Selon Verstappen, McLaren a traité Vandoorne de façon inégale

Max Verstappen estime que McLaren n’a pas traité ses deux pilotes de la même manière cette année, préférant avantager l’expérimenté Fernando Alonso au détriment du jeune Stoffel Vandoorne.

Vandoorne quittera McLaren à la fin de l’année après avoir été remercié par l’équipe britannique et sera remplacé par le jeune Lando Norris l’an prochain, qui fera équipe avec Carlos Sainz.

Interrogé pour savoir ce qu’il ressentait de voir que Stoffel Vandoorne n’allait peut-être pas pouvoir être sur la grille en 2019, Max Verstappen a dénoncé le manque d’équité au sein de l’équipe.

« Je pense qu’il n’a jamais eu une réelle chance par rapport à Fernando. » déclare Verstappen. « J’aime beaucoup Stoffel et c’est un très bon pilote. Fernando [Alonso] a la même voiture en soi, mais je pense qu’il a toujours des pièces plus récentes. »

« C’est dommage, parce qu’au sein d’une équipe aussi grande que McLaren, vous vous attendez à ce que les deux pilotes bénéficient de la même évolution. Il n’a jamais eu une réelle chance face à Alonso. »

L’avenir de Stoffel Vandoorne en Formule 1 reste flou, le Belge pourrait peut-être signer chez Toro Rosso l’an prochain, mais comme il l’a déjà signalé ce jeudi à Singapour, les portes se referment une à une depuis quelques jours.

EL1 – Red Bull mène la danse

C’est Daniel Ricciardo qui a signé le meilleur temps de cette première séance d’essais libres sur le circuit urbain de Singapour, en 1:39,711 . Il est suivi par son coéquipier Max Verstappen puis par les deux pilotes Ferrari, Sebastian Vettel et Kimi Raikkonen.

Le premier relais aura permis à Ferrari de travailler sur les monoplaces pour les adapter à ce circuit urbain. Les deux pilotes ont donc pu améliorer leurs temps dans le second relais.

Nico Hulkenberg, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Valtteri Bottas, Charles Leclerc et Romain Grosjean forment le top dix de ces essais libres 1 sur le Marinay Bay Street Circuit.

A noter que Charles Leclerc a tapé le mur en toute fin de séance, endommageant l’avant de sa monoplace. Il signe la neuvième temps de ces EL1. Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent respectivement aux quinzième et seizième places de cette séance d’essais libres à Singapour.

Rendez-vous à 14h30 (heure française) pour la deuxième séance d’essais libres, durant laquelle il fera nuit.

 

Daniel Ricciardo : « Je suis responsable du fait que Ocon n’a pas de baquet »

Daniel Ricciardo se sent en partie responsable du fait que le pilote français Esteban Ocon n’ait toujours pas de baquet pour la prochaine saison de Formule 1.

Esteban Ocon était en discussions avec Renault avant l’été, mais finalement, l’équipe du constructeur français a préféré signer Daniel Ricciardo, bien plus bankable qu’Esteban Ocon d’un point de vue marketing.

Interrogé à Singapour ce jeudi, Daniel Ricciardo admet qu’il se sent légèrement responsable de la situation compliquée que vit le jeune pilote français, alors que Ocon sera très certainement remplacé par Lance Stroll chez Racing Point Force India.

« En l’état, j’ai été le déclencheur de tout ce qui s’est passé après. » explique Ricciardo. « Si vous voulez, je suis indirectement responsable du fait que Esteban Ocon n’a pas de baquet. Mon transfert a mis Esteban dans une position inconfortable. »

« Je pense que la Formule 1 de manière générale donne la chance à des jeunes pilotes, nous avons beaucoup de sang frais sur la grille – à 29 ans – je me sens déjà vieux. »

« Mais il y a toujours eu des situations avec des obstacles politiques ou financiers pour des pilotes talentueux. Ocon est en F1, mais il n’est pas le premier pilote dans une position inconfortable, et même s’il devait partir pour 2019, je pense qu’il a un grand avenir dans le sport auto. »

Toto Wolff rapporte de bonnes nouvelles de Niki Lauda

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, a pu rendre visite à son ami Niki Lauda à l’hôpital  de Vienne avec sa femme Susie Wolff.

Niki Lauda a dû subir une transplantation pulmonaire le mois dernier à l’hôpital général de Vienne en Autriche, où il est toujours gardé sous observation depuis.

