Flavio Briatore serait hospitalisé « dans un état grave » selon les médias italiens

Selon le journal l’Espresso en Italie, Flavio Briatore, ancien directeur de Benetton et Renault en F1, serait hospitalisé dans un état jugé « grave » après avoir été testé positif au COVID-19.

L’Italien aurait été admis à l’Hôpital San Raffaele de Milan en raison de complications, mais ne serait pas en soin intensifs, toujours selon le journal cité ci-dessus.

Ces derniers jours, Briatore était devenu le protagoniste d’une polémique très dure contre le gouvernement et ses mesures prévues pour lutter contre le Coronavirus, notamment la fermeture des lieux de la vie nocturne, dont son club « Billionaire » en Sardaigne – qui est devenu un véritable foyer épidémique avec pas moins de 60 employés testés positifs au COVID-19.

En outre, Briatore a également participé à un match de football avec d’autres VIP le 15 août dernier à l’hôtel Cala di Volpe de Porto Cervo: parmi eux également l’entraîneur de Bologne Sinisa Mihajlovic qui ces derniers jours a été testé positif au COVID-19.

Mise à jour le 26/08/2020 : Ce mercredi, le Corriere Della Sera a publié une interview de Flavio Briatore dans laquelle l’ancien directeur de Renault F1 et Benetton assure qu’il n’est pas infecté par le COVID-19.

« Le COVID ? Je me sens très bien, j’ai juste une prostatite aiguë. » affirme Briatore. « Dimanche soir, je suis allé à l’hopital San Raffaele de Milan et ils m’ont admis. »

« Ce n’est qu’une inflammation de la prostate, rien de plus. Je me sens très bien. Depuis que je suis ici, j’ai été testé [pour le COVID], mais je n’ai toujours pas les résultats. »

Interview : Rémi Taffin, directeur technique moteur de Renault F1

Le début de saison a été intense pour les groupes propulseurs Renault E-Tech 20. Le directeur technique moteur de l’équipe Renault F1 Rémi Taffin nous présente la prochaine triplette commençant en Belgique ce week-end et revient un peu plus en détail sur les défis auxquels Renault F1 devra faire face avec l’interdiction des modes moteur à partir du Grand Prix d’Italie.

Quels sont les principaux défis de Spa-Francorchamps ?

« Spa est un défi en lui-même avec sa longueur et le temps passé à plein régime. Le moteur est poussé à ses limites, mais c’est un aspect que nous testons toujours aux bancs. »

« L’élément le plus imprévisible à appréhender ici est probablement la météo. Qu’il pleuve ou qu’il fasse sec, nous veillerons à ce que le bloc fonctionne comme prévu, tout en correspondant aux volontés des pilotes dans certains virages spécifiques. »

« Nous nous rendons sur trois tracés typés « moteur » à l’occasion de ce triple rendez-vous. Esteban aura de nouvelles pièces moteur sur sa voiture à Spa. La spécification sera identique, mais neuve, conformément au gel moteur en vigueur jusqu’à l’an prochain. »

Quelles sont les principales observations des six premières courses ?

« Le moteur se comporte comme prévu après six courses. La maniabilité et les performances sont là, donc nous devons en tirer le maximum. »

« Le peloton est très disputé et chaque entrée en Q3 se joue à quelques millièmes. Nous ne pouvons pas faire une croix sur la moindre milliseconde et c’est la mission de notre équipe de course. »

« Le travail effectué à l’usine a été bon jusqu’ici avec une bonne fiabilité et des performances. L’équipe de course prend ensuite le relais pour extraire tout le potentiel du package, un aspect crucial de nos jours. »

« C’est gratifiant vis-à-vis de nos efforts fournis l’an passé et cette année. Nous sommes revenus au niveau que nous devions atteindre l’an dernier et nous nous sommes assurés de corriger les petits soucis rencontrés dans la première partie de la saison d’avant. »

« Tout ce travail acharné porte désormais ses fruits. Ces enchaînements de trois courses consécutives sont surtout très intenses pour l’équipe de course, mais ils se comportent de manière exemplaire. »

Les nouvelles règles sur les modes moteur apporteront-elles des défis inédits ?

