Sebastian Vettel : “Nous ne sommes pas les plus rapides”

Malgré un doublé pour Ferrari ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel ne veut pas s’emballer.

Selon le pilote Ferrari, la seconde séance d’essais libres n’était pas très représentative en raison d’un accident pour Lewis Hamilton et d’une touchette pour Max Verstappen.

En matinée, lors des EL1, Mercedes a dominé la séance, affichant une seconde d’avance sur toutes les autres équipes, ce qui fait dire à Sebastian Vettel que l’écart entre Ferrari et Mercedes n’est pas encore comblé.

“Nous ne sommes pas les plus rapides.” a déclaré Vettel ce vendredi à Montréal, malgré un doublé de Ferrari lors des EL2.

“Je sais qu’en termes de résultats, si vous regardez la performance d’un tour, ça ressemble peut-être à ça cet après-midi, mais je pense qu’il y a toujours un écart assez raisonnable par rapport à Mercedes.

“De toute évidence, la séance d’aujourd’hui n’était pas la plus transparente, alors que d’autres ont rencontré des problèmes [Verstappen et Hamilton].”

“De plus, la voiture ne me semble pas encore comme je le veux, nous avons donc – je ne dirais pas des tours dans le sac – mais certains trucs que nous voulons essayer.”

Une incompréhension avec Pierre Gasly vaut une touchette sur le mur à Verstappen

Max Verstappen s’estime heureux du comportement et du rythme de sa Red Bull à Montréal au terme de la première journée d’essais, malgré une touchette avec le mur des champions en fin de séance.

Le pilote Red Bul a été perturbé par la monoplace de son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, ce qui l’a envoyé directement embrasser le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Malgré un temps de roulage écourté à cause de cette touchette, Max Verstappen se dit tout de même satisfait du rythme de sa RB15, alors que le Hollandais a terminé le journée à la treizième position.

“Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai entendu qu’on lui avait dit que j’arrivais, mais il a un peu tardé [à s’écarter].” explique Max Verstappen.

“Je suis arrivé dans la chicane et j’ai eu du sous-virage. J’ai touché le mur et j’ai donc compromis un peu mon temps de roulage.”

“D’une façon générale, je pense que le rythme n’est pas trop mauvais, même si bien entendu nous voudrions faire un peu mieux. Mais je pense que les conditions de piste très glissantes ne nous ont pas aidés.”

“Nous devons encore affiner quelques réglages, mais nous avons l’air performants sur les longs relais et j’en suis satisfait.”

Nicholas Latifi est resté loin des murs pour sa première séance d’essais libres avec Williams

Nicholas Latifi a pu prendre le volant de la Williams pour la première fois en essais libres ce vendredi à Montréal devant son public.

Le Canadien n’a pas pu exploiter au maximum les capacités de l’auto par peur de taper le mu en raison d’une piste très poussiéreuse en EL1, mais le natif de Montréal a tout de même pu suivre le programme concocté par Williams.

“Aujourd’hui fut ma première séance d’essais libres avec l’équipe, et je me suis senti bien préparé parce que j’ai eu trois jours d’essais complets en saison avec l’équipe.” explique Nicholas Latifi, qui a terminé dernier des EL1.

“Pour moi, tout est allé très bien avec une séance en douceur et nous avons suivi un programme. Les conditions de piste étaient difficiles en raison de la poussière, mais j’ai pu garder la voiture loin des murs et j’ai pu faire quelques bons tours pour récolter des données pour l’équipe.”

“C’est un sentiment très spécial de piloter devant vos fans à domicile. Montréal est la ville où je suis né, j’ai beaucoup d’amis et ma famille ici, donc ce fut un sentiment spécial lorsque j’ai quitté la voie des stands.”

Un vendredi sans problème pour Renault à Montréal

Les pilotes Renault ont débuté leur week-end canadien en signant les huitième et neuvième temps lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi.s

Globalement, la journée de vendredi s’est très bien passée pour l’équipe Renault, qui a pu boucler l’intégralité de ses programmes avec ses deux pilotes.

“Ce fut une journée raisonnable pour nous. Nous avions un programme décent d’éléments à évaluer, et que nous avons réussi à boucler sans problème.” explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

“Nous avons effectué des évaluations de pneus qui se sont avérées intéressantes, alors que les écarts entre les composés étaient un peu différent de ce à quoi nous nous attendions.”

