Ce vendredi, le pilote Renault Nico Hülkenberg a signé le cinquième meilleur temps de la première journée d’essais du Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote allemand a signé le meilleur temps pour l’équipe Renault, tandis que son coéquipier Daniel Ricciardo a rencontré plus de difficultés en terminant quinzième.

A l’issue de cette première journée d’essais, Renault a encore du travail pour améliorer l’équilibre de sa voiture avant les qualifications de samedi.

« À Bahreïn, la première séance est traditionnellement piégeuse avec une piste chaude et poussiéreuse. Cela dit, nous avons bouclé nos programmes des deux côtés du garage sans aucun problème, d’où une session utile. » explique Nick Chester, directeur technique.

« Les EL2 étaient davantage axés sur des comparaisons de pneus avec des relais courts en tendres et des longs en tendres et en médiums. »

« La performance semblait assez bonne pour Nico, mais c’était un peu plus difficile pour Daniel qui avait commencé avec les gommes dures, un composé ayant assez peu d’adhérence. »

« Cela a compliqué son relais suivant en pneus tendres en raison du grand changement d’adhérence. Les deux pilotes ont pointé des domaines sur lesquels travailler ce soir pour améliorer l’équilibre de la voiture et nous tenterons de leur apporter plus de constance en virage d’ici demain. »

« Après nos longs relais en médiums et en tendres, nous avons des données précieuses sur la dégradation pour façonner notre stratégie dimanche. »

Seulement troisième à l’issue des EL2 avec un retard de sept dixièmes sur la Ferrari de Sebastian Vettel, Lewis Hamilton s’attend à vivre des qualifications très disputées ce samedi.

Le pilote Mercedes ne peut que constater que les Ferrari ont été très rapides ce vendredi, tandis que de leur côté, les deux pilotes Mercedes on apparemment rencontré des problèmes d’équilibre sur leur monoplace.

« Les Ferrari ont été très rapides et ont tout de suite accéléré, donc la situation est complétement différente de ce que l’on a vu à Melbourne. » explique Lewis Hamilton.

« Nous avons eu des problèmes avec l’équilibre de la voiture, mais nous avons tout de même effectué des améliorations pour les EL2. »

« Mais pour l’instant, on dirait que les Ferrari sont devant. Donc, il faut continuer à travailler et analyser les choses ce soir pour essayer de revenir plus fort demain. »

« Je pense qu’en arrivant aux qualifications tout sera encore plus serré. Je pense que ce sera une dure bataille. »

Quinzième au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn ce vendredi, Daniel Ricciardo admet avoir eu du mal au volant de sa RS19 aujourd’hui.

Le pilote australien, qui a rejoint l’équipe Renault cette année, continue son apprentissage au sein de sa nouvelle écurie, mais la journée de vendredi a été particulièrement compliquée pour lui.

Ricciardo explique qu’il lui a été très difficile de trouver de l’adhérence avec les pneus les plus durs proposés par Pirelli, tandis qu’il se sentait plus à l’aise à partir du moment où il a chaussé les gommes tendres.

« J’ai eu du mal cet après-midi et nous étions loin du rythme souhaité. Nous avons commencé avec les pneus durs et c’était difficile de trouver l’adhérence. » explique Daniel Ricciardo.

« Dès que nous avons passé les tendres, j’étais légèrement plus à l’aise. Je sais que nous pouvons améliorer certaines choses, et notamment l’équilibre. »

« Cet après-midi, nous avons beaucoup travaillé dans le garage pour mieux comprendre la voiture avant un long relais un peu meilleur. »

« Nous ne sommes pas aussi compétitifs que nous le devrions et je veux évidemment être plus rapide demain. Nous avons donc du travail à faire ce soir. »

Voici la galerie photos de cette journée de vendredi à Sakhir après les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Au terme de cette première journée d’essais, c’est Ferrari qui domine les débats avec une avance confortable de sept dixièmes sur Mercedes.

Le week-end ne fait que commencer, et il faudra évidemment attendre les qualifications de samedi programmées à 16h00 [heure française] pour connaître la véritable hiérarchie de cette seconde course de l’année.

Le départ du Grand Prix de Bahreïn quant à lui sera donné dimanche à 17h10 [heure française].

La journée de vendredi en images

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Avec un retard de sept dixièmes sur les Ferrari à l’issue de la première journée d’essais à Bahreïn, Mercedes accuse le coup.

Le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, admet que la Ferrari observée ce vendredi à Bahreïn semble être bien différente de celle qui a participé au Grand Prix d’Australie.

