Mohammed Ben Sulayem affirme entretenir de bonnes relations avec Max Verstappen

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à clarifier ses rapports avec Max Verstappen, affirmant qu’ils étaient « aussi bons » qu’avec l’ensemble des pilotes de Formule 1.

Interrogé en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne, l’Émirati a minimisé les désaccords survenus par le passé avec le quadruple champion du monde, notamment après l’épisode du Grand Prix de Singapour 2023, où Verstappen avait écopé d’une sanction pour langage inapproprié.

Connu pour ses prises de position directes sur la gouvernance du sport, le pilote Red Bull s’est parfois montré critique vis-à-vis de la direction actuelle de la F1. Ben Sulayem, désormais confronté à une candidature rivale portée par Tim Mayer pour la présidence de la FIA, a souligné dimanche à Silverstone que les pilotes pouvaient « le joindre à tout moment » pour échanger, précisant que son téléphone restait ouvert à tous.

Interrogé spécifiquement sur ses relations avec Verstappen, Ben Sulayem a répondu : « Aussi bonnes que n’importe quelle relation.
C’est un champion, un jeune champion, donc il est ambitieux, intelligent et il veut vraiment gagner. C’est la même chose avec les pilotes McLaren, Lando [Norris], Oscar [Piastri], et vous avez [Charles] Leclerc. Ce sont tous des pilotes extraordinaires. »

Ben Sulayem a particulièrement salué la maturité de Verstappen et de ses homologues, ainsi que celle de la nouvelle génération de pilotes.

« Ils sont tellement mûrs », a déclaré Ben Sulayem. « On voit sur leur visage à quel point ils ont évolué. »

Faisant référence à Kimi Antonelli, de Mercedes, Ben Sulayem a ajouté : « Regardez Kimi. Quand j’ai signé sa super licence, regardez son âge. C’est tout simplement incroyable. »

FIA – Carlos Sainz Sr renonce à briguer la présidence, ouvrant la voie à la réélection de Ben Sulayem

Carlos Sainz Sr a annoncé qu’il ne se portera pas candidat à la présidence de la FIA, mettant un terme aux spéculations sur une éventuelle opposition à Mohammed Ben Sulayem lors des élections prévues en décembre prochain.

Le double champion du monde des rallyes et figure respectée du sport automobile avait sérieusement envisagé de se présenter face au président sortant, dont le mandat a été marqué par plusieurs polémiques internes. Son éventuelle candidature était perçue comme crédible par de nombreux acteurs du paddock, d’autant qu’il lui aurait fallu constituer une équipe complète — incluant un vice-président et plusieurs adjoints — avant le scrutin.

Mais le soutien affiché à Ben Sulayem par plusieurs fédérations nationales membres de la FIA, notamment durant le Grand Prix d’Espagne, a considérablement réduit les marges de manœuvre pour une alternative crédible. Étant donné que ce sont ces associations qui désignent le président, l’élan nécessaire pour bâtir une campagne solide semblait désormais hors de portée.

Dans un communiqué, Sainz Sr a officialisé son retrait, évoquant « des circonstances actuelles peu propices à la préparation d’une candidature sérieuse ». Il a également souligné sa volonté de rester concentré sur ses engagements en compétition, notamment sa participation continue au Rallye Dakar.

Cette décision ouvre la voie à une réélection quasi certaine de Mohammed Ben Sulayem à la tête de la Fédération internationale de l’automobile.

Déclaration complète de Carlos Sainz Sr

« Je souhaite par la présente confirmer publiquement que j’ai finalement décidé de ne pas me présenter à la présidence de la FIA lors des élections de cette année.
J’ai travaillé dur ces derniers mois pour comprendre en profondeur la situation de la FIA ainsi que les exigences et les complexités inhérentes à un projet aussi important.
Après mûre réflexion, j’en suis arrivé à la conclusion que les circonstances actuelles ne sont pas idéales pour préparer ma candidature.
De plus, j’ai réalisé que me présenter à la présidence compromettrait considérablement ma préparation pour le Dakar et je ne souhaite pas affaiblir mon engagement envers Ford et mon équipe.
Ces préoccupations m’ont donc incité à être réaliste et à renoncer à ma candidature à la FIA
pour l’instant. Malgré mon retrait de cette course, ma passion pour le service et le leadership dans le monde du sport automobile reste intacte, et je continue de croire que l’organisation a besoin de changements importants, qui, je l’espère sincèrement, seront abordés dans les années à venir.
La course automobile et la mobilité ont été toute ma vie, et je suivrai de près les développements futurs avec beaucoup d’intérêt.
Je continuerai à soutenir mon sport et à contribuer de toutes les manières possibles à l’amélioration de la mobilité des usagers de la route à travers le monde.
Enfin, je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui m’ont adressé des messages de soutien, d’encouragement et de conseils au cours des dernières semaines.
Ils m’ont conforté dans ma volonté de poursuivre mes objectifs actuels et futurs, et je vous en suis profondément reconnaissant.
Merci. »

Des dissidents à Ben Sulayem soulignent le risque « d’érosion de la réputation de la FIA »

Des modifications controversées des statuts de la FIA, l’instance dirigeante de la Formule 1 ont été adoptées par ses membres malgré un avertissement selon lequel l’organisation traverse une « période sombre de recul démocratique ».

Le club automobile national autrichien, l’OAMTC, a critiqué ces modifications dans une lettre adressée avant le GP du Canada de Formule 1 au Conseil mondial de la mobilité et du tourisme automobile (WCAMT) de la FIA, avant le vote de jeudi dernier lors de l’Assemblée générale de la FIA à Macao.