« Ce ne sera pas trop difficile. Nous ajusterons l’équilibre entre les qualifications et la course. Jusque-là, le règlement stipulait que nous pouvions faire fonctionner des modes différemment entre les qualifications et la course et nous tentons comme toujours d’optimiser les règles. »

« La FIA nous a dorénavant donné une nouvelle directive à appliquer à partir de Monza. Nous essaierons d’adapter, de réoptimiser et de valider les domaines où nous devons le faire. »

« C’est le même travail pour un résultat différent. Nous aurons moins de puissance en qualifications, mais un peu plus en course. Il s’agit donc d’un compromis. Nous comprenons les inquiétudes de la FIA et nous travaillerons à leurs côtés pour répondre à leur demande. »

Le calendrier 2020 de la F1 désormais complet

Avec l’ajout ce mardi de la Turquie, de Bahreïn et d’Abou Dhabi, le calendrier 2020 de la F1 est désormais complet et comporte dix-sept courses.

Débutée au mois de juillet en raison de la crise sanitaire mondiale du coronavirus, la saison de F1 2020 se terminera donc au mois de décembre dix jours avant Noel avec une finale disputée à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina.

Dans cette saison atypique, la Formule 1 a innové en intégrant au calendrier des nouvelles  destinations comme le circuit du Mugello, celui d’Imola ou encore celui d’Istanbul où la F1 ne s’était plus déplacée depuis 2011.

Au total donc, la saison 2020 est composée de dix-sept Grands Prix et il est à noter que la catégorie reine de se déplacera pas cette année sur le continent américain et encore moins en Asie puisque le Grand Prix de Chine – jusque-là reporté – a été tout simplement annulé.

Le calendrier 2020 de la F1

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La Belgique est un des Grands Prix préférés de Kimi Raikkonen

En grande difficulté depuis le début de la saison et sans aucun point marqué au championnat, Kimi Raikkonen n’a guère d’espoir de briller lors du Grand Prix de Belgique.

Il est néanmoins heureux de revenir sur une piste qu’il apprécie particulièrement : « Spa est une de mes pistes favorites et une parmi lesquelles j’ai eu de bons résultats par la passé. » explique le Finlandais.

Mais le pilote Alfa Romeo se veut réaliste et sait qu’en Formule 1, seul les résultats comptent : « Ce que nous avons fait auparavant importe très peu en Formule Un. Chaque année est une histoire différente et nous devons simplement nous concentrer sur notre travail. »

Le travail est la clé pour que son équipe se sorte de sa mauvaise situation actuelle : « Nous devons continuer à travailler dur pour combler le fossé avec ceux qui nous précèdent. Chacun doit faire sa part de boulot, dans la voiture et à l’usine, pour tirer le meilleur parti de ce que nous avons.  » confie Raikkonen.

 

Magnussen regrette que Spa-Francorchamps ne soit plus le même défi qu’avant

Le pilote Haas, Kevin Magnussen aime venir courir sur le circuit de Spa-Franchorchamps même s’il trouve qu’avec les monoplaces actuelles, la piste ne représente plus le défi qu’elle proposait auparavant.

Le passage dans le virage de l’Eau Rouge par exemple est bien moins impressionnant : « Ma première course de Formule 1 là-bas a eu lieu en 2014 et j’avais très hâte de me retrouver à passer L’Eau Rouge. »

« À l’époque, nous venions de recevoir les nouvelles voitures hybrides, c’était la première année de cette ère, et les voitures n’avaient pas vraiment beaucoup d’appui. L’Eau Rouge était en fait un peu un défi à l’époque, ce qui était plutôt cool. »

« Maintenant, avec ces voitures, ça n’est pas que ce n’est plus sympa à passer comme virage, mais c’est juste devenu un défi moins important. Ce n’est pas une partie technique, mais néanmoins, ça reste une méga partie de la piste. »

Mais la piste belge reste quand même une étape importante du championnat pour le Danois : « C’est toujours une belle expérience de courir à de Spa en Formule 1, c’est vraiment une de ces pistes légendaires. »

En 2016, alors qu’il pilotait pour l’équipe Renault, Magnussen a été victime d’une violente sortie de piste à la sortie du Raidillon dont il se souvient encore : « Je me souviens malheureusement de la course de 2016 juste pour cet accident. J’ai perdu l’arrière au sommet du Raidillon et j’ai heurté le mur extérieur, ce qui a provoqué un énorme crash. »

« Je suis passé à autre chose assez rapidement, rien ne s’est réellement passé physiquement à part quelques ecchymoses. » finit de se rappeler le pilote Haas.

 

Romain Grosjean se souvient de son dernier podium en Belgique

Romain Grosjean a connu des hauts et des bas sur le circuit de Spa-Franchorchamps. Tout le monde se souvient évidemment de son départ catastrophique en 2012 qui lui avait valu une exclusion d’une course.

