La F1 testera un système de production d’énergie plus efficace en Autriche

La Formule 1 a annoncé qu’elle utilisera un système de production d’énergie plus efficace lors du Grand Prix d’Autriche de ce week-end, offrant une réduction de carbone estimée à 90% de l’exploitation du Paddock, de la Pitlane et de la zone de diffusion, par rapport au Grand Prix d’Autriche de l’année dernière.

Lors du Grand Prix d’Autriche à Spielberg ce week-end, un système à faible émission de carbone sera utilisé pour alimenter tous les garages et motorhomes appartenant à la F1, aux équipes de F1 et à la FIA, ainsi que le mur des stands, la salle de chronométrage et le centre technique de l’événement de la Formule 1 où sont hébergées les opérations de diffusion en piste.

Le système produira suffisamment d’énergie pour répondre à la demande pendant le week-end de course et sera alimenté par des sources plus durables, notamment un biocarburant à base d’huile végétale hydrotraitée (HVO) et 600 m2 de panneaux solaires positionnés sur le champ intérieur du dernier virage au Red Bull Ring, qui fournira environ 2,5 MWh d’énergie tout au long de l’événement.

Le tout créera un système d’exploitation plus efficace et durable, non seulement en réduisant les émissions de carbone d’environ 90 % dans les zones alimentées, avec un potentiel de réduction encore plus élevé, mais en rendant également plus facile et plus fiable l’alimentation de l’événement en supprimant le nécessité pour les équipes de fournir leurs propres générateurs.

L’essai permettra à la Formule 1 de collecter et d’analyser des données cruciales qui pourraient conduire à la mise en place d’un système plus rationalisé lors de futurs événements. Il marque le dernier développement de la F1 pour passer à l’utilisation d’opérations énergétiques plus vertes lors des week-ends de course et constitue une nouvelle étape dans le parcours de la F1 vers le Net Zero Carbone d’ici 2030.

“Comme nous l’avons montré avec les progrès réalisés sur nos carburants durables, la F1 envisage sérieusement d’utiliser l’innovation pour créer un sport plus durable et avoir un impact et une influence significatifs sur le monde entier.” a déclaré Ellen Jones, responsable de l’ESG à la Formule 1.

“Bien que l’utilisation de ce nouveau système énergétique en Autriche ne soit qu’un essai pour l’instant, cela démontre l’intention du sport de continuer à explorer d’autres moyens de rendre notre logistique et nos opérations plus efficaces, avec le potentiel de partager ces apprentissages avec d’autres événements majeurs.”

Entre-temps, d’autres initiatives ont déjà été introduites pour réduire l’empreinte carbone de la Formule 1 grâce à des changements de fonctionnement et des innovations technologiques en 2023 qui incluent :

  • Les nouveaux camions au biocarburant de DHL assurant la livraison des manches européennes de la saison 2023 – réduisant les émissions d’au moins 60 % par rapport à l’utilisation de carburant traditionnel.
  • L’utilisation de biocarburants pour alimenter l’ETC, le complexe TV et le reste des générateurs techniques lors de neuf courses prévues tout au long de cette saison, en coopération avec les promoteurs hôtes.
  • L’essai d’une solution d’alimentation par batterie pour le complexe TV lors du Grand Prix d’Espagne 2023, entraînant une réduction de 42 % de l’énergie générée à partir du diesel, réduisant le temps de fonctionnement du générateur de 24 heures à environ 3 heures par jour.

Haas F1 aborde le Grand Prix d’Autriche comme une séance d’essais

L’écurie Haas profitera du format de course Sprint ce week-end en Autriche avec deux courses au programme pour tenter de régler ses problèmes, notamment l’écart de rythme de la VF-23 entre les qualifications et la course. 

Lors de la dernière manche de la saison disputée au Canada, le pilote Haas Nico Hülkenberg – qualifié sur la première ligne de la grille de départ avant de recevoir une pénalité – a une fois de plus démontré que la VF-23 est capable de performer à un excellent niveau le samedi en qualifications et d’atteindre la Q3.

Cependant, l’Allemand n’a pas été en mesure de se battre à la régulière le lendemain durant la course, notamment à cause d’une forte dégradation des pneumatiques, et terminera finalement en dehors des points à Montréal.

Interrogé à la veille du Grand Prix d’Autriche pour savoir si l’équipe a réussi à trouver une solution à ce problème de dégradation qui a déjà coûté de nombreux points depuis le début de la saison, le directeur de Haas, Guenther Steiner, explique que le format de course Sprint de ce week-end va permettre à son écurie de travailler sur ce point précis avec deux séances de qualifications et deux courses au programme.

“Nous étudions les très bonnes performances que nous avons en qualifications et les moins bonnes performances en course en ce moment.” nous confie Steiner.

“Nous essayons de cerner le problème, mais pour les prochaines courses, nous allons essayer de trouver un meilleur compromis entre les deux séances – les qualifications et la course – quelque chose au milieu. Nous y travaillons dur et essayons de trouver ce que nous pouvons faire au cours des prochaines courses pour  nous améliorer.”

“Nous travaillons très dur pour essayer de découvrir pourquoi l’écart entre être très rapide et moins bon en course se produit. Nous avons quelques pistes et cela aura certainement un impact sur la conception de la  VF-24 [la monoplace de la saison 2024]. Nous devons évidemment ne pas avoir ce problème sur la voiture de l’année prochaine.”

“Nous utiliserons cette course [le Grand Prix d’Autriche] en partie un peu comme une séance d’essais également. Nous avons beaucoup de choses à essayer pour remédier à nos problèmes de rythme de course, nous avons donc quelques idées.”

“Comme nous avons maintenant deux courses ce week-end, nous avons le double de temps pour essayer de faire des choses différentes.”

“Évidemment, nous essayons toujours d’obtenir le meilleur résultat possible, mais peut-être aussi que nous compromettrons le meilleur résultat possible pour vraiment comprendre ce qui se passe avec notre voiture le jour de la course.”

Avant le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point de retard sur Alfa Romeo et un point d’avance sur Williams.

Hitech GP a soumis sa candidature à la FIA pour entrer en F1

Hitech Grand Prix a confirmé ce lundi 26 juin avoir soumis sa candidature officielle à la FIA pour rejoindre la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant que nouvelle équipe. Cette confirmation intervient au moment de la vente d’une participation de 25% du groupe à l’homme d’affaires kazakh et passionné de sport automobile Vladimir Kim.

Plus tôt cette année, la FIA a officiellement ouvert le processus de candidature pour de nouvelles équipes potentielles sur la grille de la Formule 1. La date limite de dépôt des soumissions pour les parties intéressées était le 30 avril, la FIA devant prendre les décisions finales sur les candidats d’ici la fin juin.

