Le Grand Prix du Vietnam jette l’éponge pour 2020

Sans grande surprise, les organisateurs du Grand Prix du Vietnam se sont résolus à annuler l’édition 2020 de la course qui devait avoir lieu pour la première fois cette année dans les rues de Hanoï.

Programmé initialement le 5 avril sur un tout nouveau tracé urbain dans la ville de Hanoï, le Grand Prix du Vietnam a été officiellement reporté en mars dernier en raison de la crise sanitaire mondiale et les organisateurs ont gardé espoir de pouvoir accueillir la F1 d’ici la fin de l’année.

Mais la Formule 1 n’a finalement validé que 17 dates dans son calendrier 2020 remanié et Hanoï n’en fait malheureusement pas partie, ce qui veut dire que l’épreuve est officiellement annulée.

« Après de nombreuses discussions entre la FIA, la FOM et l’Association Vietnamienne du Sport Automobile, la Vietnam Grand Prix Corporation (VGPC) a le regret d’annoncer que le Grand Prix du Vietnam 2020 est annulé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Cela fait suite au report initial de l’événement en mars de cette année. Cette décision a été extrêmement difficile mais nécessaire à prendre compte tenu de l’incertitude persistante causée par la pandémie mondiale de coronavirus. »

« Nous ne sommes pas en mesure d’accueillir la série de sport automobile la plus excitante et la plus prestigieuse de la planète au Vietnam en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. » a jouté la PDG de la Vietnam Grand Prix Corporation.

« C’était une décision très difficile à prendre pour nous tous, mais en fin de compte, c’était la seule solution après avoir soigneusement examiné tous les critères de sécurité ainsi que l’efficacité dans les conditions actuelles. »

« Nous vous remercions pour votre soutien et votre compréhension pendant cette période incertaine. »

Hülkenberg espère que ses prestations l’aideront à trouver un baquet en F1

Pour la troisième fois de la saison 2020, Nico Hülkenberg a participé à une course pour le compte de Racing Point le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel en remplaçant le Canadien Lance Stroll malade.

Hülkenberg a quitté la F1 et Renault à la fin de la saison 2019 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon et depuis, l’Allemand est toujours à la recherche d’un baquet pour la saison 2021.

Les options se font de plus rares au fil des mois pour Hülkenberg et ses seules véritables chances pour espérer revenir en Formule 1 l’an prochain sont du côté de chez Haas, chez Alfa Romeo ou encore chez Red Bull.

Mais dans son malheur, Nico Hülkenberg peut se réjouir d’avoir livré de belles prestations lors de ses trois courses disputées cette année en tant qu’intérim de luxe pour Racing Point et dans des conditions toujours très difficiles avec un appel tardif et une non préparation évidente.

Malgré ces difficultés, l’ancien pilote Renault a permis à Racing Point de marquer des points importants au championnat constructeurs et sa huitième place à l’arrivée du Grand Prix de l’Eifel a bien aidé l’équipe à remonter à la troisième position au classement des constructeurs.

Désormais, Hülkenberg continue ses discussions avec plusieurs chefs d’équipes et espère que ses prestations au volant de la RP20 cette année lui permettront d’avoir marquer de gros points auprès des patrons d’écuries.

« De toute évidence, c’est le mieux que je puisse faire, ou le maximum que je peux faire pour me promouvoir et faire de la publicité. » a expliqué Nico Hülkenberg, cité par le site de la F1.

« Mais après Silverstone aussi, rien n’a vraiment changé radicalement, immédiatement. Je pense que c’est encore un processus. »

« Les gens savent, évidemment, que je suis là, mais nous devrons simplement être un peu plus patients pour voir ce qui se passe. »

Quoi qu’il arrive à l’avenir, Nico Hülkenberg aura au moins apprécié son roulage au volant de l’une des meilleures monoplaces de la grille en 2020 sur la tracé du Nürburgring.

« C’était une course amusante. C’était difficile d’attendre beaucoup de cette course, avec si peu de préparation, et les autres gars, ils sont dans la saison, ils sont dans leur voiture et là, je suis jeté dans le bain de glace et j’essaye de survivre. »

« Je me sens plutôt heureux et soulagé d’avoir réussi ce genre de performance. » conclut l’Allemand.

Portimao au Portugal se prépare à accueillir la F1

Les préparatifs avancent à grand pas sur le tracé de Portimao pour pouvoir accueillir la Formule 1 du 23 au 25 octobre.

Vingt-quatre ans plus tard, la F1 revient enfin au Portugal sur l’Autódromo Internacional do Algarve à Portimao pour disputer la douzième manche de la saison 2020.

Il s’agira du 74ème circuit à recevoir une étape du championnat du monde de F1 créé en 1950 et le 4ème au Portugal, après 15 grands prix disputés à Boavista (Porto), Monsanto (Lisbonne) et Estoril.

Long de 4.653 m et composé de 15 virages, le tracé de Portimao est particulièrement apprécié des fans de sport automobile en raison de ses dénivelés et des vitesses de passage en courbe relativement rapides.

Le directeur du circuit portugais a confirmé que des travaux d’aménagement et d’agrément ont été réalisés au cours des dernières semaines pour accueillir la catégorie reine comme il se doit, notamment pour pouvoir respecter les fameuses bulles d’isolement mises en place par la F1.

« Nous respectons le calendrier et le cahier des charges, à la fois très complexes et exigeants. Nous avons remplacé l’asphalte et installé une nouvelle signalisation, des ponts et des kilomètres de câbles! » explique Paulo Pinheiro, directeur de Parkalgar, la société propriétaire du circuit de Portimao, au média A Bola.

« Comme nous n’avons jamais interrompu l’activité sur la piste, l’opération est devenue assez complexe. »

« En raison de la situation que nous vivons, nous avons dû répondre à d’énormes demandes, avec la réorganisation de notre réseau d’information interne, pour le préparer aux bulles d’isolement imposées par l’organisation du championnat du monde [de F1]. »

En termes de retombées économiques pour la région de l’Algarve, Pinheiro estime que c’est en tout un peu plus de 100 millions d’euros qui seront injectés dans l’économie locale grâce à l’arrivée de la Formule 1.

