Alonso révèle son plus grand regret dans sa longue carrière

Le double champion du monde Fernando Alonso a révélé que gagner un titre avec la Scuderia Ferrari serait la première chose qu’il souhaiterait changer à propos de son passage en Formule 1 – mais l’Espagnol admet que de ne pas avoir suffisamment profité de sa carrière reste son plus grand regret.

En 2010, Fernando Alonso a rejoint la prestigieuse Scuderia Ferrari avec la ferme intention de décrocher un troisième titre mondial en Formule 1 avec l’écurie italienne. Cependant, l’Espagnol a pris la décision de quitter Ferrari à la fin de la saison 2014 sans avoir réussi à décrocher le moindre titre lors de son passage à Maranello.

Lorsqu’on lui demande quels sont ses regrets et ce qu’il aurait aimé pouvoir changer dans sa carrière, Fernando Alonso a répondu : “Gagner un championnat avec Ferrari, ce sera probablement la première chose que je choisirai si je peux remonter le temps.” a admis Fernando Alonso dans le podcast High Performance.

“En 2010, 2012, nous étions à quelques tours de remporter le championnat. Cela aurait probablement pu changer le résultat de beaucoup de choses et l’histoire derrière certaines choses.”

Mais ce que regrette le plus l’Espagnol est le fait de ne pas avoir suffisamment profité des bons moments dans sa longue et riche carrière : “Ce que je regrette, c’est sûr, c’est de ne pas avoir profité davantage de mon temps, de ma carrière.” a ajouté Fernando Alonso.

“Je sais que je suis à la fin [de sa carrière] et il y aura une nouvelle vie dans quelques années pour moi sans piloter, et quand je repenserai à ma carrière, je verrai beaucoup de bonnes choses, de bonne amitiés, des expériences incroyables.”

“Mais je pense que j’aurais dû en profiter davantage. Si j’avais l’opportunité de revivre la même vie une fois de plus, peut-être que je ne changerai rien à mes choix d’équipes, à mes choix ou à ce titre [manqué] avec Ferrari.”

“Ce que je changerai, c’est de vivre un peu plus tous ces moments et essayer d’avoir un peu plus de souvenirs de ces moments.”

“J’ai remporté le championnat au Brésil en 2005 et 2006, et je ne me souviens presque plus de rien de ces après-midi et de ces nuits, ce qui est triste.”

Désormais pilote Aston Martin, Fernando Alonso est âgé de 42 ans et l’Espagnol est le doyen de la grille de la Formule 1. L’écurie du constructeur britannique pourrait donc bien être la dernière de sa carrière qui a débuté en 2001 avec Minardi.

Lance Stroll admet que Alonso évolue à un très haut niveau

Lance Stroll est le premier à reconnaître que son coéquipier Fernando Alonso a été plus rapide que lui lors de la première moitié de saison, le Canadien estimant notamment que l’Espagnol n’a commis aucune erreur lors des douze premières courses de l’année.

Fernando Alonso – qui est arrivé chez Aston Martin en 2023 pour remplacer Sebastian Vettel – s’est immédiatement montré compétitif au volant de l’AMR23 et a réussi à décrocher six podiums en huit courses, avant de se montrer plus discret lors des dernières courses précédant la trêve estivale de la F1. Le double champion du monde occupe toute de même la troisième place au championnat du monde des pilotes.

Lance Stroll pour sa part a été bien plus discret que Fernando Alonso, le Canadien ayant connu des courses plus difficiles avec notamment un abandon sur problème mécanique comme à Djeddah en Arabie Saoudite, ce qui place le Canadien à plus de 100 points de son coéquipier avant le Grand Prix des Pays-Bas.

Pour ne rien arranger, le débat concernant son statut de “pilote payant” ou de “fils à papa” [l’écurie Aston Martin appartient à son père Lawrence Stroll] n’a finalement jamais cessé auprès des fans, mais Stroll assure qu’il ne prête plus attention aux critiques ou aux commentaires négatifs à son sujet.

“Je ne fais pas trop attention à ça. Je me connais et je sais quand je fais du bon travail et que je tire le meilleur parti de la voiture.” explique Stroll à Motorsportmagazine.

“Que je sois devant ou derrière, je sais quand je dois me féliciter et je suis le premier à me critiquer de manière constructive, à en tirer des leçons et à revenir plus fort.”

“Il y a eu beaucoup de courses où j’ai eu l’impression d’avoir tiré le meilleur parti de la voiture, et il [Alonso] était un peu plus rapide, mais c’est comme ça. Il y a eu d’autres fois où j’ai vraiment bien piloté et j’étais devant lui plusieurs fois. Donc, oui, j’en suis fier.”

“Mais bien sûr, il a été à un très haut niveau tout au long de l’année, il a fait très peu d’erreurs. – aucune erreur – et vous devez lui en donner le mérite parce qu’il a piloté à un niveau extrêmement élevé et a vraiment tiré le meilleur parti de la voiture chaque week-end.”

“Mais comme je l’ai dit, je reste concentré sur mes propres affaires. Je n’écoute pas tout le bruit qui provient de l’extérieur, parce que c’est la F1.”

“Lorsque vous passez une mauvaise journée, il y a toujours une raison à cela, c’est un peu normal. Je pense que c’est comme ça qu’est la F1 d’après mon expérience au fil des années.”

“Je sais juste que quand je tire le meilleur de moi-même, j’en suis heureux, j’en suis fier. Les jours où je ne le fais pas, je suis le premier à l’admettre et à me dire ‘je dois revenir plus fort la semaine prochaine’.”

“Il [Alonso] a évolué à un très haut niveau tout au long de la saison et il a livré une performance A+ chaque semaine, alors que j’ai eu quelques A, mais j’ai aussi eu des C et ça été un peu difficile. Mais il reste beaucoup de courses à disputer.”

Des chauffeurs de taxi menacent de bloquer l’accès au circuit à Zandvoort

Les chauffeurs de taxi ont brandi la menace de bloquer les routes menant au circuit de Zandvoort durant le week-end du Grand Prix des Pays-Bas 2023 programmé le dernier week-end d’août.