Par le biais de ce nouveau processus officiel, la FIA étudie l’intérêt d’entités ayant “une intention sérieuse de participer au championnat du monde de Formule 1” dans un contexte où plusieurs candidats se sont déjà manifestés auprès de l’instance dirigeante au cours des derniers mois.

Tous les candidats sont soumis à une étude approfondie. L’évaluation de chaque candidature porte notamment sur les capacités techniques et les ressources de l’équipe candidate, la capacité de l’équipe à lever et maintenir un financement suffisant pour permettre la participation au championnat à un niveau compétitif et l’expérience et les ressources humaines de l’équipe.

De plus, tout candidat est tenu d’expliquer comment il gérerait le défi de la durabilité et comment il prévoit d’atteindre un impact net de CO2 nul d’ici 2030. Toute équipe de F1 potentielle doit également illustrer comment elle entend atteindre un impact sociétal positif grâce à sa participation au sport. Cela aiderait à répondre aux objectifs mutuels de la FIA et de la direction de la Formule 1.

Hitech GP – qui a été fondée par Oliver Oakes – compte actuellement six équipes de course en compétition à différents niveaux en monoplace allant de la Formule 2 à la Formule 4 et estime qu’être acceptée en F1 “compléterait son échelle monoplace et démontrerait qu’elle a toutes les personnes, l’expérience et les ressources nécessaires pour concourir aux côtés des meilleures équipes du monde”.

Outre le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine –  et Hitech Grand Prix, d’autres équipes ont déjà déclaré leur intention de courir en Formule 1, c’est le cas d’Andretti qui a récemment annoncé avoir conclu un accord avec Cadillac.

Pierre Waché dévoile la principale force de la Red Bull RB19

L’ingénieur en chef de l’ingénierie et de la performance chez Red Bull, le Français Pierre Waché, a expliqué pourquoi la RB19 de Max Verstappen et Sergio Perez s’avère si difficile à battre en 2023, l’équipe de Milton Keynes ayant jusqu’à présent remporté toutes les courses depuis le début de la campagne.

Sur les huit courses déjà disputées cette saison en Formule 1, six d’entre-elles ont été remportées par Max Verstappen et deux par son coéquipier Sergio Perez. La dernière victoire en date remonte au Grand Prix du Canada où Verstappen a permis à Red Bull de décrocher son centième succès en F1, tandis que le Néerlandais a égalé pour sa part le nombre de victoires d’Ayrton Senna [41,ndlr].

Lorsqu’on demande à Pierre Waché si chez Red Bull on s’attendait en début d’année à avoir une monoplace aussi compétitive que la RB19, le Français nous a répondu : “Honnêtement, je pense que quand vous fabriquez une monoplace, vous essayez toujours de la rendre la plus rapide possible.”

“Mais ensuite, le succès ne dépend pas que de vous, mais aussi des autres. Donc oui, la différence [de performance] est plus grande que ce à quoi nous nous attendions.”

Lorsqu’on lui demande clairement quelle est la plus grande force de la RB19 cette saison par rapport à la concurrence, le Français a répondu : “L’efficacité, je dirais.”

“Sur les différentes pistes, nous sommes capables de produire une force d’appui sans traînée excessive. Je pense que c’est sa principale force, ouais.”

Avant le Grand Prix d’Autriche programmé du 30 juin au 02 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, l’équipe Red Bull a 154 points d’avance sur Mercedes au championnat du monde des constructeurs.

Avec un tel écart après seulement les huit premières courses, on peut se demander si Red Bull exploite réellement tout le potentiel de sa monoplace ou bien si elle se laisse une confortable marge pour ne pas “taper” dans la mécanique.

Interrogé sur ce sujet, Pierre Waché a répondu : “En qualifications, c’est certain on pousse.”

“Après, pendant la course, comme tout le monde, nous économisons les pneus, nous gérons les pneus pour augmenter la longueur des relais et donner plus de choix stratégiques.  Mais vous savez bien que tout le monde le fait, donc je pense que nous sommes comme tout le monde.”

Le pilote de F1 Yuki Tsunoda va s’attaquer au Nürburgring (Nordschleife)

L’équipe AlphaTauri a confirmé que son pilote Yuki Tsunoda participera à l’événement organisé par Red Bull sur le Nürburgring le 9 septembre 2023, au volant de la Honda NSX GT3 Evo, le Japonais deviendra ainsi le plus jeune pilote à piloter sur la célèbre boucle nord du légendaire tracé allemand.

C’est dans le cadre d’un show run organisé par Red Bull le 9 septembre 2023 sur le circuit du Nürburgring que Yuki Tsunoda pourra s’attaquer pour la première fois de sa carrière à ce circuit mythique. 

“Je n’ai jamais piloté au Nürburgring auparavant, donc j’ai vraiment hâte d’être à l’événement en septembre.” a déclaré Yuki Tsunoda.

“J’ai hâte de le parcourir dans ma Honda NSX GT3 Evo, qui est une voiture incroyable et une machine de course gagnante au plus haut niveau de la compétition GT3. La Nordschleife est un circuit légendaire, je viens de l’expérimenter sur le jeu vidéo Gran Turismo et je l’ai déjà beaucoup apprécié.”

La Nordschleife historique a été ouverte pour la première fois en 1927 et, avec ses 73 virages, ses montées rapides et ses descentes, reste à ce jour l’un des circuits les plus emblématiques de la planète. 

Tsunoda ne sera pas le seul représentant de la marque lors de cet événement puisque le Japonais sera accompagné par le pilote de réserve de Red Bull en F1, Daniel Ricciardo, et le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel.

Ricciardo et Vettel participeront à des démonstrations au volant de monoplaces d’ancienne génération lors de cette journée, tandis que la Red Bull RB7 qui sera pilotée par Vettel fonctionnera au e-carburant. Les fans pourront d’ailleurs observer en piste lors de cette journée plusieurs monoplaces légendaires et d’autres véhicules emblématiques de différentes séries de courses.

Alpine sur le podium pour sa première participation à Pikes Peak

Pour la première fois de son histoire, Alpine s’est mesuré au défi de la course de côte la plus célèbre au monde, la Pikes Peak International Hill Climb. Vainqueur de la Coupe FIA R-GT avec l’A110 Rally, Raphaël Astier s’est vu confier le volant de l’Alpine A110 Pikes Peak. Spécialement adapté pour l’événement, le modèle développant près de 500 chevaux pour un poids de 950 kg a bouclé l’ascension mythique de 19,93 km et 156 virages en 9’17’’412.

Troisième du classement scratch derrière deux légendes de l’épreuve, l’Alpine A110 Pikes Peak a battu l’ancien record de la catégorie Pikes Peak Open de plus de sept secondes. Avec la première voiture thermique de sa classe, la marque au A fléché signe ainsi l’une des meilleures performances de l’histoire pour une marque novice dans le Colorado.