Le patron de l’équipe Mercedes a pu lui rendre visite la semaine dernière, et bien que Lauda soit encore faible physiquement, Wolff explique qu’il ont pu passer un bon moment ensemble.

« Il n’est pas différent, même avec son sens de l’humour, il n’a pas perdu quoi que ce soit. » déclare Wolff. « Il est très fort, c’est un combattant phénoménal et je suis convaincu que Niki reviendra très vite dans les stands. »

« Les médecins ne peuvent pas encore répondre à cette question, mais il est sur le chemin du retour à la vie normale. Il est également important de faire face à tous les revers, parce qu’il n’y a pas que de bons jours. »

« Mais Niki est entre de bonnes mains à l’AKH, il est très enthousiaste au sujet des soins médicaux. Toute l’équipe est compétente et amicale. »

« Il veut juste tout savoir sur les équipes et les pilotes, par conséquent, il m’a demandé de le bombarder à la fin de chaque journée de roulage avec des emails. Niki a fait une courte pause dans sa vie, mais il est reparti pour un tour supplémentaire, il reviendra. » conclut l’Autrichien.

Haas accuse Renault d’avoir brisé un accord inter-équipes

Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, a pointé du doigt Renault ce jeudi à Singapour, affirmant que le constructeur français avait rompu un pacte inter-équipes suite à sa protestation contre la voiture de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie.

A Monza, Renault a déposé une réclamation contre Haas auprès de la FIA après l’arrivée de l’épreuve, le constructeur français affirmant que la monoplace pilotée par Romain Grosjean était non-conforme à la réglementation.

Les commissaires de course du Grand Prix d’Italie ont confirmé que la Haas VF18 du pilote français n’était pas conforme et ont donc décidé de disqualifier Grosjean du Grand Prix d’Italie, alors que le pilote Haas avait terminé la course à la sixième position.

Cette disqualification a permis à Renault de récupérer sa quatrième place au classement constructeurs, mais l’équipe Haas a fait appel de la décision des commissaires. Cet appel sera étudié le 1er novembre prochain à Paris par la FIA, ce qui veut dire que les résultats du Grand Prix d’Italie sont pour l’instant provisoires.

Haas a été prévenue avant le Grand Prix d’Italie

Avant le Grand Prix d’Italie, Haas a été prévenue par la FIA qu’elle avait l’obligation de mettre en conformité le fond plat de sa monoplace avant de se présenter au GP d’Italie sous peine de voir une équipe rivale porter protestation, mais l’équipe américaine avait demandé à la FIA un délai supplémentaire en raison de l’impossibilité de travailler durant la trêve estivale.

Renault a violé un accord inter-équipes

Le patron de l’équipe Haas soutient que la protestation émanant de Renault était une violation d’un accord qui stipule que les équipes doivent avertir avant une course si elles ont l’intention de contester la monoplace d’un concurrent afin de permettre à ce rival de réagir.

Pour Steiner, Renault a simplement cherché à récupérer sa quatrième position au classement constructeurs que l’équipe d’Enstone avait perdu sur la piste grâce à la sixième place de Romain Grosjean.

« Mon opinion est que cela fait longtemps qu’il n’y pas eu de protestation après une course. » déclare Steiner ce jeudi à Singapour.

« Cela fait très, très longtemps. Je suis un peu surpris, mais pas tant que ça. Qu’auriez-vous fait? Je n’aurais pas fait la même chose. J’aurais fait ce que les autres faisaient avant. »

« Mais Renault doit s’assurer de ne pas être dépassée en quatrième position, et je pense qu’ils pensaient qu’ils devaient faire quelque chose, sinon ils finiraient à la cinquième place. »

« Ils auraient pu dire [avant la course] « si ce n’est pas réglé, nous allons protester ». C’est ce dont je parlais, parce que la dernière fois c’était à notre tour de faire ça. »

« Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça, Renault a fait ce qui leur semblait nécessaire, mais je pense que beaucoup de gens se sont posés des questions en interne et ils ont raison. »

Haas estime ses chances de voir sa disqualification annulée à 50%

« Je pense que les commissaires n’ont pas compris ce que nous avons essayé d’expliquer, ils nous ont disqualifiés mais je pense qu’il auront une meilleure compréhension à la cour d’appel (le 1er novembre). »

« Nous aurons plus de temps pour expliquer ce qu’il s’est passé, c’est 50/50, ça pourrait aller dans les deux sens. Je ne dirais jamais que je suis confiant de gagner parce que tu ne sais jamais ce qui peut se passer. »

Daniel Ricciardo a été surpris de la décision de Kimi Raikkonen

Daniel Ricciardo s’est dit surpris d’apprendre que Kimi Raikkonen allait rejoindre Sauber pour deux saisons, alors qu’il pensait que le Finlandais prendrait sa retraite après avoir perdu son baquet chez Ferrari.

