2000-2004 : Les années grandioses du duo Ferrari/Michael Schumacher

2000 – 21 ans après Jody Scheckter, le titre mondial des pilotes revient à Maranello

La monoplace bénéficiait d’une aérodynamique extrêmement bien étudiée, son poids était largement inférieur au minimum imposé par le règlement, ce qui a permis de travailler sur une répartition parfaite du poids en déplaçant les ballasts, et l’angle du moteur 10 cylindres est passé de 80° à 90°. Cette architecture du nouveau moteur a établi la norme pour les années à venir. Michael Schumacher, soutenu par une équipe parfaite, remporta 9 victoires et gagna la longue bataille de la saison contre Hakkinen et McLaren : le pilote allemand remporta le titre lors de l’avant-dernière course de la saison, sur le circuit de Suzuka, où la Scuderia avait perdu le championnat de justesse les deux années précédentes. Avec 10 victoires, dont une grâce au nouveau venu Rubens Barrichello, et un total de 170 points, la Scuderia réitérait son succès de 1999. Pour la Scuderia, c’était le début de l’un des cycles les plus fructueux de l’histoire de la Formule 1.

 

2001 – La Scuderia s’impose comme l’équipe à battre.

Michelin rejoint Bridgestone en Formule 1 en tant que fournisseur officiel de pneumatiques et la Fédération donne son feu vert à l’utilisation intensive de l’électronique embarquée lors du Grand Prix d’Espagne, tandis que la Scuderia s’impose comme l’équipe à battre. En Hongrie, lors de la 13e course sur les 17 prévues au calendrier, Michael Schumacher a remporté le titre de champion du monde des pilotes (le quatrième de sa carrière) et la Scuderia du cheval cabré, grâce également à la deuxième place de Barrichello, s’est confirmée championne du monde des constructeurs. À la fin de la saison, la Scuderia comptait 9 victoires, 15 podiums, 3 doublés et 10 pole positions, pour un total de 179 points au classement des constructeurs. Le protagoniste de cette saison incroyable était la F2011 : surnommée « fourmilier » en raison de la forme de son nez, qui descendait jusqu’à rejoindre l’aileron avant, cette monoplace avait été conçue dans le but d’abaisser le centre de gravité et de réduire son poids. Elle était dotée d’un châssis haut, avec une partie inférieure concave et des côtés relativement courts et hauts.

2002 – La domination incontestable de Ferrari : 15 victoires en 17 courses

11 remportées par Michael Schumacher, qui avait déjà confirmé son titre de champion du monde des pilotes en juillet, et 4 par Rubens Barrichello. 10 pole positions, 9 doublés et au moins un pilote de la Scuderia sur le podium lors de chacune des 17 courses du calendrier. Ferrari, seule écurie de pointe à utiliser encore des pneus Bridgestone, s’est confirmée championne des constructeurs avec 221 points, soit autant que les 10 autres écuries présentes sur la piste cette saison. Une année record grâce à l’extraordinaire F2002 : malgré la domination de la voiture précédente – qui a pris le départ des trois premières courses de la saison –, la monoplace 2002 était un projet entièrement nouveau avec des flancs aérodynamiques plus petits, une boîte de vitesses en titane, un châssis de conception et de construction différents, des échappements protégés et un nouveau moteur avec un centre de gravité plus bas développant 835 ch à 17 800 tr/min.

2003 – Les modifications règlementaires ne stoppent pas Ferrari

Après les qualifications, les monoplaces devaient rester dans le parc fermé après la séance qui déterminait la grille de départ. De plus, un système de points a été introduit, récompensant les 8 premiers du classement. Après la domination incontestée de la Scuderia au cours des deux années précédentes, le championnat 2003 a vu une reprise de la compétition, grâce notamment à la rivalité entre Bridgestone et Michelin : cela a conduit à 8 vainqueurs différents dans les 16 courses du calendrier. Au final, c’est Michael Schumacher qui a remporté le titre mondial lors de la dernière course, disputée à Suzuka. Le pilote allemand établit un nouveau record et égale celui de Juan Manuel Fangio avec cinq titres mondiaux, devenant ainsi le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1. Grâce à la F2003 GA, dont les initiales rendent hommage à Gianni Agnelli, décédé en janvier 2003, la Scuderia remporte son cinquième titre consécutif dans le championnat des constructeurs.