« Nous anticipons un impact économique de plus de 100 millions d’euros qui profitera à la région et au pays. »

« De cette façon, tout ce qui est mauvais est combattu. La Formule 1 n’est pas une entreprise chinoise, mais nous ne perdons pas d’argent. »

Enfin, le tracé de Portimao aimerait évidemment faire partie du calendrier de la F1 sur du long terme et pas seulement pour cette saison 2020, quitte à jouer l’alternance.

« Il y a beaucoup de circuits qui ont déjà un contrat avec la Formule 1, mais la possibilité d’une rotation [alternance] permet de rêver. »

« Je pense que le circuit est attractif et le Grand Prix génère beaucoup d’attentes. »

Red Bull choisira son futur motoriste avant la fin de la saison

Christian Horner, team principal de Red Bull, a déclaré qu’il aimerait sélectionner l’unité motrice que son équipe utilisera à partir de 2022 avant la fin de cette saison 2020 afin de permettre aux ingénieurs de Milton Keynes de débuter la saison 2021 avec un ensemble de paramètres clairs.

L’annonce surprise de Honda – qui a décidé de stopper son programme F1 à la fin de la saison 2021 – oblige désormais Red Bull à trouver un nouveau motoriste à partir de la saison 2022 pour son équipe d’usine, ainsi que l’écurie AlphaTauri.

Dans ce contexte, Red Bull est donc à nouveau à la recherche d’un partenaire moteur, et même si l’équipe privilégie le rachat de la propriété intellectuelle de Honda pour fabriquer son propre groupe propulseur, toutes les options seront étudiées, y compris son ancien partenaire Renault, avec qui la relation était tendue.

Lorsqu’on lui demande quand Red Bull prendra une décision concernant son motoriste, Horner a répondu : « Idéalement d’ici la fin de l’année car bien sûr, le moteur fait partie intégrante de votre conception 2022, donc idéalement à la fin cette année, afin que l’équipe de conception entame l’année prochaine avec un ensemble de paramètres clairs. » explique le Britannique.

« Ce sont évidemment les trois fournisseurs actuels qui restent après la fin de 2021, il est donc naturel que nous engagions des discussions avec ces parties. »

« Nous avons un peu de temps de notre côté pour évaluer toutes les options. Je pense que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes], lors des dernières conférences, a clairement indiqué que Mercedes n’était pas désireuse de fournir un moteur, ce qui limite donc votre choix à deux fournisseurs actuels du sport. »

« Et comme je l’ai dit, nous devons prendre le temps de faire preuve de diligence raisonnable. Nous voulons être compétitifs et nous voulons gagner des championnats du monde. »

« C’est la raison pour laquelle Red Bull est dans le sport, et nous ne pouvons le faire qu’avec une unité de puissance compétitive et c’est là que nous devons prendre notre temps, pour, comme je l’ai dit, faire les investigations nécessaires et faire preuve de diligence raisonnable. »

Autre donnée à ne pas négliger pour Red Bull dans sa recherche d’un nouveau moteur, le fait qu’il faudra équiper non pas une mais deux équipes.

« Je pense que c’est vraiment un scénario deux pour un. donc en raison de notre projet de synergie, en raison de l’intégration de la transmission, il est inconcevable de penser que les deux équipes pourraient fonctionner sur des unités de puissance différentes. »

« Cela introduirait toutes sortes de complexités, en particulier avec la propriété intellectuelle des différents fournisseurs. »

« Il serait donc loin d’être idéal de mettre des équipes sur différentes solutions d’alimentation. » conclut le Britannique.

Bottas : « A mon meilleur niveau, je peux être meilleur que Hamilton »

Bien qu’il n’ait jamais réussi à battre son coéquipier Lewis Hamilton au championnat au cours de ses quatre années passées chez Mercedes, Valtteri Bottas veut encore y croire et estime qu’il peut être meilleur que le Britannique lorsqu’il est à son meilleur niveau.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe Mercedes en 2017, le Finlandais Bottas a remporté 9 courses contre 38 pour Lewis Hamilton, alors qu’après les 11 premières courses de cette saison 2020, Vallteri Bottas occupe la seconde position au championnat du monde des pilotes et accuse 69 points de retard sur Hamilton et se retrouve sous la menace directe du pilote Red Bull Max Verstappen [14 points derrière Bottas].

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre son coéquipier un jour au championnat, le pilote finlandais répond : « Bien-sûr que j’y crois, et je sais que quand je suis à mon meilleur niveau, je peux être meilleur que lui. » explique Valtteri Bottas à Sky Sports.

« De toute évidence, il y a des jours où il est meilleur, il n’y aucun doute, et dans l’ensemble, des dernières années étant son coéquipier, il a été meilleur. »

« Je ne fais pas de politique, j’aime juste piloter. J’adore la course, j’adore avoir des combats justes mais difficiles, et c’est ce que nous faisons et ce que nous continuerons de faire. »

« Je suis satisfait de ma performance. Mon rythme de course a été très bon cette année et j’ai joué au niveau. »

« La différence réside dans de petits détails, mais je peux les améliorer. Ma performance globale a été très positive. »

L’an prochain, Valtteri Bottas poursuivra avec l’équipe Mercedes et sera de nouveau aux côtés de Lewis Hamilton, bien que le Britannique n’a pas encore été confirmé, ce qui devrait être une simple formalité.

Le développement de la Mercedes W11 est stoppé depuis « longtemps »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a révélé que son équipe avait cessé le travail de développement sur sa monoplace 2020 depuis « bien longtemps » déjà.

Cette année encore, la Mercedes est la monoplace à battre et l’équipe du constructeur allemand a déjà marqué presque 400 points en 11 courses [391 points], tandis que son plus proche rival [Red Bull] n’en a marqué « que » 211.

Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Mercedes ne développe plus sa W11 de 2020 et s’est déjà tourné entièrement vers la nouvelle saison et donc la nouvelle monoplace qui remplacera l’actuelle W11 l’an prochain.

« Nous l’avons stoppé il y a longtemps [le développement] » indique Toto Wolff, cité par Sky Sports.

« Cela a toujours été le cas par le passé. Cela a été une décision extrêmement réfléchie, parce que vous ne pouvez pas vous permettre de stopper si tôt dans un championnat. »

« Mais les règles changent beaucoup pour l’année prochaine et, à cet égard, nous avons décidé, comme les années précédentes, de passer à la voiture de l’année prochaine. »

Selon l’Autrichien, cet arrêt du développement de la W11 expliquerait en partie la réduction de l’écart entre Red Bull et Mercedes ces dernières courses.

« C’est pour cela que vous pouvez voir désormais un changement de performance entre les différentes équipes. »

« Nous avons toujours un début et un milieu de saison très forts et celui qui continue de se développer devient fort en fin de saison. »

Ferrari veut redessiner l’arrière de sa F1 pour 2021

Simone Resta, en charge du département châssis à Maranello, a indiqué que Ferrari a planifié un profond remaniement du train arrière sur la monoplace de la saison 2021 par rapport à la SF1000 de cette année.

Depuis le début de la saison 2020, Ferrari n’a jamais caché que le concept de la SF1000 était complétement raté et a donc décidé très tôt de se pencher sur la monoplace de la prochaine saison.

La réglementation ayant été en partie gelée pour 2021, les équipes sont limitées dans leur développement, notamment sur le nombre d’heures passées en soufflerie ou encore le développement de composants tels que les suspensions, les freins, le moteur…etc.

Cependant, les ingénieurs peuvent encore agir dans certains domaines clés grâce à l’utilisation de jetons et c’est justement ce que vont faire les ingénieurs de Maranello, qui vont totalement redessiner le train arrière de la SF1000 pour la saison prochaine.

« L’aérodynamique est libre, mais avec des restrictions sur le nombre d’heures passées en soufflerie pour le développement aérodynamique. » explique Simone Resta dans un entretien accordé à Autosprint.

« Ensuite, il y a aussi des restrictions pour le développement des composants en rapport avec  le châssis, je veux dire par là la suspension, les freins et tout ce qui concerne la voiture à l’exception de la carrosserie externe. »

« Il sera permis de dépenser ce que nous appelons deux « jetons » pour les modifications du châssis. »

« C’est-à-dire intervenir dans deux domaines critiques de la voiture pour l’améliorer. Par exemple si vous êtes une équipe, avec deux jetons, vous pourriez décider de faire un nouveau châssis parce que peut-être que vous voulez placer les radiateurs différemment, changer l’empattement et déplacer les poids. »

« Ou nous pourrions dépenser un jeton de développement sur les freins pour les rendre nouveaux et un autre jeton sur le nez en faisant différemment de façon à ce que l’on puisse passer les nouveaux crash-tests. »

Lorsqu’Autosprint lui demande clairement dans quel domaine Ferrari utilisera ses jetons pour sa monoplace 2021, Resta répond : « Nous cherchons à redessiner l’arrière de la voiture. »

« Nous allons repenser cette zone car nous pensons qu’il y a des domaines plus prometteurs à développer dans ce domaine pour augmenter la marge de performance. »

Shovlin : Hamilton et Schumacher sont plus similaires que vous ne le pensez

Avec désormais Michael Schumacher et Lewis Hamilton à égalité avec 91 victoires en Formule 1 après le Grand Prix de l’Eifel remporté par le pilote Mercedes, il était naturel que les carrières, les styles et les approches des deux pilotes soient comparés.

Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a travaillé avec les deux hommes au sein de cette équipe – et il pense qu’il y a plus de similitudes qu’on ne pourrait le penser.

Shovlin a été nommé ingénieur de course de Michael Schumacher lorsque le septuple champion du monde est revenu en F1 avec Mercedes en 2010.

Et bien que Hamilton et Schumacher soient des personnages très différents à l’extérieur de la voiture, selon Shovlin, les parallèles entre les deux derrière le volant sont frappant.

« Les deux personnages ne pourraient pas être plus différents. » explique Andrew Shovlin dans le podcast F1 Nation.

« Si vous regardez comment ils pilotent, lorsque Michael est arrivé dans notre équipe, les choses qui se démarquaient chez lui étaient la façon dont il allait toujours chercher les gains marginaux; peu importe que ce soit un centième de seconde, il essayait de le faire. »

« Michael avait également la capacité de conduire vite quelque soit la balance de la voiture. S’il avait besoin d’une voiture sous-vireuse, il y arrivait, s’il avait besoin de déplacer le travail sur les roues avant, il le faisait. »

« Il était très, très adaptable dans son style de pilotage et ce sont certainement deux caractéristiques que Lewis a, et comme beaucoup de bons pilotes n’ont pas vraiment de style particulier, ils sont juste rapides et s’adaptent. »

« Michael, peu importe le nombre de choses que vous lui demandiez de faire sur un tour, que ce soit la répartition des freins, placer les pneus dans la bonne fenêtre, il était toujours capable de tout mettre ensemble, et encore une fois, c’est une chose que Lewis fait – assez tranquillement souvent – mais vous pouvez continuer simplement à superposer une chose sur l’autre, il ne l’oublie pas, il le fait et si vous lui donnez encore une autre chose à faire, il l’ajoute en haut [de sa liste]. »

« Je pense donc que dans la façon dont ils sont dans la voiture, ils sont en fait plus similaires que vous ne le pensez. C’est juste que en dehors de la voiture, ce sont deux personnes très différentes. »

La prochaine victoire de Lewis Hamilton en F1 le verra devenir le pilote ayant décroché le plus de victoires en catégorie reine, tandis qu’avec son avance de 69 points au championnat du monde des pilotes sur son coéquipier Bottas, le Britannique semble également bien placé pour égaler le nombre de titres mondiaux remportés par Michael Schumacher [sept titres].

