Binotto se dit très heureux d’offrir à Schumacher et Illot leur premier contact avec la F1

L’annonce a été officialisée ce mardi, Mick Schumacher prendra le volant de la Ferrari 2019 la semaine prochaine dans le cadre des essais privés organisés à Bahreïn.

Le jeune pilote allemand, fils du septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher, effectuera ses tous premiers tours de roue au volant d’une F1 moderne le mardi 2 avril.

En parallèle, Mick Schumacher prendra aussi le volant de l’Alfa Romeo C38 le lendemain, toujours sur la piste de Bahreïn, alors qu’un autre jeune issu de la Ferrari Driver Academy, Callum Illot, sera lui aussi en piste avec l’Alfa Romeo le mardi 2 avril.

Selon Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, cette opportunité offerte à ces deux jeunes pilotes issus de la FDA prouve que le programme des jeunes talents de Ferrari fonctionne à merveille.

« Nous croyons fermement en la valeur de la Ferrari Driver Academy en tant que programme de formation de haut niveau destiné aux jeunes talents, et le choix d’avoir promu Charles Leclerc en tant que pilote titulaire le prouve. » a déclaré le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Nous sommes donc très heureux d’offrir à Mick et Callum Illot la possibilité de prendre contact avec la Formule 1. »

« Mick, que nous avons accueilli à la FDA en janvier, et Callum, qui est avec nous depuis 2017, sont certainement des pilotes émergents et je suis convaincu que d’essayer la SF90 dans un contexte officiel tel que les tests de Bahreïn et de Barcelone peut être très utile à ce stade de leur carrière. »

George Russell est impatient de reprendre le volant de sa Williams

Pour sa seconde course en Formule 1, le pilote Williams George Russell, sait qu’il va passer un moment difficile dans le cockpit de sa FW42 dans la fournaise de Bahreïn.

Classé avant dernier au Grand Prix d’Australie pour sa première course en catégorie reine du sport automobile, le toujours très optimiste George Russell se dit impatient de reprendre le volant ce week-end à Bahreïn.

Le Britannique est toutefois bien conscient que le défi à relever sera difficile, tant le tracé de Sakhir est agressif avec les monoplaces et les pneus.

« Je suis impatient d’aller à Bahreïn car c’est un circuit que j’aime beaucoup. Je suis impatient de reprendre le volant d’une voiture de Formule 1 pour mon deuxième Grand Prix. » déclare George Russell.

« La course à Bahreïn est difficile car il s’agit d’un circuit très agressif, caractérisé par une usure importante des pneus et une température élevée, ce qui impose beaucoup de stress aux voitures. Dans l’ensemble, je suis prêt à relever le défi et j’ai hâte de reprendre le volant. »

Daniil Kvyat arrive à Bahreïn surmotivé par son bon résultat en Australie

Après sa première course de l’année en Australie où il a marqué le point de la dixième place, Daniil Kvyat arrive à Bahreïn avec un certain regain de confiance.

Après avoir été remercié par Toro Rosso à la fin de la saison 2017, le Russe a effectué son grand retour cette année en Formule 1 et pour l’instant, il a réussi à prouver qu’il n’avait rien perdu de sa vitesse.

Pour la seconde manche de l’année à Bahreïn, Daniil Kvyat pense que les conditions que les équipes rencontreront ce week-end seront un peu plus représentatives de celles qu’elles rencontreront tout au long de la saison.

« La façon dont les choses se sont déroulées en Australie signifie que c’était une bonne façon de débuter la saison. C’est un réel regain de confiance pour l’équipe, car tout indique que nous sommes dans le peloton avec tout le monde. » explique le Russe Daniil Kvyat.

