Verstappen n’a pas tué l’intérêt de la Formule 1 aux USA

Le champion du monde de F1 1978, Mario Andretti, ne pense pas que la domination de Max Verstappen et de Red Bull depuis le début de la saison 2023 rend la Formule 1 ennuyeuse aux yeux des fans américains, bien au contraire.

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a remporté dix des douze courses disputées, tandis que son coéquipier Sergio Perez en a remporté deux, ce qui veut dire que l’équipe Red Bull décroché toutes les victoires jusqu’à présent cette année.

Invité à évaluer les performances de Max Verstappen cette saison, Mario Andretti ne tarit pas d’éloges sur le Néerlandais qu’il juge tout simplement “spectaculaire” : “Il porte ce manteau superbement, il subit beaucoup de pression – bien sûr tout le monde en a – mais il ne commet pas d’erreurs.” estime Andretti en entretien avec nos confrères de RacingNews365.

“Il a été challengé, sans aucun doute. Ce n’est pas facile. Il faut l’avouer, son coéquipier Sergio Perez est un très bon pilote, il a montré ses capacités, mais Max est le numéro un de l’équipe et ils doivent le soutenir.”

“En même temps, il a montré qu’il pouvait se montrer à la hauteur de n’importe quelle occasion en toute circonstance et je ne pense pas que l’on puisse attendre ou vouloir quoi que ce soit de plus d’un pilote. Donc, en ce moment, je considère Max Verstappen comme étant absolument spectaculaire.”

La Formule 1 a fait de la croissance du marché américain une priorité ces dernières années depuis le rachat de la catégorie reine par le groupe Liberty Media en 2017, alors que le pays accueille cette année pour la première fois trois courses avec Miami, Austin et le très attendu premier Grand Prix de Las Vegas.

L’intérêt des Américains pour la Formule 1 a évidemment grandi grâce à Netflix et son docusérie Drive to Survive, mais la domination de Max Verstappen depuis la saison 2022 soulève quelques inquiétudes quant à un essoufflement dans l’intérêt sur le marché américain.

Andretti pour sa part ne pense pas que l’intérêt de la Formule va décroître seulement parce que Max Verstappen domine outrageusement la saison 2023 : “Chaque fan a sa propre façon de voir les choses.” insiste-t-il.

“De mon point de vue, je pense que c’est assez intéressant et cela reste intéressant de voir combien de temps il peut continuer dans cette domination.”

“Il entre dans l’histoire, donc c’est une belle chose pour le sport, sachant quelle est la tâche à accomplir. Il faut juste admirer ce qu’il a fait jusqu’à présent et dire “continue”.”

“Mais le reste des concurrents ne sont pas immobiles non plus. Donc, il y aura un moment où il sera davantage mis au défi et tout le monde voudra voir quand ce moment arrivera. Il y a toujours quelque chose à attendre.”

“Si vous regardez vraiment tour cela en profondeur, vous pouvez voir qu’il faut pour maintenir ce type de performance, pas seulement en tant que pilote mais aussi en tant qu’équipe. C’est un sport d’équipe et tout le monde est performant à la limite absolue.”

“Nous verrons combien de temps ils [Red Bull] peuvent continuer, mais vous pouvez voir aussi les autres équipes qui rongent leur frein pour voler la vedette. McLaren, lors des dernières courses, a aussi été admirable.”

“Tout le monde travaille à la limite et c’est ce qui est intéressant. Vous continuez d’attendre avec impatience la prochaine manche pour voir comment ça se déroulera.”

Le championnat serait plus ouvert avec deux Perez chez Red Bull

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que si Red Bull avait deux pilotes comme Sergio Perez, le championnat du monde 2023 serait bien plus ouvert qu’il ne l’est actuellement avec une nette domination de Max Verstappen.

Après les douze premières courses de la saison 2023, le Néerlandais Max Verstappen est leader du championnat avec une avance colossale de 125 points sur son coéquipier, alors qu’il ne reste plus que dix courses à disputer cette année. 

Beaucoup estiment que Max Verstappen a tué le suspens dès le début de la saison en étant aussi dominant face à la concurrence, et Zak Brown estime lui aussi que si Red Bull avait deux pilotes d’un niveau similaire à celui de Sergio Perez, le championnat du monde serait bien plus ouvert.

“Même si Red Bull tue tout le monde, c’est vraiment Max [Verstappen] qui tue tout le monde en ce moment.” a déclaré Zak Brown à ESPN.

“Cette combinaison Max/Red Bull est tout simplement imbattable pour le moment, et Max et l’équipe ne font aucune erreur.”

“S’ils avaient deux Sergio [Perez] dans la voiture, avec tout le respect que je lui dois, ce championnat serait en quelque sorte grand ouvert. Donc, il y a quelque chose d’assez spécial avec Max et Red Bull.”

“Je pense que si vous enlevez Max et que vous prenez tous ceux qui ont terminé deuxième cette année et que vous leur donnez une victoire, ce serait un championnat assez compétitif et passionnant.”

“Nous en avons eu une seconde [une seconde place sur le podium], Aston Martin en a eu une, Ferrari en a eu une, Mercedes en a eu une, Sergio en a eu un. Vous auriez alors cinq équipes qui auraient gagné une course cette année.”

“A partir du moment où nous aurons tous rattrapé Red Bull, je pense que ce sera l’état de la hiérarchie en Formule 1.” estime l’Américain.

Max Verstappen présente son casque spécial pour Zandvoort

Le double champion du monde, Max Verstappen, a dévoilé un design de casque unique pour sa course à domicile programmée à la fin du mois d’août à Zandvoort aux Pays-Bas et qui signera la rentrée des classes pour la Formule 1 après une pause de quelques semaines.

Sans grande surprise, le design du casque qui sera porté par le pilote Red Bull au Grand Prix des Pays-Bas 2023 (voir la vidéo au bas de l’article) est largement inspiré des couleurs de son drapeau national : “Le drapeau néerlandais est bien sûr lié au Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort.” a déclaré Verstappen.

“J’utiliserai un design de casque spécial qui, comme vous pouvez le voir, est assez hollandais. J’ai voulu opter pour le drapeau rouge-blanc-bleu complet avec le logo du lion dessus.”

“Un côté du casque est bleu et l’autre côté est rouge. Ces couleurs se rejoignent à l’arrière du casque. Je pense qu’il a fière allure et j’espère qu’il sera aussi beau en piste. J’espère que vous l’aimez aussi.”

Le pilote Red Bull se rendra à Zandvoort [du 25 au 27 août] en étant le leader du championnat du monde 2023 avec une très confortable avance de 125 points sur son coéquipier Sergio Perez.