Mais Andrew Shovlin dit que le Lewis Hamilton de 2020 est un pilote beaucoup plus complet et « très différent » que celui qui a remplacé Schumacher chez Mercedes en 2013.

« Depuis son arrivée en 2013, c’est un personnage très, très différent, et je pense que c’est un personnage très différent dans et hors de la voiture. »

« De toute évidence, notre équipe a beaucoup évolué, mais quand il a commencé avec nous, il a été instantanément rapide, il a été brillant pour gagner des courses, il avait cette capacité à creuser profondément et à livrer tout ce qu’il avait à faire un dimanche pour garder les espoirs vivants d’une victoire. »

« Maintenant, il est tellement plus tactique dans sa façon de voir l’année et sa façon de travailler. »

« Il ne cherche pas seulement les améliorations qu’il peut trouver dans la façon dont il pilote la voiture, c’est juste la façon dont il mène sa vie et comment il aborde le métier de pilote de course professionnel. »

« D’année en année, il revient et c’est cette version légèrement améliorée du gars que vous avez vu pour la dernière fois à Abou Dhabi, mais le niveau auquel il est maintenant est vraiment impressionnant. »

« C’est juste de la constance et la façon implacable dont il fait preuve pour marquer les points et contrôler les championnats. »

« Il travaille très dur … Je pense que beaucoup de ses rivaux aiment peut-être le considérer comme la personne qui est le premier dans la voiture, mais qui n’additionne pas les heures. »

« C’est l’un des pilotes les plus travailleurs que nous n’avons jamais vu… Si longtemps dans une carrière, vous penseriez en quelque sorte que les pilotes dépasseraient leurs compétences, mais Lewis continue de trouver des choses nouvelles et différentes à faire, et comment tirer le meilleur parti de la voiture et des pneus. »

La Turquie veut un accord à long terme avec la F1

Les dirigeants du Grand Prix de Turquie [du 13 au 15 novembre] souhaitent désormais trouver une place sur du long terme dans le calendrier de la F1.

Après une décennie d’absence au calendrier de la Formule 1, la catégorie reine reviendra cette année sur le tracé d’Istanbul au mois de novembre, un circuit qui a toujours été apprécié et des pilotes et des fans.

« Notre objectif est de signer un contrat à long terme l’année prochaine et de rejoindre définitivement le calendrier. » a déclaré Vural Ak, président d’Intercity, qui gère le tracé  d’Istanbul Park, au quotidien turc Sabah.

« Nous voulons être une course permanente du calendrier de la F1. Mais cela doit être fait avec un modèle économique durable. »

« Nous avons également pris des initiatives à cet égard. Nous avons développé une formule qui garantira qu’aucun fonds ne sortira des coffres de l’Etat. »

« Après les annulations dues à la pandémie, ils [la F1] nous ont demandé si nous étions prêts. Nous leur avons répondu que nous étions prêts depuis quatre ans. »

« Nous avons donc entamé des négociations. Nous avons fait un énorme sacrifice financier pour notre pays. »

« Notre objectif est de signer un contrat à long terme l’année prochaine et d’entrer en permanence dans le calendrier. »

« Si nous terminons la course de cette année avec beaucoup de succès, y compris l’expérience de l’équipe technique du premier au dernier jour, nous aurons l’occasion de nous asseoir et de parler de 2021 et au-delà immédiatement après la course. »

« Cette fois, nous entrerons dans le calendrier avec un contrat à plus long terme. Nous ne savons pas quels pays des Amériques et d’Asie pourront rester, selon l’évolution de la pandémie … L’Amérique, le Mexique et le Brésil sont mal placés avec la maladie. »

Après l’annonce du retour de la Turquie au calendrier de la F1 en 2020, l’engouement des fans a été si grand que les organisateurs avaient prévu de vendre 100 000 billets pour cette édition.

Cependant, le gouvernement a indiqué il y a quelques jours qu’en raison de la pandémie le Grand Prix de Turquie 2020 se déroulerait sans présence du public.

Vural Ak a déclaré que lui et ses équipes s’étaient préparés à une telle annonce et assure qu’il a plus de regrets pour les fans qui seront privés d’un week-end festif.

« Bien sûr, nous étions bouleversés. Nous avions prévu un très bon environnement événementiel et le public aurait grandement contribué à cette atmosphère. »

« Je pense que le public a été aussi bouleversé que nous. La vente de billets est intervenue dans un laps de temps très court. »

« Mais nous voulons établir un record d’audience en vendant 200 000 billets l’année prochaine. »

Ak a également révélé que certains fans ont refusé de se faire rembourser leur billet et ont souhaité que l’argent serve pour améliorer la piste d’Istanbul.

« Nous n’avons pas pu accepter cela, car légalement, nous ne pouvons pas recevoir de dons. Mais nous avons été très émus et très heureux de ce type de soutien. »

Un nouvel asphalte

Pour cette édition 2020 du Grand Prix de Turquie, les pilotes pourront rouler sur une piste complétement resurfaçée. Les travaux devraient être terminés dans les prochains jours.

Toto Wolff a apprécié la bataille entre Hamilton et Bottas au Nürburgring

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas se sont livrés à une bataille spectaculaire dimanche dernier au départ du Grand Prix de l’Eifel, les deux pilotes Mercedes manquant de peu de se percuter au virage 1.

Le leader du championnat du monde a pris un meilleur départ que son coéquipier Valtteri Bottas et s’est retrouvé devant le Finlandais au niveau du virage 1.

Mais plutôt que de se laisser faire, Bottas a gardé le pied sur l’accélérateur et s’est laissé emporter à l’extérieur du virage 1 pour ressortir au virage deux en tête.

Le patron de l’équipe Toto Wolff n’a évidemment pas manqué une seule seconde de cette action depuis le garage, mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’Autrichien n’était pas tendu et a même apprécié le spectacle offert par ses deux pilotes.

« J’ai apprécié la course entre eux deux parce que je n’ai jamais douté qu’il y aurait un contact. » explique Toto Wolff.

