Norris arrive à Bahreïn avec un peu plus d’expérience qu’à Melbourne

Lando Norris arrive à Bahreïn un peu plus décontracté que pour sa première course en Australie, où le Britannique avait pourtant fait une bonne impression au volant de sa McLaren.

Qualifié en huitième position sur la grille de départ après une superbe séance de qualifications de sa part, le pilote McLaren Lando Norris n’a finalement marqué aucun point en terminant hors du top dix à Melbourne.

Mais Lando Norris a surtout profité de sa première course en F1 pour acquérir de l’expérience et arrive donc à Bahreïn un peu plus serein, d’autant que le tracé de Sakhir lui a réussi dans le passé en Formule 2.

“Melbourne était un week-end mitigé pour moi, la qualification s’est bien passée et je suis satisfait de ma performance, en revanche, le dimanche s’est moins bien passé que prévu.” explique Lando Norris.

“Nous n’avons pas été en mesure de profiter de l’occasion pour marquer des points, mais mon premier Grand Prix a tout de même été une grande expérience.”

“J’ai beaucoup appris et c’était bon de compléter une distance de course complète pour la première fois. Je suis désormais impatient de mettre en pratique ce que j’ai appris à Melbourne et de l’appliquer dans mon approche de la préparation pour Bahreïn.”

“Bahreïn est une piste sur laquelle j’ai de bons souvenirs après ma pole et ma victoire là-bas en Formule 2 l’an dernier, et je suis très heureux de courir sous les projecteurs pour la première fois.”

Officiel : Schumacher au volant de la Ferrari et de l’Alfa Romeo à Bahreïn

C’est désormais officiel, Mick Schumacher prendra le volant de la Ferrari SF90, ainsi que de l’Alfa Romeo C38 lors des tests privés organisés sur le circuit de Bahreïn la semaine prochaine.

Le fils du septuple champion du monde de F1, qui s’apprête à courir en Formule 2 cette année avec l’écurie Prema, prendra le volant de la Ferrari le mardi 2 avril, tandis qu’il sera au volant de l’Alfa Romeo le lendemain, le mercredi 3 avril.

Ce sera la première fois que le jeune Mick Schumacher prendra le volant d’une Formule 1 moderne, alors que l’Allemand a déjà pu piloter la Benetton de son père à Spa Francorchamps il y a deux ans.

Le pilote allemand prendra donc le volant de la Ferrari SF90 le mardi 2 avril, tandis que c’est le pilote officiel Sebastian Vettel qui sera en piste pour Ferrari le lendemain.

“Evidemment, je suis plus qu’enthousiaste pour cette opportunité, j’aimerais remercier Ferrari et Alfa Romeo, je suis impatient de vivre une expérience formidable.” a déclaré Mick Schumacher.

“Je vais devoir laisser de côté mon enthousiasme pour les tests, car je suis concentré sur ma première course de Formule 2 et j’aimerais m’y consacrer à 100% ce week-end.”

Haas défend son modèle économique : “Ils veulent nous faire du mal”

Le directeur de l’équipe Haas a une nouvelle fois tenu à défendre le modèle d’équipe B qu’utilise son écurie depuis son entrée en Formule 1 en 2016.

L’équipe Haas est arrivée en F1 en 2016 en utilisant un modèle économique lui permettant d’utiliser certaines pièces en provenance de chez Ferrari, comme la boîte de vitesses, les suspensions, le moteur ou encore la soufflerie de l’équipe italienne.

Cela a permis à Haas de rentrer en catégorie reine du sport automobile avec un budget bien plus limité que ses concurrents tout en bénéficiant de l’expertise d’un grand constructeur.

Cependant, ce modèle d’équipe B ne plait pas à tout le monde, notamment à Renault, qui est le concurrent direct de Haas en F1 depuis trois ans.

Mais alors qu’une réunion importante se tient aujourd’hui-même à Londres entre les dirigeants de la F1, la FIA et plusieurs chefs d’équipes, le team principal de l’écurie Haas a tenu une nouvelle fois à défendre son modèle économique.

“Ils veulent nous prendre quelque chose pour nous faire du mal et s’améliorer. Nous avons choisi ce modèle parce que les règles le permettent.” déclare Steiner à AMUS.

“Ce modèle a déjà fait ses preuves, en particulier pour les nouvelles équipes, qui n’auraient autrement aucune chance de rentrer en Formule 1.”

“Alors pourquoi le changer ? Tout le monde peut adopter notre modèle, je ne dis pas à Renault ce qu’ils doivent faire.”