2004 – Encore une saison record !

L’année 2004, saison record pour Ferrari, est entrée dans sa deuxième phase avec le Championnat 2004 : sur 18 Grands Prix, la Scuderia en a remporté 15 (13 pour Schumacher, 2 pour Barrichello), avec 8 doublés, 12 pole positions et un total de 262 points au Championnat des constructeurs. Dès le mois d’août, Ferrari archivait le championnat : lors du Grand Prix de Hongrie, la Scuderia remportait le titre des constructeurs, le 14e de son histoire, avec un doublé, tandis que Schumacher remportait son cinquième titre consécutif, le septième de sa carrière, en Belgique, sur le même circuit où il avait fait ses débuts en 1991. La saison est également entrée dans l’histoire grâce à l’une des monoplaces les plus compétitives de tous les temps : la F2004, équipée du nouveau moteur 053, un 10 cylindres développant 865 ch à 18 300 tr/min, qui a dépassé toutes les attentes en termes de performances et de fiabilité, même face au nouveau défi posé par le règlement, qui visait à réduire les coûts : un seul moteur par week-end de course, avec une durée de vie moyenne de 800 km au lieu de 350 km.

GP d’Australie 2000 – Le début de la grande domination Ferrari/Schumacher

Le Grand Prix d’Australie, qui marque traditionnellement le coup d’envoi du Championnat du monde, est une date spéciale dans le calendrier de tous les amateurs de sport automobile. La longue pause hivernale prend officiellement fin dans le paddock d’Albert Park, un lieu où tant de pilotes ont connu l’excitation de leurs débuts ou le début d’une saison couronnée par le titre de champion.

Le Grand Prix d’Australie 2000 a débuté par une séance de qualification qui a vu les deux McLaren de Mika Hakkinen et David Coulthard s’emparer de la première ligne de la grille de départ, devant Michael Schumacher et Rubens Barrichello dans leurs Ferrari. Il y avait un sentiment de regret dans le garage du Cheval Cabré, car Schumacher avait dû renoncer à sa dernière tentative pour décrocher la pole position en raison d’un drapeau rouge brandi après un grave accident de Coulthard.

Cependant, à l’approche de la course de 58 tours, il y avait des raisons d’être optimiste. La course a débuté avec les deux McLaren suivies de Schumacher, Heinz-Harald Frentzen dans la Jordan et Barrichello. Après six tours, la voiture de sécurité est entrée en piste à la suite d’un accident entre Eddie Irvine et Pedro De La Rosa. Lorsque la course a pu reprendre, Coulthard a été contraint d’abandonner en raison d’un problème hydraulique, laissant la deuxième place à Schumacher, déterminé à rattraper Hakkinen, qui menait la course. Après quelques tours, le Finlandais dans l’autre McLaren a été contraint d’abandonner pour le même problème que son coéquipier. Une fois en tête, Schumacher a commencé à contrôler la course, creusant l’écart sur Frentzen qui, dans les premiers tours, avait réussi à repousser les attaques de Barrichello.

Le garage Ferrari a donc décidé de changer la tactique du Brésilien, passant d’un arrêt à deux arrêts, et effectuant le premier arrêt plus tôt que prévu. Cette décision s’est avérée payante. Grâce à son rythme de course rapide, Barrichello a pu rattraper et dépasser Schumacher grâce à sa charge de carburant plus faible. Les positions se sont à nouveau inversées lorsque le Brésilien a effectué son deuxième arrêt, revenant en piste derrière son coéquipier. Les derniers tours ont été un long compte à rebours jusqu’au drapeau à damier, qui a signalé un fantastique doublé pour Ferrari. C’était un début de saison parfait, qui ouvrait la voie à une année extraordinaire.

10 choses que vous ne saviez sans doute pas sur l’extravagant Eddie Irvine !

Eddie Irvine vit dans le souvenir de nombreux fans de F1 comme un Irlandais ayant été l’incarnation du pilote profitant du glamour et des ressources folles de la F1 dans les années 1990-2000. Le pilote était suffisemment solide pour être considéré comme l’allié parfait à Michael Schumacher chez Ferrari, tandis que l’homme aimait faire la fête, être bien entouré et dépenser sans compter. 

