annonce a été faite une demi-heure plus tard. Donc, tout s’est passé assez rapidement. »

Aitken a déjà eu l’occasion de piloter la FW43 cette année lors des EL1 au Grand Prix de Styrie et le jeune pilote dit que cette expérience fut inestimable pour lui.

« C’est une valeur inestimable, c’est la seule occasion que j’ai pu avoir au volant de la FW43 jusqu’à présent. Tout l’expérience à laquelle je peux faire appel avant ce week-end est vraiment utile. »

« Nous avions bien avancé en Autriche, nous avions très peu de temps pour travailler. Ce week-end devrait être plus détendu, et je pense que cela va nous aider à franchir les premières étapes. »

La présence de Russell à ses côtés ne met aucune pression à Bottas

Valtteri Bottas dit qu’avoir George Russell comme coéquipier chez Mercedes ne lui apporte aucune pression supplémentaire avant le Grand Prix de Sakhir.

En raison du test positif au Covid-19 de Lewis Hamilton en début de semaine, le septuple champion du monde ne pourra pas participer au Grand Prix de Sakhir ce week-end et sera donc remplacé par son compatriote George Russell.

Le Finlandais Valtteri Bottas aura donc un nouveau coéquipier ce week-end, mais il assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire.

« Je pense que c’est une excellente occasion pour George, une excellente occasion d’apprendre beaucoup et de montrer ce qu’il peut faire avec l’équipe. » a déclaré Bottas à Bahreïn ce jeudi.

« De mon côté, en tant que pilote de course, bien sûr, vous voulez toujours être en avance sur votre coéquipier, que ce soit Lewis Hamilton ou George Russell ou n’importe qui d’autre, peu importe. »

« J’ai aussi un travail à faire, pour les deux dernières courses de la saison, j’ai mes propres motivations, qui sont d’essayer de gagner les courses restantes – c’est, évidemment, le seul objectif – et d’essayer de maximiser tous les apprentissages que je peux pour l’année prochaine pour terminer la saison de manière positive. »

« Cela pourrait probablement m’aider au début de l’année prochaine. J’ai un contrat pour l’année prochaine, j’ai des objectifs clairs pour moi-même pour l’année prochaine, l’équipe aussi, donc de mon côté c’est assez simple. Aucune pression de mon côté. »

« Lorsque j’ai entendu la nouvelle, je pouvais m’identifier pleinement à George parce que j’ai également commencé chez Williams et ma première opportunité en dehors de Williams a été Mercedes. »

« Je pense que je sais, au moins un peu, ce que ça fait et je pense que je connais ce genre de sentiment et d’approche avant la première course avec l’équipe. »

« Je pense que je n’ai pas besoin de conseiller George, il a manifestement passé du temps en Formule 1, avec les spécifications actuelles des voitures et fait un excellent travail chez Williams. »

« Il connaît assez bien la majeure partie de l’équipe, donc, c’est sûr que ça aide. Nous sommes une grande équipe intelligente et vraiment unie, donc il y a beaucoup de soutien, pour se mettre à niveau et George sait conduire. »

Mercedes n’a fixé aucun objectif à Russell au GP de Sakhir

L’équipe Mercedes n’a fixé aucun objectif précis à George Russell – remplaçant de luxe de Lewis Hamilton – ce week-end pour le Grand Prix de Sakhir.

Le jeune britannique – appelé à la rescousse à la dernière minute par Mercedes pour remplacer Hamilton (positif au Covid-19) – dit qu’il ne ressent aucune pression avant cette seizième manche de la saison 2020.

« Pour moi, je pense qu’il n’y a pas de pression. J’ai été appelé à la dernière minute, je n’ai pas piloté dans leur simulateur depuis deux ans. » a expliqué Russell à Bahreïn ce jeudi.

« Mon baquet a trois ans, et j’ai tellement d’informations à apprendre qu’affronter Bottas [Valtteri] ne sera pas facile. Donc, je suis dans une bonne position, je ne me mets pas de pression supplémentaire. »

« Je vais y aller et je vais en profiter. Il n’y a aucun objectif, aucune attente de la part de Toto [Wolff, directeur de l’équipe] ou de Mercedes, parce que vous ne pouvez pas juger quelqu’un sur une seule course. »

« Ce week-end sera entièrement consacré à l’apprentissage, surtout vendredi, et je me concentrerai sur les qualifications et sur la course de dimanche. Si j’ai de nouveau l’occasion à Abu Dhabi, qui sait, ce sera plus facile pour moi. »

Le Britannique est revenu un peu plus en détail sur la façon dont il a appris qu’il piloterait la meilleure voiture du monde ce week-end.

