Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

5

6

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

5

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

201

216

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

10

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

11

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

146

63

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

9

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

155

10

 

Classement

3e

17e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

8

3

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

119

91

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

5

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

23

6

 

Classement

9e

18e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

7

4

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

42

13

 

Classement

8e

14e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

11

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

3

8

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

14

 

Classement

12e

13e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

7

2

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

12

 

Classement

11e

15e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

5

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

22

4

 

Classement

10e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

4

1

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

3

2

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

11

0

 

Classement

16e

20e

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Max VerstappenRed Bull11
Liam LawsonVCARB6
Lance StrollAston Martin5
Nico Hulkenberg Sauber4
Oscar PiastriMcLaren4
Ollie Bearman Haas4
Yuki TsunodaRed Bull4
Lando NorrisMcLaren3
Franco ColapintoAlpine3
Fernando AlonsoAston Martin2
Alex Albon Williams2
Carlos SainzWilliams2
Andrea Kimi AntonelliMercedes2
George RussellMercedes1
Esteban OconHaas0
Gabriel BortoletoSauber0
Pierre GaslyAlpine0
Lewis HamiltonFerrari0
Charles LeclercFerrari0

Lewis Hamilton pas convaincu par l’évolution apportée par Ferrari en Autriche

Alors que Ferrari est arrivé en Autriche avec un nouveau plancher, le rythme de la SF-25 ne semble pas avoir été grandement amélioré.

Malgré cette évolution, les pilotes de la Scuderia sont restés assez loin du chrono référence en essais libres ce vendredi, comme souvent en 2025. En EL2, la seule séance du vendredi où les deux pilotes titulaires étaient en piste, Charles Leclerc n’a pu faire mieux qu’une cinquième place à six dixièmes alors que Lewis Hamilton ne pointait qu’au dixième rang à plus de neuf dixièmes.

« Beaucoup de travail a été nécessaire pour apporter le plancher, mais comme vous pouvez le constater, cela n’a pas nécessairement changé notre compétitivité », a indiqué Hamilton. « La voiture ne semble pas si mauvaise, c’est juste qu’elle manque beaucoup de rythme, nous devons donc nous pencher sur ce problème, et c’est à peu près tout. Nous allons continuer à pousser et à essayer de régler la voiture pour voir ce que nous pouvons obtenir, mais c’est clairement serré dans le top 10, un dixième peut faire la différence, c’est donc ce sur quoi nous allons travailler. »

« Ce n’était pas spectaculaire, et nous avons eu un problème avec la boîte de vitesses le matin, ce qui a été difficile et frustrant pour tout le monde », a poursuivi Hamilton. « Les mécaniciens ont fait un excellent travail pour la maintenir en état, mais on ne pouvait faire qu’un seul tour, donc on n’a pas pu faire de longs runs, mais je pense qu’on s’est bien repris. Ils ont fait un excellent travail pour changer la boîte de vitesses et nous préparer pour les EL2, mais Charles était à six dixièmes et j’étais à près d’une seconde, ce n’est donc pas idéal. Mais nous avons beaucoup appris, je pense que nous allons apporter quelques modifications et, avec un peu de chance, nous pourrons nous rapprocher un peu, mais nous ne serons pas en tête. »

Toto Wolff revient sur les débuts difficiles d’Hamilton chez Ferrari : « Une phase d’adaptation inévitable »

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a suggéré que les débuts poussifs de Lewis Hamilton chez Ferrari ne sont pas une surprise, soulignant que le Britannique a souvent eu besoin de temps pour pleinement exploiter son potentiel en début de saison.

Pour sa première année sous les couleurs de la Scuderia Ferrari après plus d’une décennie passée chez Mercedes, Hamilton peine à s’imposer dans le nouveau cadre. En 2025, il n’a toujours pas décroché de podium, malgré les attentes élevées qui entouraient son transfert historique vers Maranello.

Ce scénario rappelle, selon Wolff, les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde lors du début de l’ère des nouvelles réglementations techniques en 2022, où ses performances avaient connu un net recul.