Voici quelques anecdotes concernant ce personnage comme l’on n’en fait plus en F1 !

Irvine a attrapé le virus de la course automobile grâce à son père, après l’avoir vu piloter des monoplaces. Toute la famille Irvine se rendait chaque année au Grand Prix de Grande-Bretagne, où Eddie et sa sœur Sonia pouvaient entrer gratuitement sur le circuit. Eddie a même réussi à se faufiler dans les stands à une occasion !

Irvine a réussi à contrarier son mentor James Hunt en 1989 en déclarant que « la F1 n’avait rien d’exceptionnel » après avoir effectué son premier test avec Onyx en décembre de la même année. S’il n’était pas devenu pilote de course, Eddie dit qu’il aurait repris l’entreprise de ferraillage de son père.

Irvine, toujours franc dans ses interventions, a admis qu’il n’était « pas aussi stupéfait qu’il le pensait » lorsqu’il a obtenu un volant chez Ferrari avant la saison 1996. Malgré cela, il a fait des débuts de rêve avec l’équipe, terminant sur le podium, et a ensuite suggéré à Jean Todt que, comme il devançait son illustre coéquipier au classement du championnat, Schumacher devrait recevoir l’ordre de le soutenir !

Irvine a remporté sa première victoire en F1 lors du Grand Prix d’Australie 1999, après que plusieurs amis lui aient téléphoné pour lui dire qu’ils l’avaient vu en rêve sur la plus haute marche du podium.

Les parents d’Irvine ont regardé sa première victoire à la télévision en Irlande après avoir annulé leur voyage à Melbourne à la suite du décès de sa grand-mère.

Les célébrations de la victoire d’Irvine après le Grand Prix d’Autriche 1999 ont été quelque peu modérées ! De retour à Londres le soir après la course, il s’est retrouvé dans l’impossibilité d’acheter de l’alcool en raison de lois strictes sur la vente d’alcool !

Irvine dit qu’il a peu de regrets, même s’il admet qu’il aurait dû dépenser son argent plus tôt dans sa carrière, car il en a maintenant plus qu’il n’en aura jamais besoin ! Bien qu’il réside actuellement à Miami, il passe beaucoup de temps sur son bateau, qu’il décrit comme « un palais de vodka ».

Le transfert d’Eddie chez Ferrari a permis à l’écurie italienne de devenir l’un des principaux sponsors de Jordan pour la saison 1996. Eddie Jordan a reçu 4 millions de dollars de la part de l’écurie.

Enfin, Irvine a célébré le premier podium de Jaguar en se rendant à Disney World à son retour en Floride.

Quand Esteban Ocon faisait son retour comme titulaire avec Renault après 476 jours sans volant

Lors du Grand Prix d’Australie 2020, Esteban Ocon faisait son retour sur la grille d’un Grand Prix de Formule 1 pour la première fois depuis 476 jours. Une  attente interminable pour le jeune français dont l’ambition était de se faire sa place à plein temps sur le plateau F1.

Après deux semaines d’essais de pré-saison intenses et prometteurs au volant de la Renault R.S.20, le Français Esteban Ocon avait hâte d’être à la première course de la saison.

« C’est fantastique de retrouver les Grands Prix » expliquait Esteban Ocon à la veille de la première course de la saison 2020.

« Cela faisait longtemps que je voulais renouer avec cette mentalité de compétiteur, donc c’est très excitant de recommencer. J’ai eu un gros programme d’entraînement hivernal, qui a commencé particulièrement tôt pour relever ce défi, et je pense être en forme. »

« Je me suis bien intégré dans l’écurie, et cela dès décembre avec les essais d’Abu Dhabi, puis en passant régulièrement des journées au simulateur, et plus récemment aux tests de pré-saison à Barcelone. C’est génial de préparer une saison quand tout est fait sur mesure pour vous. Je suis prêt, gonflé à bloc et il me tarde d’être à Melbourne ! »

« Nous avons conclu les tests sur une bonne note avec une dernière journée solide tant pour Daniel [Ricciardo] que pour moi. Nous avons franchi un cap avec la voiture et cela faisait du bien. Nous avons eu un peu de temps pour analyser les données et aller au simulateur afin de trouver où nous pouvons progresser. »

