Fernando Alonso sûr à 99% de tenter de nouveau le Dakar

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso dit qu’il est certain “à 99%” qu’il reviendra de nouveau sur le Dakar un jour, l’Espagnol ayant déjà participé une première fois au célèbre Rallye Raid avec Toyota en 2020.

Interrogé dans le podcast High Performance pour savoir si décrocher un troisième titre mondial en Formule 1 était une priorité pour lui, Fernando Alonso a révélé qu’il ne se focalisait pas sur cet objectif en particulier et qu’il plaçait sa participation au Dakar quasiment au même niveau.

“J’adorerais remporter le championnat une fois de plus, mais ce n’est pas la priorité absolue.” a confié Fernando Alonso.

“J’apprécie toujours le processus, surtout maintenant avec Aston Martin, qui peut devenir un prétendant pour l’avenir.”

“Mais j’aime aussi le temps passé avec l’équipe et la façon dont nous grandissons tous dans de nombreux domaines différents.”

“Je suis sûr à 99% que je tenterai à nouveau le Dakar, et ce n’est pas que le troisième titre mondial [en F1] soit moins une priorité – c’est une priorité – mais gagner le Dakar un jour est aussi une grande priorité pour moi.” a t-il ajouté.

“Je devrai peut-être tenter cette course huit ou dix ans jusqu’à ce qu’un jour j’ai de la chance et que je me batte pour la victoire.”

“Mais si j’arrive à gagner en F1, en Endurance et au Dakar, ce sera pour moi quelque chose de spécial en tant que pilote et en tant que personne. Donc, ce genre de défi est dans ma tête en ce moment.”

En 2020 lors de sa première participation au célèbre Rallye raid, Fernando Alonso avait terminé à la treizième position au volant de son Toyota Hilux.

Magnussen espère voir Haas progresser comme l’a fait McLaren

Kevin Magnussen estime que les progrès réalisés par certaines équipes au cours de la première partie de saison – notamment McLaren – prouvent que Haas peut très bien espérer en faire autant lors de la seconde partie de l’année après avoir connu des hauts et des bas lors des douze courses disputées avant la trêve estivale.

L’écurie Haas a fait de grands progrès cette année par rapport à la saison dernière et a réussi à marquer régulièrement des points lors des douze premières courses de 2023, mais l’équipe américaine – qui est actuellement huitième – est encore loin d’avoir atteint son objectif qui est de terminer dans le top cinq au championnat du monde.

“Je pense qu’il est clair que nous n’avons pas terminé la première moitié de la saison comme nous le souhaitions.” nous confie Kevin Magnussen.

“Nous sommes donc tous très impatients de faire notre retour au cours de la saison. Je pense que nous pouvons le faire. Nous avons vu certaines équipes faire de bons progrès, et c’est en fait aussi motivant qu’ennuyant.”

“Cela démontre que s’ils peuvent le faire, nous pouvons le faire aussi et je pense que c’est la mentalité avec laquelle nous abordons la seconde moitié de la saison.”

“Je pense qu’en tant qu’équipe nous sommes en bonne position, mais avec la voiture, nous sommes un peu en retard. Donc, j’ai juste hâte de relever ce défi et de travailler dur pour arriver là où nous voulons être.”

Ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas, Kevin Magnussen et son coéquipier Nico Hülkenberg disposeront de quelques évolutions techniques sur leur monoplace, notamment de nouvelles écopes de freins et d’un nouvel aileron.

Avant la treizième manche de la saison, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Williams (11 points).

Wolff : Mercedes vise la deuxième place au championnat et “ne lâchera rien”

Le directeur de Mercedes Toto Wolff a insisté sur le fait que son équipe vise toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs cette saison et s’apprête donc à attaquer la deuxième partie de l’année avec toujours autant de détermination.

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé à Zandvoort du 25 au 27 août, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 247 points inscrits depuis le début de l’année, soit 256 de moins que le leader Red Bull.

Si rattraper et dépasser Red Bull semble quasiment impossible tant l’équipe de Milton Keynes domine depuis le début de la saison, Mercedes peut en revanche perdre sa deuxième place face à Aston Martin qui n’est qu’à 51 points derrière ou encore Ferrari qui accuse un retard de 56 points sur l’équipe du constructeur allemand.

Tout reste donc encore à jouer pour Mercedes et Toto Wolff insiste sur le fait qu’ils ne lâcheront rien : “Nous revenons rechargés et prêts pour la seconde partie de saison. Il y a de nombreuses raisons de se battre et nous ne lâcherons rien.” a déclaré Wolff à la veille du GP des Pays-Bas.

“Nous allons attaquer fort dans la bataille pour la deuxième place du championnat des constructeurs. Nous ferons également avancer le développement pour 2024. Ce sont des défis qui nous passionnent et qui commencent dès ce week-end [à Zandvoort].”

“C’est bien de se remettre au travail. Les vacances d’été sont importantes pour que chacun puisse prendre un congé bien mérité, mais nous sommes des compétiteurs et nous aimons le frisson de la compétition.”

La petite pique de Frederic Vasseur à Renault

Désormais à la tête de la prestigieuse Scuderia Ferrari depuis le début de l’année 2023, le Français Frederic Vasseur peut s’amuser à comparer les différentes écuries pour lesquelles il a travaillé en F1 au cours des dernières années et ne s’est d’ailleurs pas gêné pour envoyer un quolibet à son ancien employeur Renault.

Nommé team principal de l’équipe Renault F1 en 2016, Frederic Vasseur n’aura tenu qu’une seule année à ce poste avant de décider d’un “commun accord” de quitter l’écurie du constructeur français à la veille de la campagne 2017.

Plus tard, Frederic Vasseur expliquera que la raison principale pour laquelle il avait décidé de quitter Renault “c’est qu’il y avait une vision trop différente au sein du management”.