Selon le média néerlandais NoordHollands Dagblad, certains chauffeurs de taxi des alentours sont furieux de ne pas obtenir de laissez-passer pour la ville de Zandvoort pour le week-end du Grand Prix de Formule 1, la municipalité ayant décidé d’octroyer ce droit de passage aux taxis travaillant toute l’année à Zandvoort, ce qui a provoqué un véritable tollé.

Plus de 100 000 visiteurs par jour sont attendus à Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas sur quatre journées s’étalant du jeudi au dimanche et on s’attend à ce qu’une grande partie de ces visiteurs aient besoin des services des chauffeurs de taxi.

Auparavant, l’interdiction des taxis était contournée par des certificats de passage, mais cette année, seul un nombre limité recevra une certification spéciale “Taxi-pass”. Dans la ville voisine de Haarlem – située à environ 10 km à l’est de Zandvoort – les chauffeurs n’en recevront pas par exemple.

Cette situation a conduit les chauffeurs de taxi à demander à la municipalité de Zandvoort et aux organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas de trouver une solution, sinon ils prendront des “mesures extrêmes” comme le blocage des voies de circulation menant au circuit par exemple.

Affaire Massa : Ecclestone joue les amnésiques

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, assure qu’il ne souvient pas de l’interview dans laquelle le Britannique a affirmé qu’il était au courant du scandale du crashgate du Grand Prix de Singapour 2008.

Cette semaine, les avocats du Brésilien Felipe Massa ont envoyé une lettre officielle à la Formule 1 et la FIA pour réclamer des dommages résultant d’un “complot” présumé qui aurait coûté le titre mondial au à l’ancien pilote Ferrari en 2008.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a pas réussi à marquer des points après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne de crasher sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du “crashgate” et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

En début d’année, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, avait alors déclaré lors d’une interview que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Les avocats de Massa ont donc profité de ces déclarations fracassantes pour étayer le dossier de leur client en précisant : “En termes simples, M Massa est le champion légitime des pilotes 2008, et la F1 et la FIA ont délibérément ignoré la mauvaise gestion qui l’a privé de ce titre.”

M Massa n’est pas en mesure de quantifier pleinement ses pertes à ce stade mais estime qu’elles devraient dépasser des dizaines de millions d’euros. Ce montant ne couvre pas les graves pertes morales et de réputation subies par M Massa.”

Ecclestone n’a aucun souvenir

Interrogé par l’agence de presse Reuters cette semaine, l’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, assure ne plus se souvenir de ses propos retranscrits dans cette fameuse interview accordée à nos confrères de F1-Insider et dans laquelle il disait : “Nous avons décidé de ne rien faire, nous voulions protéger le sport et le sauver d’un énorme scandale”.

“Je ne me souviens de rien de tout cela pour être honnête. Je ne me souviens pas avoir donné cette interview.” a déclaré Ecclestone au correspondant de Reuters.

Les avocats de Felipe Massa ont prévenu qu’en l’absence de réponse dans les 14 jours, ils engageraient une procédure judiciaire devant les tribunaux britanniques sans aucun autre préavis.

Austin veut être la “course du peuple” face à Miami et Las Vegas

L’organisateur du Grand Prix des Etats-Unis qui se déroule à Austin au Texas ne pense pas qu’il faille faire quelque chose de différent pour se démarquer des Grands Prix de Miami et de Las Vegas, les deux autres courses disputées cette saison sur le sol américain.

Le Circuit des Amériques d’Austin au Texas accueille le Grand Prix des Etats-Unis depuis la saison 2012 et était jusqu’en 2021 la seule destination sur le sol américain pour la Formule 1. Mais depuis 2022, la F1 se rend également à Miami, alors que Las Vegas a aussi été ajouté au calendrier à partir de cette saison 2023.

Alors que Miami et Las Vegas attirent beaucoup l’attention des médias et des fans, on pourrait se demander si Austin n’a pas besoin de changer légèrement sa recette pour essayer de ressortir du lot, mais l’organisateur de l’événement estime que Austin se différencie déjà des deux autres événements par le fait qu’il s’agit de la course la plus populaire.

“Je ne pense pas que nous fassions quelque chose de différent. Ce qui est bien, c’est que les autres événements, au fur et à mesure de leur arrivée, ont essayé d’établir leur propre identité unique.” a expliqué Bobby Epstein, cité par Autoweek.

“Nous n’avons pas à changer notre recette, ça marche vraiment. Je pense que l’une des choses que nous avons trouvées est que les gens nous ont définis, les fans nous ont définis. C’était agréable de voir que les fans ont regardé cela et ont dit qu’il s’agissait de “la course du peuple”. Nous avons beaucoup vu ce nom, et c’est agréable de voir ça.”

“L’un des éléments sous-estimés est que nous avons des grands terrains de camping, ils donnent un grand esprit à l’événement et contribuent à l’atmosphère sur place. Les autres événements sont grands à leur manière, mais ils n’ont pas cet esprit qui, je pense, est très authentique pour les fans qui y séjournent.”

L’événement de la saison dernière à Austin a attiré 440 000 spectateurs au cours du week-end de quatre jours et Epstein a alors laissé entendre que la barrière du demi-million pourrait être un objectif pour l’édition 2023 qui se déroule du 21 au 23 octobre.

Ferrari a stoppé le développement de la SF-23 en juillet

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a révélé que son équipe a stoppé le développement aérodynamique de la SF-23 depuis le mois de juillet pour se concentrer désormais sur celui de la future monoplace de la saison 2024.

Cette saison, les performances de la Ferrari SF-23 sont bien en deçà des espérances et, après les douze premières courses de la campagne 2023, l’écurie italienne basée à Maranello accuse un retard de plus de 300 points sur le leader du championnat Red Bull, alors qu’il ne reste que dix courses à disputer.

Dans ce contexte, les ingénieurs de Maranello ont dû prendre la décision de commencer à basculer une très grande partie des ressources sur le développement de la prochaine monoplace de la saison 2024 et ont donc décidé de stopper celui de la SF-23 depuis le mois de juillet.

