Rosberg imagine d’éventuels échanges entre Verstappen et Mercedes

Nico Rosberg estime que des discussions pourraient avoir lieu en coulisses entre Max Verstappen et Mercedes, malgré la probable prolongation de George Russell au sein de l’écurie de Brackley. Le champion du monde 2016 n’écarte pas l’idée que l’équipe allemande puisse toujours être à l’affût d’une opportunité, en particulier si Verstappen devenait disponible.

Russell, auteur d’une saison solide jusqu’à présent, semble conforter sa position en tant que pilier de l’écurie. Toutefois, les rumeurs d’un intérêt persistant de Mercedes pour le quadruple champion du monde alimentent les spéculations. Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, avait déjà tenté d’attirer Verstappen au début de sa carrière, avant que le Néerlandais ne rejoigne Red Bull via Toro Rosso en 2015.

Depuis, Verstappen s’est imposé comme une référence du plateau, et bien que sous contrat avec Red Bull jusqu’à fin 2028, son avenir continue d’attiser les convoitises. Avec l’émergence prometteuse du jeune Kimi Antonelli dans les rangs de Mercedes, c’est potentiellement George Russell qui pourrait voir sa place remise en question si une opportunité liée à Verstappen se présentait.

« Red Bull n’est pas stupide », a déclaré Rosberg à Sky Germany. « Ils ont payé une fortune à Max et l’ont engagé pour plusieurs années. Je ne pense pas qu’il puisse simplement s’enfuir. Mais on ne peut pas le forcer à rester. S’il veut partir, il faudra l’accepter à un moment donné. »

Si Russell, qui a rejoint l’équipe en 2022 et dont le contrat expire à la fin de l’année, ne semble pas préoccupé par l’absence de prolongation de son contrat actuel, Rosberg pense toutefois que Wolff pourrait employer une tactique dilatoire.

« D’un autre côté, il y a aussi la situation de George Russell chez Mercedes », a-t-il déclaré. « Il y a un certain retard, car Toto Wolff devrait en fait le signer maintenant. C’est son pilote numéro un, ses performances cette saison sont à nouveau exceptionnelles. Il y a peut-être des discussions en coulisses avec le camp Verstappen. »

Rosberg : la course de Hamilton en Espagne était « incroyablement mauvaise »

Les faits sont durs : Lewis Hamilton n’a battu son équipier Charles Leclerc qu’une seule fois cette saison, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le mois dernier.

Nico Rosberg, de Sky Sports F1, a déclaré qu’il était « difficile de voir » son ancien coéquipier en difficulté.

« Dimanche a été une journée horrible pour lui, car il était tout simplement lent, ce qui est très inhabituel », a déclaré Rosberg, amené à donner son avis de consultant sur l’antenne de la chaine Sky Sports F1.

Le Champion du Monde 2016 a commenté les difficultés rencontrées par Ferrari, Hamilton ayant déclaré en EL2 que sa voiture était « impossible à conduire » en Espagne, avant de finalement prendre après le GP la responsabilité de son rythme médiocre, qualifiant sa course de « terrible » et n’ayant aucune explication à donner à ces difficultés rencontrées dès le début de la course, lors duquel le team dû intimer par radio au Britannique de laisser passer Leclerc afin de ne pas compromettre son rythme de course.

« Oui, il lui arrive parfois d’être à côté de la plaque en qualifications, mais en course, il est généralement impressionnant, et cette course était vraiment catastrophique », estime Rosberg.

« Il n’a pas d’explication non plus. Y avait-il des dommages au niveau du plancher ? Ces planchers sont très sensibles et il peut toujours y avoir un petit problème qui fait perdre beaucoup de temps.

Quand on n’a pas d’explication, c’est vraiment difficile en tant que pilote, surtout quand on voit son coéquipier terminer troisième sur le podium. Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est très sombre. »

La saison 2025 de Formule 1 fait désormais une pause après le triple rendez-vous européen avant de reprendre avec le Grand Prix du Canada du 13 au 15 juin, le même week-end que les 24 Heures du Mans. 

Lewis Hamilton occupe la sixième place du championnat du monde 2025, 23 points derrière son équipier Charles Leclerc, et à 115 points du leader Oscar Piastri, vainqueur ce dimanche.

Rosberg s’interroge : l’âge commence-t-il à peser sur Hamilton ?

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton pourrait ressentir les effets du temps sur ses performances en Formule 1. L’ancien coéquipier du Britannique chez Mercedes, désormais consultant, voit dans les difficultés actuelles du septuple champion du monde une possible conséquence de son âge.

Depuis plusieurs saisons, Hamilton peine à retrouver le sommet avec Mercedes, écurie avec laquelle il a conquis l’essentiel de ses titres mondiaux. Parti relever un nouveau défi chez Ferrari, il doit désormais faire face à une concurrence interne tenace. Dès les premières courses de la saison, Charles Leclerc s’est montré plus rapide et régulier, reléguant Hamilton à un rôle d’outsider.