Mais le Français préfère se souvenir des bons moments, comme son podium acquis en 2015 au volant d’une Lotus erratique et dans un moment où son équipe n’était pas au mieux de sa forme : « C‘était un très bon week-end pour nous, enfin, en quelque sorte un bon week-end car il y a eu quelques problèmes en dehors de la piste, mais en piste tout allait bien. »

« Dès les essais libres, la voiture a très bien fonctionné. Je me suis qualifié quatrième mais nous avons dû partir neuvième à cause d’un changement de boite de vitesse. »

La course le verra grimper sur son dernier podium à ce jour et décrocher une belle troisième place après une course d’attaque : « Tout a fonctionné comme prévu pendant la course. Je pouvais doubler les Red Bull, les Williams et nous avions un bon niveau d’appuis et d’adhérence. »

« Ce jour-là, c’était facile. Ce sont vos meilleures journées car tout semble naturel. Monter sur le podium à Spa est toujours très spécial »

« Surtout pour moi, j’ai eu une relation d’amour/haine avec Spa. De toute évidence, beaucoup de gens se souviennent du départ en 2012, mais je préfère me souvenir du podium de 2015. » conclut le Français.

Carlos Sainz espère que Barcelone a été « un tournant » dans sa saison

Après une série de résultats décevants après les cinq premières courses de l’année au vue des performances de sa monoplace, l’Espagnol Carlos Sainz a terminé à la sixième position au Grand Prix d’Espagne et espère qu’il s’agissait d’un tournant dans sa saison et que la chance finira par lui sourire pour le reste de l’année.

Le pilote McLaren veut se servir de l’énergie positive construite en Espagne pour continuer à marquer de gros points dans un championnat très serré où l’équipe McLaren occupe la quatrième place à seulement un point de Racing Point et devance la Scuderia Ferrari d’un seul petit point également.

« Après la deuxième triplette de cette saison, nous avons eu quelques jours pour nous reposer et nous préparer pour le prochain. » nous explique Sainz avant le Grand Prix de Belgique.

« Le prochain est Spa, l’un de mes tracés préférés sur le calendrier. Sachant comment se comporte la voiture cette saison, j’espère que nous pourrons organiser un week-end de course solide. »

« En général, nous avons bien performé lors du premier relais des courses et j’espère que Barcelone a été un tournant dans ma saison. »

« Nous devons faire avancer toute l’énergie positive construite en Espagne car le championnat des constructeurs est extrêmement serré et laisser des points derrière n’est pas une option si nous voulons rester dans le combat. »

Button estime que la signature de Ricciardo chez McLaren sera décisive pour sa carrière

Le champion du monde 2009 de F1, Jenson Button, pense que la signature de Daniel Ricciardo chez McLaren à partir de la saison 2021 sera décisive pour la suite la carrière du pilote australien.

Daniel Ricciardo quittera l’équipe Renault à la fin de cette saison pour rejoindre Lando Norris chez McLaren l’an prochain, et bien qu’il pense que la MCL36 équipée d’un moteur Mercedes sera compétitive en 2021, Button estime qu’il s’agira probablement de la dernière chance de Ricciardo pour se battre pour le championnat du monde.

« Cette signature avec McLaren sera un succès ou un échec pour sa carrière. Il est encore jeune, mais il doit aller dans une équipe où il peut gagner des courses et se battre pour le championnat du monde. » explique Button dans le podcast Fast Lane.

« C’est un geste important pour lui et la McLaren avec le moteur Mercedes devrait être compétitive l’an prochain. » 

Jenson Button admet qu’il avait demandé à Ricciardo pourquoi il avait signé avec Renault en 2019, bien que le Britannique pense que l’Australien a pris la décision de quitter Red Bull en raison du traitement de faveur de Max Verstappen.

« J’ai déjà dit à Daniel: ‘je ne comprends pas ta décision de signer avec Renault’. Je sais qu’ils lui ont donné beaucoup d’argent chez Renault, mais Red Bull l’aurait aussi beaucoup payé, donc je ne pense pas que ce soit un problème d’argent. »

« Je pense qu’il ne se sentait pas sur le même pied d’égalité avec son coéquipier. Je pense que c’est pour cette raison qu’il a pris cette décision. »

Le GP de Belgique sera comme une course à domicile pour Norris

Lando Norris a hâte de disputer le Grand Prix de Belgique qu’il considère comme une seconde course à domicile après le Grand Prix de Grande-Bretagne, notamment parce que le pilote McLaren a la double nationalité.