« Les températures ont évolué et c’est bien plus pertinent à cette heure-ci. On peut enfin voir une puissance normale pour Ferrari dans les lignes droites, et je pense que c’est là qu’ils gagnent toute leur avance. » a déclaré Toto Wolff.

« Cette Ferrari est bien différente de celle de Melbourne, en matière de rythme pur, elle est certainement plus proche de celle de Barcelone que de Melbourne. »

La patron de l’équipe Mercedes ne veut pas pour autant jeter les armes et pense que son équipe saura trouver les bons réglages pour les qualifications de samedi.

« Dans la journée, la piste est à 50° et le soir elle est à 30°, ce qui peut changer beaucoup les réglages. C’est donc très difficile de trouver le bon réglage pour la course. »

« Mais il ne faut pas sous-estimer Lewis Hamilton, parce que quand le chrono compte, il est toujours là. Valtteri lui, continue sur sa lancée de Melbourne, il est très solide. »

Robert Kubica a suggéré à Williams d’essayer de comprendre les raisons pour lesquelles la même configuration de ses deux voitures produit des résultats différents.

Le pilote polonais Robert Kubica, qui a terminé la seconde séance d’essais libres à la dernière position à plus de quatre secondes de la Ferrari de Sebastian Vettel, aimerait comprendre pourquoi les deux monoplaces de l’équipe se comportent différemment avec les mêmes réglages.

« Les caractéristiques de la voiture avec le même équipement sont complètement différentes. » a expliqué Kubica.

« Après l’Australie, j’avais quelques doutes. Honnêtement, je pensais que c’était à cause des dommages sur le fond plat, mais le fond plat est en bon état ici. »

« Et même si nous utilisons les mêmes réglages de base que l’autre voiture, nous avons des caractéristiques différentes et c’est assez important, il y quelque chose dans l’aéro qui perturbe énormément la tenue de route et l’adhérence générale de la voiture. »

« Nous devons encore attendre et essayer de trouver les réponses, mais en Australie j’avais du mal et nous pensions avoir choisi une mauvaise configuration, c’est la raison pour laquelle nous avons commencé avec la même configuration de base que George. »

« Nous pouvons voir que les caractéristiques aérodynamiques de deux voitures sont complètement différentes. Nous devons maintenant en comprendre les raisons. »

Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, le pilote Ferrari devance de 35 millièmes son coéquipier et de six dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton.

Derrière, Valtteri Bottas, Nico Hulkenberg, Max Verstappen, Kevin Magnussen, Lando Norris, Romain Grosjean et Daniil Kvyat complètent le top dix de ces EL2.

Les conditions de cette seconde séance d’essais libres, qui s’est déroulée de nuit, étaient plus représentatives de celles que rencontreront les pilotes pour les qualifications et la course ce week-end à Bahreïn.

Dans ce contexte, le vrai travail de réglages de chaque monoplace a enfin débuté lors de ces EL2, et pour l’instant, il semblerait que Mercedes soit en difficulté face à Ferrari.

Les deux flèches d’argent accusent jusqu’à sept dixièmes de retard sur la Ferrari la plus rapide pilotée par Sebastian Vettel, soit le même retard que Ferrari accusait sur Mercedes à Melbourne lors des qualifications.

Lewis Hamilton n’a d’ailleurs pas caché sa frustration lors de son retour au stand, le Britannique semblait en colère après son tour le plus rapide qui ne le place que troisième.

Problème moteur sur la McLaren de Norris

A dix minutes de la fin de la session, Lando Norris a dû rentrer au stand au ralenti en raison d’un problème sur le moteur Renault monté sur sa McLaren.

Rappelons que son coéquipier Carlos Sainz bénéficie ce week-end d’un moteur neuf, ainsi que d’un turbo, un MGU-H et un MGU-K, après son abandon lors de la première course de la saison à Melbourne.

Daniel Ricciardo en difficulté

Le pilote Renault Daniel Ricciardo est resté très en retrait durant cette seconde séance d’essais libres, l’Australien termine la session à une lointaine quinzième position, tandis que son coéquipier Nico Hulkenberg s’est classé cinquième.

Les deux Alfa Romeo au garage

Les deux monoplaces de l’équipe Alfa Romeo sont restées une grande partie de la séance au garage en raison de problèmes rencontrés sur chacune d’entre elles.

L’équipe n’a pas communiqué sur les raisons exactes de ces pannes, mais la situation semblait relativement sérieuse puisque les mécaniciens ont vidé les fluides présents dans chaque monoplace.

Finalement, les deux monoplaces ont pu reprendre la piste pour les dix dernières minutes de la séance.