« Ces gars-là se respectent, ils savent très bien quelles sont les limites au sein de cette équipe. »

« Lewis a freiné un peu tard et a eu un blocage de roue, ce qui a évidemment poussé Valtteri à l’extérieur. Mais Valtteri, dans un vrai style de pilote de Rallye, a gardé le pied à fond sur l’accélérateur et a conservé sa position. J’ai apprécié. »

Lewis Hamilton lui-même a également fait l’éloge de l’esprit combatif de son coéquipier, ajoutant : « Je me souviens être sorti de ce virage en me disant ‘t’es bien sûr de toi mec, j’étais impressionné, c’était bien. »

Bottas pour sa part a déclaré : « Je n’allais pas abandonner cette position aussi facilement. J’ai donc décidé de partir à l’extérieur et je suis vraiment content d’avoir réussi à récupérer ma position au virage deux. »

Finalement, Valtteri Bottas devra abandonner quelques tours plus tard en raison d’un problème mécanique sur sa monoplace et ce sera son coéquipier Lewis Hamilton qui s’imposera au Grand Prix de l’Eifel.

Rosberg pas très tendre avec Vettel et Albon après le Nürburgring

L’ancien pilote Mercedes, Nico Rosberg, n’a pas mâché ses mots lors de l’évaluation des performances de Sebastian Vettel et Alex Albon au Grand Prix de l’Eifel disputé le week-end dernier sur le Nürburgring en Allemagne.

Au Nürburgring, Sebastian Vettel a terminé la course à la onzième position au volant de sa Ferrari au terme d’un week-end compliqué pour le pilote allemand.

Pour Rosberg, désormais consultant pour la télévision dans le paddock de la F1, la situation chez Ferrari pour son compatriote et de pire en pire, alors que le quadruple champion du monde quittera l’équipe italienne à la fin de cette saison.

« Il a grillé le départ et il a eu de la chance de ne pas avoir été pénalisé pour cela. » estime le champion du monde 2016 sur Sky Sports.

« Il a aussi fait deux tête-à-queue tout seul ce week-end et il a également eu une demi-seconde de retard sur un tour par rapport à Leclerc. »

« Ca ne marche pas vraiment et c’est même pire. Tout le monde [dans l’équipe] – même lui – n’a aucune idée du pourquoi. Il est pourtant quadruple champion du monde. »

Concernant Alex Albon, Nico Rosberg n’a pas mâché ses mots là non plus après un autre week-end à oublier pour le pilote Red Bull qui a dû finalement abandonner sur panne mécanique après avoir eu un contact avec l’AlphaTauri de Daniil Kvyat en course.

« Il a juste très mal piloté ce week-end. Il a été lent, il a fait tellement d’erreurs. C’est le contraire de ce dont il a besoin pour le moment. »

« Il a besoin d’un bon résultat pour sécuriser son baquet. Il ne semble pas qu’il puisse conserver ce baquet pour l’année prochaine, ce qui est dommage parce qu’il est sympathique et nous savons tous qu’il peut très bien piloter. »

Carey : La F1 doit rompre avec la tradition et accepter le changement

L’actuel PDG de la F1, Chase Carey, prévient que la Formule 1 ne peut pas utiliser son histoire et sa longue tradition comme excuse pour rejeter systématiquement tout changement proposé.

La F1 réfléchit depuis plusieurs mois à l’idée d’introduire une grille de départ inversée pour améliorer le spectacle durant les week-ends de course. Mais cette proposition a eu du mal à passer auprès de certaines équipes comme Mercedes et l’accord a finalement été bloqué.

Cette grille de départ inversée engendre des débats depuis quelques semaines, avec d’un côté des fans pour l’introduction d’une telle nouveauté, et de l’autre des fans puristes qui s’y opposent farouchement.

Mais pour le PDG de la catégorie reine – qui laissera d’ailleurs son poste à Stefano Domenicali à partir de janvier 2021 – la plupart des changements introduits dans d’autres sports par le passé ont prouvé que cela pouvait apporter une nouvelle énergie.

« Dans la plupart des sports, lorsqu’on parle de changements, les fans inconditionnels ont toujours résisté. » explique Chase Carey dans le dernier podcast de la F1.

« Dans la ligue majeure de Baseball, lorsqu’ils choisi d’introduire un frappeur, personne n’aimait ça. La NBA a mis en place une ligne à trois points et les fans inconditionnels n’ont pas aimé. »

« En fait, dans la plupart des cas, ces changements ont fini par être considérés comme quelque chose de positif, parce qu’ils ont apporté une nouvelle énergie et une nouvelle perspective. »

« Je pense juste que nous devons faire attention à ne pas tromper le sport, à reconnaître l’importance de la tradition, de l’histoire et de ce qui a rendu ce sport si spécial. »

« Mais nous devons pas laisser cela devenir une camisole de force, parce que cela ne vous permet pas d’étudier les changements qui pourraient vraiment améliorer le sport pour les fans. »

Bien que très critiquée, l’idée d’une grille inversée en F1 n’a pas encore été complétement abandonnée. Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1, a fait savoir que l’idée serait de nouveau discutée avant le début de la prochaine saison.

L’option privilégiée pour Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda

Helmut Marko a confirmé que l’intention de Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda pour éventuellement développer et fabriquer son propre moteur à partir de 2022.

Le constructeur japonais Honda a annoncé il y a quelques semaines sa décision de quitter la Formule 1 en tant que motoriste à la fin de la saison 2021.

Ce départ surprise signifie que Red Bull doit désormais trouver un nouveau motoriste pour ses deux écuries [Red Bull et AlphaTauri], mais la solution privilégiée dans un premier temps est bien de fabriquer son propre moteur en rachetant la propriété intellectuelle de Honda.

« Ce sujet est aussi complexe que le sont ces moteurs. Mais nous allons privilégier, dans le cas où les discussions avec Honda sont positives, de racheter la propriété intellectuelle et tout ce dont nous avons besoin, pour ensuite préparer et déployer les moteur nous-mêmes à Milton Keynes. » a expliqué Helmut Marko lors d’un entretien accordé à Sport 1.