Pour marquer ce week-end « spécial » pour lui, le jeune britannique portera de nouveau un casque spécial [il en porte un nouveau à chaque course cette année].

« Le week-end du Grand Prix de Belgique est celui que j’attends toujours avec impatience. Spa est l’un de mes circuits préférés en Formule 1 et c’est tellement amusant d’y piloter. » nous explique Lando Norris.

« C’est une piste rapide et fluide avec de nombreuses opportunités de dépassement, ce qui contraste un peu avec l’Espagne. »

« J’ai fait une bonne course là-bas l’année dernière jusqu’à un problème dans le dernier tour, donc j’ai hâte de reprendre la piste et d’y aller. »

« Cette course ressemble aussi à un deuxième Grand Prix à domicile pour moi, à cause de ma double nationalité britannique / belge et de la famille que j’y ai. »

« Je vais également utiliser un casque spécial ce week-end, alors gardez un œil sur la révélation de cela avant vendredi. »

« Enfin, ce week-end, nous prenons le temps de nous souvenir d’Anthoine Hubert, qui a tragiquement perdu la vie à Spa l’an dernier. Toute la communauté des courses a été choquée et attristée par ce qui s’est passé, et il sera dans nos pensées alors que nous reprendrons la course cette année. »

Mercedes pense que l’interdiction des modes moteur lui donnera un avantage en course

Les fabricants de groupes motopropulseurs en Formule 1 sont sur le point de faire face à une répression de l’utilisation des modes moteur, et bien que le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que si cela peut « faire mal » à son équipe en qualifications, il soupçonne que cela les rendra plus forts en course…

Plus tôt ce mois-ci, une lettre a été envoyée aux équipes par la FIA les informant de son intention de restreindre l’utilisation de modes spéciaux, qui permettent à une équipe de modifier la puissance du moteur à certains moments.

Il est particulièrement utile en qualification, car ces modes rendent disponibles des régimes moteur supplémentaires et permettent de fonctionner sans récolter la puissance et la détourner vers la batterie, ce qui permet à son tour de déployer au maximum l’énergie récupérée des deux systèmes de récupération d’énergie [MGU-K et MGU-H].

Dans l’état actuel des choses, les restrictions devraient entrer en vigueur à un moment donné au cours de la prochaine triplette de courses [certainement à Monza], et il y avait eu des spéculations selon lesquelles Mercedes aurait le plus à perdre d’un tel changement, compte tenu de l’avantage de performance dont elle bénéficie actuellement.

Mais parlant de l’impact qu’une telle restriction aurait sur les champions du monde en titre, Wolff a déclaré: « Nous ne manquons pas de performances le samedi. Nous avions jusqu’à présent une marge considérable. » cité par le site de la catégorie reine.

« Nous avons eu du mal dans certaines courses où nous étions assez limités en modes moteurs puissants, et si la Formule 1 devait interdire en saison certains modes de motorisation, alors je pense que cela nous aidera en fait dans la course. »

« Si vous pouvez éviter d’endommager votre unité motrice dans les quelques tours de qualification dont vous disposez, en Q3 puis dans quelques tours en course, les indicateurs de dégâts diminuent considérablement. »

« Donc, cinq tours de mode de qualifications non effectués nous donnent 25 tours de plus de performance en course, donc nous pensons que cela nous donnera plus de performance. »

« Vous devez prendre effet même si cela peut nous faire plus de mal en qualifications, ce que je ne suis pas sûr, et c’est quelques dixièmes, mais cela fera aussi du mal à tous les autres de la même manière. »

« Mais pour nous, nous sommes toujours très marginaux sur ce que nous pouvons extraire de l’unité motrice, et si nous devions être limités dans les modes de qualification, alors nous serons plus forts en course. »

Mercedes a actuellement un record de 100% en termes de pole positions en 2020, Lewis Hamilton en ayant remporté quatre et Valtteri Bottas deux lors des six premières courses.

Les pilotes auront des pneus plus tendres qu’en 2019 à Spa ce week-end

Pour le Grand Prix de Belgique [du 28 au 30 août], septième manche de la saison 2020 de F1, Pirelli met à disposition des pilotes les gommes C2, C3 et C4, la nomination étant un cran plus tendre qu’en 2019.