Cependant, des évolutions techniques ont déjà été validées et seront introduites sur la SF-23 au cours de la deuxième partie de la saison, certainement au Qatar ou à Austin selon Frederic Vasseur.

“Pour cette saison, nous avons stoppé le développement en soufflerie fin juillet, mais nous avons des pièces déjà approuvées et en élaboration que nous apporterons au Qatar ou à Austin.” a révélé Vasseur en entretien avec la Gazetta Dello Sport.

“Pour la monoplace 2024, nous en sommes encore au stade du concept philosophique. Les chiffres disent qu’il faut être agressif dans le projet, mais avec les simulations et les équations, nous sommes déjà au maximum.”

“Il faut donc penser différemment, trouver des marges grâce auxquelles les pilotes peuvent rouler sans toujours être à la limite. Mais de toute façon, la date limite pour la nouvelle “Rossa” n’est pas la fin de l’année. Nous devrons être prêts pour Bahreïn en mars. Nous avons encore de nombreux mois devant nous.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end du mois d’août, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Aston Martin.

James Vowles a créé une toute nouvelle atmosphère chez Williams

Le directeur de la performance chez Williams, Dave Robson, estime que James Vowles – qui occupe le poste de team principal depuis cette saison – a réussi à insuffler une toute nouvelle atmosphère chez Williams.

Après avoir terminé en bas du classement lors de la saison 2022, Williams a pris la décision de se séparer du directeur de l’équipe Jost Capito – ainsi que du directeur technique FX Demaison – l’équipe de Grove confirmant quelques semaines plus tard l’arrivée de James Vowles – en provenance de chez Mercedes – en tant que team principal.

James Vowles occupait le rôle de directeur de la stratégie chez Mercedes et a joué un grand rôle dans les succès consécutifs de l’équipe du constructeur allemand au cours des dernières années en Formule 1, le Britannique ayant travaillé aux côtés d’Andrew Shovlin ou encore de Toto Wolff.

Interrogé sur l’impact de James Vowles chez Williams depuis son arrivée dans l’équipe en début d’année, Dave Robson a expliqué à quel point son arrivée a immédiatement changé l’atmosphère au sein de l’écurie : “James a apporté une richesse d’expérience et de connaissances.”

“Je pense aussi qu’il a apporté une toute nouvelle approche qui commence vraiment à se répandre dans l’usine. Cela va vraiment de pair avec Alex [Albon] qui mûrit et devient assez calme, cohérent et pondéré et James apporte quelque chose de similaire.”

“Il apporte évidemment aussi une connaissance claire de ce que Andrew Shovlin [directeur de l’ingénierie chez Mercedes, ndlr] et ses collègues ont chez Mercedes. Donc, nous avons vraiment l’impression maintenant d’avoir un plan clair pour les prochaines années.”

“Nous allons maintenant mettre tout ça en action, mais à court terme, oui, toute l’ambiance est nouvelle et c’est rafraîchissant.”

“Cela [l’ambiance] a certainement été aidé par les résultats en piste, mais James a certainement joué son rôle là-dedans.”

Depuis le début de la saison 2023, Williams a inscrit onze points et se trouve donc à égalité avec l’écurie américaine Haas à la septième place au championnat du monde des constructeurs.

Vidéo : Sergio Perez et Christian Horner à Las Vegas

A seulement trois mois du premier Grand Prix F1 de Las Vegas, le pilote Red Bull Sergio Perez et son patron Christian Horner se sont rendus dans l’état du Nevada pour tourner un clip promotionnel (voir la vidéo au bas de l’article) pour cette avant-dernière manche du championnat qui se disputera du 16 au 18 novembre sur un tracé totalement inédit.

Alors que les travaux de construction se poursuivent à Las Vegas pour accueillir la Formule 1 fin novembre, Sergio Perez a déjà pu rouler dans la “ville du péché” ou plus précisément dans le désert, ainsi que dans l’un des nombreux casinos présents dans ce centre économique et touristique majeur de l’Ouest américain.

Concernant les travaux, lors d’une récente visite du chantier de construction, le chef de projet Terry Miller a déclaré que l’objectif était de terminer les travaux en octobre 2023, laissant peu de marge d’erreur avec la course inaugurale programmée un mois plus tard sur le Strip de Las Vegas.

Les plans prévoient que la structure du paddock de 300 000 pieds carrés sera achevée vers le début du mois d’octobre.” a déclaré Terry Miller qui dirige la construction du bâtiment du paddock, cité par le Las Vegas Review Journal.

Nous respectons le calendrier et nous prévoyons que le projet sera terminé d’ici la fin septembre, le premier octobre pour notre emménagement initial. La seule structure permanente est le bâtiment du paddock. Tout le reste sera temporaire.”

Les organisateurs s’attendent à ce que plus de 105 000 fans par jour assistent au GP de Las Vegas en commençant par les essais les 16 et 17 novembre et la course le 18 novembre. Ils estiment que cela injectera environ 1,2 milliard de dollars dans l’économie locale.

Felipe Massa prêt à entamer une action en justice contre la F1

Les avocats de l’ancien pilote de Formule 1, Felipe Massa, sont prêts à entamer une action en justice contre la Formule 1 et la FIA pour réclamer des dommages résultant d’un “complot” présumé qui aurait coûté le titre mondial au Brésilien en 2008.

Selon les avocats du pilote brésilien, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a pas réussi à marquer après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne de crasher sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du “crashgate” et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite.

“En termes simples, M Massa est le champion légitime des pilotes 2008, et la F1 et la FIA ont délibérément ignoré la mauvaise gestion qui l’a privé de ce titre.” indique la lettre d’un cabinet d’avocats de Londres consultée en exclusivité par l’agence de presse Reuters.

“M Massa n’est pas en mesure de quantifier pleinement ses pertes à ce stade mais estime qu’elles devraient dépasser des dizaines de millions d’euros. Ce montant ne couvre pas les graves pertes morales et de réputation subies par M Massa.”