Rosberg, sacré champion du monde en 2016 au terme d’un duel tendu avec Hamilton, a souligné une certaine continuité dans les performances du Britannique. Il note notamment que l’écart qui le sépare actuellement de Leclerc rappelle celui observé face à George Russell lors des deux dernières saisons chez Mercedes.

Sans remettre en cause le talent ou l’expérience de son ancien rival, Rosberg laisse entendre que la longévité d’une carrière en F1 comporte inévitablement des défis physiques et mentaux, et que ceux-ci pourraient aujourd’hui influencer les résultats du pilote de 39 ans.

« C’est un peu la continuation de la forme de l’année dernière, où il y avait déjà un petit creux et où George avait l’avantage », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Il a également terminé devant au classement. Maintenant, c’est un peu la même chose, il manque un peu ici et là, surtout [en] vitesse pure en qualifications. Nous savons que Charles est un pilote incroyable en qualifications, Lewis doit donc trouver un petit plus dans ce domaine. »

« Même les plus grands de tous les temps finissent par ralentir un peu à un moment donné », a déclaré Rosberg. « C’est lié à l’âge. Quand on a 40 ans, cela arrive tôt ou tard. La question est donc de savoir si cet âge est arrivé, celui où l’on commence à ralentir un peu. Même un dixième de seconde fait une énorme différence dans ce sport, surtout quand on est confronté à certains des meilleurs pilotes de la nouvelle génération, comme Charles Leclerc, qui est considéré comme l’un des meilleurs qualifiés actuellement. »

Rosberg met en garde Hamilton face au défi que représente Leclerc chez Ferrari

Nico Rosberg a averti son ancien coéquipier Lewis Hamilton. Ce dernier devra relever un défi de taille face à Charles Leclerc chez Ferrari.

Le septuple champion du monde entame un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant la Scuderia Ferrari, où il fera équipe avec un certain Charles Leclerc, l’un des pilotes les plus rapides et talentueux de la grille. Considéré par beaucoup comme le meilleur sur un tour, le Monégasque représente une menace sérieuse, notamment en qualifications.

Bien que Lewis Hamilton détienne le record absolu du nombre de pole positions en F1 avec 104 au compteur, ses performances en qualification ont connu un déclin ces dernières saisons. En 2023, il a été largement dominé par son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell (19-5 en confrontations directes).

Nico Rosberg, Champion du monde en 2016 et bien évidemment coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes, estime que le Britannique devra élever son niveau s’il veut prendre le dessus sur son voisin de garage chez Ferrari.

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À la question de savoir qui, selon lui, sortira vainqueur entre Leclerc et Hamilton, Rosberg a déclaré à Sky F1 : “Si vous prenez [Abu Dhabi], alors c’est définitivement Charles.”

“Parce que Charles sera à un niveau similaire à George Russell, qui est en quelque sorte le meilleur niveau de la prochaine génération, à l’exception de Verstappen [qui] était un peu plus haut encore, et Lewis est tout simplement en difficulté en ce moment, et nous ne savons pas vraiment pourquoi.”

“Donc si c’est à partir d’aujourd’hui, alors Charles le battra de la même manière que George Russell le bat – mais Lewis est le plus grand de tous les temps.”

“Nous lui laissons le bénéfice du doute en pensant qu’il peut revenir à son niveau habituel et qu’il devrait alors être légèrement devant Charles à la fin de l’année”, a conclu l’ancien pilote de F1.

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Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Rosberg : Hamilton “va s’inquiéter” de sa forme en qualifs avant d’arriver chez Ferrari

Nico Rosberg est revenu sur les récentes difficultés de Lewis Hamilton en qualifications.

Malgré ses 104 poles en F1, un record absolu, Lewis Hamilton a souffert cette année en qualifications, largement battu par son coéquipier George Russell.

Alors qu’il se dirige vers Ferrari en 2025, Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton “va s’inquiéter à 100 %” de sa forme sur l’exercice du tour chrono.

“Il a deux ans chez Ferrari”, a indiqué Rosberg sur le podcast Sky F1. “Il va s’inquiéter à 100 %, et si ma forme continue ? Est-ce que c’était juste la voiture, Mercedes ? Ou était-ce autre chose ? Et si cette forme se poursuit chez Ferrari ? Si c’est le cas, ce serait vraiment une aventure douloureuse parce que ce n’est pas pour cela que Ferrari l’a engagé.”

“Ferrari l’a engagé pour qu’il soit au même niveau que Leclerc et qu’il se batte pour les championnats du monde. Je pense qu’il sera très inquiet à ce sujet. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il retrouve ses qualités avec une remise à zéro chez Ferrari et qu’il redevienne le pilote brillant que nous connaissons.”