Otmar Szafnauer règle ses comptes avec Renault

Deux semaines après avoir été remercié par Alpine, Otmar Szafnauer – désormais ancien directeur de l’équipe Alpine en Formule 1 – règle ses comptes avec le groupe Renault qu’il accuse d’avoir voulu contrôler de nombreux domaines.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Alors qu’il est resté relativement discret au cours des dernières semaines, Szafnanuer a brisé le silence et s’en est pris directement au groupe Renault qui a selon lui voulu contrôler de trop nombreux domaines dans la gestion de son écurie de Formule 1.

“La société mère [Renault] voulait avoir beaucoup de contrôle dans de nombreux domaines de l’équipe de course, plus que je n’ai jamais vu auparavant.” a révélé Otmar Szafnauer dans un entretien accordé pour SiriusXM.

“Le domaine commercial, le domaine du marketing, les RH, les finances, la communication, tout cela ne relevait pas de moi, mais autour de moi, de quelqu’un d’autre dans la plus grande organisation. Et ils agissent tous comme une marine, nous devons tous être des pirates pour gagner.”

“Donc, si vous dites que tout le reste est égal – les voitures sont égales, les pilotes sont égaux, le groupe propulseur est égal, votre connaissance des pneus est…mais ce qui n’est pas égal, c’est le fait que chez Mercedes ou chez Red Bull ils ont tout ça en interne, surtout la finance à cause du plafonnement des coûts.”

“Chez Red Bull, tous les aspects commerciaux et la communication relèvent de Christian [Horner], mais pas nous. Et devinez qui va gagner ? Le taureau rouge.”

“Donc, quand vous regardez de cette façon, c’est vraiment facile à comprendre. Si vous ne le voyez pas de cette façon, alors vous pouvez vous convaincre que tout va bien et que c’est normal que les RH ne relèvent pas du directeur de l’équipe.”

“Ce n’est pas acceptable, parce que si vous allez embaucher quelqu’un et que vous devez obtenir un contrat en un jour, parce que c’est ce que nous faisons en Formule 1, vous ne pouvez pas attendre deux semaines. Si cela vous prend deux semaines, alors peut-être que cette personne spéciale sera déjà allée voir ailleurs. Vous devez donc être des pirates.”

Luca de Meo a mis trop de pression

Szafnauer a aussi pointé directement du doigt le PDG du groupe Renault, Luca de Meo qui, selon l’Américain, a mis trop de pression sur Alpine : “Je pense que la haute direction de Renault, le PDG Luca de Meo, veut comme tout le monde en Formule 1 le succès. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche en Formule 1.”

“Je lui ai fait remarquer que cela prend du temps et qu’il il y avait un processus à respecter et qui est nécéssaire. Après avoir passé 34 ans [dans le sport automobile] – et 26 ans en Formule 1, je pense que je parle avec un certain degré d’expérience quand je dis “c’est ce qu’il faut pour redresser une équipe”. Mais il voulait le faire le plus vite possible.”

“Je ne pouvais pas accepter un calendrier irréaliste, parce que si vous faites cela, ce n’est qu’une question de temps et tout le monde est frustré. Donc, j’ai élaboré un plan très réaliste et possible, et je pense qu’ils voulaient raccourcir ce plan avec quelqu’un d’autre.”

Ricciardo a retrouvé sa forme grâce à son ancien ingénieur

Daniel Ricciardo a remercié son ancien ingénieur de course chez Red Bull, Simon Rennie, pour l’avoir aidé à retrouver sa forme lors de son retour au sein de l’équipe de Milton Keynes en début d’année.

Daniel Ricciardo a passé les deux dernières saisons chez McLaren, avant d’être remercié par l’équipe britannique à la fin de la campagne 2022. L’Australien s’est donc retrouvé sans baquet pour 2023 et a finalement accepté l’offre faite par son ancienne équipe Red Bull pour occuper le poste de pilote de réserve et de simulateur à Milton Keynes.

Le mois dernier, l’Australien s’est vu offrir une chance de concourir à nouveau en remplaçant Nyck de Vries chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie, une offre que Daniel Ricciardo a évidemment accepté immédiatement.

L’une des raisons pour laquelle Red Bull lui a proposé ce baquet est que Ricciardo a été très impressionnant au volant de la Red Bull RB19 lors d’un test à Silverstone, tandis que son travail dans le simulateur à l’usine a également été jugé impressionnant par le directeur de l’équipe autrichienne.

Revenant sur sa décision d’accepter l’offre d’AlphaTauri pour revenir sur la grille en tant que titulaire, Daniel Ricciardo a expliqué que son ancien ingénieur de course chez Red Bull, Simon Rennie, l’a énormément aidé à retrouver confiance en lui.

“Quand j’ai piloté dans le simulateur pour la première fois, j’ai pu m’apercevoir qu’un peu de temps s’était écoulé, parce que je n’avais pas été dans un baquet depuis quelques mois.” a expliqué Ricciardo.

“J’ai pu voir par rapport à l’année dernière [lorsqu’il pilotait pour McLaren] ce qui me manquait. Je le savais déjà à l’époque, mais vous voyez les choses un peu plus clairement avec du recul.”

“En termes simples, je manquais un peu de confiance et puis vous avez aussi d’autres pensées qui se glissent dans votre esprit parce que je suis revenu chez Red Bull et c’était excitant pour moi. J’étais aussi un peu nerveux.”

“Il a fallu un peu de temps pour secouer certaines choses et essayer de retrouver mon ancien moi. Je pense que ce qui m’a beaucoup aidé, c’est de travailler avec Simon [Rennie] – mon ingénieur chez Red Bull à l’époque ou je courrais – parce qu’il dirige le simulateur maintenant.”

“Je pense que grâce à cela, travailler avec lui, m’a rapidement redonné confiance. Evidemment, vous regardez aussi les données et essayez d’apprendre de Max [Verstappen] et de Sergio [Perez] qui connaissent très bien cette voiture.”

“Mais je pense que ce qui est vraiment bien, c’est qu’une fois que j’ai secoué les toiles d’araignées, bien que la voiture soit différente d’il y a cinq ans [la RB19 qu’il a testé à Silverstone], elle ressemblait toujours à une Red Bull.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end du mois d’août à Zandvoort, Daniel Ricciardo n’a pas encore marqué de point lors des deux Grands Prix qu’il a disputé sous les couleurs d’AlphaTauri.

F1 : Ferrari a revu ses objectifs assez tôt dans la saison

Le Monégasque Charles Leclerc a admis que Ferrari a dû faire un “reset” lorsque l’équipe s’est aperçue qu’elle n’atteindrait jamais son objectif fixé avant le début de la campagne 2023 qui était de remporter le championnat du monde des constructeurs.

En 2022, Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde avec plus de 200 points de retard sur Red Bull et a donc entamé la campagne 2023 avec comme objectif principal de faire mieux que l’an dernier et donc de terminer devant Red Bull.

