L’équipe Mercedes à l’amende à Monaco

L’équipe Mercedes a écopé d’une amende ce jeudi à Monaco en raison d’un excès de vitesse constaté sur la monoplace de Lewis Hamilton dans la voie des stands lors des EL2.

La monoplace du pilote britannique a été flashée à 63.7 km/h dans la voie des stands pendant la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco, au lieu des 60 km/h réglementaires.

Pour cette infraction, les commissaires de course du Grand Prix de Monaco ont décidé d’infliger une amende de 400 euros à l’équipe Mercedes pour cette infraction.

Plus tôt dans la journée, c’est l’équipe Ferrari qui a écopé de deux amendes de 300 euros chacune pour les mêmes infractions concernant ses deux pilotes.

 

EL2 : Mercedes frappe fort

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco en 1.11.118.

Le Britannique devance de seulement 81 millièmes son coéquipier Valtteri Bottas et de sept dixièmes la Ferrari de Sebastian Vettel.

Derrière, Pierre Gasly, Alex Albon, Max Verstappen, Kevin Magnussen, Antonio Giovinazzi, Kimi Raikkonen et Charles Leclerc complètent le top dix.

Mercedes au dessus du lot

Durant une grande partie de la séance, les deux pilotes Mercedes se sont amusés à signer chacun à leur tour le meilleur temps de cette seconde séance d’essais libres avec une certaine facilité, et c’est finalement Lewis Hamilton qui décrochera le meilleur temps à seulement trois dixièmes de la pole position de 2018 signée par Daniel Ricciardo.

Ferrari en retrait

La Scuderia Ferrari n’a visiblement pas réussi à régler ses problèmes depuis la dernière course à Barcelone, puisque l’écart entre Sebastian Vettel [troisième] et les deux Mercedes est toujours de sept dixièmes, comme en Espagne il y a quinze jours.

Parmi les pilotes de la Scuderia, c’est le local de l’étape, Charles Leclerc, qui a le plus souffert durant cette seconde séance d’essais libres. Les mécaniciens du Monégasque on passé beaucoup de temps sur sa monoplace pour essayer de résoudre un problème d’équilibre dont il s’est plaint tout au long des EL2.

Verstappen bloqué au stand

Le pilote Red Bull Max Verstappen est resté un très long moment au garage ce jeudi après-midi. C’est visiblement un problème de refroidissement sur le moteur Honda qui a obligé Verstappen à rester dans son garage un long moment.

Il aura finalement réussi à reprendre la piste en toute fin de séance, il termine sa journée à la sixième position.

Renault en bas de classement

Les deux pilotes Renault terminent respectivement seizième et dix-septième de cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco. La situation reste la même que celle constatée au Grand Prix d’Espagne il y a quinze jours pour l’écurie du constructeur français.

Rendez-vous désormais samedi 25 mai à 12h00 pour suivre la troisième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco, la journée de vendredi étant off en principauté.

Début de week-end compliqué pour Sainz à Monaco, qui reçoit une batterie neuve

Le pilote McLaren Carlos Sainz, qui n’a pas pu effectuer le moindre tour ce jeudi matin lors des premiers essais libres du Grand Prix de Monaco, a reçu une batterie neuve pour la suite du week-end.

Il s’agit du second changement de batterie sur les deux possibles avant la pénalité pour le pilote espagnol, qui ne sera donc pas pénalisé sur la grille de départ à Monaco.

Carlos Sainz connaît un début de week-end compliqué en principauté, alors que l’Espagnol déclarait ce mercredi qu’il s’attendait à souffrir dans les rues de la principauté au volant d’une monoplace pas du tout à l’aise dans les virages lents.

« Nous avons pu voir le problème de ma voiture dans le troisième secteur [à Barcelone], mais aussi sur tout le tour. Je dirais que les virages à basse vitesse ne sont pas notre force. » a déclaré Sainz.