“La piste était très poussiéreuse pour commencer la journée et cela signifiait que nous ne pouvions pas apprendre beaucoup en EL1, mais elle a continué à s’améliorer au cours de l’après-midi et les EL2 était plus représentatifs.”

“Nous avons pu réaliser des relais longs et courts. Cela a été un vendredi sans problème réel, mais comme toujours, le milieu de peloton est super serré et nous devons encore travailler pour trouver plus de performance pour demain.”

Le moteur Honda en manque de performance ce vendredi à Montréal

Avec aucune de ses quatre voitures dans le top dix lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada ce vendredi, Honda n’a pas connu une journée très productive.

Pas de problème sur le moteur Honda ce vendredi, mais force est de constater que du côté de la performance, le motoriste japonais a encore du pain sur la planche ce soir.

Le directeur technique de Honda se veut cependant très optimiste, puisqu’il assure savoir déjà dans quelle direction travailler pour améliorer la performance du bloc V6 nippon d’ici demain.

“Du côté de notre unité de puissance, nous n’avons rencontré aucun problème majeur avec aucune de nos voitures aujourd’hui.” explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

“Cependant, en regardant la feuille de temps des deux séances, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour nous préparer pour le reste du week-end, mais nous savons ce que nous devons faire pour nous améliorer. Ce travail commence par l’analyse de toutes nos données ce soir.”

Carlos Sainz attend beaucoup de la nouvelle réglementation de 2021

Carlos Sainz espère que les nouvelles règles qui seront introduites en 2021 permettront de réduire considérablement l’écart qu’il y a actuellement entre le haut de la grille et les équipes du milieu de peloton.

L’Espagnol, qui a remplacé Fernando Alonso chez McLaren cette année, prend pour exemple un pilote comme Marcus Ericsson, qui a quitté la F1 à la fin de la saison dernière pour partir en Indycar aux Etats-Unis.

Selon Carlos Sainz, la Formule 1 moderne devrait permettre aux pilotes du milieu de peloton de venir décrocher des podiums, et même des victoires sur certaines courses.

“Vous pouvez regarder des pilotes comme Marcus [Ericsson, qui a rejoint l’Indycar], qui passent dans différentes catégories et qui sont immédiatement dans le rythme et qui peuvent décrocher des podiums, alors que vous vous êtes en Formule 1 et vous êtes coincé en P7.” explique Carlos Sainz.

“Ce n’est pas que je m’ennuie, parce que ce n’est que ma cinquième saison, mais lorsque vous pensez à Sergio [Perez] ou Nico [Hulkenberg], ils sont là depuis plusieurs années, et c’est quelque chose que j’aurais du mal à accepter.”

“Cela nécessite des changements immédiats et une amélioration immédiate de la Formule 1 pour que cette tendance change. Les pilotes du milieu de grille ne sont pas là pour attendre indéfiniment et terminer septième à chaque course.”

“Je pense que c’est une question sur laquelle nous devons nous pencher, et espérons-le, en 2021, il y aura du changement.”

Romain Grosjean et Lance Stroll convoqués chez les commissaires

Romain Grosjean et Lance Stroll ont été convoqués chez les commissaires de course au Grand Prix du Canada au terme de la seconde séance d’essais libres.

Les deux pilotes se sont touchés légèrement en fin de séance lorsque le pilote Racing Point a voulu doubler la Haas de Romain Grosjean.

Après avoir déboîté la Haas du Français au bout de la ligne droite du Casino, Lance Stroll s’est rabattu un peu trop rapidement devant la monoplace du Français, qui a été touché sur la roue avant droite.

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont donc décidé de convoquer les deux pilotes pour qu’ils puissent s’expliquer sur ce contact.

Vidéo : L’impact d’Hamilton contre le mur à Montréal

La seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada a été marquée par la touchette de Lewis Hamilton contre le mur au virage numéro 9 du tracé montréalais ce vendredi.

Le quintuple champion du monde n’a rien pu faire pour éviter le contact avec le mur en béton, l’arrière de sa monoplace ayant décidé de décrocher subitement au contact d’un vibreur.