À 8h41, Raphaël Astier était installé dans le baquet de l’Alpine A110 Pikes Peak. Fluide, propre et offensif, il se montrait lucide au long de l’ascension malgré une mécanique, un organisme et des nerfs soumis à la raréfaction de l’oxygène, la menace des ravins, la poussière sur la route et le soleil aveuglant dans les courbes.

Misant sur sa régularité et la constance de sa monture et d’une belle offensive dans le troisième secteur grâce à une gestion parfaite de ses pneumatiques, le Français bouclait la montée en 9’17’’412… Soit plus de six secondes plus vite que sa marque personnelle établie avec une Porsche lors de l’édition 2019. Surpassant les espoirs d’Alpine et Signatech, il battait même l’ancien record de la catégorie Pikes Peak Open détenu par Peter Cunningham et son Acura pour plus de sept secondes !

Alpine a donc battu le record de la catégorie Pikes Peak Open et s’est classée au deuxième rang de cette catégorie. Les Bleus sont également montés sur la troisième marche du podium général dès leur première participation.

“C’était une belle montée et l’Alpine A110 Pikes Peak a fonctionné à merveille.” a déclaré Raphaël Astier à l’arrivée.

“J’ai essayé de tout donner et je suis très satisfait d’avoir amélioré de plusieurs secondes mon record personnel. Nous finissons troisièmes au scratch, mais aussi deuxièmes de la catégorie Pikes Peak Open derrière la référence qu’est Romain Dumas et sa voiture électrique développant quasiment trois fois plus de puissance que la nôtre.”

“Ce n’est pas rien et nous pouvons être fiers de notre performance pour notre première participation avec Alpine. Je tiens à remercier Alpine, Signatech et leurs partenaires pour le travail formidable qui a été réalisé ces dernières semaines.”

Si vous le souhaitez, vous pouvez revivre l’ascension en caméra embarquée de l’Alpine à Pikes Peak 2023 via la capsule YouTube ci-dessous.

Alpine : 7 nouveaux modèles d’ici 2030 dont un cabriolet

Le constructeur Alpine développera sa propre plateforme haute performance (APP) pour ses futurs véhicules sportifs 100 % électriques et vise également la neutralité carbone de sa production en 2030 et annonce en parallèle une gamme de 7 modèles dont un futur cabriolet et la nouvelle A310, tous deux développés sur cette plateforme.

Relancée en 2017 avec l’A110, et après la réorganisation en 2021 en tant que Business Unit, Alpine va rentrer dans une nouvelle dynamique. L’arrivée de ses nouveaux modèles 100 % électriques, à partir de 2024, permettra à la marque de développer ses revenus et d’atteindre l’équilibre financier dès 2026. 

À partir de 2027, une phase d’expansion mondiale débutera, appuyée par une gamme de modèles adaptés à de nouveaux marchés, dont les États-Unis, et contribuant à l’amélioration de la performance financière et de la valeur d’Alpine.

Alpine, c’est la marque des passionnés de sport automobile et des technologies de pointe. C’est la marque de l’excellence.” a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault.

“Cet héritage, qui était dans une impasse, nous lui avons redonné des perspectives. En 2 ans seulement, nous avons fait d’Alpine un constructeur automobile à part entière en rassemblant des atouts remarquables : un pôle ingénierie de premier choix, un savoir-faire unique pour la fabrication de haute qualité, un réseau de distribution en expansion.”

“Et surtout, en faisant entrer Alpine en F1, nous l’avons projetée dans la cour des grands, en offrant à la marque le prestige et la reconnaissance attachés au sommet de la compétition automobile.”

En 2022, les ventes d’Alpine ont atteint un niveau record avec une hausse de 33 % par rapport à 2021. Près de 7 ans après son lancement, l’A110 est la voiture sportive la plus vendue en France. Elle figure dans le top 5 du segment des coupés sportifs en Europe. En 2022, les 3 séries limitées (l’A110 GT J. Rédélé, l’A110 Tour de Corse 75 et l’A110 R F. Alonso) se sont vendues en moins de 30 minutes. Le carnet de commandes au niveau mondial atteint 7 mois de ventes, et les ventes devraient dépasser 4 200 unités en 2023.

Le nombre de points de vente a doublé en deux ans, portant le total à 140 points de vente à fin 2022. Les partenariats avec RedBird et AutoNation aux États-Unis témoignent de l’attractivité d’Alpine, dans un pays où elle a de grandes ambitions. Par ailleurs, Alpine entre pour la première fois dans le top 150 des marques les plus valorisées en France, à hauteur de 550 millions d’euros.

7 nouveaux modèles Alpine d’ici 2030 dont un cabriolet

Alpine doit relever plusieurs défis, dont celui de devenir 100 % électrique et va s’appuyer pour cela sur son “Dream Garage”, composé de modèles de série 100 % électriques :

  • l’A290 (segment B basé sur la plateforme CMFB-EV des Renault 5 et Renault 4), future citadine urbaine sportive électrique, dont le show-car a été révélé le 9 mai dernier, est attendue dès 2024.
  • le Crossover GT de segment C en 2025 qui sera produit à la manufacture Alpine de Dieppe Jean Rédélé (France).
  • la nouvelle A110, porte-drapeau de l’héritage et du savoir-faire de la marque qui deviendra 100 % électrique d’ici fin 2026.

Le prototype A110 E-ternité a servi de test, démontrant la capacité et le bien-fondé pour Alpine de développer sa propre plateforme. Elle va ainsi permettre à la marque de proposer des véhicules, fidèles à son ADN de sportivité et d’agilité. L’APP (Alpine Performance Platform) capitalisera également sur les ressources internes de l’entreprise afin de réaliser des économies d’échelle.

Base de la future A110 électrique, la plateforme APP est modulable. Elle peut s’adapter en longueur et en largeur. Elle sera également utilisée pour de nouveaux véhicules dont un cabriolet inédit basé sur l’A110 et la nouvelle A310, un coupé sport 4 places. Enfin, Alpine lancera deux nouveaux véhicules de segments D/E dans la foulée de son “Dream Garage”.

Show-car A290_β

Outre la plateforme APP, Alpine développe également ses propres technologies pour ses modèles sportifs exclusifs telles que le moteur hydrogène à combustion interne ou l’ADM, Alpine Dynamic Module, une intelligence centrale permettant d’améliorer l’agilité et la performance des véhicules.

Cette gamme complète de véhicules sportifs va consolider la présence d’Alpine sur ses marchés principaux, l’Europe et le Japon.” explique Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

“Elle servira de tremplin pour son expansion à l’international, en particulier aux États-Unis et en Asie, où les nouveaux modèles seront proposés à partir de 2027.”

