Lewis Hamilton en difficulté à Djeddah : « Je manque de constance »

Lewis Hamilton a reconnu avoir du mal à trouver la « constance » sur le tracé rapide de Djeddah, à l’issue d’une première journée délicate en amont du Grand Prix d’Arabie saoudite. Le septuple champion du monde a terminé la deuxième séance d’essais libres à une modeste 13e place, à 1,2 seconde du meilleur temps signé par Lando Norris.

En difficulté tout au long de la journée, Hamilton a également été devancé par son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, quatrième de la séance avec huit dixièmes d’avance sur le Britannique. Une nouvelle fois, Leclerc a pris l’ascendant sur le pilote aux 105 victoires, dont les difficultés à enchaîner les secteurs propres se sont fait sentir.

Hamilton a aussi échappé à une sanction après avoir gêné Alex Albon dans une portion rapide du circuit. Bien que le pilote Williams ait jugé la manœuvre « dangereuse », les commissaires n’ont finalement pris aucune mesure à l’encontre du Britannique.

Hormis sa pole position en course sprint et une victoire en Chine, Hamilton connaît un début de saison compliqué, avec seulement 25 points au compteur. Un constat renforcé par son historique mitigé en Arabie saoudite, où il ne compte qu’un seul podium, décroché en 2021 après une intense bataille face à Max Verstappen.

À l’approche des qualifications, Hamilton ne cache pas son scepticisme : une victoire ou même une place sur le podium semble hors de portée à l’heure actuelle. Il admet que Ferrari a encore « beaucoup de travail » à accomplir pour revenir dans la course aux avant-postes.

« Ce fut une journée difficile », a déclaré Hamilton. « Nous sommes toujours à la recherche du bon équilibre entre les essieux avant et arrière, et j’ai un peu de mal à être constant tout au long du tour à ce stade. Il y a du travail à faire ce soir, mais l’équipe est pleinement concentrée et nous allons continuer à pousser pour trouver les améliorations dont nous avons besoin. »

Le passage de Lewis Hamilton chez Ferrari se soldera par “un échec” selon Bernie Ecclestone

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, a annoncé que Lewis Hamilton “ne durera pas” chez Ferrari.

Le septuple Champion du monde, Lewis Hamilton a surpris le paddock tout entier en février dernier en annonçant qu’il rejoindrait Ferrari en 2025.

Le Britannique de 40 ans a rejoint Ferrari pour un contrat pluriannuel qui devrait couvrir au moins les saisons 2025 et 2026.

Mais dans son dernier coup de gueule contre le pilote le plus titré de la F1, Ecclestone estime que le passage d’Hamilton chez Ferrari se soldera par un échec.

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“Il ne durera pas aussi longtemps”, a déclaré Ecclestone au Telegraph.

“Piero Ferrari, qui l’a emmené là-bas, pense toujours qu’il a fait le bon choix. J’espère que c’est le cas.”

La critique d’Ecclestone semble découler de son affirmation selon laquelle Hamilton a perdu la motivation de remporter d’autres titres en F1.

J’ai ma théorie à ce sujet. Ce n’est pas l’âge des pilotes qui compte, c’est le temps qu’ils ont passé à faire la même chose”, a ajouté Ecclestone.

J’ai pensé à Lewis : “Il est fatigué, il n’est plus motivé. Il a perdu sa motivation.

S’il n’avait jamais gagné de championnat du monde, ce serait peut-être différent, parce qu’il y aurait alors une motivation pour en gagner un. Mais il en a gagné sept.”

L’ancien dirigeant de la F1 estime même que Hamilton pourrait se faire des “ennemis” chez Ferrari en raison de la popularité de son coéquipier Charles Leclerc.

L’équipe est heureuse avec Charles Leclerc, son coéquipier. Leclerc parle leur langue, donc ils vont faire attention à lui”, a déclaré Ecclestone.

“Même si Lewis se débrouille bien, il aura encore beaucoup d’ennemis, parce qu’il est arrivé du jour au lendemain.”

Bernie Ecclestone rejoint Flavio Briatore, conseiller d’Alpine, Mattia Binotto, ancien directeur de l’écurie Ferrari, et Eddie Jordan, ancien directeur de l’écurie de F1, qui ont exprimé leurs doutes quant à l’arrivée de Hamilton chez Ferrari.

Ces commentaires font suite à une saison 2024 décevante – et la dernière avec Mercedes – pour Hamilton, qui a été largement surpassé par son ancien coéquipier George Russell.

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Eddie Jordan reconnait finalement que Ferrari “a pris la bonne décision” en recrutant Hamilton

Eddie Jordan est revenu sur son opinion selon laquelle Ferrari n’aurait pas dû engager Lewis Hamilton, admettant qu’il s’est rallié à l’idée qu’ils ont pris la bonne décision après sa première apparition à Maranello.