« Ce fut également le cas à Bahreïn, mais dans les longues lignes droites ça allait, tout comme en Chine. C’est pour cela que Monaco reste une grande énigme pour nous. »

La Scuderia Ferrari à l’amende à Monaco

La Scuderia Ferrari a écopé de deux amendes ce jeudi à Monaco, après que ses deux pilotes se soient fait flasher en excès de vitesse dans la voie des stands pendant les EL1.

C’est le pilote Charles Leclerc qui a été flashé le premier en excès de vitesse dans la voie des stands de Monaco à 62.8 km/h au lieu des 60 km/h réglementaires.

Pour cette infraction, les commissaires de course du Grand Prix de Monaco ont décidé d’infliger une amende de 300 euros à la Scuderia Ferrari.

Un peu plus tard, c’est au tour de Sebastian Vettel de se faire flasher à la vitesse de 62,6 km/h, l’équipe écope également de 300 euros d’amende, ce qui nous fait un compte rond de 600 euros.

gp monaco ferrari

EL1 : Hamilton un souffle devant Verstappen

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco en 1.12.106.

Le Britannique devance de 59 millièmes la Red Bull de Max Verstappen et de 72 millièmes la seconde Mercedes pilotée par Valtteri Bottas.

Derrière, Charles Leclerc, Sebastian Vettel, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Kevin Magnussen, Kimi Raikkonen, et Romain Grosjean complètent le top dix.

Pour rappel, la pole position 2018 a été signée en 1.10.810 par la Red Bull de Daniel Ricciardo l’an dernier à Monaco.

Frayeur pour Pierre Gasly

Le pilote Red Bull Racing s’est fait une petite frayeur ce jeudi matin à Monaco lorsqu’il a perdu l’arrière de sa monoplace en grimpant sur le vibreur dans le secteur de la piscine.

Secteur très rapide sur le tracé monégasque, le Français a grimpé sur le vibreur à plus de 200km/h, faisant décoller sa RB15. A l’atterrissage, Gasly a perdu le contrôle du train arrière de sa Red Bull, qui est allé frôler le rail.

Robert Kubica reprend ses marques à Monaco

Le pilote Williams, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année, après huit ans d’absence, a dû ré-apprendre à retrouver ses marques dans les rues étroites de la principauté.

Le Polonais est d’ailleurs allé toucher le rail au Casino, lorsqu’il a perdu le contrôle de sa monoplace sur la bosse emblématiques située à la sortie du Casino avant la descente.

Carlos Sainz en panne

Le pilote McLaren, Carlos Sainz, n’a pas été en mesure de signer le moindre chrono ce jeudi à Monaco. L’Espagnol a rencontré un problème mécanique dès son tour d’installation.

Double drapeau noir chez Haas

Situation très rare en Formule 1, mais les deux pilotes Haas ont reçu chacun un drapeau noir ce jeudi matin, les obligeant à rentrer au stand immédiatement.

L’équipe américaine a rencontré un problème d’ordre électronique lors de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco, plongeant le stand de l’écurie dans le chaos, sans la moindre acquisition de donnée, image ou encore chrono.

Les deux pilotes ont donc perdu un temps de roulage très précieux, alors qu’ils ont pu reprendre la piste en toute fin de séance dans le dernier quart d’heure.

Max Verstappen n’est pas surpris du niveau de performance du moteur Honda

Le pilote Red Bull Racing, Max Verstappen, assure qu’il prend beaucoup de plaisir à travailler avec le motoriste japonais Honda cette année.

Après douze années de collaboration avec Renault, Red Bull Racing a décidé de s’offrir les services du motoriste japonais Honda à partir de 2019, alors que la relation avec Renault s’était largement détériorée au cours des dernières années.

Interrogé ce mercredi à Monaco pour savoir s’il était surpris du niveau de performance affiché par le moteur Honda en ce début d’année, Max Verstappen assure qu’il ne s’attendait pas à mieux de la part de la firme nippone.

« Je ne suis pas vraiment surpris, car tout était ciblé et ils ont livré ce qu’ils ont promis. » déclare Max Verstappen à F1only.fr en conférence de presse à Monaco.