Vettel : “Le taux d’erreurs est élevé à Bahreïn”

Sebastian Vettel estime que le circuit de Bahreïn ne fait pas partie des tracés les plus difficiles du calendrier, mais l’Allemand souligne que la moindre petite erreur peut coûter très cher.

Situé en plein désert, le tracé de Sakhir peut parfois être un vrai piège pour les pilotes en raison de la présence du sable sur la piste, obligeant tous les pilotes à rester impérativement dans la trajectoire idéale.

Le fait de sortir de quelques centimètres de la trajectoire idéale lors des qualifications peut très vite envoyer un pilote en fond de grille en raison du temps perdu.

“D’un point de vue du pilotage, je dirais que le niveau de difficulté de ce circuit est normal.” nous explique Sebastian Vettel.

“Mais il est tout de même difficile de trouver le bon rythme dans le désert, notamment à cause du sable que le vent souffle vers la piste.”

“Chaque virage est différent, ce qui peut être un facteur décisif, en particulier pour les qualifications. Si vous vous déplacez de quelques centimètres de la trajectoire idéale, vous commencez à glisser et vous pouvez jeter votre tour à la poubelle car vous ne pourrez pas rattraper le temps perdu.”

“Ici, le taux d’erreurs est plus élevé par rapport aux autres circuits et vous devez faire preuve de patience avant de doubler et peut-être même attendre que le pilote devant vous fasse une petite erreur.”

Romain Grosjean : “Un peu plus éloignés de Red Bull que prévu”

Romain Grosjean admet que l’écart entre son équipe Haas et Red Bull Racing est un peu plus grand que prévu en ce début d’année.

Le pilote français sait très bien que la différence de ressources entre son écurie et Red Bull Racing fera en sorte que le fossé se creusera automatiquement en cours d’année, mais Romain Grosjean assure qu’il ne comptera pas faciliter la tâche de l’équipe de Milton Keynes.

“Je pense que c’est formidable de voir une telle bataille en milieu de peloton, et ce serait fantastique si cela pouvait être similaire à l’avant de la grille.” déclare Grosjean.

“Si ça pouvait être comme ça pour le premier, deuxième ou troisième, je pense qu’on pourrait avoir un vainqueur différent à chaque course et le podium serait rempli par plus que trois équipes.”

“Je pense que c’est très serré, et nous attendons la bataille avec impatience, parce que c’est toujours bon d’aller sur le circuit pour se battre.”

“Après, je pense que nous sommes un peu plus loin de Red Bull que nous l’espérions et je crains que le fossé ne se creuse au cours de l’année en raison des ressources dont ils disposent. Mais nous allons certainement essayer de leur rendre la tâche plus difficile pour faire plaisir à Rich Energy et nous-mêmes.”

Ecclestone : “Très peu de chances de voir un championnat parallèle à la F1”

Bernie Ecclestone, l’ancien PDG de la Formule 1, pense qu’il est peu probable qu’un championnat parallèle à la Formule 1 voit le jour à court terme.

Lors d’un déjeuner organisé en Suisse un peu plus tôt cette année, Bernie Ecclestone, ainsi que Toto Wolff [directeur de Mercedes], Lawrence Stroll [propriétaire de Racing Point] et Luca Di Montezemolo [l’ancien président de Ferrari] ont discuté de la possibilité de mettre en place un championnat parallèle à la F1.

Mais malgré ces discussions et avec un peu de recul, Bernie Ecclestone estime qu’il est très peu probable que ce projet voit le jour.

Selon le Britannique, ce projet ambitieux nécessiterait l’accord de toutes les parties concernées, en outre, Ecclestone pense que ni Mercedes, ni Racing Point ne seraient assez courageux pour quitter la catégorie reine.

“Je ne pense pas que cela puisse se produire un jour.” assure Bernie Ecclestone dans un entretien accordé à RaceFans.

“Je ne pense pas que cela conviendrait à tout le monde. Il faudrait faire en sorte que tous les promoteurs soient d’accords, que tout le monde soit d’accord.”

“Le problème avec tout ça, c’est que les gens parlent, parlent et parlent encore, mais lorsque vient le moment où il faut appuyer sur la gâchette, il n’y a plus personne.”

Rappelons que ce projet de championnat parallèle à la catégorie reine du sport automobile n’est pas nouveau, puisque c’est Ferrari qui a commencé à brandir la menace de la mise en place d’un championnat parallèle au cas où les règles qui seront introduites en 2021 ne correspondent pas aux attentes de l’écurie italienne.