Depuis son départ de Renault, Frederic Vasseur a pris la tête de l’équipe Sauber quelques mois plus tard en remplacement de Monisha Kaltenborn, avant d’accepter le rôle de directeur de la Scuderia Ferrari cette saison en remplacement direct de Mattia Binotto.

Lorsqu’on demande au Français quelle est sa relation au quotidien avec le top management de Ferrari, ce dernier explique que, malgré l’importance et la taille d’une entreprise telle que Ferrari, il entretient des relations fréquentes avec ses supérieurs, ce qui facilite la gestion de son équipe au quotidien : “Fréquente et bonne.” a répondu Vasseur quand la Gazetta Dello Sport lui demande quelle est sa relation avec ses supérieurs.

“Ferrari est une entreprise très connue, mais elle a une taille raisonnable. Au moins une fois par semaine je déjeune avec Vigna [Benedetto, PDG de Ferrari, ndlr] et j’entends Elkann [John, président de Stellantis] au téléphone comme un antibiotique, matin, midi et soir.”

“C’est un énorme avantage, parce que si vous devez prendre une décision, le processus est très rapide. Quand j’étais chez Renault, pour certains changements il fallait attendre que le comité exécutif se réunisse, des jours et des jours passaient.”

“Là [chez Ferrari], un problème que je pose le matin peut avoir une réponse dans l’après-midi. Je ne peux pas parler pour le passé, mais j’ai été impressionné par la communication interne avec le top management et sa réactivité.”

Récemment, le désormais ex-team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a lui aussi réglé ses comptes avec Renault après avoir été débarqué de l’équipe après le Grand Prix de Belgique 2023.

L’Américain s’en est pris directement au groupe Renault qui a – selon lui – voulu contrôler de trop nombreux domaines dans la gestion de son écurie de Formule 1 ce qui l’obligeait parfois à devoir attendre de longues semaines pour avoir une validation sur certains sujets [c’est à lire ici].

Pour Brown, il était important que Norris voit des progrès chez McLaren

Le PDG de McLaren Zak Brown estime que les récents progrès réalisés par son équipe au cours des dernières courses qui ont précédé la trêve estivale étaient importants pour prouver à Lando Norris que McLaren peut redevenir compétitive et se battre pour des championnats du monde en Formule 1.

Avant la pause estivale de la F1, McLaren a créé le surprise en retrouvant une certaine performance avec sa MCL60 mise à jour à partir du Grand Prix d’Autriche, ce qui a permis à l’équipe basée à Woking de faire un bon en avant spectaculaire face à la concurrence.

Pour le PDG de McLaren, ces progrès étaient nécessaires pour prouver à Lando Norris – qui pilote pour McLaren depuis la saison 2019 – qu’il peut faire confiance à son équipe pour l’avenir.

“Je pense que cela a été extrêmement important pour nous tous. Cela montre que nous pouvons le faire.” a déclaré Zak Brown en entretien avec ESPN.

“Cela étant dit, nous n’en avons pas encore gagné avec [Norris]. Il aime McLaren, c’est sa famille. Donc, il n’y a aucun doute dans mon esprit que son choix numéro un est de remporter un championnat du monde avec McLaren.”

“Je pense que la meilleure chose que nous puissions faire pour le retenir est de lui démontrer que nous sommes une équipe capable de le faire. Il ne s’agit pas de le courtiser ou de ne pas le courtiser, il s’agit de lui donner une voiture dans laquelle il pourra se regarder dans le rétroviseur et dire ‘Je pense que je peux gagner un championnat du monde avec cette équipe’.”

Brown estime que McLaren a désormais “tout en place” pour réussir et retrouver le chemin de la victoire, alors que l’écurie britannique a récemment mis en route sa toute nouvelle soufflerie à Woking et n’a plus besoin d’utiliser les installions de Toyota à Cologne en Allemagne.

“Nous y sommes maintenant. En sortant des vacances d’été, nous y sommes.” a déclaré l’Américain à propos de la nouvelle soufflerie.

“Nous avons maintenant tout en place et nous avons juste besoin d’un peu plus de temps pour mûrir. La soufflerie est là, le simulateur est là, l’unité de fabrication est ouverte.”

“Nous avons notre équipe en place, elle est stable, nous avons des talents supplémentaires qui viennent s’ajouter à ce que nous avons actuellement. Nous avons toutes les ressources financières dont nous avons besoin.”

“Cela va juste prendre un peu de temps, donc tant que nous pouvons montrer ces progrès… 2026 va être une énorme réinitialisation pour ce sport et nous n’aurons aucune excuse. Nous avons tout ce dont nous avons besoin en termes de ressources, de personnes, deux grands pilotes, de toute la technologie, de l’infrastructure.”

“Tant que [Norris] continue de suivre notre rythme et notre développement, je pense qu’il aura toute la confiance du monde en cette équipe qui a remporté 20 championnats du monde et qu’elle aura tout ce dont elle a besoin.”

“Quand vous regardez la grille, il n’y a jamais eu autant d’inconnues à propos de 2026. Red Bull aura un nouveau moteur, comment cela va se passer ? Ils n’ont jamais fait ça auparavant. Il y a toutes sortes de variables qui entrent en jeu et je pense que notre histoire est aussi bonne que celle de n’importe qui.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points d’avance sur Alpine.

Haas apporte quelques nouveautés sur sa F1 à Zandvoort

Le directeur de l’équipe Haas Guenther Steiner a confirmé l’arrivée dès ce week-end à Zandvoort de nouvelles pièces sur la VF-23, notamment de nouvelles écopes de freins et un nouvel aileron avant.

Après un bon début de saison, l’écurie Haas a connu une baisse de régime au cours des dernières courses qui ont précédé la trêve estivale, notamment en raison d’un manque de performance le dimanche après de solides qualifications le samedi.