« C’est un processus continu qui se déroule vraiment bien et j’aime vraiment travailler avec eux. Ils prennent vraiment tout cela très au sérieux, et ils sont très professionnels, alors, je travaille toujours avec un grand sourire. »

« Mais bien-sûr, nous savons que nous devons encore nous améliorer, mais des deux côtés, pas seulement du côté du moteur. Nous travaillons très étroitement ensemble pour essayer de faire cela et bien-sûr, cette piste devrait être plus compétitive pour nous. »

Rappelons que Red Bull Racing a déjà signé deux podiums depuis le début de la saison 2019 et occupe la troisième position au classement des constructeurs avec 34 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Carlos s’attend à souffrir à Monaco avec une MCL34 non adaptée aux virages lents

Dès les essais hivernaux, McLaren a rencontré des problèmes dans le troisième secteur du circuit de Barcelone, un secteur sinueux et composé de courbes lentes.

L’écurie britannique a pour habitude d’utiliser un package aérodynamique à plus faible appui que ses rivaux, ce qui donne à la MCL34 une bien meilleure vitesse de pointe dans les lignes droites, mais fait souffrir les pilotes dans les zones les plus sinueuses.

Par conséquent, Carlos Sainz s’attend à rencontrer quelques difficultés ce week-end à Monaco, sur le tracé le plus lent du calendrier, principalement composé de virage à basse vitesse et de chicanes.

« Nous avons pu voir le problème de ma voiture dans le troisième secteur [à Barcelone], mais aussi sur tout le tour. Je dirais que les virages à basse vitesse ne sont pas notre force. » a expliqué le pilote McLaren ce mercredi à Monaco.

« Ce fut également le cas à Bahreïn, mais dans les longues lignes droites ça allait, tout comme en Chine. C’est pour cela que Monaco reste une grande énigme pour nous. »

En revanche, contrairement à d’autres équipes telles que Haas et Ferrari, Carlos Sainz assure que McLaren ne lutte pas avec la compréhension des pneumatiques Pirelli cette année.

« Il s’agit d’un composé similaire ou identique à celui de l’année dernière dans certains cas. Les équipes parlent beaucoup des pneus cette année, mais je n’ai aucun problème dans ce sens. » assure l’Espagnol.

Leclerc dévoile un casque spécial en hommage à son papa et à Jules Bianchi

Pour sa course à domicile à Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a dévoilé une livrée spéciale de son casque en hommage à son papa et à Jules Bianchi.

Le Monégasque, qui s’apprête à participer au Grand Prix de Monaco pour la toute première fois au volant d’une Ferrari, a tenu à rendre hommage à deux personnes ayant le plus compté dans sa vie : son papa Hervé et le pilote français Jules Bianchi, tous deux décédés.

Sur la partie gauche du casque de Charles Leclerc, le pilote Ferrari a rendu hommage à son papa Hervé, tandis que sur la partie droite, se trouve le design du casque porté par Jules Bianchi en 2014.

Les photos du casque de Charles Leclerc pour Monaco

L’annonce de la mort de Niki Lauda a été un « vrai coup dur » pour Helmut Marko

Helmut Marko, le consultant motorsport de l’équipe Red Bull Racing, ne pouvait pas cacher sa tristesse d’avoir perdu un grand ami, après l’annonce de la mort de Niki Lauda ce lundi.

Le triple champion du monde de Formule 1 est décédé en Suisse ce lundi à l’âge de 70 ans des suites de complications rénales, après avoir été transplanté du poumon l’an dernier.

Pour Helmut Marko, qui a côtoyé durant de nombreuses années Niki Lauda sur et en dehors de la piste, l’annonce de sa mort cette semaine a été un vrai coup dur.

« Je savais qu’il n’était pas en bon état, mais ce qui arrive est un vrai coup dur. » a déclaré Helmut Marko ce mercredi dans le paddock de Monaco.

« Tout au long de ma carrière, Niki a été mon compagnon de route. Il y a eu tellement d’expériences, de nombreuses actions conjointes et d’événements amusants, et maintenant… »

« C’est tout simplement difficile, parce que personne dans le paddock de la Formule 1 ne peut lui ressembler. Personne ne peut avoir la même personnalité, son humour, sa franchise. »

Ce week-end à Monaco, une grande partie du paddock rendra hommage à Niki Lauda, notamment avec des décorations spéciales sur chaque monoplace, et en particulier chez Mercedes dont Lauda était devenu directeur non exécutif ces dernières années.