Nico Hülkenberg : “Beaucoup de travail à faire pour que nous progressions”

Nico Hülkenberg a réalisé une superbe prestation en marquant ses premiers points de la saison à Melbourne.

Le pilote Renault se dirige désormais sous les projecteurs de Bahreïn, le circuit de ses débuts en Formule 1 en 2010 où il espère bien continuer sur la lancée du Grand Prix d’Australie.

Quel est votre ressenti après Melbourne ?

“Dans l’ensemble, nous sommes contents de rapporter des points de la première course. C’était ce type de week-end fait de hauts et de bas. Nous avons perdu du roulage vendredi et notre rythme sur les courts et longs relais était plutôt bon lorsque nous avons pris la piste.” nous explique le pilote Renault.

“Sans le problème en Q2, nous aurions probablement été en Q3. Après un bel envol, la course a été positive et linéaire puisque j’ai attaqué fort avant de faire le dos rond pour défendre ma position jusqu’aux derniers tours. Nous en sommes conscients, il y a beaucoup de travail à faire pour que nous progressions.”

“Nous devons donc continuer d’apporter des évolutions si nous voulons nous éloigner du peloton. Nous pouvons nous satisfaire de notre performance à Melbourne, mais j’en aimerais davantage à Bahreïn.”

Comment vous préparez-vous pour le Grand Prix de Bahreïn ?

“C’était bien de se reposer un peu entre l’Australie et Bahreïn. L’emploi du temps de la semaine est généralement un peu moins dense à Bahreïn. Il fait très chaud, mais nettement plus frais la nuit lors des qualifications et de la course.”

“Le soleil se couche au départ et nous nous enfonçons dans les ténèbres. Les EL1 et EL3 sont plus piégeux que d’habitude avec des conditions peu représentatives. Les variations de température sont assez conséquentes et il faut garder cela à l’esprit quand on touche aux réglages.”

“Les EL2 forment la séance la plus importante en étant programmée à un horaire similaire des qualifications et de la course. Il peut aussi y avoir du vent par endroits et c’est un élément à surveiller toute la semaine.”

À quoi ressemble un tour là-bas ?

“J’ai de bons souvenirs de Bahreïn, car j’y ai fait mes débuts en Formule 1 en 2010. On est assez occupé sur ce circuit qui commence par une longue ligne droite débouchant sur le gros freinage du T1. C’est la meilleure opportunité de dépassement du circuit.”

“On peut obtenir une bonne aspiration dans la ligne droite, en particulier avec le DRS, mais on peut également se faire surprendre assez facilement au freinage. Le T2 et le T3 mènent jusqu’au T4 situé en haut de la colline.”

“C’est un autre endroit où l’on peut dépasser. Ensuite, on entre dans le deuxième secteur avec un enchaînement rapide très amusant avec les T5, T6 et T7.”

“Le T10 nous projette dans une ligne droite avant d’attaquer le dernier secteur où le vent peut être fort. Enfin, il est important de bien ressortir du dernier virage pour bien se placer dans la ligne droite des stands.”

Ferrari assure avoir apporté des corrections sur la SF90

La Scuderia Ferrari annonce avoir effectué des corrections dans certains domaines dans lesquels l’équipe italienne a rencontré des problèmes en Australie.

A Melbourne, pour la première course de la saison, la Scuderia Ferrari a brillé par son absence dans la bataille pour la victoire, les deux pilotes Ferrari ayant terminé la course à presque une minute de la Mercedes victorieuse de Valtteri Bottas.

Pour cette seconde manche de la saison à Bahreïn, Ferrari va s’assurer de la corrélation entre les réglages effectués à l’usine depuis Melbourne et la piste si particulière de Sakhir.

“Le circuit de Sakhir a des caractéristiques différentes de l’Australie, et la traction et le freinage y sont des facteurs clés.” insiste le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

“Nous allons devoir nous assurer d’avoir compris et rectifié les domaines où nous étions faibles en Australie, et à cause desquels nous ne pouvions pas pleinement exploiter le potentiel de notre voiture.”

“A Bahreïn, nous nous attendons à voir l’effet des corrections que nous avons faites, même si nous sommes bien conscients du fait que nos concurrents seront une nouvelle fois très forts. Avec cela à l’esprit, nous sommes impatients de revenir en piste et de les affronter.”

Cyril Abiteboul souhaite que la F1 introduise le E-Fuel

Pour le patron de Renault Sport Racing, la Formule 1 ne va pas assez vite lorsqu’il s’agit de parler de respect de l’environnement, le manager français ayant déjà une idée précise de ce qu’il aimerait voir en F1 à court terme.