Le dirigeant autrichien a reconnu qu’un tel changement d’environnement nécessite une période de rodage : « Il faut toujours du temps pour s’adapter à une nouvelle structure, une nouvelle façon de travailler. Cela a été le cas par le passé, et cela l’est encore aujourd’hui. »

« On n’oublie pas si vite comment piloter », a déclaré Wolff à Bloomberg Hot Pursuit en évoquant ses difficultés. « En 2021, il était excellent. Puis le règlement a changé et cela est devenu un peu plus difficile, mais il continuait à performer à un très haut niveau. Ce n’est pas en changeant d’équipe que l’on perd soudainement ses compétences. Tout le monde a besoin d’une période d’adaptation. La voiture est différente, son ADN est différent, et il faut commencer à travailler avec une nouvelle équipe d’ingénieurs. Ensuite, il faut s’impliquer dans le développement continu de la voiture afin qu’elle corresponde à son style de conduite. C’est une équipe entièrement italienne, et lui, c’est un Britannique qui a été parachuté là-dedans. Et ça prend du temps. De plus, on a remarqué que Lewis avait tendance à avoir besoin de trouver ses marques en début de saison, puis à être très performant en deuxième partie de saison. Alors, ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton. »

F1 – Verstappen bat un record de Schumacher et se rapproche de celui d’Hamilton

Max Verstappen continue d’inscrire son nom dans l’histoire de la Formule 1. En terminant deuxième du Grand Prix du Canada 2025, le pilote Red Bull a décroché son 117e podium avec l’écurie autrichienne, dépassant ainsi le total de Michael Schumacher chez Ferrari (116 entre 1996 et 2006).

Cette performance rapproche également le quadruple champion du monde du record absolu détenu par Lewis Hamilton, auteur de 153 podiums avec Mercedes.

À ce stade de sa carrière, Max Verstappen affiche un palmarès impressionnant : 65 victoires, 34 deuxièmes places et 17 troisièmes places, tous obtenus sous les couleurs de Red Bull.

Retrouvez ci-dessous le classement des dix pilotes ayant enregistré le plus grand nombre de podiums avec une seule équipe.

Classement Pilote Écurie Nombre
1. Lewis Hamilton Mercedes 153
2. Max Verstappen Red Bull 117
3. Michael Schumacher Ferrari 116
4. Sebastian Vettel Red Bull 65
5. Alain Prost McLaren 63
6. Valtteri Bottas Mercedes 58
7. Ayrton Senna McLaren 55
8. Rubens Barrichello Ferrari 55
9. Nico Rosberg Mercedes 55
10. Sebastian Vettel Red Bull 55

Video – Leclerc et Hamilton testent la nouvelle Ferrari F80 à Fiorano

Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont récemment eu l’opportunité de découvrir la nouvelle supercar de Ferrari, la F80, lors d’une session exclusive organisée par la marque italienne. Si les deux pilotes de Formule 1 ont pris le volant du modèle flambant neuf, l’expérience ne s’est pas révélée aussi plaisante qu’espéré pour l’un d’entre eux… la faute à un certain septuple Champion du monde de F1 ! 

 

Une première en carrière : aucun podium sur les premiers 10 GP pour Lewis Hamilton

Lewis Hamilton et Ferrari ? Pas l’histoire que beaucoup espéraient. Lewis Hamilton touche le fond avec Ferrari : le Britannique n’est pas monté sur le podium lors des 10 premiers Grands Prix de la saison 2025.

La superstar de la Formule 1 Lewis Hamilton est confrontée à l’un des défis les plus difficiles de sa carrière, alors qu’il lutte pour monter sur le podium. Le pilote britannique, connu pour ses talents remarquables sur la piste, se retrouve en terrain inconnu avec Ferrari, connaissant une période de disette qui amène les fans et les critiques à s’interroger sur ses performances. Lors du récent Grand Prix du Canada, Hamilton a comparé ses difficultés avec la Ferrari SF-25 à un partenaire de danse qui aurait complètement perdu le rythme, illustrant ainsi de manière frappante sa frustration face aux performances médiocres de la voiture de son équipe.

Malgré ses efforts, Hamilton n’a pu terminer qu’à la sixième place de la course, ce qui l’a incité à exhorter l’équipe à se concentrer sur la voiture de 2026.

Cette série de résultats décevants marque un changement significatif par rapport à la domination de Hamilton sur la piste pendant une majorité de sa carrière. Le début de saison avec Ferrari a été médiocre, avec une quatrième place à Imola comme meilleur résultat jusqu’à présent, en excluant la victoire en Sprint de la Chine. Une statistique particulièrement accablante qui illustre les difficultés rencontrées par Hamilton est qu’il n’a jamais manqué un podium lors des 10 premières courses d’une saison depuis le début de sa brillante carrière en 2007.