“L’idée est de passer d’un segment de niche à une marque complète et globale. En combinant le line-up et l’expansion géographique, Alpine vise une marge opérationnelle supérieure à 10% en 2030, et ainsi assurer la pérennité certaine de son modèle économique.”

Alpine veut développer son image de marque, avec une présence croissante dans le sport automobile, comme en Championnat du Monde d’Endurance, où la marque sera présente en 2024 dans la catégorie reine Hypercar en tant qu’écurie d’usine et également en Formule 1, pour bénéficier de nouvelles sources de revenus. L’objectif en F1 est d’accroître les revenus de licences et de merchandising. Pour accélérer cette transformation, Alpine s’associera à de nouveaux investisseurs comme Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments comme annoncé ce lundi 26 juin (à lire ici).

Officiel : Alpine F1 cède 24% de son équipe

Renault Group et Alpine ont annoncé ce lundi 26 juin accueillir au capital d’Alpine Racing Ltd, Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %. Le groupe confirmant ainsi la rumeur qui courrait depuis plusieurs semaines maintenant.

Il s’agit d’un investissement de 200 millions d’euros de la part du groupe investisseur constitué d’Otro Capital et de ses partenaires RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans Alpine Racing Ltd (soit une participation de 24 % au capital).

Alpine Racing Ltd, classée quatrième du championnat du monde 2022, est l’entité basée à Enstone au Royaume-Uni qui représente l’ensemble des activités de l’écurie de Formule 1.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite d’un investissement qui permettra “d’accélérer la stratégie de croissance ainsi que les ambitions sportives d’Alpine en Formule 1.”

Ainsi, Alpine F1 Team bénéficiera de l’expertise et de l’expérience du Groupe Investisseur dans l’industrie du sport, notamment dans les domaines des médias, du sponsoring, de la billetterie, du réceptif, des licences et de la stratégie de merchandising pour créer de nouveaux leviers de croissance et générer de la valeur ajoutée.

Le Groupe Investisseur possède une grande expérience en matière de création et de développement d’entreprises, à l’instar de ses activités aux côtés des Dallas Cowboys, de Fenway Sports Group, de la NFL, du Toulouse FC ou encore de Wrexham AFC. L’équipe de Formule 1 bénéficiera également de l’expertise du Groupe Investisseur en matière de données et de technologie, facteurs clés de la performance marketing et commerciale.

A la suite de cette opération, Alec Scheiner, associé co-fondateur d’Otro Capital, rejoindra le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

La Formule 1 et Alpine sont des atouts stratégiques pour Renault Group.” a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault.

“Au cours de ces deux dernières années, nous avons relancé Alpine en capitalisant sur son emblématique coupé sportif A110 et en stimulant la marque grâce à l’arrivée en Formule 1 où nous voulons nous battre pour le titre. Ce partenariat accélérera le développement d’Alpine F1 en diversifiant les sources de revenus et en augmentant la valeur de la marque.”

L’investissement d’Otro et de RedBird comprend également une participation de la famille Huntsman et de Main Street Advisors.

A propos d’Otro Capital…

Otro Capital est une société d’investissement privée spécialisée dans les industries du sport, des médias, des jeux vidéo et du divertissement, qui cible les actifs sous-monétisés et souvent sous-évalués, et travaille en partenariat avec RedBird Capital.

L’équipe d’Otro, dirigée par Alec Scheiner, Brent Stehlik, Niraj Shah et Isaac Halyard, opére et investit dans l’écosystème sportif depuis vingt-cinq ans. Les investissements ciblés par Otro partagent trois points communs : i) un accès différencié via un réseau d’opérateurs et de propriétaires sportifs, ii) une propriété intellectuelle précieuse, et iii) la capacité à apporter une valeur ajoutée grâce à son expérience en matière de création d’entreprise et à son expertise opérationnelle.

A propos de RedBird Capital Partners

RedBird Capital Partners est une société d’investissement privée spécialisée dans les entreprises à fort potentiel de croissance et qui propose des solutions de capital stratégique aux fondateurs et aux entrepreneurs. Fondée en 2014 par Gerry Cardinale, RedBird intègre des investissements privés sophistiqués avec pour mission d’accompagner la construction d’entreprise dans trois écosystèmes principaux – les médias et le divertissement, le sport et la consommation expérientielle, et les services financiers. Tout au long de ses 30 ans de carrière, M. Cardinale s’est associé à des fondateurs et à des entrepreneurs pour créer parmi les plateformes les plus emblématiques de ces industries. La société gère actuellement plus de 8,6 milliards de dollars d’actifs pour le compte d’un groupe d’investisseurs institutionnels international de premier plan et des family offices.

Le portefeuille de RedBird se compose de propriétés intellectuelles de premier ordre dans le domaine des ligues, des équipes, des médias, du divertissement et de la consommation expérientielle – notamment YES Network, Fenway Sports Group, AC Milan, Skydance Media, The Springhill Company et sa toute nouvelle plateforme de diffusion en continu avec la NFL, Everpass Media.

A propos de Maximum Effort Investments

Maximum Effort Investments est un fonds d’investissement axé sur la création de valeur transformationnelle par le story-telling. Cette approche « story first » s’applique à quatre secteurs d’investissement clés : l’immobilier, le sport, les médias et la grande consommation. L’équipe dirigeante met à profit la diversité de ses expériences afin de trouver de nouveaux moyens de créer de la valeur. Dirigé par Ryan Reynolds, la société de promotion immobilière et de capital investissement Harshal Dave Watford Group, ainsi que George Dewey et James Toney.

Replay : la montée de l’Alpine à Pikes Peak en caméra embarquée

C’est ce dimanche 25 juin que Alpine (et les autres concurrents) se sont attaqués à la célèbre montée de Pikes Peak longue d’un peu moins de 20 kilomètres (19,93) pour la première fois. de son histoire.

Lancé à l’automne, le projet Alpine A110 Pikes Peak s’appuie sur une relation étroite et forte entre le bureau du design Alpine et les équipes de Signatech, dont la réactivité a permis de concevoir une voiture dédiée à l’événement en des temps records.

Basée sur l’A110 GT4 Evo et dotée d’éléments aérodynamiques et d’un moteur développés spécifiquement pour répondre aux défis de cette épreuve unique, l’Alpine A110 Pikes Peak affiche un poids de 950 kg et une puissance de près de 500 chevaux. 

Véritable outsider pour sa première apparition, en Pikes Peak Open, la catégorie offrant la plus belle diversité en matière de concurrence, de densité et de technologies, Alpine a abordé son moment de vérité ce dimanche 25 juin avec ambition, et avant tout humilité, face aux spécialistes de cette montée unique de 19,93 km, rythmée par 156 virages avec un départ à 2865 mètres d’altitude et une arrivée environ 1440 mètres plus haut.

