La nouvelle génération de casques ultra-protecteurs, basés sur le nouveau standard de casque de la FIA a fait ses débuts lors des essais de pré-saison en F1 cette semaine à Barcelone.

Ces nouveaux casques offrent un certain nombre d’avantages en matière de sécurité, notamment une protection balistique avancée, une absorption d’énergie accrue et une zone de protection étendue pour les pilotes.

Cela fait suite à plus d’une décennie de recherche visant à créer les normes les plus strictes à ce jour que les fabricants de casques doivent respecter pour améliorer encore la sécurité.

Tout au long de ce processus, les chercheurs de la FIA ont travaillé en étroite collaboration avec des fabricants de casques de Formule F1 tels que Stilo et Bell Racing, qui produisent maintenant des casques basés sur la nouvelle norme.

Appelée FIA ​​8860-2018, cette norme décrit les exigences de construction et de tests que les fabricants de casques doivent respecter pour fournir des équipements destinés aux meilleures séries de la FIA dont la Formule 1.

Les tests que les nouveaux casques doivent subir comprennent un disque de métal de 225 g tiré à 250 km / h; un poids de 10 kg tombant de cinq mètres; un tir de carabine à air comprimé directement sur la visière; et une exposition à une flamme de 790 ° C.

Comme c’est souvent le cas dans la recherche sur la sécurité, ce projet a été motivé par des accidents spécifiques tels que le Grand Prix de Hongrie de 2009, où un ressort a frappé le casque de Felipe Massa.

C’est l’une des raisons du changement le plus notable: l’ouverture de la visière étant abaissée pour intégrer une protection balistique accrue dans la zone frontale.

La norme est obligatoire en Formule 1 cette saison et le deviendra bientôt pour les autres championnats.

« Il est important que nous nous efforcions sans cesse d’améliorer la sécurité dans tous les domaines du sport automobile. » explique Adam Baker, directeur de la sécurité à la FIA.

« Les casques basés sur la norme précédente offraient déjà un haut niveau de protection, mais nous les avons portés à un niveau supérieur avec un casque qui sera utilisé dans le sport automobile de haut niveau pendant de nombreuses années. »

Les modifications basées sur la nouvelle norme incluent :

-L’ouverture du haut de la visière est abaissée de 10 mm pour intégrer une protection balistique avancée qui permet d’atteindre des niveaux de sécurité sans précédent lors de l’impact de débris.

-Zones de protection étendues sur les côtés offrant une compatibilité avec les tout les derniers appuie-têtes des monoplaces.

-Coquille de casque utilisant des matériaux composites avancés pour assurer sa résistance, mais également sa résistance à l’écrasement et à la pénétration.

-Les méthodes d’essais comprennent des vitesses de collision variables pour tenir compte des différents accidents et une gamme de poids pour tenir compte des différentes formes de têtes.

Renault confirme qu’elle ne dispose pas encore de suffisamment de pièces pour réellement exploiter tout le potentiel de sa monoplace lors de cette première semaine de tests à Barcelone.

Interrogé sur le programme de Renault pour cette première semaine en Espagne, Alain Prost, conseiller spécial chez Renault, admet que le manque de pièces neuves limite quelques peu le travail de l’équipe.

« Pour l’instant, nous n’avons pas fait grand chose. en partie parce que la voiture était un peu en retard. » confie Alain Prost à Sky Sports.

« Nous n’avons pas toutes les pièces et nous avons eu un problème avec l’aileron ce matin [le flap du DRS s’est arraché], ce qui n’aide pas non plus. »

« Cette semaine, il s’agit pour nous de tout mettre en place et les vrais essais débuteront la semaine prochaine. »

« Ce sera très différent à mon avis, plus on fait de tours, mieux c’est, mais nous sommes quand même un peu déçus. Nous allons continuer le travail même si nous n’avons pas les bonnes pièces. A ce niveau, une journée ou deux peuvent faire la grande différence. »

Daniel Ricciardo est revenu sur le moment où il a eu une défaillance de l’aileron arrière à grande vitesse sur sa Renault lors des essais de ce matin à Barcelone.