La lettre était adressée au PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, ancien patron de l’équipe Ferrari pour laquelle pilotait Massa en 2008, et au président de la FIA basé à Paris, Mohammed Ben Sulayem.

Les avocats précisent également que sans une réponse satisfaisante à ses réclamations potentielles, Massa avait l’intention de “poursuivre une action en justice afin d’obtenir réparation du préjudice qu’il a subi ainsi que la reconnaissance que, sans ces actes illégaux, il aurait obtenu le championnat 2008.”

Stella fait l’éloge du travail de Norris et Piastri chez McLaren

Andrea Stella, le directeur de McLaren, a expliqué comment les deux pilotes Lando Norris et Oscar Piastri travaillent ensemble lors des week-ends de course pour faire avancer l’équipe cette année.

L’équipe McLaren a connu un début de saison très compliqué, avant d’introduire sur sa monoplace une grande mise à jour à partir du Grand Prix d’Autriche qui a littéralement transformé la MCL60 en une monoplace compétitive. 

Les progrès réalisés par McLaren ont été remarquables depuis quelques courses, ce qui permet d’ailleurs à l’écurie basée à Woking d’occuper la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après avoir dépassé Alpine qu’elle devance désormais de 46 points avant le Grand Prix des Pays-Bas.

Une grande partie de ces progrès sont à mettre au crédit des ingénieurs de McLaren, mais Andrea Stella insiste aussi sur le fait que le travail commun des deux pilotes a également eu un impact très positif sur les performances ces derniers mois.

“Lando [Norris] évolue définitivement vers une position de leader, pas en tant que leader au niveau des pilotes, mais c’est juste le fait qu’il essaie de tirer l’équipe [vers le haut] et qu’il n’est pas simplement dans l’attente.” a expliqué Stella à propos de Lando Norris qui en est à sa cinquième saison en Formule 1.

“Le deuxième point, c’est qu’en ayant un pilote aussi rapide qu’Oscar [Piastri], vous êtes définitivement en mesure de mieux exploiter le potentiel de la voiture, car dans certains virages, même en EL1, Oscar est immédiatement compétitif, voire un peu plus rapide [que Norris].”

“Donc, Lando de son côté peut dire : ‘Ok, nous pouvons être plus rapides dans ce virage’ et ainsi de suite.”

“Le deuxième élément remarquable également cette année est la similarité des commentaires entre les deux pilotes. Ce n’est pas seulement lors des débriefings, mais aussi lorsque les pilotes reviennent au garage après avoir effectué le premier run d’une session.”

“Ils utilisent en fait la même terminologie, comme s’ils étaient en contact avant de rapporter leurs commentaires.”

“C’est évidemment très important pour les ingénieurs, car cela signifie que ce qui vient du pilote est très cohérent, très clair. Cela vous donne une orientation claire pour la mise en place et le développement.”

Di Montezemolo n’épargne pas une Scuderia Ferrari qui se porte mal

L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, estime que le père fondateur de l’écurie de Maranello – Enzo Ferrari – n’aurait certainement pas apprécié de voir les actuelles performances de son équipe et encore moins de voir des célébrations lorsque Charles Leclerc a décroché la troisième place au Grand Prix de Belgique au mois de juillet avant la trêve estivale de la F1.

Luca Cordero di Montezemolo est rentré chez Ferrari en 1973 en tant qu’assistant d’Enzo Ferrari et chef de l’équipe de course. Sous sa direction, Ferrari a remporté le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 pendant trois années consécutives, de 1975 à 1977, et deux championnats du monde des pilotes avec Niki Lauda en 1975 et 1977, avant de quitter l’écurie italienne pour se consacrer aux affaires.

L’Italien revient chez Ferrari en 1991 en tant que président (poste qu’il occupera jusqu’en 2014) et directeur général (poste qu’il occupera jusqu’en 2006). Il engage Jean Todt et, sous la direction du Français, après 20 ans Ferrari remporte en 1999 le championnat du monde des constructeurs, et en 2000, également le championnat du monde des pilotes avec un certain Michael Schumacher.

Le succès s’est également répété les années suivantes : de 2001 à 2004, Ferrari a conquis les titres pilotes et constructeurs en Formule 1. En 2007, la Scuderia Ferrari a conquis, pour la quinzième fois, les titres mondiaux pilotes et constructeurs en Formule 1, alors qu’en 2008 l’écurie de Maranello remporte le titre constructeurs pour une seizième fois.

Depuis lors, la Scuderia Ferrari n’a plus gagné le moindre titre constructeurs en F1 et, sauf cataclysme, ne devrait sans doute pas le remporter cette année, ce qui désole Luca di Montezemolo.

“En Formule 1, Ferrari se porte mal maintenant comme il y a un demi-siècle.” constate Luca di Montezemolo dans les colonnes de Quotidiano Sportivo en Italie.

“Vous savez ce qui me déplaît le plus ? Qu’ils célèbrent une troisième place, comme à Spa. Ça ce n’est pas Ferrari et le vieux [Enzo Ferrari] ne l’aurait pas accepté. Jamais.”

“En tant que fan, je ne rêve pas d’une Ferrari qui gagne toujours, mais qui lutte pour le titre jusqu’à la dernière course. Comme en 1997, 1998, 1999, 2008, 2010, 2012. Vous pouvez perdre, mais vous devez être des protagonistes, pas des figurants.”

“[Enzo] Ferrari m’a beaucoup appris. Par exemple, ne jamais être satisfait. Après une victoire, il pensait immédiatement à la prochaine course.”

Lorsqu’on lui demande s’il garderait personnellement Charles Leclerc chez Ferrari en tant que titulaire au delà de la saison 2024 lorsque le contrat du Monégasque aura expiré, Di Montezemolo a répondu : “Charles, je le confirmerais certainement. Il est bon et je ne pense pas qu’il y ait des pilotes libres plus forts que lui.”

“Mais dans l’immédiat, savoir qui doit piloter la Rossa est le dernier des problèmes. Moi en tant que président, j’avais construit une Dream Team, de Schumi à Todt, de Brawn à Byrne…”

Lorsqu’on lui demande justement si John Elkann, l’actuel président de Ferrari, l’a déjà contacté pour lui demander un avis ou bien un conseil, l’Italien a répondu : “Zéro. Rien. Jamais entendu.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé lors du dernier week-end d’août à Zandvoort, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Aston Martin.