Nico Hulkenberg : « Rien ne vaut Monaco »

Si Nico Hülkenberg est revenu les mains vides d’Espagne, l’Allemand se montre déterminé avant d’aborder Monaco et le plus célèbre Grand Prix de la saison. 

Pourquoi le rendez-vous monégasque est-il à part ?

Rien ne vaut Monaco. C’est un vrai moment fort de l’année et la course que j’attends le plus. Tout est hors du commun : le prestige de l’événement, l’histoire et le glamour… L’atmosphère nous fait véritablement vibrer tout au long du week-end. Je vis à Monaco, donc je loge chez moi toute la semaine pour profiter de tout le confort que cela peut offrir. 

Où classer Monaco parmi les autres circuits urbains ?

Certains tracés en ville au calendrier de la F1 comme Bakou et Singapour sont excellents, mais Monaco est tout simplement fantastique et incomparable. Il vous procure une énorme poussée d’adrénaline et l’on y ressent vraiment la sensation de vitesse avec les murs très proches des deux côtés tout au long d’un tour. À Monaco, tout se joue sur la confiance et la capacité d’être à la limite.

C’est un véritable défi de dépasser à Monaco et cela met un peu plus de pression sur les qualifications, où tout doit être absolument parfait. Il faut prendre progressivement ses marques à chaque tour de chaque séance avant d’essayer de tout donner au moment des qualifications.

Comment jugez-vous le Grand Prix d’Espagne et les essais qui ont suivi ?

Après mon erreur en qualifications m’ayant finalement fait partir depuis la voie des stands, nous étions un peu sur la retenue pour la course en Espagne. Cela dit, nous avons repris quelques positions et nous avons profité d’un dimanche normal.

C’était bien pour continuer d’engranger de la confiance au volant. Je commence à retrouver cette harmonie qui faisait défaut en début d’année. Les tests se sont également avérés productifs puisque nous avons évalué quelques nouveautés. Nous viserons un bon week-end pour revenir à notre place, c’est-à-dire dans les points.

Leornardo Lorandi devient pilote affilié Renault Sport

Renault a annoncé ce mercredi à Monaco la signature du pilote italien Leonardo Lorandi comme Pilote Affilié de Renault Sport.

L’arrivée de Leonardo Lorandi survient juste avant la course à Monaco de la Formule Renault Eurocup ce weekend. À dix-huit ans, le pilote originaire de Brescia (Italie) dispute actuellement l’Eurocup chez JD Motorsport avec laquelle il a réalisé un beau début de saison en s’offrant un podium et un meilleur tour en course à Monza. Il est actuellement troisième au classement rookies.

Après avoir commencé le karting en 2007 et remporté des titres en 2012, 2014 et 2016, le jeune italien s’est attaqué à la monoplace dans le cadre du Championnat d’Italie de Formule 4 en 2017. L’an dernier, il s’y est classé à une prometteuse deuxième place avec cinq victoires, dix podiums et trois pole positions.

En tant que Pilote Affilié de Renault Sport, Leonardo bénéficiera des installations de pointe de Renault Sport Racing en matière d’entraînement physique et technique afin de développer son potentiel dans tous les domaines. Ce rôle permet aussi à Renault d’observer ses talents de plus près.

« Je suis vraiment heureux et fier de recevoir cette chance et je me dois de remercier tout le monde chez Renault. Je sens que je peux énormément progresser avec toutes les opportunités offertes par Renault et les personnes impliquées. » a déclaré l’Italien.

« J’ai atteint une bonne position en Championnat d’Italie de F4 l’an dernier, mais cette annonce est une plus belle réussite encore. Faire partie d’une équipe aussi grande et sérieuse que Renault est une occasion fantastique que je ne compte pas gâcher. Je veux maintenir les couleurs de Renault le plus haut possible. »

Alfa Romeo et Haas vont bénéficier de la Spec 2 Ferrari à Monaco

Les deux équipes clientes de Ferrari, Haas et Alfa Romeo, auront le droit à la dernière évolution moteur ce week-end à Monaco.