L’année dernière, en effet, le choix des sets disponibles par les pilotes était davantage orientés vers le medium et le soft: certains ayant même sélectionné 10 sets de pneus Tendres, avec un seul set dur pour tout le week-end de course.

Un choix non répétable cette année, étant donné que l’attribution est standard pour tout le monde: chaque pilote dispose de deux sets de durs, trois sets de mediums et huit sets de tendres.

« Spa-Francorchamps est une piste absolument emblématique: une piste old-school avec des dénivelés continus et d’autres variables qui en font un circuit particulièrement apprécié des pilotes. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Les trois composés nominés pour cette course sont un cran plus tendres qu’en 2019, malgré le fait que les voitures actuelles sont considérablement plus rapides comme on le voit dans la plupart des courses jusqu’à présent. »

« Ce grand prix est l’un des rares à n’avoir subi aucun changement de calendrier, les équipes se présenteront donc à cette course avec beaucoup de données à leur disposition, malgré des conditions toujours très imprévisibles. »

« Celui qui est le plus capable de réagir rapidement à des circonstances de course en constante évolution sera sûrement récompensé. »

« Une différence par rapport à 2019 est que les 24 Heures de Spa n’ont pas eu lieu il y a quelques semaines, comme cela a toujours été le cas. Il sera intéressant de voir si ce facteur peut en quelque sorte affecter la piste particulièrement caoutchouteuse après cette course – malgré les pluies fréquentes. »

« Enfin, je crois que le souvenir d’Anthoine Hubert sera dans nos pensées à tous pendant ce week-end, un an après sa mort tragique. »

La pluie attendue ce week-end pour le GP de Belgique

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix de Belgique annoncent des averses sur le tracé de Spa-Francorchamps pour tout le week-end.

Septième manche du championnat 2020 de F1, le Grand Prix de Belgique se disputera ce week-end du 28 au 30 août sur le mythique tracé de Spa-Francorchamps.

Bien qu’il soit encore un peu tôt pour obtenir des prévisions météo fiables, les risques de pluie sont bien présents pour ce week-end, alors que les températures devraient être plutôt fraîches comparées à la dernière manche disputée à Barcelone.

Si pour vendredi les pilotes ne devraient pas être gênés par la pluie, la situation est beaucoup moins stables pour la suite du week-end, notamment pour la journée de dimanche où la pluie est attendue dans l’après midi à l’heure du départ du Grand Prix de Belgique.

Nous publierons évidemment un bulletin météo complet en fin de semaine et vous pourrez suivre en temps réel l’évolution de la situation grâce à notre partenaire Célinium.

Vidéo : Valtteri Bottas a roulé à Imola

Valtteri Bottas a pu rouler sur le circuit d’Imola en Italie avant que la F1 ne se rende sur le tracé mythique pour y disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne le 1er novembre prochain.

Absent du calendrier de la F1 depuis 2006, le circuit d’Imola fera son grand retour cette année et accueillera la treizième manche de la saison 2020 de Formule 1.

Le Finlandais Valtteri Bottas est devenu le troisième pilote de la grille à avoir roulé sur l’Autodrome Enzo et Dino Ferrari cette année [après Pierre Gasly et Daniil Kvyat], mais l’actuel pilote Mercedes n’était pas au volant d’une F1 lors de sa journée découverte.

Bottas a limé le bitume du tracé d’Imola au volant d’une voiture de série, la Mercedes-AMG A 45 et a pris beaucoup de plaisir à rouler pour la première fois de sa carrière sur le circuit d’Imola.

« Ce circuit fait partie de l’histoire de la Formule 1, et ce fut un grand plaisir de me retrouver à suivre ces mêmes trajectoires sur lesquelles j’ai vu mes idoles passer quand j’étais très jeune. » a déclaré Valtteri Bottas.

« J’avais déjà commencé à étudier la piste avec le simulateur, mais le live est une tout autre affaire, et pour cela je tiens à remercier le président Uberto Selvatico Estense et tout le personnel de l’Autodrome pour le magnifique accueil dans cette magnifique installation, et il me tarde vraiment de venir y courir. »

Pour rappel, les pilotes de F1 n’auront le droit qu’à une seule et unique séance d’essais libres sur le circuit d’Imola avant les qualifications cette année.

Bottas sur le tracé d’Imola

Avec la RP20, Lance Stroll peut enfin « montrer son talent »

Pour la première fois de sa carrière, le pilote Racing Point Lance Stroll estime avoir entre les mains une monoplace qui lui permet de montrer son talent en F1.