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Rosberg : “Hamilton semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course”

“Le problème dans notre sport, c’est que si vous ne vous qualifiez pas en haut de la grille, vous avez vraiment du mal”, poursuit Rosberg. “Même s’il semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course. Nous avons vu à maintes reprises que son rythme de course est incroyablement fort.”

“Quand vous vous qualifiez mal tout le temps, presque, et il le dit lui-même, il n’est tout simplement pas assez rapide en qualifications. C’est quelque chose qui a pesé sur ses épaules à la fin de l’année, car lorsque vous êtes battu à chaque course par votre coéquipier, qui est plus jeune mais qui, rappelons-le, n’est pas Champion du monde. C’est juste un quadruple vainqueur de course. Nous, les initiés, nous savons que Russell est brillant, mais il y a encore des points d’interrogation parce qu’il n’est pas Champion du monde. Quand vous êtes battu tout le temps, et dans le cas de Lewis, qui est statistiquement le GOAT, c’est vraiment difficile.”

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Il y aurait “16 millions en jeu” avec le contrat de Pérez, selon Rosberg

Nico Rosberg, Champion du monde 2016, s’est exprimé sur la situation contractuelle de Sergio Pérez, dont la place est en grand danger chez Red Bull.

Malgré un contrat courant jusqu’en 2026, Sergio Pérez semble être plus que jamais sur la sellette chez Red Bull. Liam Lawson serait même le grand favori pour remplacer le pilote mexicain en grande difficulté.

Toutefois, la prolongation de contrat de Pérez plus tôt cette année pourrait rendre un départ du Mexicain plus compliqué que prévu.

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Rosberg : “[Pérez] veut au moins son argent”

Nico Rosberg, désormais consultant, a même dévoilé des rumeurs selon lesquelles “16 millions” seraient en jeu avec le contrat en place pour Pérez.

“Sergio Perez a été l’un des mystères de ces derniers temps, comment vous pouvez perdre si extrêmement votre forme ?”, a indiqué Nico Rosberg à Sky Sports F1. “Il est tellement en retrait qu’il a du mal à s’approcher des six ou sept dixièmes de Max [Verstappen], ce qui est énorme en F1.”

“C’est pourquoi toutes les rumeurs suggèrent qu’il est sur le départ, mais il ne l’a pas encore confirmé, car il a apparemment un contrat pour l’année prochaine. Et nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles il y aurait environ 16 millions en jeu. Il veut au moins son argent, il ne va donc pas partir si facilement. Et je pense qu’il y a des discussions d’avocats en ce moment.”

Pour ce qui est du remplaçant de Sergio Pérez, Nico Rosberg estime que “c’est une décision difficile” pour Red Bull.

“Qui devrait le remplacer ?”, poursuit Rosberg. “Oui, c’est une décision difficile à prendre, et les options ne sont pas fantastiques en raison du manque d’expérience de Lawson. Mais je pense que la rumeur veut qu’ils optent pour Lawson, le nouveau pilote qu’ils ont engagé récemment dans la voiture Racing Bull. Ce n’est pas évident non plus parce que contre Yuki Tsunoda, ce n’est pas comme s’il avait été sur une autre planète, il a été là ou à peu près là. Mais je pense que c’est le pari qu’ils prendront.”

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Rosberg : Le pilotage de Hamilton à Abou Dhabi digne du “plus grand de tous les temps”

Nico Rosberg, ancien coéquipier et rival de Lewis Hamilton, n’a pas tari d’éloges concernant le septuple Champion du monde britannique suite au Grand Prix d’Abou Dhabi.

Après une qualification ratée, Lewis Hamilton s’élançait seulement 16e, bien loin de son coéquipier, George Russell, sixième sur la grille de départ.

Et pourtant, c’est bien Lewis Hamilton, quatrième, qui a terminé devant son coéquipier après un superbe dépassement dans le dernier tour.

“La façon dont il a piloté était celle d’un septuple Champion du monde, le plus grand de tous les temps, grâce à cette vitesse de course à nouveau”, a indiqué Rosberg à Sky Sports F1. “Il a dépassé George à la fin et George est parti à l’avant, alors que Lewis est parti à l’arrière. C’était un pilotage phénoménal de la part de Lewis.”

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Rosberg a apprécié le dépassement par l’extérieur de Hamilton : “C’était fou !”

Nico Rosberg, qui avait remporté son titre mondial à Abou Dhabi en 2016 en battant Lewis Hamilton, a également souligné le dépassement de la Mercedes numéro 44 sur son coéquipier en toute fin de course ce dimanche.