« Cela nous met tous dans un état d’esprit positif pour la prochaine course à Bahreïn. Il est désormais clair que nous pouvons nous battre avec les autres, avec les équipes autour de nous au milieu du peloton, ce qui est très prometteur. »

« Nous devons continuer à travailler dur pour développer notre package et améliorer notre compréhension de la voiture. »

« Je dois aussi travailler dur avec mon équipe d’ingénieurs pour m’assurer d’extraire le maximum de la voiture lors de chaque séance et nous pourrons voir où cela nous mènera à Bahreïn. »

« C’est un circuit très différent de l’Albert Park, c’est une vraie piste de course. Ce sera donc un très bon test pour nous et nous pourrons voir comment la voiture fonctionne là-bas. »

« Bahreïn ressemble plus à de nombreuses autres pistes du calendrier que l’Albert Park, nous devrions donc avoir une idée un peu plus claire de notre position et de la qualité de notre voiture. »

« Les températures seront plus élevées qu’à Melbourne, donc encore une fois, elles seront plus représentatives des conditions que nous rencontrerons pendant la majeure partie de la saison. »

Kubica estime que Williams va devoir faire face à de nouveaux défis à Bahreïn

Après un premier Grand Prix avec Williams totalement anonyme en Australie, Robert Kubica arrive sur le tracé de Bahreïn, circuit sur lequel il a signé son unique pole position de sa carrière en F1 en 2008.

Le Polonais Robert Kubica, qui signe son grand retour en catégorie reine cette saison, après huit années d’absence en raison d’un accident de Rallye, s’attend tout de même à rencontrer quelques difficultés dans la fournaise de Bahreïn.

Le pilote Williams estime également que son équipe va devoir faire face à de nouveaux défis avec la FW42 par rapport au Grand Prix d’Australie.

« Bahreïn est une piste très différente de l’Australie, nous allons donc devoir faire face à de nouveaux défis, notamment l’augmentation de la température et une configuration de la piste différente. » explique Robert Kubica.

« Il y a quelques petites choses à découvrir, mais je connais assez bien la piste. C’est un circuit de Stop and Go [beaucoup de traction en sortie de virage], donc la voiture doit être très stable au freinage et avoir beaucoup de traction. »

« J’ai de bons souvenirs de Bahreïn car j’ai obtenu ma première et unique pole position en 2008, donc je suis impatient d’y être. »

« Il peut faire très chaud aussi à Bahreïn, donc, il faudra une très bonne compréhension des pneus, il faudra essayer de les gérer au mieux. »

Charles Leclerc s’attend à rencontrer des conditions extrêmes à Bahreïn

Le pilote Ferrari Charles Leclerc espère pouvoir obtenir un bon résultat ce week-end à Bahreïn, sur l’un des tracés du calendrier qu’il apprécie le plus.

Cinquième à l’arrivée de la première course de la saison à Melbourne, Charles Leclerc sait que les conditions extrêmes que vont rencontrer les pilotes à Bahreïn ce week-end vont leur rendre la tâche difficile.

Mais le Monégasque apprécie le circuit de Sakhir et connaît les pièges à éviter pour faire en sorte d’avoir une machine compétitive le jour de la course, notamment parce que les conditions varient beaucoup d’une séance d’essais libres à l’autre.

« Bahreïn est un circuit très technique, avec des conditions très extrêmes. » explique le pilote Ferrari Charles Leclerc.

« Il sera donc intéressant pour nous d’essayer différentes choses sur la voiture pendant les essais libres, afin de nous préparer le mieux possible aux différentes situations pouvant se produire en course. »

« J’apprécie vraiment Bahreïn, cela me rappelle de très bons souvenirs, j’ai fait mes débuts ici en Formule 2 et j’ai fait de belles courses, bien que l’année dernière a été difficile car c’était le début de ma carrière en F1. »

« Je suis impatient de piloter ici avec Ferrari et j’espère pouvoir ramener à la maison un bon résultat. »

Norris arrive à Bahreïn avec un peu plus d’expérience qu’à Melbourne

Lando Norris arrive à Bahreïn un peu plus décontracté que pour sa première course en Australie, où le Britannique avait pourtant fait une bonne impression au volant de sa McLaren.

Qualifié en huitième position sur la grille de départ après une superbe séance de qualifications de sa part, le pilote McLaren Lando Norris n’a finalement marqué aucun point en terminant hors du top dix à Melbourne.

Mais Lando Norris a surtout profité de sa première course en F1 pour acquérir de l’expérience et arrive donc à Bahreïn un peu plus serein, d’autant que le tracé de Sakhir lui a réussi dans le passé en Formule 2.

« Melbourne était un week-end mitigé pour moi, la qualification s’est bien passée et je suis satisfait de ma performance, en revanche, le dimanche s’est moins bien passé que prévu. » explique Lando Norris.