Mais après les douze premières courses de la saison, force est de constater que l’équipe italienne est loin du compte avec déjà un retard de plus de 300 points sur le leader Red Bull qui écrase littéralement la concurrence cette année avec douze victoires en autant de Grands Prix disputés, dont dix rien que pour Max Verstappen.

“Avant la première course, l’objectif était de faire un pas de mieux par rapport à l’année dernière, c’est à dire remporter le championnat du monde.” a expliqué Leclerc avant le début de la trêve estivale de la F1.

“Si nous regardons le premier semestre, nous sommes très loin de là où nous placions nos attentes avant la saison. Par contre, dès que nous avons compris cela, nous avons fait un reset et il y a eu une réaction incroyable de toute l’équipe.”

“Ils ont apporté des mises à niveau, parfois un mois et demi plus tôt, et cela demande beaucoup d’efforts de la part de tout le monde à Maranello. Cela nous a permis d’obtenir d’excellents résultats.”

“Je pense qu’il faut encore essayer de comprendre, parce que nous avons fait un pas en arrière sur les deux dernières courses, et je pense qu’on s’attendait à être plus compétitifs à Budapest que sur une piste comme Spa, et au final, c’était l’opposé.”

“Donc, ce sont des choses que nous devons examiner, parce que nous n’avons peut-être pas optimisé le package dans les courses comme Budapest, et peut-être que nous avons fait quelque chose qui était étonnamment bon sur une piste comme Spa.”

“C’est quand même bien de finir sur une note positive la première partie de la saison, et maintenant nous allons profiter de la trêve estivale, ou du moins lorsque les gars pourront travailler, pour essayer d’analyser ces deux dernières courses et maximiser le package pour toutes les courses de la deuxième moitié de saison.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Aston Martin.

Des progrès plus rapides qu’espéré chez McLaren F1

Après un début de saison compliqué, l’équipe McLaren F1 a su rebondir dés le Grand Prix d’Autriche avec de nouvelles évolutions techniques sur la MCL60 de Lando Norris qui ont propulsé le pilote britannique à la quatrième place à l’arrivée de l’épreuve, un pas en avant fulgurant quand on sait que l’équipe n’était parvenue à entrer dans les points qu’à trois reprises lors de huit premières courses.

Fort de ces progrès, c’est ensuite la monoplace d’Oscar Piastri qui a pu à son tour bénéficier de ces améliorations, et c’est alors une toute nouvelle dynamique qui a animé l’équipe qui a ainsi surclassé Alpine lors des trois dernières courses avant la pause estivale. Des performances qui permettent aujourd’hui à McLaren d’enregistrer 103 points au championnat constructeurs contre 57 points pour l’équipe du constructeur français qui était alors (et reste) son concurrent direct.

Interrogé juste avant la pause estivale, Andrea Stella – le directeur de McLaren – a fait part de son enthousiasme et nous explique la stratégie déployée par son équipe pour remonter la pente : “Les améliorations ont finalement porté sur l’ensemble de l’aérodynamique de la voiture.”

“En ce sens, j’ai parlé d’une version B de la MCL60. Il a également fallu revoir la conception de ce qui se trouve sous la carrosserie, comme certains éléments de la mécanique, qui ont dû être ajustés pour s’adapter aux nouvelles formes de la voiture.” a précisé l’Italien.

“La première série d’améliorations a dépassé nos attentes. Dans nos communications internes et nos comptes rendus, nous avons toujours dit : “vers la fin de l’année 2023, nous aimerions rivaliser avec certaines des voitures les plus rapides du moment”.”

“Nous sommes à la mi-saison, et nous avons déjà pu décrocher deux podiums [NDLR: Grande-Bretagne et Hongrie avec Lando Norris] et une deuxième place dans une course sprint [Belgique avec Oscar Piastri] au mérite.” se réjouit Stella qui tient à souligner le travail réalisé par toutes ses équipes au cours des dernières semaines.

“Ce succès est dû aux gens de McLaren qui ont été capables d’identifier les concepts pour faire évoluer la voiture, de les planifier, de les concevoir, de les produire, d’en contrôler la qualité et de les amener sur le circuit, en surmontant d’importants défis logistiques.”

“Et dire que certaines des améliorations ont été apportées une course plus tôt, en Autriche. Nous avons prouvé que lorsque nous avons des objectifs clairs et simples, que nous rassemblons tout le monde sur ces objectifs et que nous travaillons en collaboration, nous pouvons réaliser des choses exceptionnelles chez McLaren.”

Mais l’ancien ingénieur ne compte pas se reposer sur ses lauriers et souligne les problèmes toujours présents sur la MCL60 et compte bien y remédier rapidement, avant le Grand Prix d’Italie à Monza programmé début septembre. 

“La prochaine série d’améliorations s’inscrira dans le prolongement de celles que nous avons apportées lors des courses précédentes.” insiste-t-il.

“Il est encore possible d’aller plus loin, et nous essaierons de le faire. Il y a des indications encourageantes dans le développement, mais, comme toujours, la preuve sera dans la performance réalisée sur la piste.”

“Nous devons également travailler davantage pour remédier à certaines des faiblesses que nous avons rencontrées en Belgique.”

“Nous n’avions pas beaucoup travaillé sur la réduction de la traînée aérodynamique de la voiture, et en Belgique, nous avons manqué d’efficacité et de vitesse de pointe.”

“Nous voulons travailler d’urgence sur la traînée aérodynamique, dans le cadre d’un travail parallèle plus restreint, pour voir si nous pouvons récolter des résultats faciles à obtenir pour Monza.”

“Cette activité se déroulera parallèlement au développement principal de la voiture, ce qui nous sera bénéfique sur l’ensemble des circuits.”

Andrea Stella a été nommé en décembre dernier à la tête de McLaren. Avant cela Andrea Stella a travaillé durant 15 ans chez Ferrari aux cotés Michael Schumacher, Kimi Räikkönen et Fernando Alonso.

Depuis l’arrivée de son nouveau chef d’équipe, McLaren a opéré une réorganisation d’envergure au sein de son équipe de F1 que vous pourrez retrouver en détail dans cet article.

Danica Patrick veut voir les femmes concourir avec les hommes

L’ancienne pilote d’IndyCar, Danica Patrick, a déclaré que les femmes pilotes devaient avoir la possibilité de concourir avec des hommes au début de leur carrière pour permettre leur progression vers la Formule 1.

La Formule 1 a lancé cette année la F1 Academy – une série de monoplaces entièrement féminine – et qui se disputera exclusivement durant les week-ends de course de F1 en 2024, alors qu’avant cela, la série W offrait une catégorie réservée aux femmes en 2019, 2021 et 2022 avant que cette dernière ne rencontre des difficultés financières qui sonnera le glas de cette catégorie.