Vettel a réduit l’utilisation de l’avion au maximum en 2022

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a révélé qu’il avait réussi à baisser son empreinte carbone de plusieurs tonnes l’an dernier en choisissant de réduire au maximum l’utilisation de l’avion pour se déplacer de circuit en circuit lorsque cela était possible.

Toujours très engagé pour l’écologie, Sebastian Vettel a déjà participé à plusieurs actions en marge des Grands Prix de Formule 1 lorsqu’il était encore pilote, comme par exemple en Autriche où l’Allemand a construit avec l’aide des enfants des écoles locales un hôtel pour les abeilles. Quelques semaines plus tard, le quadruple champion du monde avait mis l’accent sur les déchets que nous produisons et a lui-même participé au ramassage des déchets dans les tribunes de Silverstone après le week-end de course.

Plus tard, Sebastian Vettel avait également attiré l’attention sur le réchauffement climatique, notamment en portant un T-shirt “Formula 1.5°” en référence au seuil de 1,5° degrés que la communauté internationale s’était fixée comme objectif à ne pas dépasser d’ici 2025.

Mais l’ancien pilote Aston Martin ne s’est pas seulement contenté d’actions “coup de poings” devant les médias, mais a lui aussi pris des mesures pour réduire son empreinte carbone : “L’environnement est l’enjeu de notre génération.”

“Nous sommes dans une décennie décisive pour le climat, et tout le monde est concerné. Nous devons nous serrer les coudes.” estime Vettel dans un entretien accordé au Red Bulletin de Red Bull.

“Il y quelques années, j’ai commencé à calculer mon empreinte carbone. Les kilomètres parcourus en voiture, chaque vol, chaque nuitée. Voir ce nombre comparé à une personne moyenne m’a époustouflé ! Après cela, j’ai pris des mesures pour réduire cette valeur.”

“J’ai commencé avec 400 tonnes – uniquement en relation avec la F1. Au final, je n’étais plus qu’à 60 tonnes.”

Interrogé justement pour savoir ce qu’il a bien pu faire pour réduire au maximum son empreinte carbone, l’Allemand a révélé qu’il avait fait l’impasse sur l’avion pour se déplacer de circuit en circuit, du moins quand cela était possible.

“La majeure partie de cette réduction est due à l’élimination des vols. A l’exception de Silverstone et de Budapest, je l’ai fait pour toutes les courses européennes la saison dernière.”

“Je ne veux rien dicter à personne ni me présenter comme un ange, mais c’est comme ça que j’ai commencé moi-même. Finalement, cette étape était plutôt logique – comme toutes les autres plus petites que j’avais franchies en parallèle – je me suis senti très satisfait.”

Finalement, le fait de supprimer au maximum les vols en avion en 2022 a permis à Sebastian Vettel de redécouvrir des sensations oubliées : “Adolescent, votre permis de conduire était votre billet pour la liberté ! Quand je suis arrivé en sport automobile, je conduisais beaucoup au début, mais je me suis vite lassé de parcourir de longues distances sur la route.” a ajouté l’Allemand.

“C’est comme ça qu’est entré en jeu l’avion, puis l’avion privé, parce que le gain de temps était extrême. Mais revenir en arrière m’a fait du bien.”

“Vous pouvez mieux planifier les choses, vous prenez les choses en main. Bien sûr, je n’aurais pas pu aller jusqu’en Australie [en voiture], sinon j’aurais raté la course, ou du moins celle qui a suivi.”

“Mais chaque fois que je le pouvais, j’aimais être de retour sur terre et voir des choses que j’aurais manquées dans un avion. J’ai aussi remarqué que la prétendue perte de temps n’est pas réellement une perte.”

Sachez que chez F1only.fr nous cherchons également à réduire au maximum notre empreinte carbone et tous les déplacements en Europe se font donc en voiture [hybride ou électrique] et même en train pour le Grand Prix de Monaco, nos bureaux étant basés non loin de la Principauté….

Jean-Eric Vergne admire le travail réalisé par Verstappen

L’ancien pilote de F1, Jean-Eric Vergne, n’hésite pas à comparer les performances de Max Verstappen et de Red Bull cette saison à celles de l’athlète jamaïcain Usain Bolt, le Français estimant que les gens ont du mal à comprendre à quel point le Néerlandais a travaillé dur pour en arriver à un tel niveau de domination cette année.

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a remporté dix des douze courses déjà disputées et se prépare à participer à sa course à domicile fin août avec une avance colossale de 125 points sur son coéquipier Sergio Perez au championnat du monde, alors qu’il ne reste que dix Grands Prix à disputer.

Certains estiment que la domination de Verstappen et de Red Bull cette saison cause du tort à la discipline, mais Jean-Eric Vergne – qui a été remplacé chez Toro Rosso par Max Verstappen en 2015 – tient à rappeler tout le travail réalisé par le pilote néerlandais.

“Je ne pense pas que ce soit bon ou mauvais que Max et Red Bull soient si forts. Nous assistons à la grandeur du côté du pilote et du côté de l’équipe, et cela ne peut pas être mauvais pour le sport.” estime Jean-Eric Vergne dans un entretien accordé à Talk Sport.

“Je ne comprends pas les gens qui disent que c’est mauvais. C’est juste que les autres doivent se réveiller ou être plus talentueux.”

“Quand vous regardez le 100 mètres [en athlétisme] où Usain Bolt gagnait tout, c’était quelque chose de fantastique pour le sport. Tout le monde était témoin de cet exploit et c’est un peu plus facile à voir dans ce sport car vous voyez les muscles, vous voyez le visage et vous voyez le gars transpirer.”

“En Formule 1, vous avez la voiture, mais vous ne pouvez pas vraiment dire qui est qui. Mais ce que fait Max est au dessus de tout, et comme je l’ai dit, si les gens réalisaient à quel point il est bon et capable de faire ce que personne d’autre ne fait, je pense qu’ils pourraient aimer regarder ce moment de l’histoire qui s’écrit en ce moment.”