Le directeur de l’équipe de Toro Rosso, Franz Tost, a réagi aux critiques émises par le directeur de l’équipe de Renault, Cyril Abiteboul, qui a appelé à des restrictions plus sévères pour les «équipes B» en Formule 1.

Lors du week-end du Grand Prix d’Australie, Cyril Abiteboul, le patron de Renault,  a cité Toro Rosso comme exemple du problème des équipes B qui acquièrent des pièces auprès de constructeurs, ce qui leur permet d’être plus compétitives que les équipes qui construisent leurs propres pièces.

« Toro Rosso n’a pas eu de directeur technique pendant la majeure partie de la saison dernière. » a déclaré Cyril Abiteboul.

« C’est donc très clair, nous n’avons même plus besoin d’un directeur technique pour produire une voiture compétitive, et pour nous c’est un problème. »

Franz Tost, le team principal de l’équipe Toro Rosso, a déclaré que Cyril Abiteboul devrait cesser de se plaindre et se concentrer plutôt sur l’amélioration de la compétitivité de sa propre voiture.

« Si quelqu’un qui dirige une équipe de constructeur se plaint du fait que les petites équipes sont plus rapides, meilleures que la sienne, alors il n’a pas tout simplement fait ses devoirs correctement. » a déclaré Franz Tost à Bahreïn.

« Parce que chez Toro Rosso – je ne peux que parler de Toro Rosso -, nous avons de chez Red Bull Racing la boîte de vitesses de l’année dernière, la suspension arrière de l’année dernière et des pièces de la suspension avant. »

« La raison pour laquelle Toro Rosso est si compétitive est principalement due au groupe moteur fantastique de Honda. Il semble que d’autres ne font pas un si bon travail. »

« Par conséquent, ils ne devraient pas se plaindre. Ils devraient juste faire leur travail. Nous avons un bon package avec la voiture, des pilotes fantastiques et un moteur fantastique de Honda. C’est la raison pour laquelle nous sommes compétitifs. »

Suite à leur accrochage à la fin de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, Nico Hulkenberg et Antonio Giovinazzi ont été convoqués chez les commissaires de course.

Dans les toutes dernières minutes de la séance, l’Alfa Romeo pilotée par Antonio Giovinazzi est venue percuter la roue avant gauche de la Renault de Nico Hulkenberg.

Lors de ce contact, l’Alfa Romeo de Giovinazzi a décollé du train arrière par effet d’engrenage entre les roues, tandis que le pilote allemand Nico Hulkenberg s’est retrouvé en dehors de la piste après ce contact.

A première vue, aucun dégât sérieux n’est à déplorer sur les deux monoplaces, mais une inspection minutieuse par les mécaniciens sera tout de même obligatoire avant le début de la seconde séance d’essais libres qui débute à 16h00 [heure française].

En attendant, les deux pilotes ont tous les deux été convoqués chez les commissaires pour s’expliquer. Ils risquent chacun une pénalité.

Mise à jour à 16h30 : Les commissaires de course ont décidé qu’il n’y aurait aucune pénalité pour les deux pilotes.

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, le Monégasque devance d’un peu plus de deux dixièmes son coéquipier Sebastian Vettel et de neuf dixièmes la Mercedes de Valtteri Bottas.

Derrière, Lewis Hamilton, Max Verstappen, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Nico Hulkenberg, Daniil Kvyat et Kimi Raikkonen complètent le top dix de ces EL1.

Les pilotes se sont contentés de rouler pour travailler essentiellement sur la fiabilité, cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn n’étant absolument pas représentative des conditions qu’ils pourront rencontrer pour la suite du week-end.

En effet, les qualifications de samedi et le départ de la course dimanche se disputeront de nuit ici à Bahreïn, et il faudra donc attendre la seconde séance d’essais libres programmée ce vendredi à 16h00 [heure française] pour avoir une idée plus précise de la hiérarchie, puisque les conditions seront plus représentatives avec des températures beaucoup moins élevées.

Mercedes n’a pas accéléré

Avec les deux Mercedes une seconde derrière les deux Ferrari, il semble clair que l’équipe du constructeur allemand n’a absolument pas accéléré lors de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn.

Il faudra attendre les EL2 pour connaitre le vrai potentiel de la W10 sur cette piste de Sakhir, les conditions seront en effet plus représentatives du reste du week-end.

Changement de fond plat pour Verstappen

Le pilote Red Bull Max Verstappen a été un peu trop agressif lors de son passage sur un vibreur, ce qui a causé des dégâts sur le fond plat de sa RB15.

L’équipe a donc décidé de faire rentrer le Hollandais au garage pour effectuer un changement de fond plat sur sa monoplace. Cela l’aura obligé à rester un long moment dans son garage.