Interrogée dans le dernier podcast de Sky Sports concernant l’éventuelle arrivée d’une femme en Formule 1 dans les années à venir, Danica Patrick a déclaré : “Vous supposez que je veux cela, vous supposez que c’est important pour moi, mais ce n’est pas le cas.”

“J’ai toujours une position intéressante sur le sujet. Je pense que ce qui rend le sport vraiment populaire, ce sont les grandes courses. Vous pouvez avoir la moitié du peloton formé par des femmes et les faire suivre le leader, et ce ne sera pas intéressant à regarder.”

“Des bonnes courses ? C’est ce que nous avons actuellement en Formule 1, je veux dire par là que tout autre pilote que Max [Verstappen] est un peu tiré au sort pour savoir qui sera deuxième, troisième, quatrième, cinquième ce week-end, et c’est ce qui rend cela vraiment attrayant.”

“Donc, je pense qu’en tant que femme, on doit juste se présenter comme d’habitude. J’ai un peu…ce n’est pas une critique, mais un avis sur les séries féminines. C’est bien, cela peut donner l’occasion à certaines qui n’auraient peut-être pas l’occasion autrement de montrer ce qu’elles savent faire, mais au fianl, vous allez devoir faire la course contre des gars.”

“Donc, quand vous regardez le golf, vous voyez souvent qu’un golfeur qui n’est peut-être pas classé aussi haut se montrera à la hauteur avec celui avec qui il joue, et je pense que cela a tendance à se produire dans tous les sports.”

“C’est pourquoi vous voyez certains des meilleurs vouloir s’entraîner et être avec les meilleurs, car ils s’améliorent. Si vous vous éloignez de quelque chose qui n’est pas le meilleur, alors cela affectera votre niveau d’effort, votre objectif mental.”

“Donc, vous devez vraiment vous mettre dans les situations les plus difficiles et autant le faire tôt car cela ne fera que devenir plus difficile.”

“Je pense juste que, faire des tests appropriés, pour pouvoir voir si une pilote féminine est assez rapide, est un excellent moyen de savoir s’il devrait y avoir une prochaine étape.”

“Mais en ce qui concerne tout ce qui va au-delà, je pense qu’elles devraient courir avec les hommes, je pense qu’elles devraient courir dans la même série [que les hommes], et elles doivent juste attirer des gens autour d’elles qui croient en elles.”

“Je pense que plus vous vous mettez en position de montrer ce que vous pouvez faire, mieux vous vous portez, et il vaut mieux être dans la voiture que pas.”

“Je pense donc qu’avoir plus de temps dans les voitures, plus de temps de piste et plus d’opportunités de montrer ce que vous pouvez faire est toujours une bonne chose.”

Marko : “Un duo Verstappen/Norris serait idéal pour les fans et la télévision”

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime qu’un duo de pilotes composé de Max Verstappen et Lando Norris chez Red Bull serait idéal tant pour le public que pour les médias, mais pourrait causer beaucoup de tort à l’équipe au championnat constructeurs.

Alors que l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull au delà de la saison 2025 reste flou, certaines rumeurs ont suggéré ces dernières semaines une possible arrivée dans l’équipe de Charles Leclerc ou encore de Lando Norris lorsque le contrat du Mexicain arrivera à son terme fin 2024.

Lorsqu’on interroge justement Helmut Marko pour savoir quel pilote il aimerait voir aux côtés de Max Verstappen si jamais Red Bull décidait de se séparer de Sergio Perez fin 2024, l’Autrichien a répondu : “Avec Norris, parce qu’avec Hamilton j’ai plus de mal.” a déclaré Marko au média allemand Motorsport-Magazin.

“Il est bien connu qu’il y a eu des frictions entre Hamilton et Verstappen. Une équipe harmonieuse serait donc difficile à imaginer avec les deux.”

Ayant clairement défini sa préférence pour Lando Norris, Helmut Marko a cependant précisé qu’un duo Verstappen/Norris causerait certainement du tort à l’équipe, notamment parce que les deux pilotes évolueraient selon lui au même niveau, ce qui peut s’avérer dangereux pour la course au titre mondial au championnat constructeurs.

“Ce serait un duo idéal [Verstappen/Norris] pour le public, la télévision et les journalistes, mais pas pour le leadership et le succès de l’équipe.” a ajouté Marko.

“En tant qu’équipe, nous voulons gagner le championnat du monde et c’est mieux si vous avez une certaine hiérarchie où il est clair qui est – je ne vais pas dire le pilote numéro 1 – mais qui est clairement le plus rapide.”

“En principe, nous n’avons jamais d’ordre établi, mais toute l’équipe, l’ambiance et la compétitivité ne doivent pas en souffrir. Si vous avez deux stars : prenons le passé avec Senna et Prost où ça ne s’est pas bien passé, ils n’ont alors regardé que eux-mêmes. L’équipe était alors en retrait.”

La situation actuelle chez Red Bull semble donc convenir puisque Sergio Perez est deuxième du championnat du monde avec 125 points de retard sur Max Verstappen, mais le Mexicain permet tout de même à Red Bull d’être toujours en tête du classement constructeurs.

Seuls des problèmes de fiabilité casseront la dynamique de Verstappen

L’ancien pilote de F1, Mark Webber, estime que seuls des problèmes de fiabilité seront susceptibles de venir casser la dynamique dominante du pilote Red Bull Max Verstappen lors de la deuxième partie de la saison 2023.

Max Verstappen a décroché dix victoires sur les douze courses disputées depuis le début de la saison 2023, ce qui permet au Néerlandais d’être leader du championnat du monde des pilotes à la trêve estivale avec une très confortable avance de 125 points sur son coéquipier Sergio Perez.

Mark Webber – qui a couru pour Red Bull entre 2007 et 2013 – a fait l’éloge de son ancienne équipe ainsi que du double champion du monde Max Verstappen que rien n’arrêtera selon l’Australien en deuxième partie de saison, hormis peut-être des pannes mécaniques.

“Je pense qu’il est difficile pour les gens de comprendre ce niveau de domination, la quantité de travail et d’efforts nécessaires.” a déclaré Mark Webber au site du championnat.

“C’est le gros problème, vous devez donner du crédit, les gens doivent donner du crédit là où il est dû. Pour obtenir un tel niveau d’avantage avec une telle compétition en F1…il y a tellement d’occasions pour faire des erreurs, qu’il s’agisse d’arrêts au stand, de fiabilité, d’erreurs du pilote […].”

“Ce n’est que la fiabilité qui l’arrêtera [Max Verstappen, ndlr] je pense. C’est lui qui contrôle, il danse quand les rideaux sont levés, il entre en scène et il le fait [le travail].”

