Ce simulateur de F1 devrait vous faire rêver !

Si vous pensiez avoir tout vu en termes de simulateur de Formule 1, détrompez-vous puisque Memento Exclusives, le spécialiste des souvenirs sportifs, s’est associé à l’équipe Red Bull pour construire et vendre un simulateur aux couleurs et à la forme de la RB18 de la saison 2022.

Construits en partenariat avec Red Bull Racing, les simulateurs honorent la voiture gagnante du championnat 2022 de l’équipe, la RB18.

Ce simulateur statique « RB18 » est fabriqué selon le même processus que les monoplaces de F1. Ils sont construits au siège de Memento Exclusives à Bugbrooke, Northamptonshire, au Royaume-Uni.

Disponible en deux éditions spéciales : L’édition Champions et l’édition Race (la première comprenant un assemblage de l’aileron avant), chaque simulateur est livré avec une option vous permettant de choisir entre la livrée Max Verstappen ou Sergio Pérez.

« Nous sommes ravis d’avoir co-créé une expérience de course de simulation unique qui place les pilotes dans le cockpit de la RB18, vainqueur du championnat. » a déclaré Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull.

« Piloter une voiture de Formule 1 est quelque chose dont la plupart d’entre nous ne peuvent que rêver, mais ce simulateur est aussi proche que possible de la réalité. Memento Exclusives a recréé la voiture pour faire entrer la piste dans votre maison. »

Ce simulateur est évidemment livré avec un écran de jeu à hauts-parleurs incurvé haut de gamme, un volant à palettes avec retour de force, un pédalier, un son surround THX ultime Z906 et tout le matériel dont vous aurez besoin pour les branchements.

Sachez que pour devenir l’heureux propriétaire de l’un de ces simulateurs aux couleurs de la Red Bull RB18, vous devrez vous acquitter de la modique somme de 75 000 livres (environ 85 000 euros) pour la version sans aileron avant et 99 000 livres (environ 112 000 euros) pour la version avec aileron avant.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ce beau jouet, les simulateurs sont disponibles à l’achat directement auprès de F1 Authentics à cette adresse, alors que vous pouvez également contacter le Service Conciergerie de Memento Exclusives pour des ventes privées sur cette adresse mail : [email protected]

Chez Alpine, toute erreur opérationnelle est interdite à Djeddah

Le directeur de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, estime que l’incident qui a coûté l’abandon à Esteban Ocon au Grand Prix de Bahreïn doit rester un « incident isolé » et espère que son équipe sera en mesure de connaître un week-end plus fluide à Djeddah pour la deuxième manche de la saison.

Au Grand Prix de Bahreïn, l’équipe Alpine n’a marqué que deux points grâce à la remontée de Pierre Gasly depuis le fond de grille et qui a terminé neuvième au drapeau à damier. De l’autre côté du garage en revanche, l’erreur d’Esteban Ocon sur la grille de départ (à lire ici pour comprendre) a coûté cher au pilote français puisqu’il a dû abandonner.

Alpine se rend donc en Arabie saoudite pour la deuxième manche du calendrier en étant déterminée à connaître un week-end plus propre et mieux exécuté qu’à Bahreïn et le directeur de l’écurie du constructeur français le rappelle à qui veut bien l’entendre.

« Nous avons quitté Bahreïn avec des sentiments partagés. » nous confie Otmar Szafnauer.

« Dun côté, nous étions satisfaits de repartir avec des points grâce à la remontée de Pierre, parti du fond de la grille avant de remonter jusqu’à la neuvième place. »

« Sa prestation demandait de bonnes décisions, une stratégie bien exécutée et un rythme solide en course, et nous avons montré tout cela. Dun autre côté, nous avons commis trop derreurs au fil du week-end et nous pouvons tous faire mieux. »

« Le dimanche dEsteban doit rester un incident isolé. C’était laboutissement dune série de fautes, tant de sa part que sur le plan opérationnel, et son côté du garage rebondira sans aucun doute en Arabie saoudite. »

« À lheure actuelle, nous savons que lA523 a du potentiel. Nous navons pas encore pu tout exploiter au maximum et nous avons du travail pour y parvenir. Cest une longue saison, nous avons commencé avec des points et nous devons continuer à pousser en équipe. »

« Il est important de nous rappeler que nous n’avons disputé qu’une course et quil en reste vingt-deux cette année. Nous ne sommes allés que sur un seul circuit avec la voiture à plein régime, donc il y en a bien plus à venir et encore davantage à apprendre et à développer. »

« Notre rythme de course semble meilleur que celui sur un tour, donc nous savons qu’un sujet clé est l’amélioration de nos performances avec peu d’essence embarquée. »

« Esteban a fait du bon travail pour atteindre la Q3 [lors des qualifications à Bahreïn] alors que Pierre en a plus à apprendre pour mettre les pneumatiques dans leur fenêtre d’exploitation optimale et maximiser ses tours lancés. Nous resterons unis et nous travaillerons dur en équipe pour nous hisser plus haut sur la grille. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il attend de la part de son équipe ce week-end à Djeddah pour le Grand Prix d’Arabie Soudite, l’Américain a répondu : « Jaimerais assister à un week-end fluide de la part de lécurie, sans erreur opérationnelle et avec les deux voitures bien ancrées dans les points. »

« Il sera intéressant d’observer la hiérarchie sur un circuit complètement différent de ce que nous avons pu connaître jusquici et je crois fermement que nous en avons davantage à offrir. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur Alfa Romeo.

Frederic Brousseau devient directeur des opérations chez Williams

L’équipe Williams a annoncé aujourd’hui la nomination de Frederic Brousseau au poste de Chief Operating Officer (directeur des opérations). 

Frédéric Brousseau a commencé sa carrière chez Pratt & Whitney Canada en 1997 et a évolué à travers une variété de rôles opérationnels et de gestion, y compris des initiatives de projets d’approvisionnement international direct.

En tant que directeur général du Centre aérospatial de Mirabel de l’entreprise, il a dirigé l’ouverture de l’installation et de sa chaîne de production à la fine pointe de la technologie pour les moteurs qui propulsent l’avion de ligne commercial Airbus A220.

Après avoir occupé plusieurs postes de direction au cours de son mandat chez Pratt & Whitney, Frederic a Brousseau été nommé vice-président des opérations chez P&W en avril 2022. Dans ce rôle, il a supervisé les opérations mondiales de l’entreprise, englobant 12 sites au Canada, en Pologne, au Maroc et en Chine.

Il a également dirigé la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’entreprise, la stratégie d’approvisionnement ainsi que l’industrialisation de nouveaux programmes. Il était responsable du développement et du déploiement de la stratégie opérationnelle en mettant l’accent sur la garantie de la compétitivité opérationnelle de ses sites et de sa chaîne d’approvisionnement.

Chez Williams, Brousseau occupera donc le poste de directeur des opérations et devra s’assurer du bon déroulement des opérations au sein de l’écurie de Formule 1 tout au long de la saison.

« Nous sommes très heureux d’accueillir Frederic en tant que leader énergique et expérimenté qui peut aider à la transformation de Williams Racing. » a déclaré Matthew Savage, président du conseil d’administration de Williams.