La Scuderia Ferrari avait décidé d’introduire sa Spec 2 à Barcelone il y a deux semaines, mais ses deux écuries clientes Haas et Alfa Romeo n’ont pas pu tester cette évolution moteur au Grand Prix d’Espagne.

Pour la sixième manche de la saison à Monaco, la Spec 2 du moteur Ferrari sera montée sur la Haas VF-19, ainsi que sur l’Alfa Romeo C38.

Bien que le tracé monégasque ne soit pas considéré comme un circuit de moteur, les nombreuses relances en sortie de virage, la montée à pleine charge de St Dévote et le passage sous le tunnel à plein régime, seront de très bons tests pour cette Spec 2 du V6 Ferrari avant le Grand Prix du Canada.

Rappelons que Ferrari a décidé d’introduire cette Spec 2 à Barcelone, soit quelques semaines plus tôt que prévu sur ses deux monoplaces d’usine, afin d’essayer de contrer Mercedes, qui s’envole au championnat du monde.

Visiblement, cela n’a pas fonctionné comme prévu pour Ferrari, puisque la Scuderia affichait un retard de près de huit dixièmes en qualifications sur la Mercedes de Valtteri Bottas.

Daniel Ricciardo n’est pas découragé par la situation de Renault

Le pilote Renault Daniel Ricciardo assure qu’il ne regrette absolument pas son choix d’avoir quitté Red Bull en fin d’année dernière pour rejoindre l’écurie Renault cette saison.

L’écurie Renault est actuellement huitième au championnat du monde des constructeurs, bien loin de son objectif initial qui était de se battre avec les trois meilleures équipes cette année.

Le pilote australien assure qu’il savait que ce ne serait pas un défi facile que de rejoindre une écurie aux performances inférieures à celles de son ancienne équipe, Ricciardo insistant sur le fait qu’il n’est absolument pas découragé.

« Je savais que nous n’allions pas être compétitifs tout de suite, que nous n’allions pas nous battre pour des podiums. » a expliqué Daniel Ricciardo ce mercredi à Monaco.

« Je m’attendais à devoir travailler, c’est plus de mon côté, en fait je n’ai pas été satisfait de moi-même. De l’équipe aussi bien-sûr, j’aimerais que nous soyons un peu plus rapides, mais je vois des domaines dans lesquels nous pouvons continuer à nous améliorer. »

« Je suis toujours très optimiste sur le fait que nous pouvons garder le cap que nous nous sommes fixés. Nous sommes toujours très en retard pour le moment, mais je ne suis pas du tout découragé. C’est certainement trop tôt dans la saison pour que je me décourage. »

« Nous devons résoudre nos problèmes, mais nous devons rester positifs, confiants et optimistes. Nous devons désormais passer à l’action, je me sens toujours très heureux et à l’aise de ma situation, et je suis excité de voir si nous avons fait des progrès. »

La Scuderia Ferrari prête à évaluer de « nouveaux concepts »

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a admis il y a quelques jours après le Grand Prix d’Espagne que le concept de la SF90 pourrait être remis en cause.

Au Grand Prix d’Espagne 2019, Ferrari a reçu une véritable leçon de la part de Mercedes lorsque Valtteri Bottas a collé pas moins de huit dixièmes à la SF90 de Sebastian Vettel en qualifications.

Pendant la course, la Scuderia n’a pas été en mesure de redresser la situation, puisque ses deux pilotes ont terminé le Grand Prix d’Espagne en quatrième et cinquième positions.

Quelques heures après cette défaite, le directeur sportif de Ferrari a admis que le concept de la SF90 était peut-être à revoir.

« Nous perdons énormément dans chaque virage, pas seulement dans le dernier secteur [du tracé de Barcelone]. » a admis Mattia Binotto à Barcelone.