Pour revivre ce défi inédit et le rêve américain de la marque au A fléché, vous pouvez visionner l’ascension de Raphaël Astier en caméra embarquée ci-dessous via la capsule YouTube.

Quand Alpine F1 aide au développement d’un bateau volant

Nouveau pôle d’activité créé au sein de la Business Unit Alpine, le R&D Lab met le savoir-faire technologique unique de la marque au A fléché au service de projets innovants, notamment dans le cadre de la décarbonation du monde des transports. A ce titre, le R&D Lab d’Alpine a travaillé en étroite collaboration avec la société Aqualines pour développer les Naviplanes, une nouvelle génération de transport maritime ultra-rapide à empreinte carbone réduite.

En créant en 2022 son R&D Lab, Alpine a proposé de valoriser son expertise technologique au-delà de la sphère de l’automobile à travers des collaborations avec des partenaires innovants dans les domaines de la mobilité durable, de la robotique avancée, du sport et de la santé.

Directeur technique de l’équipe Renault lorsqu’elle a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 2005 et 2006 et actuel conseiller stratégique de l’équipe Alpine en F1, Bob Bell est l’expert qui a été choisi pour mettre en place le R&D Lab et lancer la première collaboration avec Aqualines.

Le Lab est vraiment une structure multi-facette car il regroupe les ressources des entités sportives d’Enstone, en Grande-Bretagne et de Viry-Châtillon, en France, où nos moteurs de F1 sont conçus et développés, mais aussi celles d’Alpine Cars qui développe nos modèles de route.” confie Bob Bell.

Traditionnellement, nous nous consacrons à la compétition. Mais nous appliquons également notre savoir-faire et nos capacités technologiques à des projets commerciaux non liés à la Formule 1.”

Dans le cadre du projet Aqualines, c’est surtout le savoir-faire d’Enstone, l’usine qui conçoit les châssis en Formule 1 pour Alpine, qui a été mis à contribution rappelle Bob Bell : “Les sphères d’ingénierie sont finalement assez proches et propices à des interactions.”

“C’est ce qui rend notre intervention si pertinente. Le véhicule Aqualines évolue très près de la surface de la mer à l’image des monoplaces de Formule 1 qui opèrent très proches du sol.”

“Les techniques de soufflerie nécessaires pour mener de tels tests correctement sont très similaires à ces deux situations. Il n’y a vraiment que la technologie de la Formule 1 qui puisse donner ce niveau de compréhension et cette connaissance pour simuler correctement des véhicules si près d’une surface. C’était fondamental dans cette coopération.”

Le planning était assez serré au regard des standards d’un projet commercial habituel, mais bien moins tendus que les contraintes de temps d’une équipe de Formule 1 !  C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on vient vers nous : nous pouvons offrir une réponse très rapide et très agile.”

“Dans ce projet, la première étape a été de concevoir la maquette de soufflerie à partir du design d’Aqualines. Nous l’avons ensuite fabriquée et testée dans notre soufflerie selon les requêtes d’Aqualines.”

Là où les monoplaces de Formule 1 exploitent l’effet de sol pour créer sous la voiture un phénomène de déportance qui plaque la voiture au sol, les Naviplanes conçus par Aqualines utilisent l’effet de sol pour créer une portance permettant de voler au-dessus de l’eau avec un minimum de résistance au mouvement.

Présent lors des tests aérodynamiques à la soufflerie d’Enstone et associé de Pavel Tsarapkin, le co-fondateur d’Aqualines, Guillaume Catala nous détaille le concept de ces bateaux volants : “Les propulseurs avant chassent l’air sous la carlingue et le propulseur arrière génère la poussée. Une fois la vitesse de 90-100 km/h atteinte, il n’y a pas besoin d’énergie pour maintenir l’effet de sol, ce qui en fait un moyen de transport très économe.”

La démarche d’Aqualines est de développer ce concept au service d’une mobilité bleue économe en énergie et respectueuse de la biodiversité marine car, en volant au-dessus de l’eau lorsqu’ils sont à leur vitesse de croisière, les Naviplanes évitent toute perturbation des écosystèmes sous-marins.

Après de nombreux tests à échelle réduite, la start-up basée à Bayonne entame la construction d’un prototype grandeur nature : “Les premiers tests à l’échelle 1 sont prévus pour le début de l’année 2024.” précise Guillaume Catala.

En attendant, les essais menés dans la soufflerie d’Enstone ont permis d’affiner le développement des véhicules en cours, comme le confirme Bob Bell :  “Nous leur avons livré la maquette de soufflerie, qu’ils peuvent utiliser comme ils le souhaitent, mais également tous les résultats et toutes les informations provenant de ces essais aérodynamiques.”

“Les ingénieurs d’Aqualines vont pouvoir analyser toutes ces données et les comparer avec leurs propres simulations. Et s’ils veulent pousser les investigations sur certains points ou tester des modèles de taille plus importante, cela pourrait générer davantage d’essais en collaboration à l’avenir.”

Effectivement, Aqualines a dans ses ordinateurs plusieurs projets :  “Nous étudions toute une gamme de véhicules pouvant embarquer de deux à trois cents passagers.” confirme Pavel Tsarapkin.

“Le principe technologique reste le même. Ensuite, c’est juste une question d’efficience économique selon les utilisations. Pour l’instant, nous nous concentrons sur le modèle biplace comme démonstrateur du concept, à la suite de quoi nous choisirons quel produit commercialiser en premier. Cela devrait se situer entre douze et cinquante passagers.”

Au-delà de l’aspect commercial, cette collaboration a été reçue comme une opportunité intéressante par le staff technique d’Enstone, comme le confirme Bob Bell : “Ce projet a donné une opportunité de penser différemment, de réfléchir sur une autre approche d’ingénierie et cela a été très excitant pour nos ingénieurs.”

“Je pense que c’est le genre d’expérience qui permet à nos équipes de se développer en tant qu’ingénieurs. C’est aussi une occasion d’évaluer nos méthodes et nos techniques dans un environnement légèrement différent, ce qui est très intéressant dans la perspective de futures collaborations avec d’autres clients.”

Ascension imminente pour Alpine à Pikes Peak !

Pour la première fois de son histoire, la marque Alpine s’aligne ce dimanche 25 juin à Pikes Peak, la  “course vers les nuages” iconique marquant l’imaginaire collectif depuis plus d’un siècle.

Lancé à l’automne, le projet Alpine A110 Pikes Peak s’appuie sur une relation étroite et forte entre le bureau du design Alpine et les équipes de Signatech, dont la réactivité a permis de concevoir une voiture dédiée à l’événement en des temps records.