Le plus gros problème sur la VF-23 reste justement cette inconstance dans les performances entre les qualifications et la course et c’est pour tenter de régler ce souci que l’équipe américaine a décidé d’introduire quelques évolutions techniques ce week-end à Zandvoort avec un nouvel aileron avant et de nouvelles écopes de freins.

“Nous avons quelques améliorations à venir pour Zandvoort, sur les écopes de freins et l’aileron avant.” nous confie Steiner à la veille de la treizième manche de la saison.

“L’équipe travaille d’arrache-pied pour apporter quelques modifications à la voiture qui arriveront plus tard dans l’année, mais je ne peux pas donner de calendrier exact à cause de la pause.”

Ainsi, Steiner confirme que son équipe poursuit le développement de la VF-23 lors de la deuxième partie de la saison afin de connaître plus précisément la direction à prendre pour le développement de la monoplace 2024.

“Nous continuons à travailler, et il y a deux raisons à cela. Premièrement, nous devons essayer de rendre la voiture plus rapide, comme vous voulez le faire toujours avec des améliorations, mais aussi connaître la direction à prendre avec la VF-24, ce qui est tout aussi important, sinon plus.” a ajouté Steiner.

“Il y a beaucoup de travail en cours, et c’est presque aussi intense qu’en décembre quand vous développez la nouvelle voiture.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Williams.

Mercedes a été trop prudente avec le développement de la W14

Le directeur technique de Mercedes James Allison admet que son équipe a été trop conservatrice au cours de l’hiver dernier dans le développement de la W14, ce qui a eu un impact négatif sur les performances de la monoplace 2023.

L’an dernier, Mercedes a souffert durant toute la saison de rebonds sur sa monoplace en raison de l’introduction de la nouvelle réglementation technique en Formule 1 favorisant l’effet de sol. Ce phénomène de marsouinage a conduit la FIA à imposer des modifications au plancher des monoplaces pour lutter contre ce problème cette année.

Mercedes pour sa part a dû choisir au cours de l’hiver entre être agressif dans le développement de sa monoplace 2023 en faisant fi de la nouvelle règle censée diminuer les rebonds ou faire preuve de plus de prudence en décidant de rester relativement conservateur dans ses choix. L’équipe du constructeur allemand optera finalement pour la deuxième solution.

“Au cours de l’hiver, nous avons été confrontés à un choix : être agressifs et contourner la protection contre les rebonds avec le changement de règles pour améliorer la performance, ou emprunter une voie plus prudente et éviter le marsouinage qui a détruit notre saison l’année dernière.” explique James Allison, cité par Racer.

“Nous avons choisi la voie de la prudence, sachant qu’il serait moins pénible de corriger le tir si nous nous trompions. Jusqu’à présent, l’histoire depuis le début de la saison montre que nous avons été trop prudents et que nous devions apporter des changements pour corriger cela.”

A partir du Grand Prix de Monaco, Mercedes a donc introduit une grande mise à jour sur la W14 et les performances se sont nettement améliorées lors des courses suivantes sur des tracés plus conventionnels que celui de la Principauté.

Cependant, le simple fait d’avoir apporté plus d’appui sur la voiture n’a pas résolu tous les problèmes inhérents à la W14 et Mercedes essaie toujours de trouver le meilleur compromis pour permettre aux deux pilotes d’être plus à l’aise au volant d’une monoplace au comportement encore trop aléatoire.

“Nous essayons de rendre la voiture plus rassurante pour les pilotes dans les premiers virages, parce qu’elle est trop réactive. Puis, lorsqu’ils arrivent à la corde, ils ont le problème inverse où nous voulons qu’elle morde de l’avant mais ce n’est pas le cas.” a ajouté Allison.

“Elle est instable lorsque vous tournez le volant pour la première fois, puis elle semble mourir de manière agaçante lorsqu’ils sont à la corde. Nous le voulons dans l’autre sens et c’est ce sur quoi nous travaillons.”

Alors que la Formule 1 s’apprête à débuter la deuxième partie de saison ce week-end à Zandvoort, Mercedes n’a pas encore décidé de stopper le développement de la W14 et quelques évolutions techniques devraient être introduites au cours des prochaines courses.

Lewis Hamilton : “Max Verstappen fait un travail exceptionnel”

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’hésite pas à dire que le pilote Red Bull Max Verstappen fait “un travail exceptionnel” depuis le début de la saison 2023, le Néerlandais ayant jusqu’à présent remporté dix des douze courses déjà disputées.

Depuis le début de la campagne 2023, Max Verstappen s’est montré ultra dominateur et n’a laissé que des miettes à ses concurrents avec pas moins de dix victoires à son actif au volant d’une Red Bull RB19 très compétitive. 

Lewis Hamilton pour sa part a obtenu comme meilleur résultat cette année une deuxième place au Grand Prix d’Australie et en Espagne (quatre podiums au total) au volant d’une Mercedes W14 en manque de performance dès le début de saison, mais dont le rythme s’est finalement amélioré après l’introduction d’une grande mise à jour à partir du GP de Monaco.

Interrogé pour savoir si la domination de Max Verstappen cette saison était comparable à la sienne lorsqu’il gagnait tout avec Mercedes avant 2021, Lewis Hamilton a reconnu que son adversaire fait un travail exceptionnel car il n’est jamais facile d’être aussi dominant.

“Je ne pense pas que tout soit nécessairement plus facile. C’est un endroit où on se sent seul [quand on domine].” a déclaré Hamilton dans un entretien exclusif pour la RTBF.

Dans notre sport, nous constatons qu’il y a toujours un écart. Ce n’est pas souvent qu’il y a un écart. Max Verstappen fait un travail exceptionnel […].”