Pour Cyril Abiteboul, la Formule 1 doit veiller à ne surtout jamais mettre fin au développement des moteurs hybrides actuels et propose déjà une solution pour continuer sur la voie déjà débutée en 2014 avec l’introduction des premiers moteurs hybrides.

Cyril Abiteboul pense que la prochaine grosse évolution devra passer par l’introduction d’un E-carburant , c’est à dire des carburants synthétiques.

“Cela dépendra de nous si la prochaine génération est toujours enthousiaste à l’idée de conduire sur des circuits.” explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à Auto Bild.

“Cela est dû en partie aux technologies que nous utilisons. Nous parlons de E-carburants, ce sont des carburants qui ne sont pas d’origine fossile.”

“Je pense que cela peut entraîner un changement considérable et nous devons nous assurer que cela est démontré en Formule 1.”

Pour exemple, le constructeur allemand Audi utilise déjà l’énergie éolienne excédentaire et transforme le CO2 provenant d’installations de biogaz en gaz naturel avec la même teneur en méthane.

L’inconvénient avec ce type de technologie est que l’efficacité du carburant est inférieure à celle d’un carburant “classique”.

Mercedes s’attend à une riposte de Ferrari à Bahreïn

Le patron de l’équipe Mercedes s’attend à une réponse de la Scuderia Ferrari ce week-end à Bahreïn, après une première course en Australie largement dominée par Mercedes.

Toto Wolff n’est pas dupe et sait très bien que le circuit atypique de Melbourne ne reflète pas la réalité pour le reste de la saison, et l’Autrichien s’attend donc à une réponse non seulement de la part de Ferrari ce week-end, mais aussi de la part de Red Bull.

“Décrocher le maximum de 44 points dés la première course était un résultat fantastique, nous n’aurions pas pu demander un meilleur début de saison.” a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes.

“Mais la lutte ne fait que commencer: Ferrari fera tout ce qui est en son pouvoir pour revenir, et à Melbourne, Red Bull a démontré qu’elle avait aussi son mot à dire.”

“Nous avons vu le potentiel du package Ferrari à Barcelone, nous nous attendons donc à ce qu’ils reviennent en force à Bahreïn, avec Red Bull également.”

“Nous allons voir une course très différente à Bahreïn, où le week-end présente des défis uniques, notamment le changement de conditions entre les sessions. Les FP1 et FP3 ont lieu en milieu de journée alors que l’air et la piste peuvent être très chauds; les FP2, les Qualifications et la Course se déroulent le soir dans des températures considérablement plus fraîches.”

“Ces variations de température rendent très difficile la configuration de la voiture et la recherche de la bonne configuration pour les sessions qui comptent vraiment. Après le test de Barcelone, nous avons senti que nous étions les challengers. Quoi que dise le résultat à Melbourne, notre état d’esprit n’a pas changé depuis.”

“Une course ne détermine pas l’ordre hiérarchique pour le reste de la saison. Nous devons extraire chaque performance de notre package et continuer à travailler dur pour améliorer la voiture pour qu’elle soit compétitive le week-end.”

“Nous avons eu de belles courses ces dernières années à Bahreïn, alors je suis impatient de passer un week-end excitant.”

Renault introduit de petites évolutions sur la RS19 à Bahreïn

L’équipe Renault se rend à Bahreïn avec un surplus de motivation lié à sa prestation contrastée de Melbourne.

Nick Chester, directeur technique châssis chez Renault, revient sur cette première course et dévoile les principaux défis de Bahreïn.

Quelles sont les principales caractéristiques du Circuit International de Bahreïn ?

“Ce week-end se déroule de jour et de nuit, d’où d’importantes variations de température entre les séances du vendredi au dimanche. Cela complique la donne pour trouver les bons réglages de la monoplace et comprendre ses différentes caractéristiques.”

“Au début, la piste est généralement poussiéreuse à cause du sable. Le vent peut aussi souffler assez fort. En dehors de cela, c’est un tracé conventionnel par rapport à Melbourne et il devrait être bien plus représentatif sur le plan de la performance.”

“Comme les EL1 et EL3 ont lieu en journée, on y a plutôt tendance à mener tout notre apprentissage lors des EL2 organisés la nuit.”

Qu’a appris l’équipe lors du premier Grand Prix de la saison ?

“Le week-end australien était contrasté. Nous ne nous sommes pas qualifiés là où les voitures auraient mérité de l’être vu leur rythme.”