Ce nouveau record négatif ajoute à la pression qui pèse sur le septuple champion du monde, qui navigue en eaux inconnues avec Ferrari. Malgré ses succès passés, notamment plusieurs podiums lors des premières courses des saisons précédentes, Hamilton risque désormais de dépasser son propre record de 12 courses consécutives sans podium, un triste record qu’il avait réalisé entre le Grand Prix de Singapour en 2023 et le Grand Prix d’Espagne en 2024 au plus dur des difficultés de Mercedes. Alors que Hamilton se bat pour renverser la vapeur et retrouver sa forme gagnante, le monde du sport automobile retient son souffle pour voir si le légendaire pilote pourra surmonter les obstacles et défier les pronostics lors des prochaines courses.

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »

Lewis Hamilton « dévasté » par le fait d’avoir percuté une marmotte

Lewis Hamilton dit s’êre senti « dévasté » après avoir appris que les dommages causés à sa voiture étaient dus à une collision avec une marmotte lors du GP du Canada.

Au début de la course, le Britannique a été informé que sa voiture avait subi des dommages qui lui faisaient perdre environ 20 points d’appui aérodynamique. À partir de là, l’après-midi s’est transformé en un véritable calvaire pour le septuple champion du monde, qui a ensuite été gêné par un problème de frein.

Ce n’est toutefois qu’après la course qu’il a appris la cause des dégâts subis par le plancher de sa voiture.

« J’ai pris un bon départ, j’ai conservé ma position, je restais dans le peloton et je gérais bien mes pneus, donc j’étais optimiste », a-t-il déclaré à Sky Sports. « Puis, sans que je m’en rende compte, j’ai entendu que j’avais percuté une marmotte », a-t-il révélé.

« C’est terrible, a-t-il poursuivi. J’adore les animaux et c’est vraiment très triste. Cela ne m’était jamais arrivé ici auparavant. Le plancher, du côté droit, est troué et toutes les ailettes ont disparu. »

Au fil des ans, les marmottes se sont avérées être un problème, tout comme les mouettes, Anthony Davidson et Romain Grosjean figurant parmi les pilotes qui ont rencontré ces rongeurs errants.

« Compte tenu de cela, nous avons également eu un problème de frein à mi-course, nous sommes probablement restés trop longtemps en piste après le premier arrêt et nous nous sommes retrouvés derrière le trafic, et les problèmes se sont enchaînés », a déclaré Hamilton. « Je suis donc heureux d’avoir pu terminer, surtout avec le problème de frein que j’ai eu.

Nous avons vraiment besoin d’une mise à niveau », a-t-il admis, « et beaucoup de choses doivent changer avant que nous puissions nous battre aux avant-postes. »

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

La grille de départ du Grand Prix de Canada ajustée après plusieurs pénalités

George Russell partira en pole position du Grand Prix du Canada, tandis que les pénalités infligées à Isack Hadjar et Yuki Tsunoda ont modifié la grille de départ.

Hadjar s’était qualifié en neuvième position, mais il partira en douzième position après avoir écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1, tandis que Tsunoda a reçu une pénalité de dix places sur la grille pour avoir enfreint le drapeau rouge lors de la troisième séance d’essais libres.

En conséquence, Tsunoda partira en dernière position, puisqu’il n’a réussi à se qualifier qu’en 11e position et a été éliminé en Q2.

Max Verstappen (deuxième) sera accompagné de Russell en première ligne, tandis qu’Oscar Piastri et Kimi Antonelli (Mercedes) complètent la deuxième ligne. Lando Norris partira d’une décevante septième place.