« Nous sommes lent dans chaque virage, et il y a beaucoup de sous-virage. Est-ce dû à l’appui aérodynamique ? Ou est-ce dû à autre chose ? Nous devons l’analyser et comprendre dans les prochains jours. »

« Les pneus jouent un rôle clé, mais sont difficiles à gérer. La gestion et l’optimisation de ces derniers sont donc essentielles pour la performance globale de la voiture. »

« Nous ne pouvons pas tirer de conclusion aujourd’hui, elle serait mauvaise. Cela va nous demander quelques jours pour vraiment avoir une analyse correcte et essayer de comprendre si cela provient de l’équilibre ou si c’est une question d’appui aérodynamique, ou peut-être même le concept de la SF90 ? Je ne sais pas. Mais découvrir que le concept de la Ferrari est erroné ne serait pas non plus un désastre. »

De nouvelles mises à jour en route

Après deux journées de tests privés à Barcelone dans la foulée du Grand Prix d’Espagne, Ferrari a décidé de travailler sur l’évaluation de nouveaux concepts pour la SF90.

« En ce qui concerne la course de ce week-end, les essais de la semaine dernière à Barcelone et les analyses effectuées à Maranello ont confirmé à quel point les pneus de cette année, très différents de ceux de 2018, nécessitent des réglages mécaniques et aérodynamiques différents pour fonctionner correctement. » explique Mattia Binotto, le team principal de l’équipe Ferrari.

« Nous travaillons déjà à Maranello sur l’évaluation de nouveaux concepts, ainsi que sur les premières mises à jour initiales ici. »

« Ce Grand Prix fête ses 90 ans, tout comme la Scuderia, ce qui rend ce week-end encore plus spécial. C’est une course très différente, où les caractéristiques de la piste peuvent bouleverser la hiérarchie. »

« Comme d’habitude, les qualifications seront très importantes car il est presque impossible de dépasser. Bien sûr, Monaco est la course à domicile de Charles et nous savons à quel point cela compte pour lui. Cela compte beaucoup pour nous aussi. »

Charles Leclerc veut faire fi de la pression à domicile

L’enfant du pays, Charles Leclerc, s’apprête à disputer avec Ferrari sa course à domicile ce week-end à Monaco.

Le pilote monégasque aborde sa course à domicile le plus normalement possible, même si la pression est désormais plus importante que l’an dernier en raison de son statut de pilote Ferrari.

« J’ai hâte de de courir à la maison. C’est une certitude, sur l’un de mes circuits préférés. J’essaie en revanche de l’aborder le plus normalement possible et faire fi de la pression. » explique Charles Leclerc.

« C’est mon premier GP à domicile en tant que pilote Ferrari et ce sera un week-end spécial. Je me souviens que lorsque j’étais enfant, je passais l’après-midi avec un ami qui vivait dans un appartement avec un balcon donnant sur St Dévote. »

« Nous avions l’habitude de jouer avec des autos miniatures tandis que les vraies se précipitaient juste en dessous. »

« Je me suis toujours dit qu’un jour, ce serait génial de piloter dans cette course. Et oui, cela est arrivé et le fait que je participe avec une Ferrari cette année me permet de parler honnêtement d’un rêve devenu réalité. »

« Pour réussir à Monaco, vous devez tout mettre en place. Il vous faut du courage, de la chance et une voiture compétitive. J’espère que je pourrai offrir un bon spectacle devant mon propre peuple et que je vais certainement donner le meilleur de moi-même. »

Le Grand Prix de Monaco fête ses 90 ans cette année

Lorsqu’on évoque le Grand Prix de Monaco, tous les superlatifs sont bons pour mettre en avant la course la plus regardée du championnat du monde de Formule 1.

Mais bien souvent, le Grand Prix de Monaco n’offre que très peu de spectacle pendant la course, tant les possibilités de dépassement sont réduites en principauté.

Alors pourquoi sommes-nous si attachés au Grand Prix de Monaco ? Voici quelques chiffres concernant cette épreuve atypique dans le calendrier de la F1, qui pourraient bien expliquer une partie de cet engouement mondial pour un Grand Prix qui fête cette année ses 90 ans.