« Nous n’avons pas été en mesure de profiter de l’occasion pour marquer des points, mais mon premier Grand Prix a tout de même été une grande expérience. »

« J’ai beaucoup appris et c’était bon de compléter une distance de course complète pour la première fois. Je suis désormais impatient de mettre en pratique ce que j’ai appris à Melbourne et de l’appliquer dans mon approche de la préparation pour Bahreïn. »

« Bahreïn est une piste sur laquelle j’ai de bons souvenirs après ma pole et ma victoire là-bas en Formule 2 l’an dernier, et je suis très heureux de courir sous les projecteurs pour la première fois. »

Officiel : Schumacher au volant de la Ferrari et de l’Alfa Romeo à Bahreïn

C’est désormais officiel, Mick Schumacher prendra le volant de la Ferrari SF90, ainsi que de l’Alfa Romeo C38 lors des tests privés organisés sur le circuit de Bahreïn la semaine prochaine.

Le fils du septuple champion du monde de F1, qui s’apprête à courir en Formule 2 cette année avec l’écurie Prema, prendra le volant de la Ferrari le mardi 2 avril, tandis qu’il sera au volant de l’Alfa Romeo le lendemain, le mercredi 3 avril.

Ce sera la première fois que le jeune Mick Schumacher prendra le volant d’une Formule 1 moderne, alors que l’Allemand a déjà pu piloter la Benetton de son père à Spa Francorchamps il y a deux ans.

Le pilote allemand prendra donc le volant de la Ferrari SF90 le mardi 2 avril, tandis que c’est le pilote officiel Sebastian Vettel qui sera en piste pour Ferrari le lendemain.

« Evidemment, je suis plus qu’enthousiaste pour cette opportunité, j’aimerais remercier Ferrari et Alfa Romeo, je suis impatient de vivre une expérience formidable. » a déclaré Mick Schumacher.

« Je vais devoir laisser de côté mon enthousiasme pour les tests, car je suis concentré sur ma première course de Formule 2 et j’aimerais m’y consacrer à 100% ce week-end. »

Haas défend son modèle économique : « Ils veulent nous faire du mal »

Le directeur de l’équipe Haas a une nouvelle fois tenu à défendre le modèle d’équipe B qu’utilise son écurie depuis son entrée en Formule 1 en 2016.

L’équipe Haas est arrivée en F1 en 2016 en utilisant un modèle économique lui permettant d’utiliser certaines pièces en provenance de chez Ferrari, comme la boîte de vitesses, les suspensions, le moteur ou encore la soufflerie de l’équipe italienne.

Cela a permis à Haas de rentrer en catégorie reine du sport automobile avec un budget bien plus limité que ses concurrents tout en bénéficiant de l’expertise d’un grand constructeur.

Cependant, ce modèle d’équipe B ne plait pas à tout le monde, notamment à Renault, qui est le concurrent direct de Haas en F1 depuis trois ans.

Mais alors qu’une réunion importante se tient aujourd’hui-même à Londres entre les dirigeants de la F1, la FIA et plusieurs chefs d’équipes, le team principal de l’écurie Haas a tenu une nouvelle fois à défendre son modèle économique.

« Ils veulent nous prendre quelque chose pour nous faire du mal et s’améliorer. Nous avons choisi ce modèle parce que les règles le permettent. » déclare Steiner à AMUS.

« Ce modèle a déjà fait ses preuves, en particulier pour les nouvelles équipes, qui n’auraient autrement aucune chance de rentrer en Formule 1. »

« Alors pourquoi le changer ? Tout le monde peut adopter notre modèle, je ne dis pas à Renault ce qu’ils doivent faire. »

Vettel : « Le taux d’erreurs est élevé à Bahreïn »

Sebastian Vettel estime que le circuit de Bahreïn ne fait pas partie des tracés les plus difficiles du calendrier, mais l’Allemand souligne que la moindre petite erreur peut coûter très cher.

Situé en plein désert, le tracé de Sakhir peut parfois être un vrai piège pour les pilotes en raison de la présence du sable sur la piste, obligeant tous les pilotes à rester impérativement dans la trajectoire idéale.