Raikkonen quittera Ferrari en fin d’année pour prendre la place de Charles Leclerc chez Sauber durant deux saisons, alors que le jeune pilote monégasque prendra le baquet de Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2019.

Interrogé pour savoir s’il avait été surpris de la décision de Kimi Raikkonen de rejoindre l’équipe Sauber l’an prochain, Daniel Ricciardo a déclaré : « Un petit peu. »

« Je soupçonnais Ferrari de faire le changement qu’il ont fait, mais je pensais que si Kimi partait, il partirait faire de la moto et profiter de ses enfants. »

« Je suis surpris qu’il se soit engagé également pour deux ans. Son langage corporel ne montre pas toujours qu’il aime le sport, mais il l’aime bien plus que nous ne le pensons, évidemment. »

Pour sa part, Daniel Ricciardo va quitter l’équipe Red Bull Racing en fin d’année après une décennie passée dans le giron Red Bull. Le pilote australien rejoindra l’équipe d’usine Renault en 2019 avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel, il pilotera aux côtés de Nico Hulkenberg.

Vettel est triste de voir partir Raikkonen, mais content pour Leclerc

Amis dans la « vraie vie » et accessoirement voisins de palier en Suisse, Sebastian Vettel n’a pas caché qu’il regrettait de voir Kimi Raikkonen partir de la Scuderia Ferrari à la fin de l’année.

Le pilote finlandais quittera Ferrari en fin d’année pour rejoindre l’équipe Sauber, avec laquelle il a signé un contrat de deux ans, et laissera donc sa place à Charles Leclerc, qui deviendra le nouveau coéquipier de Sebastian Vettel en 2019.

Interrogé ce jeudi dans le paddock de Singapour pour savoir s’il allait regretter Kimi Raikkonen l’année prochaine, Sebastian Vettel n’a pas voulu créer de polémique et assure soutenir à 100% les choix de la Scuderia, même s’il sera triste de ne plus avoir Raikkonen à ses côtés en 2019.

« C’est quelque chose qu’on ne peut pas exprimer en chiffres ou en résultats, mais je pense que ce n’est pas le plus important. » déclare Vettel.

« Le plus important lorsqu’on est coéquipiers c’est le respect qu’il y a l’un pour l’autre ou le degrés de conneries qu’il y a entre l’un et l’autre. »

« Avec Kimi, il n’y a rien eu de tout ça dés le début et je ne pense pas que cela changera d’ici la fin de l’année. C’est une formidable chance pour Charles, mais c’est aussi triste de savoir que Kimi ne sera plus là, car nous nous entendons bien, même si nous sommes différents. »

Concernant son futur coéquipier, Sebastian Vettel ne trouve rien à redire quant au jeune âge de Charles Leclerc (20 ans), alors que beaucoup considèrent que le Monégasque ne pourra pas résister longtemps à la pression exercée sur les pilotes d’une grande équipe comme Ferrari.

« Si vous êtes rapide et talentueux, l’âge n’a pas d’importance. On peut être rapide et talentueux aussi lorsqu’on est vieux sur le papier. »

« Je pense que Kimi est probablement le meilleur exemple, donc vous avez deux bons exemples. L’âge n’est pas ce qu’il compte, je pense qu’il mérite d’être en Formule 1, et c’est formidable pour lui d’avoir l’opportunité de rouler dans une grande équipe. »

« Je ferai de mon mieux pour travailler avec lui, mais pour le moment, ce n’est pas important, ce sera pour l’an prochain. »

Vandoorne : « Les chances d’être sur la grille en 2019 sont très minces »

Stoffel Vandoorne admet que ses chances de rester en Formule 1 en 2019 sont « très minces » après avoir été largué par McLaren.

Vandoorne continue de discuter avec plusieurs équipes pour essayer d’obtenir un baquet en F1 pour la saison prochaine, mais le pilote belge admet que ses chances de réussite sont minces et n’écarte pas l’idée de s’orienter vers une autre catégorie.