Le flap du DRS monté sur la Renault de Daniel Ricciardo s’est complétement arraché au bout de la ligne droite de départ/arrivée, ce qui a fait perdre le contrôle de sa monoplace à Ricciardo, qui est allé s’échouer dans les graviers.

Plus de peur que de mal pour Daniel Ricciarod, qui est revenu sur ce moment compliqué à géré pour un pilote.

« Lorsqu’il s’est cassé, c’est comme si on ouvrait le DRS en plein virage. » explique Ricciardo. « Dés que j’ai posé le pied sur le frein, j’ai perdu la voiture et je suis parti en tête-à-queue. »

« J’ai réussi à éviter le mur, mais nous avons dû réparer l’aileron et tout, donc, évidemment, cela prend du temps. Les pièces aussi, parce que pendant les tests vous n’avez pas beaucoup de pièces, donc, ma matinée était terminée après ça. »

Cet après-midi, c’est Nico Hulkenberg qui est au volant de la Renault RS19, Daniel Ricciardo espère que l’Allemand pourra plus rouler que lui.

« Je sais qu’il aura beaucoup de tours à faire cet après-midi, j’espère que tout va bien se passer et qu’il donnera de bons retours à l’équipe. »

Il n’est pas habituel pour une équipe de Formule 1 de rater la première journée des essais hivernaux, mais lorsqu’elle loupe également la seconde journée et peut-être même la troisième, cela devient encore plus qu’inquiétant.

A seulement un mois du début de la saison 2019, l’équipe Williams n’a toujours pas fait rouler sa monoplace en raison d’un retard de production sur le châssis de la FW42, alors que toutes les équipes concurrentes en sont déjà à leur deuxième journée de tests à Barcelone.

Après avoir annulé son shakedown programmé samedi dernier à Barcelone, Williams a effectué la première mise à feu de son moteur à l’usine dimanche soir, ce qui est relativement tard, alors que les essais hivernaux débutaient le lendemain en Espagne.

À ce moment-là, il était déjà clair en interne que l’équipe ne serait pas présente pour le premier jour des tests à Barcelone.

Malgré les efforts acharnés du personnel, Williams a confirmé lundi qu’elle ne pourrait pas faire rouler sa monoplace mardi, en espérant pouvoir faire venir la monoplace à Barcelone ce mercredi « au plus tôt », ce qui laissait déjà présager un retard supplémentaire, alors que Claire Williams assurait que 2019 serait la saison du retour de son équipe.

Mais dans les coulisses, il commence à se dire que tout ne va pas si bien chez Williams, alors que la participation même de l’écurie britannique aux tests semble être de plus en plus compromise.

Des sources internes à l’écurie ont même indiqué que les données recueillies lors des simulations avec la FW42 sur la piste de Barcelone à l’usine indiquaient que la monoplace de Grove serait deux secondes plus lente que ses concurrentes.

Des chiffres inquiétants, alors que la rumeur suggérant un départ imminent de Paddy Lowe, l’actuel directeur technique de l’équipe, se fait de plus en plus pressante à Barcelone.

A l’heure d’écrire ces quelques lignes, il n’y a toujours aucune trace de la FW42 sur le tracé de Barcelone, la seule monoplace présente dans le garage Williams est une F1 2018 arborant une livrée 2019 et qui a été utilisée dimanche dernier pour des clichés officiels.

Une annonce de l’équipe Williams est attendue dans les prochaines heures ici à Barcelone.

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a expliqué pourquoi ses pneus brillaient autant cette année en F1.

Depuis le début des essais à Barcelone, vous avez sans doute remarqué que les gommes Pirelli affichaient une brillance éclatante lorsqu’une monoplace quittait son garage.

La firme basée à Milan explique qu’il s’agit en fait d’un rendu obtenu grâce à l’utilisation de nouveaux moules pour fabriquer les pneus 2019.

« Nous avons changé les moules, la raison pour laquelle nous avons fait cela, c’est parce que l’Hyper-Tendre de l’année dernière et les C4/C5 de cette saison sont très collants. » explique Mario Isola, directeur du programme F1 chez Pirelli.