Le Canadien pilote la fameuse Racing Point RP20 qui a fait couler beaucoup d’encre cet hiver aux essais hivernaux en raison de sa ressemblance avec la Mercedes W10 championne du monde de l’an dernier.

Condamnée finalement à 400 000 euros d’amende et après avoir perdu ses 15 points inscrits au Grand Prix de Styrie pour avoir utilisé des écopes de frein « copiées sur la Mercedes 2019 », l’équipe Racing Point a fait appel de cette décision et attend désormais de passer devant la cour d’appel de la FIA.

Outre les réclamations et appels, sur un plan purement sportif la RP20 reste la monoplace la plus compétitive jamais pilotée par Lance Stroll jusqu’à présent.

« Ce fut une année assez folle, mais c’est bien de courir à nouveau. » a déclaré Lance Stroll au site de la Formule 1.

« C’est super d’être là où nous en sommes, nous avons un package très compétitif, nous avons marqué de bons points jusqu’à présent, donc c’est un point positif pour commencer la saison. »

« Nous savions à Barcelone lors des essais hivernaux que nous avions un package solide, mais tout est relatif par rapport aux autres, donc vous ne le savez jamais vraiment avant la première course. »

« Lorsque nous nous sommes présentés en Autriche [première course de la saison 2020], nous savions que nous avions un package solide. »

« J’adore ça. C’est une excellente saison jusqu’à présent. La voiture est vraiment agréable et c’est un plaisir de la piloter. »

« La saison se passe bien jusqu’à présent, j’ai l’impression que c’est la première chance que j’ai de montrer mon vrai talent. J’essaie toujours de progresser, et bien-sûr, j’ai plus d’expérience désormais. »

« Je remarque que je suis meilleur que je ne l’étais et d’un autre côté je recherche toujours quelque chose de mieux. Devenir champion du monde en F1 reste évidemment mon rêve absolu. »

Nico Hülkenberg ne veut pas d’un rôle de pilote de réserve en F1

Nico Hülkenberg insiste sur le fait qu’il n’y aurait aucun sens à ce qu’il revienne en F1 dans un rôle de pilote de réserve.

Le pilote allemand a quitté l’équipe Renault F1 à la fin de la saison 2019 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon, mais a fait un bref retour en catégorie reine cette année pour remplacer chez Racing Point Sergio Perez pour deux courses [le Mexicain ayant été testé positif au Covid-19].

Le retour de Nico Hülkenberg a été remarquable puisqu’il a pu terminer le Grand Prix du 70e anniversaire à la septième position après s’être qualifié sur la seconde ligne.

Depuis, l’Allemand a confirmé qu’il était en discussion avec du monde dans le paddock pour un éventuel retour en F1 en 2021 et n’a pas caché qu’il discutait déjà depuis plusieurs mois avec Alfa Romeo.

Cependant, Hülkenberg insiste sur le fait qu’il ne souhaite pas revenir pour être un pilote de réserve et vise bel et bien un poste de titulaire dans une équipe.

« Personnellement, je ne me vois pas dans le rôle de pilote de réserve. » a déclaré Nico Hülkenberg sur la chaîne allemande Sport 1.

« Je me suis assis dans un cockpit de course pendant 10 ans et j’étais sur les grilles de départ,  donc accepter un pas en arrière sans trop de chances de revenir n’a pas de sens pour moi.

« Ce n’est pas la voie que je souhaite emprunter. » a conclu l’ancien pilote Renault F1.

Allison espère que Toto Wolff restera « encore quelques années » chez Mercedes

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, espère que le patron de l’équipe, Toto Wolff, restera à la tête de l’équipe de Brackley « pendant encore de nombreuses années »

Toto Wolff réfléchit actuellement sur son avenir en F1 avec l’équipe Mercedes qu’il dirige depuis le début de l’ère hybride, alors que son contrat avec le constructeur allemand arrive à son terme à la fin de cette année.

Le bilan de Wolff à la tête de l’équipe Mercedes parle de lui-même puisque l’écurie a remporté six titres constructeurs au cours des six dernières saisons et autant de titres pilotes.

Lorsqu’on demande à James Allisson ce qu’il pense d’un éventuel départ de Toto Wolff à la fin de cette année, le Britannique répond qu’il aimerait pouvoir encore travailler quelques années avec l’Autrichien.

« Je pense qu’aucun de nous ne sous-estimerait un instant l’importance de Toto pour cette équipe. » a déclaré James Allison à Channel 4.