« Mais cela ne sera possible qu’à la seule condition que les moteurs soient gelés à partir de la première course en 2022 au plus tard. »

« Nous ne pourrons certainement pas nous permettre un développement supplémentaire, que ce soit techniquement ou financièrement. »

Si l’idée de fabriquer son propre moteur est pour le moment privilégiée par Red Bull, le fait de redevenir une écurie cliente n’est toutefois pas complétement écartée par l’équipe, qui regarde toutes les options.

« Tous le motoristes ont leur propre équipe, ce qui signifie qu’ils développent leur moteur autour du châssis. » insiste Marko.

« [en redevenant client] Nous aurions alors quelque chose où nous devrions adapter notre châssis et nos idées secondaires. Nous serions alors confrontés à une solution technique qu’il faudrait accepter. »

« C’est pour cette raison que la solution Honda est notre préférée, Toutefois, nous explorons évidemment toutes les possibilités. »

Concernant un éventuel retour aux côtés de Renault à partir de 2022, Helmut Marko affirme que travailler avec son ancien motoriste qu’il a tant critiqué n’est pas un problème.

« Selon la réglementation, chacun des motoristes s’est engagé à fournir d’autres écuries. Si cela est une possibilité pour nous, alors cela doit correspondre à la situation globale et nous rendre compétitifs. Un mariage forcé heureux ne serait pas un problème pour nous. »

Le DAS de Mercedes particulièrement efficace au Nürburgring

Pour Mercedes, le système DAS monté sur les deux W11 cette année en Formule 1, a démontré toute son utilité dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel avec des températures très froides.

Ce système DAS – qui permet au pilote de modifier l’angle des roues avant en tirant sur sa colonne de direction – permet d’augmenter la température dans les gommes avant lors d’un tour « au ralenti » [tour d’installation, de préparation ou derrière une Safety Car].

Dimanche dernier au Nürburgring, ce système ingénieux s’est montré particulièrement efficace sur la Mercedes de Lewis Hamilton au moment où la période de Safety Car se terminait, puisque le Britannique a pu activer le DAS dans le tour avant le restart et prendre un très bon envol à la relance.

« Il est juste de dire que nous avons utilisé le DAS plus que jamais ce week-end [au Nürburgring]. » explique James Vowles, le directeur de la stratégie chez Mercedes.

« En essais libres, sur un seul tour de travail, en qualifications mais aussi pendant la course. Pour ce qui est de l’endroit où nous l’avons utilisé en course, c’était sur le tour de formation, mais aussi lorsque nous étions derrière la Safety Car. »

« En fait, c’était là où nous avons eu un certain nombre de tours sur des pneus qui devenaient de plus en plus froids. »

« Je pense qu’il est juste de dire que le DAS a contribué à expliquer pourquoi notre restart a été si bon. »

Le système DAS en détail

Aucun problème de sécurité en Allemagne

Au Nürburgring, Lewis Hamilton s’est plaint d’une colonne de direction très mouvante lors des essais libres le samedi, ainsi qu’avant le départ de la course le dimanche.

Mais Mercedes a expliqué que ce jeu dans la colonne de direction n’avait aucun impact sur la sécurité.

« Vous avez peut-être entendu Lewis se plaindre du mouvement dans le volant. Il avait du jeu dans la colonne de direction et tout le système de direction se déplaçait légèrement en arrière et en avant. » explique Vowles.

« C’est un facteur de performance, car lorsque vous prenez les virages, vous essayez de ressentir la limite des pneus, tout mouvement dans la colonne de direction vous empêchera de savoir que c’est la voiture qui est en mouvement, les pneus en mouvement ou autre chose. »

« Cependant, ce n’était pas un problème de sécurité, à aucun moment nous n’avons eu une inquiétude pour le système. »

« C’est quelque chose que nous avons remarqué samedi, mais le règlement du parc fermé stipule qu’à moins que le composant ne soit cassé, vous ne pouvez pas le remplacer, c’est pourquoi Lewis a dû faire la course avec, et il a fait un excellent travail compte tenu du nombre de conditions difficiles que nous avons rencontrées. dans cette course. »

Daimler réaffirme l’engagement de Mercedes en Formule 1

La maison mère de Mercedes, Daimler, a réaffirmé son engagement en Formule 1, mais s’efforcera de réduire les coûts et l’impact environnemental de la course automobile.

Depuis plusieurs mois maintenant, certains médias annoncent que Mercedes s’apprête à quitter la catégorie reine du sport automobile après plusieurs années de domination, mais une fois de plus, le PDG de Daimler a réaffirmé l’engagement de la marque à l’étoile dans le sport.

« Nous avons aussi peu de raisons de sortir de la Formule 1 que le Bayern Munich doit quitter le football. » a déclaré ce mercredi Ola Kaellenius, le PDG de Daimler, cité par Reuters.

Le constructeur automobile élabore un plan pour rendre le sport neutre en matière d’émissions, notamment grâce à l’utilisation de carburants synthétiques, et souhaite améliorer les coûts de la compétition automobile.

« L’impact financier net sera divisé par deux au cours des trois prochaines années. Nous avons un objectif de réduction des coûts encore plus agressif en Formule 1 que pour le reste de l’entreprise. » a souligné Kaellenius.

Par ailleurs, Kaellenius a réitéré que Daimler est en passe d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone en Europe.

« Mercedes-Benz a augmenté ses ventes de voitures électriques et hybrides au troisième trimestre et continuera de le faire pour le reste de l’année. » a-t-il indiqué.

Ferrari dans la ligne de mire d’AlphaTauri au championnat constructeurs

La sixième place de Pierre Gasly au Grand Prix de l’Eifel le week-end dernier a permis à l’équipe AlphaTauri de se rapprocher encore un peu plus de Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

Après la onzième manche de l’année disputée en Allemagne, AlphaTauri occupe la septième place au classement des constructeurs à seulement 13 points de la Scuderia Ferrari.