Cet impact a obligé le pilote Mercedes à rentrer au garage à très faible allure, alors que ses mécaniciens ont tout de suite commencé à démonter tout l’arrière de la W10.

Selon nos informations, l’équipe a décidé de changer le fond plat, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière pour la suite du week-end sur la voiture d’Hamilton.

Le Britannique a signé ce vendredi après-midi le sixième temps de la seconde séance d’essais libres et n’a pas eu le temps de chausser les gommes Tendres pour effectuer un tour rapide.

EL2 : Doublé des Ferrari

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1.12.177.

Le pilote Ferrari devance son coéquipier Sebastian Vettel pour 74 millièmes et la Mercedes de Valtteri Bottas pour un dixième.

Derrière, Carlos Sainz, Kevin Magnussen, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg et Lance Stroll complètent le top dix.

Surchauffe des pneus arrière

La grande majorité des pilotes [pour ne pas dire tous] se sont plaints d’une surchauffe des pneus arrière de leur monoplace. Un véritable inconvénient sur un circuit aussi rapide et sur lequel avoir une excellente traction en sortie de virage est primordiale.

Lewis Hamilton tape le mur

Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa monoplace lors de sa seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada et est allé taper le mur de béton. L’incident est survenu exactement au même virage qu’Antonio Giovinazzi ce matin, c’est à dire au virage 9 du tracé canadien.

C’est la roue arrière droite de la Mercedes du Britannique qui a encaissé le choc contre le mur de béton, ce qui a endommagé au passage la suspension arrière et plusieurs éléments aérodynamique sur la W10.

Le Britannique a réussi à ramener sa voiture au garage en rentrant à très faible allure, alors que les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont débuté très rapidement le travail pour remettre en état la monoplace du quintuple champion du monde.

Le fond plat, la boîte de vitesses et donc tout le train arrière rattaché à cette dernière, ont été démontés. Le Britannique n’a plus repris la piste de l’après-midi et n’aura pas eu le temps de chausser les pneus Tendres sur sa Mercedes, il termine sixième des EL2.

Max Verstappen tape le mur

Le pilote Red Bull Max Verstappen a lui aussi touché le mur ce vendredi après-midi. Le Hollandais a été gêné par son coéquipier Pierre Gasly, qui se trouvait juste devant lui, et est allé toucher assez fort le mur des champions dans le dernier virage du circuit.

Le pilote Red Bull est donc rentré au stand au tour suivant pour des vérifications poussées du train arrière de sa monoplace. Le Hollandais termine la journée à la treizième place.

Giovinazzi bloqué au garage

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi, qui a frappé le mur ce vendredi matin lors des EL1, a dû patienter un long moment dans son garage, le temps que ses mécaniciens terminent les réparations sur sa monoplace.

Finalement, la boîte de vitesses a dû être changée sur la monoplace de l’Italien, il n’écopera pas d’une pénalité pour ce changement, puisqu’il s’agit de la boîte de vitesses du vendredi, réservée aux essais libres. Giovinazzi a pu enfin prendre la piste pour les trente dernières minutes de la séance.

Problèmes de freins pour Grosjean

Le Francais Romain Grosjean s’est plaint de problèmes de freins durant cette seconde séance d’essais libres, le pilote Haas termine la journée à dix-septième position.

Le Français, ainsi que Lance Stroll, ont été également placés sous investigation, après un léger contact entre les deux monoplaces en fin de séance, alors que Max Verstappen est lui aussi sous investigation pour avoir rejoint la piste de façon non sécuritaire.

Le budget des équipes limité à 175 millions de dollars en 2021

Les différents intervenants sont finalement arrivés à un accord concernant le plafond budgétaire en Formule 1 à partir de la saison 2021.

La FIA et la direction de la Formule 1 voulaient initialement plafonner le budget annuel des équipes de F1 à 130 millions de dollars par an, mais les plus grandes équipes [Mercedes et Ferrari] ont poussé pour que le montant soit plus important.

Finalement, un accord a été trouvé et ce sera donc un budget plafonné de 175 millions de dollars qui a été fixé à partir de la saison 2021 et ce, jusqu’en 2025.

A partir de la troisième année, un supplément sera ajouté par rapport à l’inflation, cependant, ce budget de 175 millions de dollars ne comprend pas les coûts des moteurs, les salaires des pilotes, les frais de déplacement et le marketing.