“Nous connaissons le niveau d’intensité qu’il a, il est le meilleur. Pour les adversaires, bien sûr, il est maintenant bien établi dans sa carrière, il a une immense expérience.”

“Il va profiter de la pause, il va revenir rafraîchi, et je pense que parce qu’il n’y a aucune pression sur lui, ce sera encore plus un avantage pour lui.”

Les recommandations de Rosberg à un Perez sous pression

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, estime que Sergio Perez devrait tout simplement oublier la perspective de défier son coéquipier Max Verstappen au championnat cette année et plutôt se concentrer sur lui-même pour faire un meilleur travail.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 sur les chapeaux de roues avec deux victoires lors des quatre premières courses et semblait pourvoir défier son coéquipier Max Verstappen au championnat du monde, avant de connaître une série de courses plus compliquées par la suite. 

A partir du Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a vu peu à peu l’écart avec son coéquipier devenir de plus en plus grand au championnat du monde et le Mexicain accuse désormais 125 points de retard sur Max Verstappen après la douzième manche de l’année disputée à Spa-Francorchamps fin juillet.

Dans ce contexte – et alors qu’il ne reste que dix courses à disputer – il semble bien difficile pour Sergio Perez de rattraper son retard sur un Max Verstappen au sommet de sa forme, le Néerlandais ayant décroché dix victoires en douze courses.

Pour Nico Rosberg – qui s’est battu pour le titre mondial contre son coéquipier Lewis Hamilton en 2016 – Sergio Perez devrait tout simplement essayer de se recentrer sur lui-même pour le reste de la saison, notamment en se coupant du monde extérieur à commencer par les médias ou les réseaux sociaux.

“Je recommanderais à Sergio de couper tous les médias et de ne pas regarder les réseaux sociaux.” a déclaré Nico Rosberg dans le podcast de Sky Sports.

“Il va voir tellement de mêmes [ phénomène repris et décliné en masse sur Internet selon Wikipédia] contre lui, des commentaires contre lui, des journalistes poser des questions contre lui. il doit vraiment se détacher de tout ça.”

“J’ai complétement désactivé tous mes réseaux sociaux, mes e-mails et le monde de l’actualité lorsque je me battais pour le championnat [en 2016,ndlr].” a ajouté l’Allemand.

Rosberg admet également que la situation de Sergio Perez a été encore un peu plus compliquée avec le retour sur la grille de Daniel Ricciardo chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie. Le Mexicain se retrouvant désormais encore plus sous pression avec la possibilité que Ricciardo récupère son baquet à partir de 2025.

“Le seul problème, c’est qu’il doit encore se rendre sur le circuit et s’asseoir devant 50 journalistes qui vont lui demander : “Hé Sergio, tu as l’air de faire face au plus grand combat de ta carrière, penses-tu pouvoir t’en sortir ?” Cela vous touche toujours parce qu’il faut écouter. Vous ne pouvez pas ignorer et vous devez répondre aux questions.”

“Et la prochaine question sera : “Hé Sergio, ressens-tu la menace de Ricciardo ? As-tu l’impression que tu pourrais perdre ton baquet ?” C’est l’une des parties les plus difficiles du week-end pour Sergio en ce moment. Il s’agit donc de se déconnecter et de se concentrer.”

Oublier son objectif…

L’une des meilleures solutions selon Rosberg pour atténuer la pression croissante sur les épaules de Perez serait tout simplement de s’abstenir de défier son coéquipier Max Verstappen pour le reste de la saison et de se concentrer sur lui-même.

“Il était très concentré l’hiver dernier sur “Je veux battre Max, je veux être champion”. Mais je pense qu’il est temps d’oublier ça et de faire week-end après week-end et session après session un travail fantastique.”

“Il faut se préparer au mieux que vous pouvez, gérer les risques, faire un travail fantastique, et vous reconstruire comme ça. C’est de cela qu’il s’agit, et c’est ce qu’il doit essayer de faire.”

Pour Marko, Verstappen serait en pôle avec une AlphaTauri ou une Haas sous la pluie

Le Dr Helmut Marko estime que le double champion du monde Max Verstappen est tellement au dessus du lot qu’il serait en mesure de décrocher une pole position au volant d’une monoplace de fond de grille comme une AlphaTauri ou une Haas.

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a remporté dix victoires sur les douze courses déjà disputées au volant d’une Red Bull RB19 clairement au dessus du lot par rapport à la concurrence. Le Néerlandais l’a d’ailleurs une nouvelle fois démontré lors de la dernière course disputée à Spa-Francorchamps où il s’est élancé depuis la sixième place pour terminer premier avec 22 secondes d’avance sur Sergio Perez.

Face à une telle domination – et alors que beaucoup estiment que Verstappen fait la différence parce qu’il est au volant de LA meilleure voiture – Helmut Marko lui ne tarit pas d’éloges sur un Max Verstappen faisant preuve désormais d’une grande maturité : “Max serait dans une classe à part dans chaque voiture.” précise Helmut Marko dans une interview accordée à Motorsport-Total.com.

“Le Max de 2020 ne peut pas être comparé à celui de 2023. A part le fait que le nom reste le même, il a acquis une grande souveraineté.”

“Pour moi, le maître de la lecture des courses a toujours été [Lewis] Hamilton, avec la façon dont il gère ses pneus. Mais Max maintenant est à égalité avec lui, si ce n’est même mieux, parce qu’il a une meilleur vitesse de base. Il y a eu un processus de maturité incroyable.”

Marko estime même que dans des conditions de piste changeantes Max Verstappen serait même capable de décrocher une pole position au volant d’une monoplace de fond de grille, tant le Néerlandais est au dessus du lot en termes de pilotage.

“Si de telles conditions existent, il pourrait mettre une AlphaTauri ou une Haas, qui sont des voitures taillées pour la qualification, en pôle.” insiste l’Autrichien.

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort sur les terres du Néerlandais, Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 125 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Pour Naomi Schiff, chaque pilote est différent face à la peur

Pour l’ancienne pilote de la W Series, Naomi Schiff, chaque pilote est différent face à la peur et sa façon de la gérer, la Belge insistant sur le fait que tous les pilotes sont bien conscients que le risque zéro n’existe pas dans le sport automobile.

Alors que la FIA et la Formule 1 ne cessent de travailler pour améliorer la sécurité des pilotes, le sport automobile dans son ensemble reste très dangereux, comme l’a prouvé la mort du pilote français Anthoine Hubert lors d’une course de F2 en 2019 sur le circuit de Spa-Francorchamps ou plus récemment le décès du Néerlandais Dilano Van ‘t Hoff impliqué dans une collision avec plusieurs voitures lors d’une course sur piste humide du Championnat d’Europe de Formule Régional By Alpine sur le tracé belge.

