Les propos cinglants de Timo Glock à l’encontre de Lance Stroll

Lance Stroll vit ses derniers instants en Formule 1, selon un ancien pilote de Grand Prix. Le Canadien, qui arborait un bandage au poignet droit au Canada, était de retour le week-end dernier après avoir manqué une course à Barcelone et subi une intervention chirurgicale.

Des rumeurs ont couru selon lesquelles il se serait blessé à nouveau sur la base d’une fracture collectée lors d’un accident de vélo en 2023, après s’être qualifié à Barcelone, lors d’une crise de colère dans le garage. Aston Martin a confirmé que le pilote de 26 ans était « bouleversé ».

Lors de son Grand Prix à domicile, à Montréal, Stroll a insisté : « Je ne veux pas vraiment entrer dans les détails, car il s’agit de ma vie privée et je tiens à la préserver. »

L’attitude actuelle de Stroll envers les médias et les fans continue de nuire à sa réputation, d’autant plus que le fils du milliardaire propriétaire de l’écurie est généralement devancé par ses coéquipiers.

Après avoir répondu en une seule phrase aux médias lors de sa course à domicile jeudi, le magazine allemand Sport Bild a décrit la scène : « Il est affalé sur le canapé à côté de Lewis Hamilton et Franco Colapinto, mâchant ostensiblement son chewing-gum. »

Les réponses de Stroll étaient monosyllabiques. À quel point ? Stroll a répondu en moyenne 33,72 mots par réponse !

« Cette performance a laissé les journalistes perplexes », a conclu le correspondant.

Un autre journaliste, cette fois-ci du journal français L’Équipe, a ajouté : « Il continue d’en prendre plein la figure, de votre part, de notre part, de tout le monde. Et il continue, sans honte. »

Timo Glock, ancien pilote de Formule 1, pense qu’avec des comme Max Verstappen, George Russell et Yuki Tsunoda potentiellement sur le marché, la carrière de Stroll, qui dure depuis près de dix ans, devrait toucher à sa fin.

« Si vous regardez le bilan de Stroll dans les duels de qualification, il n’a jamais pris le dessus », a-t-il déclaré à Sky Deutschland.

« La plupart du temps, il s’agissait de défaites relativement nettes, et il n’a pas non plus été convaincant en termes de régularité cette année. Il y a toujours des week-ends où il semble rattraper Fernando Alonso, mais sur l’ensemble de l’année, il est tout simplement trop loin derrière. »

Glock a poursuivi : « En fin de compte, Stroll n’est clairement pas là où il devrait être après tout ce temps passé en Formule 1. Est-ce que je le garderais pour 2026 si j’étais aux commandes d’Aston Martin ? Non.

Aston Martin a besoin d’une approche différente si elle veut réussir. Elle a besoin de deux pilotes capables de fournir des performances régulières. »

Timo Glock critique la présidence de Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA

Timo Glock a vivement critiqué le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pointant du doigt les nombreuses controverses qui, selon lui, entachent la gouvernance de l’instance dirigeante du sport automobile.

L’ancien pilote de Formule 1 estime que Ben Sulayem « ne se rend pas service » au regard des critiques persistantes autour de sa présidence. Depuis son arrivée à la tête de la FIA, le dirigeant émirati a multiplié les décisions contestées, accentuant les tensions au sein du paddock.

Parmi les voix les plus critiques figure David Richards, ancien patron d’écurie en F1, qui s’est montré particulièrement incisif ces derniers mois. Les relations entre Ben Sulayem et les pilotes se sont également tendues, notamment après ses prises de position publiques sur l’usage du langage grossier.

La controverse a été relancée avec l’introduction en début d’année de l’annexe B du Code sportif international, qui prévoit des sanctions allant jusqu’à la suspension en cas de langage inapproprié ou de critiques envers la FIA. Une disposition qui a provoqué un tollé, notamment dans le WRC, où les pilotes ont organisé un boycott médiatique après la sanction infligée à Adrien Fourmaux.

En F1, Max Verstappen s’est montré peu bavard à l’issue du Grand Prix d’Arabie saoudite, préférant éviter les commentaires potentiellement répréhensibles après avoir écopé d’une pénalité. Pour Timo Glock, cette atmosphère pesante nuit à la spontanéité et à l’authenticité des échanges dans un sport où l’émotion fait partie intégrante du spectacle.

Selon lui, les choix de communication et de gestion de Ben Sulayem risquent de nuire durablement à l’image du sport automobile s’ils ne sont pas rapidement corrigés.

« J’ai rarement vu un président susciter autant de controverse », a-t-il déclaré à Sky Sports Germany. « Ce n’est pas bon pour le sport. Au final, ce que l’on veut voir, ce sont des émotions, y compris de la part des fans. Il ne se rend pas service dans sa position. »