“Si nous comptons tous ces frais, nous arriverons rapidement à 250 millions.” a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

Des contrôles très stricts pour détecter les tricheurs

Dans les prochains mois, la FIA va lancer une série de contrôles par le biais de sociétés indépendantes pour vérifier dans quelles mesures les données envoyées par les équipes reflètent les dépenses réelles et si elles sont suffisantes pour déterminer le budget.

En cas de triche de la part d’une équipe, les sanctions pourront être très lourdes en fonction de la gravité, puisque le chef de l’équipe en question pourrait perdre sa licence et ne pourrait plus officier dans une catégorie gérée par la FIA.

L’équipe pourra également être pénalisée en nombre de points au championnat du monde et en amende en cas de fraude. Ces pénalités pourraient être appliquées dans la saison en cours.

Toutes ces mesures devront encore être validées par le prochain conseil mondial du sport automobile qui se tiendra à la fin du mois de juin.

Toto Wolff déclare qu’il n’y aura pas de Grand Prix d’Allemagne en 2020

Il y a quelques jours, le patron de la Formule 1 Chase Carey a annoncé que deux courses devraient sortir du calendrier en 2020 en raison de l’arrivée du Grand Prix du Vietnam et celui des Pays-Bas.

Plusieurs courses n’ont pas encore les garanties de rester au calendrier en 2020 dont l’Espagne, le Mexique, Silverstone,  l’Allemagne ou encore l’Italie.

Toto Wolff, le patron de Mercedes, a déclaré ce vendredi qu’il craignait que l’édition 2019 du Grand Prix d’Allemagne ne soit la dernière.

Pour le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, le tracé d’Hockenheim n’a tout simplement pas les riens assez solides pour continuer de figurer au calendrier de la Formule 1.

“La Formule 1 se rendra probablement à Hockenheim pour le dernière fois en 2019.” a déclaré Toto Wolff ce vendredi à Montréal.

“Liberty Media est en négociation et nous aimerions garder le Grand Prix d’Allemagne, mais la compétition pour organiser une course de Formule 1 est difficile et je crains que Hockenheim ne puisse se le permettre.”

“Ce n’est pas bon pour nous, car nous avons beaucoup de fans en Allemagne où nous avons également notre siège social.”

EL1 : Mercedes impose son rythme d’emblée

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 en 1.12.767.

Le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas d’un dixième et la Ferrari pilotée par Charles Leclerc de neuf dixièmes de seconde.

Derrière, Max Verstappen, Sebastian Vettel, Kimi Raikkonen, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Sergio Perez et Kevin Magnussen complètent le top dix.

La Red Bull de Verstappen sur les tréteaux

45 minutes après le début de la séance, et après avoir signé le troisième meilleur temps provisoire, Max Verstappen a dû immobiliser sa monoplace dans son garage durant de longues minutes. Les mécaniciens de l’équipe ont décidé de remplacer le fond plat de sa RB15. Il reprendra la piste à 20 minutes de la fin de séance.

Problème moteur pour Bottas

Dans les toutes dernières minutes de la séance, Valtteri Bottas s’est plaint à la radio d’un manque de puissance moteur. Son ingénieur lui a répondu qu’il s’agissait d’un problème de pression d’essence. Le Finlandais mettra un terme à sa séance quelques minutes avant la fin officielle.

Antonio Giovinazzi dans le mur

Le pilote Alfa Romeo a envoyé sa monoplace dans le mur à une demie-heure de la fin de séance. L’Italien a été un peu trop optimiste en montant sur un vibreur, ce qui a cassé la suspension arrière gauche de sa C38.


Giovinazzi a alors perdu le contrôle de son Alfa Romeo, qui est allée taper le mur de béton par l’arrière. La direction de course a déclenché une voiture de sécurité virtuelle pour permettre aux commissaires de piste de dégager la monoplace accidentée de Giovinazzi.

Une piste très poussiéreuse

C’est sous un ciel bleu, mais sur une piste extrêmement poussiéreuse que les pilotes ont débuté le week-end du Grand Prix du Canada. Rappelons que le tracé d’un peu plus de 4 kilomètres situé sur l’île Notre Dame à Montréal est une piste non permanente et devrait donc beaucoup évoluer d’ici la fin du week-end.