Position Pilote Écurie
1 George Russell Mercedes
2 Max Verstappen Red Bull
3 Oscar Piastri McLaren
4 Kimi Antonelli Mercedes
5 Lewis Hamilton Ferrari
6 Fernando Alonso Aston Martin
7 Lando Norris McLaren
8 Charles Leclerc Ferrari
9 Alex Albon Williams
10 Franco Colapinto Alpine
11 Nico Hulkenberg Stake
12 Isack Hadjar – PÉNALITÉ Racing Bulls
13 Ollie Bearman Haas
14 Esteban Ocon Haas
15 Gabriel Bortoleto Stake
16 Carlos Sainz Williams
17 Lance Stroll Aston Martin
18 Liam Lawson Racing Bulls
19 Pierre Gasly Alpine
20 Yuki Tsunoda – PÉNALITÉ Red Bull

Norris rebondit et signe le meilleur temps des EL3 à Montréal

Lando Norris a parfaitement réagi après une journée difficile vendredi en s’adjugeant le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada. Auteur d’un tour en 1:11.799, le pilote McLaren a devancé Charles Leclerc (Ferrari) de 78 millièmes lors d’une FP3 animée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

La veille, Norris n’avait pas caché sa frustration, qualifiant le vendredi de McLaren de « pire de l’année ». Mais le Britannique a retrouvé le rythme au moment opportun, confirmant la compétitivité de sa monoplace avant les qualifications.

Derrière lui, la hiérarchie est restée serrée : George Russell (Mercedes), Lewis Hamilton (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) se sont tous tenus dans un mouchoir de poche, à moins de trois dixièmes du leader.

Le classement des EL3 du GP du Canada 

La séance a également été marquée par plusieurs incidents au légendaire « mur des champions ». Oscar Piastri a légèrement endommagé sa McLaren après y avoir touché l’arrière droit, déclenchant une crevaison. Nico Hülkenberg (Stake) a, lui, évité de peu un accident plus grave après un tête-à-queue à cet endroit. Quelques instants plus tard, Oliver Bearman (Haas) a également tapé ce même mur, mais sans conséquence sérieuse.

La direction de course a brièvement interrompu la séance pour nettoyer les débris en piste. À la reprise, Norris a frappé fort avec son meilleur chrono, juste devant Russell, avant que Leclerc ne s’intercale dans les dernières minutes grâce à un dernier tour rapide, effaçant une partie des frustrations liées à sa journée tronquée de vendredi.

Max Verstappen a terminé cinquième, suivi de Fernando Alonso (Aston Martin) et du jeune Kimi Antonelli (Mercedes). Piastri, malgré sa mésaventure, a signé le huitième temps devant les deux Williams de Carlos Sainz et Alex Albon.

Yuki Tsunoda a connu une séance difficile, ralenti par des problèmes de freins sur sa Red Bull. Le Japonais n’a pris la piste qu’en toute fin de séance, terminant dernier à près de deux secondes de Norris.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

GP du Canada – George Russell en tête des EL2, Piastri en retrait et Leclerc hors-jeu

George Russell a brillé lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, signant le meilleur temps et laissant entrevoir une possible deuxième pole position consécutive sur le circuit Gilles Villeneuve. Pendant ce temps, Oscar Piastri, leader du championnat, a connu une séance plus discrète, hors du top 3 pour la première fois cette saison en EL2.

La journée a été difficile pour Ferrari. Charles Leclerc, victime d’un accident en EL1, n’a pas pu prendre part à la deuxième séance en raison d’un châssis endommagé, contraignant l’équipe à procéder à son remplacement. Il a donc assisté depuis les stands aux essais de ses 19 concurrents.

Russell, déjà poleman à Montréal l’an dernier, a établi un chrono de 1:12.123 avec des pneus mediums, devançant Lando Norris de seulement 0”028, alors que ce dernier roulait en gommes tendres. Mercedes confirme sa compétitivité, avec Kimi Antonelli troisième à 0”288 sur tendres. Alexander Albon (Williams) poursuit également sur sa lancée de la matinée, terminant quatrième, juste devant Fernando Alonso (Aston Martin).

Piastri, qui n’avait jamais quitté le top 3 des EL2 cette saison, a dû se contenter de la sixième place, à plus de quatre dixièmes de son coéquipier Norris. Un vendredi inhabituel pour McLaren, qui a mené des tests techniques variés : un nouvel aileron avant sur la voiture de Piastri en EL1, puis une nouvelle suspension pour Norris en EL2. Ces changements ont visiblement modifié la hiérarchie interne pour cette journée.

Le classement des EL2 

La séance a été interrompue brièvement après la sortie de piste de Lance Stroll. Le Canadien a effleuré le mur au virage 7, brisant sa suspension avant gauche. Malgré sa volonté de rentrer aux stands, son équipe lui a ordonné de s’arrêter, par sécurité. Il a quitté la séance sans avoir enregistré de temps.