Le fait de sortir de quelques centimètres de la trajectoire idéale lors des qualifications peut très vite envoyer un pilote en fond de grille en raison du temps perdu.

« D’un point de vue du pilotage, je dirais que le niveau de difficulté de ce circuit est normal. » nous explique Sebastian Vettel.

« Mais il est tout de même difficile de trouver le bon rythme dans le désert, notamment à cause du sable que le vent souffle vers la piste. »

« Chaque virage est différent, ce qui peut être un facteur décisif, en particulier pour les qualifications. Si vous vous déplacez de quelques centimètres de la trajectoire idéale, vous commencez à glisser et vous pouvez jeter votre tour à la poubelle car vous ne pourrez pas rattraper le temps perdu. »

« Ici, le taux d’erreurs est plus élevé par rapport aux autres circuits et vous devez faire preuve de patience avant de doubler et peut-être même attendre que le pilote devant vous fasse une petite erreur. »

Romain Grosjean : « Un peu plus éloignés de Red Bull que prévu »

Romain Grosjean admet que l’écart entre son équipe Haas et Red Bull Racing est un peu plus grand que prévu en ce début d’année.

Le pilote français sait très bien que la différence de ressources entre son écurie et Red Bull Racing fera en sorte que le fossé se creusera automatiquement en cours d’année, mais Romain Grosjean assure qu’il ne comptera pas faciliter la tâche de l’équipe de Milton Keynes.

« Je pense que c’est formidable de voir une telle bataille en milieu de peloton, et ce serait fantastique si cela pouvait être similaire à l’avant de la grille. » déclare Grosjean.

« Si ça pouvait être comme ça pour le premier, deuxième ou troisième, je pense qu’on pourrait avoir un vainqueur différent à chaque course et le podium serait rempli par plus que trois équipes. »

« Je pense que c’est très serré, et nous attendons la bataille avec impatience, parce que c’est toujours bon d’aller sur le circuit pour se battre. »

« Après, je pense que nous sommes un peu plus loin de Red Bull que nous l’espérions et je crains que le fossé ne se creuse au cours de l’année en raison des ressources dont ils disposent. Mais nous allons certainement essayer de leur rendre la tâche plus difficile pour faire plaisir à Rich Energy et nous-mêmes. »

Ecclestone : « Très peu de chances de voir un championnat parallèle à la F1 »

Bernie Ecclestone, l’ancien PDG de la Formule 1, pense qu’il est peu probable qu’un championnat parallèle à la Formule 1 voit le jour à court terme.

Lors d’un déjeuner organisé en Suisse un peu plus tôt cette année, Bernie Ecclestone, ainsi que Toto Wolff [directeur de Mercedes], Lawrence Stroll [propriétaire de Racing Point] et Luca Di Montezemolo [l’ancien président de Ferrari] ont discuté de la possibilité de mettre en place un championnat parallèle à la F1.

Mais malgré ces discussions et avec un peu de recul, Bernie Ecclestone estime qu’il est très peu probable que ce projet voit le jour.

Selon le Britannique, ce projet ambitieux nécessiterait l’accord de toutes les parties concernées, en outre, Ecclestone pense que ni Mercedes, ni Racing Point ne seraient assez courageux pour quitter la catégorie reine.

« Je ne pense pas que cela puisse se produire un jour. » assure Bernie Ecclestone dans un entretien accordé à RaceFans.

« Je ne pense pas que cela conviendrait à tout le monde. Il faudrait faire en sorte que tous les promoteurs soient d’accords, que tout le monde soit d’accord. »

« Le problème avec tout ça, c’est que les gens parlent, parlent et parlent encore, mais lorsque vient le moment où il faut appuyer sur la gâchette, il n’y a plus personne. »

Rappelons que ce projet de championnat parallèle à la catégorie reine du sport automobile n’est pas nouveau, puisque c’est Ferrari qui a commencé à brandir la menace de la mise en place d’un championnat parallèle au cas où les règles qui seront introduites en 2021 ne correspondent pas aux attentes de l’écurie italienne.

Nico Hülkenberg : « Beaucoup de travail à faire pour que nous progressions »

Nico Hülkenberg a réalisé une superbe prestation en marquant ses premiers points de la saison à Melbourne.