« Il a commencé sa carrière en travaillant dans un atelier, et son rôle le plus récent l’a vu s’occuper des opérations aérospatiales mondiales, y compris la gestion de plusieurs sites de fabrication dans le monde et d’une opération comptant plus de 10 000 employés. Je m’attends à ce qu’il contribue de manière significative à notre parcours chez Williams Racing. »

Alors que la saison 2023 a déjà débuté, l’équipe Williams n’a toujours pas nommé de directeur technique après le départ de François-Xavier Demaison au cours de l’hiver.

Ocon a vécu « la pire course de sa carrière » à Bahreïn

Le pilote Alpine Esteban Ocon n’hésite pas à dire qu’il a vécu « la pire course de sa carrière » au Grand Prix de Bahreïn où il a finalement abandonné après une série de fautes qui l’ont emmené à être pénalisé à trois reprises en course.

En raison d’un mauvais positionnement de sa monoplace sur la grille de départ du GP de Bahreïn, Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq secondes à purger lors de son prochain arrêt au stand (c’est à dire que les mécaniciens ne pouvaient pas toucher la voiture avant cinq secondes). Cependant, lors de son premier arrêt au stand, l’un des mécaniciens n’a pas respecté cette pénalité et a touché la voiture avant le décompte officiel des cinq secondes.

La direction de course a donc pénalisé une deuxième fois Esteban Ocon (10 secondes) pour ne pas avoir respecté la première pénalité, tandis qu’une troisième pénalité de cinq secondes pour un excès de vitesse dans la voie des stands a fini par achever Ocon qui abandonnera quelques tours plus tard.

La première course de la saison 2023 ne s’est donc pas déroulée comme prévu pour le pilote Alpine qui en garde un souvenir amère et n’hésite pas à la qualifier de « pire course de sa carrière ».

« Cétait probablement la pire course de ma carrière à ce jour en Formule 1, compte tenu du déroulement du dimanche. » nous confie Esteban Ocon qui est désormais concentré sur le Grand Prix d’Arabie Saoudite programmé ce week-end à Djeddah.

« Mes efforts ont malheureusement été compromis d’entrée de jeu avec linfraction sur la grille de départ, et tout est alors allé de mal en pis. Le plus important est d’apprendre de nos erreurs et de veiller à ce quelles ne se reproduisent plus. »

« Lécurie et moi tournons la page ensemble et cest pourquoi nous avons hâte d’être à Djeddah. Pierre [Gasly] a fait de l’excellent travail en revenant du fond de la grille pour inscrire ses premiers points. »

« Jen retire beaucoup de choses positives, car cela montre que la voiture a le potentiel de remonter dans le peloton et cela souligne notre bon rythme. »

A la veille de la deuxième manche de la saison, Ocon souhaite donc tirer un trait sur Bahreïn et espère bien connaître un week-end « plus fluide » à Djeddah sur un tracé qu’il apprécie et sur lequel il a bien failli décrocher un podium en 2021.

« Djeddah est une piste que japprécie et où nous avons été performants dans le passé, avec presque un podium en 2021. »

« Nous viserons un week-end fluide avec les deux voitures et nous voulons repartir dArabie saoudite avec un résultat dont nous pouvons être fiers et que nous savons mérité. »

Ce week-end en Arabie Saoudite, Esteban Ocon disputera sa 63e course pour l’écurie de F1 appartenant à Renault, devenant ainsi le deuxième pilote le plus capé de l’histoire du constructeur français.

GP Arabie Saoudite : Quels pneus pour la deuxième manche de la saison ?

Pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche du championnat 2023 de Formule 1 – Pirelli a choisi les pneumatiques C2, C3 et C4 sur le tracé urbain le plus rapide de la saison.

Ce week-end à Djeddah, les réglages des monoplaces seront très différents par rapport à la première course de l’année disputée à Bahreïn, puisque le tracé urbain de la Corniche de Djeddah n’est pas aussi exigeant en termes de motricité et en freinage, et exerce principalement des efforts latéraux sur les pneumatiques dans les virages à haute vitesse.

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite, comme le précédent à Sakhir, se déroulera de nuit avec les EL2, les qualifications et la course programmés à 20h00 heure locale. La première séance d’essais libres programmée à 16h30 heure locale seront donc peu représentative des conditions rencontrées pour le reste du week-end à Djeddah.

« Pour le circuit de Djeddah, nous avons confirmé le choix de composés de l’an denier car ils ont montré une bonne régularité tout au long du week-end de course. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Lors des deux éditions organisées jusqu’à présent, le Grand Prix d’Arabie Saoudite a été assez imprévisible, car les drapeaux rouges et les neutralisations étaient fréquents. »

« L’arrêt unique était l’option la plus rapide en 2022 lorsque l’anticipation des ravitaillements, déterminée précisément par une voiture de sécurité en piste, a permis à la plupart des pilotes de terminer la course sur les Durs. »

« Max Verstappen et Charles Leclerc, en tête du groupe, étaient engagés dans une lutte serrée également grâce à l’adhérence des pneus et à la stratégie choisie, le pilote Red Bull l’emportant sur le pilote Ferrari pour moins d’une seconde et nous offrant un Grand Prix passionnant. »

« Les équipes devront également travailler beaucoup sur le set-up des voitures car elles n’auront que des essais libres pour parfaire l’équilibre avec les nouveaux pneus. »

« La traction et le freinage, forces prédominantes à Bahreïn, cèdent la place aux contraintes latérales de Djeddah, une piste aux caractéristiques complètement différentes de Sakhir. »

Les données Pirelli pour Djeddah

Vers un rapprochement entre Alpine F1 et Aramco ?

L’info est presque passée inaperçue, mais au début du mois de mars, la compagnie saoudienne d’hydrocarbures Aramco a signé une lettre d’intention en vue de devenir éventuellement actionnaire minoritaire de la nouvelle entreprise de groupes motopropulseurs qui sera créée par Geely et Renault Group. 

A part égales avec Renault, le groupe chinois Geely va acquérir 50% du projet Horse, un nouvel équipementier spécialisé dans les moteurs thermiques. L’idée de base de ce projet Horse est de donner naissance à un fournisseur mondial autonome de moteurs hybrides et thermiques.

Dans ce contexte, Aramco – la compagnie saoudienne d’hydrocarbures – a signé une lettre d’intention pour devenir actionnaire minoritaire de cette nouvelle entreprise. L’investissement d’Aramco serait utilisé pour soutenir la croissance de la société et contribuer à la recherche et au développement, notamment en ce qui concerne les solutions de carburants synthétiques et les motorisations hydrogènes de future génération. Il est prévu que Geely et Renault Group conservent des parts égales dans la nouvelle société indépendante.

« Cette lettre d’intention représente une nouvelle étape importante dans notre engagement continu dans les technologies des transports et offre une base pour soutenir la recherche et le développement d’Aramco dans le domaine de l’innovation des moteurs. » a indiqué Mohammed Y. Al Qahtani, vice président exécutif d’Aramco.