« Lorsque’on cuit les pneus, c’est très difficile pour le moule, on peut voir des imperfections sur la bande de roulement à cause de cette adhérence entre le composé et les moules. »

« Avec les nouveaux moules, c’est nettement meilleur, ils sont également plus jolis et meilleurs, mais en termes de spécifications, ils sont en tous points similaires à ceux utilisés à Abou Dhabi à la fin de l’année dernière. »

« C’est quelque chose [l’effet brillant] qui ne changera rien une fois sortis de la voie des stands. Ce qu’il peut se passer, c’est que si des pilotes installent un nouveau jeu de pneus et font un tour lent, à cause du carrossage des voitures, ils n’useront pas la partie extérieure du pneu. »

« Quand ils rentrent au stand, on pourra alors voir la partie extérieur de la roue plus brillante, mais c’est tout. »

La FIA a lancé un appel d’offres pour fournir la boîte de vitesses des Formule 1 à partir de la saison 2021.

Dans l’optique de réduire les coûts, la Fédération International de l’Automobile négocie actuellement avec les écuries et les dirigeants de la F1 pour proposer certaines parties communes sur les monoplaces à partir de la saison 2021.

La FIA va donc commencer par la boîte de vitesses des F1, alors que le fournisseur qui sera retenu devra fournir des boîtes de vitesses à sept rapports, au lieu de huit actuellement, ainsi que les accessoires autour de la boîtes, sauf le boîtier extérieur.

Le fournisseur devra fournir le même produit à toutes les équipes sur une période allant de 2021 à 2024 dans le but d’offrir le même niveau de performance à chacune d’entre elles.

« Le but de retenir un seul fournisseur est d’offrir des performances équivalentes pour tous les concurrents à un coût extrêmement réduit. » indique la FIA ce mardi.

« Cette approche permettra de ne plus consacrer des ressources à la recherche et au développement des boîtes de vitesses par les écuries. Les éléments pourront ainsi être réutilisés d’une saison à l’autre sans investissement supplémentaire. »

La durée de vie des pièces sera limitée à quatre par saison, toujours dans le but de limiter les coûts.

Le nouveau pilote Ferrari Charles Leclerc détient le meilleur temps de la matinée ce mardi dans le cadre des essais hivernaux 2019.

Le jeune monégasque a signé un chrono en 1.18.247 avec les pneus C3 de Pirelli montés sur sa monoplace. Il signe un temps similaire à celui de son coéquipier Sebastian Vettel hier (1.18.161) qui lui roulait avec des pneus C3  également.

Derrière, Kevin Magnussen, Antonio Giovinazzi, Lando Norris, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Lewis Hamilton, Alex Albon et Lance Stroll complètent le top dix de cette matinée.

Ça roule pour Honda

Le moteur Honda tourne comme une horloge depuis le début des essais hivernaux, la Red Bull pilotée par Pierre Gasly ce mardi fait partie des monoplaces ayant effectué le plus de tours.

Grosse frayeur pour Ricciardo

Daniel Ricciardo, s’est fait une grosse frayeur en bout de ligne droite lorsque le flap du DRS de sa Renault s’est arraché peu avant que le pilote australien ne mette le pied sur le frein.

Plus de peur que de mal pour Daniel Ricciardo, qui a réussi à rattraper sa monoplace avant d’aller frapper les barrières.

Renault a indiqué qu’elle était en train de mener une enquête approfondie pour comprendre ce qu’il s’était passé avec le DRS de la RS19.

Alex Albon dans le bac à graviers

Dés le début de la séance ce matin à 09h00, le pilote Toro Rosso, Alexander Albon, est allé planter sa monoplace dans le bac à graviers, déclenchant au passage le premier drapeau rouge de la journée.

La monoplace du pilote thaïlandais a été remorquée jusqu’au garage et Albon a ensuite pu reprendre la piste quelques minutes plus tard.

Des problèmes pour Haas

Kevin Magnussen est resté une très grande partie de la matinée dans son garage. Il semblerait que l’équipe Haas ait un problème de pression sur le circuit de carburant de sa monoplace, alors que déjà hier, Romain Grosjean a perdu un temps de roulage important pour le même problème.

La séance reprendra à 14h00 cet après-midi, alors que Daniel Ricciardo laissera sa place à Nico Hulkenberg et Lewis Hamilton confiera sa Mercedes à Valtteri Bottas.