C’était fou !”, a déclaré Rosberg. “La façon dont il l’a aligné, c’était la perfection. Tout au long de cette section, il a doublé par l’extérieur. C’était incroyable. La conduite d’un septuple Champion du monde. Respect.”

Nico Rosberg est par ailleurs revenu sur sa propre expérience en tant que coéquipier de Lewis Hamilton mettant en avant le “talent naturel” du Britannique.

“Il a certainement l’un des, ou peut-être le plus grand talent naturel que le sport ait jamais connu”, a expliqué Rosberg. “C’est tout simplement incroyable. Et il y a tellement d’occasions où nous avons la même voiture, nous sortons, nous rentrons et vous regardez les données de ce qu’il a fait avec cette voiture, et c’est juste comme ‘ce n’est même pas humain. Qu’est-ce que c’est ?’ Et j’étais aussi un pilote décent, alors il y a eu tellement d’occasions où je me suis dit : ‘C’est de la folie’”.

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Rosberg : Aston Martin risque de devenir le “PSG de la F1”

Nico Rosberg, Champion du monde de Formule 1 en 2016 a mis en garde Aston Martin. Selon lui, l’écurie anglaise risque de devenir le “PSG de la F1”.

En plus de ses talents de pilotage, il faut reconnaitre que Nico Rosberg, grâce à ses réactions, sait faire le buzz dans les médias. Lors d’une interview accordée à Sky Sports F1, l’ancien pilote Mercedes a voulu mettre en garde Aston Martin quant à son futur, tout en écorchant au passage l’image du club de foot du Paris-Saint-Germain.

Après une campagne de recrutement très médiatisée et il faut l’avouer, plutôt prometteuse, Aston Marin ne peut plus se cacher et se positionne comme une future écurie de pointe. Il faut dire que son propriétaire, Lawrence Stroll n’a pas lésiné sur les moyens. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie et surtout nouveau personnel.

Le plus récent à avoir signé et le plus célèbre n’est nul autre qu’Adrian Newey, ingénieur de génie et père de nombreuses monoplaces championne du monde de F1. Le Britannique un temps imaginé chez Ferrari rejoindra une structure existante qui comprend des pontes comme Dan Fallows (directeur technique) ainsi que Tom McCullough (chef de l’ingénierie).

L’écurie Aston Martin n’a pas fait dans la demi-mesure, et est allée débaucher les meilleurs chez Ferrari, Mercedes et Red Bull … rien que ça ! Une stratégie offensive qui, pour Nico Rosberg, ressemble fortement à celle du PSG dans le monde du football.

En effet, depuis l’arrivée de QSI (Qatar Sport Investments) en 2011, le club de foot de la capitale est entré dans une autre dimension, remportant de nombreux titres nationaux et jouant maintenant chaque année la Ligue des Champions. Lors de la saison 2021, le PSG comptait même dans ses rangs Lionel Messi, Kyllian Mbappé et Neymar, trois des meilleurs joueurs au monde, et c’est là que Nico Rosberg fait le parallèle entre les deux entités.

Regardez le PSG, en football”, a déclaré Rosberg à Sky Sports F1. “Ils avaient Messi, Neymar et Kylian Mbappé, tous les trois en même temps. Trois des meilleurs joueurs de football de tous les temps, et tous les autres étaient très bons aussi ; mais ils n’ont jamais gagné la Ligue des Champions.

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Aston Martin se doit de briller

Et depuis, les trois pépites du PSG sont même parties vers d’autres projets. Selon Rosberg, le tout n’est pas d’avoir les meilleurs dans ses rangs, mais de réussir à les faire travailler ensemble.

Parce que, bien sûr, c’est formidable de faire venir les plus grands génies, les meilleurs managers. Cependant, il faut encore qu’ils s’intègrent et qu’ils travaillent ensemble de manière optimale, car la qualité d’une équipe dépend de la collaboration de tous ses membres.

“Adrian Newey ne pourra pas, à lui seul, faire de cette voiture une voiture de champion du monde. Il a besoin du reste de l’équipe. Bien sûr, il peut leur donner une bonne direction, il peut leur donner de très bons conseils, mais il a toujours besoin que l’équipe se surpasse avec lui. Cela reste à voir. Ce sera certainement un défi pour eux de s’intégrer et de faire de cette équipe une famille qui tire tous dans la même direction.”

Selon vous, Aston Martin peut-elle réussir dès la saison 2026 ? Dites-le-nous en commentaires ! 

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Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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Christian Horner “veut déstabiliser” Toto Wolff en flattant George Russell

Les déclarations de Christian Horner sur le fait qu’il gardait un œil sur George Russell pour un éventuel baquet Red Bull ont eu le mérite d’irriter Toto Wolff.