Nicholas Latifi remplace Robert Kubica en EL1

Le Canadien Nicholas Latifi était au volant de la Williams FW42 ce vendredi matin. Le pilote de réserve de l’écurie britannique occupait ce matin le baquet de Robert Kubica.

Le Polonais pourra débuter son week-end cet après-midi pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada.

Les vitesses de pointe

Sans surprise, c’est le moteur Ferrari monté sur la monoplace de Charles Leclerc qui affiche la plus grosse vitesse de pointe pour cette première séance d’essais libres.

Le pilote monégasque s’est fait flasher à la vitesse de 331,3 km/h, soit quatre km/h de mieux que la Racing Point de Lance Stroll équipée du moteur Mercedes [Spec 2].

Tableau des temps

Rendez-vous désormais à 20h00 [heure française] pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019.

Hulkenberg chez Red Bull : “Des fakes news” bonnes pour son ego

Nico Hulkenberg a balayé la rumeur selon laquelle l’équipe Red Bull Racing serait intéressée par ses services en remplacement de Pierre Gasly.

Après le Grand Prix de Monaco, un site internet bien connu a lancé une rumeur non fondée selon laquelle Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, était entré en contact avec Nico Hulkenberg pour lui offrir le baquet de Pierre Gasly.

Helmut Marko a depuis nié catégoriquement avoir contacté le pilote Renault, tandis que Pierre Gasly a pour sa part souhaité ne pas commenter davantage “ces conneries”.

Interrogé à son tour dans le paddock de Montréal ce jeudi, Nico Hulkenberg pointe du doigt de fausses informations.

“C’est fou, j’ai entendu dire que cela venait d’un site italien, mais tout est inventé, ce sont des fakes news.” a déclaré le pilote Renault Nico Hulkenberg.

“Après, c’est bon pour mon ego.” plaisante l’Allemand. “Mais cela ne m’importe pas vraiment, parce que ma confiance en moi va très bien, même sans de telles spéculations.”

Rich Energy demande à l’équipe Haas de retirer son logo au Canada

Rich Energy, le sponsor titre de l’équipe Haas a demandé à l’écurie américaine de retirer le logo de la marque sur sa monoplace, ainsi que sur ses équipements, ce week-end au Canada.

En raison d’un litige en cours avec la marque Whyte Bikes, qui a attaqué Rich Energy pour plagiat de son logo et qui a gagné le procès le mois dernier, le sponsor titre de l’équipe Haas a demandé à ce que tous les logos soient retirés ce week-end pour ne pas envenimer la situation.

“Nous ne voulons pas de tapage médiatique pour l’équipe, et nous avons donc demandé à notre partenaire de retirer le logo en forme de cerf ce week-end.” a déclaré Rich Energy.

La société Whyte Bikes, qui a attaqué Rich Energy cette année pour plagiat, s’est vu accorder une injonction et des dommages-intérêts, ainsi qu’une déclaration d’invalidité, tandis que Rich Energy a fait appel de la décision et qu’une nouvelle audience aura lieu le 27 juin prochain.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix du Canada 2019

Septième manche du championnat du monde de Formule 1 2019, le Grand Prix du Canada est la prochaine étape du calendrier.

La Formule 1 a quitté l’Europe le temps d’une course pour le Grand Prix du Canada, avant de revenir dans quelques jours dans le sud de la France pour le Grand Prix de France 2019 sur le circuit Paul Ricard.

En attendant la manche française, c’est bien au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal que la F1 vous donne rendez-vous cette semaine, alors que vous devrez faire attention au décalage horaire de six heures avec la France.

Vendredi 07 juin – Essais Libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada sera à suivre à partir de 16h00 [heure Française] ce vendredi, tandis que la seconde séance d’essais libres aura lieu à 20h00 [heure Française].

Samedi 08 juin – Essais libres 3 et Qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 aura lieu à 17h00 [heure Française], tandis que les qualifications se dérouleront à 20h00 [heure Française].

Dimanche 09 juin – La course

Le départ du Grand Prix du Canada 2019 sera donné ce dimanche 09 juin à 20h10 [heure Française].

Une exposition exceptionnelle au Grand Prix de France 2019

Le Grand Prix de France de Formule 1 et le Musée National du Sport de Nice inaugureront une exposition dédiée au sport automobile et la Formule 1 lors de la 60ème édition du GP de France de Formule 1, du 20 au 23 juin prochain.