Basée sur l’A110 GT4 Evo et dotée d’éléments aérodynamiques et d’un moteur développés spécifiquement pour répondre aux défis de cette épreuve unique, l’Alpine A110 Pikes Peak affiche un poids de 950 kg et une puissance de près de 500 chevaux. Elle bénéficie aussi de l’expérience de partenaires de premier plan, dont Elf, Michelin, Oreca et ALP Racing Suspension, dans ce challenge inédit où il est crucial de conserver un niveau optimal de performances en altitude.

Dans la foulée de ses essais préliminaires en France, l’équipe a poursuivi son programme d’adaptation au Colorado avec un shakedown et de nouveaux tests avant ses premiers tours de roues sur la montagne iconique les 9, 10 et 11 juin. Fort de quatre départs et d’un record de catégorie à Pikes Peak, Raphaël Astier – vainqueur de la Coupe FIA R-GT avec l’Alpine A110 Rally en 2022 – a également pu reprendre ses marques à cette occasion.

Depuis le début de la semaine, lancée lundi par les vérifications techniques du Tom Osborne Community Day, l’Alpine A110 Pikes Peak continue de découvrir les subtilités de l’épreuve, dont son format spécifique d’essais qualificatifs.

Les concurrents sont ainsi répartis selon leur catégorisation en trois sections de l’ascension pour n’en défier qu’un par jour, entre 5h30 à 8h30 du matin. Après les ultimes tests de ce vendredi, les équipes d’Alpine et de Signatech iront ensuite à la rencontre d’un public extrêmement nombreux avant que l’Alpine A110 Pikes Peak ne passe la nuit à la belle étoile, comme le veut la tradition.

Véritable outsider pour sa première apparition en Pikes Peak Open, la catégorie offrant la plus belle diversité en matière de concurrence, de densité et de technologies, Alpine abordera son moment de vérité ce dimanche 25 juin avec ambition, et avant tout humilité, face aux spécialistes de cette montée unique de 19,93 km, rythmée par 156 virages avec un départ à 2865 mètres d’altitude et une arrivée environ 1440 mètres plus haut.

Pour suivre ce défi inédit et le rêve américain de la marque au A fléché, rendez-vous ce dimanche à partir de 7h00 heure locale (15h00 heure de Paris) sur notre site à cette adresse.

La signature d’Hamilton avec Mercedes annoncée à Silverstone ?

Le nouveau contrat entre Lewis Hamilton et l’équipe Mercedes devrait être finalisé dans les prochains jours, et une annonce officielle devrait arriver pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2023.

Le contrat actuel de Lewis Hamilton avec Mercedes arrive à son terme à la fin de cette campagne 2023, mais le Britannique n’a jamais caché qu’il souhaitait rester la saison prochaine au sein de l’équipe pour laquelle il pilote depuis dix ans maintenant. 

“Nous avons eu une bonne réunion récemment, ce sont des contrats très complexes. Ce n’est pas qu’un simple contrat de pilote.” a déclaré Hamilton il y a quelques semaines lorsqu’on l’interrogeait sur son avenir.

“Je prévois de rester ici [chez Mercedes]. Nous devons juste explorer toutes les voies dans le sens de la façon dont nous pouvons étendre ce partenariat avec une si grande organisation.”

“Nous avons discuté plusieurs fois. Nous avons une excellente relation. Ce sera fait quand ce sera fait. Si c’est la semaine prochaine, dans un mois, tant que c’est fait, je ne suis pas vraiment dérangé.”

Une annonce à Silverstone ? 

Selon la presse britannique donc, l’annonce confirmant la signature de Lewis Hamilton avec Mercedes pour la saison 2024 sera faite dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne au mois de juillet prochain.

“Le diable se cache dans les détails. Lewis veut rester avec Mercedes et Mercedes veut rester avec lui. Ça se fera.” a déclaré le journaliste David Croft sur Sky Sports.

“Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de soutien à la Commission Hamilton et un soutien aux différentes choses que Lewis veut faire. Il est aussi question de liens pour l’avenir, peut-être pour un rôle d’ambassadeur de la marque.”

“Il y a beaucoup de choses différentes à régler, mais ça va se faire. Cela ne me surprendrait pas si cela [l’annonce] se faisait à Silverstone, ce serait très logique.”

Franz Tost : “C’est difficile pour les débutants en F1”

Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, reste persuadé que le Néerlandais Nyck de Vries a les capacités de gagner des courses, mais l’Autrichien admet que débuter en Formule 1 de nos jours est devenu extrêmement difficile pour un pilote.

Nyck de Vries s’est vu offrir un baquet de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après une superbe performance en 2022 en marquant ses premiers points en F1 au Grand Prix d’Italie lorsqu’il a été appelé à la dernière minute pour remplacer Alex Albon au volant de la Williams, le Thaïlandais ayant été hospitalisé en urgence pour une appendicite. 

Mais après ses débuts remarquables en Formule 1 l’an dernier, force est de constater que la situation est plus compliquée pour lui en ce début de saison chez AlphaTauri, le Néerlandais n’ayant pas encore réussi à ouvrir son compteur de points après huit courses disputées (tout comme l’autre débutant de la grille, l’Américain Logan Sargeant).

Interrogé sur les performances de Nyck de Vries, Franz Tost a expliqué pourquoi il était désormais très difficile pour un pilote de débuter en Formule 1 : “C’est vraiment difficile pour les débutants maintenant en F1. J’ai toujours dit qu’il était très difficile pour les nouvelles recrues d’entrer en Formule 1 de nos jours.” a déclaré Franz Tost.

“Pourquoi ? Car en début de saison ils ne connaissent pas tous les circuits. Nyck [De Vries] ne connaissait pas Melbourne, ni l’Arabie Saoudite, ni Miami, et à Bakou [en Azerbaïdjan] nous avons eu une course Sprint, ce qui signifie qu’après les EL1, il y avait déjà les qualifications. Cela rend donc la tâche – pour un jeune pilote qui est nouveau en Formule 1 – vraiment difficile.”

Interrogé pour savoir ce qu’il a dit à Nyck de Vries pour que le Néerlandais garde le moral au cours de cette première année difficile, Tost a expliqué : “Je lui ait dit qu’il devait rester concentré, qu’il devait rester confiant, car nous savons tous qu’il peut faire du bon travail.”

“Il a remporté des courses en Formule 3 et en Formule 2. Il a remporté des championnats, il a remporté le championnat du monde de Formule E. Cela signifie qu’il sait comment gagner des courses et gagner des championnats.”

“Il a juste besoin d’avoir confiance en lui, et de notre côté nous devons faire en sorte de lui donner une bonne voiture.”