« Notre projet de collaboration avec Geely et Renault Group soutiendra le développement des groupes motopropulseurs dans l’ensemble de l’industrie automobile, et s’inscrit dans le cadre de nos efforts plus larges sur l’ensemble de nos opérations mondiales. »

Avec un réseau mondial de 17 usines de groupes motopropulseurs et de 5 centres de R&D répartis sur 3 continents, la future société sera un fournisseur mondial à part entière et aura une capacité totale de plus de 5 millions de transmissions et moteurs thermiques, hybrides et hybrides rechargeables par an pour fournir plus de 130 pays et régions.

Aramco et Alpine en F1 ? 

Le rapprochement d’Aramco et Renault Group dans l’industrie automobile pourrait signifier que la compagnie pétrolière saoudienne soit éventuellement tentée d’être aux côtés de Renault en Formule 1 dans les années à venir, notamment par le biais de l’équipe Alpine qui a remplacé Renault à partir de la saison 2021.

En effet, la Formule 1 introduira en 2026 un nouveau cycle de réglementation moteur couvrant la période 2026-2030. L’unité de puissance 2026 comprendra une augmentation du déploiement de l’énergie électrique de près de 50 % et utilisera un carburant 100 % durable.

En étant le fer de lance du développement de carburants 100 % durables, la Formule 1 veut jouer son rôle en ayant un impact énorme sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur mondial des transports et surtout atteindre son objectif qui est d’être 100% neutre en carbone à l’horizon 2030.

La société Aramco – qui est déjà partenaire majeur de la Formule 1 avec une présence accrue de son logo sur les différents circuits du calendrier et qui est également devenue sponsor titre de l’écurie Aston Martin – pourrait donc devenir l’un des partenaires majeurs de l’équipe Alpine en F1 d’ici 2026 puisque c’est Renault qui fournit les moteurs V6 hybrides à sa propre écurie de Formule 1.

Contacté par F1only.fr , Renault n’a pas souhaité nous répondre concernant une éventuelle arrivée d’Aramco aux côtés d’Alpine en Formule 1. Affaire à suivre donc…

Comment Renault calibre son affichage tête haute nouvelle génération ?

Vous vous demandez sûrement comment fonctionne l’affichage tête haute (ATH) dans votre voiture si celle-ci en est équipée bien évidemment. Nous allons vous expliquer dans cet article comment Renault intègre et calibre l’affichage tête haute nouvelle génération qui équipe désormais tous les derniers modèles de la marque qui sont pourvus de cette option.

L’affichage tête haute permet au conducteur d’avoir plusieurs informations importantes (vitesse, navigation GPS ou encore distance avec le véhicule qui précède) projetées sur le pare-brise de sa voiture. Cela permet au conducteur de garder en permanence les yeux sur la route, ce qui augmente indéniablement la sécurité.

Toutes ces informations sont affichées grâce à un projecteur situé derrière le tableau de bord du véhicule, tandis qu’une petite caméra située derrière le tableau de bord à côté du projecteur qui envoie les informations sur le pare-brise, contrôle en permanence la qualité de l’affichage et l’adapte aux conditions de luminosité. Sa calibration et le contrôle de son bon fonctionnement sont assurés en sortie de chaîne à l’usine.

Chez Renault, deux nouveaux bancs ont vu le jour pour permettre aux techniciens de calibrer l’affichage tête haute sur les véhicules avant leur sortie d’usine et la livraison aux clients. A Palencia en Espagne où est fabriqué le nouveau Renault Austral, 100% des véhicules équipés de l’affichage tête haute nouvelle génération de Renault passent par ces deux bancs comme nous l’explique Sergio, Responsable nouveaux projets au département montage de l’usine de Palencia.

« 100% des Renault Austral avec l’affichage tête haute passent sur l’un ou l’autre des deux bancs. En plus d’assembler l’affichage tête haute de l’Austral, notre usine le paramètre et le contrôle. Nous montons en compétence pour garantir une qualité au meilleur niveau. »

« Ces bancs de calibration équipent les usines dotées de lignes ASL (Alliance Standard Line), le standard de production à la pointe de l’innovation au sein de l’Alliance. »

Lors du passage du véhicule sur le banc, la calibration de la projection des informations du cockpit sur le pare-brise est effectuée par l’introduction dans l’habitacle, côté conducteur, d’un bras articulé high-tech muni d’une caméra spécifique ultra-moderne. Cette dernière établit le centrage de l’image projetée par l’affichage tête haute en fonction de l’inclination du pare-brise (position 3D).

Pour y parvenir, elle compare l’image projetée sur une matrice de 48 points par rapport à une position théorique. Si nécessaire, l’ordinateur central communique avec le calculateur de l’affichage tête haute pour recaler des points de la matrice et effectuer une nouvelle mesure. 

« Si les points ne correspondent pas avec la position théorique, le logiciel répète le cycle jusqu’à obtention de la position parfaite. » commente Sergio.

Mais pour réussir la calibration de cette caméra du premier coup, les bancs doivent se trouver dans des conditions d’éclairage optimales : « La difficulté était d’obtenir sur les bancs des conditions constantes d’éclairage de la caméra de contrôle de l’affichage tête haute. » nous confie Sergio.

« Ce critère était indispensable pour obtenir une calibration conforme garante d’un fonctionnement parfait quelles que soient les conditions de luminosité. Derrière le pare-brise, il nous fallait aussi une absence de champs. Sans quoi, avec la transparence du pare-brise, la calibration était faussée. »

La solution a surgi d’une idée à la fois lumineuse et simplissime : « Nous avons procédé à une multitude de simulations, de tests, d’études. Et finalement, nous avons installé un rideau noir occultant et une source de lumière venant du sol. »

« Lorsque la luminosité au sol a été fixée 300 lumens, ça a fonctionné ! Cela nous a permis d’éviter la construction coûteuse de cloisons amovibles et de garantir la fluidité de la zone de circulation. »

« Nous avons obtenu ce que nous cherchions : réussir la calibration du premier coup. Et elle se fait en seulement deux minutes. Nous sommes dans une situation optimale pour livrer des Renault Austral au meilleur niveau de qualité aux concessionnaires. » se félicite Sergio.

Les deux bancs tournent à plein régime. « Ils fonctionnent en permanence de 6h à 22h et comptabilisent déjà plus de 4 000 heures d’utilisation depuis leur installation. »

Ces deux « bancs ADAS » de l’usine de Palencia pour la calibration de l’affichage tête haute dernière génération ont de l’avenir puisqu’ils accueilleront prochainement le nouveau Renault Espace qui sera dévoilé le 28 mars 2023.

Vasseur « convaincu » que Ferrari peut défier Red Bull

Fred Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, a une nouvelle fois insisté sur le fait que la saison 2023 ne se joue pas sur une seule course et veut donc que son équipe aille de l’avant tout en tirant les leçons du Grand Prix de Bahreïn.

A Bahreïn, Carlos Sainz a terminé à la quatrième place derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a dû abandonner à 17 tours de l’arrivée en raison d’un problème technique sur sa SF-23.

Bien conscient que Ferrari n’a pas débuté cette campagne 2023 de la meilleure des manières, Fred Vasseur rappelle que la saison sera longue avec encore 22 Grands Prix à disputer : « Ce n’est jamais bon de commencer avec un abandon et j’aurais préféré finir comme Red Bull c’est sûr. » a déclaré le Français, cité par la F1.