« J’ai reçu un appel téléphonique de Toto à 2 heures du matin mardi, j’étais dans la salle de bain, ce qui était un peu gênant. » a déclaré Russell.

« J’ai répondu au téléphone et il a dit: « George, es-tu dans la salle de bain? », « Désolé, je suis dans la salle de bain. »

« Il a dit : « malheureusement, Lewis a attrapé Covid, il va bien, il est en bonne santé et il se sent bien, ce qui est le plus important, mais nous voulons que tu pilotes pour nous. »

« Je me suis dit : « bien, ok ». Puis j’ai passé une nuit sans sommeil. J’ai compté hier, j’ai reçu 64 appels mardi de la part de personnes qui étaient heureuses pour ce qui m’arrivait. »

Stoffel Vandoorne très déçu : « ça fait mal! »

Le Belge Stoffel Vandoorne admet qu’il a du mal à encaisser la décision de l’équipe Mercedes, qui a décidé de placer le Britannique George Russell dans la Mercedes ce week-end pour remplacer Lewis Hamilton, forfait pour le Grand Prix de Sakhir.

Lorsque l’annonce a été faite que Lewis Hamilton ne pourrait pas participer au Grand Prix de Sakhir en raison d’un test positif au Covid-19, le Belge Stoffel Vandoorne s’est retrouvé en pole position pour monter dans la W11 ce week-end, notamment parce qu’il est le pilote de réserve officiel de l’équipe championne du monde en titre.

Mais contre tout attente, Mercedes a finalement préféré placer George Russell dans la W11 aux côtés de Valtteri Bottas pour le Grand Prix de Sakhir.

Dans un premier temps, Vandoorne a réagi avec humour à cette annonce (à lire ici), mais le Belge a publié ce jeudi soir un autre message sur ses réseaux sociaux dans lequel il explique combien il est déçu de ne pas avoir été retenu par Mercedes.

« Salut les gars, je pense que vous voulez une mise à jour après les dernières nouvelles. Premièrement, je souhaite à Lewis Hamilton un prompt rétablissement et j’espère qu’il sera de retour dans la voiture dès que possible! Personne ne peut vraiment le remplacer! » a écrit Stoffel Vandoorne sur ses réseaux sociaux ce jeudi.

« De toute évidence, je suis déçu de ne pas avoir la chance de conduire pour  Mercedes ce week-end. Après avoir passé l’année à voyager à toutes les courses de F1 et à y consacrer autant de temps, d’entraînement physique, d’engagement dans ce programme … ça fait mal! »

« En revanche, je respecte le choix de mettre  George Russell dans la voiture. Il a été l’un des pilotes les plus remarquables et il mérite pleinement cette opportunité. »

« Ce sont des moments comme ceux-ci qui rendent mon pilotage encore plus grand et je peux vous assurer que je vais continuer à me donner à 100%!  Merci pour tous vos messages de soutien ! c’est formidable à voir. »

 

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Romain Grosjean de retour dans le paddock de Sakhir

Le Français Romain Grosjean – victime d’un grave accident dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn – a fait un retour remarqué dans le paddock de Sakhir ce jeudi.

Le pilote Haas a perdu le contrôle de sa monoplace dimanche dernier dans le premier tour du Grand Prix de Bahreïn et est allé s’encastrer dans un rail de sécurité quelques mètres après le virage 3 du tracé.

Sa monoplace s’est alors enflammée instantanément après un impact de 53G qui a littéralement coupé la Haas en deux. Romain Grosjean a cependant réussi à trouver une force venue d’ailleurs pour sortir du brasier au bout de 28 secondes longues secondes.

Transporté à l’hôpital après l’accident, le pilote français ne souffre finalement « que » de brûlures aux mains et d’une entorse à la cheville gauche.