“Je me souviens que lorsque j’étais à cette place, bien sûr, c’est excitant de gagner des courses, mais finalement, vous voulez avoir plus de concurrence parce que cela donne parfois une impression de vide lorsque vous êtes vraiment loin devant, ce qui est toujours l’objectif.”

Lorsque vous avez eu des courses où vous êtes revenu d’un peu plus loin, ou lorsque vous vous battez pour conserver la première ou la deuxième place, c’est pour cela que nous vivons.”

“Je dirais que j’apprécie beaucoup plus la course aujourd’hui qu’à l’époque, parce que je cours au sein d’un peloton. Mais bien sûr, l’objectif est d’arriver là où il est [Verstappen]. Je pense que pour notre sport, l’objectif est d’être plus proche.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end sur le circuit de Zandvoort, Lewis Hamilton occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à un point du pilote Aston Martin Fernando Alonso.

Andretti met en garde la F1 sur un trop grand nombre de courses aux USA

Le champion du monde de F1 1978, Mario Andretti, a mis en garde la Formule 1 concernant l’organisation d’un trop grand nombre de courses aux Etats-Unis, l’Américain insistant sur le fait que trois Grands Prix inscrits au calendrier est déjà largement suffisant.

Cette saison, la Formule 1 se rend à trois reprises aux Etats-Unis avec le Grand Prix de Miami déjà disputé en mai dernier, puis celui des Etats-Unis programmé sur le tracé d’Austin au Texas en octobre et enfin celui de Las Vegas programmé en novembre dans la célèbre ville du péché dans l’état du Nevada.

La popularité de la Formule 1 n’a cessé de croître ces dernières années sur le sol américain, bien aidé il est vrai par le docusérie de Netflix, Drive to Survive, ou plus récemment par l’arrivée de Miami au calendrier où de nombreuses célébrités aiment se montrer durant le week-end de Grand Prix.

Malgré cet énorme engouement de la part des Américains pour la F1, Mario Andretti met toutefois en garde la Formule 1 sur une éventuelle arrivée d’une quatrième course aux Etats-Unis qui pourrait selon lui être la course de trop.

“Je veux dire que vous pourriez en faire trop dans une certaine mesure.” a déclaré Mario Andretti en entretien avec nos confrères de Racing News 365.

“Hormis la Formule 1, il n’y a aucun autre pays sur la planète qui organise trois événements, alors soyons heureux et profitons-en au maximum. Il ne faut pas essayer de se surpasser.”

Las Vegas, c’est du solide !

Cette année, Las Vegas revient au calendrier de la Formule 1 pour la première fois depuis 1982, mais à la différence des années 80, la catégorie reine a beaucoup investi pour faire de Las Vegas une destination phare de la saison avec notamment l’achat de terrains autour du célèbre Strip.

Offrant son point de vue sur le Grand Prix de Las Vegas, Andretti estime que l’engagement financier de la Formule 1 prouve que la course sera permanente au calendrier durant de longues années : “Je pense que la partie la plus positive à ce sujet est que c’est un énorme engagement financier là-bas après avoir saisi une propriété au centre-ville qui restera permanente pour les années à venir.”

“Il semble que l’avenir soit solide pour cela et c’est très important car beaucoup de ces événements urbains vont et viennent.”

“Mais ce qu’ils ont mis en place à Las Vegas n’est pas là seulement pour le week-end – c’est solide. Il y a de quoi se réjouir en tant que fan de F1.”

Le GP F1 des Pays-Bas du point de vue des pneus

Ce week-end, c’est la reprise du championnat 2023 de Formule 1 à Zandvoort aux Pays-Bas (du 25 au 27 août) sur un circuit considéré comme difficile pour les pneumatiques, notamment dans les deux virages inclinés qui rendent ce tracé si unique.

Pour cette treizième manche de la saison, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – met à disposition des équipes ses pneumatiques C1, C2 et C3, soit le même choix que les éditions précédentes mais le nouveau C1 introduit cette année est un cran plus tendre que l’ancienne génération.

Sur cette piste très sinueuse, Pirelli s’attend à voir une usure prononcée des pneumatiques tout au long du week-end et la présence des deux virages inclinés 3 et 14 ne devrait rien arranger de ce côté là : “Le Grand Prix des Pays-Bas se déroule à Zandvoort, sur l’une des pistes les plus traditionnelles et les plus exigeantes du sport automobile.” nous confie Mario Isola, directeur de Pirelli, à la veille du GP des Pays-Bas.

“Cette course est revenue au calendrier de la Formule 1 il y a trois ans sur la vague d’enthousiasme créée aux Pays-Bas par les succès de Max Verstappen, qui a récompensé ses fans avec deux victoires lors des deux dernières éditions.”

“La piste est très sinueuse et comporte deux virages relevés, le 3 et le 14, avec une pente plus raide que ceux d’Indianapolis, histoire d’offrir une comparaison. Dans les virages présentant ces caractéristiques, la sollicitation des pneumatiques augmente avec l’augmentation des efforts normaux exercés verticalement car la vitesse de déplacement est beaucoup plus importante que dans les virages sans pente.”

“Pour cette course nous avons donc choisi de présenter à nouveau, au moins en termes de dénomination, les mêmes gommes que l’année dernière (C1, C2 et C3) : il faut savoir que la C1 actuel a été introduit cette saison et se positionne entre le C2 et l’ancien C1, maintenant connu sous le nom de C0.”

“En termes de stratégies, en 2022, dans une course où il y a eu aussi deux neutralisations, pas moins de 14 pilotes, dont les trois premiers classés, ont utilisé les trois gommes, confirmant le large éventail d’options disponibles par les différentes équipes.”

Les données Pirelli pour le GP des Pays-Bas 

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Frederic Vasseur va s’installer à Bologne avec sa femme

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, va prochainement s’installer à Bologne avec sa femme et l’un de ses quatre enfants afin d’être au plus près de l’écurie basée à Maranello.