L’exposition intitulée « Plus d’un siècle de passion automobile » sera présente dans l’enceinte du Village Nord « Back to the Future » du Grand Prix de France de Formule 1 au Circuit Paul Ricard du Castellet pendant la durée de l’évènement.

Cette rétrospective exceptionnelle sera consacrée à la passion automobile et motocycliste en France. De nombreux objets et œuvres retraceront l’histoire de la compétition automobile en Formule 1, des avancées technologiques liées au sport automobile et mettront en avant les différents acteurs ayant contribués à cette grande aventure.

Un focus particulier sera également porté sur l’histoire de l’écurie Renault F1 Team et sur le 40ème anniversaire de l’introduction du turbo en Formule 1 , avec la présence de Jean-Pierre Jabouille et de l’iconique Renault F1 RS10.

“L’organisation de cette exposition lors de la 60ème édition du Grand Prix de France de Formule 1 nous rappelle le poids du patrimoine sportif et industriel des sports mécaniques dans notre pays.” explique Christian Estrosi, président du GIP Grand Prix de France.

“Je me réjouis particulièrement de la collaboration avec le Musée National du Sport de Nice qui fera découvrir au plus grand nombre la riche histoire du sport automobile de notre territoire régional et national.”

De passage à Montréal, Romain Grosjean rend visite aux marmottes

Romain Grosjean a profité de la journée médias du jeudi pour rendre une petite visite aux marmottes de l’ïle Notre Dame à Montréal.

L’an dernier, Romain Grosjean avait percuté une marmotte sur le circuit de Montréal, ce qui avait endommagé sérieusement l’aileron avant de sa Haas.

Pour cette édition 2019, le pilote français a déjà effectué le tour du propriétaire ce jeudi pour passer un message de prévention aux charmants habitants de l’île Notre Dame.

“Bonjour mon ami, s’il te plait, il ne faut surtout pas traverser la piste lorsque les Formule 1 arrivent.” a écrit Romain Grosjean sur son compte Twitter.

Plus sérieusement, Grosjean va pouvoir tester le moteur Ferrari

Depuis le Grand Prix de Monaco, l’équipe Haas, ainsi que l’équipe Alfa Romeo, bénéficient toutes les deux de la Spec 2 du moteur Ferrari.

Mais le circuit de Monte Carlo n’étant le meilleur endroit pour exploiter pleinement les moteurs, le pilote français pense que la piste montréalaise va lui permettre de mesurer les progrès réalisés sur l’unité de puissance italienne.

“Ça reste agréable de venir ici, où j’ai d’ailleurs plusieurs amis. En plus, c’est un circuit que j’adore et quand ça va bien, tout est extraordinaire, car on peut attaquer régulièrement les vibreurs. Par contre, lorsque ça va mal, c’est une piste qui devient très frustrante.” explique Romain Grosjean.

“Nous n’avons pas pu y aller à pleine vitesse la dernière fois et ici, on verra. Mais je n’ai pas de crainte pour le moteur, on devrait voir une bonne amélioration.”

“Il faudra toutefois bien gérer l’énergie et l’adhérence des pneus; ça fait trois épreuves d’affilée que l’on doit régler des problèmes.”

Raikkonen sur son passage chez Alfa Romeo : “Mon travail n’a pas changé”

Après plusieurs années passées dans des équipes de pointe, comme Ferrari ou McLaren, Kimi Raikkonen est de retour cette saison au sein de l’équipe avec laquelle il a fait ses débuts en F1.

Le pilote finlandais a quitté Ferrari à la fin de la saison 2018 pour rejoindre l’écurie Alfa Romeo, avec laquelle il devrait logiquement terminer sa carrière de pilote de Formule 1.

Habitué ces dernières années à se battre à l’avant de la grille pour des podiums et même des victoires, Kimi Raikkonen doit désormais se battre en milieu de peloton avec son Alfa Romeo.

Interrogé pour savoir ce qui avait changé par rapport à son travail effectué chez Ferrari l’an dernier, le pilote finlandais assure que son approche des courses reste la même, alors qu’il s’estime bien heureux de ne plus être aussi sollicité par les médias.

