Après 21 tours avec la RS19, Daniel Ricciardo se dit « heureux »

Le pilote Renault, Daniel Ricciardo, a pu prendre le volant de la RS19 pour la première fois de la saison ce samedi sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Dans le cadre d’un shakedown, le pilote australien a pu boucler 21 tours de piste en Catalogne, soit 98 kilomètres, avec sa monoplace 2019.

L’Australien, qui a rejoint l’équipe Renault cette année, après une décennie passée dans le clan Red bull, s’est dit heureux de son premier contact avec la monoplace du constructeur français.

« Je suis très heureux d’avoir eu un avant-goût au volant de la RS19 aujourd’hui à Barcelone. » a déclaré Ricciardo après son roulage.

« Je suis vraiment impatient de pousser et d’en apprendre plus avec l’équipe au cours des deux prochaines semaines. »

Daniel Ricciardo sera en piste à nouveau dés ce lundi après-midi à Barcelone, il prendra le relais de son coéquipier, Nico Hulkenberg, au volant de la RS19 pour la première journée des essais hivernaux 2019.

Lucas Di Grassi dépasse Pascal Wehrlein sur la ligne à Mexico

Le pilote Audi, Lucas Di Grassi, s’est imposé ce samedi au ePrix de Mexico en réussissant à doubler la Mahindra de Pascal Wehrlein sur le fil à quelques mètres du drapeau à damier.

Dans le dernier tour de course, les leaders se sont retrouvés en manque d’énergie avec leur monoplace, les obligeant à ralentir ou même à abandonner dans le cas de deux pilotes  Nissan,

Dans le cas de Pascal Wehrlein, alors leader de la course jusqu’au dernier tour, le pilote Mahindra s’est fait coiffer devant la ligne d’arrivée par l’Audi de Lucas Di Grassi, alors que Wehrlein a écopé au passage d’une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé la chicane sans s’arrêter dans le dernier tour de course.

Second sous le drapeau à damier, Pascal Wehrlein devra reculer de quatre positions après sa pénalité de cinq secondes, offrant sa deuxième place au pilote BMW, Antonio Felix Da Costa.

Le pilote Venturi, Edoardo Mortara, décroche la troisième position au ePrix de Mexico, tandis que Jérôme D’Ambrosio et André Lotterer terminent respectivement quatrième et cinquième.

Gros accrochage pour Jean-Eric Vergne

Le malheureux Jean-Eric Vergne a terminé à une lointaine treizième position au terme de l’épreuve après avoir été percuté violemment par la Jaguar de Nelson Piquet Jr sur l’arrière.

La Techeetah de Vergne a pu repartir après quelques rafistolages de la part de ses mécaniciens, en revanche pour Piquet, ce fut l’abandon pur et simple en raison d’une monoplace complétement détruite.

Après cette quatrième épreuve de la saison, c’est le Belge Jérôme D’Ambrosio qui mène le championnat des pilotes avec 53 points. Le pilote Mahindra devance Antonio Felix Da Costa et Sam Bird. La prochaine course de Formule E aura lieu le 10 mars à Hong Kong.

Brown : « Lando ne devra pas faire deux fois la même erreur, c’est la règle »

Le patron de l’équipe McLaren, Zak Brown, pense que le jeune Lando Norris sera très vite opérationnel pour sa première saison en Formule 1.

Titularisé au milieu de l’année 2018, le jeune Lando Norris a pu suivre un entrainement sur mesure avec McLaren en participant à plusieurs séances d’essais libres tout au long de la saison 2018 de Formule 1 sur différents circuits du calendrier.

Désormais, le jeune Norris va devoir prouver à ses patrons qu’ils ont eu raison de miser sur lui pour 2019, alors que Zak Brown est bien conscient que le Britannique commettra quelques erreurs de jeunesse, mais qu’il ne devra surtout pas les commettre plusieurs fois.

« Je pense que Lando sera opérationnel et dans le coup tout de suite. » déclare Zak Brown, PDG de McLaren.

« Je suis certain qu’il commettra des erreurs en cours de route, mais tout ira bien tant qu’il ne fera pas la même chose deux fois – c’est la règle d’or ! »

« Mais nous sommes confiants en ses capacités et je pense que nous ferons une belle route ensemble. Nous sommes donc ravis d’apprendre à le connaître davantage. »

« Je pense que Lando est très mature pour son âge, il a été dans une voiture de course pratiquement toute sa vie. » souligne l’Américain.