Le Français a rejoint Ferrari en début d’année en tant que directeur de la Scuderia après avoir occupé le même rôle chez Sauber-Alfa Romeo durant quelques années. La particularité de Ferrari est d’être implantée en Italie quand la plupart des écuries de la grille ont leur siège au Royaume-Uni dans un périmètre très restreint.

Lors de son passage chez Sauber-Alfa Romeo, Frederic Vasseur n’avait jamais réussi à convaincre sa femme de déménager jusqu’en Suisse où l’équipe est implantée, mais depuis qu’il dirige l’une des plus prestigieuses écuries de Formule 1, le Français n’a plus le choix et doit désormais se stabiliser en Italie pour être au plus près de sa base et sa femme va donc le rejoindre après l’été avec son plus jeune enfant.

“Quand je suis allé chez Sauber, ma femme ne voulait pas venir, elle n’a pas déménagé de France à Zurich.” explique Vasseur à la Gazzetta Dello Sport.

“Maintenant, elle le fait. Mais je comprends que ce n’est pas facile : elle doit abandonner ses activités, elle aime ce qu’elle fait et elle doit tout quitter.”

“Après l’été, nous allons nous installer à Bologne. Avec nous, il y aura le plus petit de mes quatre enfants qui commence le lycée et nous avons pris une maison près de l’école.”

“Bologne est une belle ville, et je suis plus proche de l’aéroport. Je ferai des allers-retours à Maranello, mais ce n’est pas un problème car je me lève tôt et j’utilise le temps que je passe en voiture pour des appels professionnels.”

Après plus de sept mois à la tête de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur a pris ses marques au sein d’une équipe qu’il n’est pas facile de diriger tant la pression est forte en Italie de la part des médias et surtout des Tifosi qu’il peut rencontrer chaque matin devant les grilles de l’usine et à qui il doit rendre des comptes directement.

Lorsqu’on lui demande ce qui lui plait le plus chez Ferrari, Vasseur a répondu : “La passion autour de l’équipe qui est méga.”

“Tous les matins quand j’arrive au bureau, il y a des gens devant l’entrée. C’est un gros coup de pouce, même si parfois ça n’aide pas quand on a besoin de temps et de calme.”

“Puis il y a aussi l’ambiance de travail : dans le paddock, quand on spéculait que je viendrais peut-être chez Ferrari, tout le monde me disait ‘tu verras que c’est un vrai bazar, qu’il y a des luttes intestines’. C’est complétement faux, c’est une idée que les gens ont et ont l’habitude de répéter.”

“Mais si je compare Ferrari à d’autres équipes, l’ambiance est très bonne. Je suis toujours critique envers moi-même et je pousse tout le monde : le pire pour une équipe est d’être complaisante et détendue.”

Alonso : Rejoindre Aston Martin a été “la meilleure décision de ma carrière”

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, estime avoir pris la meilleure décision de sa carrière en rejoignant l’équipe Aston Martin en 2023, bien que l’Espagnol insiste également sur le fait qu’il ne regrette aucun de ses choix précédents.

Fernando Alonso a débuté sa carrière en Formule 1 avec Minardi en 2001, avant de rejoindre l’écurie Renault avec laquelle il a décroché ses deux titres mondiaux en 2005 et 2006. L’Espagnol a ensuite rejoint l’écurie McLaren où il était le coéquipier d’un certain Lewis Hamilton, avant de finalement revenir chez Renault en raison d’une ambiance détestable au sein de l’équipe de Woking.

Après deux saisons chez Renault F1 Team, Alonso accepte une offre de la Scuderia Ferrari qu’il rejoindra en 2010, mais au sein de l’écurie de Maranello, le pilote espagnol n’arrivera pas à décrocher de troisième titre mondial et décidera finalement de retourner chez McLaren en 2015 séduit par le retour du constructeur japonais Honda.

Son passage chez McLaren-Honda restera sans doute le plus difficile pour lui puisque l’unité de puissance hybride développée par la firme japonaise a souffert d’un manque de fiabilité et les abandons en course se succédaient pour l’Espagnol qui finira par mettre un terme à sa carrière pour explorer de nouveaux défis en WEC, en Indycar ou encore au Dakar.

En 2021, Fernando Alonso annonce son grand retour en Formule 1 avec son équipe de cœur Renault, devenue Alpine, avant de finalement créer la surprise en 2022 en décidant de quitter Alpine pour rejoindre le projet Aston Martin à partir de la saison 2023 et qui reste selon lui sa “meilleure décision” depuis le début de sa carrière.

“Je ne changerais rien. Je ne regrette rien ! Personne n’a de boule de cristal pour savoir quelle sera la performance des équipes l’année suivante.” a déclaré Fernando Alonso, cité par Sky Sports.

“Quand j’ai quitté Renault, ce qui était ma propre décision, j’ai rejoint McLaren, et cette saison-là, nous nous sommes battus pour les championnats du monde. Donc, en termes de compétitivité, c’était une bonne chose, une bonne décision.”

“Ensuite, j’ai rejoint Ferrari, et je pense qu’aucun pilote ne peut rejeter une offre de Ferrari et rejoindra cette équipe. Nous nous sommes battus pour trois championnats au cours des cinq années où j’étais là-bas.”

“Puis, j’ai rejoint McLaren-Honda, qui était un projet dont nous pensions tous qu’il pouvait être intéressant et puissant. Mais cela n’a pas fonctionné et ce genre de chose peut arriver dans ce sport. Ensuite, j’ai arrêté la Formule 1 parce que j’avais trop de choses en tête et trop de défis que je voulais essayer.”

“Ce fut une période merveilleuse de ma carrière pour essayer les courses d’Endurance ou l’Indy avec un assez bon succès également. Je suis très heureux pour cela. Et puis je suis revenu en Formule 1 avec ce que j’ai toujours considéré comme étant ma famille chez Alpine, chez Renault.”