Le pilote Renault se dirige désormais sous les projecteurs de Bahreïn, le circuit de ses débuts en Formule 1 en 2010 où il espère bien continuer sur la lancée du Grand Prix d’Australie.

Quel est votre ressenti après Melbourne ?

« Dans l’ensemble, nous sommes contents de rapporter des points de la première course. C’était ce type de week-end fait de hauts et de bas. Nous avons perdu du roulage vendredi et notre rythme sur les courts et longs relais était plutôt bon lorsque nous avons pris la piste. » nous explique le pilote Renault.

« Sans le problème en Q2, nous aurions probablement été en Q3. Après un bel envol, la course a été positive et linéaire puisque j’ai attaqué fort avant de faire le dos rond pour défendre ma position jusqu’aux derniers tours. Nous en sommes conscients, il y a beaucoup de travail à faire pour que nous progressions. »

« Nous devons donc continuer d’apporter des évolutions si nous voulons nous éloigner du peloton. Nous pouvons nous satisfaire de notre performance à Melbourne, mais j’en aimerais davantage à Bahreïn. »

Comment vous préparez-vous pour le Grand Prix de Bahreïn ?

« C’était bien de se reposer un peu entre l’Australie et Bahreïn. L’emploi du temps de la semaine est généralement un peu moins dense à Bahreïn. Il fait très chaud, mais nettement plus frais la nuit lors des qualifications et de la course. »

« Le soleil se couche au départ et nous nous enfonçons dans les ténèbres. Les EL1 et EL3 sont plus piégeux que d’habitude avec des conditions peu représentatives. Les variations de température sont assez conséquentes et il faut garder cela à l’esprit quand on touche aux réglages. »

« Les EL2 forment la séance la plus importante en étant programmée à un horaire similaire des qualifications et de la course. Il peut aussi y avoir du vent par endroits et c’est un élément à surveiller toute la semaine. »

À quoi ressemble un tour là-bas ?

« J’ai de bons souvenirs de Bahreïn, car j’y ai fait mes débuts en Formule 1 en 2010. On est assez occupé sur ce circuit qui commence par une longue ligne droite débouchant sur le gros freinage du T1. C’est la meilleure opportunité de dépassement du circuit. »

« On peut obtenir une bonne aspiration dans la ligne droite, en particulier avec le DRS, mais on peut également se faire surprendre assez facilement au freinage. Le T2 et le T3 mènent jusqu’au T4 situé en haut de la colline. »

« C’est un autre endroit où l’on peut dépasser. Ensuite, on entre dans le deuxième secteur avec un enchaînement rapide très amusant avec les T5, T6 et T7. »

« Le T10 nous projette dans une ligne droite avant d’attaquer le dernier secteur où le vent peut être fort. Enfin, il est important de bien ressortir du dernier virage pour bien se placer dans la ligne droite des stands. »

Ferrari assure avoir apporté des corrections sur la SF90

La Scuderia Ferrari annonce avoir effectué des corrections dans certains domaines dans lesquels l’équipe italienne a rencontré des problèmes en Australie.

A Melbourne, pour la première course de la saison, la Scuderia Ferrari a brillé par son absence dans la bataille pour la victoire, les deux pilotes Ferrari ayant terminé la course à presque une minute de la Mercedes victorieuse de Valtteri Bottas.

Pour cette seconde manche de la saison à Bahreïn, Ferrari va s’assurer de la corrélation entre les réglages effectués à l’usine depuis Melbourne et la piste si particulière de Sakhir.

« Le circuit de Sakhir a des caractéristiques différentes de l’Australie, et la traction et le freinage y sont des facteurs clés. » insiste le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Nous allons devoir nous assurer d’avoir compris et rectifié les domaines où nous étions faibles en Australie, et à cause desquels nous ne pouvions pas pleinement exploiter le potentiel de notre voiture. »

« A Bahreïn, nous nous attendons à voir l’effet des corrections que nous avons faites, même si nous sommes bien conscients du fait que nos concurrents seront une nouvelle fois très forts. Avec cela à l’esprit, nous sommes impatients de revenir en piste et de les affronter. »

Cyril Abiteboul souhaite que la F1 introduise le E-Fuel

Pour le patron de Renault Sport Racing, la Formule 1 ne va pas assez vite lorsqu’il s’agit de parler de respect de l’environnement, le manager français ayant déjà une idée précise de ce qu’il aimerait voir en F1 à court terme.