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 2016, pense que Christian Horner (Red Bull) est d’une certaine manière parvenu à ses fins en agaçant Toto Wolff (Mercedes), qui n’a pas apprécié qu’Horner affirme devant les micros estimer George Russell comme un possible candidat à un volant chez Red Bull. Néanmoins, l’ex-pilote Mercedes pense que tout ceci n’est que du bluff et que le directeur d’équipe britannique n’envisage pas sérieusement la possibilité de s’attribuer les services de celui qui aura la lourde tâche de mener l’équipe Mercedes une fois Lewis Hamilton parti chez Ferrari en 2025.

Destabiliser Toto Wolff

“Nous n’avons pas peur d’aller de l’avant, de sortir du bois. George Russell est en fin de contrat à la fin de l’année prochaine. Il serait stupide de ne pas en tenir compte”, avait déclaré publiquement Horner lors du week-end du Grand Prix de Singapour.

“C’est aussi une question de politique et de stratégie car il veut déstabiliser Toto”, estime Rosberg au micro de Sky Sports.

Sergio Perez a passé la majeure partie de cette saison 2025 sous pression en tant que coéquipier de Max Verstappen. Dans l’équipe sœur de Red Bull, VCARB, Horner et Marko ont décider de remplacer Daniel Ricciardo par Liam Lawson pour la fin de la saison.

“Si Toto entend soudain Horner parler de Russell, et que Russell n’a pas de contrat, Toto pourrait se dire : ‘Devrais-je essayer d’obtenir une option sur George?’”, poursuit Rosberg. “C’est déstabilisant. Cela fait partie du jeu.”

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Russell fera équipe la saison prochaine avec le rookie Kimi Antonelli chez Mercedes, au sujet duquel beaucoup de questions se posent encore. Le duo de jeunes pilotes dispose en tous les cas du soutien fort de Toto Wolff à chaque prise de parole de celui qui a pourtant passé des mois à tenter de déstabiliser le clan Red Bull en courtisant Max Verstappen.

Les principaux problèmes actuels de Red Bull concernent le niveau de performance de Sergio Pérez, qui se montre loin d’être irremplaçable en dépit d’un contrat en place. Pérez est encore arrivé en dixième position lors du dernier GP en date, à Singapour, alors que Red Bull tente de défendre sa couronne au championnat du monde des constructeurs face à McLaren et se voit même menacé pour la deuxième place par Ferrari.

“Max était à son meilleur niveau le week-end dernier. C’est ce qui rend l’écart si important”, rappelle Rosberg. “La voiture de Red Bull traverse une période difficile et Singapour est le pire circuit pour elle. Il faut vraiment qu’il progresse à un moment ou à un autre. Sinon, on le remettra en question l’année prochaine.”

L’Aston Martin Valkyrie de Nico Rosberg à vendre presque 4 millions d’euros ! 

Nico Rosberg a mis en vente son exemplaire unique du supercar de la firme britannique.

Un concessionnaire de voitures d’exceptions a publié une annonce en ligne pour un modèle exceptionnel : l’Aston Martin Valkyrie numérotée 6, appartenant actuellement au Champion du monde de Formule 1 2016, Nico Rosberg…

Avec 80 km au compteur, cette machine fantastique est unique en son genre, tant par ses caractéristiques que son pedigree (#1 sur 150 exemplaires produits dans le monde) et son appartenance unique.

Le véhicule de prestige est vendu par Auto Idealy, spécialisé dans la vente de véhicules de luxe. La Valkyrie est une auto partageant toutes les caractéristiques d’un protoype homologué pour la route, avec des performances de piste, et représente un step extrêmement ambitieux dans la production d’hypercars racés par Aston Martin dans son ère moderne, en concurrence, notamment, avec la Project ONE de Mercedes-AMG.

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Prix annoncé de 3 900 000 €

Véritable chef d’œuvre d’ingénierie et de design, elle offre une expérience rare, avec des performances inégalables”, rappelle l’annonceur.

La Valkyrie mise en vente est actuellement propriété de Nico Rosberg, qui a battu Lewis Hamilton dans la quête du championnat du monde de Formule 1 2016 chez Mercedes. 

Elle porte la customisation appliquée à la demande du pilote allemand et est floquée de son numéro 6, utilisé en course. 

La machine est vendue 3 250 000 € nets, avec au passage une coquette TVA de 650 000 € qui suffirait à acquérir déjà plusieurs bolides exceptionnels dans tout garage exotique !

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Rosberg nous explique les différences constatées entre Hamilton et Schumacher chez Mercedes

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, qui a eu la chance de pouvoir travailler chez Mercedes avec Michael Schumacher et Lewis Hamilton, a évoqué les différences qui, selon lui, caractérisent les deux champions du monde.