Valltteri Bottas a très faim selon Toto Wolff

Cinquième au championnat du monde 2018 au volant de sa Mercedes, Valtteri Bottas n’a pas connu une saison facile chez Mercedes l’an dernier.

Le pilote finlandais a été victime de quelques soucis en début d’année, notamment avec deux abandons en Autriche et à Bakou, ce qui l’a automatiquement écarté de la course au titre en 2018, alors que sa seconde partie de saison était bien meilleure.

Cinquième au classement général à la fin de l’année, le Finlandais a beaucoup souffert de la comparaison avec son coéquipier Lewis Hamilton, qui lui, est devenu quintuple champion du monde au volant de la même monoplace que Bottas.

Mais après un hiver passé dans les pays d’Amérique du sud, Valtteri Bottas revient cette année avec le moral gonflé à bloc, alors qu’il débutera sa troisième saison déjà avec l’équipe du constructeur allemand.

Interrogé sur l’état d’esprit de ses pilotes avant le début de la saison 2019, Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, assure que Valtteri Bottas sera là pour montrer à ses détracteurs de quoi il est capable.

« Valtteri sait qu’il a le soutien total de l’équipe pour réussir. Il est ravi de remonter dans la voiture et de montrer à ceux qui le critiquent ce qu’il est capable de faire. » a déclaré Toto Wolff.

« Nous avons pu avoir une bonne conversation après la pause, il est dans un bon état d’esprit, il a pu faire une remise à zéro après une saison qui n’a pas été facile pour lui. Il est complétement frais, il a très faim, il veut recommencer à courir. »

Les pilotes en piste pour la semaine 1

Les essais hivernaux 2019 débutent ce lundi 18 février en Espagne sur le circuit de Barcelone en Catalogne, ces tests dureront huit jours au total et seront scindés en deux parties.

La première session de quatre jours débute ce lundi 18 février pour se terminer le jeudi 21 février.

Après quatre jours de repos, les équipes se retrouveront à nouveau sur le tracé espagnol pour la seconde session de quatre jours qui débutera le mardi 26 février et se terminera le 1er mars.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver le programme de la première semaine des essais hivernaux 2019 sous forme de tableau, alors que cette grille sera naturellement complétée lorsque des changements devront être opérés.

Dés ce lundi 18 février à partir de 07h00, vous pourrez suivre l’intégralité des essais hivernaux en direct commenté sur F1only.fr.

Le programme de la semaine 1 à Barcelone.

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Gil De Ferran : « Notre relation avec Renault s’améliore naturellement »

L’actuel directeur sportif de l’équipe McLaren, Gil De Ferran, admet volontiers que les relations avec Renault n’ont faites que s’améliorer au fil des mois depuis l’an dernier.

Depuis 2018, Renault est devenu le fournisseur moteur de l’équipe McLaren en Formule 1, et contrairement à leur relation avec Honda, les ingénieurs de l’écurie britannique s’entendent à merveille avec leurs homologues de chez Renault.

« Nos relations avec Renault se sont constamment améliorées. » explique Gil De Ferran, directeur sportif de McLaren, qui laissera son poste à Andreas Seidl à partir du 1er mai.

« L’année dernière a été notre première année avec l’équipe Renault, et en travaillant ensemble et en comprenant le fonctionnement de chaque partie, notre relation s’améliore naturellement. »

« Vous vous connaissez mieux, les conversations deviennent plus faciles et, par conséquent, la collaboration technique tend à s’améliorer. »

« Les procédures mises en place doivent être exécutées pendant un certain temps pour comprendre les faiblesses et les points à améliorer. Mais désormais, je vois plus de choses se produire. »

Cette année, McLaren bénéficie naturellement de la dernière évolution du moteur Renault à l’arrière de sa MCL34.

La Renault RS19 de Daniel Ricciardo en piste à Barcelone

Renault est actuellement sur le circuit de Barcelone pour effectuer un shakedown avec sa nouvelle monoplace, la RS19.