Verstappen, pourtant dominateur lors de la première séance, n’a pas pu réitérer sa performance. Il a terminé neuvième, derrière Lewis Hamilton et Carlos Sainz, ce dernier confirmant sa bonne adaptation chez Williams ce week-end. Racing Bulls a placé Liam Lawson et Isack Hadjar en dixième et onzième positions, tandis que Yuki Tsunoda, en difficulté, a terminé quinzième.

Parmi les rookies, Franco Colapinto a de nouveau commis une erreur similaire à celle du matin : un tête-à-queue au virage 1, suivi d’un arrêt entre les virages 1 et 2. Il clôture le classement des 18 pilotes ayant signé un chrono, avec un retard de 1”775 sur le meilleur temps.

À noter que Russell, avec son tour en 1:12.123, se rapproche de la pole de l’an dernier (1:12.000), signée par lui-même et égalée par Verstappen. Avec les nouveaux pneus C6, les plus tendres de la gamme Pirelli, la barre pourrait être abaissée lors des qualifications.

Lewis Hamilton défend Vasseur et balaie les rumeurs de crise chez Ferrari

Lewis Hamilton a vivement rejeté les spéculations évoquant un possible départ de Fred Vasseur de Ferrari, qualifiant ces rumeurs de « non-sens ». Le septuple champion du monde a tenu à rétablir les faits alors que certains médias italiens laissaient entendre que l’avenir du directeur d’équipe pourrait être compromis en raison des résultats décevants de la Scuderia.

Attendue comme une prétendante sérieuse au titre face à McLaren, Ferrari accuse aujourd’hui un retard de 197 points au championnat constructeurs. Leclerc et Hamilton peinent à suivre le rythme du duo McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, reléguant l’équipe italienne loin des ambitions initiales.

Face à ce contexte, certains titres de la presse transalpine ont suggéré que Vasseur pourrait être écarté si les performances ne s’amélioraient pas rapidement. Des spéculations balayées par Hamilton, qui a rappelé que sa décision de rejoindre Ferrari en 2025 reposait en grande partie sur sa confiance envers Vasseur, avec qui il entretient une relation de longue date.

« Je viens d’en prendre connaissance [les spéculations] juste avant d’arriver ici, donc je n’ai pas lu les articles », a déclaré Hamilton aux médias. « Ce n’est certainement pas agréable d’entendre de telles rumeurs. Tout d’abord, j’adore travailler avec Fred. Fred est la principale raison pour laquelle je suis dans cette équipe et j’ai eu l’opportunité d’être ici, ce dont je lui serai éternellement reconnaissant, et nous sommes tous dans le même bateau. »

« Nous travaillons dur en coulisses. Tout n’est pas parfait, mais comme je l’ai dit, je suis ici pour travailler avec l’équipe, mais aussi avec Fred. Je veux que Fred soit là. Je crois sincèrement que Fred est la personne qui nous mènera au sommet. Donc, en fin de compte, ce que les gens ont écrit n’a aucun sens. La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe en coulisses et tout n’est pas facile. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Nous devons apporter des changements et il y a beaucoup de travail à faire. »

« Il y a naturellement beaucoup de pression parce que nous voulons gagner, mais cela ne fait pas partie des discussions pour le moment. » Interrogé sur le caractère insensé d’un licenciement de Vasseur par Ferrari, Hamilton a ajouté : « Encore une fois, je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour, pour autant que je sache, et ce n’est certainement pas quelque chose que je soutiendrais. Intégrer de nouvelles personnes, du nouveau personnel, qu’il s’agisse de pilotes, d’ingénieurs ou de personnes qui dirigent une organisation, cela prend du temps et l’impact est considérable. Cela ne fait donc pas partie des discussions. Je suis ici pour gagner avec Fred, et il a tout mon soutien. »

Hamilton a réservé ses dernières critiques à ceux qui ont suggéré qu’il pourrait prendre sa retraite compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées avec l’équipe.

« Et puis, à tous ceux qui écrivent des articles sur le fait que j’envisagerais de ne plus courir, je viens littéralement de commencer avec Ferrari », a insisté Hamilton. « Je suis ici pour plusieurs années. Je suis ici pour le long terme, donc il n’y a aucun doute sur mes intentions et sur ce que je souhaite accomplir avec cette équipe. Il n’y a aucun doute, alors arrêtez d’inventer des choses. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.