Lors de son passage chez Mercedes entre 2010 et 2016, Nico Rosberg a eu le privilège de rouler d’abord aux côtés du septuple champion du monde Michael Schumacher, avant que Lewis Hamilton n’arrive au sein de l’équipe en 2013, une année avant l’introduction des moteurs hybrides en F1.

Lorsqu’on lui demande quelles étaient les principales différences entre ses deux anciens coéquipiers de l’époque chez Mercedes, Rosberg a répondu : « Schumacher était un passionné. »

« Il avait une passion pour le pilotage, il participait à tous les tests que nous pouvions faire. » a expliqué Nico Rosberg au micro de Sky Sports ce dimanche soir après le Grand Prix du Portugal, justement remporté par Lewis Hamilton.

« Il adorait piloter, être en concurrence. Lewis, nous savons tous qu’il n’aime pas participer aux tests [privés]. Quand j’étais chez Mercedes, lui ne faisait jamais les tests, il n’y avait que moi qui allait les faire.

« Déjà ça c’est une grosse différence [entre Schumacher et Hamilton]. La passion de Schumacher était incroyable à voir, même après ses sept titres mondiaux, il roulait encore, travaillait, c’était un vrai passionné. »

« Il y avait aussi sa façon de travailler, chaque détail, tout devait être parfait, avec l’équipe, avec les mécaniciens, les ingénieurs, c’était impressionnant de voir ce souci du détail. »

« Lewis est un type de pilote qui mise tout sur son talent. Il a un talent qui est au dessus de tous, il a un talent incroyable. Mais il est aussi très bon dans les jeux politiques, très, très fort, et il est aussi très malin dans sa tête. »

Pour rappel, Nico Rosberg a décroché son seul titre mondial en Formule 1 en 2016 au terme d’une saison marquée par une bagarre sur et hors piste très intense entre Lewis Hamilton et l’Allemand.

Chez Mercedes, Rosberg avait une approche plus analytique que Hamilton

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, a indiqué que Lewis Hamilton et Nico Rosberg avaient une approche de la course bien différente lorsque les deux hommes étaient coéquipiers au sein de l’écurie championne du monde en titre.

Durant quatre années, Nico Rosberg et Lewis Hamilton se sont livrés une dure bataille chez Mercedes au volant de la meilleure monoplace de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Les deux hommes nous ont offert de belles batailles en course , mais avaient tous les deux une méthode bien différente pour tirer le meilleur parti de leur monoplace.

James Vowles révélé en effet que l’Allemand Nico Rosberg avait une approche beaucoup plus analytique que Lewis Hamilton et qu’il lui fallait un peu plus de temps avant de trouver son niveau de performance le plus élevé.

« En parcourant les données, si vous donnez 1000 tours à Nico, il évolue lentement vers un niveau de performance incroyable. Si vous en donnez deux à Lewis, il est là. » explique James Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Là où Nico était excellent, c’est lorsque vous lui donniez du temps avec la voiture pour voir ce que faisait son coéquipier. C’est incroyable ce qu’il pouvait faire. C’est là qu’il était bon – il pouvait s’adapter et évoluer en permanence s’il avait suffisamment de temps à son actif. »

« Cela ne veut pas dire qu’il était mauvais dans des conditions changeantes, c’est simplement que sa force se situait là entre les deux. »

Concernant Lewis Hamilton, James Vowles indique que le Britannique n’abandonne jamais en course, même lorsqu’il ne se bat pas pour la première place.

« Il n’abandonne jamais. Il ne baisse jamais la tête pendant la course. Il ne pense pas ‘je suis 12e, je vais abandonner’. »

« Il veut juste savoir ce qui l’attend et continuer à se battre. Bien souvent, nous sommes ceux qui devons lui dire ‘il faut accepter où tu es maintenant, car tu ne peux plus atteindre ceux qui sont devant’. »

« Cette force lorsque vous êtes en retrait est ce qui vous permet d’avancer et de vous frayer un chemin. Il y eu tellement de courses où nous avons eu le privilège d’être avec lui et il n’était pas en tête, mais il se battait bec et ongles derrière et vous savez qu’il donnera tout, il ne reculera jamais. »

« Il est peut-être frustré et contrarié que vous ayez commis une erreur et que vous l’ayez mis dans cette situation difficile, mais il se bat et c’est ce qu’il a fait tout le temps que nous avons passé avec lui. »

Rosberg espère que Vettel sortira rapidement de sa spirale négative

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que son compatriote Sebastian Vettel doit impérativement trouver un moyen de renverser la vapeur après un premier week-end de course compliqué pour le pilote allemand avec sa nouvelle équipe Aston Martin.

En difficulté déjà en 2020 au volant d’une Ferrari clairement en manque de compétitivité, Sebastian Vettel a rejoint cette année l’équipe Aston Martin avec laquelle il souhaitait prendre un tout nouveau départ.

