La F1 confirme deux nouveaux cas positifs au COVID-19

La F1 a confirmé ce vendredi à Monza que deux nouveaux cas positifs au COVID-19 ont été détectés dans le paddock au cours des sept derniers jours.

Ces deux personnes ont été immédiatement placées à l’isolement et ne sont pas entrées en contact avec d’autres personnes faisant partie du paddock.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 28 août et le jeudi 3 septembre, 5 704 tests pour COVID-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » a confirmé la F1 lors de la publication hebdomadaire de ses chiffres.

« Parmi ceux-ci, 2 personnes ont été testées positives. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun détail spécifique concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Jusqu’à présent, seul un pilote de Formule 1 a été testé positif au COVID-19: il s’agit du pilote Racing Point Sergio Perez, qui a dû être placé à l’isolement durant dix jours et qui a donc loupé deux Grands Prix.

Un scénario similaire à celui de 2019 en qualifications à Monza ?

La séance de qualifications du Grand Prix d’Italie de l’année dernière s’est terminée dans des circonstances bizarres avec seulement deux pilotes du top dix en Q3 ayant réussi à signer un chrono rapide.

Sur le légendaire tracé de Monza, l’aspiration est un facteur très important en qualifications et tous les pilotes cherchent à bénéficier de l’aspiration d’une autre monoplace pour se donner une chance supplémentaire de bien se positionner sur la grille de départ.

En 2019, les pilotes participant à la Q3 sont tous sortis des stands au dernier moment et ont tous roulé extrêmement lentement dans leur tour de préparation afin d’obliger les autres à passer devant.

Au final, seuls Carlos Sainz et Charles Leclerc ont réussi à déclencher le chronomètre avant la fin de la séance.

Bien que la FIA ait déjà prévenu les pilotes ce week-end qu’il ne devraient pas rouler trop lentement (le temps à respecter est 1,43.00) dans le tour de sortie des stands, il y a fort à parier pour que le scénario de 2019 se reproduise ce samedi en qualifications, c’est en tout cas l’avis de Lewis Hamilton et Romain Grosjean.

« C’était difficile ici dans le passé – je n’ai même pas pu faire mon dernier tour l’année dernière. Alors je pense que ça va être intéressant. » a déclaré Lewis Hamilton ce vendredi à Monza après les essais libres.

« Peut-être que cela aidera. Mais je pense toujours que ce sera un cauchemar dans le dernier virage (Parabolica) avec tout le monde essayant de faire un écart. Ce sera certainement un travail difficile. » 

Pour Romain Grosjean, la situation sera certainement la même qu’en 2019 ce samedi aux qualifications du Grand Prix d’Italie.

« Je suppose que ce sera la même histoire: tout le monde cherchera l’aspiration. il en faut un ici pour faire un bon tour. » a déclaré le pilote français.

« Si cela ne tenait qu’à moi, ce serait un tour par pilote, l’un après l’autre. Ensuite, il n’y aurait aucun problème avec les voitures lentes ou les tours lents ou autre. Ce sera compliqué et ce sera à nous de faire le meilleur travail possible. »

Qualifications : La fête est terminée en F1

C’est à partir de ce samedi 5 septembre que le fameux « mode fête » sera interdit en F1, la FIA ayant décidé de limiter l’utilisation des différents modes moteur obligeant les équipes à utiliser un mode moteur unique pour les qualifications et la course.

Depuis l’introduction de l’ère turbo-hybride actuelle en 2014, les unités de puissance de tous les fabricants ont présenté des réglages (des modes) qui modifient la puissance en qualifications et en course.

Les modes de qualifications rendent disponibles des régimes moteur supplémentaires pour les pilotes et leur offre la possibilité d’avoir un surplus de puissance et la détourner vers la batterie, permettant ainsi un déploiement maximal de l’énergie récupérée via les deux systèmes de récupération d’énergie [MGU-K et MGU-H].

Ces modes fonctionnent également généralement avec un calage d’allumage et un mélange de carburant plus agressifs.

En revanche, un mode course standard permettra une mise à disposition de la puissance adéquate pour maintenir la batterie alimentée en énergie et qui peut être déployée tout au long du tour.

Le moteur fonctionnera également généralement à des régimes maximaux inférieurs au mode de qualifications et à un réglage du calage de l’allumage qui maintient les éléments de l’unité de puissance à des températures moins élevées.

En règle générale, il existe plusieurs modes – jusqu’à neuf – entre les deux extrêmes. Il s’agit de trouver le juste milieu entre les performances et la durée de vie du moteur, la fiabilité et la consommation de carburant.

On a pris pour habitude d’appeler ce mode moteur « mode fête » après que Lewis Hamilton ait révélé en 2017 qu’il utilisait un mode spécial en qualifications en appuyant sur un bouton « fête ».

La fête est terminée !

A partir de ce samedi 5 septembre, les équipes auront l’obligation d’utiliser un mode moteur unique en qualifications et en course, ce qui devrait faciliter le travail des commissaires de la FIA qui doivent contrôler chaque week-end un certain nombre de paramètres des unités de puissance grâce à une analyse très détaillée des données, et il est estimé que cette directive les aidera à atteindre cet objectif – et à avoir plus confiance en la légalité des unités de puissance en conséquence.