Contrairement aux rumeurs infondées qui suggéraient cette semaine que le constructeur français ne serait pas prêt pour effectuer son shakedown ce samedi à Barcelone, la monoplace 2019 de l’équipe a bien pris la piste pour la première fois.

C’est Daniel Ricciardo qui est actuellement au volant de la RS19, le pilote australien effectue plusieurs tours de circuit à allure modérée, alors que son roulage sera limité à 100 kilomètres aujourd’hui.

Rappelons que la FIA autorise ces journées de tournage aux équipes de F1, elles sont limitées à deux par an et à 100 kilomètres chacune.

Couverture de la Formule E limitée ce week-end sur F1only.fr

En raison d’une actualité chargée en Formule 1 ces derniers jours et du début des essais hivernaux 2019 sur le circuit de Barcelone dans un peu moins de 48h00, je serai dans l’impossibilité de couvrir l’intégralité du ePrix de Mexico ce samedi.

La Formule E a rendez-vous à Mexico City ce week-end, mais pour des raisons logistiques, il me sera totalement impossible d’assurer la couverture intégrale du ePrix de Mexico.

Vous pourrez toutefois retrouver un résumé de la course de samedi dés ce dimanche matin sur F1only.fr, ainsi que les plus grosses infos liées à cet événement.

Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir vous faire vivre le ePrix de Mexico dans son intégralité, et je vous prie donc de bien vouloir accepter mes excuses pour ce désagrément.

Je vous donne rendez-vous dés lundi matin à 07h00 pour vivre ensemble la première journée des essais hivernaux 2019 de Formule 1 sur le circuit de Barcelone en direct commenté.

Cesare Ingrassia, 

Pourquoi Ferrari a choisi une peinture mate sur sa monoplace ?

L’équipe Ferrari a présenté sa monoplace ce vendredi en direct de Maranello, une monoplace rouge comme l’on pouvait s’y attendre, mais grosse nouveauté cette année, la firme italienne a opté pour un rouge mate.

Loin du rouge brillant traditionnel, Ferrari a décidé de passer à la couleur mate elles aussi cette saison, tout comme l’a déjà fait Red Bull Racing, qui utilise une peinture spéciale depuis la saison 2016.

L’enjeu d’utiliser une telle peinture mate n’est pas seulement esthétique pour les équipes de F1, mais il s’agit bel et bien d’un choix technique afin de permettre de diminuer légèrement le poids de la monoplace dans un premier temps, puis de réduire la traînée de la monoplace lorsqu’elle est en mouvement.

Le gain en termes de poids en utilisant ce genre de peinture n’est pas énorme [on l’estime à quelques grammes], mais dans un sport où tout est poussé à la limite et où les différences entre chaque équipe se font dans les plus petits détails, il est tout à fait logique de constater que Ferrari a elle aussi décidé de passer à la peinture mate.

Un gain minime

Reste à savoir si l’utilisation d’une peinture mate à granulation rugueuse peut offrir un vrai gain en termes de performance aérodynamique.

Certains experts du paddock estiment qu’une telle peinture ne pourra produire qu’un gain infiniment réduit, voire nul. La solution pour avoir un réel gain aérodynamique serait de repeindre le dessous de la monoplace [le fond plat], car c’est en réalité cette partie de la monoplace qui génère tout l’appui de la voiture.

Plus de visibilité pour les sponsors

D’autres considèrent que la peinture mate que l’on peut déjà voir sur les Red Bull depuis quelques années ne sert qu’à rendre plus visible les logos des sponsors.

En effet, sur des peintures brillantes, les reflets du soleil sur la carrosserie peuvent empêcher de voir les logos des sponsors à la télévision, ce qui pourrait expliquer pour de plus en plus d’équipes souhaitent utiliser ce genre de peinture mate.

Sainz espère que les règles 2021 permettront à tous les pilotes de monter sur le podium

Carlos Sainz pense que le principal problème de la Formule 1 actuelle est la différence flagrante de performance entre une équipe du top trois et une du milieu de la grille.

Pour le pilote espagnol, qui a rejoint McLaren cette année, il faut impérativement que la Formule 1 change les règles [en 2021] pour permettre à tous les pilotes d’accéder au minimum au podium lors des week-ends de course.