« Mais maintenant, je veux rester cohérent dans ma position. J’ai dit à l’équipe avant les tests [hivernaux à Bahreïn] il y a deux semaines, que le championnat ne se terminerait pas à Bahreïn. Peu importe le résultat de toute façon. »

« La chose la plus importante maintenant est d’avoir une image claire de la situation, savoir où nous avons échoué, de faire une analyse appropriée à ce sujet et de revenir plus fort dès que possible. »

Avant son abandon le dimanche en course à Bahreïn, Charles Leclerc se battait en piste pour conserver sa troisième place derrière les deux Red Bull et, bien que la SF-23 pilotée par le Monégasque n’avait pas le même rythme que la RB19 de Red Bull, Vasseur reste convaincu que la Ferrari est une bonne monoplace.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la SF-23 pourra être développée pour défier la Red Bull lors des prochaines courses de la saison, le Français a répondu : « Je suis convaincu, complétement convaincu à ce sujet. »

« Je n’ai jamais vu une voiture capable d’égaler le rythme d’une autre en qualifications [Leclerc était à deux dixièmes de la Red Bull en qualifications] et ne pas pouvoir le faire en course. C’est une question de réglages et de choix sur la voiture, ce n’est pas une question de concept. »

Ferrari a-t-elle appris des leçons de la première manche de la saison ? Réponse dès ce week-end avec le Grand Prix d’Arabie Saoudite programmé sur le très rapide circuit urbain de Djeddah.

Avant cette deuxième manche de l’année, Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points de retard sur Mercedes troisième et 31 points sur le leader Red Bull.

La durée des contrats des pilotes de F1

Alors que la saison 2023 de F1 a déjà commencé avec le Grand Prix de Bahreïn disputé début mars, jetons un rapide coup d’œil sur la durée des contrats de chaque pilote de la grille.

Dans la liste ci-dessous, nous ne parlons que de la durée des contrats et nous ne parlerons à aucun moment des salaires des pilotes qui reste un sujet totalement privé et qui ne regarde donc personne à part les principaux intéressés eux-mêmes.

Concernant la durée des contrats donc, c’est le champion du monde en titre Max Verstappen qui a le plus de visibilité sur du long terme puisque le Néerlandais a signé un contrat avec Red Bull qui le verra défendre les couleurs de l’équipe jusqu’à la fin de la saison 2028.

Le deuxième pilote ayant le contrat le plus long en F1 est le Britannique Lando Norris qui a signé avec McLaren jusqu’à la fin de la campagne 2025.

On suppose également que le pilote Aston Martin Lance Stroll – dont la date de fin de contrat n’a jamais été annoncée – peut également se projeter dans l’avenir sereinement puisque l’écurie appartient à son père Lawrence Stroll, ce qui devrait assurer sa présence en F1 pour encore de nombreuses années.

En ce qui concerne les pilotes ayant un contrat pluriannuel et dont on ne connaît pas la date de fin, ces derniers signent généralement pour deux saisons avec une option à activer pour poursuivre l’aventure avec l’équipe en question. Le contrat « pluriannuel » est désormais devenu la norme en F1 et devrait se généraliser à l’avenir.

Contrat des pilotes de F1

Pilote Equipe Fin de contrat
Max VerstappenRed Bull 2028
Sergio Perez Red Bull 2024
Charles Leclerc Ferrari 2024
Carlos Sainz Ferrari 2024
Esteban Ocon Alpine2024
Pierre Gasly Alpine Pluriannuel
Valtteri Bottas Alfa RomeoPluriannuel
Guanyu Zhou Alfa Romeo 2023
Fernando Alonso Aston Martin Pluriannuel
Lance Stroll Aston Martin Inconnue
Alex Albon Williams Pluriannuel
Logan Sargeant Williams2023
Kevin MagnussenHaas Pluriannuel
Nico Hülkenberg Haas 2023
Oscar Piastri McLaren2024
Lando Norris McLaren2025
Yuki Tsunoda AlphaTauri 2023
Nyck de Vries AlphaTauriPluriannuel
Lewis Hamilton Mercedes 2023
George Russell Mercedes Pluriannuel

Red Bull doit encore confirmer à Djeddah et Melbourne

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, espère que son équipe sera en mesure de confirmer les bons résultats obtenus à Bahreïn lors des deux prochaines manches du championnat qui se disputent en Arabie Saoudite et en Australie.

Bien que Red Bull a largement dominé le premier week-end de Grand Prix de l’année avec un doublé en qualifications et un doublé en course le dimanche, Christian Horner insiste sur le fait que la F1 n’a roulé que sur un seul circuit jusqu’à présent et qu’il faudra attendre encore un peu pour savoir si la RB19 est véritablement une machine aussi performante que lors de la première manche.

« Le problème est que nous n’avons qu’un seul package de données, sur cette piste [à Bahreïn], donc nous ne prenons rien pour acquis. » a déclaré Horner après le doublé décroché par Red Bull lors de la première manche de la saison 2023.

« Nous devrons voir à Djeddah, et Melbourne ensuite. Je pense qu’une fois que nous aurons couru sur deux ou trois circuits, nous aurons une bien meilleure image des forces et des faiblesses de notre voiture et de nos adversaires. »

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, et son pilote George Russell, n’ont pas hésité à dire après la première course que Red Bull remporterait « toutes les courses » en 2023 tellement leur niveau est supérieur face à la concurrence. 

Mais pour Christian Horner, la situation peut très vite changer en Formule 1 et Red Bull pourrait très bien voir Ferrari, Mercedes ou encore Aston Martin reprendre la main d’ici peu.

« Vous n’êtes jamais aussi bon que lors de votre dernière course. Aujourd’hui, nous sommes des héros, mais demain ça pourrait être Ferrari, ça pourrait être Mercedes, ça pourrait être Aston Martin. » a-t-il insisté.

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 – se déroule ce week-end du 17 au 19 mars et sera évidemment à suivre en direct sur notre site.

Piastri peut devenir « l’un des meilleurs pilotes de F1 » selon McLaren

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, est persuadé que le jeune Oscar Piastri a tout le talent pour devenir l’un des meilleurs pilotes de la grille en Formule 1.

Oscar Piastri débute sa carrière en F1 cette année avec l’équipe McLaren qu’il a rejoint l’hiver dernier après une longue bataille juridique entre son ancien employeur Alpine et l’équipe McLaren, ce qui n’a fait qu’accroître les attentes au sujet de ce jeune pilote d’à peine 21 ans.

Alors que Piastri est désormais un pilote McLaren à part entière, Stella a clairement indiqué qu’il a été particulièrement impressionné par ce qu’il a pu voir de Piastri jusqu’à présent, notamment lors des tests hivernaux disputés à Bahreïn durant trois jours où l’Australien a fait preuve d’un grand professionnalisme.

« Oscar est nouveau en F1, mais il a fait ses preuves dans les catégories juniors. Il s’est très bien débrouillé jusqu’à présent. Nous sommes très satisfaits. » a déclaré Andrea Stella à propos du jeune Piastri.