“Cela est dû à l’exécution de certaines tâches et quelques soucis de fiabilité, mais cela montre que le peloton est tellement serré que la moindre erreur ou baisse de performance se traduit en places sur la grille. Nous l’avons malheureusement expérimenté de manière brutale.”

“La réalité est que plus l’on se qualifie loin, plus il y a de risques. Durant les trois jours, nous avons essayé de nouvelles pièces, travaillé sur différents réglages et appris beaucoup de choses. Cependant, il est clair que nous avons du travail à faire pour nous éloigner du peloton et atteindre la position que nous visons.”

Quelle est l’approche de l’équipe pour la deuxième course ?

“Nous avons des évolutions sur la carrosserie liées au refroidissement pour faire face à la chaleur ainsi que d’autres apports mécaniques et aérodynamiques. Il faut se dépasser et développer rapidement les monoplaces pour en améliorer les performances.”

Matteo Bonciani reçoit le prix Paolo Moruzzi

Il est l’un des personnages les plus importants en Formule 1, puisque sans lui, il nous serait difficile à nous médias de faire notre travail d’informations tout au long de l’année.

Matteo Bonciani [à gauche sur la photo], responsable des communications et des médias de la FIA, a reçu le prix “Paolo Moruzzi” pour son activité menée à la tête des communications de la FIA la semaine dernière lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Bologne en Italie.

Si vous vous demandez encore qui est Matteo Bonciani, il est celui que vous pouvez voir aux côtés des pilotes en conférence de presse, ou bien encore à leurs côtés lors de l’arrivée de la course ou à la fin des qualifications.

L’Italien a tenu à dédicacer son prix à Charlie Whiting, l’ancien directeur de course de la FIA, qui nous a quitté la veille du Grand Prix d’Australie 2019 des suites d’une embolie pulmonaire, et avec qui Matteo Bonciani a passé énormément de temps sur les Grands Prix.

“Ce prix témoigne de ce que la FIA a fait en F1 pour les médias et les équipes.” a déclaré Matteo Bonciani lors de la remise des prix.

“Quand j’étais chez Ferrari, j’étais joueur, maintenant je suis un peu comme un arbitre. C’est certainement différent mais toujours très beau. La dédicace de ce prix revient à Charlie Whiting, une personne que j’ai rencontrée et avec qui j’ai passé plus de temps que ma famille.”

La gestion des pneus arrière sera la clé à Bahreïn selon Pirelli

Pirelli s’attend à voir quelques surprises ce week-end à Bahreïn pour la seconde manche de la saison 2019 de Formule 1.

Pour ce Grand Prix de Bahreïn, le manufacturier unique de la F1 met à disposition des équipes les pneus C1, C2 et C3 de sa gamme, soit les trois composés les plus durs.

Mais le fait que le circuit de Sakhir soit positionné en plein désert fait que l’asphalte y est très dégradé en raison des fortes températures, ainsi que la présence du sable, qui rend le tracé très glissant d’une séance à l’autre.

En plus de cela, les différentes séances se dérouleront de jour comme de nuit, ce qui ve compliquer la tâche des équipes dans la compréhension des pneumatiques avant la course de dimanche.

“Nous avons déjà été témoins de batailles tactiques excitantes à Bahreïn, notamment l’année dernière, et nous espérons qu’il y aura encore plus de potentiel pour cela cette année.” déclare Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

“Les mélanges C1 et C2 qui sont les choix durs et médiums ce week-end sont en réalité un peu plus souples que les pneus durs et médiums de l’année dernière, ce qui devrait les rendre encore plus adaptés à la piste.”

“Bien que la clé pour Bahreïn soit la gestion des pneus arrière, peu d’équipes ont choisi un ensemble supplémentaire de gommes dures.”

“Comme toujours, le défi consiste à faire face aux demandes de traction sur une piste variable avec des températures en baisse, ainsi que sur l’asphalte le plus accidenté de l’année.”

Vandoorne snobe les progrès de McLaren : “Désormais, je travaille pour Mercedes”

Stoffel Vandoorne a minimisé l’importance des progrès de l’équipe McLaren lors du Grand Prix d’Australie, soulignant que son seul objectif est de se soucier de la performance de Mercedes désormais.

L’ancien pilote McLaren évolue cette année en Formule E au sein de l’équipe HWA, filiale de Mercedes. Mais le Belge a également conservé un pied en Formule 1, puisqu’il est aussi pilote de développement pour l’écurie Mercedes.