L’année dernière, Jordan avait suggéré que Ferrari aurait dû conserver Carlos Sainz aux côtés de Charles Leclerc en 2025, plutôt que de faire signer Lewis Hamilton.

Ferrari a manqué de peu le titre des constructeurs de F1 en 2024 face à McLaren, échouant à seulement 14 points de son historique rival.

Jordan avait reproché à Ferrari d’avoir pris la décision “suicidaire” de remplacer Sainz par Hamilton, affirmant que la signature du septuple champion du monde aurait un impact sur l’harmonie au sein de l’équipe.

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Dans le dernier épisode du podcast Formula for Success, Jordan a apparemment changé d’avis sur Hamilton chez Ferrari et s’est montré admiratif de la première apparition du pilote de 40 ans à Maranello.

Nous avons récemment entendu parler de l’accident, ce qui est malheureux parce que j’ai aussi vu la photo des milliers de tifosi qui sont venus prendre des clichés, lui souhaitant bonne chance lors d’un petit voyage de reconnaissance avec la voiture”, a déclaré Jordan.

Vous pouvez donc imaginer ce que ce sera le jour du Grand Prix. Je pense qu’il attirera énormément de monde.”

“Et ce sera une icône, cette photo sera utilisée pendant de nombreuses années à cause de sa forme, et cela dépend bien sûr de la façon dont il s’en sortira.”

“Je pense qu’il ne représente pas seulement un produit d’appel pour la Formule 1, je pense qu’il représente un produit d’appel partout, en particulier en Amérique, en Asie, et nous connaissons l’Europe. Je suis tout à fait d’accord avec l’idée que Ferrari, pour toutes sortes de raisons, notamment commerciales, a pris la bonne décision.”

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Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

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Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

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Hamilton ne voulait pas faire les tests d’après-saison au volant de la Ferrari

Lewis Hamilton a avoué qu’il souhaitait faire son premier roulage avec Ferrari en 2025, “sans être vu”.

Alors que Lewis Hamilton va rejoindre Ferrari en 2025, nous aurions pu imaginer le voir dans la SF-24 dès les tests d’après-saison à Abu Dhabi. Toutefois, cela n’arrivera pas. “Nous organisons des adieux à Lewis. Nous avons prévu de nombreuses activités”, indiquait ainsi Toto Wolff en conférence de presse à Las Vegas.

De toute façon, Lewis Hamilton lui-même ne voulait pas participer à ce test d’après-saison à Abu Dhabi, contrairement à Frédéric Vasseur qui aurait aimé le voir débuter dès cette fin d’année.

“Je sais que Fred voulait que cela se produise”, a affirmé Hamilton. “En ce qui me concerne, j’étais partagé. Piloter la voiture rouge pour la première fois à Abu Dhabi ne m’excite pas. Dans un monde parfait, ce serait de la piloter sans être vu et de faire le premier roulage l’année prochaine.”

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Hamilton : “J’ai dit à Fred que ce n’était pas ce que je voulais faire”

“Quand j’en ai parlé, évidemment avec Toto, ils avaient tous ces plans pour que j’aille voir certains des sponsors et qu’ils me disent au revoir. Je ne pense donc pas que cela aurait pu être autorisé, même si j’avais demandé à le faire. Mais comme je suis sous contrat avec l’équipe jusqu’au 31 décembre, c’est tout à fait normal.”

“Mais cela ne me dérange pas, encore une fois, parce que je n’avais pas l’intention de faire le test. Ce n’est pas ce que je voulais faire. J’ai dit à Fred que ce n’était pas ce que je voulais faire.” 

“Est-ce que je passe à côté de quelque chose ? Bien sûr”, poursuit Hamilton. “Cela retarde définitivement le processus et rend le début de l’année plus difficile, mais nous ferons de notre mieux pour récupérer le temps perdu.”

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Wolff en dévoile plus sur le départ de Hamilton : “Le père Sainz m’a appelé”

Toto Wolff est revenu sur l’épisode du début d’année 2024 où il a appris que quelque chose se passait entre Ferrari et Lewis Hamilton avant que son pilote ne lui annonce son départ.

Alors que la saison 2024 n’avait pas débuté, Lewis Hamilton a fait le choix de rejoindre la Scuderia Ferrari pour la saison 2025, mettant ainsi fin à son chapitre avec l’écurie Mercedes.

Toto Wolff avait déjà indiqué que le septuple Champion du monde lui avait annoncé la nouvelle en direct, mais le directeur de l’écurie Mercedes avait en fait commencé à sentir le vent tourner depuis quelques jours.