« Le niveau de talent et le niveau de progrès que nous avons constaté au jour le jour lors des tests [hivernaux] sont très encourageants et confirment en quelque sorte qu’il est une perspective solide pour l’avenir. »

Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’a le plus impressionné chez Piastri jusqu’à présent, Stella a répondu : « Ce qui nous impressionne, c’est sa conscience de ses opportunités [d’apprentissage] au volant. »

« Il peut revenir et faire des commentaires du genre : ‘Je pense que j’ai freiné un peu trop tôt dans le premier virage, je n’ai pas appuyé assez tôt sur l’accélérateur au quatre’. Ensuite, vous regardez les données et c’est exactement cela. »

« Ensuite, il sort pour un deuxième relais et profite de ces opportunités. Pour moi, c’est une définition du talent et nous en voyons beaucoup [du talent]. »

« Nous sommes également, comme je l’ai déjà dit, satisfaits des améliorations que nous avons pu constater jour après jour. »

« Je pense qu’en termes d’opportunités dans l’ensemble..la F1 est un milieu très, très compétitif, mais il n’a qu’à suivre sa propre trajectoire et je suis sûr qu’au final il deviendra l’un des meilleurs pilotes de la grille. »

La première course d’Oscar Piastri en Formule 1 s’est soldée par un abandon en raison d’un problème technique sur sa monoplace (visiblement un souci d’ordre électrique). 

Renault lance l’application Plug Inn, le réseau de recharge électrique entre particuliers

Plateforme communautaire, l’application Plug Inn offre un accès à des bornes de recharge privées sur l’ensemble du territoire français permettant ainsi d’envisager encore plus sereinement les trajets longues distances en véhicules 100 % électrique.

Plug Inn se base sur un modèle destiné à faciliter la mise en relation entre des milliers de particuliers aux attentes complémentaires. Les possesseurs de points de recharge privés notamment installés à domicile peuvent ainsi proposer à des conducteurs de venir s’arrêter recharger leur véhicule sur leur borne.

Ouverte à tous, l’application permet de localiser et réserver des bornes de recharge disponibles chez des particuliers quel que soit le type de bornes (prise green-up, point de recharge en 3,7 kW, 7,4 kW, 11 kW…) ou encore la marque du véhicule. Renault lance donc un appel aux français qui souhaitent rejoindre et développer cette communauté.

L’arrivée de cette application est une façon différente de penser la mobilité, avec un accès rapide à un large réseau déjà existant de bornes de recharge, et qui favorise les interactions entre les Français engagés dans la mobilité électrique. C’est un parfait complément au réseau de bornes de recharge publiques, notamment lors des chassés croisés des longs week-end ou des vacances scolaires.

Pour le propriétaire d’une borne privée, le conducteur d’un véhicule ou les deux, l’application Plug Inn dispose de fonctionnalités simples et offre de multiples avantages.

Pour les conducteurs de véhicules électriques : 

  • Inscription gratuite
  • Réservation et géolocalisation d’une borne de recharge à l’avance
  • Planification de la recharge
  • Charge et paiement en toute sécurité
  • Durant la recharge, découverte d’activités et lieux environnants identifiés par l’hôte et géolocalisés par l’application

Pour les hôtes propriétaires d’une borne de recharge privée

  • Inscription gratuite
  • Partage et monétisation de sa borne en toute sécurité (tarif suggéré : 4,50€/heure1, revenus versés mensuellement)
  • Simulateur de revenus pour estimer ses gains financiers
  • Système de réservation simple et flexible pour gérer facilement les demandes en fonction de ses plages de disponibilité
  • Tableau de bord personnalisable pour suivre les statistiques des revenus accumulés et l’usage fait du service

Les services proposés par l’application Plug Inn sont opérationnels depuis le 09.03.2023 sur l’App Store et Google Play. Vous pouvez la télécharger gratuitement à cette adresse.

Valtteri Bottas reçoit son Alfa Romeo Giulia GTAm !

Le pilote Alfa Romeo, Valtteri Bottas, a enfin pris possession de sa nouvelle voiture commandée il y a de cela plusieurs mois. Le Finlandais est désormais l’heureux propriétaire d’une des 500 Alfa Romeo GTAm produites par la marque italienne.

Version extrême de l’Alfa Romeo Giulia, la GTAm a été produite à seulement 500 exemplaires qui ont tous trouvés preneur et c’est le pilote officiel de l’écurie de Formule 1 de la marque italienne, Valtteri Bottas, qui détient le premier exemplaire depuis peu.

La livraison de ce gros jouet surpuissant de plus de 500 chevaux a eu lieu il y a quelques jours à Turin dans le showroom du groupe Stellantis où Valtteri Bottas et sa compagne sont venus réceptionner l’Alfa Romeo Giulia GTAm en présence du PDG d’Alfa Romeo, Jean-Philippe Imparato.

Plus légère de 100 kilos que l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio, la GTA embarque un moteur V6 biturbo 2,9L entièrement en aluminium et développant pas moins de 540 chevaux. La GTA est capable d’avaler le 0 à 100km/h en 3,6 secondes et atteindra la Vmax de 307 km/h.

La Giulia GTAm choisie par Bottas quant à elle joue la carte de l’extrême sportivité avec la suppression de la banquette arrière et la présence d’un arceau de sécurité dans l’habitacle.

Pour la petite anecdote, les anciens pilotes Alfa Romeo, Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen, ont participé au développement de cette voiture développée par Sauber Engineering.

L’expertise de Sauber s’est concentrée sur les pièces ayant le plus fort impact aérodynamique, comme le nouveau pare-choc avant et séparateur avant réglable de la Giulia GTA et GTAm, ainsi que les jupes latérales, le diffuseur, le becquet de la GTA et l’aérodynamisme de la GTAm.

La voiture a subi des tests approfondis dans la soufflerie de Sauber, une installation ultramoderne utilisée dans la conception de ses voitures de Formule 1, dans le but d’améliorer non seulement les appendices aérodynamiques de la Giulia GTA et de GTAm, mais également les appendices entièrement repensés et soubassement entièrement caréné.

Le package aérodynamique qui en résulte, associé au nouveau diffuseur, augmente l’effet de sol de la voiture, garantissant une excellente adhérence à haute vitesse.

Sur la Giulia GTAm, la configuration aérodynamique à fort appui développée par Sauber Engineering est capable de fournir un coefficient de portance impressionnant, deux fois plus élevé que le modèle GTA et même trois fois plus que celui de la Giulia Quadrifoglio, qui établit déjà la référence dans sa catégorie.

Côté tarif, l’Alfa Romeo GTA est proposée pour la France au prix de 176 000 euros, tandis que la GTAm est au tarif de 176 400 euros.

Alpine a voulu mettre 0con « à l’aise » avec un contrat long

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a expliqué qu’il a très vite ressenti l’envie de mettre Esteban Ocon « à l’aise » en lui offrant un contrat pluriannuel afin que le Français ait une certaine « tranquillité d’esprit » et puisse travailler pour le bien de l’équipe.

Après une année en off en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes après avoir été remercié par Racing Point, Esteban Ocon est revenu sur la grille de la F1 en tant que titulaire chez Renault en 2020 et le Français a très vite été récompensé pour son travail en se voyant offrir une prolongation de contrat de trois ans.