« Le marché des pilotes est un peu étrange depuis quelques semaines maintenant et les places disponibles se font de plus en plus rares. » déclare Vandoorne ce jeudi à Singapour.

« Les chances d’être sur la grille en 2019 sont très minces. Mais jusqu’à ce que tout soit réglé, je suppose que nous devons continuer à discuter, continuer à tout donner, c’est tout ce que je peux faire pour le moment. »

« Il y a eu beaucoup de discussions, mais pas seulement en F1. En ce moment, nous évaluons également des séries différentes, et nous espérons avoir plus d’infos dans les prochaines semaines. »

« Jusqu’à trouver des portes fermées en Formule 1, vous devez garder toutes les options ouvertes. Il y a des projets intéressants qui pourraient devenir une possibilité pour l’année prochaine, mais pour le moment rien n’est fait et je suis toujours dispo. »

Vandoorne n’est pas entré dans les détails mais a admis que l’Indycar serait une possibilité si aucune place n’était disponible en F1 en 2019.

« L’indy 500 est une occasion spéciale disons. Bien-sûr, après ce qu’il s’est passé avec Robert [Wickens], ce n’est pas toujours très attrayant. »

« C’est certainement l’un des plus grands événements au monde et je pense que le fait de pouvoir y participer et peut-être même le fait de se battre pour la victoire est quelque chose de spécial. »

Charles Leclerc estime qu’il n’aura pas plus de pression chez Ferrari

Charles Leclerc sait désormais qu’il pilotera aux côtés de Sebastian Vettel chez Ferrari l’an prochain où le Monégasque remplacera Kimi Raikonen, qui rejoindra pour sa part l’équipe Sauber.

Âgé de seulement 20 ans (21 ans en octobre), Charles Leclerc est très conscient des enjeux qui l’attendent chez Ferrari l’année prochaine, mais le jeune monégasque, issue de la Ferrari Driver Academy, ne pense pas qu’il y aura une pression supplémentaire sur ses épaules en 2019.

« C’est très étrange, car je vois tout le monde qui pensent que j’aurai beaucoup de pression sur mes épaules, mais ce n’est pas le cas. » assure Leclerc ce jeudi à Singapour.

« Je pense avoir une mentalité qui me permet vraiment d’éliminer la pression, je me concentre sur moi-même et je ne pense pas à ce que les gens attendent de moi. »

« Je pense que si je fais du bon travail dans la voiture et que je travaille comme il faut, les performances seront au rendez-vous. C’est comme ça que je vois la chose. »

« Je vais seulement me concentrer pleinement sur le travail à faire dans la voiture, puis je pense que les résultats viendront, donc, sincèrement, je ne ressens pas vraiment de pression. »

« Cette année, ils ont vraiment une voiture capable de gagner, qui peut jouer le titre, et si c’est la même chose l’année prochaine, alors il s’agira de gagner le titre, ce qui sera important, mais je vais devoir signer de bons résultats et progresser énormément. »

« Je dois vraiment faire ce qu’on attend de moi, je ne vais pas chez Ferrari pour apprendre. Je pense avoir fait une très bonne saison cette année, où j’ai pu apprendre, et l’année prochaine, il s’agira d’être performant. »

« C’est comme ça que ce doit être quand on va dans une grande équipe, je ne dis pas que je ne vais pas apprendre davantage car j’ai encore beaucoup à apprendre, et je peux encore beaucoup progresser sur de nombreuses choses, mais je serai mieux préparé que je ne l’étais au début de l’année. »

Vandoorne attend toujours des explications claires de la part de McLaren

Stoffel Vandoorne dit qu’il n’a pas encore reçu d’explications de la part de McLaren à propos de sa décision de le remplacer la saison prochaine par le jeune Lando Norris.

Juste après le Grand Prix d’Italie, McLaren a confirmé que Stoffel Vandoorne ne ferait plus partie de l’équipe la saison prochaine, et que le Belge serait remplacé par le jeune pilote de réserve Lando Norris, qui pilotera aux côtés de Carlos Sainz.

S’exprimant à Singapour ce jeudi, Stoffel Vandoorne a déclaré qu’il respectait la décision prise par McLaren, mais qu’il n’avait pas encore obtenu d’explications précises de la part de son employeur.