Cette année, l’équipe AlphaTauri motorisée par Honda étonne par son niveau de compétitivité sur tous les types de circuits visités jusqu’à présent et s’est même payée le luxe de décrocher une victoire à Monza à domicile, mais aussi et surtout, sur les terres de la Scuderia Ferrari.

Le Français Pierre Gasly – qui a été remercié par Red Bull l’an dernier avant même la fin de la saison – a clairement joué un grand rôle dans le développement de cette petite équipe et le Normand a d’ailleurs marqué des points à sept reprises cette année contre cinq pour son coéquipier [53 points pour Gasly et 14 pour Kvyat].

Gasly a déclaré qu’AlphaTauri avait encore du travail à faire pour égaler certains de ses rivaux au milieu de peloton, mais il estime qu’ils ont toujours une voiture capable de se battre pour des points pour le moment.

« Je dois dire que je me sens bien, le Nurburgring n’était pas la meilleure piste pour nous, il y a eu des types de virages dans lesquels nous avons eu du mal. » explique le Français.

« Mais de façon générale, le dimanche nous avons un bon package pour nous battre dans le peloton et dans toutes les conditions. »

« [au Nürburgring] Je savais que ce serait très difficile pour tout le monde et qu’il allait y avoir de bonnes opportunités. »

« Nous avons obtenu le maximum que nous pouvions, donc je pense que nous pouvons être satisfaits de cela et je suis très excité pour les courses à venir. »

Au classement des pilotes, Pierre Gasly devance Sebastian Vettel de 36 points, tandis qu’il n’est plus qu’à dix points de Charles Leclerc.

Pour Abiteboul, Renault F1 arrive à saisir les opportunités en course désormais

Cyril Abiteboul estime que le premier podium de l’équipe Renault depuis son retour en F1 décroché dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel prouve que l’écurie du constructeur français a fait de gros progrès, notamment dans sa capacité de saisir les opportunités en course.

Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée au Nürburgring à la troisième position au terme d’une course émaillée de plusieurs incidents dont a su profiter l’Australien.

« Je pense que le timing est juste dû au  fait que l’équipe a progressé. C’est très visible, depuis quelques courses. Nous comprenons mieux la voiture, les réglages fonctionnent mieux… » explique Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault, cité par le site de la F1.

« Franchement, nous étions un peu inquiets ici parce que c’est la première fois que nous arrivions sur une piste qui a un niveau d’appui très élevé et ici [Nürburgring] aussi la voiture a fonctionné. »

« Il est clair que notre voiture n’est pas bonne pour un podium dans des circonstances tout à fait normales, mais ce qui est bien, c’est que lorsque cela se produit, lorsqu’il y a beaucoup d’opportunités, nous sommes en mesure de réussir. »

Le manager français estime que ce podium est également dû à l’excellent travail entre Daniel Ricciardo et son ingénieur au fil des mois.

« Oui, il y a quelque chose qui a cliqué entre Daniel et sa voiture et son ingénieur de course Ciaron [Pilbeam], il faisait un travail fantastique. »

« Alors oui, je pense que le niveau de confiance s’est amélioré, mais simplement parce qu’il a une meilleure voiture, il est capable de faire ce qu’il veut vraiment. »

« Je pense que la prévisibilité de la voiture est également bien meilleure que ce qu’elle était auparavant, si bien que dans l’ensemble, cela améliore la relation de travail. »

Le point noir du week-end de Renault en Allemagne, cependant, a été que des problèmes de fiabilité ont éliminé leur pilote Esteban Ocon et le pilote McLaren Lando Norris, qui s’est arrêté avec un moteur Renault fumant au 42e tour de la course.

« J’ai besoin de dire un mot à propos de Norris car il semble que ce soit un problème lié à la production. Cela peut arriver, et on aime pas ça, quelle que soit la couleur de la voiture. »

« Cela ne fait qu’augmenter la pression et la tension sur 60 tours quand on voit qu’un bon résultat est possible. »

« De notre côté également, nous avons eu quelques alertes – je pense que ces conditions sont en fait extrêmes pour les voitures, nous ne sommes pas vraiment habitués à cela, donc nous devons regarder cela …les émotions étaient très fortes et la tension était très élevée. »

Le bon résultat de Grojean en Allemagne n’aura pas d’influence sur ses patrons

Le bon résultat décroché par Romain Grosjean au Grand Prix de l’Eifel dimanche dernier n’influencera en aucun cas le directeur de l’équipe Haas dans sa prise de décision pour choisir  ses pilotes en 2021.

Le Français Romain Grosjean a franchi la ligne d’arrivée au Grand Prix de l’Eifel à la neuvième position dimanche dernier, marquant deux points et permettant à l’écurie Haas de se rapprocher de l’équipe Alfa Romeo au championnat des constructeurs [deux points d’écart].

Interrogé sur l’importance d’un tel résultat pour son équipe, Guenther Steiner a insisté sur le fait qu’il s’agissait effectivement d’un pas en avant important non seulement pour l’équipe au championnat, mais surtout pour tous les membres du personnel de Haas.

« Très important! Ce n’est pas seulement important pour les points au classement des constructeurs parce que nous nous rapprochons d’Alfa Romeo, mais c’est surtout pour les gars, tout le monde. » a-t-il expliqué.

« Cela garde tout le monde motivé et je pense qu’ils ont tous fait du bon travail ce week-end [au Nürburgring]. »

Malgré les bonnes performances de Romain Grosjean en Allemagne, Steiner a déclaré qu’il ne laisserait pas les résultats d’un week-end de course avoir une grande influence sur la décision des pilotes pour la saison prochaine.

« Nous ne pouvons pas être aussi émotifs, aller de course en course et décider par intermittence. »

« Cela doit être une décision à long terme, pas à court terme, et je ne tombe pas dans ce piège. »

« Je reste très stable avec ça et faire ce que j’ai toujours dit que nous voulons faire, c’est-à-dire comment nous pensons que l’équipe peut mieux performer avec quels pilotes au cours des deux, trois ou quatre prochaines années. »

Quels pilotes chez Haas en 2021 ?