Bien-sûr, certains estiment que l’objectif premier est d’essayer de « freiner » l’équipe Mercedes – même si cette raison n’a jamais été évoquée – car à ce stade on estime que c’est le moteur Mercedes qui développe le plus de puissance en qualifications, bien loin devant Ferrari, Renault ou Honda.

Autre raison évoquée par la FIA, la réduction des coûts en F1. Cette décision permettrait d’économiser des programmes de développement coûteux pour Honda, Renault et Ferrari à un moment où la FIA tente très activement de réduire les coûts.

Reste à savoir maintenant si l’introduction de cette directive technique va réellement changer la donne en qualifications le samedi et permettre à d’autres équipes que Mercedes de décrocher des pole positions, ce qui n’est absolument pas garanti.

Trois pilotes avec une boîte de vitesses neuve à Monza

Trois pilotes de la grille ont reçu une nouvelle boîte de vitesses avant le Grand Prix d’Italie programmé ce week-end à Monza.

Max Verstappen, Lance Stroll et Antonio Giovinazzi ont débuté le week-end avec une boîte de vitesses neuve montée sur leur monoplace.

Dans le cas de Verstappen et Stroll, les deux pilotes n’écoperont d’aucune pénalité sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie puisqu’ils ont utilisé leur précédente boîte de vitesses pendant six courses consécutives et sont donc en conformité avec la réglementation.

Dans le cas d’Antonio Giovinazzi, le pilote Alfa Romeo a dû abandonner lors de la précédente course à Spa, ce qui lui permet de recevoir une boîte de vitesses neuve sans prendre de pénalité sur la grille.

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GP d’Italie : A quelle heure est programmée la séance de qualifications ?

Ce samedi 5 septembre, les pilotes de F1 prendront la piste pour la toute dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie [EL3], avant de participer à la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de dimanche.

La troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications aura lieu à 15h00 (heure de Paris).

Ce vendredi à Monza, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a dominé la première séance d’essais libres en matinée, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton s’est montré le plus rapide dans l’après-midi pour les EL2.

Ce dimanche 6 septembre, le départ du Grand Prix d’Italie sera donné à 15h10 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr

Horaires GP d’Italie 2020

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Louis Camilleri ne compte faire tomber aucune tête chez Ferrari

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a exprimé une nouvelle fois tout son soutien à Mattia Binotto et son équipe dans ce qui est l’une des périodes les plus compliquées de la Scuderia Ferrari depuis bien longtemps.

Après le fiasco du Grand Prix de Belgique où Ferrari a signé son pire résultat en F1 depuis dix ans avec les deux pilotes hors des points, les médias italiens ont été assez virulents à l’encontre du directeur de l’équipe Mattia Binotto.

Confiance dans l’équipe actuelle et optimisme pour l’avenir. C’est le message qui ressort de l’interview que le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a donnée au New York Times.

« J’ai une confiance totale en Mattia Binotto et son équipe. » a déclaré Camilleri  « Les résultats ne sont pas là pour le confirmer mais ces choses prennent du temps. »

« Malheureusement, dans le passé, il y a eu trop de pressions et une histoire de personnes forcées de partir. Il y avait une atmosphère de porte tournante et je mets un terme à cette tendance. »

« Je veux être sûr qu’il y a de la stabilité, malgré l’incroyable pression sur l’équipe, notamment de la part des médias italiens, qui sont parfois brutaux en demandant à voir des têtes tomber. Ce n’est pas la solution. »

Le PDG de Ferrari a également évoqué la structure technique qui a été récemment réorganisée: « J’ai mis en place une stratégie plus orientée sur le long terme, notamment en termes d’investissements. » a-t-il déclaré.

« Amener les gens à travailler davantage en équipe prend toujours du temps car on ne peut pas changer une culture du jour au lendemain. »

« La situation en 2021 peut s’améliorer. En 2022, cependant, les nouvelles règles entreront en vigueur et à chaque fois qu’une révolution technique survient, des opportunités se créent pour un remaniement des cartes. »

« Nous avons le talent, l’éthique de travail et la détermination pour réussir et je suis convaincu que nous reviendrons nous battre pour le sommet. »

Camilleri a également abordé le thème de l’expansion des programmes sportifs de Ferrari, qui évalue sa participation au WEC dans la catégorie des prototypes ainsi qu’au championnat américain IndyCar.

« A l’Indy, notre engagement dépendra de la flexibilité dans les futures réglementations. » a-t-il conclu.

Les pilotes Ferrari viseront la Q3 en qualifications à Monza

Bien qu’il est terminé la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie en P8, le Monégasque Charles Leclerc a déclaré qu’il avait été encouragé par le rythme sur un tour de sa Ferrari ce vendredi à Monza, même si lui et son coéquipier Sebastian Vettel ont admis que leurs voitures avaient été difficiles à gérer, notamment sur les longs relais.

Leclerc a terminé la journée d’essais à 1,2 secondes de la Mercedes de Lewis Hamilton et Sebastian Vettel a été moins rapide de deux dixièmes par rapport à son coéquipier, l’Allemand terminant la journée en P12.