Il a dénoncé la direction du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et a exhorté les membres à ne pas voter en faveur des modifications proposées par M. Ben Sulayem – et révélées par BBC Sport le mois dernier – au motif qu’elles « risquent de contribuer davantage à l’érosion de la réputation de la FIA en matière de gouvernance compétente et transparente ». Cependant, les membres ont voté en faveur des modifications par 83,35 % contre 16,65 %.

Le premier mandat de Ben Sulayem prend fin en décembre prochain et il est pour l’instant le seul candidat à avoir confirmé sa candidature. La légende du rallye Carlos Sainz a déclaré qu’il envisageait de se présenter, mais n’a pas encore pris de décision définitive.

Les dissidents aux mesures récentes de Ben Sulayem l’accudent d’être revenu sur ses promesses faites lors de sa campagne électorale en 2021, qui visaient à garantir que « les structures de gouvernance soient conformes aux meilleures pratiques ».

Ils affirment également qu’il n’a mis en œuvre aucune des « changements essentiels » recommandés par un examen et un audit de la structure de gouvernance de la FIA commandés à McKinsey en 2022, soulignant qu’une série de changements ont eux  érodé la responsabilité au sein de la FIA, notamment via la limitation du pouvoir du comité d’éthique, affirmant que « les enquêtes éthiques peuvent, dans les faits, être supprimées » en raison de la concentration du pouvoir de contrôle entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

Par ailleurs, ce qui passe mal auprès de nombreux membres est la suppression du poste de responsable de la conformité à la suite du licenciement de Paolo Basarri de cette fonction l’année dernière, résultant en une centralisation du pouvoir décisionnel entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

L’imposition de contrats obligeant le personnel de la FIA à payer une amende de 50’000 euros en cas de violation des clauses de confidentialité, et le pouvoir de la direction de déterminer seule si cette amende doit être payée et pourquoi, « sans audience, sans délai, sans droit de recours et sans définition de ce que signifie la confidentialité » finit de brosser dans le mauvais sens du poil tous les adeptes de la transparence au sein d’une institution qui ne fait que se refermer sur elle-même.

De nombreux clubs soutiennent Ben Sulayem pour un second mandat à la présidence de la FIA

Sans adversaire en vue, Mohammed Ben Sulayem a reçu le soutien massif des clubs membres de la FIA au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour se présenter à sa propre succession à la présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA).

Dans une lettre collective adressée à la presse avant le GP d’Espagne, 29 autorités nationales chargées du sport automobile et de la mobilité dans la région MENA ont salué M. Ben Sulayem pour avoir mis en œuvre « des réformes essentielles dans les domaines de la mobilité et du sport automobile, marquées par une transparence, une gouvernance, une durabilité et une inclusivité accrues ».

À l’instar des clubs des Amériques la semaine dernière, les clubs de la région MENA l’ont exhorté à briguer un second mandat, affirmant que son leadership « renforcera et modernisera encore davantage l’organisation au profit de tous ses membres et parties prenantes ».

Ils ont ajouté : « Votre vision a contribué à combler les fossés, à inspirer l’unité et à donner à des régions comme la nôtre les moyens de contribuer de manière plus significative à la mission mondiale de la FIA.

Nous nous sentons désormais égaux en tant que membres de la FIA, quelle que soit notre taille ou notre situation géographique. Nous sommes fiers de soutenir un dirigeant de notre région qui a fait preuve d’intégrité, d’innovation et de courage pour apporter des changements positifs sur la scène mondiale.

La modernisation de notre institution et l’importance que vous accordez à l’engagement des membres et au développement régional ont grandement profité à nos clubs et aux communautés que nous servons. »

Ben Sulayem : « C’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien »

Parmi les hauts responsables qui ont signé la lettre figuraient Essa Hamza Al Failakawi (Koweït), vice-président de la FIA pour la mobilité dans la région MENA, et Abdulla bin Issa Al Khalifa (Bahreïn), vice-président de la FIA pour le sport dans la région MENA.

En réponse à cette lettre, Ben Sulayem a déclaré : « Je suis profondément reconnaissant de la confiance et des encouragements manifestés par les 29 clubs membres de la FIA dans le domaine du sport et de la mobilité dans toute la région MENA.

Ce soutien revêt une signification particulière pour moi, compte tenu de mes liens étroits avec cette région. J’ai pu constater par moi-même le talent, l’engagement et l’ambition exceptionnels qui caractérisent la communauté MENA, et c’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien.

Le travail accompli par les clubs dans les domaines du sport et de la mobilité à travers la région reflète les valeurs fondamentales de la FIA, qu’il s’agisse d’initiatives locales telles que la MENA Karting Cup ou d’efforts continus en matière de sécurité routière et de mobilité durable.

Ensemble, nous continuerons à façonner une FIA plus forte et plus dynamique, qui représente véritablement la force, la diversité et le potentiel de chaque région que nous servons. »

Cette dernière manifestation de soutien régional fait suite à un soutien similaire exprimé plus tôt cette année par 36 clubs de la FIA à travers les Amériques.

Mohammed Ben Sulayem confirme sa candidature à un second mandat à la tête de la FIA

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a officialisé son intention de briguer un second mandat à la tête de l’instance dirigeante du sport automobile, alors que se profile une éventuelle candidature concurrente de Carlos Sainz Sr.

Élu en décembre 2021 pour succéder à Jean Todt, Ben Sulayem était pressenti pour poursuivre son mandat au-delà de 2025. Il a désormais confirmé sa volonté de se représenter lors de l’élection prévue en décembre prochain, affirmant que davantage de temps était nécessaire pour concrétiser les réformes et objectifs qu’il s’est fixés dans le monde du sport automobile.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Espagnol Carlos Sainz Sr., champion du monde de rallye et père du pilote Ferrari, a récemment indiqué réfléchir à une potentielle candidature, ajoutant une nouvelle dimension à la course à la présidence de la FIA.