Interrogé le week-end dernier dans le cadre du ePrix de Sanya, Stoffel Vandoorne a préféré ne pas commenter les progrès de son ancienne équipe McLaren lors de la première course de la saison en Australie [Lando Norris est rentré en Q3], le Belge soulignant que McLaren est désormais un chapitre fermé dans sa carrière.

“Je n’ai pas regardé ce qu’a fait McLaren en Australie. Maintenant je travaille pour Mercedes et je sais qu’ils ont gagné la course. En ce sens, je dirais que ça s’est très bien passé.” a déclaré Vandoorne au quotidien espagnol AS.

Au sujet de son engagement en Formule E avec HWA, Stoffel Vandoorne assure que c’est l’endroit où il veut être, alors que Mercedes fera son entrée dans la catégorie électrique l’an prochain.

“C’est là que je veux avoir un avenir. L’année prochaine, HWA deviendra Mercedes et je souhaite faire partie de ce projet. Mon objectif est de devenir champion avec cette équipe.”

Daniel Ricciardo veut oublier le GP d’Australie

Avec un abandon en Australie pour sa toute première course avec Renault, Daniel Ricciardo espérait certainement un meilleur résultat à Melbourne pour sa course à domicile.

Dés le départ de la course, le pilote Renault a commis une erreur d’appréciation en allant mettre ses roues dans l’herbe. Malheureusement pour lui, l’aileron avant de sa RS19 a touché le sol au niveau d’une jonction de la piste, brisant en plusieurs morceaux son aileron avant et obligeant l’Australien à rentrer au stand.

A partir de là, la course de Ricciardo était compromise, tandis que le pilote Renault accusait déjà un tour de retard en sortant des stands. Finalement, Renault a demandera quelques minutes plus tard à Ricciardo d’abandonner.

Pour cette seconde manche de l’année à Bahreïn, Ricciardo compte bien se refaire et laisser l’Australie derrière lui.

“Je souhaite mettre l’Australie derrière moi. C’était un week-end plutôt frustrant, d’autant plus que le rythme était clairement là pour signer un bon résultat.” nous explique Daniel Ricciardo.

“En qualifications, j’ai personnellement eu l’impression de ne pas avoir fait tout ce qui était possible, d’où une position loin d’être idéale sur la grille.”

“Il n’y a pas grand-chose à dire sur la course. J’aime bien le tracé et j’espère un meilleur week-end. Je me suis un peu reposé et j’ai un peu récupéré entre ces deux manches, donc mes batteries sont rechargées avant d’y aller.”

“Bahreïn est un rendez-vous assez difficile. Deux des trois séances d’essais se déroulent la journée, quand il fait très chaud, alors que les qualifications et la course ont lieu le soir sur une piste beaucoup plus fraîche.”

“La clé est de s’adapter à différents réglages. Cela peut beaucoup varier d’une session à l’autre, donc c’est un aspect à garder en tête dans notre préparation. Enfin, toutes les courses « chaudes » sont physiques pour les pilotes et Bahreïn peut aussi être un défi en ce sens.”

“C’est un circuit sur lequel j’ai toujours pris du plaisir au volant. Il y a des opportunités de dépassement et ce sera intéressant de voir la différence entre les voitures qui se suivent, surtout dans la ligne droite des stands.”

“Le T1 est un bon endroit pour tenter quelque chose. Généralement, il y a deux, trois, voire quatre monoplaces qui s’y affrontent en course. Le T4 peut également être propice à une manœuvre si l’on trouve de la vitesse dans les T2 et T3. J’espère que nous pourrons être dans le match ce week-end, mais nous devons d’abord nous assurer d’être rapides en qualifications pour être à l’avant du peloton.”

Déçue de sa première course, Renault veut montrer son vrai potentiel à Bahreïn

Avec une septième place et un abandon lors de la première course de la saison en Australie, Renault ne cache pas sa déception en arrivant à Bahreïn cette semaine.

Cyril Abiteboul, le directeur général de l’équipe, souhaite que l’écurie du constructeur français passe à la vitesse supérieure cette semaine à Bahreïn, afin de prouver à tout le monde les progrès réalisés par Renault au cours de l’hiver.

“Nous nous rendons à Bahreïn motivés. Ces dernières années, nous aurions été satisfaits de terminer septièmes de la première course de la saison ; cette fois, nous sommes un peu déçus.” a déclaré Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

“Nous avons le sentiment que notre voiture est capable de jouer à l’avant du peloton. Cependant, cela ne s’est pas toujours vu quand cela comptait vraiment, c’est-à-dire en qualifications ou en course.”