Le débat sur la sécurité est donc toujours d’actualité en Formule 1 comme dans d’autres catégories, mais pour Naomi Schiff, le risque zéro n’existe évidemment pas en sport automobile et chaque pilote aura sa propre façon de gérer sa peur : “Chaque pilote est très différent et sa façon de gérer les choses est légèrement différente.” explique Naomi Schiff à Sky Sports.

“Mais évidemment, vous savez aussi que le sport a beaucoup évolué en matière de sécurité quand vous montez dans la voiture, bien qu’au final vous savez qu’il y a un risque et que ça peut mal tourner parce que c’est le sport automobile et que cela reste dangereux.”

“Mais si vous avez peur, ce n’est pas ce que vous devriez faire alors. Vous ne pouvez pas monter dans la voiture et penser au pire des scénarios, parce que vous n’irez pas vite alors. Et dans ce travail, il faut être rapide pour faire le job.”

“Vous savez le risque que vous prenez, mais vous ne laissez pas cela jouer dans votre esprit, parce que vous ne pouvez tout simplement pas faire le travail.”

“Pour moi, j’étais plus inquiète quand je ne faisais pas confiance à l’équipe qui m’entourait. Si je savais que je pouvais avoir confiance aux gens qui m’entouraient, et qu’en venant sur le circuit vous pouviez voir les normes élevées, les commissaires au dessus, vous vous sentez bien pour faire votre travail et si quelque chose doit arriver, alors c’est que vous êtes vraiment malchanceux.”

“En revanche, si vous savez que l’équipe qui vous entoure ne fait pas un travail adéquat et qui vous avez un équipement qui n’est pas à la hauteur, alors vous pourriez avoir un peu plus peur de monter dans la voiture.”

Pour Massa, Verstappen va tout gagner jusqu’en 2026

Pour l’ancien pilote de F1, Felipe Massa, le double champion du monde Max Verstappen va très certainement remporter tous les titres mondiaux jusqu’en 2026, lorsqu’une nouvelle réglementation technique entrera en vigueur en Formule 1.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull a décroché douze victoires sur les douze manches déjà disputées, dont dix rien que pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Grâce à cette performance, le pilote néerlandais est leader du championnat du monde avec une très confortable avance de 125 points sur Sergio Perez.

Certains estiment que la domination de Verstappen signifie qu’il n’y a plus aucun suspense quant à savoir quel pilote décrochera le titre mondial cette année et que cette nette domination du Néerlandais fait beaucoup de tort à la catégorie reine, tandis que d’autres comme Felipe Massa vont même plus loin en estimant que le pilote Red Bull fera main basse sur tous les championnats jusqu’en 2026.

“Je pense que jusqu’en 2026, lorsque nous aurons le changement de réglementation, Verstappen gagnera tout.” a déclaré Felipe Massa, cité par Marca.

“Avec une réglementation identique, Verstappen est supérieur, Red Bull est supérieur. Donc, jusqu’en 2026, nous pouvons nous attendre à ce que Verstappen remporte tous les titres.”

“En toute logique, nous aurons un grand changement [en 2026], et avec toutes les nouveautés, nous aurons de nouvelles voitures, et il ne restera plus qu’à savoir si la Red Bull sera la même qu’aujourd’hui. Mais pour le moment, je ne vois personne au niveau de Verstappen.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, Max Verstappen est leader du championnat pilotes avec 125 points d’avance sur Sergio Perez et 165 points sur le troisième Fernando Alonso, alors qu’il ne reste que dix courses à disputer cette saison.

Montoya voit “sept ou huit pilotes” capables de gagner avec la Red Bull

L’ancien pilote de F1, Juan Pablo Motoya, estime que plusieurs pilotes actuellement présents sur la grille seraient tout à fait capables de devenir champions au volant de la Red Bull RB19 de Max Verstappen, notamment parce qu’il s’agit de la meilleure monoplace cette saison.

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a décroché dix victoires sur les douze courses déjà disputées [les deux autres ont été remportées par son coéquipier Perez, ndlr], ce qui place le Néerlandais dans une position très confortable au championnat du monde avec déjà 125 points d’avance sur son coéquipier.

Invité à donner son avis sur les performances de Max Verstappen depuis le début de la saison 2023, Jaun Pablo Montoya estime que le Néerlandais fait la différence par rapport à ses concurrents parce qu’il est au volant de LA meilleure monoplace de la grille et qu’au moins “sept ou huit pilotes” seraient capables d’en faire autant s’ils avaient la même voiture que lui.

“En ce moment, il fait du très bon travail, mais il a l’air tout aussi invincible que lorsque Hamilton gagnait tout [avec Mercedes, ndlr], c’est la réalité.” a déclaré Montoya en entretien avec Semana.com.

“Max est un très bon pilote, mais jusqu’à présent il est dans la meilleure voiture. La vitesse de Max en ce moment n’est pas meilleure que la vitesse du Max d’il y a deux ans, c’est probablement la même chose. C’est juste que la voiture est plus compétitive.”

 “Si vous sortez Max de cette voiture, il y a environ sept ou huit pilotes qui pourraient être champions du monde dans cette voiture. S’il n’était pas là, Checo [Sergio Perez], Hamilton, Sainz, Leclerc seraient champions.”

“C’est le timing du sport automobile. Il n’y a pas que le pilote, il y a aussi la machine dont on dispose et la chance d’avoir une voiture rapide. La Red Bull sous cette réglementation est la meilleure voiture, du coup, quand les règles changeront, ce ne sera plus le cas.”

Mercedes publie son dernier rapport sur le développement durable

Mercedes a publié son troisième rapport annuel sur le développement durable, l’écurie du constructeur allemand détaillant dans ce dernier son engagement envers les initiatives de développement durable, mais aussi d’inclusion et de gouvernance.

Avec des objectifs ambitieux encadrés par les objectifs de développement durable des Nations Unies, l’équipe Mercedes continue de progresser vers une haute performance durable. Son rapport 2023 fournit un aperçu complet des initiatives environnementales, sociales et de gouvernance, y compris la vérification externe de ses émissions de carbone en 2022 et la croissance de sa main-d’œuvre de plus en plus diversifiée.

Grâce à des actions audacieuses pour lutter contre ses principales sources d’émissions, l’équipe Mercedes a  réalisé des progrès significatifs en 2022 avec notamment une réduction de 21 % des émissions globales du transport aérien (économisant plus de 2 600 tonnes d’émissions de CO2), mais aussi 98 % des déchets détournés de la décharge partis vers la valorisation énergétique et le recyclage, tandis que l’équipe peut se targuer d’une réduction de la consommation de gaz de 13 %.