« Ai-je besoin de plus de temps ? Oui. Cela a-t-il été facile ? Jamais. Cela a-t-il été agréable ? Parfois », a déclaré l’Émirati à Reuters. « Je vais donc me présenter. J’ai consulté la plupart des membres. Je leur ai parlé. »

Ben Sulayem a ajouté qu’il souhaitait « continuer à développer le sport automobile. Rendre la FIA de plus en plus forte. C’est mon ambition et c’est ce que je vais faire. »

Aucun parti officiel n’a déclaré son intention de se présenter contre Ben Sulayem, l’intérêt de Sainz étant le premier signe qu’il pourrait y avoir un parti adverse. Sainz Sr a rejeté l’idée que sa candidature créerait un conflit d’intérêts avec son fils qui court en F1 avec Williams. Ben Sulayem a déclaré que cette question devait être examinée par les autres parties, suggérant qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que le double champion du monde des rallyes se présente contre lui.

« Qu’il se présente. C’est la démocratie », a-t-il conclu.

La FIA se targue publiquement de ses résultats financiers

La FIA s’est dite « fière » d’annoncer ses meilleurs résultats financiers depuis près d’une décennie.

En 2024, la Fédération a enregistré un résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros, le premier résultat positif depuis 2018. Ce redressement financier « a été rendu possible grâce à l’action du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui, après avoir hérité d’une perte de 24 millions d’euros en 2021, a travaillé en étroite collaboration avec son équipe de direction pour mettre en œuvre une transformation à l’échelle de la fédération : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et une plus grande transparance », assure le communiqué officiel de la Fédération Internationale de l’Automobile. Résultat : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et « une plus grande transparence ». Cette nouvelle solidité financière soutient la mission de la FIA, qui consiste à promouvoir le progrès, l’innovation et l’impact positif à travers le monde pour ses clubs membres, et à assurer un avenir radieux à la fédération. 

Le résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros marque une forte amélioration par rapport à 2023, avec une croissance du résultat d’exploitation de +26,7 millions d’euros, soit +17 % en glissement annuel. La FIA n’a aucune dette financière à la fin de l’exercice 2024 et affiche un ratio de fonds propres sain de 45 %.

L’équipe de direction actuelle a travaillé sans relâche depuis 2021 pour améliorer ses systèmes, ses contrôles et ses processus internes. Elle a considérablement renforcé le contrôle et l’automatisation des achats, mis en place un reporting interne trimestriel et établi un modèle de pilotage financier qui permet une prise de décision efficace au sein de la direction. Ce modèle a permis d’améliorer le contrôle budgétaire et a permis à la FIA de revoir sa tarification et de réaffecter ses ressources afin de mieux poursuivre ses priorités stratégiques dans le domaine du sport automobile et de la mobilité.

Le renforcement de la santé financière de la FIA permet à l’organisation de sortir d’une période de cinq années marquées par des pertes d’exploitation substantielles, et lui permet ainsi de fournir un service de classe mondiale à ses 245 clubs membres à travers le monde, ainsi que de réinvestir dans les sept championnats du monde qu’elle gouverne. La FIA, qui est une organisation à but non lucratif, est bien placée pour continuer à poursuivre ses objectifs fondamentaux, tels que le renforcement de la participation populaire au sport automobile et la promotion du développement durable à tous les niveaux.

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a déclaré : « Lors de mon élection à la présidence de la FIA, je me suis engagé à garantir la rentabilité de ses activités. Aujourd’hui, je suis extrêmement fier de montrer que nous avons atteint cet objectif, en enregistrant les meilleurs résultats financiers depuis huit ans. L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la santé financière de la FIA était au cœur de mon programme électoral, et je continuerai à travailler avec toutes les parties prenantes internes et externes afin d’apporter des changements positifs au sein de la FIA, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clubs membres, nos collaborateurs et pour tous. »

Mohammed Ben Sulayem remet en question l’utilité du plafonnement budgétaire en F1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a récemment exprimé des doutes sur la pertinence du plafonnement budgétaire en Formule 1, laissant entendre qu’il pourrait envisager de supprimer cette mesure introduite en 2021.

Ce dispositif, censé limiter les dépenses des écuries à 135 millions de dollars par an — avec des ajustements liés à l’inflation et au calendrier — visait à renforcer l’équité sportive en réduisant l’écart entre les équipes les plus fortunées et les plus modestes.

Mais selon Ben Sulayem, la mise en œuvre du plafond génère une lourde charge administrative, tant pour les équipes, qui ont dû recruter du personnel pour s’assurer du respect des règles, que pour la FIA, qui mobilise une équipe spécifique pour contrôler les finances des écuries. Le dirigeant a qualifié la mesure de « casse-tête », soulignant le coût et la complexité de sa gestion.

« Je regarde le plafond des coûts et cela ne fait que donner des maux de tête à la FIA. Alors, à quoi cela sert-il ? », a-t-il déclaré à l’Associated Press. « Je ne vois pas l’intérêt. Vraiment pas. »

Lors du Grand Prix de Miami, le directeur de l’écurie McLaren, Zak Brown, a déclaré que toute écurie accusant un rival devrait être obligée de déposer une réclamation et de verser une caution. Cette déclaration fait suite à l’utilisation par Brown d’une bouteille d’eau portant l’étiquette « tire water » (eau pour pneus) à Miami, afin de se moquer de Red Bull qui avait accusé McLaren d’utiliser de l’eau pour refroidir ses pneus.