“Nous sommes déterminés à en montrer davantage à Bahreïn. Nous devons démontrer l’avancée faite côté moteur et le deuxième Grand Prix de la saison est l’occasion de le faire. Nous apportons quelques évolutions aérodynamiques comme à chaque nouvelle course.”

“Nous devons également tendre vers plus de régularité sur l’ensemble du week-end en fournissant aux pilotes une monoplace équilibrée et fiable dans toutes les séances pour leur permettre d’extraire le maximum de performances. De même, nous devons viser l’excellence opérationnelle dans tous les domaines.”

“Bien entendu, l’objectif est de mettre les deux voitures dans les points et montrer les qualités de notre écurie. Nous devons être durs envers nous-mêmes si nous souhaitons poursuivre notre ascension.”

Aleshin pense qu’un retour de Kvyat chez Red Bull est possible

Le pilote WEC, Mikhail Aleshin, espère que son compatriote Daniil Kvyat va réussir à prouver cette année qu’il mérite sa place chez Red Bull Racing.

Le Russe Daniil Kvyat signe son grand retour en F1 cette année, après avoir été remercié par Toro Rosso à la fin de la saison 2017, tandis qu’il fut également rétrogradé de chez Red Bull Racing à Toro Rosso la saison précédente pour manque de résultat.

La situation n’a pas été facile à vivre pour Daniil Kvyat, mais le Russe n’a évidemment pas hésité une seule seconde à revenir cette année lorsque Toro Rosso l’a rappelé.

Lors de la première manche de l’année à Melbourne, Kvyat a marqué un point en décrochant la dixième place, tandis que le Français Pierre Gasly, qui pilote pour Red Bull, a terminé sa première course avec sa nouvelle équipe hors du top dix.

La situation n’est pas sans rappeler celle vécue par Kvyat en 2016, où le jeune Max Verstappen impressionnait son monde au volant d’une Toro Rosso, pendant que Daniil Kvyat commettait plusieurs erreurs au volant de sa Red Bull.

La suite est connue, Daniil Kvyat a été rétrogradé chez Toro Rosso avant le Grand Prix d’Espagne, tandis que Max Verstappen a pris sa place chez Red Bull, avec qui il a signé sa première victoire en F1 le même week-end.

Pour Mikhai Aleshin, les bons débuts de Kvyat la semaine dernière en Australie, comparés au résultat signé par Pierre Gasly, pourraient aider le Russe à grimper dans l’écurie mère en cours de saison.

“La dixième place est un très bon résultat pour l’équipe et pour Kvyat, qui effectue son retour en Formule 1.” a déclaré Aleshin à SportBox.

“C’était bon de voir Kvyat montrer sa personnalité et ne pas laisser passer Gasly à Melbourne. Il est difficile de savoir pourquoi Gasly a piloté de façon si peu expressive, mais si Kvyat continue de la sorte, on peut s’attendre à ce que Daniil accède à la grande équipe.”

“Je comprends que ces pensées peuvent paraître un peu prématurées, mais pour nous, la situation est bien-sûr positive.”

Aleshin reconnaît que Daniil Kvyat ne pourra pas espérer mieux que de se battre pour la dixième place cette année avec Toro Rosso.

“Je ne pense pas qu’il puisse espérer obtenir de meilleurs résultats que celui du Grand Prix d’Australie. Toro Rosso n’est ni Red Bull, ni Ferrari.”

“Mais avec des mises à jour correctes et sans problème mécanique, l’équipe se battra constamment pour le top dix.”

Eric Boullier endossera un rôle de “facilitateur” pour le GP de France

Désormais conseiller du Grand Prix de France, l’ancien directeur de l’équipe McLaren, Eric Boullier, espère pouvoir faire profiter le Grand Prix de France de sa grande expérience en Formule 1.

Déjà très impliqué dans le projet du retour du Grand Prix de France alors qu’il était encore manager chez McLaren, Eric Boullier va pouvoir désormais passer la seconde pour faire en sorte d’améliorer certains points de l’épreuve française du championnat du monde de F1.

Le Français s’apprête à endosser un rôle de “facilitateur” entre la FOM, la FIA, le GIP Grand Prix de France, la FFSA, le circuit et bien d’autres entités.

“Le rôle exact, c’est conseiller sport et opération. Je vais donc travailler en lien avec la FOM, la FIA, le circuit, le GIP, la FFSA… C’est plus un rôle de liaison.” explique Eric Boullier à Ouest France.

“Je serai un peu un facilitateur. C’est aussi un rôle plus stratégique de réflexion et de discussion avec le bureau du GIP, pour les discussions avec les instances de la F1.”