« Bien-sûr, c’est la décision d’une équipe, et je dois respecter cette décision. » déclare Vandoorne dans le paddock de Singapour ce jeudi.

« Mais il n’y a pas eu d’explications claires de cette décision, je pense qu’il s’agit pour eux d’avoir une bonne stratégie pour l’avenir. Ce serait bien de savoir, mais je pense tout de même qu’il n’y aura pas grand chose à expliquer. »

Après deux saisons passées chez McLaren, Stoffel Vandoorne est désormais à la recherche d’un baquet pour la prochaine saison de Formule 1, mais le Belge admet que les places sont chères en F1 et n’écarte pas l’idée d’aller voir dans une autre catégorie.

« Il y a beaucoup de discussions, de toute évidence, et pas seulement en Formule 1. Nous explorons également différentes séries, et nous espérons avoir plus d’infos dans les prochaines semaines. »

Sebastian Vettel : « Mon plus grand ennemi en 2018, c’est moi »

Sebastian Vettel assume l’entière responsabilité de ses erreurs commises tout au long de la saison 2018, mais l’Allemand reste confiant quant à ses chances de décrocher le titre cette année.

Vettel a commis quelques erreurs cette année au cours des quatorze premières courses de la saison, notamment au Grand Prix d’Allemagne, où le pilote Ferrari se dirigeait vers une victoire certaine, quand tout à coup, il a perdu le contrôle de sa monoplace et s’est encastré dans une barrière de pneus.

Le quadruple champion du monde pense que le Grand Prix d’Allemagne fut sa plus grosse erreur à ce jour, et admet qu’il doit encore essayer de comprendre ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là.

« Je pense que c’est assez simple, mon plus grand ennemi en 2018 c’est moi. » déclare Vettel ce jeudi à Singapour. « Je pense que nous avons une bonne voiture, j’ai quelque chose à faire avec, et je pense que nous avons encore toutes nos chances d’y arriver. »

« Il est évident que Hamilton est leader en ce moment, il est celui qui est devant, il est celui qu’il faut battre, mais je pense que nous avons encore toutes les chances. »

Le pilote Ferrari admet qu’il est déçu de ses erreurs, mais Vettel estime qu’il est inutile de s’attarder sur le passé désormais.

« Je pense qu’il est normal après tant de courses que vous pensiez que vous auriez pu faire mieux pour différentes raisons. Je pense aussi qu’il y avait d’autres courses où nous n’aurions pas dû si bien faire. »

« Mais à coup sûr, le pire fut le Grand Prix d’Allemagne, je pense que le plus important est que je sache ce qu’il s’est passé et que je puisse l’expliquer afin que tout le monde soit libre d’avoir son propre point de vue sur ce qu’il s’est passé. »

Lewis Hamilton ne changera pas d’approche malgré son avance de 30 points

Interrogé sur ses intentions ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton a insisté sur le fait qu’il ne modifierait pas son approche des Grands Prix malgré sa confortable avance de 30 points au championnat sur Sebastian Vettel.

Hamilton et Vettel ont échangé la première place du classement des pilotes à plusieurs reprises depuis le début de la saison, mais le pilote Mercedes est en tête du championnat depuis le Grand Prix d’Allemagne.

Grâce à sa victoire en Italie il y a quinze jours, Lewis Hamilton a désormais une avance confortable de 30 points sur le pilote Ferrari, qui n’aura pas d’autre choix que de saisir toutes les opportunités qui se présenteront à lui au cours des sept prochaines courses.

Pour sa part, Hamilton a tenu à préciser qu’il ne changera pas son approche des courses, malgré son avance au championnat du monde.

« Je n’ai pas pensé à cela, car je n’ai pas changé ma façon de faire…Pour le moment, il n’y a aucune raison de changer mon approche des courses, car il y a encore beaucoup de points à distribuer. » déclare Hamilton à Singapour ce jeudi.

« Mon approche reste toujours la même qu’elle a été toute l’année. Cela semble fonctionner, donc, nous allons simplement continuer comme ça aussi longtemps que possible. »

« Il est évident que les Ferrari ont été en avance sur nous lors des dernières courses, alors nous devons les suivre si nous n’arrivons pas à les battre, mais ce sera difficile. » conclut le pilote britannique.