Pour Cyril Abiteboul, la Formule 1 doit veiller à ne surtout jamais mettre fin au développement des moteurs hybrides actuels et propose déjà une solution pour continuer sur la voie déjà débutée en 2014 avec l’introduction des premiers moteurs hybrides.

Cyril Abiteboul pense que la prochaine grosse évolution devra passer par l’introduction d’un E-carburant , c’est à dire des carburants synthétiques.

« Cela dépendra de nous si la prochaine génération est toujours enthousiaste à l’idée de conduire sur des circuits. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à Auto Bild.

« Cela est dû en partie aux technologies que nous utilisons. Nous parlons de E-carburants, ce sont des carburants qui ne sont pas d’origine fossile. »

« Je pense que cela peut entraîner un changement considérable et nous devons nous assurer que cela est démontré en Formule 1. »

Pour exemple, le constructeur allemand Audi utilise déjà l’énergie éolienne excédentaire et transforme le CO2 provenant d’installations de biogaz en gaz naturel avec la même teneur en méthane.

L’inconvénient avec ce type de technologie est que l’efficacité du carburant est inférieure à celle d’un carburant « classique ».

Mercedes s’attend à une riposte de Ferrari à Bahreïn

Le patron de l’équipe Mercedes s’attend à une réponse de la Scuderia Ferrari ce week-end à Bahreïn, après une première course en Australie largement dominée par Mercedes.

Toto Wolff n’est pas dupe et sait très bien que le circuit atypique de Melbourne ne reflète pas la réalité pour le reste de la saison, et l’Autrichien s’attend donc à une réponse non seulement de la part de Ferrari ce week-end, mais aussi de la part de Red Bull.

« Décrocher le maximum de 44 points dés la première course était un résultat fantastique, nous n’aurions pas pu demander un meilleur début de saison. » a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes.

« Mais la lutte ne fait que commencer: Ferrari fera tout ce qui est en son pouvoir pour revenir, et à Melbourne, Red Bull a démontré qu’elle avait aussi son mot à dire. »

« Nous avons vu le potentiel du package Ferrari à Barcelone, nous nous attendons donc à ce qu’ils reviennent en force à Bahreïn, avec Red Bull également. »

« Nous allons voir une course très différente à Bahreïn, où le week-end présente des défis uniques, notamment le changement de conditions entre les sessions. Les FP1 et FP3 ont lieu en milieu de journée alors que l’air et la piste peuvent être très chauds; les FP2, les Qualifications et la Course se déroulent le soir dans des températures considérablement plus fraîches. »

« Ces variations de température rendent très difficile la configuration de la voiture et la recherche de la bonne configuration pour les sessions qui comptent vraiment. Après le test de Barcelone, nous avons senti que nous étions les challengers. Quoi que dise le résultat à Melbourne, notre état d’esprit n’a pas changé depuis. »

« Une course ne détermine pas l’ordre hiérarchique pour le reste de la saison. Nous devons extraire chaque performance de notre package et continuer à travailler dur pour améliorer la voiture pour qu’elle soit compétitive le week-end. »

« Nous avons eu de belles courses ces dernières années à Bahreïn, alors je suis impatient de passer un week-end excitant. »

Renault introduit de petites évolutions sur la RS19 à Bahreïn

L’équipe Renault se rend à Bahreïn avec un surplus de motivation lié à sa prestation contrastée de Melbourne.

Nick Chester, directeur technique châssis chez Renault, revient sur cette première course et dévoile les principaux défis de Bahreïn.

Quelles sont les principales caractéristiques du Circuit International de Bahreïn ?

« Ce week-end se déroule de jour et de nuit, d’où d’importantes variations de température entre les séances du vendredi au dimanche. Cela complique la donne pour trouver les bons réglages de la monoplace et comprendre ses différentes caractéristiques. »

« Au début, la piste est généralement poussiéreuse à cause du sable. Le vent peut aussi souffler assez fort. En dehors de cela, c’est un tracé conventionnel par rapport à Melbourne et il devrait être bien plus représentatif sur le plan de la performance. »

« Comme les EL1 et EL3 ont lieu en journée, on y a plutôt tendance à mener tout notre apprentissage lors des EL2 organisés la nuit. »

Qu’a appris l’équipe lors du premier Grand Prix de la saison ?