« Ce qui me préoccupe vraiment en tant que pilote, c’est qu’un jour, grâce au changement de réglementation, dans deux ans, nous puissions arriver à un grand prix avec de l’optimisme. » explique Sainz.

« Faire en sorte que si je signe un week-end parfait, que je puisse entrer dans le top trois. Et c’est ce qui manque à la Formule 1 pour le moment. »

« J’adore la Formule 1. J’adore la rapidité des voitures, le nombre de records battus à chaque Grand Prix et à chaque pole position de Lewis (Hamilton). Mais ce que je n’aime pas, c’est de me qualifier comme l’an dernier avec Renault à deux secondes de la pole. »

« A partir de là, vous savez que vous n’avez aucune chance de monter sur le podium, ni même de vous battre pour cela. Je pense donc que c’est essentiel pour la Formule 1 de régler cela, avant tous les autres problèmes. »

Renault n’est pas prête à gagner à tout prix en Formule 1

Le président de Renault Sport Racing, Jerôme Stoll, assure que Renault se fixe une certaine limite en termes de coûts et n’est pas encore prête à gagner à tout prix.

Selon le Français, l’équipe de F1 du constructeur français se fixe une limite budgétaire qu’elle ne dépassera pas, d’où l’importance des négociations entre les équipes et les dirigeants de la Formule 1 sur la question des coûts.

« Fondamentalement, le plafond des coûts est plus ou moins aligné sur notre situation actuelle. » explique Jerôme Stoll.

« Pour Mercedes, Red Bull ou Ferrari, gagner est un must, quel que soit le prix. Pour nous, gagner est important, mais nous examinons les coûts. »

Un budget limité est essentiel pour la Formule 1, estime Stoll, et il exhortera Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, à concrétiser cet objectif lors de sa prochaine rencontre avec eux.

« Nous poussons, j’ai déjà eu plusieurs discussions avec Chase Carey à ce sujet. Il nous a promis que la décision serait prise à la fin de l’année dernière. Aucune décision n’a été prise. »

« Donc, je vais encore pousser, je le reverrai à Melbourne ou peut-être à Barcelone la semaine prochaine. Nous recommençons: quelle est votre plan ? Quand pourrez-vous prendre une décision? C’est très important pour nous. C’est crucial pour nous. »

« Je pense que lorsque vous examinez les trois points principaux de la discussion que nous avons, à savoir la redistribution des droits, le plafonnement des coûts et la gouvernance ou  l’attrait du spectacle. »

« J’ai pu constater de meilleures conventions parmi toutes les équipes, peut-être davantage. récemment, en particulier sur le plafond des coûts. »

Coca-Cola et McLaren, c’est déjà fini !

L’accord signé à la fin de la saison 2018 entre la société Coca-Cola et McLaren n’aura finalement pas duré bien longtemps.

En effet, sur les 29 sponsors présents [oui, on les a compté] sur la carrosserie de la McLaren MCL34 de la saison 2019, le logo de la société Coca-Cola, qui était présent l’an dernier sur les Side pod, reste introuvable cette année.

L’accord initial signé entre Coca-Cola et McLaren portait sur les dernières courses de la saison 2018, mais la firme américaine pouvait choisir de prolonger avec l’écurie britannique pour 2019, ce qu’elle n’a pas souhaité faire visiblement.

A l’époque, Zak Brown, le PDG de McLaren, semblait pourtant confiant quant au succès de ce partenariat avec la société Coca-Cola.

« Coca-Cola a une riche histoire de parrainage et un record d’activités innovantes et nous sommes donc honorés que l’entreprise ait choisi de travailler en partenariat avec McLaren pour explorer les possibilités en Formule 1. » déclarait Zak Brown lors de l’annonce du partenariat.

Selon certaines informations, l’équipe McLaren aurait décidé de retirer le logo de Coca-Cola pour accueillir British American Tobacco et son logo « Better Tomorrow » qui est désormais présent sur la carrosserie de la MCL34, ce qui n’aurait pas plus à Coca-Cola, qui a toujours évité d’associer son image avec l’industrie du tabac.

Venez assister à Lyon à la projection de Senna en présence du réalisateur

Si vous êtes du côté de Lyon entre le 27 février et le 2 mars 2019, nous vous conseillons de vous rendre au festival Sport, Littérature et Cinéma, qui se tient à l’Institut Lumière.