Les écuries de F1 doivent déjà verser 2 000 euros à la FIA lorsqu’elles déposent une réclamation, mais Brown souhaite dissuader les écuries de porter des accusations sans fondement en public. Le président de la FIA, Ben Sulayem, a approuvé la proposition de Brown en déclarant : « Vous ne pouvez pas simplement accuser quelqu’un sans plainte écrite, et cette réclamation doit être accompagnée d’une somme d’argent. »

Timo Glock critique la présidence de Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA

Timo Glock a vivement critiqué le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pointant du doigt les nombreuses controverses qui, selon lui, entachent la gouvernance de l’instance dirigeante du sport automobile.

L’ancien pilote de Formule 1 estime que Ben Sulayem « ne se rend pas service » au regard des critiques persistantes autour de sa présidence. Depuis son arrivée à la tête de la FIA, le dirigeant émirati a multiplié les décisions contestées, accentuant les tensions au sein du paddock.

Parmi les voix les plus critiques figure David Richards, ancien patron d’écurie en F1, qui s’est montré particulièrement incisif ces derniers mois. Les relations entre Ben Sulayem et les pilotes se sont également tendues, notamment après ses prises de position publiques sur l’usage du langage grossier.

La controverse a été relancée avec l’introduction en début d’année de l’annexe B du Code sportif international, qui prévoit des sanctions allant jusqu’à la suspension en cas de langage inapproprié ou de critiques envers la FIA. Une disposition qui a provoqué un tollé, notamment dans le WRC, où les pilotes ont organisé un boycott médiatique après la sanction infligée à Adrien Fourmaux.

En F1, Max Verstappen s’est montré peu bavard à l’issue du Grand Prix d’Arabie saoudite, préférant éviter les commentaires potentiellement répréhensibles après avoir écopé d’une pénalité. Pour Timo Glock, cette atmosphère pesante nuit à la spontanéité et à l’authenticité des échanges dans un sport où l’émotion fait partie intégrante du spectacle.

Selon lui, les choix de communication et de gestion de Ben Sulayem risquent de nuire durablement à l’image du sport automobile s’ils ne sont pas rapidement corrigés.

« J’ai rarement vu un président susciter autant de controverse », a-t-il déclaré à Sky Sports Germany. « Ce n’est pas bon pour le sport. Au final, ce que l’on veut voir, ce sont des émotions, y compris de la part des fans. Il ne se rend pas service dans sa position. »

Mohammed Ben Sulayem envisage de modifier les amendes pour l’emploi de jurons en F1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a annoncé qu’une révision des règles encadrant l’usage d’un langage grossier par les pilotes était en cours, à la suite de polémiques liées à l’introduction récente de sanctions pour propos grossiers ou critiques à l’égard de l’instance dirigeante du sport.

Ces mesures, entrées en vigueur cet hiver via une nouvelle annexe au Code sportif international, prévoient des sanctions progressives pouvant aller jusqu’à une suspension d’un mois et une déduction de points au championnat après trois infractions. Cette directive vise à renforcer la discipline verbale, en particulier à la suite d’incidents tels que celui impliquant Max Verstappen, sanctionné pour ses propos tenus lors d’une conférence de presse au Grand Prix de Singapour en 2023.

Le premier à subir les conséquences de cette réglementation a été Adrien Fourmaux, pilote Hyundai en WRC, qui a écopé d’une amende de 10 000 euros — assortie d’une sanction supplémentaire de 20 000 euros avec sursis — pour un juron lâché en direct après une étape du Rallye de Suède.

En Formule 1, Carlos Sainz a été proche de devenir le premier pilote sanctionné après avoir utilisé un langage inapproprié lors d’une conférence de presse au Grand Prix de Bahreïn. Toutefois, le pilote Williams a évité une amende de 40 000 euros après avoir rapidement présenté ses excuses, ce qui a conduit la FIA à renoncer à toute pénalité.

Face aux critiques grandissantes, Mohammed Ben Sulayem a indiqué sur Instagram qu’une révision de l’annexe B était en cours d’examen, suggérant un possible assouplissement ou ajustement de cette règle controversée. Cette démarche vise à trouver un équilibre entre le respect des règles de conduite et la liberté d’expression des pilotes, dans un environnement sportif souvent sous pression.

« Suite aux commentaires constructifs des pilotes de nos sept championnats du monde FIA, j’envisage d’apporter des améliorations à l’annexe B. En tant qu’ancien pilote, je comprends mieux que quiconque les exigences auxquelles ils sont confrontés », a écrit Ben Sulayem dans un post Instagram.

« L’annexe B est un élément clé du Code sportif international et joue un rôle central pour aider à rendre ce sport accessible à toute notre famille sportive. »

« Les règles sont faites par les hommes et les hommes peuvent les améliorer. Ce principe d’amélioration continue est une valeur à laquelle j’ai toujours cru et qui est au cœur de tout ce que nous faisons à la FIA. »

« La FIA a déjà précisé aux pilotes de F1 que les propos grossiers prononcés dans le feu de l’action ne seraient pas sanctionnés. Les pilotes du WRC sont également parvenus à un accord similaire avec la FIA. »

L’ancienne PDG de la FIA sort du silence et évoque les « sérieux défis » qui minent l’instance dirigeante

L’ancienne directrice générale de la FIA, Natalie Robyn, a affirmé que l’instance dirigeante de la Formule 1 était confrontée à « de sérieux défis structurels persistants ».

Natalie Robyn a commencé à travailler pour la FIA fin 2022, mais a quitté son poste de directrice générale après seulement 18 mois en mai dernier. Dans une déclaration faite à l’époque, la FIA a décrit son départ comme étant « d’un commun accord pour poursuivre des opportunités en dehors de la FIA ».

Selon BBC Sport, Robyn a été « contrainte de démissionner à la suite de désaccords » avec le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. Elle a maintenant rompu le silence et a pris pour cible le leadership de Ben Sulayem à la suite d’une série de controverses.
Robyn a déclaré qu’elle avait travaillé dans des « conditions difficiles » et a accusé la FIA de ne pas suivre les « processus professionnels ».