Pour Laurent Rossi, PDG d’Alpine, il était important de permettre à Ocon d’évoluer dans un environnement plus serein en lui proposant un contrat sur du long terme, alors que le Français avait toujours eu des contrats courts auparavant.

« Il n’y a jamais eu de mystère sur le fait que j’ai très vite essayé de mettre Esteban à l’aise dans l’équipe, car Esteban est remarquable. » a expliqué Laurent Rossi dans le podcast Beyond The Grid.

« Ce garçon n’a jamais eu un parcours facile et linéaire. Presque chaque année, on lui disait ‘ça y est, c’est fini. C’est la fin de la route avec nous, et tu devras trouver un autre baquet pour l’année prochaine’, ce qui est super difficile, surtout dans ce type de carrière où vous avez besoin de rouler. »

« Vous devez vous sentir à l’aise sur le fait que vous allez piloter durant un certain temps et de cette façon vous pourrez vraiment faire votre travail pour de vrai, pas seulement comme un passe-temps…et ça n’a jamais été facile pour lui. »

« Donc, indépendamment de cela, je savais aussi que ce garçon, qui a réussi dans toutes les catégories, qui a couru contre Max [Verstappen], Charles [Leclerc] et tous ceux qui sont aujourd’hui pilotes de haut niveau, et il les a battu au fil du temps. Donc, j’ai su qu’il avait du potentiel. »

« J’ai donc voulu le mettre dans une zone plus confortable, mais pas tout à fait à l’aise, car il a besoin d’être sur ses gardes tout le temps. C’est important. »

« Mais je voulais voir ce qu’il nous réserve en lui donnant l’environnement et un peu de tranquillité d’esprit. Donc, c’est pour cela que nous avons décidé de miser sur lui pour trois ans et de lui permettre de rouler, et à l’époque, pour être honnête, personne n’a voulu se rallier à notre opinion. »

« Soyons clairs, c’était le meilleur pilote possible. Et j’ai toujours dit qu’Esteban était au moins un très bon deuxième pilote, mais tout le monde a interprété cela de manière différente. »

A partir du moment où Ocon a eu cette tranquillité d’esprit avec un contrat à long terme en poche, Laurent Rossi a pu voir immédiatement un changement chez le Français.

« Oui, absolument. Il a commencé à piloter plus efficacement et mettre les choses en place sur du long terme, sans essayer d’impressionner tout le monde à chaque course, ce qui est une chose très différente, parce qu’il prenait des risques inconsidérés [avant de signer son contrat de trois ans] et il pilotait peut-être sans le savoir, avec cette peur de perdre potentiellement son baquet dans cette course. »

« Donc, fondamentalement ça a été différent et je lui ai dit que désormais il devait grandir et faire grandir l’équipe avec lui. Cela signifiait qu’il devait être davantage un pilote stratégique et un leader, ce qui est extrêmement différent que d’être simplement un garçon rapide et cool. C’est une autre histoire. »

« J’ai besoin que vous montriez les qualités qui pourraient faire de vous un jour un champion du monde, ce qui est différent d’être simplement rapide sur une course. »

« Tous les pilotes de la grille sont rapides. Nul doute qu’ils pourraient se battre sur un tour sans doute. Comme le dernier de la grille pourrait être le premier sur un tour, j’en suis presque sûr. »

« Mais sur le long terme, construire une équipe, rallier des gens autour de vous, extraire le maximum des performances de votre voiture, avec 1200 personnes qui vous accompagnent, c’est un jeu bien différent et c’est ce que je lui ait dit de faire. Je lui ai donné ces trois années pour monter l’équipe plus haut avec lui. »

En 2021, Esteban Ocon a décroché sa première victoire en Formule 1 avec Alpine au Grand Prix de Hongrie au terme d’une course au scénario improbable, tandis que le Français a livré de belles batailles en piste l’an dernier, notamment à Suzuka lorsqu’il chassait la Mercedes de Lewis Hamilton.

Laurent Rossi admet que le Normand a fait « beaucoup de progrès » au cours des deux dernières années et qu’il pilote désormais avec la conscience de servir son équipe : « C’est vrai, il a fait beaucoup de progrès. »

« Auparavant, il était un pilote un peu fougueux, il est toujours fougueux et j’espère qu’il gardera cette fougue […] mais désormais, il le fait avec la conscience de servir son équipe et non lui-même. »

Esteban Ocon est donc sous contrat avec Alpine jusqu’à la fin de la saison 2024. Le Normand est actuellement coéquipier de Pierre Gasly qui a rejoint l’équipe cette année.

Fallows : la nouvelle usine va « changer la donne » chez Aston Martin

Chez Aston Martin, la livraison de la nouvelle usine de plus de 37 000 m2 devrait permettre au personnel de l’écurie de travailler plus efficacement, ce qui pourrait considérablement changer la donne selon Dan Fallows, le directeur technique de l’équipe du constructeur britannique.

La nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.

Pour la première fois, cette nouvelle usine abritera toutes les ressources de fabrication au sein d’un seul campus – l’équipe opérant actuellement à partir de plusieurs bâtiments distincts, avec des travaux supplémentaires sous-traités à l’extérieur.

En plus de la mise à niveau et de l’agrandissement des installations et des machines, la nouvelle usine sera complétée par une toute nouvelle soufflerie et un tout nouveau simulateur de Formule 1.

Lorsqu’on demande à Dan Fallows si la livraison de cette nouvelle usine est prévue prochainement et si l’équipe a hâte d’intégrer ses nouveaux locaux, le Britannique a répondu : « Cela se fera dans quelques mois, alors oui, nous sommes très excités à ce sujet. » admet-il.

« Nous sommes une équipe qui aime travailler en collaboration, nous aimons pouvoir avoir de bonnes interactions avec les personnes avec lesquelles nous travaillons. Ce n’est pas si facile avec la façon dont nous sommes installés en ce moment. »

« La nouvelle usine permettra à beaucoup plus de personnes d’être sur le même site et en fait, dans le bureau de dessin, tout le monde sera dans la même pièce. Donc, c’est un gros, gros sujet pour nous et cela va changer la donne, je pense. »

Il s’agira de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Center, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004.

Horner dévoile la plus grande force de Red Bull depuis presque 20 ans

A la tête de l’équipe Red Bull Racing depuis 2005, Christian Horner est l’un des plus anciens directeurs d’équipe en Formule 1 et le Britannique peut se targuer d’avoir décroché au cours de sa carrière en catégorie reine plusieurs titres mondiaux.

Lui-même ancien pilote automobile puis manager d’écurie en catégorie inférieure, Christian Horner met un pied en Formule 1 en 2005 lorsque Red Bull rachète Jaguar et qu’il est nommé directeur de l’équipe. A l’âge de 31 ans, Horner devient alors le plus jeune directeur d’écurie de l’histoire de la F1.

Cinq ans plus tard, Red Bull remporte son premier titre de champion du monde en Formule 1, c’est la consécration pour Christian Horner. Viendront ensuite trois autres titres mondiaux consécutifs entre 2011 et 2013, avant que le vent ne tourne en faveur de l’équipe Mercedes à partir de 2014 lorsque l’ère hybride a débuté en catégorie reine du sport automobile.