Ce jeudi, Romain Grosjean a fait son grand retour dans le paddock de Sakhir et est immédiatement allé voir son ingénieur de course qui est la dernière personne qui lui a parlé dimanche dernier avant son terrible accident.

Ce week-end, Romain Grosjean ne participera pas au Grand Prix de Sakhir en raison de ses blessures, mais le Français souhaite pouvoir remonter dans une monoplace de Formule 1 pour la dernière course de la saison 2020 au Grand Prix d’Abou Dhabi la semaine prochaine.

 

Kevin Magnussen se tourne vers l’IMSA en 2021

Le Danois Kevin Magnussen – qui quittera l’équipe Haas après le Grand Prix d’Abou Dhabi – rejoindra en 2021 le Chip Ganassi Racing en IMSA au volant d’une Cadillac Dpi.

Remercié par son équipe Haas, le pilote danois a dans un premier temps lorgné sur l’Indycar, mais faute de places disponibles, Magnussen s’est rabattu sur le championnat d’Endurance Américain IMSA.

Il débutera l’an prochain avec le team Chip Ganassi Racing et effectuera la saison compléte avec cette équipe.

« Je suis très heureux de vous dire que je serai en IMSA avec le team Chip Ganassi Racing en 2021. » a annoncé Magnussen sur ses réseaux sociaux ce jeudi.

« Je suis vraiment excité à ce sujet et j’ai hâte d’être dans la voiture pour la première fois au début de l’année prochaine. »

« Les 24 H de Daytona a toujours été une course énorme pour moi et sera la première course de la saison. »

Kevin Magnussen fera équipe l’an prochain avec Renger Van Der Zande, qui a lui aussi été confirmé ce jeudi par l’équipe.

Le Grand Prix de Sakhir est « une opportunité » pour Ferrari

La Scuderia Ferrari estime que le Grand Prix de Sakhir, qui se disputera sur une piste complétement inédite, pourrait être une belle opportunité pour signer de belles performances.

Long de 3,543 km et composé de seulement onze virages, le tracé du Grand Prix de Sakhir devrait nous offrir un beau spectacle ce week-end avec une pédale d’accélérateur enfoncée pendant 74% du tour et une pole position décrochée en moins d’une minute.

Pour la Scuderia Ferrari, qui a souffert le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn, notamment avec la gestion des pneumatiques, cette course unique pourrait être une belle opportunité selon le responsable de l’ingénierie à Maranello.

« Il est vrai que nous allons concourir au même endroit [que le week-end dernier] et sur le même type d’asphalte mais la piste a des caractéristiques différentes, surtout parce que vous n’avez plus cette partie de piste où il y avait la section mixte et les virages à grande vitesse. » nous explique Matteo Togninalli, responsable de l’ingénierie piste de la Scuderia Ferrari.

« Les pneus ont ainsi plus de « marge de manœuvre » entre un virage et le suivant. Cela a un impact non seulement sur la configuration et le niveau de charge aérodynamique mais aussi sur le comportement des pneumatiques, puisque le niveau d’énergie qu’ils doivent supporter, en particulier les arrières, est inférieur de 20 à 30%. »

« Par conséquent, certains problèmes – comme la surchauffe – que nous avons constatés le week-end dernier, devraient être atténués. »

« En termes d’efficacité, elle sera certainement plus élevée que sur la piste sur laquelle nous venons de courir, donc je m’attends à voir une tendance à « décharger » les voitures. »

Lorsqu’on lui demande si les caractéristiques de la piste seront plutôt un obstacle qu’une opportunité ce week-end pour Ferrari, Togninalli répond : « Je dirais plutôt une opportunité, car c’est un fait que samedi et dimanche nous avons particulièrement souffert dans la gestion de l’énergie exercée sur les pneus, donc nous pourrions être dans une meilleure situation sur ce front. »

« En revanche, force est de constater que la SF1000 ne brille pas sur les pistes à haut rendement et c’est une configuration sur laquelle l’effet relatif des performances du moteur est plus élevé, deux éléments qui auront un poids décisif. »

« Cependant, le plus important sera de pouvoir libérer tout notre potentiel, ce que nous n’avons pas pu faire pleinement la semaine dernière. »