“Ce que les gens ont tendance à oublier, c’est qu’il n’est pas arrivé là par hasard. Il a poussé pour que le meilleur ingénieur vienne [chez Red Bull], il a poussé pour que l’équipe soit complétement autour de lui.”

“Ce n’est pas seulement son talent sur la piste qui parle, c’est aussi tout le travail que lui et son équipe ont fait pour être dans une telle position et vous devez respecter cela.”

Krack convaincu que Aston Martin peut redevenir la deuxième force

Le team principal d’Aston Martin, Mike Krack, a admis que son équipe est devenue depuis quelques courses la cinquième écurie de la grille en F1 en raison des progrès réalisés par les concurrents, notamment McLaren, Mercedes ou encore Ferrari, mais le Luxembourgeois reste convaincu que Aston Martin peut remonter dans la hiérarchie avant la fin de la saison 2023.

Après un début de saison étincelant avec pas moins de six podiums en huit courses, l’écurie Aston Martin a connu un coup de mou depuis quelques Grands Prix et n’a plus décroché de podium depuis la deuxième place de Fernando Alonso au Canada, les cinquièmes places de l’Espagnol en Autriche et en Belgique étant ses meilleures performances lors des cinq dernières courses avant la pause estivale.

A Spa-Francorchamps, Mike Krack a indiqué qu’il était tout à fait d’accord avec l’évaluation de Fernando Alonso qui considère que Aston Martin est devenue la cinquième force du plateau cette saison.

S’exprimant de nouveau après le Grand Prix de Belgique, Krack a cependant insisté sur le fait que l’AMR23 sera mise à jour encore de façon régulière, ce qui devrait permettre à l’équipe basée à Silverstone de rattraper son retard.

“Je pense que les monoplaces sont assez complexes. Vous les améliorez, vous essayez d’apporter des améliorations et parfois vous créez des effets secondaires.” a expliqué Mike Krack à Sky Sports.

“Soit nous changeons un peu l’équilibre, et dans ce cas la voiture est moins facile à piloter qu’avant par exemple, mais ce sont des choses que vous ne réalisez que lorsque vous pilotez.”

“En même temps, certains de nos concurrents ont fait d’énormes progrès, ce qui a conduit à une chute dans la hiérarchie. Ensuite, vous avez besoin de quelques événements pour analyser cela, le comprendre et essayer de le résoudre.”

“La Belgique a été une première étape pour essayer de stopper cette tendance, nous avons apporté quelques mises à niveau de dernière minute et cela semble avoir un peu aidé. Donc, nous en sommes très heureux.”

“De notre côté, nous essaierons encore d’améliorer la voiture. Il y a quelques choses prévues pour Zandvoort [le Grand Prix des Pays-bas programmé fin août, ndlr] où nous espérons à nouveau réduire l’écart.”

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que son équipe pouvait redevenir la deuxième force du plateau une fois que la saison reprendrait à Zandvoort, le Luxembourgeois a répondu : “Ouais.”

“Je veux dire que dans des circonstances normales, vous diriez que gagner trois positions dans un tel peloton, sur le court laps de temps de onze événements [dix à partir de Zandvoort, ndlr], c’est très dur et très ambitieux.”

“En revanche, les écarts sont très faibles. Nous avons vu combien nous avons perdu, et je pense que le plus important est de récupérer cela et d’essayer de récupérer un peu plus.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Honda sera l’une des dernières pièces du puzzle pour Aston Martin

Martin Whitmarsh – PDG du groupe Aston Martin Performance Technologies – se réjouit d’avance de travailler avec Honda à partir de la saison 2026 lorsque la firme nippone deviendra le motoriste de l’écurie Aston Martin en Formule 1.

Lorsque la F1 a dévoilé sa nouvelle réglementation moteur pour 2026, Honda – qui a quitté la discipline fin 2021 – a été séduit par l’exigence d’utiliser des carburants 100 % durables et l’accent mis davantage sur l’énergie électrique, car elle offrait des synergies avec les objectifs de l’entreprise qui vise à développer sa gamme de voitures particulières électriques et hybrides.

Avec Red Bull – qui utilise actuellement un moteur Honda – mais qui poursuivra sa propre voie avec une division d’unités motrices interne (Red Bull PowerTrains), et qui sera aidée par son nouveau partenaire, le géant américain de l’automobile Ford, Honda a dû chercher ailleurs et a donc signé un accord avec Aston Martin, qui souhaitait trouver un partenaire d’usine pour développer un moteur sur mesure pour l’équipe.

Revenant sur ce futur partenariat technique entre Honda et Aston Martin, Martin Whitmarsh estime que l’arrivée du motoriste japonais aux côtés de l’équipe britannique sera en quelque sorte la pièce manquante du puzzle géant entamé par Aston Martin en F1.

“J’ai eu la chance dans ma carrière de travailler avec Honda au fil des ans et je suis ravi d’avoir désormais l’opportunité de m’associer à HRC et à l’équipe Aston Martin.” nous confie Martin Whitmarsh qui a travaillé avec le constructeur japonais lorsqu’il était chez McLaren.

“La nouvelle réglementation des groupes motopropulseurs en F1 en 2026 sera un changement énorme et important, mais nous sommes convaincus que nous pourrons connaître le succès ensemble.”

“Conjointement, avec notre partenaire Aramco, nous pouvons aussi nous attendre à une collaboration ouverte vers un objectif commun.”

“Notre futur partenariat avec Honda est l’une des dernières pièces du puzzle à mettre en place pour les plans ambitieux d’Aston Martin en Formule 1.” a insisté le Britannique.

Mercedes, partenaire de l’équipe basée à Silverstone depuis 2009, continuera à fournir à Aston Martin les moteurs, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière, jusqu’à fin 2025. A partir de cette date, Aston Martin devra donc concevoir sa propre boîte de vitesses et sa propre suspension arrière.