Petite touchette pour Lance Stroll

Le pilote Racing Point a perdu le train arrière de sa monoplace au virage numéro 4 et est allé taper légèrement le mur positionné sur la droite du circuit avec l’aileron avant de sa RP19.

L’aileron avant a subi de légers dégâts et le Canadien a dû rentrer au stand pour quelques vérifications poussées de la part de ses mécaniciens.

Williams toujours en difficulté

Pas de surprise chez Williams, puisque les deux pilotes de l’écurie britannique se retrouvent bons derniers de cette première séance d’essais libres.

L’écurie basée à Grove ne dispose pas de suffisamment de pièces de rechange pour ses monoplaces en ce début de saison, et il faudra donc attendre au minimum le Grand Prix d’Espagne [retour de la F1 en Europe] pour commencer à voir des progrès en termes de performance avec la FW42.

Aileron cassé pour Grosjean

Dans les toutes dernières minutes de la séance, Romain Grosjean a cassé l’aileron avant de Haas, le Français l’a semble-t-il abîmé sur un vibreur.

Gros contact entre Hulkenberg et Giovinazzi

Les deux pilotes se sont percutés roue contre roue assez violemment en fin de séance, l’Alfa Romeo de Giovinazzi a même décollé à la suite de ce contact, mais fort heureusement, les deux pilotes vont bien et ont pu rejoindre la voie des stands sans problème.

La FIA vient de confirmer que l’équipe McLaren a dû effectuer quelques changements sur la monoplace de Carlos Sainz avant le Grand Prix de Bahreïn.

Comme nous vous le révélions dés ce jeudi, la panne subie à Melbourne par le pilote espagnol et qui l’a obligé à abandonner pour la première course de l’année, était due à une défaillance du MGU-K monté sur sa MCL34.

Après de multiples analyses par Renault, le constructeur français a décidé qu’il fallait impérativement changer plusieurs éléments moteur sur la McLaren du pilote espagnol.

Sainz a donc reçu ce week-end quatre éléments neufs sur sa monoplace : le turbo, le MGU-H, le MGU-k et le moteur à combustion interne.

Pour cette seconde manche de la saison 2019, le pilote espagnol est encore dans le quota et n’écopera donc d’aucune pénalité sur la grille.

Afin d’éviter une répétition du problème rencontré par plusieurs pilotes à Melbourne, qui ne pouvaient pas voir les feux de départ du fond de la grille, la FIA a mis en place un système provisoire ce week-end à Bahreïn.

Certains pilotes placés en fond de grille à Melbourne ne pouvaient pas voir les feux de départ à cause de la taille des ailerons sur les monoplaces placées devant eux sur la grille.

Cette situation a obligé certains d’entre-eux à se décaler sur leur emplacement pour pouvoir voir les feux et d’autres, comme George Russell ou Pierre Gasly, ont dû ruser en regardant les autres voitures ou en utilisant les reflets des feux dans les vitres du Paddock Club.

« Je suis arrivé sur la grille, j’ai levé les yeux et je me suis rendu compte que je ne voyais rien. » a déclaré George Russell.

« J’ai failli me faire dessus ! J’ai regardé partout, et j’ai finalement fini par voir les feux dans le reflet des vitres du Paddock Club. »

« J’étais là, avec la tête tournée à 45° et j’ai pris un départ horrible, parce que après avoir regardé partout pendant quelques secondes, je me suis rendu compte que le cinquième feu était allumé et que ma main n’était pas au bon endroit. »

Pour cette seconde course de l’année à Bahreïn, la FIA a mis en place un panneau avec des feux supplémentaire sur les côtés de la grille, tandis que pour l’avenir, une autre rangée de feux placée encore plus haut au milieu de la grille sera mise en place.

Les pilotes placés en fond de grille ce week-end à Bahreïn pourront donc voir les feux de départ en regardant sur les côtés de la grille.

James Key, l’ancien directeur technique de Toro Rosso, a enfin pris ses fonctions avec McLaren ce week-end au Grand Prix de Bahreïn.

Le Britannique, qui a dû respecter une période de jardinage avant de pouvoir commencer à travailler avec McLaren, ne devrait finalement avoir qu’un impact très limité sur la MCL34 de cette saison.

Le pilote McLaren Carlos Sainz, qui connaît bien James Key pour avoir travaillé avec lui chez Toro Rosso il y a quelques années, espère que son ami aura un impact important sur la monoplace 2020.

« J’ai déjeuné avec lui, il a commencé cette semaine. » a déclaré Carlos Sainz ce jeudi à Bahreïn.