“Et maintenant, ma dernière décision qui, de l’avis de beaucoup de monde était la pire, d’opter pour Aston Martin. Mais c’est sans doute la meilleure de ma carrière.”

“Cela démontre la difficulté de choisir une équipe et le manque de connaissances que tout le monde peut avoir depuis la maison.”

Depuis le début de la saison 2023, Fernando Alonso a décroché six podiums en douze courses et occupe avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce dernier week-end d’août la troisième place au championnat du monde des pilotes.

Alfa Romeo a prévu des mises à jour à Monza et Suzuka

Alfa Romeo a prévu d’introduire encore au moins deux mises à jour sur sa monoplace cette saison, l’écurie basée à Hinwill en Suisse ayant pour but de remonter dans la hiérarchie en deuxième partie de saison.

Depuis le début de la campagne 2023, l’équipe Alfa Romeo n’a inscrit que neuf points au championnat du monde des constructeurs (5 pour Bottas et 4 pour Zhou) et occupe donc avant la reprise de la F1 cette semaine la neuvième place au classement, deux points derrière Haas et six points devant AlphaTauri.

Alors qu’il reste encore dix Grands Prix à disputer cette année, Alfa Romeo va poursuivre ses efforts en deuxième moitié de saison pour essayer de remonter dans la hiérarchie comme le confirme le représentant de l’équipe, Alessandro Alunni Bravi.

“Nous ne pouvons pas comparer cette saison avec la saison dernière. L’an dernier, nous avons atteint la sixième place, ce qui était le meilleur résultat en une décennie pour notre équipe.” explique l’Italien à Speedcafe.

“Mais dans la deuxième partie de saison [en 2022], nous avons aussi fait un pas en arrière, et nous sommes donc partis de ce point. Et le combat est vraiment serré dans le peloton. Aston Martin a fait un grand pas, Aston Martin se bat pour la troisième place du championnat constructeurs.”

“Nous nous attendons à ce que la concurrence soit encore plus forte chaque saison. En Formule 1, nous élevons la barre chaque année en termes de technologie et d’investissement. C’est une bataille continue.”

“Nous avons un plan pour la saison. Nous attendons la prochaine grande mise à niveau prévue pour Monza, puis une autre mise à niveau importante à Suzuka. Nous avons donc notre plan.”

“Ce qui est important, c’est que nous avons pu voir que nous avons besoin de grandes mises à niveau, il ne suffit pas de gagner un dixième. Vous devez donc être capable de produire des mises à niveau qui vous permettent de faire un pas significatif.”

“Il ne s’agit pas de micro ou de petits développements, ce sont des gains marginaux pour nous. Pour nous, il s’agit chaque fois que nous introduisons une mise à jour qu’elle nous offre deux ou trois dixièmes. C’est un défi, car si c’était facile, tout le monde le ferait.”

Le point sur les classements avant la reprise de la F1

Alors que la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix des Pays-Bas (du 25 au 27 août), jetons un œil sur les classements pilotes et constructeurs avant que les hostilités ne débutent à Zandvoort pour cette treizième manche de l’année.

Avant le Grand Prix des Pays-Bas 2023, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde avec 314 points inscrits depuis le début de la saison. Le Néerlandais devance son coéquipier Sergio Perez de 125 points, tandis que le pilote Aston Martin Fernando Alonso est troisième avec 40 points de retard sur Sergio Perez.

Quatrième de ce classement pilotes, Lewis Hamilton n’est qu’à un point de Fernando Alonso (148 pts). Le septuple champion du monde devance le pilote Ferrari Charles Leclerc (99 points) qui est à égalité de points avec l’autre pilote Mercedes George Russell.

Carlos Sainz, Lando Norris, Lance Stroll et le pilote Alpine Esteban Ocon complètent le top dix du classement pilotes à la veille de la reprise de la Formule 1.

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Du côté du classement constructeurs, Red Bull est leader avec 503 points inscrits depuis le début de l’année, soit 256 de plus que Mercedes qui est deuxième et 307 de plus que Aston Martin troisième du championnat du monde.

Quatrième de ce classement, la Scuderia Ferrari n’est qu’à 5 points de la troisième place occupée par Aston Martin, tandis que McLaren est cinquième avec une confortable avance de 46 points sur Alpine.

A l’arrière du peloton, c’est l’écurie AlphaTauri qui occupe la place de lanterne rouge avec seulement trois points inscrits en douze courses depuis le début de l’année.

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste à Zandvoort en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir de ce vendredi 25 août.

La Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine à Zandvoort !

Après une courte pause de quelques semaines, la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix des Pays-Bas programmé du vendredi 25 août au dimanche 27 août sur le circuit de Zandvoort situé au bord de la mer du Nord.

Le Grand Prix des Pays-Bas est la treizième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 et il s’agira d’un week-end “classique” (pas de course Sprint) avec deux séances d’essais libres le vendredi, une séance d’essais libres le samedi, une séance qualificative le même jour et la course le dimanche.

Avant-dernière course du championnat du monde se disputant en Europe (la dernière est programmée une semaine plus tard en Italie à Monza), le Grand Prix des Pays-Bas est la course à domicile du double champion du monde et actuel leader du championnat Max Verstappen qui évoluera donc devant son public.

L’an dernier, c’est justement Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix des Pays-Bas 2022. Le Néerlandais devançait sur la ligne d’arrivée la Mercedes de George Russell et la Ferrari de Charles Leclerc. Derrière, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Fernando Alonso, Lando Norris, Carlos Sainz, Esteban Ocon et Lance Stroll complétaient le top dix à l’arrivée.

Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir de ce vendredi 25 août. Bonne rentrée à toutes et à tous…

Alfa Romeo F1 devrait conserver Guanyu Zhou en 2024

Tout porte à croire que le Chinois Guanyu Zhou pilotera toujours pour l’équipe Alfa Romeo la saison prochaine aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas, l’écurie basée à Hinwill cherchant une certaine stabilité pour entamer 2024 plus sereinement.

Chez Alfa Romeo, Valtteri Bottas est sous contrat pour la saison 2024, mais son coéquipier Guanyu Zhou verra son actuel accord arriver à son terme à la fin de la campagne 2023. Cependant, lorsqu’on demande au représentant de l’équipe, Alessandro Alunni Bravi, si le Chinois sera toujours aux côtés de Bottas l’an prochain, l’Italien a répondu : “Nous avons toujours dit que la stabilité était importante pour nous.”

“Nous sommes une équipe en pleine transformation, et nous essayons d’être le plus stable possible dans tous les domaines.”

“Bien sûr, nous recherchons continuellement à nous améliorer et des opportunités. Mais il y aura le temps après la pause estivale pour s’asseoir avec Zhou et voir quelle sera la meilleure solution pour les deux parties.”

“Notre objectif est de garder les deux pilotes dans notre équipe l’année prochaine mais, bien sûr, il doit y avoir tous les éléments en place pour avoir une situation gagnant-gagnant.”

Depuis le début de la saison 2023, l’équipe Alfa Romeo n’a marqué que neuf points au championnat du monde des constructeurs et occupe avant le Grand Prix des Pays-Bas l’avant-dernière place au classement.

Pendant sa carrière en F1, Raikkonen faisait du motocross en secret

Le champion de F1 2007, Kimi Raikkonen, a passé plus de vingt ans en catégorie reine avant de prendre sa retraite à la fin de la saison 2001 pour se consacrer à sa famille mais aussi à sa passion qu’est le motocross, le Finlandais ayant accepté de devenir team principal de l’équipe Kawasaki Racing Team en 2022.

Véritable casse-cou, Kimi Raikkonen n’a jamais caché sa passion pour les sports mécaniques et a même participé au championnat du monde WRC avec Citroën en 2010 au sein du Citroën Junior Team après avoir fait une pause dans sa carrière de pilote de Formule 1.

Outre le rallye, Kimi Raikkonen a toujours été un grand fan de motocross et de deux roues en général, et c’est donc en toute logique qu’il a accepté de devenir team principal de l’équipe Kawasaki en MXGP après sa longue et riche carrière en Formule 1.

Comme on le sait, être pilote de Formule 1 vous interdit de pratiquer des activités “dangereuses” et le motocross en fait évidemment partie, mais Kimi Raikkonen a révélé qu’il avait pourtant transgressé les règles durant sa carrière de pilote de F1 en enfourchant régulièrement une motocross en secret.

“J’ai toujours aimé le défi que le motocross vous donne et à quel point c’est physique.” nous confie Kimi Raikkonen.

“C’est une sensation tellement agréable et après avoir roulé vous avez toujours l’impression de vous être vraiment mis au défi d’une manière vraiment positive.”

Lorsqu’on lui demande précisément s’il était autorisé à rouler en motocross durant sa carrière en Formule 1, le Finlandais a répondu : “Parfois, je faisais des petites courses de club. Mais c’était juste pour le plaisir, et puis j’ai une petite piste à la maison avec les enfants.”

“Je n’ai pas couru à un haut niveau, mais je considérais cela comme faisant partie de mon programme de préparation physique. Je ne sais pas ce qu’en auraient pensé mes équipes car je ne leur en ai jamais parlé.”

Au cours de sa carrière en catégorie reine, Kimi Raikkonen a piloté pour Sauber, McLaren, Lotus, Ferrari et Alfa Romeo.

Frederic Vasseur reconnaît que Leclerc est parfois impulsif

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a admis que Charles Leclerc a été parfois un peu trop impulsif dans ses réactions au cours de la première partie de saison, le Monégasque n’ayant pas hésité à critiquer ouvertement son équipe devant les médias à plusieurs reprises depuis le début de l’année, notamment au Canada en juin dernier.

En qualifications à Montréal, Charles Leclerc été éliminé en Q2 à la suite d’une erreur de la part de son équipe qui a monté sur sa monoplace des pneumatiques Intermédiaires qui n’étaient tout simplement pas prêts (en température) au moment où il en avait besoin et le Monégasque n’a pas réussi à boucler un tour rapide dans son ultime tentative.

Immédiatement, Leclerc a laissé éclater sa colère à la radio et ne cachait pas sa frustration au carré des interviews face aux médias juste après la séance : “On aura une discussion, encore une fois, cela reste à l’intérieur du team.” avait déclaré le pilote Ferrari à Canal+.

Moi je ne suis vraiment pas content aujourd’hui encore une fois. Il y a d’autres pilotes qui ont fait pareil que moi et qui sont passés en Q3, donc ça créé de la frustration et il faut que l’on soit meilleurs que ça, mais bon, ça fait longtemps que je le dit là maintenant, donc ça commence à être un petit peu frustrant et j’espère être un petit peu plus écouté à l’avenir.”

S’exprimant dans une interview accordée à la Gazzetta Dello Sport en Italie, le directeur de l’équipe Ferrari, Frederic Vasseur, a admis que Charles Leclerc est un pilote impulsif et que ses réactions “à chaud” devant les médias ne peuvent que causer du tord à l’équipe.

“Charles ne s’attendait pas à une saison comme celle-ci et au début il a poussé plus qu’il n’aurait dû. Désormais, il semble avoir un peu mieux digéré la situation.” a déclaré Vasseur à propos de son pilote.

“Carlos [Sainz] pour sa part est très régulier et pour cette raison il est une bonne référence pour nous.”