« Le week-end australien était contrasté. Nous ne nous sommes pas qualifiés là où les voitures auraient mérité de l’être vu leur rythme. »

« Cela est dû à l’exécution de certaines tâches et quelques soucis de fiabilité, mais cela montre que le peloton est tellement serré que la moindre erreur ou baisse de performance se traduit en places sur la grille. Nous l’avons malheureusement expérimenté de manière brutale. »

« La réalité est que plus l’on se qualifie loin, plus il y a de risques. Durant les trois jours, nous avons essayé de nouvelles pièces, travaillé sur différents réglages et appris beaucoup de choses. Cependant, il est clair que nous avons du travail à faire pour nous éloigner du peloton et atteindre la position que nous visons. »

Quelle est l’approche de l’équipe pour la deuxième course ?

« Nous avons des évolutions sur la carrosserie liées au refroidissement pour faire face à la chaleur ainsi que d’autres apports mécaniques et aérodynamiques. Il faut se dépasser et développer rapidement les monoplaces pour en améliorer les performances. »

Matteo Bonciani reçoit le prix Paolo Moruzzi

Il est l’un des personnages les plus importants en Formule 1, puisque sans lui, il nous serait difficile à nous médias de faire notre travail d’informations tout au long de l’année.

Matteo Bonciani [à gauche sur la photo], responsable des communications et des médias de la FIA, a reçu le prix « Paolo Moruzzi » pour son activité menée à la tête des communications de la FIA la semaine dernière lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Bologne en Italie.

Si vous vous demandez encore qui est Matteo Bonciani, il est celui que vous pouvez voir aux côtés des pilotes en conférence de presse, ou bien encore à leurs côtés lors de l’arrivée de la course ou à la fin des qualifications.

L’Italien a tenu à dédicacer son prix à Charlie Whiting, l’ancien directeur de course de la FIA, qui nous a quitté la veille du Grand Prix d’Australie 2019 des suites d’une embolie pulmonaire, et avec qui Matteo Bonciani a passé énormément de temps sur les Grands Prix.

« Ce prix témoigne de ce que la FIA a fait en F1 pour les médias et les équipes. » a déclaré Matteo Bonciani lors de la remise des prix.

« Quand j’étais chez Ferrari, j’étais joueur, maintenant je suis un peu comme un arbitre. C’est certainement différent mais toujours très beau. La dédicace de ce prix revient à Charlie Whiting, une personne que j’ai rencontrée et avec qui j’ai passé plus de temps que ma famille. »

La gestion des pneus arrière sera la clé à Bahreïn selon Pirelli

Pirelli s’attend à voir quelques surprises ce week-end à Bahreïn pour la seconde manche de la saison 2019 de Formule 1.

Pour ce Grand Prix de Bahreïn, le manufacturier unique de la F1 met à disposition des équipes les pneus C1, C2 et C3 de sa gamme, soit les trois composés les plus durs.

Mais le fait que le circuit de Sakhir soit positionné en plein désert fait que l’asphalte y est très dégradé en raison des fortes températures, ainsi que la présence du sable, qui rend le tracé très glissant d’une séance à l’autre.

En plus de cela, les différentes séances se dérouleront de jour comme de nuit, ce qui ve compliquer la tâche des équipes dans la compréhension des pneumatiques avant la course de dimanche.

« Nous avons déjà été témoins de batailles tactiques excitantes à Bahreïn, notamment l’année dernière, et nous espérons qu’il y aura encore plus de potentiel pour cela cette année. » déclare Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Les mélanges C1 et C2 qui sont les choix durs et médiums ce week-end sont en réalité un peu plus souples que les pneus durs et médiums de l’année dernière, ce qui devrait les rendre encore plus adaptés à la piste. »

« Bien que la clé pour Bahreïn soit la gestion des pneus arrière, peu d’équipes ont choisi un ensemble supplémentaire de gommes dures. »

« Comme toujours, le défi consiste à faire face aux demandes de traction sur une piste variable avec des températures en baisse, ainsi que sur l’asphalte le plus accidenté de l’année. »

Vandoorne snobe les progrès de McLaren : « Désormais, je travaille pour Mercedes »

Stoffel Vandoorne a minimisé l’importance des progrès de l’équipe McLaren lors du Grand Prix d’Australie, soulignant que son seul objectif est de se soucier de la performance de Mercedes désormais.