« Il y a des idées que nous voulons étudier afin de trouver des solutions qui nous permettront d’améliorer les performances, tant au niveau de l’approche du tour que des ajustements, mais nous serons toujours confrontés à un événement différent [par rapport au GP précédent]. »

« Par exemple, la gestion des qualifications sera différente, à la fois parce qu’il ne sera pas du tout facile de trouver le bon moment à cause du trafic, et parce que – précisément pour ce que j’ai déjà dit à propos de l’énergie que les pneus doivent gérer – ce sera difficile d’amener les pneus dans la fenêtre de fonctionnement idéale. »

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais ce sont les défis que nous aimons les ingénieurs. Les paramètres qui doivent toujours être maîtrisés sont la consommation de carburant et les performances de freinage. »

« Si la première devait être tout à fait dans la lignée de celle de la semaine dernière, étant donné que nous sommes sur une piste qui demande une plus grande efficacité, il y aura une tendance à rouler avec moins de charge aérodynamique, pour les freins cela pourrait être encore plus critique surtout en course, lorsque le freinage est le plus important, comme ceux du premier et du dernier virages. Ils devront être répétés trente fois plus que dimanche dernier. »

Au championnat du monde, la Scuderia Ferrari occupe actuellement [avant le Grand Prix de Sakhir] la sixième position avec treize points de retard sur Renault F1, 23 points sur Racing Point et 40 points de McLaren.

 

Jack Aitken a choisi son numéro de course pour le GP de Sakhir

Jack Aitken, le remplaçant de George Russell chez Williams ce week-end au Grand Prix de Sakhir, a choisi le numéro avec lequel il disputera sa toute première course en Formule 1.

Le Britannique – pilote de réserve de l’écurie de Grove – a été appelé en renfort pour pallier l’absence de George Russell ce week-end, qui a été prêté à l’équipe Mercedes pour remplacer Lewis Hamilton (testé positif au Covid-19).

Ce week-end à Sakhir, Jack Aitken courra avec le numéro 89 sur sa monoplace, un numéro avec lequel le jeune homme a débuté sa carrière en Karting il y a quelques années.

« Pour ce week-end, j’ai choisi le 89 qui sera mon numéro de course parce que le 89 est le numéro avec lequel j’ai débuté en Karting lorsque j’avais sept ou huit ans. » explique Aitken.

« C’est un petit retour en arrière, je ne l’ai utilisé que quelques années, mais c’est celui qui est cher à mon cœur, et cela me ramène à mes débuts. »

Ce week-end à Sakhir, Jack Aitken sera le coéquipier du Canadien Nicholas Latifi chez Williams et pourrait bien rester dans le cockpit de la FW43 à Abou Dhabi si jamais Lewis Hamilton est également forfait pour la dernière course de la saison la semaine prochaine.

Ian Roberts a vu les images « bouleversantes » de la caméra embarquée de Romain Grosjean

Ian Roberts et Alan Van der Merwe , les deux occupants de la voiture médicale en F1, ont été les deux premiers sur les lieux de l’accident de Romain Grosjean et ont aidé le pilote français à sortir du brasier.

Ian Roberts, délégué médical de la Formule 1 et Alan Van der Merwe, pilote de la voiture médicale, ont tous les deux eu accès aux images de la caméra embarquée de la voiture de Romain Grosjean au moment de son crash.

Roberts, qui est l’homme que l’on a pu voir en train de tirer Romain Grosjean hors des flammes dimanche dernier, explique que les images qu’il a pu visionner sont bouleversantes et qu’il est très étonné que Romain Grosjean n’ait pas perdu connaissance lors de l’impact [qui a été enregistré à 53G].

« Je trouve toujours cela très étonnant qu’il n’ait pas perdu connaissance. » explique le Dr Roberts dans un entretien accordé à Jennie Gow pour The Sportsman.

« Alan (le pilote de la Medical Car) et moi-même avons regardé les images de la caméra embarquée qui sont bouleversantes et qui montrent que Romain essaie de sortir immédiatement dès le début. »

« Je ne rentrerai pas dans les détails de la vidéo mais il…comment pourrais-je dire? Il s’est battu pour vivre, c’était très clair à voir. »

« Il a eu une force herculéenne, il a réussi à sortir grâce à sa détermination. S’il avait été inconscient, s’il y avait quelque chose qui l’avait retenu, s’il y avait eu d’autres choses, nous aurions eu une histoire complétement différente. »

Depuis ce dimanche 29 novembre 2020, Ian Roberts et Romain Grosjean ont créée un lien très fort et unique qui devrait perdurer à jamais entre les deux hommes.