Après huit années de domination sans partage de la part de Mercedes, Red Bull a retrouvé des ailes en 2022 lorsqu’une toute nouvelle réglementation technique est entrée en vigueur en F1. Cette année-là, le succès est au rendez-vous avec les deux titres mondiaux pilotes et constructeurs décrochés.

Lorsqu’on lui demande quels ont été les points clés pour arriver à transformer l’ancienne équipe Jaguar en écurie championne du monde, Horner a insisté sur le fait que la passion, le partage d’un but commun en interne et surtout…une grande stabilité ont permis à Red Bull d’en arriver là où l’équipe se trouve actuellement.

« Tout joue un rôle. Cela commence par la culture de l’équipe. Bien sûr, votre plus grand atout est votre personnel, et nous avons des gens formidables. » nous explique le Britannique.

« Il y a bien sûr Adrian [Newey, directeur technique, ndlr] qui a été avec moi durant de nombreuses années, mais il y en a tellement d’autres aussi. »

« Je pense aussi que nous avons une grande stabilité, une grande cohérence, et il doit aussi y avoir une faim, une passion. Tout le monde doit partager les mêmes buts et les mêmes objectifs. Ce sont, je dirais, les fondamentaux absolus pour être compétitif. »

« Vous devez aussi avoir le soutien de tout le monde autour de vous, de vos partenaires, vos sponsors, vos actionnaires, et c’est là que nous avons été très forts chez Red Bull. Au fil des années, nous avons été très constants. Nous avons eu une grande stabilité. »

« Nous avons une excellente équipe et avons une force et une profondeur énormes. Chacun au sein de l’équipe sait quel est son rôle. »

A titre de comparaison, la Scuderia Ferrari a connu depuis 2005 six directeurs d’écurie différents avec Jean Todt, Stefano Domenicali, Marco Mattiaci, Maurizio Arrivabene, Mattia Binotto et actuellement Fred Vasseur.

Mike Krack : « Nous devons garder les pieds sur terre »

Le directeur d’Aston Martin, Mike Krack, a tenu à minimiser les attentes après le podium décroché par Fernando Alonso au Grand Prix de Bahreïn lors de la manche d’ouverture de la saison 2023.

En ce début de saison, les progrès de l’équipe Aston Martin sont évidents par rapport à 2022 et la troisième place décrochée par Fernando Alonso au Grand Prix de Bahreïn a été une confirmation après des essais hivernaux très productifs pour l’écurie du constructeur britannique.

Cependant, le directeur de l’équipe, Mike Krack, veut que tout le monde garde « les pieds sur terre » chez Aston Martin après ce premier podium, parce qu’il se pourrait bien que l’AMR23 soit moins compétitive lors des prochaines manches du calendrier en fonction des caractéristiques des différents tracés visités.

« Je pense que l’écart avec l’avant est encore important. Nous ne savons pas à quel point Red Bull a dû faire de la gestion [en course à Bahreïn], et je pense qu’ils étaient assez confortables. » a déclaré Mike Krack après le GP de Bahreïn.

« Evidemment, nous avons eu un bon résultat, nous avons amélioré notre voiture, mais nous nous sommes battus avec des équipes qui ont l’habitude de rouler à l’avant, qui sont très habituées au développement à haute intensité. »

« Donc, je pense qu’il faut être humble et respectueux et voir comment cela va se passer par la suite. Nous voulions faire un pas en avant, mais nous n’avons pas dit que nous voulions battre Red Bull. »

« Nous devons garder les pieds sur terre, nous devons travailler dur, parce qu’il se pourrait qu’à Djeddah nous soyons peut-être quatrième, cinquième ou sixième en termes de classement par équipe. »

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmé le week-end prochain du 17 au 19 mars sur le tracé très rapide de la Corniche de Djeddah.

Alpine F1 et son inappétence de fournir une écurie cliente

Particularité de l’équipe Alpine en F1, l’écurie d’usine du constructeur français est la seule de la grille à ne pas avoir d’écurie cliente, c’est à dire une équipe pour laquelle elle devrait fournir un moteur et tout l’accompagnement technique et logistique qui va avec.

Actuellement en Formule 1, sur les dix écuries présentes sur la grille, seule l’équipe Alpine est motorisée par ses propres moteurs Renault, alors que Mercedes motorise quatre équipes clientes (Mercedes, Aston Martin, Williams et McLaren), Ferrari pour sa part motorise trois écuries (Ferrari, Haas et Alfa Romeo), tandis que Honda motorise deux équipes (Red Bull et AlphaTauri).

Lorsqu’on demande à Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, si le fait de motoriser une deuxième équipe en Formule 1 est incontournable pour Alpine, le Français a répondu : « Non, ce n’est pas incontournable. C’est bien d’en avoir [une équipe cliente], mais ce n’est pas un « must have ».

« Seulement parce que nous nous l’avons fait dans le passé [avec Red Bull, ndlr] et j’ai écouté les gens qui ont vécu cette expérience. Ça coûte, c’est comme une taxe pour les équipes parce que chaque fois que vous avez un problème, tout à coup c’est la pagaille. C’est le chaos. » explique Rossi dans le podcast Beyond The Grid.

« Vous devez avoir votre propre équipe qui se concentre sur le client parce qu’il paie. Et donc, vous devez résoudre leurs problèmes. »

« Et si vous êtes différents en termes de définition technique, vous devez vous diviser en deux, ce qui rend très difficile de soutenir les deux équipes, à moins que vous ne soyez entièrement structuré pour cela, mais c’est très dur. »

« Donc pour nous, il était plus important de nous rassembler, de nous restructurer et de nous servir d’abord, et c’est ce que nous faisons enfin maintenant. »

« On a pu le voir lors des tests [hivernaux], nous faisons juste ce que nous devons faire, nous nous occupons de nos propres problèmes. »

« Nous sommes enfin arrivés à un stade où nous pouvons nous gérer correctement et commencer à regarder d’autres équipes, potentiellement des équipes clientes, mais ce n’est pas un must have. »

« C’est bien pour nous, parce que bien sûr, si vous allez sur une piste comme Bahreïn et que vous avez trois fois plus de moteurs en marche que Mercedes par exemple, vous allez obtenir trois fois plus de données. Mais vous avez aussi trois fois plus de problèmes. Vous devrez donc prendre des décisions et faire attention à ce que vous souhaitez faire. »

« Nous, à ce stade maintenant, nous commençons à considérer que nous pourrions le faire, mais en avons-nous besoin ? Pas nécessairement. »

Il y a quelques mois, Mario Andretti a déclaré que son fils Michael – qui a toujours l’intention de créer une onzième équipe sur la grille pour 2024 – a signé un accord formel avec Renault pour une fourniture moteur pour sa future équipe de Formule 1.

Horner : « Difficile » pour Perez d’être le coéquipier de Verstappen

Christian Horner, le directeur de Red Bull, a souligné à quel point l’expérience de Sergio Perez a été cruciale au cours des deux dernières années au sein de son équipe, le Britannique reconnaissant au passage que Red Bull a peut-être eu tort de placer « si tôt » Pierre Gasly et Alex Albon aux côtés du « coriace » Max Verstappen.

Contexte : Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 après avoir passé une grande partie de sa carrière chez Force India [devenue ensuite Racing Point puis Aston Martin].