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points inscrits depuis le début de l’année.

Le simulateur en F1, véritable arme technologique pour les équipes

L’un des éléments clés de l’arsenal technique des écuries de Formule 1 est le simulateur, un outil dont l’utilisation a été fortement augmentée au cours des deux dernières décennies. Son importance en tant qu’aide au développement a été considérablement accélérée lorsque les essais en cours de saison ont été interdits par la FIA en 2009.

Avec un plafonnement des coûts désormais également en place pour chaque équipe de F1, l’évolution d’une nouvelle monoplace est plus que jamais l’apanage du monde virtuel. La Scuderia Ferrari a récemment commencé à utiliser un tout nouveau simulateur, dont la corrélation avec le monde “réel” et la capacité de validation sont si bonnes que les pilotes qui l’utilisent affirment qu’il est précis à environ 98 %.

Le simulateur présenté dans cet article est celui que les pilotes de la Scuderia Ferrari utilisaient jusqu’à la fin de la saison 2022. Désormais réservé aux équipes de course clientes de Ferrari, ce dernier n’en reste pas moins un véritable bijou de technologie.

“Ce simulateur a été utilisé jusqu’en 2022 par tous les pilotes. La Scuderia passant désormais à la simulation de dernière génération, celle-ci sera utilisée par les équipes de course clientes Ferrari ainsi que par le programme LMH.” nous confie Filippo Petrucci, responsable de l’atelier F1 Clienti, XX Program et Corso Pilota chez Ferrari.

“Nous avons également pensé qu’il serait bon d’offrir la possibilité de conduire le turbo hybride V6 moderne à nos clients Corse Clienti, en particulier ceux qui possèdent et connaissent les anciennes machines V8, V10 et V12.”

@Ferrari

L’avantage pour les équipes de posséder leur propre simulateur est que vous pouvez apporter de grands changements à une monoplace en quelques clics sans que cela ne coûte une somme énorme : “Vous pouvez apporter de grands changements à une voiture pour un minimum de dépenses.” poursuit Petrucci.

“Vous pouvez modifier la configuration d’une voiture, notamment en modifiant la longueur de l’empattement. C’est quelque chose qui serait presque impossible à faire dans le monde réel.”

“Le simulateur est utilisé pour la configuration, en particulier lorsque l’équipe se prépare à courir sur un nouveau circuit. Les pilotes d’essai de Ferrari peuvent également travailler en temps réel avec l’équipe de course sur les changements de réglages, où qu’ils se trouvent dans le monde.”

“Les retours que vous obtenez sont presque identiques aux sensations que vous ressentez dans la voiture sur un circuit. Vous pouvez tout reproduire, y compris la composition exacte de l’asphalte et la dégradation subie par les pneus. Vous pouvez contrôler toutes les variables.”

“Il y a eu une évolution continue en termes de graphismes, sur la précision du retour d’information au pilote, sur la sensation de la pédale, sur les vibrations qui sont transmises au pilote, sur tout. Les voitures de F1 contemporaines sont plus grosses et plus lourdes, moins agiles, peut-être. Mais les pneus sont aussi plus gros, il y a plus d’adhérence mécanique et aérodynamique, et beaucoup plus d’appuis.”

@Ferrari

Les concepteurs de simulateurs et les ingénieurs parlent de latence, qui est en fait l’écart entre ce qui se passe sur la simulation et les conditions de course réelles. Sur le dernier simulateur Ferrari, cela fait maintenant moins de quatre millisecondes, tandis que la bande passante du système est supérieure à 55 Hz sur ce qu’on appelle six «degrés de liberté» (DOF, en abrégé).

C’est la manière technique de décrire la précision avec laquelle les informations sur l’écran principal sont traitées et transmises sur chaque plan de mouvement au pilote et à ce qu’on appelle son système «vestibulaire». Plus la latence est faible, plus le pilote pourra réagir rapidement aux phénomènes dynamiques tels que le sous-virage ou le survirage.

La jeune génération apprend plus vite

Petrucci, qui a fait partie de l’équipe Ferrari en F1 de 1995 à 2015, estime que la jeune génération de pilotes – ceux dont le talent naturel a été stimulé en grandissant à une époque définie par des jeux vidéo – s’adaptent plus rapidement aux défis du simulateur.

“Eh bien, il y a un client qui a gagné 20 secondes sur son temps au tour autour de Barcelone…Normalement, nous nous attendrions à voir le temps au tour s’améliorer de six à sept secondes. Le simulateur est vraiment un outil extrêmement efficace, en plus d’être très amusant.” a ajouté petrucci.

Fernando Alonso n’a aucun doute quant au potentiel de Lance Stroll

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, estime que ce n’est “qu’une question de temps” avant que son coéquipier Lance Stroll ne montre son plein potentiel, l’Espagnol estimant que le Canadien a eu jusqu’à présent des circonstances atténuantes depuis le début de la saison.

Depuis le début de l’année, Fernando Alonso a largement dominé son coéquipier Lance Stroll chez Aston Martin avec déjà six podiums décrochés en huit Grands Prix, alors que Stroll n’a pas réussi à terminer plus haut que quatrième.

Mais le jeune canadien a eu évidemment des circonstances atténuantes en début de saison lorsqu’il s’est cassé les deux poignets dans un accident de vélo juste avant le Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat 2023. Malgré ses blessures, Stroll a tout de même tenu à monter dans sa monoplace pour participer à la première course de l’année où il terminera finalement sixième entre les deux pilotes Mercedes.

Mais depuis quelques courses maintenant, plusieurs observateurs s’inquiètent de l’écart de performance entre Stroll –  huitième au championnat – et son coéquipier Fernando Alonso actuellement troisième avec neuf points de retard sur Sergio Perez.

Cependant, le pilote espagnol a une nouvelle fois tenu à prendre la défense de son coéquipier en affirmant qu’il a désormais besoin de plus de constance au cours de ses week-ends de course et reste convaincu que le talent est là pour performer : “Lance [Stroll] a déjà montré sa vitesse dans la voiture.”

“Son engagement, nous l’avons également vu au début de l’année, parce que courir avec une main cassée et des choses comme ça, vous ne le voyez que lorsque vous avez vraiment la passion pour quelque chose que vous faites.” a déclaré Alonso à propos de son coéquipier, cité par Speedcafé.

“Je pense que pour lui le plus important maintenant c’est d’avoir de la constance, week-end après week-end. Nous avons pu voir à plusieurs reprises dans le passé des étincelles de la part de Lance, lors de qualifications sur piste humide, dans les courses, aux départs, lors des performances au premier tour, ce genre de choses qui sont exceptionnelles.”