Esteban Ocon est très déçu, sachant qu’il y a « de moins en moins d’espoir »

Esteban Ocon montre clairement sa déception ce week-end à Singapour, alors que le pilote français devrait perdre son baquet chez Racing Point Force India l’an prochain en faveur de Lance Stroll, dont le père a racheté l’écurie il y a peu.

« Je ne suis pas frustré, je suis vraiment déçu, c’est plus le mot. » déclare Ocon ce jeudi à Singapour. « Il y a encore des espoirs oui, mais de moins en moins, comme vous le savez. »

« C’est un peu la raison pour laquelle je suis déçu en ce moment, de voir que ce ne sont pas seulement les résultats qui entrent en jeu. Je ne suis pas fâché contre qui que ce soit ou quoi que ce soit. »

« Mais j’ai travaillé très dur pour arriver ici, j’ai continué à travailler très dur au cours des deux dernières années. Cette année, j’ai progressé par rapport à l’an dernier et c’est 11-3 en qualifications contre Sergio [Perez]. »

« Je me bats dur pour faire de mon mieux à chaque course et arriver ici, ne sachant pas ce que je vais faire l’année prochaine, c’est difficile à avaler. »

Esteban Ocon a révélé que Williams – une équipe cliente de Mercedes – était une option possible, alors que la possibilité de courir dans une autre catégorie en 2019 ne lui était pas encore arrivée à l’esprit pour le moment.

Le Français a également insisté sur le fait qu’aucune discussion n’avait eu lieu avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, sur la possibilité de rompre ses liens avec le constructeur allemand afin de faire de lui un pilote libre pour aider sa cause.

« Je ne lui en ai jamais parlé. Ce que je sais, c’est que j’ai un contrat avec Mercedes et que je n’en ai jamais parlé. »

« Mais ce qui doit être pris en compte, ce sont les résultats, le travail que le pilote effectue et l’effort qu’il met en œuvre. Ces choses sportives supplémentaires ne doivent pas être prises en compte. C’est là que je suis un peu déçu de la façon dont les choses se sont passées. »

Kimi, pourquoi allez-vous chez Sauber ? : « Pourquoi pas ? »

Kimi Raikkonen a révélé ce jeudi en conférence de presse à Singapour qu’il avait appris au Grand Prix d’Italie qu’il ne resterait pas chez Ferrari l’année prochaine.

Le Finlandais quittera la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2018 et rejoindra l’équipe Sauber-Alfa Romeo pour les deux prochaines saisons de F1, alors que c’est le jeune Charles Leclerc qui le remplacera chez Ferrari à partir de 2019.

Bombardé de questions de la part des journalistes présents à Singapour, Raikkonen a refusé d’expliquer pourquoi il avait décidé de rejoindre l’équipe Sauber, avec laquelle il a débuté sa carrière en F1 en 2001.

« Pourquoi pas ? J’ai mes raisons et cela me suffit, je ne me soucie pas vraiment de savoir ce que les autres pensent. Pourquoi voulez-vous rendre les choses si compliquées ? «  déclare Iceman. « Du moment que je suis content et que j’ai mes propres raisons, cela me suffit. »

En dépit de ne pas avoir remporté une course depuis cinq ans, Kimi Raikkonen, âgé désormais de 38 ans,  ne souhaite pas encore parler de retraite.

« J’ai toujours dit que j’arrêterais quand je penserai que mon temps est venu. Evidemment, courir est la chose que j’aime le plus, et c’est pourquoi je suis encore ici. »

« Les conférences de presse ont toujours fait partie des week-ends de course, mais ce n’est pas la raison pour laquelle je suis là, ma seule raison est de courir et piloter. »

« Tout le reste [autour de la course] est un package, nous ne pouvons pas toujours avoir un package avec seulement de bonnes choses, nous nous connaissons tous, c’est souvent les mêmes questions et ce sont les mêmes réponses, donc, ce n’est pas trop difficile. »

Selon certaines rumeurs, Kimi Raikkonen rejoindrait Sauber en tant que pilote, mais le Finlandais pourrait devenir également investisseur au sein de la formation suisse.

« J’ai signé mon contrat en tant que pilote, et j’espère que je resterai là-bas en tant que pilote. » explique Raikkonen. « Qui sait ce qui se passera dans le futur ou dans deux ans, il y a toujours des spéculations, mais je n’ai aucun contrat à ce sujet. »

La FIA va étudier l’appel de l’équipe Haas le 1er novembre

Lors du Grand Prix d’Italie, Renault avait porté une réclamation auprès de la FIA, suspectant que la voiture de Romain Grosjean ne respectait pas la réglementation technique.