En effet, le cinéaste britannique Asif Kapadia sera le vendredi 1er mars à 19h00 rue du Premier-Film pour présenter son documentaire sur Ayrton Senna, vainqueur des British Academy Film Awards du meilleur documentaire et du meilleur montage, et prix du public World Cinéma au festival du film documentaire de Sundance en 2011.

Auteur de plusieurs films primés, il a également réalisé Amy, sur la chanteuse Amy Winehouse, Oscar du meilleur documentaire en 2016.

Pour ceux et celles qui ne l’auraient pas encore vu, Senna relate le destin exceptionnel du pilote de Formule 1, ses réalisations sur et en dehors de la piste, sa quête de perfection et son statut mythique.

Plus qu’un documentaire destiné aux fans de courses automobiles, Senna s’affranchit des conventions du genre pour privilégier une approche cinématographique. Le film recourt abondamment à des images pour la plupart inédites, extraites des archives de la Formule 1.

Vous pouvez dores et déjà acheter vos billets pour pourvoir assister à la projection de Senna  pour la modique somme de neuf euros en cliquant sur ce lien.

Pour plus d’informations, vous pouvez bien évidemment contacter l’Institut Lumière :

25 rue du Premier – Film BP 8051

69352 – Lyon Cedex 08

Tél. 04 78 78 18 95 / Fax. 04 78 78 18 94

Officiel : Rob Smedley rejoint l’équipe technique de la Formule 1

Il est désormais confirmé qu’après son départ de l’équipe Williams à la fin de la saison 2018, Rob Smedley va rejoindre l’équipe technique de la Formule 1 en tant que consultant expert.

Smedley, qui est surtout connu pour sa relation avec Felipe Massa dont il a été l’ingénieur de course pendant de nombreuses années, utilisera ses 20 années d’expérience dans le sport pour ajouter une voix experte à la couverture de la Formule 1 sur toutes les plateformes de la discipline, afin de faire découvrir aux fans l’envers du décor.

« Il s’agit d’essayer de faire passer un message cohérent sur le plan technique de la Formule 1. » explique Rob Medley.

« Comment les événements se sont-ils déroulés, pourquoi les gens ont-ils pris certaines décisions? cela sur les différentes plates-formes et, espérons-le, raconter une meilleure histoire de la Formule 1. »

« Il s’agit de vraiment montrer la beauté intérieure de la Formule 1 au spectateur, au fan. Lors de conversations avec Ross [Brawn, manager sportif de la F1], nous avons tous deux observé qu’il existait une telle richesse de contenu technique, de données, de fonctionnement des équipes, qui n’est jamais révélée. »

« Et cela fait partie de l’histoire qui sous-tend la Formule 1, que le public payant, les fans de Formule 1, n’a jamais la chance de voir – ou alors qu’il en voit très peu. Nous avons donc la possibilité de le faire à un certain niveau. »

« J’ai toujours une passion ardente pour la Formule 1 et j’espère que c’est une façon pour moi de rendre un peu au sport, d’expliquer ce que j’ai appris au cours des 20 dernières années en Formule 1 en tant qu’ingénieur pour le spectateur. »

« Pas seulement du côté technique ou opérationnel, mais aussi du côté humain – de ce qu’il faut pour toutes les femmes et tous les hommes qui travaillent dans la Formule 1 et y consacrent leur vie. »

Charles Leclerc : « La pression, je ne la sens pas »

Charles Leclerc assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire depuis qu’il a rejoint la Scuderia Ferrari en début d’année.

Le jeune monégasque entamera cette saison sa deuxième année en F1, et après avoir fait ses preuves durant une saison chez Sauber, En 2019, Leclerc fera désormais équipe avec Sebastian Vettel au sein de l’une des équipes historiques de la catégorie.

Interrogé ce vendredi à Maranello pour savoir s’il ressentait plus de pression que lors sa première saison l’an dernier, Charles Leclerc assure que rien n’a changé pour lui, hormis le fait bien-sûr qu’il travaille désormais pour la Scuderia Ferrari.

« La pression, je ne la sens pas. Cela ne me sert à rien de m’en mettre. » a déclaré Charles Leclerc.