« Pendant mon mandat de PDG, j’ai travaillé dans des circonstances difficiles pour renforcer le cadre de gouvernance de la fédération et améliorer sa transparence opérationnelle », a déclaré Robyn à BBC Sport.

« La démission du vice-président des sports indique clairement qu’il existe de sérieux défis structurels en cours. Lorsque les processus professionnels ne sont pas respectés et que les parties prenantes sont exclues de la prise de décision, cela sape les fondations d’une organisation solide. Je suis attristé par ces développements, car ils menacent à la fois la crédibilité et l’efficacité à long terme d’une institution importante. J’ai travaillé en étroite collaboration avec Robert pendant mon mandat à la FIA et j’ai beaucoup de respect pour lui et, bien sûr, pour son engagement envers l’avenir du sport automobile. »

Lewis Hamilton critique des moteurs V6 : « Ils n’ont jamais eu un bon son »

Lewis Hamilton soutient le retour des moteurs V10 en F1.

Depuis que les rumeurs d’un possible retour des V10 atmosphériques en F1 ont commencé à circuler, les fans et les initiés de l’industrie se sont de plus en plus intéressés au sujet.

Lewis Hamilton, qui a eu la satisfaction de remporter le week-end dernier sa première course Sprint en tant que pilote Ferrari – et la première victoire de Ferrari en course Sprint depuis l’introduction de ce format en Formule 1 – n’a pu s’empêcher de commenter ce qui n’est plus seulement une rumeur, mais une idée solidement étayée.

« Il est certain que les progrès réalisés dans le domaine des carburants durables ont conduit à penser que les moteurs pourraient peut-être être plus simples. L’économie mondiale suggère que nous devrions peut-être essayer de réduire un peu plus les coûts, et les groupes motopropulseurs actuels sont certainement trop chers. C’est un fait. »

« C’est pourquoi le président Ben Sulayem a évoqué un moteur V10 pour 2028 et au-delà. C’est une chose que nous évaluons avec les fabricants de groupes motopropulseurs. »

Hamilton a approfondi la question des moteurs à combustion interne, rappelant le milieu des années 90, lorsque les V10 ont été introduits, et critiquant vivement les V6 actuels pour leur manque de sonorité et d’impact émotionnel.

« Ce n’est un secret pour personne que le V6 n’a jamais eu un bon son. Je me souviens de la première fois où j’ai assisté à une course de Formule 1, en 1996 à Spa. Je me souviens que Michael [Schumacher] a pris le virage n° 1 – j’avais 12 ou 13 ans – et que ma cage thoracique a vibré. Cela m’a complètement captivé. »

« C’était la chose la plus incroyable que j’avais jamais vécue ou entendue auparavant, et au fil des ans, nous avons perdu cette sensation. Donc, si nous sommes capables de revenir à ces moteurs au son incroyable tout en atteignant tous nos objectifs de durabilité, alors oui, pourquoi pas ? » – a ajouté le septuple champion du monde de Formule 1.

Le pilote Ferrari a également souligné le facteur coût. Au départ, le passage des V10 aux V8, puis aux V6, était considéré comme une mesure de réduction des coûts pour la Formule 1. Cependant, l’ajout des MGU-H et K aux moteurs six cylindres, ainsi que du bloc-batterie et d’autres composants du groupe motopropulseur, a en fait fait grimper les dépenses des équipes. En bref, une contradiction.

« Mais il est intéressant de voir comment nous sommes passés des V10 aux V6, en disant que c’était pour réduire les coûts, alors que faire fonctionner ces V6 s’est avéré incroyablement coûteux. Et la question de savoir s’ils sont réellement plus durables, compte tenu de tous les blocs-batteries que nous avons dû utiliser au fil des ans, est une autre question. » – a souligné le pilote britannique – « Peut-être devrions-nous nous concentrer sur les carburants durables, qui seraient une meilleure solution pour l’avenir. »

Seule la FIA doit encore signer les nouveaux accords Concorde

La FIA n’a pas encore signé le nouvel accord Concorde de cinq ans.

Ce document essentiel qui lie les équipes au détenteur des droits commerciaux de la Formule 1 et à la FIA expire cette année. La F1 a annoncé le nouvel accord pour 2026 et au-delà le jour de l’ouverture de la saison du GP d’Australie.

Tout comme dans un casino en ligne fiable, où les accords entre opérateurs et régulateurs doivent être clairs et pérennes pour assurer la stabilité à long terme, la Formule 1 doit garantir la solidité économique du sport via ce nouvel accord Concorde.

La F1 a indiqué que « toutes les équipes » avaient signé, la déclaration ajoutant que l’accord « garantit la solidité économique à long terme du sport ».

La F1, propriété de Liberty Media, a poursuivi : « L’accord de gouvernance Concorde 2026 sera finalisé en temps voulu ».

Selon Michael Schmidt, journaliste à Auto Motor und Sport, « la FIA, en tant que troisième partenaire, n’est pas encore à bord ».

Une tension évidente existe depuis des mois entre Liberty et les équipes d’une part, et la FIA dirigée par Mohammed Ben Sulayem d’autre part.

Cependant, Schmidt pense que Ben Sulayem devrait signer le nouveau Concorde « bientôt ». « Selon des sources de la FIA, le contrat est déjà entre les mains des avocats », a-t-il ajouté.

Il est suggéré que les dix équipes existantes n’ont pas toutes signé en même temps. L’une des pierres d’achoppement était la taxe dite « anti-dilution » que la nouvelle équipe Cadillac devait payer pour 2026. Selon certaines informations, le montant final s’élèverait à 450 millions de dollars. Cet argent serait réparti à parts égales entre les dix équipes existantes.