« C’était très difficile de conduire avec beaucoup de carburant. » a déclaré Leclerc. « Je pense que nous nous attendions à un peu pire sur les runs avec peu de carburant – mais ensuite sur les runs avec beaucoup de carburant, nous nous attendions à un peu mieux. »

« Nous devons donc absolument essayer de trouver quelque chose pour la course, sinon ça va être très, très difficile. »

« Il semble que nous ayons beaucoup de mal avec l’équilibre et la dégradation générale des pneus lors des longs runs. »

« Il y a donc certainement beaucoup de travail [à faire] là-dessus, mais c’est assez positif de voir notre rythme de qualifications. »

« J’espère que nous pourrons entrer en Q3, mais je pense que ce sera très serré. Pour l’instant, de façon réaliste, nous n’avons pas encore les performances pour entrer en Q3, mais nous en sommes proches. »

Sebastian Vettel a soutenu le point de vue de son coéquipier sur les problèmes de la SF1000 à Monza.

« La voiture est difficile à conduire, mais ce n’est pas la première fois. Où manquons-nous? Je pense que nous perdons dans les lignes droites, ce qui est attendu, mais pour ce qui est de savoir où nous voulons améliorer la monoplace, nous manquons d’adhérence en entrée de virage avec à peu près les quatre roues; la voiture glisse beaucoup. »

« Il est très difficile de tout faire correctement, de faire le tour, mais nous essayons de l’améliorer un peu pour demain. »

« Une partie est Monza, une partie est notre voiture. C’est ce que c’est et nous essayons d’utiliser le temps dont nous disposons pour nous améliorer et, espérons-le, être un peu mieux demain… »

« Mais ça va être difficile en course. Nous allons combattre d’autres voitures, nous serons dans un peloton et ce n’est pas comme courir à l’avant dans de l’air pur et avoir une bonne voiture. »

« Mais c’est quelque chose dont il faut s’inquiéter dimanche. Maintenant, nous allons nous inquiéter pour demain et nous espérons avoir une meilleure voiture, car meilleure est la voiture, cela nous aidera également dimanche. »

 

Le petit tacle de Cyril Abiteboul aux dirigeants de Red Bull

Le directeur de l’équipe Renault f1, Cyril Abiteboul, a donné une évaluation franche des aspirations de Red Bull au titre depuis le début de l’ère du turbo-hybride en 2014 et a déclaré qu’ils avaient « loupé le coche » sur la façon dont ils dirigeaient leur équipe.

Red Bull Racing a remporté quatre championnats du monde en F1 utilisant des moteurs Renault dans un partenariat qui a duré de 2007 à 2018, mais n’a pas remporté de championnat depuis 2013, alors que l’écurie basée à Milton Keynes utilise un moteur Honda depuis deux saisons maintenant.

Lorsqu’on demande à Cyril Abiteboul pourquoi selon lui Red Bull ne gagne plus depuis de nombreuses années, y-compris lorsque Red Bull était encore équipée du moteur Renault, le manager français a répondu: « À quel point voulez-vous que je sois dur dans cette réponse? »

« Je pense que Red Bull est une équipe fantastique mais, à mon avis, Red Bull a loupé le coche de la F1 moderne où vous ne pouvez pas avoir l’organisation du châssis et l’organisation du moteur…si distinctes…si vous souhaitez vous battre pour des victoires dans un manière cohérente. »

« Vous devez vraiment être un groupe de personnes, une équipe, avec un état d’esprit. Et nous n’avons pas du tout fait cela. »

« On dirait qu’ils ne sont pas capables de faire mieux avec Honda. Mais cela montre simplement le niveau de complexité et de perfection nécessaire pour gagner en Formule 1 et, en particulier, pour battre Mercedes. »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, était d’accord avec les commentaires d’Abiteboul, ajoutant que Red Bull n’avait pas manqué de ressources pour défier son équipe sextuple championne du monde depuis 2014.

« Red Bull dispose de toutes les ressources, ressources humaines et financières, pour être compétitive. » a déclaré Wolff.

« Ils ont vécu ces belles années avec Renault, à partir de 2010 avec quatre championnats consécutifs. »

« Comme l’a dit Cyril, il s’agit de mettre toutes les choses ensemble, chaque paramètre est nécessaire pour y arriver et ce n’est pas seulement la relation moteur et châssis qui doit être forte mais il s’agit aussi de mettre tous les composants, tous ces gains marginaux ensemble pour y arriver. »

Pour remettre les choses dans leur contexte, rappelons que les dirigeants de l’équipe Red Bull ne se sont pas gênés pendant plusieurs années de critiquer Renault F1.

L’essentiel n’était pas la feuille des temps pour Renault F1 ce vendredi

Avec les onzième et quinzième temps lors des EL2 à Monza ce vendredi, l’équipe Renault F1 n’a pas essayé de signer les meilleurs chronos aujourd’hui.

Afin de poursuivre sur la dynamique du dernier Grand Prix de Belgique, les essais de vendredi étaient axés sur l’optimisation de l’équilibre de la RS20 avec les faibles appuis requis sur le circuit rapide de Monza.