Mais force est de constater que le premier week-end de course disputé avec Aston Martin à Bahreïn était loin d’être idéal pour son nouveau départ avec pas moins de deux pénalités reçues par le quadruple champion du monde [5 places sur la grille de départ pour nos respect d’un drapeau jaune en qualifications et dix secondes de pénalité après la course pour avoir percuté l’Alpine d’Esteban Ocon].

Désormais cantonné à un rôle d’observateur, Nico Rosberg a qualifié d’atypique cette énième erreur de Sebastian Vettel en course et l’ancien pilote Mercedes espère que le pilote Aston Martin  arrivera très rapidement à sortir de cette spirale négative dans laquelle il semble s’être engouffré depuis maintenant plusieurs mois.

« Je souhaite vraiment à Sebastian qu’il sorte de ce creux, ce qui lui est arrivé chez Ferrari et un peu lors de la première course. » explique Rosberg pour Sky Sports.

« Curieusement, cela m’a surpris qu’il dise aussi qu’il ne se sent toujours pas à l’aise dans la voiture. Mais bon, c’est une nouvelle équipe et il a besoin d’un peu de temps. »

« Sebastian a un énorme talent, c’est un quadruple champion du monde, donc il ira loin et je suis sûr que nous verrons de belles courses de sa part cette année. »

« Mais il doit trouver un moyen de sortir de cette spirale négative, c’est très, très important. Nous avons pu constater une autre erreur [accrochage avec Ocon à Bahreïn], ce qui est atypique pour un quadruple champion du monde. C’est là qu’il doit trouver son chemin, c’est très important. »

Pour sa première course avec Aston Martin, Sebastian Vettel a terminé à la quinzième position à plus d’un tour du vainqueur Lewis Hamilton.

Rosberg dévoile ses pronostics à la veille de la saison 2021 de F1

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, s’est livré au jeu des pronostics à la veille de la saison 2021 de Formule 1 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn.

Désormais consultant pour Sky Sports dans le paddock de la F1, l’Allemand a expliqué qu’il s’attendait à un duel entre Lewis Hamilton et Max Verstappen cette saison après ce qu’il a pu voir aux essais hivernaux.

« Si Red Bull débute à l’avant ce serait formidable. Parce que ce serait passionnant de voir comment Mercedes va réagir, ce qu’elle va inventer pour récupérer. » explique Rosberg à La Gazzetta Dello Sport.

« Comprendre ce que va tenter Hamilton qui fera certainement tout pour remporter le huitième titre. Et avec un Vertsappen qui a hâte de gagner, ce sera très amusant. »

« Le simple fait de regarder les temps [des essais hivernaux] n’est pas bon, ce n’est pas nécessaire. Mais si vous analysez tout en profondeur, vous pouvez comprendre un peu à quoi ressemble la situation. Et ce que vous pouvez voir, c’est qu’il y aura un combat très serré entre Red Bull. et Mercedes. »

Lorsqu’on lui indique que chez Mercedes il y a également Valtteri Bottas aux côtés de Lewis Hamilton, l’Allemand reste campé sur ses positions et estime que le pilote finlandais ne sera pas en mesure de décrocher le titre une fois de plus cette année.

« Chaque année, il y a des courses où on se dit « maintenant il peut le faire », mais Hamilton revient et Bottas reste dans l’ombre. »

« Cette année, ce sera la même chose. Je ne dis pas que Bottas ne se bat pas, parce que sur un tour il est très rapide, il est toujours capable de battre Hamilton. Mais sur du long terme, sur la continuité, il ne peut pas y arriver. Et puis cette année, je pense que Perez sera aussi dans le coup. »

« Nous débutons donc cette nouvelle saison dans laquelle pour moi il y a quatre vainqueurs potentiels du championnat du monde et c’est très intéressant. »

Lorsqu’on lui demande quel pilote créera la surprise en 2021, Nico Rosberg pense au Mexicain Sergio Perez, qui a rejoint l’équipe Red Bull cette année après sept saisons passées chez Racing Point [désormais Aston Martin].

« Perez, autant que Perez peut être considéré comme une surprise. Je pense aussi qu’il sera interessant de voir ce que Ricciardo va faire avec cette McLaren. Et puis il y a aussi l’AlphaTauri qui semblait très rapide aux essais. »

Concernant l’équipe Aston Martin : « Je ne sais pas si Aston Martin sera aussi forte que l’an dernier. Mais peut-être qu’ils le feront, et ensuite Seb [Vettel] pourra monter sur des podiums. »

« Ce serait une bonne base pour relancer un peu sa carrière, parce que les années chez Ferrari ont été vraiment lourdes pour lui. »

« Bien-sûr, ils [Ferrari] ont pris un énorme recul [en 2020], principalement à cause du moteur qu’ils ont dû changer en raison des accords passés avec la FIA, mais même Vettel m’a surpris pour la façon dont il a lutté, parce que pour moi il reste l’un des plus forts. Je n’ai pas compris ce qu’il s’est passé. »

« Espérons juste qu’il se reprendra, même s’il a mal débuté les tests [hivernaux]. J’espère qu’il sera de retour et qu’il se battra à l’avant sur la piste. Mais ce sera long et les vraies chances de gagner à nouveau arriveront uniquement en 2022. »

Concernant le duo de pilotes de l’équipe Ferrari composé cette année de Charles Leclerc et Carlos Sainz, Nico Rosberg estime que l’Espagnol va mettre le Monégasque en difficulté cette saison.