« Je suis confiant sur notre capacité à obtenir un bon résultat à Melbourne, mais nous avancerons pas à pas pour nous remettre dans le rythme d’un week-end de course. Les essais sont une chose, avec beaucoup de tours au volant, mais la course est très différente et il est crucial de maximiser la moindre opportunité. »

« Melbourne est un endroit génial où j’aime vraiment me rendre. C’est souvent une bonne idée de s’éloigner du froid en Europe pour profiter du soleil ! J’adore l’ambiance à cette période de l’année. »

« Il règne une certaine excitation comme il s’agit du début de saison. En Australie, l’atmosphère est toujours agréable tout au long de la semaine et je trouve cela très motivant. Le but est donc de faire le spectacle et de rapporter des points à l’équipe ! »

En 2020, Esteban Ocon avait finalement conclu la saison à la douzième position du classement pilotes avec 62 points, après être monté sur le podium en une occasion. Son équipier Daniel Ricciardo s’était emparé de son côté de la cinquième position du général, derrière l’imbattable duo Mercedes, Max Verstappen (Red Bull) et la « Mercedes Rose » de Sergio Pérez. L’Australien avait accumulé 119 points, avec deux podiums.

10 faits intéressants sur le Grand Prix F1 de Belgique

Avant que ne débute le week-end du Grand Prix de Belgique, voici 10 anecdotes et faits à connaîte sur l’épreuve de Spa-Francorchamps.

  • Le premier Grand Prix en 1925 : Spa-Francorchamps a accueilli sa première course de Grand Prix en 1925, faisant de la Belgique l’une des nations fondatrices du championnat du monde de Formule 1.
  • Un tracé qui a évolué sans cesse : Le circuit a connu plus de dix modifications majeures depuis sa création, pour des raisons de sécurité, d’innovation ou pour s’adapter aux normes modernes de la F1.
  • Le record de victoires de Michael Schumacher : Le pilote allemand détient le record de sept victoires à Spa, où il a également débuté sa carrière en F1 en 1991.
  • Un podium 100% britannique en 1963 : Jim Clark, John Surtees et Graham Hill ont offert à la Grande-Bretagne un triplé historique lors du Grand Prix de 1963.
  • Des conditions météo extrêmes : L’édition de 1998 fut marquée par un carambolage géant au départ sous la pluie, impliquant treize voitures dans le même accident.
  • Jacky Ickx, héros national : Le Belge Jacky Ickx, véritable icône du sport automobile, est monté six fois sur le podium à Spa, ravissant le public local.
  • Le circuit, un laboratoire technologique : Spa a souvent servi de terrain d’essai pour de nouvelles technologies, comme l’introduction des pneus pluie ou la télémétrie embarquée.
  • Le virage Blanchimont, un autre défi de taille : Considéré comme l’un des virages les plus rapides et les plus dangereux du monde, Blanchimont exige une maîtrise totale du véhicule, même pour les pilotes les plus chevronnés.
  • Le retour après une pause : En 2006, le Grand Prix de Belgique est absent du calendrier en raison de travaux de rénovation, mais il revient dès 2007, modernisé et plus sûr.
  • La présence des courses annexes : En marge de la F1, Spa accueille chaque année de nombreuses autres compétitions prestigieuses (F2, F3, Porsche Supercup), faisant du week-end un rendez-vous incontournable pour les passionné·e·s du sport automobile.

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Stats F1 – Les pilotes et l’équipe Jordan Grand Prix en chiffres

Le décès d’Eddie Jordan, en début d’année, a profondément touché le paddock F1 et nombre des acteurs qui le constituent. Icone de la F1 des années 1990-2000 en particulier, l’homme d’affaires et directeur d’équipe irlandais avait contribué au développement de la carrière de nombreux pilotes et la liste de noms passés par son team est pour le moins impressionnante. 

F1Only a décidé de rappeler ceux-ci à votre bon souvenir.