Ricciardo a d’abord effectué des évaluations aérodynamiques sur sa monoplace lors des premiers essais libres en se concentrant sur de futurs concepts. L’Australien a également été équipé d’un nouveau moteur pour ce week-end.

Ciaron Pilbeam nous rappelle donc que l’essentiel n’était pas la feuille des temps aujourd’hui à Monza pour Renault.

« Nous avons connu une bonne journée avec deux voitures bouclant leurs programmes sans aucun problème et deux pilotes relativement satisfaits. » nous explique Ciaron Pilbeam, ingénieur de course chez Renault F1.

« Aucune des deux monoplaces n’a signé le temps qu’elle aurait pu faire avec les pneus tendres, donc le classement ne représente pas notre rythme avec peu d’essence. »

« Le tour de Daniel avec les tendres était un chrono compétitif qui nous donne de quoi travailler ce soir. »

« Trouver une aspiration en qualifications sera crucial et nous avons déjà vu aujourd’hui des concurrents batailler pour la meilleure position de piste dès les tours de sortie. »

« Je suis sûr que cela continuera demain. C’était donc une bonne journée à tous les niveaux avec deux voitures compétitives tant avec beaucoup qu’avec peu de carburant. »

Classement des EL2

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La FIA prévient les pilotes avant les qualifications à Monza

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a tenu à rappeler aux pilotes de F1 qu’ils seront sous surveillance ce samedi pendant les qualifications afin d’éviter de revivre le même scénario que celui vécu l’an dernier à Monza.

En 2019, les pilotes participant à la Q3 lors des qualifications sont sortis des stands à la dernière minute et ont tous voulu bénéficier de l’aspiration d’une autre monoplace pour les aider à décrocher la pole position sur le tracé très rapide de Monza.

Dans ce contexte, les pilotes se sont mis à ralentir dans leur tour de préparation pour ne pas se retrouver le premier du « train », ce qui nous a mené à une situation ridicule où seul deux pilotes ont réussi à franchir la ligne de départ avant la fin du temps réglementaire.

Les autres pilotes quant à eux n’ont donc pas pu effectuer une ultime tentative lors de la Q3 et se sont fait prendre à leur propre piège.

Afin d’éviter un tel scénario cette année pour le Grand Prix d’Italie, la FIA a donc envoyé une note aux équipes ce vendredi.

« Pour des raisons de sécurité, durant chaque séance d’essais, le fait de zigzaguer pour gêner une autre monoplace pourra être signalé aux commissaires. » explique Masi dans une note envoyée aux équipes.

« Lors des essais libres 3 et des qualifications, le chrono publié en accord l’élément 8 des notes du directeur de course pour ce Grand Prix sera utilisé comme référence par les commissaires pour déterminer si un pilote a roulé inutilement lentement lors d’un tour de sortie des stands ou lors d’un tour de mise en température. »

Le temps déterminé par les commissaires pour juger si un pilote a roulé trop lentement est de 1,43.00 à Monza.

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Binotto n’est pas trop inquiet de l’interdiction des modes moteur en F1

Alors que les modes moteur différents seront totalement interdits à partir de la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie ce samedi, le directeur de la Scuderia Ferrari ne semble pas trop inquiet.

Ferrari est l’une des équipes ayant le plus perdu en termes de performance moteur depuis la saison dernière, ce qui coïncide avec un « accord secret » passé avec la FIA au cours de l’hiver à la suite d’une enquête menée par l’instance dirigeante sur le V6 Ferrari qui affichait l’an derniers des performances hors normes.

Coïncidence ou pas, depuis l’annonce de cet accord avec la FIA, les monoplaces équipées du moteur Ferrari sont en manque de performance depuis le début de la saison mais l’interdiction des modes moteur en qualifications à partir de ce samedi ne semble pas inquiéter plus que cela Mattia Binotto.

« La directive technique a certainement touché tous les fabricants de blocs d’alimentation, mais peut-être pas tous dans les mêmes proportions. » a déclaré Binotto.

« Ce que nous avons fait depuis lors, c’est exécuter nos propres simulations, comprendre quel est le mode moteur optimal qui peut être utilisé pour toute la qualification et la distance de course, sachant que le moteur doit évidemment être utilisé pour plusieurs courses. »

« Vous n’utiliserez pas exactement le même mode moteur à chaque course, il y a donc des courses comme Monza où vous pouvez vous permettre un mode plus performant, où dans d’autres courses vous pouvez décider d’être plus protecteur car il s’agira de pistes moins sensibles en termes de puissance. »

« Pour ce qui est de Monza, je pense que ce qui sera utilisé ici n’est pas trop éloigné de ce que nous utilisions déjà dans le passé en qualifications, et qui sera conservé pour toute la distance de course évidemment. »

Vettel et Leclerc présents dans les tribunes à Monza ce week-end

Les promoteurs du Grand Prix d’Italie ont mis en place une campagne permettant aux fans de soutenir leurs pilotes de F1 préférés, bien qu’ils ne soient pas autorisés à assister au Grand Prix car il s’agit d’un événement à huis clos.