Le Mexicain a été choisi par Red Bull pour remplacer directement le Thaïlandais Alexander Albon qui a lui-même remplacé le Français Pierre Gasly en cours de saison en 2019. Pierre Gasly et Alex Albon ont tous les deux rencontré les mêmes problèmes au cours de leur passage chez Red Bull, à savoir évoluer dans une équipe entièrement tournée vers son pilote vedette [Verstappen].

Lorsqu’on lui demande dans quelle mesure l’arrivée d’un pilote expérimenté comme Sergio Perez au sein de l’équipe a pu changer la dynamique après deux saisons disputées avec des pilotes plus jeunes comme Pierre Gasly ou Alex Albon, Horner a répondu : « Je pense que l’élément clé dans la nomination de Checo a été son expérience. »

« Vous savez, cela a été un peu injuste pour les deux gars précédents [Gasly et Albon] de les faire venir si tôt. Je pense que Checo, avec son expérience, a traversé certains coups durs dans sa carrière, et je pense que ce qu’il nous a apporté c’est que c’est un gars très complet, un vrai joueur d’équipe. »

« Il a une bonne vision du développement de la voiture, et il est très facile de travailler avec lui. C’était donc toutes les raisons pour lesquelles nous l’avons choisi en premier, et il performe sur ça. »

« Il a gagné deux Grands Prix l’année dernière, il a remporté un Grand Prix l’année précédente. Il a joué un rôle clé en nous aidant à remporter le championnat du monde des constructeurs [en 2022]. »

« C’est difficile pour lui d’avoir Max [Verstappen] comme coéquipier. Je veux dire par là qu’il détermine actuellement le baromètre de la Formule 1. Mais Checo est suffisamment mature pour pouvoir gérer cela, et je pense qu’il cherche à continuer d’évoluer et d’améliorer ses propres performances […] »

« C’est bien de le voir aussi compétitif, et bien sûr, il ne s’agit pas d’une seule course, il y en a environ 23 et ce sera crucial pour lui parce qu’il ne s’agit pas que de Max, n’est-ce pas ? Comme je l’ai déjà dit, il s’agit des pilotes de Fred [Vasseur, directeur de Ferrari] et des pilotes Mercedes et potentiellement ceux d’Aston Martin. Donc, il ne faut écarter personne. »

Verstappen est un coriace…

Lorsqu’on lui demande justement ce que Sergio Perez doit faire pour être en mesure de défier semaine après semaine son coéquipier Max Verstappen, Christian Horner a répondu : « Son temps au tour ».

« Max est un sacré compétiteur, c’est un coriace…probablement la plus haute référence en Formule 1. Mais Checo en est maintenant à sa troisième année dans l’équipe, il est confiant, il est à l’aise et il doit montrer son meilleur jeu, et pas seulement avec Max. »

« Les pilotes de Fred [Vasseur, directeur de Ferrari] poussent fort, les pilotes Mercedes sont durs, nous avons aussi un vétéran motivé dans une voiture verte. Donc, ça va être une année vraiment excitante je pense et nous aurons de belles courses devant nous. »

Après le Grand Prix de Bahreïn – première manche de la saison 2023 – Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes, 7 points derrière son coéquipier Max Verstappen.

Palmer impressionné par Alonso et son pilotage « à l’ancienne »

L’ancien pilote Renault, Jolyon Palmer, a été plus qu’impressionné par le pilotage « à l’ancienne » de Fernando Alonso au Grand Prix de Bahreïn lors de la première manche de la saison 2023.

A Bahreïn, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a régalé les fans avec plusieurs dépassements en course, dont un spectaculaire au fameux virage numéro 10 lorsqu’il a jeté sa monoplace à l’intérieur pour dépasser le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

Jolyon Palmer – qui travaille désormais pour la F1 en tant que consultant et qui a roulé contre Alonso dans le passé – a été particulièrement impressionné par le coup de volant toujours aussi bon de l’Espagnol qui a terminé le Grand Prix de Bahreïn sur la troisième marche du podium.

« Si Fernando n’avait pas été heurté par son coéquipier Lance Stroll dans le premier tour, les choses auraient pu se dérouler plus régulièrement pour l’Espagnol. » estime Jolyon Palmer dans sa chronique pour le site du championnat.

« En fait, c’était fantastique pour nous qu’il ait perdu des places face à la Mercedes, car cela a été le déclenchement d’une charge spectaculaire vers un podium qui aurait sûrement été décroché confortablement sans la collision. »

Image

« Chaque fois que je courais avec Alonso roue contre roue, il a toujours été un concurrent différent par rapport aux autres contre qui j’étais. Il a une incroyable capacité à lire les situations de course, il a une immense vision périphérique et il peut penser à quelques virages à l’avance lorsqu’il essaie de planifier un dépassement clinique. »

« Même à 41 ans, ce sont exactement les qualités qu’il a affichées dimanche. Après un dépassement plus simple sur Russell avec des pneus usés, Fernando s’est retrouvé face à Lewis et Sainz dans une bataille qui a décidé de la dernière place sur le podium. »

« En fait, lors des deux dépassements, il a commis des erreurs inhabituelles au virage 4, perdant l’arrière avec un énorme survirage contre Hamilton et sous-virant largement avec Sainz – des erreurs qui auraient pu s’avérer désastreuses. »

Image

« Mais l’Aston Martin était si bonne sur ses pneus, et la capacité de Fernando sur les freins était si exceptionnelle qu’il pouvait les suivre dans tous les virages plus lents au milieu du circuit, menaçant à chaque fois d’un dépassement, avant le virage 10 décisif. »

« Hamilton ne s’attendait pas à ce qu’Alonso plonge au virage 10 comme il a fait; ce n’est pas vraiment une zone de dépassement, en particulier en Formule 1, et lorsque vous freinez et tournez avec l’appui, il est si facile de bloquer le frein avant gauche. »

« Mais Alonso a bien préparé le dépassement en ouvrant l’entrée du virage, lui permettant d’aligner le freinage autant que possible et de se faufiler à l’intérieur de la Mercedes et en activant le DRS à la sortie. »

Image

« Il a mis en place le même dépassement sur Sainz, mais son compatriote a tenté de le couvrir, entraînant un blocage. Sainz était plus à la corde dans le virage qu’Alonso et a donc dû freiner avec plus de blocage de direction pour couvrir l’intérieur, ce qui allait toujours être problématique. L’Aston Martin a balayé le pilote Ferrari à la sortie avec un sillage maximisé et le DRS. »

Image

« J’adore les dépassements qu’il a faits, car il est si rare de nos jours que les pilotes roulent roue contre roue de cette manière à l’ancienne. »

« De plus en plus de circuits semblent être conçus pour les dépassements au DRS avec des lignes droites gigantesques puis de grandes zones de freinage, suivies d’une autre zone DRS si possible à la sortie. »

« Bahreïn ne fait pas exception, mais le mélange entre Aston Martin n’ayant pas la voiture la plus rapide en ligne droite et les erreurs d’Alonso au virage 4 signifiaient qu’il devait sortir des sentiers battus – et il était l’homme idéal pour cela, ce qui nous a offert un merveilleux spectacle pour nous. »