Après sa première journée officielle au volant de sa nouvelle monoplace dans sa nouvelle équipe, Daniel Ricciardo a connu une rentrée des classes très agréable.

Le pilote australien a rejoint l’équipe Renault en 2019, après une décennie passée dans le clan Red Bull, avec qui il a débuté sa carrière de pilote de F1.

En piste uniquement l’après-midi ce lundi, Daniel Ricciardo a utilisé son temps de roulage pour se familiariser avec son nouvel environnement de travail et accumuler un maximum de kilomètres pour aider l’équipe à s’assurer que les différents systèmes de la RS19 fonctionnent comme prévu.

« Après un long hiver d’attente, c’est bon de s’installer à nouveau au volant d’une F1. Aujourd’hui [lundi], il fallait se remettre dans le bain, mais aussi poursuivre mon apprentissage d’une nouvelle monoplace et d’une nouvelle écurie. »

« C’était un bon après-midi et il est important que nous continuions d’augmenter notre kilométrage. Nous avons beaucoup de choses à analyser, mais j’ai connu une première journée officielle très agréable avec l’équipe. »

« Je suis impatient de reprendre la piste pour développer cette nouvelle relation. » conclut Daniel Ricciardo.

Ce mardi, Daniel Ricciardo est à nouveau en piste en matinée, avant de laisser sa place à Nico Hulkenberg dans l’après-midi.

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, assure que son pilote Lewis Hamilton entame cette nouvelle saison avec un très bon état d’esprit.

Cette année, la règle concernant le poids des pilotes a été largement assouplie, puisque la FIA a décidé de dissocier le poids des pilotes et celui des monoplaces afin de ne plus pénaliser les grands gabarits.

Le poids du pilote, son équipement et son baquet ont ainsi été fixés à 80 kilos, alors que la différence sera désormais compensée par l’ajout de lest dans le cockpit.

Jusqu’à présent, le poids minimum était imposé pour l’ensemble pilote-monoplace, ce qui obligeait les équipes à demander à leurs pilotes d’être le plus maigre possible.

Mais désormais, les pilotes peuvent à nouveau « manger à leur faim » et se remettre à la musculation, comme l’a fait Lewis Hamilton cet hiver, qui est apparu cette semaine à Barcelone nettement plus musclé qu’à la fin de la saison 2018.

« Lewis Hamilton est dans un super état d »esprit, le meilleur que j’ai vu jusqu’ici. » souligne Toto Wolff dans le paddock de Barcelone.

« Le règlement concernant le poids des pilotes a été assoupli et il est revenu plus fort et plus musclé qu’avant. Il a l’air en forme non seulement physiquement, mais aussi mentalement. »

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Franz Tost, le team principal de l’équipe Toro Rosso, estime que Red Bull Racing va pouvoir remporter des courses cette année avec le moteur Honda monté à l’arrière de leur monoplace.

Le patron de Toro Rosso souligne les grands progrès effectués par Honda depuis l’an dernier et s’attend donc en toute logique à ce que les deux écuries motorisées par la firme japonaise ne cessent de progresser au cours de la saison.

« L’an dernier, en 2018, nous savions dés le début qu’il s’agissait d’un processus de développement que nous devions accomplir, et c’est ce que nous avons fait. » explique Tost à GPToday.net.

« Dans le même temps, je pense que Honda a atteint un très haut niveau de fiabilité mais aussi de performance, et je ne m’attends pas à autant de changements de moteur cette année. »

« Je dois juste dire que les attentes que j’avais placées en eux ont été atteintes, et je suis certain qu’ils réussiront à réduire l’écart avec les écuries de pointe. »

« Je suis certain que Red Bull Racing sera capable de gagner des courses avec eux et que nous tirerons nous aussi des avantages de cette coopération. »

Il est bon de noter que le moteur Honda n’a rencontré aucun problème grave durant la première journée des tests à Barcelone ce lundi.

Au cumul, les deux équipes motorisées par Honda ont pu boucler 205 tours de circuit dans la journée, Max Verstappen et sa Red Bull étant le second pilote ayant le plus roulé derrière Sebastian Vettel.