« Oui, parce qu’il est fort. En début de saison Leclerc sera devant parce qu’il est déjà habitué à un certain nombre de choses et parce qu’il est le roi chez Ferrari. Mais ensuite, Sainz peut bien faire. »

La saison 2021 de Formule 1 débute ce week-end avec la première manche programmée à Bahreïn du 26 au 28 mars.

Nico Rosberg : ce n’est pas facile d’être « le fils de »

L’ancien pilote Mercedes, Nico Rosberg (lui-même fils de Keke Rosberg), rappelle qu’il n’est jamais facile d’être considéré comme le « fils de » et espère que son compatriote, Mick Schumacher, arrivera pour sa première année en F1 à faire abstraction de la pression des médias après les nombreux succès remportés par son père en catégorie reine dans le passé.

Pour ceux et celles qui ne le savent pas (il ne doit pas y avoir beaucoup), Mick Schumacher est le fils du septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher.

Le jeune allemand, qui a remporté le titre en Formule 2 la saison passée, débarque donc cette année en Formule 1 où il roulera pour l’écurie américaine Haas aux côtés du Russe Nikita Mazepin.

Déjà très sollicité par les médias depuis le début de sa carrière en sport automobile, Mick Schumacher devrait donc en toute logique attirer encore plus l’attention des médias sur lui en Formule 1 cette saison et devra donc veiller à ne pas être déconcentré selon Nico Rosberg.

« Ce n’est pas facile d’être le « fils de » et avec Mick ce sera dix fois plus difficile parce que l’ère de Michael n’est pas si lointaine et il a connu beaucoup de succès. » estime le champion du monde 2016, Nico Rosberg, dans des propos relayés par Sport 1.

« L’attention médiatique sera grande au début, probablement encore plus élevée que pour Lewis Hamilton. »

« J’espère juste que Mick pourra mettre ça de côté [la pression des médias] et se concentrer sur son travail parce que les médias ne lui laisseront pas le temps, mais il devra le prendre, où sinon cela va certainement lui ôter beaucoup de plaisir. »

« Il faut du temps et de la patience, après tout, j’ai moi-même du attendre sept ans avant de remporter ma première course et onze ans pour décrocher mon premier titre de champion du monde. Il faudra garder cela à l’esprit pour évaluer Mick Schumacher cette année. »

Rosberg : Vettel était dans une spirale négative chez Ferrari

Le champion du monde 2016 de F1, Nico Rosberg, pense que son compatriote Sebastian Vettel va très certainement retrouver des couleurs avec sa nouvelle équipe Aston Martin, après avoir vécu quelques années difficiles avec Ferrari.

Cette saison, le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, débutera un nouveau chapitre dans sa carrière avec l’écurie Aston Martin qu’il a rejoint en début d’année.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de l’arrivée de Vettel chez Aston Martin, Rosberg estime que l’ancien pilote Ferrari s’est retrouvé dans une spirale négative à Maranello ces dernières années et qu’un nouveau départ avec une nouvelle équipe ne pourra lui faire que du bien.

« Sebastian avait besoin d’un changement, il était dans une spirale négative chez Ferrari, ce qui n’était plus une belle expérience au final. » estime Nico Rosberg dans les colonnes du journal allemand Augsburger Allgemeine.

« Je suis heureux qu’il ait maintenant trouvé une nouvelle opportunité. Chez Aston Martin, il sera à nouveau le héros et sera célébré. Avec un succès, il peut redevenir le même. Il est toujours l’un des meilleurs de tous les temps. »

Interrogé pour savoir s’il pense que son ancien coéquipier Lewis Hamilton – qu’il a battu en 2016 au championnat du monde des pilotes – dominera de nouveau la F1 cette saison, l’Allemand a répondu : « Oui, il a un talent incroyable et la meilleure voiture. »

« Le seul qui puisse se rapprocher un peu est Max Verstappen. Peut-être que son nouveau coéquipier Sergio Perez aussi, si la voiture Red Bull va bien.« 

« Sinon, il y a son coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas. Mais avec lui, les chances diminuent chaque année, il n’y arrive pas. »