Mais des dispositions pour une éventuelle douzième équipe à l’avenir devaient également être inscrites dans le nouveau Concorde, Auto Motor und Sport expliquant : « L’objectif est d’éviter à tout prix une répétition du drame Andretti. »

Quant au retard dans l’obtention de la signature finale de la FIA, la publication explique que le blocage est dû aux « désaccords répétés sur l’élaboration des règles » récemment, tandis que le président Ben Sulayem a demandé « un financement nettement plus important pour l’avenir, en invoquant l’augmentation de la charge de travail et des besoins en personnel ».

« Selon les représentants de la FIA », conclut le correspondant allemand, « les négociations avec la Formule 1 sont en phase finale. Les questions de réglementation et de marketing ont apparemment été résolues. Il ne reste plus qu’à obtenir l’approbation juridique. »

Cadillac admet que la F1 est un univers sous « intense pression »

Alors que l’entrée de Cadillac en 2026 est désormais gravée dans le marbre, avec la signature de Dan Towriss sur les nouveaux Accords Concorde, le chef du projet Cadillac s’est confié sur le processus « intense » traversé par la marque pour faire son entrée en F1 en 2026.

Face à la vive opposition initiale du propriétaire de la F1, Liberty Media, et des dix équipes existantes, le projet de l’équipe Andretti, préalablement approuvé par la FIA, s’est enlisé dans une lutte politique qui a atteint les plus hautes sphères du gouvernement américain.

Tout comme dans l’univers des jeux en ligne, où les nouveaux sites de casino en ligne doivent surmonter de nombreux obstacles pour obtenir leur licence et prouver leur légitimité, Cadillac a dû faire face à une résistance intense avant d’obtenir son entrée en Formule 1.

Rappelant le GP de Miami de 2024, la légende de la F1 Mario Andretti a révélé il y a quelques mois que l’ancien PDG de Liberty, Greg Maffei, s’était approché de lui et lui avait dit : « Mario, je veux te dire que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que Michael n’entre jamais en Formule 1. »

Finalement, le retrait de Michael Andretti de sa propre organisation – le projet de F1 ayant été rebaptisé Cadillac avec le soutien de GM – a permis à l’équipe de décrocher son ticket pour le départ.

Ainsi, interrogé sur l’évolution intense du projet Andretti-Cadillac F1, Towriss a déclaré au journal Indianapolis Star : « Il suffit de revenir à la citation de Greg. Il a dit ce qu’il a dit. »

Towriss est le PDG de TWG Motorsports, désormais propriétaire majoritaire d’Andretti Global, mais c’est TWG Motorsports qui supervise désormais le programme Cadillac F1.

Il se souvient que l’ancien pilote de F1 Michael Andretti a réalisé à un moment donné qu’il devait prendre du recul. « Il a commencé à exprimer le désir de se retirer et que ce n’était plus amusant à ce stade », a déclaré Towriss, 51 ans. « À ce moment-là, on se dit : ‘OK, trouvons comment faire ça’. Mais évidemment, nous avons beaucoup investi dans Andretti Global et (Indycar) dans son ensemble. Alors, comment faire en sorte que cette transition se fasse en douceur de ce point de vue ? »

Faisant référence à la bataille avec la F1 pour entrer au sommet du sport automobile, Towriss poursuit : « La pression était intense. Il y a eu des réunions très difficiles avec la F1 et d’autres événements se sont produits à l’extérieur, et quand vous réunissez ces autres championnats de sport automobile, c’est une grande opération, et je pense donc que cela nous a en quelque sorte amenés à ce point. C’est devenu très politique. Certains aspects de la candidature n’étaient pas bien compris, et c’était difficile. Ils (la F1) étaient très attachés à certaines questions. »

Il semblerait que, pour apaiser quelque peu les 10 équipes de F1 existantes, Cadillac ait dû accepter de payer une taxe anti-dilution de 450 millions de dollars, soit plus du double de la taxe payée par de nouvelles entrées similaires dans le passé.

Toto Wolff nie les rumeurs de candidature de sa femme à la FIA

Toto Wolff a minimisé les rumeurs selon lesquelles sa femme Susie pourrait se porter candidate à la présidence de l’instance dirigeante de la Formule 1.

La controverse enfle depuis un certain temps autour de l’actuel président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, dont le patron et copropriétaire de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, est l’ennemi déclaré.

Toto et Susie Wolff, à la tête de la F1 Academy, un championnat exclusivement féminin soutenu par le promoteur Liberty Media, se sont heurtés amèrement à Ben Sulayem en 2023, lorsque ce dernier a lancé une enquête de courte durée sur de possibles conflits d’intérêts du couple Wolff.

Susie Wolff avait alors qualifié l’enquête « d’intimidante et misogyne », le magazine italien Autosprint estimant même qu’il s’agissait d’une attaque préventive de Ben Sulayem, conscient des ambitions présidentielles de Mme Wolff. Les élections de la FIA se tiendront en décembre, et le champion du monde 1996 Damon Hill pense que Susie Wolff serait « parfaite » pour le poste.

Toutefois, lorsqu’on lui a demandé si ces rumeurs étaient fondées, son mari Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, a déclaré cette semaine à l’émission Sport am Sonntag de l’ORF : « Non, pas que je sache. Pas que je sache ! Susie est une entrepreneuse. Quelqu’un a lancé cette rumeur pour faire du bruit ».

L’Autrichien admet cependant que lui et le président de la FIA ne s’entendent pas très bien.

« Nous avons des points de pression sur lesquels nous ne sommes pas d’accord », a-t-il déclaré dans cette même émission. « Sur d’autres points, par exemple les jurons, nous sommes largement d’accord. Nous sommes un sport de gentlemen et nous donnons l’exemple. Les enfants ne devraient pas entendre nos pilotes jurer tout le temps ».