« J’étais à l’usine et il était là aussi, j’ai fais une session dans le simulateur et il faisait partie de la réunion, nous avons commencer à discuter et à travailler ensemble. »

« Il est dans une phase où il doit connaître de nouveaux noms, de nouvelles personnes, tout comme ce fut le cas pour moi à la fin de l’année dernière. »

« Il est un atout précieux pour l’équipe, j’ai de bonnes relations avec James depuis que nous avons travaillé ensemble chez Toro Rosso. C’est donc bien de voir un vieil ami dans un nouvel environnement. »

L’Espagnol est bien conscient que l’impact de l’arrivée de James Key dans l’équipe McLaren ne se fera sentir que sur la prochaine monoplace en 2020.

« J’espère que cela aura un impact immédiat sur la voiture de l’année prochaine. Cette année, il sera davantage question de processus, de fonctionnement de l’équipe et d’apprentissage de la voiture de cette saison. »

« Pour lui, il sera difficile d’apporter quoi que ce soit cette année, essentiellement parce qu’il vient à peine d’arriver. »

Le Mexicain Sergio Perez ne tarit pas d’éloge sur son nouveau coéquipier Lance Stroll, qui a rejoint l’équipe Racing Point cette année.

Titulaire chez Racing Point depuis maintenant six ans, Sergio Perez a eu deux coéquipiers différents au cours des dernières années avec Nico Hulkenberg et Esteban Ocon.

Pour sa sixième saison avec l’écurie basée à Silverstone, Sergio Perez doit cohabiter avec le fils du patron, le Canadien Lance Stroll, qui remplace directement Esteban Ocon.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de son nouveau coéquipier, Sergio Perez a admis que Lance Stroll était celui qui allait sans doute lui poser le plus de problèmes en course, tant son rythme est bon.

« D’une certaine manière, Esteban [Ocon] et Nico [Hulkenberg] avaient une approche similaire et semblaient toujours souffrir de leur rythme en course. » explique Sergio Perez.

« Mais Lance [Stroll] est celui qui se rapproche le plus du mien. J’étais assez surpris, parce sur les longues courses j’ai toujours trouvé le rythme plus facilement que mes coéquipiers, mais là ce n’est plus le cas. »

« Il a une très bonne compréhension de la course le dimanche, et c’est très bien parce que c’est ce qu’il faut pour aller marquer des points, surtout avec le peloton si serré. »

« Il a la vitesse, le talent, il travaille dur. Je pense qu’il va être constamment dans les points et c’est génial pour l’équipe. Pour terminer à la quatrième place du championnat constructeurs, il vous faut deux voitures capables d’être dans les points chaque week-end. »

« Il a su extraire le maximum de sa voiture, ainsi que de la stratégie en Australie, et c’est ce dont nous avons besoin ici à Bahreïn. »

Ce vendredi à Bahreïn, la FIA va se pencher sur le problème de visibilité des feux sur la grille de départ, après que plusieurs pilotes aient rencontré des problèmes lors de la première course en Australie.

Pierre Gasly, Robert Kubica, Carlos Sainz ou encore George Russell ont tous rencontré des difficultés à Melbourne lors du départ de la course pour voir les feux de départ.

La raison est simple, les pilotes ne peuvent plus rien voir en raison des ailerons arrière plus grands des monoplaces placées devant eux sur la grille de départ.

La F1 a en effet introduit cette année une nouvelle réglementation aéro avec des ailerons avant et arrière largement plus grands que les précédentes générations, mais personne n’avait pensé que cela pourrait gêner les pilotes sur la grille de départ des Grands Prix.

Le pilote Williams, George Russell, est revenu ce jeudi sur ce moment de solitude qu’il a connu sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie il y a quinze jours.

« Je suis arrivé sur la grille, j’ai levé les yeux et je me suis rendu compte que je ne voyais rien. » a expliqué le Britannique.

« J’ai failli me faire dessus ! J’ai regardé partout, et j’ai finalement fini par voir les feux dans le reflet des vitres du Paddock Club. »

« J’étais là, avec la tête tournée à 45° et j’ai pris un départ horrible, parce que après avoir regardé partout pendant quelques secondes, je me suis rendu compte que le cinquième feu était allumé et que ma main n’était pas au bon endroit. »

D’autres pilotes comme Robert Kubica ou Carlos Sainz ont dû carrément se décaler sur leur place pour tenter d’apercevoir les feux au fond de la grille.

La FIA va donc tenter de trouver une solution avant le départ de la seconde course de l’année à Bahreïn, l’une des idées proposées serait de décaler sur le côté de quelques centimètres chaque emplacement sur la grille.