Les équipes de F1 se préparent pour la seconde journée des essais hivernaux 2019 sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Ce lundi, pour la première journée, c’est Sebastian Vettel, au volant de sa Ferrari, qui a été le pilote le plus rapide. Le quadruple champion du monde a devancé la McLaren de Carlos Sainz et la Haas de Romain Grosjean.

Pour cette seconde journée, les pilotes changent au volant de chaque monoplace, alors qu’il faudra souligner que l’équipe Williams ne participera pas à cette deuxième journée de tests à nouveau.

L’écurie britannique n’a pas réussi à terminer sa monoplace dans les temps et espère pouvoir mettre la FW42 sur la piste demain mercredi, même si ce n’est pas encore certain à l’heure qu’il est.

La liste des pilotes en piste ce mardi

Mercedes : Hamilton/Bottas

Ferrari : Leclerc

Renault : Ricciardo/Hulkenberg

Alfa Romeo : Giovinazzi

McLaren : Norris

Toro Rosso : Albon

Sport Pesa RP : Stroll

Williams : Ne tourne pas

Red Bull : Gasly

Haas : Magnussen

Pour sa première sortie officielle avec sa nouvelle monoplace, Valtteri Bottas se dit content des performances de cette dernière.

La W10 a bouclé au total 150 tours avec Lewis Hamilton et Valtteri Bottas au volant pour cette première journée de tests à Barcelone, et aucun problème majeur n’a été constaté sur la machine de l’équipe championne du monde en titre.

« J’ai vraiment apprécié ma matinée, c’est bon d’être de retour sur la piste. » explique Valtteri Bottas.

« J’ai pu faire 69 tours et la voiture n’a pas connu de problème, donc, ce fut une journée relativement réussie. Comme la voiture est complétement nouvelle, nous trouvons toujours des moyens d’améliorer l’équilibre et le comportement. »

« Nous continuerons à travailler là-dessus dans les prochains jours, mais c’est bien de voir que la voiture fonctionne bien, cela montre que toute l’équipe a fait du bon travail à la fois à Brackley et à Brixworth, mais aussi ici sur la piste. J’espère que j’aurai plus de temps dans la voiture demain après-midi. »

Renault a commencé les préparatifs de la saison 2019 du Championnat du Monde de Formule 1 à l’occasion de la première journée d’essais d’avant-saison.

La journée a été productive pour l’équipe du constructeur français avec 109 tours réalisés sur le Circuit de Barcelona-Catalunya.

L’objectif principal de Renault lors de la première journée était de cumuler des kilomètres avec la Renault R.S.19 et de s’assurer que les systèmes fonctionnent comme prévus. Le roulage s’est bien déroulé en mettant en cohérence les pneumatiques, la gestion de l’énergie et les réglages de la voiture.

En matinée, Nico Hülkenberg a pris pour la première fois le volant de la R.S.19 avant que Daniel Ricciardo ne fasse ses débuts avec l’équipe lors d’une séance officielle dans l’après-midi.

Avec un programme principalement axé sur des tours d’installations et de longs relais, Nico Hulkenberg a bouclé 65 tours, dont le plus rapide en 1’20’’980.

Après avoir effectué 21 tours (98 km) lors d’une journée de tournage promotionnel samedi, Daniel Ricciardo a poursuivi son acclimatation avec la R.S.19, réalisant 44 tours et signant son meilleur temps en 1’20’’983.

« Notre objectif aujourd’hui était de tester la quasi-intégralité des pièces de la monoplace pour entrer de plain-pied dans cette nouvelle saison. » explique Nick Chester, directeur technique de Renault.

« Le plus important était de veiller à ce que tout fonctionne normalement. Nous avons mené notre programme en mettant en cohérence les pneumatiques, la gestion de l’énergie et les différents réglages de la voiture. »

« Il y a quelques aspects à évaluer d’ici demain, mais la journée a été productive dans l’ensemble. Nico était content au moment de faire ses retours ce matin et c’était bien de voir Daniel s’installer dans la voiture pour sa première séance officielle. »

« Comme toujours lors des essais d’avant-saison, nous devons adapter et travailler certains détails et c’est ce que nous allons faire lors des prochaines sessions. »

Dés le début de sa première journée, Romain Grosjean est parti en tête-à-queue dans le virage 3 du circuit de Barcelone au volant de sa Haas ce lundi, obligeant le Français à passer par le bac à graviers pour éviter le contact avec le mur.