 

“Le président [de la FIA] a finalement pris la décision de se débarrasser de moi”, selon Johnny Herbert

L’ancien commissaire sportif de F1 Johnny Herbert a révélé les détails de son licenciement soudain de la FIA.

Herbert a assisté à plusieurs courses en tant que commissaire sportif de F1 ces dernières saisons, où il a aidé à faire respecter les règles entre les pilotes.

Son mandat n’a pas été sans points de friction, car il a été accusé par le clan Verstappen d’avoir un parti pris contre le pilote Red Bull et de favoriser les concurrents britanniques, une accusation qu’Herbert a réfutée.

Le mois dernier, la FIA a confirmé qu’Herbert ne serait plus commissaire de course lors des Grand Prix.

La décision a été soudaine, mais Herbert affirme que la FIA n’a pris sa décision qu’après avoir été influencée par des commentaires extérieurs.

« Cela ne venait pas de l’intérieur de la FIA au départ », a déclaré Herbert. « Tout cela était dû aux commérages à la FIA qui les ont fait changer de point de vue. »

« Tout ce que j’avais fait tout au long de l’année 2024 avait été discuté et accepté. »

Herbert a souligné qu’il avait été informé quelques jours avant d’être licencié qu’il était en passe d’être nommé aux fonctions d’administrateur pour la campagne 2025.

« Deux jours avant d’être finalement licencié par téléphone, on m’avait dit que tout était bon pour 2025 », a-t-il déclaré. « Puis ce ne fut plus le cas. »

« Je comprends comment tout s’est passé. Mais je ne vais pas pointer du doigt. »

« Mais comme je l’ai dit, certaines personnes ont effectivement parlé avec le président [de la FIA] et c’est pourquoi le président a finalement pris la décision de se débarrasser de moi. »

Mohammed Ben Sulayem évoque le possible retour des moteurs V10 en Formule 1

Dans une déclaration surprise, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a évoqué un éventuel retour des moteurs V10 en Formule 1.

Les fans attendent avec impatience le retour de moteurs de Formule 1 plus puissants et plus bruyants depuis le début de l’année 2014.

L’année 2014 a vu l’introduction des moteurs V6 turbo, qui ont été largement critiqués en raison de leur coût, de leur complexité et de leur manque de bruit.

Bien que des progrès aient été réalisés pour améliorer le bruit, de nombreux fans regrettent encore les moteurs rugissants du milieu des années 2000.

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Un retour potentiel des V10 en F1 permettrait certainement de reconquérir de nombreux fans, de plus en plus frustrés par la nouvelle répression de la FIA contre les jurons et d’autres problèmes.

Ben Sulayem a écrit sur son compte Instagram : “Le lancement de la F1 cette semaine à Londres a déclenché de nombreuses discussions positives sur l’avenir de ce sport. Alors que nous attendons avec impatience l’introduction des règlements de 2026 sur les châssis et les groupes motopropulseurs, nous devons également montrer la voie en matière de futures tendances technologiques dans le domaine du sport automobile.”

“Nous devons envisager plusieurs directions, y compris le rugissement du V10 fonctionnant avec un carburant durable. Quelle que soit la direction choisie, nous devons aider l’équipe et les constructeurs à maîtriser les coûts de R&D.”

“Répondre aux attentes de nos membres et de nos fans sera toujours au cœur de toutes nos actions, parallèlement à un travail important visant à rendre ce sport plus sûr et plus durable pour les décennies à venir, afin que les générations futures puissent profiter de la F1.”

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Le président de la FIA pense à “couper” la retransmission en direct des radios des pilotes en cas de jurons

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a indiqué que les retransmissions radio en F1 pourraient être complètement “coupées” en raison des jurons prononcés par les pilotes.

Le langage grossier est devenu un sujet de discussion majeur en F1, Ben Sulayem ayant adopté une position ferme pour tenter de réprimer les jurons des pilotes.

Max Verstappen pilote pour Red Bull a été condamné à “accomplir un travail d’intérêt public” à la fin de l’année 2024 après avoir utilisé un juron lors d’une conférence de presse de la FIA à Singapour l’année dernière.

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Le pilote Ferrari Charles Leclerc a été condamné à une amende de 10 000 euros pour avoir juré lors d’une conférence de presse au Mexique. Les excuses immédiates du Monégasque lui ont évité une sanction plus sévère.

Pour 2025, la FIA a introduit de nouvelles directives en matière de mauvaise conduite qui pourraient entraîner des déductions de points ou une éventuelle interdiction pour les pilotes de F1 en cas d’infractions telles que les jurons ou les critiques à l’encontre de l’instance dirigeante.

S’exprimant lors du sommet des officiels de la FIA sur le circuit de Jarama en Espagne, Ben Sulayem a laissé entendre que de nouvelles mesures seraient prises pour éradiquer les jurons.

Allons-nous couper les radios de communication en direct ? Peut-être”, a-t-il déclaré lors du sommet des officiels de la FIA sur le circuit de Jarama en Espagne. “Il y a beaucoup de choses qui pourraient fonctionner maintenant avec notre promoteur.”

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Le monde du sport automobile est souvent comparé à celui du casino en ligne france, où les enjeux sont élevés et chaque décision peut avoir des conséquences majeures. Tout comme un joueur doit respecter les règles du jeu pour éviter la disqualification, les pilotes de F1 doivent désormais être attentifs à leur langage sous peine de sanctions sévères. La FIA, sous la direction de Mohammed Ben Sulayem, semble bien déterminée à instaurer une discipline stricte pour maintenir l’intégrité du sport.