La sécurité

1100 tonnes de tribunes, 21 km de rails, 880 mètres de Tecpro, 20 000 m2 de grillage, 1420 pneus de protection, 670 commissaires, 42 postes d’intervention, 2 postes d’intervention réduits, 701 contrôleurs, 99 points de sécurité sur le circuit, 27 sécurité paddock, 26 sécurité stands, 120 pompiers professionnels, 2 véhicules de désincarcération et de d’extraction et 5 véhicules d’intervention rapide incendie.

800 extincteurs, 12 dépanneuses, 10 grues, 49 caméras de surveillance, 260 postes émetteurs-récepteurs, 14 réseaux radio.

Equipement médical piste

1 poste médical avancé, 1 poste médical, 1 structure hospitalière, 36 médecins réanimateurs, 14 médecins, 23 infirmières, 18 secouristes, 3 véhicules d’intervention médicalisés [VIM], 2 véhicules d’intervention pour la désincarcération et l’extraction, 1 hélicoptère, 36 valises de réanimation cardio-vasculaire et respiratoire, 30 matelas à dépression, 6 appareils de contention, 8 ambulances.

Equipement médical public

15 médecins, 23 infirmières, 11 infirmières CRM, 230 secouristes, 15 ambulances.

La direction de course

Le bâtiment de la direction de course du circuit de Monaco représente à lui seul 371 m2 de surface au sol, 530 tonnes, 1570 m2  en surface totale, 920 m2 de toiture, 330 m2 de terrasse panoramique, 700 personnes admissibles.

Ecclestone : « J’avais tort de penser que renvoyer Raikkonen n’était pas une bonne chose »

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, continue de regarder avec passion ce qu’il se passe en Formule 1 et ne manque pas une seule occasion pour donner son avis.

Le Britannique, désormais âgé de 88 ans, a dirigé la catégorie reine du sport automobile pendant plusieurs décennies, avant d’être remercié par les nouveaux propriétaires de la discipline, les Américains de Liberty Media.

Désormais simple observateur, Ecclestone a donné son avis sur la nouvelle star montante de la Formule 1, le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Le Britannique admet qu’il avait tort de penser que le départ de Kimi Raikkonen serait négatif pour la Scuderia Ferrari cette saison.

« J’avais tort, je pensais que renvoyer Raikkonen n’était pas une bonne chose. Avant de me prononcer sur un jugement final, j’attendrai un moment désormais. » déclare Bernie Ecclestone à la Gazetta Dello Sport.

« Bien sûr, à l’heure actuelle, Charles [Leclerc] semble très rapide, il a un grand contrôle de la machine et il est peut-être même plus rapide par Vettel. »

« Mais Seb [Vettel] n’est pas vieux: ce qui lui arrive est étrange. Peut-être pensait-il qu’il allait avoir une vie facile et qu’il n’a pas réalisé à quelle vitesse Charles pouvait être rapide, mais je reste convaincu que Vettel peut remporter le championnat du monde. »

Au championnat du monde, Charles Leclerc occupe la cinquième position à sept points de son coéquipier Sebastian Vettel.

Honda : « Les performances moteur ont un effet sur le temps au tour à Monaco

Après un second podium décroché il y a dix jours en Espagne grâce à la troisième position de Max Verstappen, Honda souhaite continuer sur cette lancée pour la seconde course en Europe.

Le circuit de Monaco reste l’un des tracés les plus atypiques du calendrier où avoir un bon châssis est primordial pour arriver à se « jeter » de virage en virage dans les rues étroites de la principauté.

Mais il ne faut pas oublier que l’unité de puissance a également une grande importance avec une longue pleine charge dans la montée de St Dévote, ainsi que sous le tunnel et sur la ligne droite de départ/arrivée, sans parler des relances après chaque virage.

« Après notre podium lors de la première des courses européennes de cette année, nous arrivons maintenant à Monaco, le plus célèbre Grand Prix du calendrier. » déclare Toyoharu Tanabe, directeur technique chez Honda.