Un regard technique sur l’organisation du GP de France

“On va essayer d’apporter une contribution. Quelle qu’elle soit. Sur l’évolution des réglementations techniques et sportives, qui peuvent avoir des conséquences sur le circuit lui-même, ça pourrait arriver.” souligne Boullier.

“Toute expérience est vraiment bénéfique. J’espère pouvoir apporter ma contribution avec tout cela. Maintenant, je veux essayer de faire plus que mon mieux pour rendre ce Grand Prix magnifique et apporter ce que je peux sur les sujets sur lesquels je suis mandaté.”

Villeneuve sur Kubica : “Ce n’est pas bon qu’une personne handicapée soit en F1”

Jacques Villeneuve, qui n’a pas pour habitude de pratiquer la langue de bois, n’a pas hésité à s’en prendre à Robert Kubica, qui effectue son grand retour en F1 cette année avec Williams.

Le pilote polonais est de retour en Formule 1 cette saison après huit années passées loin des paddocks en raison d’un accident de Rallye au cours de l’hiver 2011.

Suite à cet accident, Robert Kubica a perdu une grande mobilité de sa main droite et a mis plusieurs années avant de pouvoir reprendre le volant d’une Formule 1 en essais.

Mais après des tests concluants l’an dernier, le Polonais a réussi à trouver un baquet chez Williams cette saison, ce qui ne plait pas à Jacques Villeneuve, qui considère qu’une personne avec un handicap n’a rien à faire en catégorie reine.

“C’est bien-sûr un grand succès que Kubica soit revenu après tant d’années, c’est vraiment incroyable !” a déclaré Jacques Villeneuve dans des propos relayés par le magazine Formule 1 aux Pays-Bas.

“Si vous perdez quelque chose que vous aimez, vous savez très bien ce qu’il vous manque, et vous travaillez encore plus fort pour revenir.”

“Je suis également convaincu qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour rester au sommet, et si j’étais à sa place, je ferais la même chose, vous ne pouvez pas laisser passer une telle chance.”

“Cependant, je pense que c’est terrible, ce n’est pas bon pour le sport. Je l’ai déjà dit l’année dernière et je n’ai pas changé d’avis.”

“La Formule 1 devrait être l’apogée de la course, c’est la catégorie reine. Alors, ce n’est pas bon pour le sport si une personne handicapée, parce que c’est le cas, puisse y participer, du moins pas en Formule 1.

“Peut-être que dans d’autres catégories oui, mais la Formule 1. La F1 doit être lourde, difficile et presque inaccessible. Le retour de Robert n’est pas un bon message.”

 

Red Bull est prête à prendre des pénalités pour améliorer la performance du bloc Honda

Le team principal de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, assure que son équipe est prête à prendre des pénalités de grille cette année si cela peut permettre d’améliorer la performance du moteur Honda.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull Racing est propulsée par le motoriste japonais Honda, après avoir mis un terme à un long partenariat avec Renault qui motorisait l’écurie de Milton Keynes depuis douze ans.

Pour sa première collaboration avec Honda, Red Bull se dit prête à encaisser des pénalités de grille cette saison si cela peut permettre d’améliorer la performance de l’unité de puissance en cours d’année.

“Je dirais que nous ne sommes pas inquiets si nous devons prendre un moteur supplémentaire.” explique Christian Horner.

“Nous visons la performance, et sur certaines pistes, la pénalité liée au moteur peut être atténuée.”

“Je pense que notre objectif numéro un est la performance et encore une fois, de réduire l’écart par rapport à Mercedes et Ferrari, qui dominent depuis si longtemps.”

Rappelons que l’an dernier, c’est l’équipe sœur de Red Bull, la Scuderia Toro Rosso, qui joué le rôle d’équipe laboratoire pour Red Bull Racing.

La petite écurie basée à Faenza en Italie s’est occupée tout au long de la saison 2018 de tester et de mettre au point le moteur Honda, notamment en encaissant un nombre important de pénalités de grille lors des 21 week-ends de course.

Le travail effectué par Toro Rosso semble avoir payé, puisque lors des essais hivernaux, Honda a fait preuve d’une incroyable fiabilité [bien loin de la situation vécue pendant trois années avec McLaren].

De plus, comme pour confirmer les progrès réalisés par la firme nippone, Red Bull Racing a offert son premier podium à Honda depuis 2008 lors du Grand Prix d’Australie la semaine dernière, grâce à la troisième position de Max Verstappen.