“J’ai entendu les cloches sonner deux semaines auparavant”, révèle-t-il sur le High Performance Podcast. “Le père Sainz m’a appelé et m’a dit que c’était ce qui se passait.”

Le clan Sainz était en effet également “une victime” de cet incroyable transfert, puisque cela a privé l’Espagnol de conserver son volant chez Ferrari au-delà de la saison 2024.

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Un message à Fred Vasseur… laissé sans réponse

“Et puis il y a eu quelques pères de pilotes qui m’ont appelé alors qu’ils ne l’avaient pas fait avant”, poursuit Wolff. “Je me suis donc dit qu’il se passait quelque chose. J’ai donc envoyé un message à Fred Vasseur pour lui dire : ‘Tu prends notre pilote’, avec un point d’interrogation. Je n’ai pas eu de réponse. C’est très inhabituel pour Fred. C’est un bon ami. Alors oui, je l’ai vu venir.”

“Mais évidemment, lorsque Lewis est arrivé à la maison, comme il l’avait fait tant d’années auparavant, et que nous avons eu une petite conversation, comme nous le faisons toujours à propos des vacances de Noël et tout le reste… Et puis j’ai dit : ‘Eh bien, nous recrutons chez Ferrari maintenant. On a ce type.’ Et Lewis a dit : ‘Oh, il y a quelque chose que je dois te dire.’ ”

“Et quand il a dit ça, ce premier moment a été un peu… ‘Alors c’est vraiment en train d’arriver. Je ne peux pas t’imaginer ailleurs que chez Mercedes’. Mais instantanément, c’est comme, ok, qu’est-ce qu’on fait avec ça ? Et oui, c’est aussi une opportunité, comme je l’ai déjà dit.”

Toto Wolff a ensuite été interrogé pour savoir pourquoi il n’avait pas demandé plus rapidement à Lewis Hamilton ce qu’il se passait après l’appel de Carlos Sainz Sr.

“C’était une situation dans laquelle je voulais simplement voir comment les choses se passaient, et laisser à lui [Hamilton] et à Fred [Vasseur] le soin de me dire qu’ils faisaient cela”, a-t-il répondu.

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Lewis Hamilton “garde un oeil” sur les performances de Ferrari

Lewis Hamilton, actuellement engagé en F1 avec Mercedes, observe de près les performances de sa future écurie, la Scuderia Ferrari.

L’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes vers Ferrari remonte au mois de février dernier. De l’eau a coulé sous les ponts, et les événements récents en F1 nous ont peut-être fait oublier qu’un nouveau septuple Champion du monde de Formule 1 arrivera chez Ferrari en 2025.

Lewis Hamilton vit une saison en dents de scie, victorieux à deux reprises (Grande-Bretagne et Belgique), il fait également face à des week-ends cauchemardesques, comme le Grand Prix des États-Unis.

Si le septuple Champion du monde ne compte probablement pas les jours qui le rapprochent de Maranello, lui qui a noué une vraie relation avec l’équipe basée à Brackley, il avoue tout de même observer du coin de l’œil les récentes performances de sa future écurie. “Je suis très intéressé par mon avenir, bien sûr. Et donc, à cet égard, je garde un œil, oui. Je surveille tout ce qui se passe.

De son côté, Lewis Hamilton est encouragé par les performances des monoplaces rouges et de la bonne dynamique de la firme italienne.

Et c’est assez incroyable de voir l’ascension de la McLaren, puis de la Ferrari lors des dernières courses, de voir leur progression. [J’essaie] simplement de garder un œil sur la voiture de chacun et sur ce qu’ils changent et ce qu’ils ajoutent.

Vous savez, nous regardons tous les vidéos, tous les pilotes, nous regardons tous les tours de piste et nous essayons toujours de voir où nous pouvons gagner du temps. Et il y a des voitures qui réagissent différemment, mieux ou moins bien dans certains domaines.

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Les adieux d’Hamilton à Mercedes

Ferrari a dépassé Red Bull au championnat des constructeurs et occupe désormais la deuxième place du classement avec en ligne de mire, l’écurie McLaren. Si la Scuderia Ferrari continue sur cette lancée, Lewis Hamilton pourrait alors rejoindre en 2025 l’écurie Championne du monde des constructeurs.

Le septuple Champion du monde de Formule 1 aurait bien aimé donner un dernier titre à son écurie, mais force est de constater que Mercedes n’est pas en mesure de jouer la gagne avec Ferrari, McLaren et Red Bull.

Bien sûr, c’est ce que nous aurions tous aimé, être dans la lutte pour le championnat”, a-t-il conclu.

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