Le principe est simple: il vous suffit de vous rendre sur le site de Face For Fan, d’y enregistrer une photo de vous et de payer 40 euros pour que votre visage soit présent sur l’une des figurines en carton positionnées dans l’une des tribunes de Monza.

Les bénéfices de cette initiative sont reversés à une association caritative, soutenant l’Institut national italien des maladies infectieuses IRCCS Lazzaro Spallanzani, la Fondation IRCCS CA GRANDA Ospedale Maggiore Policlinico et l’Association Brianza pour l’ONLUS Heart, qui s’occupe de la prévention et de la lutte contre les maladies cardiovasculaires.

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a décidé de s’impliquer. Il a donc rassemblé plusieurs photos – 76 au total – et les a téléchargées sur le site Face for Fan, en payant 40 € chacune plus un don personnel supplémentaire.

La photo de Vettel sera donc positionnée aux côtés de celle de Charles Leclerc – qui a lui aussi envoyé des photos – dans la tribune centrale située dans la ligne droite de départ/arrivée à Monza avant la course de dimanche.

Ce n’est pas la première fois que Vettel fait un geste comme celui-ci, puisque l’Allemand a pris pour habitude de prendre des photos dans les coulisses tout au long de l’année et réalisant un album photo qu’il distribue ensuite à l’équipe dans le cadre de son cadeau de Noël.

GP d’Italie – EL2 : Doublé Mercedes, du mieux pour Ferrari

C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie [EL2] en 1,20.192 (Tendres).

Le Britannique devance de deux dixièmes son coéquipier Valtteri Bottas (Tendres) et de huit dixièmes la McLaren de Lando Norris (Tendres).

Pierre Gasly (+0.929), Max Verstappen (+1.036), Carlos Sainz (+1.121), Daniil Kvyat (+1.184), Lance Stroll (+1.197), Charles Leclerc (+1.311) et Sergio Perez (+1.402) complètent le top dix de cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie.

Russell débute son week-end

Le pilote Williams George Russell a enfin débuté son week-end de course à Monza après avoir laissé sa monoplace au pilote de réserve de l’équipe Roy Nissany ce vendredi matin lors des EL1.

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Pas encore de limitation des modes moteur

Les équipes ont encore la possibilité de rouler avec différents modes moteur ce vendredi à Monza, ainsi que ce samedi matin lors des EL3.

En effet, la directive technique obligeant les équipes à utiliser un mode moteur unique ne prendra effet qu’à partir de la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie ce samedi après-midi.

L’image affichée ce vendredi avec les deux premières séances d’essais libres n’est donc pas encore tout à fait représentative de la véritable hiérarchie.

Il faudra donc attendre ce samedi après les qualifications pour savoir si cette directive technique aura eu un véritable impact sur les différents moteurs.

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Le jeu de l’aspiration

A Monza, les pilotes cherchent absolument à grappiller des dixièmes de secondes en bénéficiant de l’aspiration des autres monoplaces en piste.

Cela nous a offert – comme en 2019 pendant les qualifications – le droit de voir toutes les monoplaces en file indienne avant que les pilotes ne débutent un tour rapide.

Cette scène pourrait bien se reproduire ce samedi en qualifications, alors que l’an dernier, on se souvient que seulement deux pilotes ont réussi à signer un chrono en Q3, les autres ayant tous perdu du temps en cherchant à tout prix à se caler derrière une autre monoplace pour bénéficier de l’aspiration.

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Du mieux pour Ferrari, mais…

Les deux pilotes Ferrari ont retrouvé quelques couleurs ce vendredi après-midi avec un neuvième temps signé par Charles Leclerc et une douzième position pour son coéquipier Sebastian Vettel.

Notez que Sebastian Vettel a tout de même été victime d’une sortie de piste dans les dernières minutes de la séance.

Le quadruple champion du monde de F1 a perdu l’arrière de sa SF1000 à la reprise de gaz dans le premier Lesmo. L’Allemand a réussi à rattraper sa monoplace et a évité un impact trop fort contre les barrières.

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Résultats des EL2 GP F1 d’Italie

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Horner espère que Red Bull décrochera enfin un podium à Monza

L’équipe Red Bull Racing n’a jamais décroché de podium à Monza depuis le début de l’ère hybride en F1, mais l’équipe de Milton Keynes espère bien inverser cette tendance ce week-end au Grand Prix d’Italie.

Max Verstappen a réussi à terminer sur le podium de Monza en 2018 mais a été pénalisé de cinq secondes pour un incident dans le virage 1 avec Valtteri Bottas et a donc terminé cinquième, rendant ce circuit particulièrement difficile pour Red Bull en termes de résultats.

« Je pense que cette piste n’a pas toujours été solide pour nous, mais nous nous sommes surpris, au cours des deux dernières années, d’avoir surperformé. » a déclaré Christian Horner.