FIA : Mohammed Ben Sulayem justifie le renvoi de Johnny Herbert pour “conflit d’intérêts”

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a expliqué les raisons du départ de Johnny Herbert de son poste de commissaire en F1, évoquant un “conflit d’intérêts” lié à ses activités médiatiques.

Fin janvier, la FIA avait annoncé que l’ancien pilote britannique ne ferait plus partie du panel des commissaires pour la saison 2025. L’instance dirigeante avait justifié cette décision en soulignant l’incompatibilité entre ses fonctions de consultant et son rôle de commissaire.

Bien qu’absent des écrans de Sky Sports depuis fin 2022, Herbert s’est régulièrement exprimé dans les médias, notamment pour critiquer l’attitude de Max Verstappen en piste. Il avait particulièrement ciblé le Néerlandais lors du Grand Prix du Mexique, l’accusant de pratiquer des tactiques d’“intimidation”, ce qui avait suscité une vive réaction de Jos Verstappen.

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Dans un entretien accordé à Marca, Mohammed Ben Sulayem est revenu sur la mise à l’écart d’Herbert : “Johnny était un très bon commissaire, mais il y avait un conflit d’intérêts, et il le sait”, a déclaré le président de la FIA.

“On ne peut pas être journaliste dans un grand média, exprimer son point de vue, puis jouer le rôle d’arbitre. Vous dites : ‘Mon scénario idéal est que tel ou tel pilote gagne.’ Et si ce pilote se retrouve en tête ou en deuxième position, comment jugez-vous en toute impartialité ?”

Mohammed Ben Sulayem a ajouté que Johnny Herbert avait “compris la situation”, remerciant la FIA pour son expérience en tant que commissaire, tandis que l’instance dirigeante l’a également salué pour son travail.

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Les pilotes “doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté”, selon Mohammed Ben Sulayem

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a défendu les mesures controversées introduites pour lutter contre les propos injurieux des pilotes de F1.

Les nouvelles directives, qui s’appliquent également aux pilotes des autres championnats supervisés par l’instance dirigeante, prévoient des sanctions sévères pour les écarts de conduite tels que les jurons et les propos hostiles à la FIA.

Récemment ajouté en annexe au code sportif international (CSI) de la FIA, les pilotes peuvent se voir infliger de lourdes amendes, voire des suspensions et des déductions de points au championnat en cas de récidive.

Cette décision a suscité un vaste débat dans le monde du sport automobile. On entend souvent dire que les émotions font partie de la course et que, dans le feu de l’action, il n’est pas réaliste – voire injuste – d’attendre des pilotes qu’ils soient capables de contrôler leurs réactions.

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En outre, de nombreuses personnes se méfient de ce qu’elles estiment être une version trop aseptisée du sport si les pilotes étaient muselés de la sorte.

C’est une opinion à laquelle Mohamed Ben Sulayem n’accorde aucune crédibilité, estimant que les pilotes de F1 ont une “responsabilité” et qu’ils devraient adhérer aux nouvelles règles et les respecter.

Lorsque je conduisais moi-même en rallye, il y avait une certaine discipline, ce qui est très important pour tout le monde dans ce sport”, a-t-il déclaré lors d’un sommet à Madrid, rapporté par la publication néerlandaise De Telegraaf. “Les pilotes sont les ambassadeurs du sport.”

Après tout, nous ne voulons pas que les parents d’enfants aient l’impression que nous sommes un sport ‘sale’ auquel ils ne veulent pas appartenir”, a poursuivi le président de la FIA.

Sur chaque circuit, vous devez faire face à des choses qui sont autorisées ou non. Les pilotes de Formule 1 gagnent des millions et ne sont pas des enfants, mais des adultes.”

“Dans leur travail, ils ont une responsabilité envers la FIA et le public. Ils doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté.

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Mohammed Ben Sulayem s’en prend une nouvelle fois aux médias britanniques

Lors du rallye Dakar en Arabie Saoudite, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a une nouvelle fois exprimé son mécontentement face à la manière dont il est représenté dans certains médias de la Formule 1.

Âgé de 63 ans, l’Émirati a dénoncé ce qu’il considère comme des critiques injustes à son encontre, particulièrement relayées par certains organes de presse spécialisés. Dans un discours apparemment improvisé, il a fait référence aux vives critiques concernant sa gouvernance, récemment mises en lumière par Autosport.

Ben Sulayem n’a pas mâché ses mots, insistant sur le fait que son leadership et ses décisions soient souvent mal interprétés ou présentés de manière partiale. Cette intervention reflète de façon plus qu’évidente les tensions entre le président de la FIA et une partie de l’écosystème médiatique de la F1.

Trois ans de critiques contre moi. Est-ce que je m’en soucie ? Ai-je été élu pour écouter les médias ? Non.

J’aime les bons médias, les médias positifs, et peut-être que je fais une erreur, et vous pouvez venir me critiquer de manière objective.

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M. Ben Sulayem, qui s’est retrouvé au centre de plusieurs controverses depuis qu’il a été nommé président de la FIA en décembre 2021, a souligné qu’il avait fait l’objet d’un traitement “injuste”. Mais il a également fait un commentaire étrange à propos du Grand Prix de Grande-Bretagne, sponsorisé par Qatar Airways.

Injuste. Mais le monde est injuste. L’Arabie saoudite a beaucoup réinvesti”, a-t-il déclaré aux journalistes en Arabie saoudite.

Vous regardez certains médias britanniques et ils s’en prennent à l’Arabie saoudite ou à moi. Mais il y a une chose que je dirais : regardez voir le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Est-ce le Grand Prix de Grande-Bretagne ? Non, c’est le Qatar Airways British Grand Prix. S’il vous plaît, supprimez le budget, retirez l’argent”, a conclu le Président de la FIA.

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