Tous les pilotes F1 de l’équipe Jordan

Pilote GP 1st 2nd 3rd Pod Pole Tours Meil T PTS
Brazil Rubens Barrichello 64 0 1 1 2 1 2952 0 46
Italy Giancarlo Fisichella 50 1 1 1 3 0 2325 1 39
Germany Heinz-Harald Frentzen 43 2 1 5 8 1 2065 0 71
Italy Jarno Trulli 34 0 0 0 0 0 1464 0 18
Germany Ralf Schumacher 33 0 1 2 3 0 1369 0 27
United Kingdom Damon Hill 32 1 0 0 1 0 1379 0 27
United Kingdom Eddie Irvine 32 0 0 1 1 0 1323 0 17
Portugal Tiago Monteiro 19 0 0 1 1 0 1125 0 7
India Narain Karthikeyan 19 0 0 0 0 0 909 0 5
Germany Nick Heidfeld 18 0 0 0 0 0 907 0 3
Japan Takuma Sato 17 0 0 0 0 0 760 0 2
Italy Andrea de Cesaris 17 0 0 0 0 0 774 0 12
United Kingdom Martin Brundle 16 0 0 0 0 0 705 0 8
Brazil Maurício Gugelmin 16 0 0 0 0 0 509 0 0
Ireland Ralph Firman 14 0 0 0 0 0 640 0 1
Italy Giorgio Pantano 14 0 0 0 0 0 549 0 0
Italy Stefano Modena 12 0 0 0 0 0 408 0 1
Belgium Thierry Boutsen 10 0 0 0 0 0 433 0 0
France Bertrand Gachot 10 0 0 0 0 0 550 1 4
France Jean Alesi 5 0 0 0 0 0 240 0 1
Germany Timo Glock 4 0 0 0 0 0 243 0 2
Italy Alessandro Zanardi 3 0 0 0 0 0 85 0 0
Brazil Ricardo Zonta 2 0 0 0 0 0 75 0 0
Hungary Zsolt Baumgartner 2 0 0 0 0 0 85 0 0
Brazil Roberto Moreno 2 0 0 0 0 0 72 0 0
Japan Aguri Suzuki 1 0 0 0 0 0 44 0 0
Italy Emanuele Naspetti 1 0 0 0 0 0 8 0 0
Italy Ivan Capelli 1 0 0 0 0 0 2 0 0
Germany Michael Schumacher 1 0 0 0 0 0 0 0 0
Italy Marco Apicella 1 0 0 0 0 0 0 0 0

 

Palmarès de Jordan en F1

1st 4 fois
2nd 4 fois
3rd 11 fois
4th 31 fois
5th 23 fois
6th 31 fois
7th 24 fois
8th 19 fois
9th 18 fois
10th 19 fois
11th 22 fois
12th 15 fois
13th 20 fois
14th 5 fois
15th 17 fois
16th 7 fois
17th 5 fois
20th 1 fois
DNF 214 fois
DSQ 2 fois
WD 1 fois
DNPQ 1 fois
DNQ 6 fois

Melbourne 2024, la douceur d’un doublé Ferrari inattendu

Le Grand Prix d’Australie reprend sa place fétiche de manche d’ouverture du calendrier F1, ce week-end. Si les victoires de Charles Leclerc à Monaco et Monza ont été particulièrement emblématiques, et que celle de Carlos Sainz à Mexico a ravi de nombreux tifosi sachant l’Espagnol sur le départ pour laisser place à Lewis Hamilton, la victoire de ce dernier, suivi de Leclerc, en Australie, avait aussi représenté une grande journée de la saison 2024 pour la Scuderia Ferrari. Retour sur cette course dont se souviennent les fans de l’écurie rouge et qui marquait le retour de Sainz au volant, après un remplacement par Oliver Bearman en raison d’une intervention chirurgicale.

Le vainqueur surprise du Grand Prix d’Australie avait parfaitement exploité les problèmes techniques de Max Verstappen.

Les qualifications du Grand Prix d’Australie 2024 à Melbourne avaient débouché sur une nouvelle pole position pour Max Verstappen, lui offrant la meilleure position de départ pour la course. Le début de la course s’était déroulé sans incident, si bien qu’il n’y avait pas eu de changements majeurs au classement. Cependant, le leader Verstappen n’avait pas profité longtemps de son avance, car Carlos Sainz parti de la deuxième place, l’avait devancé.

Le Néerlandais avait alors commencé à signaler que quelque chose n’allait pas avec sa voiture et avait commencé à ralentir. La cause a rapidement été certaine – Verstappen rencontrait un problème avec son frein arrière droit et devait ainsi se précipiter aux stands, où sa course s’est terminée. Pour Verstappen, cela marquait la fin d’une série de victoires qui avait duré 9 courses. La dernière fois que le Néerlandais n’a pas terminé une course remontait à deux ans !