« Nous avons toujours pris des pénalités moteur auparavant et je pense que sans aucune pénalité ce week-end, nous espérons que nous pourrons avoir une vraie position reflétant notre performance ici. »

« Je pense que Mercedes est la favorite. Ils vont être très difficiles à battre, mais il fait chaud, il s’agira probablement d’une course à un arrêt, nous avons vu comment les pneus se sont comportés le week-end dernier et cela pourrait aussi être un facteur intéressant ici. »

Avec les modes moteur de qualification annulés à partir de ce week-end, l’avantage du samedi de Mercedes ne sera peut-être pas aussi fort à Monza, mais Horner n’était pas sûr quand on lui a demandé si Red Bull-Honda bénéficierait du changement de règlement technique.

« Nous ne savons pas vraiment. Pour nous, ce n’est pas un changement énorme entre les qualifications et la course, alors j’espère que nous ne serons pas trop affectés. »

« Tout ce qui rapproche le peloton est un avantage pour la Formule 1, nous l’avons vu lorsque nous étions aux avant-postes… mais nous ne savons pas comment cela affectera un motoriste par rapport à un autre. »

Abiteboul dit que sa mission chez Alpine n’aura pas d’impact sur son rôle en F1

Cette semaine, le team principal de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, a été nommé par le directeur général de Renault, Luca De Meo, pour travailler sur la Business Unit Alpine.

Ce jeudi, Renault a annoncé un projet d’évolution de son organisation autour de ses marques en les regroupant autour de quatre business units (BU) : Renault, Dacia, Alpine et Nouvelles mobilités. L’objectif serait de donner à chaque BU une organisation autonome.

Ce projet vise à créer une organisation plus simple et plus orientée vers les résultats, tout en renforçant la cohésion, la motivation et le sentiment d’appartenance des équipes ainsi regroupées par marques.

Il a été suggéré que ces changements pourraient également déclencher un changement de nom de l’équipe Renault en F1.

S’exprimant lors de la conférence de presse FIA ​​de vendredi à Monza, Abiteboul a souligné que sa position au sein de l’équipe de F1 ne sera pas affectée par sa « mission » auprès de la marque Alpine.

« Je peux travailler beaucoup. Ce qu’on m’a demandé de faire, c’est une mission, avec un ensemble de propositions, afin de structurer une marque. Je n’ai pas été invité à diriger la marque. » souligne Abiteboul.

« Ce n’est pas en quelque sorte une nomination permanente, c’est ce sur quoi je vais consacrer une partie de mon temps libre en dehors de la Formule 1. »

« Il n’est pas question de changement de direction d’équipe pour le moment, du moins à partir du moment où je fais cette mission. »

Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles le nom Alpine pourrait remplacer Renault Sport Racing en F1, Abiteboul a répondu: « J’ai peur de ne pas pouvoir répondre, ce sont des questions de stratégie d’entreprise pour le PDG. »

« Nous avons signé le nouvel accord Conccorde, et nous avons enfin la possibilité d’avoir une plate-forme stable en Formule 1, une excellente plate-forme marketing, encore une fois, la façon dont nous voulons utiliser cette plate-forme dépendra du PDG. »

« Nous avons une plate-forme flexible, nous avons différentes marques, la rationalisation sera probablement l’une des choses que nous devrons faire compte tenu des résultats financiers du groupe. »

« Nous devons optimiser la façon dont nous faisons les choses, mais il y a d’abord une stratégie à définir et ce n’est pas à moi de la divulguer. »

Avoir raté le projet SF1000 est la plus grosse erreur de Binotto chez Ferrari

Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari depuis le début de la saison 2019, est très critiqué ces dernières semaines en raison des mauvaises performances de son équipe depuis le début de l’année.

Le week-end dernier à Spa-Francorchamps, Ferrari a même signé son pire résultat en F1 depuis dix ans avec une treizième place pour Sebastian Vettel et une quatorzième position pour Charles Leclerc à l’arrivée du Grand Prix de Belgique.

Lorsqu’on demande à Mattia Binotto s’il pense que la saison prochaine sera meilleure que 2020 pour Ferrari, le manager de la Scuderia estime qu’il y aura certainement plus d’opportunités que cette saison, notamment grâce à l’arrivée d’un nouveau moteur.

« La prochaine voiture sera forcément une évolution de celle-ci, en raison du gel des règles. Mais il y a des opportunités: le moteur sera tout nouveau, il tourne sur le banc depuis des mois, on compte dessus. » explique Binotto dans un entretien accordé au Corriere Della Sera.

« En ces jours, un changement aérodynamique important est voté par le Conseil Mondial, avec des changements en particulier à l’arrière. C’est une possibilité à exploiter. »

Lorsqu’on lui demande s’il se sent en danger chez Ferrari, Binotto assure qu’il a toujours le soutien de ses supérieurs: « Honnêtement jamais, car je sais que j’ai le soutien de mes managers. »

« Mais je me suis déjà interrogé, j’ai réfléchi à savoir si je pouvais être apte au rôle de chef d’équipe. »

« J’aurais pu faire mieux dans certains domaines, par exemple la réorganisation technique aurait pu être faite plus tôt. »

« Mais je crois que mes 25 ans en F1 et la connaissance de cette entreprise sont des éléments clés pour bien faire dans ce métier. »