La FIA a donné raison au constructeur français et a décidé de disqualifier Romain Grosjean [qui avait terminé la course à la sixième place] pour avoir utilisé à Monza un fond plat non conforme, mais l’équipe Haas avait décidé dans la foulée de faire appel de cette décision.

La formation américaine estime avoir interprété le règlement d’une autre façon, mais ne s’estime pas dans l’illégalité vis à vis de la FIA. C’est pour cette raison que l’équipe a fait appel de la décision des commissaires.

On apprend ce jeudi que la FIA étudiera l’appel de l’équipe Haas le 1er novembre prochain, soit après le Grand Prix du Mexique, ce qui rend les résultats du Grand Prix d’Italie provisoires pour l’instant.

Si jamais la FIA décide de revenir sur sa décision, l’équipe Haas pourrait récupérer ses huit points perdus au Grand Prix d’Italie, ce qui pourrait placer Renault dans une situation compliquée durant les prochaines semaines, alors que Haas n’a que dix points de retard sur l’équipe d’usine du constructeur français actuellement.

F1 2021 : Une première image en fuite sur internet

Lors d’une conférence de presse organisée dans la soirée de mercredi à jeudi à Singapour, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a dévoilé ce à quoi pourrait ressembler les F1 à partir de 2021.

D’ici trois ans, la réglementation va encore évoluer en Formule 1, ce qui va donner lieu à d’importants changements sur le plan des motorisations, comme sur le plan esthétique des monoplaces.

Lors de cette conférence, Ross Brawn a dévoilé une première esquisse de ce à quoi pourrait ressembler les F1 avec toutes les nouvelles normes introduites à partir du nouveau règlement qui entrera en vigueur en 2021. On peut notamment voir sur ce concept les roues 18 pouces, ainsi que plusieurs avancées techniques souhaitées par la FIA.

On peut notamment remarquer la hauteur de l’aileron avant, qui sera sensiblement plus haut que ceux utilisés actuellement en F1, ainsi qu’un capot moteur plus profilé et dans l’alignement de l’aileron arrière, lui aussi revu.

La catégorie reine du sport automobile devrait dévoiler des images officielles de ce concept dans les prochaines semaines, afin d’avoir un avis de la part des fans, qui ont tout de même leur mot à dire dans cette nouvelle ère sous Liberty Media.

Helmut Marko : « Schumacher n’est pas sur la liste de Toro Rosso »

Helmut Marko, le conseiller Motorsport pour Red Bull, a rejeté les rumeurs selon lesquelles Mick Schumacher serait sur la short-list de Toro Rosso pour 2019.

Selon les rumeurs du paddock, Mick Schumacher, qui n’est autre que le fils du septuple champion du monde de Formule 1, Mickael Schumacher, et qui évolue actuellement en F3,  serait sur la liste des pilotes susceptibles de rejoindre l’équipe Toro Rosso en 2019, alors que la formation italienne n’a toujours pas divulgué les noms de ses deux pilotes pour la prochaine saison.

Interrogé par Auto Bild, Helmut Marko a démenti catégoriquement la rumeur : « Il n’est pas sur notre liste et nous n’avons aucun contact avec lui. » déclare l’Autrichien.

Marko révélait il y a quelques jours que Toro Rosso possédait une longue liste de pilotes susceptibles de rejoindre l’équipe l’an prochain.

« Pour 2019 chez Toro Rosso, nous n’avons pas de short-list, mais plutôt une longue liste. » affirmait Marko à Speedweek.

« Nous avons une liste de dix noms. Mais je peux déjà vous dire que ce ne sera probablement pas un pilote lié à Mercedes, quoi que tout est possible en F1. »

Parmi ces noms figurent ceux de Sebastien Buemi ou encore Daniil Kvyat, qui pourrait faire son grand retour en catégorie reine du sport automobile en 2019 après avoir été remercié par Red Bull à la fin de la saison 2017.

Le bulletin météo pour le Grand Prix de Singapour

Pour la quinzième manche de la saison 2018, les équipes ont rendez-vous sur le circuit urbain de Marina Bay en plein cœur de Singapour, un Grand Prix qui s’annonce difficile pour les pilotes tant l’atmosphère est lourde sur la cité-état.