Pour le moment donc, les dirigeants de l’équipe américaine ne semblent pas vouloir faire d’annonce et continuent de jouer la montre concernant le line-up de l’équipe pour 2021.

Mais en coulisses, les tractations vont bon train depuis quelques semaines déjà et il semble de plus en plus probable que le Russe Nikita Mazepin rejoigne l’écurie Haas l’an prochain – une information d’ailleurs également confirmée par plusieurs sources dont nos confrères de Canal+.

Reste à savoir désormais si Haas souhaite conserver au moins l’un de ses deux pilotes actuels ou bien si la formation américaine misera sur un duo totalement nouveau et sans expérience avec Mazepin et un petit jeune de la Ferrari Driver Academy [Ilott, Shwartzman ou Schumacher].

Autre possibilité pour Haas, faire venir aux côtés de l’inexpérimenté Mazepin un pilote du calibre de Sergio Perez ou encore Nico Hülkenberg – qui sont tous les deux libres de tout contrat pour 2021.

Sergio Perez est – selon nous – en pole position par rapport à l’Allemand en raison de ses sponsors mexicains, mais aussi par rapport à ses liens avec Ferrari, puisque l’actuel pilote Racing Point est passé lui aussi par la Ferrari Driver Academy.

Aucun problème de sécurité avec la colonne de direction d’Hamilton en Allemagne

Mercedes assure que le problème de colonne de direction sur la monoplace de Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel n’a jamais mis en cause la sécurité du pilote britannique.

Le week-end dernier au Nürburgring, Hamilton s’est plaint lors des essais libres 3 du samedi matin [et on a pu le voir également sur les images de la FOM] que sa colonne de direction bougeait beaucoup trop d’avant en arrière.

Après un check-up au garage, le sextuple champion du monde a pu reprendre la piste et n’a plus été inquiété par ce problème lors des qualifications l’après-midi.

Mais le dimanche avant la course, le problème est réapparu sur la W11 de Lewis Hamilton, ce qui ne l’a absolument pas empêché de remporter l’épreuve et de décrocher sa 91° victoire en Formule 1.

« Vous avez peut-être entendu Lewis se plaindre du mouvement dans le volant. Il avait du jeu dans la colonne de direction et tout le système de direction se déplaçait légèrement en arrière et en avant. » a expliqué James Vowles, le directeur de la stratégie dans sa traditionnelle vidéo d’après course.

« C’est un facteur de performance, car lorsque vous prenez les virages, vous essayez de ressentir la limite des pneus, tout mouvement dans la colonne de direction vous empêchera de savoir que c’est la voiture qui est en mouvement, les pneus en mouvement ou autre chose. »

« Cependant, ce n’était pas un problème de sécurité, à aucun moment nous n’avons eu une inquiétude pour le système. »

« C’est quelque chose que nous avons remarqué samedi, mais le règlement du parc fermé stipule qu’à moins que le composant ne soit cassé, vous ne pouvez pas le remplacer, c’est pourquoi Lewis a dû faire la course avec, et il a fait un excellent travail compte tenu du nombre de conditions difficiles que nous avons rencontrées. dans cette course. »

James Vowles n’est évidemment pas entré dans les détails, mais ce problème est certainement en lien avec le système DAS monté sur la Mercedes cette saison.

Rappelons que cette saison, les deux Mercedes sont équipées du système DAS [Dual Axis System] qui permet aux pilotes de modifier l’angle des roues avant lors d’un tour d’installation en tirant sur le volant.

Cette action sur la colonne de direction permet aux pneus avant de chauffer beaucoup plus vite, ce qui veut dire que les pilotes attaquent leur tour rapide avec des gommes à la température optimale.

Pour annuler cette action, le pilote n’a qu’à repousser son volant vers l’avant [comme le ferait un pilote d’avion avec le manche].

Mercedes espère pouvoir éviter la pénalité pour Bottas au Portugal

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas pourrait bien être pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Portugal après avoir abandonné lors de la dernière course au Nürburgring.

Au Grand Prix de l’Eifel, la monoplace de Bottas a été victime d’un problème en course, ce qui a forcé l’équipe Mercedes à rappeler son pilote aux stands pour le faire abandonner.

Les ingénieurs de Mercedes suspecte un problème d’ordre électronique, ce qui leur permettrait de ne pas procéder au remplacement de l’unité de puissance ou d’un autre composant mécanique pour la prochaine course et qui serait synonyme de pénalité sur la grille pour le Finlandais qui a déjà utilisé son quota de pièces moteur pour la saison.

« À la fin de la période de VSC [au GP de l’Eifel], Valtteri s’est plaint d’un manque de puissance. » a déclaré James Vowles, le directeur de la stratégie chez Mercedes.

« Nous avons pu voir sur les données que le MGU-H, l’élément hybride de la voiture qui produit de l’énergie électrique, mais aussi le contrôleur de turbo, ne fonctionnaient pas correctement. »

« Nous avons essayé quelques changements avec Valtteri qui pourraient ramener ces systèmes, via les commutateurs à travers le volant, il a pu insérer un code par défaut qui aurait pu  réparer des parties du système hybride. »

« Il était clair cependant qu’il avait complètement échoué même après le changement de commutateur et en conséquence nous avons appelé la voiture aux stands et l’avons arrêtée. »

« La raison pour laquelle nous avons fait cela est que nous avons estimé que la défaillance du système n’était pas matérielle mais en fait électronique et plus tôt vous l’arrêterez, moins vous allez causer de dommages à l’un des systèmes et plus nous avons de chances de ne prendre aucune pénalité. avec Valtteri [lors de la prochaine course]. »

« Nous avons beaucoup de vérifications à faire et nous vérifierons les systèmes à Portimao, mais j’espère qu’aucune autre pénalité ne résultera de ce problème. »

En raison de cet abandon, Valtteri Bottas se retrouve désormais à 69 points derrière son coéquipier et leader du championnat, Lewis Hamilton.