Beaucoup de personnes disent que Mattia Binotto est un homme seul à la barre du navire Ferrari, mais le principal intéressé répond à ses détracteurs: « C’est l’une des choses les plus fausses que j’entends. Je ne suis pas seul, je peux vous l’assurer. »

« Avec Louis Camilleri, je parle plusieurs fois par jour, avec le président John Elkann régulièrement. »

« Je reçois leurs conseils, leur style de leadership est certainement différent de ce à quoi nous étions habitués dans le passé. Mais je ne suis pas seul, pas vraiment. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quelle a été sa pire erreur en tant que directeur d’équipe chez Ferrari, Mattia Binotto répond: « C’est d’avoir raté le projet de cette monoplace [la SF1000]. »

Officiel : L’équipe AlphaTauri à l’amende à Monza

L’équipe AlphaTauri a écopé d’une amende au Grand Prix d’Italie après une infraction constatée par les commissaires de course ce vendredi en essais libres 1 à Monza.

Ce vendredi matin, le pilote AlphaTauri Daniil Kvyat a été flashé en excès de vitesse dans la voie des stands du circuit de Monza, le Russe a roulé devant le radar à la vitesse de 81,1 km/h au lieu des 80 km/h réglementaires.

Pour cette infraction, l’équipe AlphaTauri a écopé d’une amende de 200 euros, l’écurie italienne peut si elle le souhaite faire appel de cette décision.

 

GP d’Italie – EL1 : Bottas le plus rapide, Verstappen part à la faute

C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie ce vendredi matin à Monza en 1,20.703 (Tendres).

Le pilote finlandais devance de deux dixièmes son coéquipier Lewis Hamilton (Tendres) et de sept dixièmes la Red Bull pilotée par Alexander Albon (Tendres).

Daniil Kvyat (+0.852), Max Verstappen (+0.938), Pierre Gasly (+0.964), Sergio Perez (+1.044), Lando Norris (+1.044), Daniel Ricciardo (+1.036) et Carlos Sainz (+1.118) complètent le top dix de cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie.

Roy Nissany dans la Williams

Le pilote de réserve de l’équipe Williams a participé à sa seconde séance d’essais libres de la saison ce vendredi matin à Monza [la première était à Barcelone].

L’Israélien a remplacé ce vendredi matin le titulaire George Russell, qui sera pour sa part en piste cet après-midi pour les EL2.

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Moteur neuf sur les F1 de Ricciardo et Russell

En arrivant à Monza, le pilote Renault Daniel Ricciardo a reçu un moteur à combustion interne neuf, un nouveau turbo, un nouvel MGU-H et un nouvel MGU-K.

Le pilote Williams George Russell quant à lui a reçu un moteur à combustion interne neuf, un MGU-H neuf et un nouveau turbo.

Les deux pilotes ne seront pas pénalisés sur la grille de départ pour ces changements qui entrent dans le quota de pièces disponibles pour la saison.

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Max Verstappen part à la faute

Le pilote Red Bull Max Verstappen est allé planter sa monoplace dans le bac à gravier après un tête-à-queue survenu dans Ascari à la reprise de gaz.

La RB16 du Néerlandais est entrée dans le bac à gravier en travers et c’est finalement l’aileron avant qui a encaissé l’impact.

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Verstappen a réussi à sortir sa monoplace du bac à gravier et a rejoindre son stand à faible allure, alors que la direction de course a déployé un bref drapeau rouge pour permettre aux commissaires de nettoyer la piste.

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Après quelques réparations réalisés par les mécaniciens de l’équipe, le pilote Red Bull a pu finalement reprendre la piste avant la fin de la séance pour boucler son programme du vendredi matin.

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Ferrari en retrait

Sans grande surprise, les deux pilotes Ferrari se retrouvent hors du top dix au terme de cette première séance d’essais libres du wek-end à Monza.

Comme le week-end dernier à Spa, les deux pilotes Ferrari devraient souffrir dans les longues lignes droites de Monza tout au long du week-end.

Charles Leclerc termine ces EL1 à la onzième position, tandis que son coéquipier Sebastian Vettel termine cette séance à l’avant dernière place, alors qu’il est tout de même bon de noter que les deux pilotes ont signé leur chrono avec des pneus Médiums.

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La seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie est programmée ce vendredi après-midi à 15h00 (heure de Paris).

Résultats des EL1 du GP F1 d’Italie

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Bottas sera « éternellement reconnaissant » envers la famille Williams

L’ancien pilote Williams Valtteri Bottas, ainsi que le champion du monde en titre Lewis Hamilton et également Sebastian Vettel ont rendu hommage à Sir Frank Williams et à la directrice adjointe de l’équipe Claire Williams après que la famille a annoncé ce jeudi qu’elle quitterait son engagement actif dans son équipe de F1 après le Grand Prix d’Italie de ce week-end.

Bottas, Hamilton et Sebastian Vettel font partie de ceux qui ont parlé en termes élogieux de l’impact de la famille Williams sur la Formule 1, alors qu’ils se préparent à baisser le rideau sur plus d’un demi-siècle dans le sport, à la suite de la vente de l’équipe Williams à Société d’investissement américaine, Dorilton Capital.