Grosjean explique que ce tête-à-queue est simplement dû à la nouvelle réglementation liée aux couvertures chauffantes, qui limite désormais les équipes à chauffer les gommes arrière des monoplace jusqu’à une température de 80° au lieu des 100° auparavant.

Grosjean ne comprend pas pourquoi la FIA a instauré une telle règle qui, au final, fait prendre plus de risques aux pilotes.

« Je vais encore me faire taper sur les doigts, mais je ne comprends pas pourquoi on fait ça. » déclare Grosjean.

« On pousse toujours pour aller vers la sécurité, et ce matin, on est trois à avoir fait un tête-à-queue sur le tour de sortie, parce que ça ne fonctionne pas. Vettel, Raikkonen, moi…Hulkenberg, on est même quatre. »

« Je pense qu’on va s’habituer à tout, mais les couvertures chauffantes, je trouve que ce n’était pas nécéssaire. On sait déjà que Pirelli a une fenêtre d’utilisation relativement étroite, et derrière la Safety Car, si on sort déjà à 80°, on va vite se retrouver à 50° et là ça va devenir compliqué. »

Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda, se dit très heureux de cette première journée de travail à Barcelone durant laquelle aucun problème n’a été détecté.

Honda motorise désormais deux équipes en Formule 1, Red Bull Racing et Toro Rosso, et doit donc travailler de concert avec les différents ingénieurs des deux écuries pour regrouper un maximum d’informations.

Mais après avoir déjà travaillé une année avec l’écurie Toro Rosso, Honda a développé une méthodologie de travail lui permettant d’être désormais plus efficace.

Quoi qu’il en soit, pour cette première journée de tests à Barcelone, le motoriste japonais n’a relevé aucun problème sur son moteur.

« Aujourd’hui, nous avons effectué des contrôles des fonctions de base avec les deux équipes utilisant notre spécification de PU 2019. » déclare le directeur technique de Honda.

« Ce fut une journée sans problème du côté de l’unité de puissance, ce qui est un début positif pour les essais. »

« Comme il s’agit de notre deuxième année avec Toro Rosso, nous avons développé nos méthodes de travail ensemble et nous pouvons nous attendre à fonctionner à un niveau plus élevé cette saison. »

« Nous espérons donc pouvoir poursuivre cette bonne dynamique au cours des sept derniers jours de tests ici à Barcelone. »

Au total, entre les deux équipes, le moteur Honda 2019 a bouclé 205 tours de circuit aujourd’hui.

Auteur du second chrono le plus rapide de la journée et avec 120 tours au compteur, Carlos Sainz avait le sourire ce lundi soir en descendant de sa McLaren.

Le pilote espagnol, qui a rejoint l’équipe britannique cette année, a souligné les très grands progrès effectués par McLaren au cours de l’hiver, notamment en termes de fiabilité, alors que l’Espagnol n’a subi aujourd’hui qu’une petite panne dû au mauvais montage d’un câble.

« Ce qui est le plus important, c’est que le MCL34 a tenu le coup et que tous les efforts investis dans l’usine ont donné leurs résultats sur la piste sous la forme d’une base solide sur laquelle travailler. » insiste Carlos Sainz.

« Nous avons fait de très bons progrès en termes de fiabilité au cours de l’hiver, et nous devons désormais trouver les forces et les faiblesses de la voiture. »

« Nous allons y aller petit à petit. Je sais très bien après aujourd’hui quelles sont les forces et les faiblesses de la voiture, ce sur quoi je veux que l’équipe travaille demain, ce que Lando doit essayer et ce que je voudrais essayer le lendemain. »

« Petit à petit ça ira mieux, car c’est maintenant que nous démarrons un long processus de tests et que nous pouvons voir comment nous pouvons améliorer la voiture que nous avons maintenant. »

Ce mardi, c’est Lando Norris qui prendra le volant de la MCL34 sur le circuit de Barcelone.