“En termes de caractère, Leclerc est impulsif, et si quelque chose ne va pas, il ne se retient pas. Cependant, pour son bien et celui de l’équipe, il vaut parfois mieux se calmer avant de parler.”

“A chaud, vous n’avez pas toutes les informations nécessaires pour porter un jugement définitif et devant un micro ouvert il vaut mieux prendre son temps.”

Le caractère impulsif du Monégasque n’enlève en rien son talent, mais Vasseur reconnaît que Carlos Sainz s’est nettement rapproché de son coéquipier cette saison, notamment en qualifications le samedi.

“Il [Leclerc] est toujours rapide, mais cette année si nous regardons les qualifications, Carlos était plus à sa hauteur que par le passé.” a ajouté le Français.

Au championnat du monde des pilotes, avant le GP des Pays-Bas programmé le 27 août,  Charles Leclerc occupe la cinquième place avec 99 points inscrits depuis le début de l’année, le Monégasque étant à égalité de points avec le pilote Mercedes George Russell. Carlos Sainz pour sa part est septième et accuse un retard de sept points sur son coéquipier. 

Verstappen préférerait rester à la maison plutôt que de courir dans le peloton

Le double champion du monde de F1, Max Verstappen, a admis qu’il préférerait rester chez lui plutôt que de rouler en milieu de peloton durant plusieurs saisons dans le cas où Red Bull venait à dégringoler dans la hiérarchie lors de l’introduction des nouvelles règles moteur en 2026.

A partir de la saison 2026, une nouvelle réglementation moteur entrera en vigueur en Formule 1, tandis que Red Bull utilisera à partir de ce moment-là son propre groupe motopropulseur développé en interne via sa société Red Bull Powertrains et avec l’appui du géant américain Ford.

Max Verstappen pour sa part est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, et lorsque nos confrères de De Telegraaf lui demandent s’il pourrait envisager de quitter la Formule 1 dans le cas où le moteur Red Bull se montrerait moins performant que prévu à partir de 2026, le Néerlandais a répondu : “Ça ne serait pas bon et dramatique. Mais je ne m’attends pas non plus à ce qu’une équipe recule autant, avec toutes les bonnes personnes qui sont avec nous.”

“Cela peut toujours arriver dans ce sport que vous ne réussissiez pas en tant qu’équipe, mais ensuite, il s’agira de savoir quelles sont les perspectives.”

“Mais effectivement, je ne me vois pas rouler dans le milieu de peloton pendant trois ans. Dans ce cas là, je préfère rester à la maison ou faire autre chose. Mais encore une fois, je ne vois pas cela se produire [que Red Bull dégringole, ndlr].”

En parlant de perspectives, lorsqu’on lui demande s’il a déjà pensé à quitter son équipe au cours des années précédentes lorsque l’écurie de Milton Keynes n’arrivait pas à battre Mercedes, Max Verstappen a répondu : “Pas ça, mais je me suis dit : ‘Est-ce que ça marchera encore ici ?’, mais nous avons toujours réussi à revenir.”

“Il s’est passé beaucoup de choses au sein de l’équipe au fil des années. Il suffit de regarder le changement de fournisseur de moteurs, en passant de Renault à Honda, et la manière dont on travaille désormais sur notre propre moteur.”

“Il y avait toujours quelque chose à attendre et cela a été un facteur décisif pour prolonger mon contrat.” a admis le Néerlandais qui roule pour l’écurie Red Bull depuis le Grand Prix d’Espagne 2016.

Laura Muller (Haas F1): “La misogynie est toujours présente”

Ingénieure de la performance chez Haas F1 team, Laura Muller s’est récemment confiée au journal Allemand “Frankfurter Allgemeine” sur son ressenti en tant que femme au milieu d’un univers essentiellement masculin. Si la F1 – et le sport automobile en général – tente de faire des efforts sur la parité tout ne semble pas si rose dans les faits.

Avant de rejoindre la catégorie reine la jeune Allemande était l’ingénieure de course de Sophia Flörsch en DTM (voitures de tourisme), ou elle avait déjà pu constater qu’il était très difficile pour une femme de se faire une place que cela soit sur la piste ou dans les paddocks:  “La misogynie est toujours présente. Subtilement”, insiste-t-elle. “Vous devez constamment faire vos preuves et être meilleure que les hommes qui vous entourent.”

Lorsqu’elle évoque sa propre expérience, Laura Muller reste évasive et évoque la loi du silence sur un sujet encore tabou: “J’ai vécu des choses désagréables, des choses qui peuvent être signalées.” a-t-elle déclaré. “Quand on demande aux femmes ‘Quelle est la pire chose que vous ayez vécue dans le sport automobile ?’, elles ne disent jamais la vérité. Parce que personne ne veut entendre la vérité.”

Cependant l’ingénieure reste optimiste et pense que les choses vont évoluer d’ici les prochaines années: “Enfant, je voulais être pilote de F1 et être la première femme à se mesurer à Michael Schumacher” confie l’Allemande.

“Il y a certainement suffisamment de femmes qui pourraient le faire. Dans les cinq prochaines années, il y aura une femme assez rapide pour la Formule 1.” estime Muller.

Après l’échec de la W Series, la FIA et la F1 ont créé cette année une nouvelle catégorie dénommée la F1 Academy qui est réservée aux jeunes femmes, une catégorie dans laquelle les équipe de F1 auront chacune une monoplace engagée à partir de l’année prochaine comme nous vous l’indiquions dans cet article.

Enfin, soulignons une dernière actualité récente et qui semble aller dans le bon sens, pour la première fois dans l’histoire de la Formule 3 une pilote est entrée dans les points en arrivant 7ème au Grand Prix de Belgique qui a eu lieu fin juillet sur le tracé de Spa-Francorchamps. Il s’agit ni plus ni moins de Sophia Flörsch qui a travaillé aux cotés de Laura Muller en DTM.