“Je pense que le travail en lui-même n’a pas beaucoup changé. Vous faites la même chose, peu importe l’équipe dans laquelle vous vous trouvez.” explique Kimi Raikkonen.

“Pendant les courses, je pense qu’il y a de bonnes batailles. Après, des courses comme Monaco, même à l’avant, si vous êtes coincé derrière quelqu’un, ce n’est pas le meilleur endroit pour courir.”

“Mais je ne dirais pas que beaucoup de choses ont changé, je pense qu’il y a plus de batailles dans certaines courses, parce que les équipes du milieu de peloton sont désormais plus proches les unes des autres.”

“Au moins, cette année il y a eu des dépassements. Mais de façon générale, le travail n’a pas changé. On est juste un peu moins occupé [avec les médias], et c’est une bonne chose.”

Lewis Hamilton minimise l’impact du nouveau moteur que Mercedes introduit à Montréal

Lewis Hamilton a salué le travail effectué par les ingénieurs de Mercedes pour pouvoir introduire ce week-end au Canada la Spec 2 du bloc V6 allemand.

Le pilote britannique assure que la Spec 2 du moteur Mercedes, qui sera également disponible pour les deux équipes clientes de Merceces [Racing Point et Williams], n’est pas une grande évolution de la première spécification, mais plutôt un moteur offrant de petites améliorations “un peu partout”.

“Du côté des moteurs, les gars de Brixworth ont travaillé d’arrache-pied. Ce n’est pas le début d’année le plus facile en termes de préparation pour le moteur.” explique le pilote Mercedes.

“Bien qu’il s’agisse d’une évolution des années précédentes, chaque fois que vous essayez de repousser les limites, beaucoup de personnes travaillent très fort pour l’améliorer. Comme je l’ai dit, le pilotage n’a pas été plus doux, mais le premier moteur a été extrêmement fiable.”

“C’est toujours bien d’avoir un nouveau moteur, c’est un circuit de moteur [Canada], donc, je pense que c’est le moment idéal. Si vous regardez les années précédentes, c’est sur cette course que nous apportons notre nouveau moteur.”

“Il s’agit de la Spec 2 et il y aura donc de nouveaux “Mods”, de légères améliorations partout, ce ne sera pas une avancée massive.”

“Ce n’est pas comme au début de l’ère hybride où nous avons avancé à grand pas, ni même comme l’année dernière. Ce sont juste de petits pas.”

“L’ancien moteur, qui a fait six courses, a connu des dégradations etc…Mais les gars ont travaillé tellement dur, que même s’il s’agit d’un petit pas, c’est très appréciable.”

Daniel Ricciardo veut gagner à Mexico : “Le Mexique me doit un truc en retour”

Auteur d’une pole position au Grand Prix du Mexique 2018 au volant de sa Red Bull RB14, Daniel Ricciardo a malheureusement connu une panne mécanique en course le dimanche.

Le pilote australien, désormais titulaire au sein de Renault F1 Team, est bien conscient qu’une victoire au volant de sa RS19 cette saison semble quasiment impossible dans des conditions normales, mais en revanche, Daniel Ricciardo aimerait bien pouvoir prendre sa revanche sur 2018 au Mexique à la fin de la saison.

Rappelons que le moteur Renault monté sur sa Red Bull a rendu l’âme à dix tours de l’arrivée à Mexico l’an dernier, alors qu’il maintenait la Ferrari de Sebastian Vettel. Ce fut le huitième abandon de la saison pour l’Australien.

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir remporter une course en 2019 avec Renault, Daniel Ricciardo évoque directement le Mexique.

“Pour avoir une chance de penser à un podium cette saison, il faudrait un peu de pluie ou une piste légèrement mouillée.” déclare Daniel Ricciardo à L’équipe.

“Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore trouvé la formule magique sur piste sèche. Donc, cela étant dit, au Canada, s’il pleut, ça pourrait peut-être le faire même si tout le monde sait qu’il nous faudra un peu plus de temps pour obtenir de vrais résultats.”

“Sinon, le Mexique (27 octobre). Le Mexique me doit un truc en retour. L’an dernier, j’ai fait la pole position là-bas mais j’ai eu un problème technique pendant la course. Le Mexique me doit quelque chose… cela pourrait se passer là-bas.”