Enzo Fittipaldi espère que des opportunités se présenteront en F1

Le pilote de Formule 2 Enzo Fittipaldi – qui fait partie du junior team de Red Bull – espère que des opportunités concrètes se présenteront à lui dans un avenir plus ou moins proche pour peut-être lui permettre d’accéder à la Formule 1. 

Actuellement septième du championnat de Formule 2, Enzo Fittipaldi a entamé la pause estivale après avoir remporté sa première victoire en catégorie lors de la course Sprint à Spa-Francorchamps fin juillet et terminera troisième de la course principale le lendemain.

Enzo Fittipaldi – qui est le petit-fils du double champion du monde Emerson Fittipaldi et le frère de Pietro Fittipaldi (pilote de réserve chez Haas) – espère que de bons résultats comme ceux obtenus à Spa-Francorchamps l’aideront à gravir les échelons pour accéder plus rapidement à la Formule 1 un jour.

“C’était un excellent week-end de course pour nous. Lorsque vous êtes en Formule 2, la performance est la première étape. Donc, tant que je continue sur cette lancée au cours des prochains week-ends de course, qui sait ce qui pourrait arriver.” a déclaré Fittipaldi à Sky Sports.

“Si vous performez et que vous vous débrouillez très bien – en particulier dans le championnat [de F2] – des opportunités se présenteront.”

“Donc, en ce moment, c’est ce sur quoi je me concentre. Je dois continuer à bien faire, à m’améliorer en tant que pilote, et à chaque fois que j’irai sur la piste, j’espère que des opportunités se présenteront.”

Enzo Fittipaldi sait qu’il devra impressionner le clan Red Bull avec ses performances et plus particulièrement Helmut Marko – conseiller motorsport qui gère le programme des jeunes pilotes – s’il souhaite un jour avoir une chance de monter en catégorie reine. Mais l’Américain sait aussi que la concurrence est rude et qu’il n’est pas le seul à viser la Formule 1.

“Quand vous êtes en piste, nous essayons tous de faire de notre mieux. Comme je l’ai dit, notre objectif est d’atteindre la Formule 1. Il n’y a donc pas d’amis sur la piste, c’est chacun pour soi, et c’est une grande bataille sur la piste.” a ajouté Fittipaldi.

Actuellement, Enzo Fittipaldi occupe la septième place au championnat pilotes en F2 avec tout de même 70 points de retard sur le leader Théo Pourchaire, alors qu’il ne reste que trois manches à disputer avant la fin de la saison : Zandvoort, Monza et Abou Dhabi.

Vettel profite désormais de sa liberté sans compromis

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, assure qu’il ne regrette pas sa décision d’avoir quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2022, bien que l’Allemand admet que certaines choses lui manquent.

En 2022 à la veille du Grand Prix de Hongrie, Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière en Formule 1 à la fin de la campagne 2022 pour prendre sa retraite à l’âge de 36 ans, l’Allemand souhaitant désormais passer plus de temps avec ses enfants et sa femme.

S’exprimant dans les colonnes de la revue The Red Bulletin de Red Bull, Sebastian Vettel est revenu plus en détails sur sa décision : “Les premiers mois sont passés rapidement et c’est agréable de pouvoir profiter de la liberté d’organiser son temps libre.” reconnaît Vettel.

“De nombreux facteurs sont entrés en ligne de compte dans ma décision de partir. Je n’ai pas arrêté parce que je n’aimais plus le sport, ou que j’étais trop lent, ou que je voulais faire autre chose.”

“Pour moi, le temps [libre] a été un des facteurs déterminants : les nombreuses courses, savoir combien d’efforts il faut faire pour travailler correctement…et en même temps, j’ai de jeunes enfants, et ce temps ne reviendra pas.”

“Je ne voulais plus faire certains compromis. Mes enfants ont le droit que je sois là pour eux. J’ai aussi découvert un monde que je trouvais autrefois génial. Les choses que je voyais autrefois d’un blanc pur ont reçu une certaine teinte.”

Lorsqu’il s’agit de développer précisément ce qui lui manque le plus depuis qu’il a quitté la Formule 1, l’Allemand a expliqué : “J’ai apprécié le pilotage et la compétition jusqu’à la fin.”

“Quand il ne vous reste plus qu’un essai en qualifications, les duels en course. Ce sont les moments qui me manquent le plus.”

“J’étais très bien préparé quand j’ai pris ma décision, mais un facteur imprévisible demeure. J’aime faire du sport, mais à ce jour, il n’y a rien qui me pousse autant à la limite que la F1. C’est ce qui me manque le plus.”

Vettel heureux pour Alonso 

Depuis son départ de l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel ne peut que constater en tant que spectateur les énormes progrès réalisés par son ancienne équipe qui se bat cette année pour la deuxième place au championnat du monde contre Mercedes.

Mais le quadruple champion du monde assure qu’il n’a aucune déception de voir à quel point son ancienne équipe est devenue compétitive, bien au contraire.

“On peut se dire que peut-être ce serait plus facile si la voiture était une poubelle totale, dans le sens où je ne manquerais rien. Mais je suis surtout content pour l’équipe.”

“Je suis content pour Fernando Alonso. Pendant de nombreuses années, il n’avait pas la voiture dans laquelle il pouvait montrer son talent de pilote. Maintenant il peut et il est au sommet, bien que Red Bull – où j’ai beaucoup d’amis – domine et je suis vraiment heureux quand ils gagnent.”

Un programme chargé en deuxième partie de saison !

Dix Grands Prix en treize semaines, voilà ce qui vous attend dès la rentré des classes programmée lors du dernier week-end du mois d’août à Zandvoort où se disputera le Grand Prix des Pays-Bas, treizième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Après une courte pause estivale de quelques semaines, la Formule 1 va reprendre ses droits dès le 25 août avec le Grand Prix des Pays-Bas (du 25 au 27 août), avant-dernière course sur le sol européen pour cette campagne 2023 et précédant le Grand Prix d’Italie programmé une semaine plus tard à Monza (du 1er au 3 septembre).