Les problèmes de Verstappen ont permis à Sainz, qui avait manqué la course précédente en raison d’une opération de l’appendicectomie, de consolider son avance dans la course. L’Espagnol avait ensuite conservé la première place jusqu’à l’arrivée et avait pu célébrer le troisième triomphe de sa carrière. Charles Leclerc, son coéquipier chez Ferrari, avait terminé deuxième. Le Monégasque n’avait pas fait le poids face à Sainz mais avait tout de même réussi à devancer les McLaren, troisième et quatrième. Lando Norris s’était classé troisième devant le pilote local, l’Australien Oscar Piastri. Seul pilote Red Bull à franchir l’arrivée, Sergio Pérez ne sauvait que la cinquième place.

Résultats du GP d’Australie 2024

Carlos Sainz Ferrari    
Charles Leclerc Ferrari 2.366    
Lando Norris McLaren 5.904    
Oscar Piastri McLaren 35.770    
Sergio Perez Red Bull 56.309    
Lance Stroll Aston Martin 1:33.222    
Yuki Tsunoda RB 1:35.601    
Fernando  Alonso Aston Martin 1:40.992    
Nico Hulkenberg Haas 1:44.553    
10  Kevin Magnussen  Haas + 1 Lap    
11  Alexander Albon Williams + 1 Lap    
12  Daniel Ricciardo RB + 1 Lap    
13  Piere Gasly Alpine + 1 Lap    
14  Valtteri Bottas Kick Sauber + 1 Lap    
15  Zhou Guanyu Kick Sauber + 1 Lap    
16  Esteban Ocon Alpine + 1 Lap    
17  George Russel Mercedes DNF    
Lewis Hamilton Mercedes DNF    
–  Max Verstappen Red Bull DNF

Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Deux États intéressés par l’achat de la collection complète de F1 de Bernie Ecclestone

Tom Hartley Jr, responsable de la vente aux enchères de la collection personnelle des F1 historiques de Bernie Ecclestone, dit avoir reçu des demandes du monde entier, dont deux pour l’acquisition des 69 d’un coup.

La collection d’Ecclestone pourrait être encore plus riche que cela, mais l’homme d’affaires britannique, ex-propriétaire des parts de la F1, a concentré ses efforts de collectionneur sur ses trois marques de cœur : Ferrari, Maserati et Brabham.

Tom Hartley Jr est celui à qui la vente de sa collection estimée à près de 350 millions d’euros a été confiée.

“Nous avons reçu des demandes du monde entier : Hong Kong, l’Australie, l’Argentine et beaucoup d’Amérique du Nord”, a-t-il déclaré au Times.

“Nous avons actuellement deux personnes différentes qui ont montré un intérêt sérieux pour l’achat de la collection dans son ensemble. Deux entités très qualifiées”. Par entités, le spécialiste des grosses transactions précise : “Des pays !”

Lire aussi : Bernie Ecclestone met en vente son incroyable collection de 69 F1

Actuellement, ses véhicules se trouvent dans un gigantesque hangar en Grande-Bretagne.

Les états capables de formuler de telles offres sont généralement dans une géographie différente de la liste d’endroits cités précédemment, et mènent invariablement vers le Moyen-Orient. On connait les ambitions, notamment, de l’Arabie saoudite ou encore du Qatar et du Royaume de Bahreïn à faire briller leur réputation par des acquisitions exceptionnelles du type de celle-ci.

“Bernie ne veut pas que les voitures soient vendues à des spéculateurs, c’est-à-dire à des personnes qui achètent les voitures dans l’intention de les revendre dans un avenir proche pour en tirer un profit quelconque”, précise Tom Hartley, qui suggère ainsi que l’homme d’affaires aura le luxe de pouvoir déterminer l’identité finale de l’acquéreur.

Bernie Ecclestone a eu 94 ans en octobre et a souhaité se séparer de cette collection pour ne pas la laisser dans les mains de ses ayant-droits, dont il pense qu’ils seraient plus embarrassés qu’autre chose par la réalisation d’une telle vente d’héritage.

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