Mercedes a également réussi à réduire de 88 % ses émissions grâce à un essai de transport de fret avec des camions roulant au biocarburant et qui a depuis été mis en œuvre pour toute la saison européenne 2023, visant une réduction des émissions de plus de 60 %.

Grâce à ces initiatives, Mercedes estime être sur la bonne voie pour atteindre les objectifs annoncés dans son rapport de développement durable 2022 à savoir : réduire ses émissions de portée 1 et 2 de 100 % et réduire de 50 % ses émissions de portée 3 d’ici 2026.

“La performance à tout prix, sans penser aux répercussions plus larges, n’est plus acceptable dans le monde d’aujourd’hui. Mais être durable ne signifie pas nécessairement faire des compromis.” a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

“L’obtention de hautes performances durables est devenue un principe directeur dans notre façon de fonctionner. Au cours de l’année dernière, nous avons développé nos activités de développement durable pour mieux comprendre notre impact sur la planète et notre rôle au sein de la société, et pour explorer davantage les moyens de que nous pouvons améliorer. Appuyer sur les freins n’est pas une option.”

Diversité 

30 mois après le lancement du programme Accelerate 25, qui officialise l’ambition de Mercedes de voir au moins 25 % de tous les nouveaux employés issus de groupes sous-représentés jusqu’en 2025 inclus, les progrès par rapport à ses objectifs comprennent :

  • 37 % des nouveaux membres de l’équipe sont issus de groupes sous-représentés au cours des six premiers mois de 2023.
  • Les membres féminins de l’équipe sont passés à 16,6 %, contre 11 % en 2019, tandis que les membres de l’équipe issus de minorités ethniques sont passés de 3 % en 2019 à 8,9 %, en juin 2023.
  • 107 étudiants ont obtenu leur diplôme de la Mulberry STEM Academy, un programme parascolaire sur mesure de 12 mois entre l’équipe et le Mulberry Schools Trust.

“Je suis vraiment ravi de faire partie d’une équipe qui s’est engagée aussi fermement dans l’EDI. Grâce à notre programme Accelerate 25, nous avons déjà franchi des étapes positives en intégrant l’EDI dans tout ce que nous faisons dans notre équipe et en encourageant les autres dans notre industrie à le faire.” a déclaré Hiran Odedra, responsable de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion chez Mercedes.

“La création d’un environnement de travail où tous les membres de notre équipe continuent de se sentir valorisés, respectés et capables d’être eux-mêmes sur leur lieu de travail est si important pour faire progresser la performance.”

“Nous continuerons également à nous concentrer sur notre objectif d’attirer et de recruter du plus large bassin de talents hautement performants et diversifiés, nous conduisant à une plus grande performance.”

Gouvernance

L’équipe Mercedes cherche à améliorer continuellement la robustesse et l’efficacité de ses pratiques de gouvernance et a donc franchi les étapes suivantes au cours de la dernière année :

  • Nouveau cadre de gouvernance, d’éthique et de conformité lancé en interne.
  • Publication d’un nouveau code d’intégrité sur mesure, d’une politique des droits de l’homme, d’une politique environnementale et d’une politique anti-corruption.
  • Lancement d’un nouvel outil de dénonciation, ainsi que des plateformes Checks Against Sanctions et Due Diligence.

“Nous continuerons à investir dans des initiatives qui nous aideront à devenir plus durables et, en tant qu’équipe, nous savons qu’il est vital que nous abordions ce défi de la même manière que nous abordons tout : comme une course vers la ligne d’arrivée. Notre objectif est de toujours élever nos standards et d’établir des références dans notre sport et en dehors.” a ajouté Toto Wolff.

“Je suis incroyablement fier de notre équipe et du travail mis en œuvre pour répondre à nos ambitions et mieux comprendre notre impact sur le monde.”

“Nous voulons encore accomplir tellement plus, et nous nous engageons à proposer des initiatives innovantes pour répondre nos objectifs en 2023 et au-delà.” conclut l’Autrichien.

Max Verstappen n’est pas surpris des performances de Norris

Bien qu’il admette que les progrès spectaculaires de McLaren sont “incroyables”, le double champion du monde de F1, Max Verstappen, insiste sur le fait qu’il n’est absolument pas surpris des performances de Lando Norris au volant d’une MCL60 mise à jour.

L’équipe McLaren a connu un début de saison 2023 difficile, les deux pilotes se battant régulièrement en queue de peloton au volant d’une monoplace terriblement difficile à piloter.

Mais depuis l’introduction d’une grande mise à jour à partir du Grand Prix d’Autriche, Lando Norris et Oscar Piastri se sont montrés très compétitifs au volant de la MCL60 et ont marqué de gros points pour l’écurie britannique, alors que Norris a décroché deux podiums consécutifs à Silverstone et Budapest sur deux tracés aux caractéristiques bien différentes.

Interrogé sur les progrès de McLaren depuis quelques courses et invité plus précisément à évaluer la saison de Lando Norris depuis le début de l’année, Max Verstappen a déclaré : “Je pense que c’est assez incroyable de voir où ils étaient à Bahreïn et où ils sont maintenant.”

“Je pense que Lando a extrêmement bien performé aussi, mais ce n’est pas une surprise pour moi.”

“C’est juste bien de constater enfin que lorsque vous avez une voiture performante vous pouvez faire du bon travail et vous retrouver à deux reprises à la deuxième place.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end du mois d’août à Zandvoort, Lando Norris occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 69 points inscrits depuis le début de l’année.

Le sort de Szafnauer montre la pression exercée sur les chefs d’équipe

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que le licenciement soudain d’Otmar Szafnauer – désormais ex directeur d’Alpine – montre à quel point les directeurs d’écurie en Formule 1 sont soumis à une forte pression.

Otmar Szafnauer a rejoint Alpine au début de la saison 2022, l’Américain guidant l’équipe française à la quatrième place du championnat des constructeurs. Mais, avec ses rivaux Aston Martin et McLaren ayant fait de grands progrès cette année, Alpine se retrouve actuellement sixième au classement et la grande direction a donc pris des décisions importantes peu avant le Grand Prix de Belgique.

En ce sens, Alpine a annoncé à la veille de la douzième manche de l’année les départs simultanés avec effett immédiat d’Otmar Szafnauer [team principal], Pat Fry [directeur technique] et Alan Permane [directeur sportif]. Une semaine plus tôt, c’est l’ancien PDG d’Alpine, le Français Laurent Rossi, qui a été remercié par le groupe Renault.

S’exprimant en Belgique peu après l’annonce faite par Alpine, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a tenu à préciser que le sort subi par Szafnauer montre la pression que subissent tous les directeurs d’équipe en Formule 1.

“La façon dont cela a été fait n’est pas la manière normale, mais chacun le fait à sa manière.” a déclaré Steiner à propos du licenciement de Szafnauer par Alpine.