Notez que les images de la caméra embarquée de la voiture de Romain Grosjean vont désormais être analysées soigneusement par la FIA, qui a annoncé ce jeudi avoir débuté une enquête dont les conclusions ne seront pas connues avant au moins six semaines.

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Fernando Alonso confirmé aux tests d’Abou Dhabi

L’équipe Renault F1 a confirmé la participation du double champion du monde de F1, Fernando Alonso lors de la journée de tests programmée à Abou Dhabi le 15 décembre.

Initialement prévus pour les jeunes pilotes, ces tests étaient dans un premier temps interdits pour l’Espagnol, mais l’équipe du constructeur français a reçu l’autorisation de la par de la FIA ce mercredi.

Renault a donc confirmé aujourd’hui que Guanyu Zhou et Fernando Alonso participeront aux essais d’après-saison d’une journée sur le circuit de Yas Marina le mardi 15 décembre.

Le pilote d’essai Zhou et Fernando Alonso prendront le volant des voitures Renault R.S.20 qui ont disputé le Championnat du monde de Formule 1 2020.

 » Nous tenons à remercier la FIA et la F1 d’avoir accepté notre programme d’essais en reconnaissance de notre engagement envers les jeunes pilotes à travers les formules de promotion ainsi que du dévouement de Fernando pour faire progresser la carrière de jeunes talents. » a déclaré Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe.

« Zhou a goûté aux bénéfices de la Renault Sport Academy, dont il a intégré les rangs l’an dernier. Il a travaillé dur et a apporté une réelle contribution à la performance de l’équipe à travers son travail au simulateur et le programme d’essais. Je suis ravi qu’il puisse prendre le volant de la R.S.20 afin de compléter son aventure jusqu’à présent. »

 » Pour Fernando, il s’agira de la prochaine étape de son retour. Il a travaillé sans relâche pour s’assurer d’être aussi prêt que possible pour 2021. Il veut apporter toute sa contribution auprès de l’équipe, mais également auprès des fans et du sport qui lui ont tant manqué ces deux dernières années. »

Liste des pilotes en piste à Abou Dhabi

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Deux rangées de pneus ajoutées à l’endroit où Grosjean a eu son accident

La FIA a indiqué avoir procédé à l’ajout d’une rangée de pneumatiques devant le rail de sécurité où Romain Grosjean a eu son accident dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Juste après l’accident dont a été victime le pilote français dimanche dernier, les commissaires ont découpé le rail de sécurité endommagé lors de l’impact pour le remplacer par des blocs de béton pour permettre à la course de reprendre.

Mais avant le Grand Prix de Sakhir, qui se disputera ce dimanche 6 décembre sur le tracé extérieur de Bahreïn mais qui empruntera le premier secteur du Grand Prix de Bahreïn, la FIA a indiqué avoir reconstruit un rail de sécurité après avoir enlevé les blocs de béton temporaires.

La FIA indique dans une note avoir également ajouté deux rangées de pneumatiques devant ce nouveau rail de sécurité.

D’autre changements ont également été apportés par la direction de course sur le circuit, notamment au virage 9 où une barrière de pneumatique a été ajoutée et qu’un vibreur ait été retiré.

Rappelons également que la FIA a annoncé ce jeudi avoir lancé une enquête pour comprendre ce qu’il s’est exactement passé lors de l’accident de Romain Grosjean, mais les conclusions de cette enquête ne sont pas attendues avant au moins six semaines.

La FIA annonce une enquête de six à huit semaines sur l’accident de Romain Grosjean

Le Département Sécurité de la FIA enquête chaque année sur une trentaine d’accidents graves de course sur circuit dans le monde et cette enquête suivra le même processus.

L’enquête sur l’incident de Romain Grosjean portera sur tous les domaines, y compris les dispositifs de sécurité des concurrents tels que le casque, le HANS, le harnais de sécurité, les vêtements de protection, la cellule de survie, l’appui-tête, le système d’extinction embarqué et la protection frontale du cockpit, le Halo.