« Ce circuit urbain est le circuit le plus court et le plus lent de l’année et c’est certainement le type de circuit où le pilote peut faire une réelle différence, étant donné qu’il est étroit, avec une surface glissante, bosselée et alors que les barrières sont très rapprochées. »

« La plupart des virages sont relativement lents et les performances du châssis sont également importantes. »

« Malgré les vitesses réduites, les performances de l’unité de puissance ont toujours un effet sur le temps au tour, tandis que les pilotes se tournent vers le PU pour permettre une bonne maniabilité dans les virages lents, ainsi qu’une aide pour freiner en entrée de virage. »

« Toutes ces caractéristiques font que les dépassements sont extrêmement difficiles ici. Notre premier objectif est donc d’obtenir de bonnes positions sur la grille. Espérons que nous pourrons poursuivre sur la lancée observée en Espagne. »

Renault a mené des essais spécifiques pour Monaco à Barcelone

Directeur technique châssis de Renault F1 Team, Nick Chester nous parle du Grand Prix de  Monaco et des défis qu’il représente.

Quelles sont les spécificités du circuit de Monte-Carlo ?

« C’est une piste unique, très lente, bosselée et étroite. Chaque tour peut être extrêmement intense, donc il faut que le châssis et le moteur soient constants à chaque tour afin que le pilote puisse se concentrer uniquement sur le pilotage. »

« Un pilote en confiance peut faire une grande différence et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que Nico et Daniel soient contents de l’équilibre de la voiture pour qu’ils puissent se concentrer sur leur pilotage. »

Après cinq rendez-vous, comment les pilotes collaborent-ils désormais ?

« Ce sont de toute évidence deux excellents pilotes qui offrent de bons retours et travaillent très bien ensemble. Ils savent ce qu’ils veulent et s’accordent généralement sur la direction à prendre dans le développement. Cela nous aide énormément. »

Avez-vous transposé des informations acquises lors de la dernière course en ville ?

« Nous avons déjà couru sur un tracé urbain cette saison à Bakou. Le circuit en lui-même est assez différent de Monaco avec des sections très rapides, mais certaines caractéristiques sont en réalité très similaires, comme les bosses et les portions plus serrées. »

« Nous avons eu du mal avec les températures des pneumatiques et l’équilibre à Bakou, mais nous avons appris beaucoup de choses qui seront utiles. Nous avons également mené des essais spécifiques à Barcelone pour progresser dans ces domaines en vue de Monaco. »

Le bulletin météo pour le Grand Prix de Monaco 2019

Voici le bulletin météo pour la sixième manche de la saison 2019 de Formule 1 qui se déroule cette semaine à Monaco.

Bien malin celui qui saura faire des prévisions fiables à Monaco cette semaine, tant la météo est changeante ces derniers jours sur la côte d’azur.

En effet, depuis samedi dernier, les conditions météo ne cessent d’évoluer au fil des heures, avec des passages nuageux offrant quelques gouttes de pluie, et de belles éclaircies offrant quelques heures de soleil.

Ce bulletin météo pour le Grand Prix de Monaco 2019 est donc susceptible d’être mis à jour au cours du week-end.

Jeudi 23 mai – Essais libres 1 et 2

Le ciel sera très nuageux en matinée à l’heure des premiers essais libres du week-end, tandis que de belles éclaircies devraient faire leur apparition dans l’après-midi.

Les températures pourront atteindre les 17° au plus fort de la journée, tandis que les rafales de vent ne dépasseront pas les 15 km/h.

Samedi 25 mai – Essais libres 3 et qualifications

Pour la journée de samedi, le ciel devrait être légèrement voilé et les températures pourront grimper jusqu’à 23° au plus fort de la journée. Les rafales de vent atteindront les 20 km/h.

Dimanche 26 mai – La course

Le temps deviendra de plus en plus couvert au cours de la journée et les risques de pluie sont bien présents pour le départ de la course qui sera donné à 15h10.

Les températures pourront grimper jusqu’à 25° au plus fort de la journée, tandis que le vent soufflera aux alentours des 15 km/h.