Pas de surprise pour ce bulletin météo, les pilotes vont devoir évoluer dans des conditions très difficiles tout au long du week-end, avec des températures relativement élevées, mais surtout une humidité ambiante qui va peser lourd sur l’organisme.

*Notez que ce bulletin sera mis en jour en permanence au cours du week-end de course.*

Vendredi 14 septembre – EL1 et EL2

Pour la première journée du week-end à Singapour, le ciel sera nuageux au dessus du circuit et les risques de pluie seront d’environ 50% à l’heure des EL1. Le taux d’humidité sera de 75%, alors que les températures atteindront les 30° au plus fort de la journée.

Samedi 15 septembre – EL3 et qualifications

Pour la journée de samedi, le ciel sera toujours aussi couvert que la veille sur Singapour. Le risque de précipitations sera de 60% et le taux d’humidité sera toujours de 75%. Le thermomètre grimpera jusqu’à 30° au plus fort de la journée.

Dimanche 16 septembre – La course

Comme pour les deux journées précédentes, le ciel sera aussi couvert pour le départ de la course. Les températures resteront élevées avec un mercure pouvant grimper jusqu’à 30°, tandis que le risque de précipitations sera élevé avant le départ, mais très faible après l’extinction des feux.

Les pilotes devront évoluer durant 1h45 dans leur cockpit surchauffé avec un taux d’humidité atteignant les 80% pour la course.

La mystérieuse conversation entre Fernando Alonso et Jimmie Johnson

Alors que tout le monde se demande ce que fera Fernando Alonso à partir de l’année prochaine, le pilote espagnol a publié une courte vidéo sur les réseaux sociaux ce mercredi pour peut-être donner une piste à ses fans.

Alonso a annoncé qu’il prendrait sa retraite de la Formule 1 en fin d’année, mais le pilote espagnol n’a pas encore dit ce qu’il comptait faire à partir de 2019, même s’il est certain qu’il continuera son programme avec Toyota en WEC.

Dans cette vidéo, d’une durée de 38 secondes seulement, il est possible d’entrevoir une potentielle collaboration entre Fernando Alonso et Jimmie Johnson, septuple champion de NASCAR.

Fernando Alonso demande à Jimmie Johnson s’il a des « idées » sur la manière dont il pourra désormais occuper son temps et admet qu’il « y a beaucoup de choses amusantes à faire aux Etats-Unis ».

La vidéo montre ensuite des images de la voiture de Johnson et la McLaren de Fernando Alonso sur le circuit de Navarra, où l’équipe a tourné ces images l’hiver dernier avant le début de la saison. La vidéo se termine par « Deux champions….A suivre. »

Antonio Giovinazzi aux côtés de Kimi Raikkonen chez Sauber en 2019 ?

Selon les dernières rumeurs du paddock, l’Italien Antonio Giovinazzi serait en passe d’être titularisé aux côtés de Kimi Raikkonen la saison prochaine chez Sauber-Alfa Romeo.

L’équipe Sauber a officialisé ce mardi l’arrivée de Kimi Raikkonen l’année prochaine, mais la formation suisse n’a pas encore divulgué le nom du futur coéquipier du pilote finlandais.

Selon plusieurs sources, Antonio Giovinazzi est désormais le grand favori pour accompagner le champion du monde 2007 chez Sauber l’an prochain, alors que Marcus Ericsson perdrait son baquet.

Jusqu’à présent, Marcus Ericsson a réussi à garder sa place grâce au soutien de plusieurs investisseurs suédois qui ont investi beaucoup d’argent dans l’équipe et qui voulaient naturellement privilégier un pilote suédois.

Mais désormais, avec l’arrivée de Kimi Raikkonen chez Sauber, plusieurs sources fiables soupçonnent que ces investisseurs ont abandonné Ericsson en faveur du Finlandais, ce qui ouvrirait en grand la porte à Antonio Giovinazzi.

Sauber disposerait alors d’un duo de pilotes 100% Ferrari, et l’équipe basée à Hinwil en Suisse serait alors considérée comme l’équipe B de la Scuderia.

Rappelons qu’Antonio Giovinazzi a déjà effectué des essais avec Sauber cette année, notamment lors des essais hivernaux à Barcelone, mais également lors des essais libres au Grand Prix d’Autriche, au Grand Prix d’Allemagne et au Grand Prix de Hongrie.