“Je pense évidemment que Otmar est déçu, mais il est déjà passé par là, et si vous occupez ce poste, je pense que la plupart d’entre nous y sont déjà passés.”

“Une porte se ferme et une autre s’ouvre comme on dit. Ce métier est un métier difficile, parce que vous êtes devant les yeux du public, des choses peuvent arriver, et il suffit de s’en accommoder.”

“Je ne dis pas que c’est bien, mais cela en fait partie [du métier]. Je pense qu’Otmar s’en remettra assez rapidement, comme je l’ai dit, il a déjà été dans cette situation, et ces choses là arrivent et cela fait partie de notre vie en tant que directeur d’équipe.”

Récemment, Otmar Szafnauer a laissé entendre qu’il pourrait revenir dans le paddock de la Formule 1 plus vite que prévu malgré une période de jardinage obligatoire après avoir quitté Alpine.

Douze mois signifie pas de travail pour une équipe en Formule 1, mais il y a d’autres choses en Formule 1 que je peux faire.” a déclaré l’Américain.

Je pourrais donc aller travailler pour un motoriste, par exemple, les aider, ou je pourrais aller travailler pour F1 Expériences [le programme de la F1 pour les VIP lors des week-ends de GP] et les aider, ou encore la Formule 1 ou la FIA. Donc, peut-être que je serai là dans moins de douze mois.”

Si une situation se présente où je pourrais être utile à une équipe, sur le mur des stands en tant que directeur d’équipe, je saisirais certainement cette opportunité. C’est ce que je fais depuis 15 ans. C’est ce que je sais faire [de mieux].” 

Sainz reconnaît qu’être un pilote Ferrari est exigeant mentalement

L’espagnol Carlos Sainz admet qu’être un pilote Ferrari n’est pas de tout repos en raison de la pression constante exercée sur les pilotes de la part des Tifosi ou encore des sponsors, qui obligent l’équipe à organiser tout un tas d’événements au cours de la saison.

Carlos Sainz a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe Toro Rosso en 2015, avant de passer chez Renault – désormais Alpine – puis McLaren et enfin Ferrari pour qui il pilote depuis la saison 2021. Avec 174 départs en Grand Prix au moment où nous écrivons ces quelques lignes, Carlos Sainz est considéré comme un pilote expérimenté malgré son âge (28 ans), et le natif de Madrid pense que cette expérience lui sert au quotidien chez Ferrari où la pression est constante.

“Ferrari est un endroit formidable. Chaque circuit où vous allez, vous avez les Tifosi [supporters de Ferrari, ndlr], et vous avez plus de soutien que n’importe quel pilote.” reconnaît Carlos Sainz lors d’un entretien pour le site de la F1.

“Chaque course ressemble presque à une course à domicile en raison du soutien que vous recevez de la part de tous les fans de Ferrari du monde entier.”

“C’est vrai que c’est aussi exigeant.” ajoute l’Espagnol. “C’est une équipe très exigeante d’un point de vue mental parce qu’il y a plus de pression autour.”

“Nous avons beaucoup de sponsors et beaucoup d’événements auxquels nous devons assister. Vous devez être au sommet de votre carrière pour, je pense, vous engager pleinement à être un pilote Ferrari.”

“Je pense que je suis à ce stade. Je suis encore très jeune, mais en même temps expérimenté, et je maximise cela autant que je peux.”

Malgré la pression, Sainz dit qu’il “vit son rêve” en roulant pour la Scuderia Ferrari et l’Espagnol espère évidemment pouvoir décrocher un premier titre mondial avec l’écurie de Maranello.

“La façon dont le temps a passé, le fait que je sois chez Ferrari, que je vis mon rêve, tout s’est avéré très bon [jusqu’à maintenant] et je ne peux pas me plaindre.” a ajouté Sainz.

“Mais je pense que c’est aussi parce que j’ai été bien entouré, il y a aussi mes propres efforts, mon propre talent, ma propre façon de faire, mais j’espère que le meilleur reste encore à venir.”

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé à Zadnvoort lors du dernier week-end d’août, Carlos Sainz occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 92 points inscrits depuis le début de l’année.

Nyck de Vries va étudier à Harvard

Le Néerlandais Nyck de Vries a révélé qu’il allait débuter des études dans la prestigieuse université de Harvard à partir du mois de septembre, après avoir perdu son baquet en Formule 1 peu avant le Grand Prix de Hongrie 2023.

Nyck de Vries a débuté sa carrière en tant que titulaire en Formule 1 cette saison avec l’équipe AlphaTauri, mais ses performances au cours des dix premières courses de la saison n’ont pas convaincu et le Néerlandais a donc été remercié et remplacé avec effet immédiat par l’Australien Daniel Ricciardo à partir du Grand Prix de Hongrie.

Après son licenciement, Nyck de Vries a mis un certain temps avant de s’exprimer publiquement dans un message posté sur ses réseaux sociaux dans lequel le Néerlandais a tenu à remercier Red Bull et AlphaTauri pour lui avoir permis d’accomplir son rêve d’être pilote de Formule 1 durant une courte période.

Je voudrais remercier Red Bull et la Scuderia AlphaTauri pour l’opportunité de vivre mon rêve. Bien sûr, ça fait mal que la chance d’être en F1, dont je rêvais depuis si longtemps se termine prématurément. Mais la vie n’est pas une destination, c’est un voyage, et parfois vous devez prendre une route difficile pour arriver là où vous voulez être.” a déclaré De Vries.

Je suis reconnaissant pour nos vies privilégiées, fier de notre parcours et de ma famille. Ce n’est qu’une autre expérience, nous passons à autre chose et nous attendons avec impatience le prochain chapitre.”

Interrogé cette semaine par nos confrères de RacingNews365 pour savoir si son licenciement d’AlphaTauri était difficile à accepter, De Vries a répondu : “En fait, non. J’ai eu beaucoup de soutien et cela s’est fait très naturellement. J’ai beaucoup joué au golf depuis.”

Concernant son avenir maintenant qu’il est libre, Nyck de Vries a révélé qu’il allait désormais pouvoir débuter des études à Harvard à partir du mois de septembre prochain.

“Je n’ai jamais étudié auparavant dans ma vie, et en fait, je n’ai même pas terminé le lycée.” a précisé Nyck de Vries.

“Mais en septembre, je vais suivre des cours à Harvard en négociations et leadership. Je vais faire un peu d’études…mais c’est plus parce que j’aime ça maintenant que j’ai du temps et j’ai aussi l’intérêt d’apprendre d’autres choses.”

Lors de ses dix Grands Prix disputés avec AlphaTauri en 2023, Nyck de Vries n’a marqué aucun point au championnat du monde des pilotes.