L’analyse comprendra également l’intégrité du châssis et les performances de la barrière de sécurité pour un impact de cette énergie et de cette trajectoire. Il évaluera également le rôle des commissaires de piste et de l’équipe d’intervention médicale.

La FIA travaillera avec toutes les parties impliquées, y compris le promoteur de la Formule 1, l’équipe Haas et la Grand Prix Drivers ‘Association, qui a déjà été contactée pour leur contribution.

La collecte de données sera au cœur de cette enquête et en Formule 1 il y a plus d’instrumentation de données que dans tout autre championnat. Les chercheurs de la FIA pourront collecter des données à partir des différents flux vidéo, dont une caméra haute vitesse qui fait face au conducteur et filme à 400 images par seconde pour révéler au ralenti ce qui lui arrive lors de l’accident.

Les données seront également recueillies à partir de l’enregistreur de données d’accident embarqué, qui révélera la vitesse et les forces sur la voiture, et les accéléromètres intra-auriculaires qui sont moulés pour s’adapter à l’intérieur du conduit auditif du pilote pour mesurer le mouvement de sa tête dans un crash.

L’enquête devrait prendre environ 6 à 8 semaines avant que les conclusions ne soient rendues publiques.

Ces informations seront introduites dans la base de données mondiale des accidents de la FIA (WADB), qui rassemble des données précieuses sur les accidents du monde entier, du karting à la Formule 1, en passant par le rallye et le cross-country.

Elle permet aux chercheurs d’étudier des cas d’accidents individuels et, lorsqu’ils sont considérés collectivement, les statistiques générées sont utilisées pour identifier les facteurs de risque fréquents et hiérarchiser les projets de recherche.

Ces données sont ensuite utilisées par le Groupe d’étude des accidents graves de la FIA (SASG), qui est présidé par le président de la FIA Jean Todt et implique les présidents de chaque commission sportive de la FIA, y compris les monoplaces, les rallyes, les voitures de tourisme, le karting, la dérive, les courses de dragsters. et Hill Climb. Sont également présents le personnel du département Sécurité de la FIA et les chefs des départements sportifs.

Cette composition pluridisciplinaire de ses membres, qui comprend des médecins, des ingénieurs, des chercheurs et des fonctionnaires, garantit que tous les domaines du sport automobile sont représentés dans ces réunions. Les accidents sont analysés du point de vue technique, opérationnel et médical, puis des mesures sont prises.

Le SASG travaille en collaboration avec le groupe de travail de recherche de la FIA (RWG), qui examine par des pairs les recherches en cours sur les nouveaux dispositifs de sécurité et les enquêtes sur les accidents menées par la FIA.

Le RWG est composé d’un corps d’ingénieurs influents de l’industrie du sport automobile qui ont de l’expérience à tous les niveaux du sport, ainsi que d’experts médicaux qui collaborent sur des questions de sécurité.

Les travaux d’enquête liés aux cas d’accidents graves et mortels sont examinés par le GTR avant d’être examinés par une réunion extraordinaire de la Commission Sécurité de la FIA, présidée par Sir Patrick Head. Les résultats sont ensuite présentés au Conseil mondial du sport automobile – l’ultime instance dirigeante.

Dans des cas particuliers, les cas sont également présentés à la Commission des pilotes de la FIA, où les membres ont la possibilité de faire des commentaires et de contribuer au processus d’enquête.

« Comme pour tous les accidents graves, nous analyserons tous les aspects de cet accident et collaborerons avec toutes les parties impliquées. » a déclaré Adam Baker, directeur de la sécurité à la FIA.

« Avec autant de données disponibles en Formule 1, cela nous permet de déterminer avec précision chaque élément de ce qui s’est passé et ce travail a déjà commencé. »

« Nous prenons cette recherche très au sérieux et suivrons un processus rigoureux pour savoir exactement ce qui s’est passé avant de proposer des améliorations potentielles. »

Romain Grosjean a créé un lien « fort et unique » avec Ian Roberts

Après son terrible accident survenu dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn et dont il est sorti vivant, Romain Grosjean va désormais travailler avec la FIA pour tenter d’améliorer la sécurité en F1.