« Ils m’ont donné la chance de devenir pilote de course, et ils ont vraiment, vraiment cru en moi et ils m’ont donné l’opportunité de montrer ce que je pouvais faire, et sans Williams, et surtout sans Frank, qui était à l’époque très présent, je ne serais pas là. » a commenté Valtteri Bottas.

« Je suis éternellement reconnaissant pour Williams, pour la façon dont ils m’ont aidé à me développer en tant que pilote et à obtenir mes premiers points avec eux, à obtenir mon premier podium en Formule 1 avec eux. »

« Au fil du temps, Claire [Williams] s’est aussi impliquée de plus en plus, donc, pour être honnête, j’ai été assez triste de voir la nouvelle que la famille se retire de l’équipe de course et même Frank. »

« C’était son projet de vie, et je pense qu’il a très bien réussi et je pense que toute la famille devrait être très fière de ce qu’elle a accompli. »

« Williams a des records – ce qu’ils détiennent, ce qu’ils ont réalisé en Formule 1 est vraiment impressionnant pour une équipe familiale. Tellement triste, mais je suis très, très reconnaissant envers tout le monde là-bas. »

Hamilton a fait écho aux commentaires de son coéquipier en disant: « Je suis un grand fan de Sir Frank et de son incroyable contribution au sport. »

« Il a toujours été très positif pour moi et a toujours été l’une des personnes que je respectais le plus ici et il est probablement l’une des personnes les plus honnêtes, sinon les plus honnêtes, ici en Formule 1. »

« Et c’est vraiment triste de voir la fin d’un chapitre… l’héritage continuera. Je crois qu’ils gardent au moins le nom. Je leur souhaite à tous le meilleur, à tous la santé, pour leurs prochaines entreprises. »

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel, qui a fait ses débuts en essais pour Williams BMW en 2005 et qui a récemment acheté la Williams FW14B de Nigel Mansell, a lui aussi eu quelques mots pour la famille Williams.

« C’est évidemment dommage, le destin a été assez difficile pour l’équipe, en particulier pour Frank. » a déclaré l’Allemand.

« Je pense qu’il fait partie de ces personnages que vous ne rencontrez pas trop souvent, c’est juste une espèce très très rare. Un mec super. »

« J’ai toujours eu un immense respect pour Frank et Williams. C’est évidemment dommage, je ne sais pas si le nom sera conservé – je l’espère – car il représente beaucoup de bonnes choses, même si les dernières années ont été dures … »

« Je leur souhaite à tous les deux le meilleur pour leur avenir et j’espère que nous pourrons encore les voir sur les circuits. »

Leclerc « prêt à attendre » et à aider Ferrari à revenir au sommet

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré à la suite du pire résultat de Ferrari en 2020 au Grand Prix F1 de Belgique que le rétablissement de son équipe pourrait prendre des années.

Charles Leclerc – qui a rejoint l’écurie de Maranello en 2019 et qui a un contrat valable jusqu’en 2024 – se dit prêt à attendre et à aider Ferrari à revenir au sommet.

S’exprimant après la course de Spa-Francorchamps, où Sebastian Vettel et Leclerc ont terminé 13e et 14e, et derrière l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen, un Mattia Binotto « déçu et en colère » a déclaré aux médias: « Combien de temps [la reprise] prendra-t-elle? Je pense que si vous regardez en arrière dans tous les cycles gagnants qui ont été établis, cela prend toujours de nombreuses années. »

« Il n’y a pas de balles d’argent en F1; il faut de la patience et de la stabilité. » a insisté le directeur de Ferrari.

Interrogé avant la course à domicile de Ferrari à Monza pour savoir s’il était prêt à attendre aussi longtemps pour recommencer à gagner des courses, Leclerc a répondu: « Et bien, d’un côté je n’ai pas vraiment le choix, et de l’autre il faudra sûrement de la patience. Je suis prêt à attendre. »

« Mais c’est aussi mon travail d’essayer de rendre tout ce processus aussi court que possible et de revenir là où nous méritons d’être. »

« Ce ne sera pas facile, cela prendra du temps, mais je suis prêt pour cela et mon travail est de donner le meilleur de moi-même dans chaque situation dans laquelle nous nous trouvons. »

Malgré les difficultés de l’équipe en 2020, Ferrari occupe toujours la cinquième place du classement des constructeurs, à seulement sept points de Racing Point, troisième.

Et bien qu’il prévoyait un autre week-end difficile pour Ferrari à Monza – où l’année dernière il a offert à la Scuderia sa première victoire à domicile depuis 2010 – Leclerc pense que les performances de l’équipe devraient s’améliorer dans les courses à venir, et potentiellement suffisamment pour leur donner une P3 en fin de saison.

« Je pense que nous devrons attendre d’arriver au Mugello [13 septembre], qui devrait être une piste où nous verrons un peu plus l’image réaliste pour la fin de l’année, car Spa et ici sont très difficiles pour nous. »

« Est-ce que cela suffira pour nous faire remonter troisième du championnat des constructeurs? Je ne sais pas, mais nous allons pousser pour cela. »

« En tant que pilote, je veux vraiment croire en cette troisième place du championnat, même si nous savons que ça va être difficile. »