« Il apporte et a apporté une stabilité pendant de nombreuses années et ce fut un défi pour nous tous de viser ces normes absolues les plus élevées possibles. »

« Et ce standard ne faiblit jamais, mais il est fait avec humour, équité et avec un degré de gentillesse qui fait de l’équipe un lieu de travail extrêmement agréable. »

« En interne, il est un leader fantastique, en externe il nous protège de la fosse aux requins que la F1 peut parfois être. »

« Il a été, je dirais, l’un des piliers les plus importants du succès de cette équipe et j’espère qu’il sera avec nous pendant de nombreuses années. »

Marko prend la défense d’Albon après une performance décevante à Barcelone

Le consultant motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, a insisté sur le fait que Alex Albon n’était pas responsable de sa performance décevante au Grand Prix d’Espagne la semaine dernière.

A Barcelone, Alexander Albon a terminé à la huitième position à presque une minute de son coéquipier Max Verstappen [second], mais les efforts en course du pilote thaïlandais ont été impactés par un premier arrêt au stand assez prématuré et qui l’a placé dans le trafic.

Albon a ensuite fait partie d’un petit train tout au long de la course et sur un circuit comme celui de Barcelone, où il est quasiment impossible de dépasser, le pilote Red Bull n’a pas pu faire mieux qu’une huitième place à l’arrivée de l’épreuve.

Pour Helmut Marko, c’est le nouvel ingénieur de course d’Albon, Simon Rennie [qui travaille avec lui depuis Silverstone], qui est le seul responsable de cette contre performance.

« La performance à Barcelone, y compris la stratégie, est à mettre à la charge de son ingénieur de course. Alex avait l’air stupide, mais au final, ce n’était pas de sa faute. » a expliqué l’Autrichien à Speedweek.

Malgré cette mauvaise performance, Marko insiste sur le fait qu’il n’est pas question de remettre en cause l’avenir d’Albon chez Red Bull : « Il s’agissait de sa pire course, mais tant qu’il continue de progresser, il n’y a aucune discussion. »

Alex Albon occupe actuellement la sixième place au classement des pilotes avec 40 points inscrits. Ce week-end au Grand Prix de Belgique, cela fera tout juste un an qu’il fait partie de l’équipe Red Bull Racing.

GP F1 de Belgique : Les fans invités à rester chez eux

Le Grand Prix F1 de Belgique, programmé du 28 au 30 août à Spa-Francorchamps, se déroulera à huis clos comme toutes les manches de la saison 2020 déjà disputées jusqu’à présent.

Aucun spectateur ne sera admis dans l’enceinte du circuit, ainsi qu’aux abords, et des contrôles massifs auront lieu durant les quatre jours entre jeudi 8h00 du matin et dimanche 18h00.

L’organisation du Grand Prix, ainsi que la police locale, rappellent aux fans que leur présence ne sera pas tolérée et leur demandent de rester chez eux.

« Malheureusement, et je ne pensais pas dire ça un jour, mais restez chez vous et regardez le Grand Prix sur la RTBF [télévision belge] et restez dans votre salon. » a déclaré Vanessa Maes, directrice générale de Spa Grand Prix.

« Il en va de l’image de notre Grand Prix, de l’image du pays et de notre image sur la scène internationale. »

Le message est donc très clair et a été largement diffusé par la police locale qui mettra en place des moyens importants: « La police locale sera présente aux endroits les plus sensibles pour bien faire la part des choses et discerner la population locale des éventuels fans qui voudraient s’introduire dans les zones interdites. » souligne le commissaire divisionnaire Jean Marc Demelenne.

« Dans ces zones à contrôler, nous aurons un déploiement de moyens plus spéciaux de la police fédérale tels que hélicoptères, des drones, la police à cheval et d’autres patrouilles. »

En cas d’infraction constatée par la police, une amende de 350 euros sera infligée à toute personne se trouvant dans un endroit interdit.

Fernando Alonso pénalisé par un problème d’embrayage à l’Indy 500

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a terminé à la 21° position des 500 Miles d’Indianapolis ce dimanche au terme d’une course remportée par Takuma Sato.

Pour sa troisième participation à la mythique épreuve des 500 Miles, le pilote espagnol – qui fera son retour en F1 avec Renault en 2021 – a connu des ennuis mécaniques sur sa monoplace, notamment un pénalisant problème d’embrayage.

« Nous avons souffert dés le début de la course avec l’équilibre de la voiture, avec beaucoup de survirage. » a expliqué le futur pilote Renault F1 ce dimanche soir après l’arrivée des 500 Miles.