« L’objectif est de continuer à travailler comme je le faisais avant. C’est la raison pour laquelle la Scuderia a décidé de me prendre. »

« L »Italie a toujours été un pays spécial pour moi. C’est là que j’ai débuté le karting, et c’est de ce pays que viennent les voitures rouge. »

« Mais nous ne sommes qu’au départ de l’aventure, et je suis impatient de vraiment débuter en grimpant dans la voiture pour les essais. »

Concernant ses objectifs personnels avec Ferrari, Leclerc se veut très franc : « Je ne veux pas penser au championnat. Pour l’instant, cela ne sert à rien. On verra quand les résultats arriveront. »

Une monoplace rouge, pas très rouge

Ferrari a présenté ce vendredi une monoplace rouge mat, qui a légèrement viré au orange sous la lumière artificielle des projecteurs lors de la présentation. Mais ce détail ne gêne pas Charles Leclerc.

« La voiture rouge a toujours été mon rêve. Cette couleur [celle de 2019],  elle me plait beaucoup, même si elle est nouvelle. Je suis certain qu’elle sera très belle sous la lumière [du jour]. »

Ferrari confirme que Vettel aura la priorité sur Leclerc lors des premières courses

Ferrari admet que Sebastian Vettel bénéficiera d’un traitement prioritaire lors de la première partie de la saison 2019 de Formule 1 si des situations particulières l’exigent.

Ferrari a dévoilé ce vendredi sa monoplace 2019 qui pourrait mettre un terme à la récente domination de Mercedes en Formule 1, et peut-être même, mettre également fin à sa propre décennie d’attente pour un championnat.

Ferrari, qui a été critiqué l’an dernier pour ses consignes d’équipe hasardeuses à des moments clés de la saison, ne devrait pas refaire la même erreur cette année, et annonce déjà que Sebastian Vettel aura une certaine priorité sur Leclerc lors des premières courses.

« Je pense que c’est tout à fait normal. » a déclaré Mattia Binotto, le team principal de la Scuderia, lors de la présentation de la SF90 ce vendredi à Maranello.

« Surtout en début de saison, et s’il y a des situations particulières, notre priorité sera Sebastian [Vettel]. »

« Il est le guide avec lequel nous visons le championnat, mais il n’y a pas de préjugé, la priorité absolue est que Ferrari gagne. »

En dépit de cet aveu, Mattia Binotto espère que Charles Leclerc se montrera compétitif pour sa première saison chez Ferrari.

« Avoir un duo de pilotes aussi compétitif ne devrait pas être un problème mais une opportunité. Sebastian a peu à prouver et il reste notre guide. »

« Charles doit encore apprendre, comme il l’a souligné lui-même, mais nous savons à quel point il est talentueux. J’espère avoir ce problème d’avoir deux pilotes à gérer parmi les premières positions. »

Raikkonen ravi de son premier roulage avec la C38

Kimi Raikkonen est devenu ce jeudi le premier pilote de l’équipe Alfa Romeo Racing à prendre le volant de la C38 sur le circuit de Fiorano en Italie.

Dans le cadre d’un shakedown, le pilote finlandais a pu boucler 33 tours de circuit au volant d’une Alfa Romeo arborant une livrée spéciale pour la St Valentin.

L’ancien pilote Ferrari n’a pas été autorisé à rouler plus de 100 kilomètres, mais durant ces quelques tours à allure modérée, Iceman explique qu’il a eu un bon premier ressenti avec sa C38.

« Nous avons connu une bonne séance en piste, j’ai eu un bon ressenti avec la voiture. » explique Raikkonen.

« J’ai pu me faire une première impression de la voiture que nous utiliserons cette saison, et nous devons désormais travailler sur les derniers détails, avant de partir pour deux semaines d’essais à Barcelone. J’ai vraiment hâte de mieux connaître la voiture. »

L’équipe Alfa Romeo Racing présentera sa monoplace 2019 de façon officielle et avec ses couleurs définitives le lundi 18 février à 08h20 sur la voie des stands du circuit de Barcelone.

Lance Stroll n’hésite pas à se payer Williams : « Les chronos ont parlé »

Avec seulement six points inscrits en 2018 lors de sa seconde saison avec l’équipe Williams, Lance Stroll n’aura pas marqué les esprits.