L’ancien pilote McLaren évolue cette année en Formule E au sein de l’équipe HWA, filiale de Mercedes. Mais le Belge a également conservé un pied en Formule 1, puisqu’il est aussi pilote de développement pour l’écurie Mercedes.

Interrogé le week-end dernier dans le cadre du ePrix de Sanya, Stoffel Vandoorne a préféré ne pas commenter les progrès de son ancienne équipe McLaren lors de la première course de la saison en Australie [Lando Norris est rentré en Q3], le Belge soulignant que McLaren est désormais un chapitre fermé dans sa carrière.

« Je n’ai pas regardé ce qu’a fait McLaren en Australie. Maintenant je travaille pour Mercedes et je sais qu’ils ont gagné la course. En ce sens, je dirais que ça s’est très bien passé. » a déclaré Vandoorne au quotidien espagnol AS.

Au sujet de son engagement en Formule E avec HWA, Stoffel Vandoorne assure que c’est l’endroit où il veut être, alors que Mercedes fera son entrée dans la catégorie électrique l’an prochain.

« C’est là que je veux avoir un avenir. L’année prochaine, HWA deviendra Mercedes et je souhaite faire partie de ce projet. Mon objectif est de devenir champion avec cette équipe. »

Daniel Ricciardo veut oublier le GP d’Australie

Avec un abandon en Australie pour sa toute première course avec Renault, Daniel Ricciardo espérait certainement un meilleur résultat à Melbourne pour sa course à domicile.

Dés le départ de la course, le pilote Renault a commis une erreur d’appréciation en allant mettre ses roues dans l’herbe. Malheureusement pour lui, l’aileron avant de sa RS19 a touché le sol au niveau d’une jonction de la piste, brisant en plusieurs morceaux son aileron avant et obligeant l’Australien à rentrer au stand.

A partir de là, la course de Ricciardo était compromise, tandis que le pilote Renault accusait déjà un tour de retard en sortant des stands. Finalement, Renault a demandera quelques minutes plus tard à Ricciardo d’abandonner.

Pour cette seconde manche de l’année à Bahreïn, Ricciardo compte bien se refaire et laisser l’Australie derrière lui.

« Je souhaite mettre l’Australie derrière moi. C’était un week-end plutôt frustrant, d’autant plus que le rythme était clairement là pour signer un bon résultat. » nous explique Daniel Ricciardo.

« En qualifications, j’ai personnellement eu l’impression de ne pas avoir fait tout ce qui était possible, d’où une position loin d’être idéale sur la grille. »

« Il n’y a pas grand-chose à dire sur la course. J’aime bien le tracé et j’espère un meilleur week-end. Je me suis un peu reposé et j’ai un peu récupéré entre ces deux manches, donc mes batteries sont rechargées avant d’y aller. »

« Bahreïn est un rendez-vous assez difficile. Deux des trois séances d’essais se déroulent la journée, quand il fait très chaud, alors que les qualifications et la course ont lieu le soir sur une piste beaucoup plus fraîche. »

« La clé est de s’adapter à différents réglages. Cela peut beaucoup varier d’une session à l’autre, donc c’est un aspect à garder en tête dans notre préparation. Enfin, toutes les courses « chaudes » sont physiques pour les pilotes et Bahreïn peut aussi être un défi en ce sens. »

« C’est un circuit sur lequel j’ai toujours pris du plaisir au volant. Il y a des opportunités de dépassement et ce sera intéressant de voir la différence entre les voitures qui se suivent, surtout dans la ligne droite des stands. »

« Le T1 est un bon endroit pour tenter quelque chose. Généralement, il y a deux, trois, voire quatre monoplaces qui s’y affrontent en course. Le T4 peut également être propice à une manœuvre si l’on trouve de la vitesse dans les T2 et T3. J’espère que nous pourrons être dans le match ce week-end, mais nous devons d’abord nous assurer d’être rapides en qualifications pour être à l’avant du peloton. »