Après cette ultime escale en Europe, la Formule 1 s’envolera pour l’Asie avec le Grand Prix de Singapour (du 15 au 17 septembre), puis à Suzuka pour le Grand Prix du Japon à peine une semaine plus tard (du 22 au 24 septembre).

Direction ensuite le Moyen-Orient pour le Grand Prix du Qatar sur le tracé de Losail (du 06 au 08 octobre). Le Qatar accueillera d’ailleurs la quatrième course Sprint de la saison 2023 sur les six programmées cette année : Azerbaïdjan, Autriche, Belgique, Qatar, USA (Austin) et Brésil.

Après le Qatar donc, retour sur le continent américain pour y disputer la deuxième des trois courses aux USA avec le Grand Prix des Etats-Unis sur le tracé d’Austin au Texas (du 20 au 22 octobre) et qui accueillera donc une course Sprint comme indiqué ci-dessus.

Dans la foulée du GP des Etats-Unis, la F1 se rendra au Mexique (du 27 au 29 octobre), avant de partir vers le Sao Paulo pour y disputer le Grand Prix du Brésil (du 03 au 05 novembre) et qui accueillera donc la dernière course Sprint de la saison.

Du Brésil, la catégorie reine repartira en arrière pour débarquer à Las Vegas (du 16 au 18 novembre) afin d’y disputer la troisième et dernière course sur le sol américain cette année sur un circuit totalement inédit.

Enfin, la saison 2023 se terminera comme chaque année sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi (du 23 au 26 novembre). Cette ultime course précédera une longue pause hivernale qui fera du bien aux hommes comme aux machines avant le début d’une nouvelle saison en 2024…

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Quand Horner saute dans la piscine avec une cape de Superman

Vous avez déjà certainement vu les images d’un Christian Horner sautant dans la piscine de la barge Red Bull à Monaco en 2006 avec une cape de Superman, mais connaissez-vous l’histoire derrière ce saut devenu légendaire ? 

En 2005, le Britannique Christian Horner est nommé team principal de l’équipe Red Bull qui fait ses débuts en Formule 1 après avoir racheté l’écurie Jaguar. Au terme de cette première campagne en catégorie reine, Red Bull marque 34 points et flirte même plusieurs fois avec des podiums.

En 2006, lorsque l’écurie débute sa deuxième saison en F1, Christian Horner est toujours à la tête de Red Bull, et à la veille du Grand Prix de Monaco, le Britannique a eu une discussion avec Martin Brundle – le conseiller de David Coulthard – qui lui a dit que Coulthard était toujours fort dans les rues de la Principauté et qu’un podium était possible ce week-end là malgré le manque de performance de la Red Bull face à la concurrence.

Peu convaincu dans un premier temps, Christian Horner décide finalement de lancer un pari et indique à Martin Brundle qu’il sautera nu dans la piscine de l’Energy Station de Red Bull si David Coulthard monte sur le podium.

Le dimanche, David Coultard a réussi à terminer sur la troisième marche du podium avec 52 secondes de retard sur le vainqueur Fernando Alonso, ce qui voulait dire que Horner venait de perdre officiellement son pari.

“J’avais oublié ce stupide pari. Quand David [Coulthard] franchit la ligne, son conseiller me dit que cela va me coûter un saut [dans la piscine, ndlr] et qu’ils ont hâte de me voir me déshabiller.” a expliqué Horner dans le podcast High Performance.

Dos au mur, Christian Horner n’avait pas d’autre choix que d’honorer son pari et le Britannique s’est donc exécuté, non sans avoir essayé au préalable de négocier les conditions : “Je croyais pouvoir m’en tirer si je le faisais de nuit.” a indiqué Horner.

“Tous les médias étaient autour de la piscine. Heureusement, David [Coulthard] a été compatissant et m’a donné sa cape de Superman pour cacher mes attributs masculins.”

Après ce premier saut, Horner a renouvelé l’expérience à plusieurs reprises les années suivantes, mais le Britannique a décidé de rester entièrement habillé…

Une course nocturne à Miami en 2024 est “peu probable”

Le président du Grand Prix de Miami, Tyler Epp, n’a pas exclu l’organisation d’une course nocturne dans un avenir plus ou moins proche, mais souligne qu’il est “très peu probable” que cela arrive lors de l’édition 2024.

Miami a rejoint le calendrier de la Formule 1 en 2022 et les deux dernières éditions se sont disputées à guichets fermés sur le circuit situé autour du Hard Rock Stadium des Dolphins de Miami. Lors du dernier événement qui s’est déroulé au mois de mai, l’associé directeur de la course et PDG des NFL Miami Dolphins, Tom Garfinkel, a laissé entendre que la possibilité de devenir une course nocturne était à l’étude, mais le président du Grand Prix de Miami a tenu à calmer les attentes.

“On a un peu regardé. Singapour a été très utile à cet égard [c’est une course nocturne à Singapour] pour observer leur façon de faire.” a déclaré Tyler Epp, cité par Racer.

“Nous avons évidemment eu des discussions avec Vegas aussi [une autre course nocturne du calendrier]. Je pense qu’il pourrait y avoir une opportunité de travailler ensemble […].”

“Je vous dirais que c’est très peu probable pour l’édition 2024 [du GP de Miami], mais nous cherchons toujours des opportunités pour améliorer l’expérience en tant que groupe.”

“La FIA et la Formule 1 nous disent aussi qu’il serait logique de regarder [pour organiser la course] un samedi soir ou un dimanche soir. Donc, nous regardons tout cela, mais pour 2024, ce n’est pas prévu.”

Tyler Epp explique qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles une course nocturne pourrait être organisée à l’avenir, mais dit que la priorité pour Miami sera l’expérience des fans sur la piste.

“Repousser un peu le départ dans la soirée pourrait être un avantage pour les fans. Selon la stratégie de la Formule 1 pour leur diffusion, il pourrait aussi y avoir des avantages.”

“Encore une fois, cela dépend d’eux. Nous sommes là pour soutenir leurs initiatives. Je pense donc que nous devons examiner ce genre de chose, mais nous centrerions notre analyse d’un point de vue commercial sur ce qui fonctionne pour le fan à Miami.”