« Nous avons essayé de modifier la balance lors des arrêts, faire des ajustements, puis nous avons commencé à être satisfaits du comportement de la voiture. »

« Nous étions en 15e position au tout 110, ce qui était l’un de nos objectifs. Mais ensuite, nous avons eu un problème d’embrayage que nous ne savions pas comment résoudre. »

« Nous avons donc terminé la course sans embrayage. Donc, à chaque arrêt, nous devions pousser la voiture. Cela nous a coûtés un tour, et malheureusement, nous avions ce tour de retard jusqu’à la fin. »

« J’ai quand même parcouru les 500 Miles, c’est une belle expérience! Je suis heureux d’avoir terminé la course, d’avoir franchi la ligne d’arrivée et d’avoir 500 Miles dans ma poche. Ça c’est le côté positif, le point négatif est que nous avons été très rapidement écartés de la bataille à cause de ce problème d’embrayage. »

Désormais, le pilote espagnol va prendre quelques jours de repos avant de commencer à travailler avec Renault F1 dans le simulateur à Enstone, alors qu’il sera présent sur quelques courses avec l’équipe du constructeur français d’ici la fin de la saison 2020.

Ce jour où Daniel Ricciardo a failli se briser la main

Considéré comme le plus souriant et le plus cool des pilotes de la grille en F1, l’Australien Daniel Ricciardo peut lui aussi piquer de grosses colères quelques fois.

Petit retour en arrière pour se replonger en 2018, une année noire pour Daniel Ricciardo – qui vivait alors sa dernière saison dans le giron Red Bull avant de rejoindre l’équipe Renault F1 à partir de 2019.

Dès la seconde course de la saison à Bahreïn, Daniel Ricciardo doit abandonner sur problème mécanique et bien que le pilote australien remporte l’épreuve suivante en Chine, il devra de nouveau abandonner en Azerbaïdjan, puis en Autriche, en Allemagne, en Belgique, en Italie, aux Etats-Unis et enfin au Mexique.

La frustration de Ricciardo est donc montée progressivement au fil de la saison et pour son septième abandon de l’année à Austin, le toujours très souriant Australien n’a pas pu garder son calme bien longtemps.

Après seulement huit tours, la Red Bull de Ricciardo s’immobilise sur le bas-côté, alors qu’il se battait pour la quatrième place, et comme pour aggraver les choses ce jour-là, son coéquipier Max Verstappen a terminé le Grand Prix des Etats-Unis sur la seconde marche du podium en s’élançant depuis…la dix-huitième position sur la grille.

De retour dans le paddock, Ricciardo a laissé éclater sa rage et s’en est pris aux murs de sa chambre [dans le motorhome], risquant de se briser la main et d’être indisponible pour les courses suivantes.

« Honnêtement, je me suis fait peur à Austin en 2018. » explique Daniel Ricciardo avec beaucoup de recul.

« Je me souviens être retourné au stand [après son abandon] et j’avais la sympathie de tout le monde, mais j’avais eu tellement de sympathie cette année-là, ça ne voulait plus rien dire. »

« Je suis alors rentré dans ma chambre et j’ai commencé à frapper la porte. Mais c’était un matériau bon marché et ma main l’a transpercé et est allé toucher un support métallique. »

« Ensuite, j’ai donné un coup de pied [au mur] et il est rentré dans la chambre de Max [Verstappen]. Lui, il était encore en piste, donc ça allait. »

« Quand il est revenu, son entraîneur nous a envoyé un message ce soir-là et m’a remercié d’avoir décoré sa chambre. »

« Ensuite, ma main s’est mise à gonfler. J’ai eu un petit appareil à ultrasons pour vérifier si l’os était cassé. Pendant une heure environ, j’ai été très en colère avec moi-même et je me disais « je me suis cassé la main ». »

« Pendant les trois jours suivants, j’ai mis ma main dans de la glace, parce que nous allions au Mexique juste après. J’espérais juste être apte pour le Mexique. »

« Mon physio m’a alors fait une échographie [de la main] et m’a dit ‘si tu ressens des picotements, c’est que tu as une fracture’. Alors il a placé [l’appareil] et je pensais vraiment que j’allais ressentir quelques chose, et en fait non… »

Effectivement, Daniel Ricciardo a bien pris le départ du Grand Prix du Mexique en 2018, mais là encore, l’Australien abandonnera. Une année noire…