Invité exceptionnel de l’émission Formula One sur Canal+ ce mercredi soir, le pilote français est revenu en détail sur cet horrible accident et a également eu des mots forts pour remercier tout le personnel de secours, et particulièrement Ian Roberts, le médecin qui embarque dans la Medical Car, qui lui est venu en aide et avec qui il a désormais un lien « fort et unique ».

« Je ne pense pas que quand Ian Roberts (le médecin de la F1) a signé pour monter dans la voiture médicale et pour se rapprocher des flammes comme il l’a fait. » raconte Romain Grosjean au micro de Canal+ ce mercredi soir.

« On voit sur l’une des dernières vidéos que j’ai postée sur mon Instagram se battre contre les flammes, il n’a même pas un casque intégral, donc il a le visage exposé, on voit qu’il avance, il se brûle, il recule, il avance, il essaye d’y aller. »

« Je l’ai appelé dès dimanche soir en lui disant ‘ce que tu as fait c’est extraordinaire’. Il me dit ‘non, non, non, c’est toi qui a fait le travail’. Oui j’ai fait le travail, mais lui ce qu’il a fait c’est absolument pas marqué dans sa description de boulot et aujourd’hui je pense qu’on a un lien qui s’est créé, qui est extrêmement fort et unique. »

Le pilote Haas a indiqué qu’il souhaitait désormais pouvoir rassembler toutes les personnes qui ont été impliquées directement dimanche dernier et qui ont contribué à sortir Romain Grosjean du brasier.

« Oui, j’aimerais aussi retrouver le sapeur pompier professionnel militaire qui était à côté de Ian et qui a tout de suite compris la situation et qui a été extraordinaire. Il a réussi à couvrir le cockpit là où j’étais pour ne pas que je brûle ou en tout cas pour que je puisse avoir un maximum d’air ou de fraicheur dans la voiture. »

« C’est un incident sur lequel nous allons travailler, je vais m’impliquer bien évidemment dans le process avec la FIA, avec Jean Todt (président de la FIA) ,avec Michael Masi (directeur de course de la FIA) pour qu’on améliore, puisqu’on arrête pas d’améliorer la sécurité sans cesse, aujourd’hui je pense que l’on peut encore apprendre de cet incident. »

Gros vibreurs, piste bosselée : Ocon s’attend à un défi corsé au GP de Sakhir

Neuvième à Bahreïn le week-end dernier, Esteban Ocon espérait bien plus après une bonne performance le samedi en qualifications. Le Français cherchera à faire mieux cette semaine en s’attaquant au tracé rapide et extérieur de Bahreïn dans le cadre du Grand Prix de Sakhir.

Ce week-end, les pilotes s’attaqueront à un défi complétement inédit sur le tracé le plus rapide de l’histoire de la F1 avec une pole position qui devrait être décrochée samedi en moins d’une minute.

« Le tracé extérieur de Bahreïn proposera un défi inédit. Je pense qu’il sera particulièrement piégeux en qualifications et la piste pourrait être assez chargée ! » nous explique Ocon.

« Si toutes les voitures sont en piste en même temps, les écarts seront très petits entre chacune et il sera important de trouver un peu d’espace tout en profitant d’une aspiration. »

« Le circuit long est déjà l’un des meilleurs pour les dépassements et celui-ci pourrait être encore meilleur. »

Le pilote Renault est l’un des rares pilotes de la grille à avoir roulé sur ce tracé dans le simulateur et estime qu’il est relativement difficile, malgré le peu de virages (seulement onze).

« Je l’ai essayé au simulateur et il semble difficile malgré sa taille. Il diffère du reste avec de gros vibreurs, une piste très bosselée et probablement moins d’adhérence sur la partie reliant les virages 4 et 13 du tracé normal. »

« Je vais faire un tour à pied cette semaine pour le découvrir en vrai. Il demandera des niveaux d’appuis et des réglages différents, donc il sera intéressant de voir à quelle vitesse nous pouvons nous adapter. Je suis sûr que nous nous en sortirons bien. »

« Nous avons eu quelques jours de repos pour nous ressourcer avant de débriefer la dernière course. Le résultat n’était pas idéal après nos très bonnes qualifications. »

« Mais nous pensons que nous serons meilleurs sur le tracé extérieur, donc nous allons voir ce que nous pouvons faire. »