Ce résultat médiocre de la part du pilote canadien aura fait dire à son ancien directeur au sein de l’écurie Williams, Paddy Lowe, qu’à 18 ans, il était peut-être arrivé un peu trop tôt en Formule 1.

Paddy Lowe avait enchaîné en affirmant que Lance Stroll aurait été mieux préparé en peaufinant son apprentissage dans les catégories inférieures.

Interrogé sur la question, le principal intéressé n’a pas voulu se lancer dans une guerre des mots, mais n’a pas manqué d’ajouter son grain de sel.

« Tout ce que je peux affirmer, c’est que la voiture était mal née l’an dernier et que ses ingénieurs n’ont pas su la faire évoluer en cours de saison. » affirme Lance Stroll dans un entretien accordé au Journal de Montréal.

« Quand j’ai participé à une séance d’essais privés au surlendemain du dernier Grand Prix de la saison à Abou Dhabi au volant de la Force India, j’étais 1,4 seconde plus rapide au volant d’une voiture que je n’avais jamais pilotée. »

« Les chronos ont parlé à Abou Dhabi. Mais bon, c’est du passé, j’amorce maintenant un nouveau chapitre dans ma carrière. »

« Nous avons une organisation hors pair qui sera capable de réaliser de belles choses en 2019. Elle l’a prouvé ces récentes années avec des moyens limités. »

« Nous voulons rouler à l’avant, pas à l’arrière du peloton. C’est arrivé trop souvent l’an dernier. Des podiums sont réalisables et notre nouvelle équipe se donnera les moyens pour malmener bon nombre d’écuries en F1. »

Alain Prost impressionné par ce qu’est devenue l’équipe Renault

Alain Prost, le conseiller spécial de Renault en Formule 1, souligne à quel point l’écurie du constructeur français a changé en quelques années, passant d’une petite structure à une armée d’ingénieurs tous plus motivés les uns que les autres.

« Cela se déroule en étape. Ce qui est sûr, comme dans tous les domaines, c’est qu’il y a ce que l’on voit, et la perception qu’on en a. A Enstone, quand on compare avec l’usine d’il y a deux ans, le changement est incroyable. » explique Alain Prost dans un entretien accordé à Ouest France.

« Je ne viens pas tous les jours, mais assez régulièrement, et à chaque fois, je vois quelque chose de différent. Lors de la présentation des pilotes à l’ensemble de l’équipe, lundi, avec la présentation de la voiture, il y avait tout le monde, pour la première fois. »

« C’est impressionnant. Et on avait aussi l’écran avec les gens de Viry à côté. Mine, de rien, tout ce monde, ça commence à faire quelque chose. »

« Là, je me dis que ce n’est pas tout à fait la même chose que ce que j’ai connu. Quand j’avais une écurie, on est passé de 65 personnes à 250. Avec ce format, tu peux aller saluer tout le monde. Là c’est une grande équipe, c’est une grande organisation, avec beaucoup de moyens. On passe à une autre dimension, tout en ayant nos spécificités. »

« Ici, il y a eu des allers-retours, une nouvelle histoire. C’est assez compliqué, finalement ce que l’on a fait. Tout le monde pense que Renault n’est jamais parti, que c’est la même équipe, la même usine. Ce n’est pas si évident. Il y a une histoire. »

« Aujourd’hui, je pense que l’on ne peut pas faire plus que ce que l’on fait. Ce n’est pas possible. Le rythme de croisière n’est pas encore atteint. Maintenant, il n’y a eu aucune déception depuis qu’on est revenu. »

« Tout ce que l’on avait dit, on l’a fait. Il faut rester dans cet esprit. Il faut garder un certain réalisme, une certaine humilité par rapport à ce que l’on peut faire. »

« À un moment, dans une équipe, il y a toujours des paliers à passer. Avec la même organisation, les mêmes personnes, après le temps d’adaptation, quand on entre dans le top, les gens ne travaillent plus de la même façon. »

« Et ce, de façon complètement naturelle. On n’y est pas encore, mais je pense que ça va arriver au cours de cette année. Mais en soi, l’organisation commence à bien être rodée. »