“Ensuite, nous avons pu voir d’autres week-ends où le résultat ne venait pas, où vous vous retrouvez dans une mauvaise boucle en qualifications, quelque chose comme ça, et puis le week-end est alors compromis.”

“Donc, cette constance va être la prochaine étape de sa carrière, se battre constamment pour le top cinq, puis à la fin de l’année, vous voyez le nombre de points que vous gagnez lorsque vous réussissez tous les week-ends.”

“Comme je l’ai déjà dit, avec l’engagement et la motivation, l’engagement qu’il a et l’équipe qu’Aston Martin est en train de construire, je pense que ce n’est qu’une question de temps.”

Après le Grand Prix du Canada, Lance Stroll occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits depuis le début de la saison 2023.

Le PDG de la F1 minimise les chances de disputer un GP d’Australie de nuit

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, ne semble plus très emballé par l’idée de disputer le Grand Prix d’Australie en nocturne, alors qu’il avait lui-même évoqué ce point il y a quelques mois lors d’un entretien accordé au Financial Times.

Ces dernières années, les courses se déroulant de nuit ont gagné en popularité en Formule 1, la première étant le Grand Prix de Singapour en 2008. Désormais, plusieurs événements du calendrier se déroulent de nuit comme le GP de Bahreïn, le GP du Qatar, l’Arabie Saoudite, Las Vegas ou encore Abou Dhabi.

Le Grand Prix d’Australie pour sa part se dispute à Melbourne sur le tracé de l’Albert Park depuis la saison 1996 et les organisateurs ont signé un contrat avec la Formule 1 jusqu’en…2037, ce qui offre l’opportunité à l’organisation de réfléchir à quelques investissements pour rendre leur course encore plus attrayante.

En ce sens, l’organisation d’une course nocturne pourrait devenir une réalité dans les années à venir, c’est en tout cas ce qu’a laissé supposer le PDG de la Formule 1 il y a quelques mois.

On en a discuté. Pourquoi pas ? C’est une question d’investissement…mais cela pourrait être attrayant, c’est pourquoi lorsque vous planifiez les choses [à l’avance] depuis si longtemps, vous pouvez vraiment penser à ce qui est le mieux pour créer de nouveaux produits.” a déclaré Domenicali au FT.

Interrogé de nouveau sur la possibilité de voir un jour le Grand Prix d’Australie se disputer en nocturne, l’Italien s’est montré moins emballé par cette idée : “Cette année lorsque nous étions là-bas, beaucoup de gens pensaient que cela pourrait être une possibilité.”

“Je pense qu’en termes de diffusion TV, quant à la possibilité d’être vu en Europe, par exemple, cela pourrait aider.” a déclaré le PDG de la Formule 1 à la radio australienne 3AW.

“Mais d’un autre côté, je dirais que voir cette belle ligne d’horizon de Melbourne et de l’Albert Park à cette heure de la journée est vraiment très, très agréable.”

La mise en place d’une course nocturne en Australie pourrait être très bien accueillie par les fans européens qui sont actuellement obligés de se lever en plein milieu de la nuit pour pouvoir suivre l’action en piste à Melbourne.

Russell et Leclerc mettent en garde sur les risques encourus sans couverture chauffante

Alors que les équipes de F1 doivent voter au mois de juillet pour savoir si les couvertures chauffantes seront interdites pour la saison 2024, plusieurs pilotes ont déjà mis en garde sur le fait que les premiers tours de roue seraient extrêmement difficiles, voire dangereux en cas de températures trop basses.

Dans le but d’améliorer son impact écologique sur la planète, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a développé avec l’aide des équipes de la grille des pneumatiques capables de fonctionner immédiatement sans avoir été préchauffés par des couvertures chauffantes.

Les pneus Pluie sans couverture ont déjà été introduits cette saison au Grand Prix de Monaco, tandis que les pilotes ont testé les pneus Slicks sur le circuit de Barcelone juste après le Grand Prix d’Espagne au mois de juin.

Mais après ces tests, George Russell et Charles Leclerc ont chacun exprimé leurs inquiétudes en matière de sécurité quant à l’utilisation des pneus non chauffés, notamment parce que les essais réalisés à Barcelone n’étaient pas suffisamment représentatifs selon le pilote Mercedes avec une température de l’air supérieur à 20°.

“Avec le recul, je pense que ça n’a pas été testé dans les bonnes conditions sur le bon circuit.” a déclaré George Russell à propos du test Pirelli qui a eu lieu à Barcelone après le Grand Prix d’Espagne.

“Je pense que si vous allez sur un circuit comme Barcelone, qui a un asphalte agressif, la température de la piste était d’environ 40 degrés et entièrement gommée depuis le début du week-end. L’adhérence des pneus était très sommaire en sortant de la voie des stands, mais à partir du cinquième virage nous avions un niveau [d’adhérence] respectable.”

“Mais si je compare cela par rapport au début de l’année, lorsque j’ai roulé à Jerez avec une température de piste de dix degrés, c’était extrêmement difficile lors du tour de sortie des stands.”

“Pour être tout à fait honnête, je ne pense pas que nous soyons en mesure d’introduire ces pneus dans un scénario de course. Je serais très inquiet pour tous les mécaniciens dans la voie des stands lors d’un arrêt, je serais très inquiet pour le tour de sortie dans des conditions froides. Il y aura des crashs, je n’en doute pas.”

“Je pense qu’il y a beaucoup de travail, de dépenses et de développement dans ces pneus, et j’ai l’impression que tout ça pourrait être mis ailleurs.”

Le pilote Ferrari Charles Leclerc – qui a lui aussi participé au test Pirelli à Barcelone – a fait échos aux propos de Russell quant à la performance des pneumatiques sans couverture chauffante.

“Je dois dire que dans les conditions que nous avons pu avoir durant les essais, c’était bien et ça s’est bien passé.” a déclaré le Monégasque.

“Mais oui, à des températures plus basses, je ne sais pas…Je n’ai pas testé ces pneus à des températures plus basses et c’est là que se trouve le gros point d’interrogation.”

“Donc, c’est très difficile de dire si je suis heureux ou pas. J’aimerais peut-être tester ces pneus dans différentes conditions et voir ensuite s’ils sont utilisables dans toutes les conditions. Mais encore une fois, ce fut un test positif avec les conditions de Barcelone.”

“Vous avez quatre ou cinq virages où c’est très délicat, là où les pneus doivent monter en température. Quand vous êtes seul sur la piste, ce n’est pas vraiment un problème. Mais bien sûr, si vous pilotez avec d’autres voitures, cela peut devenir très difficile à gérer.”

“Si cela ne dure que quatre ou cinq virages même dans les conditions avec des températures basses, c’est quelque chose que nous pourrions envisager. Mais évidemment, avec des températures très basses, je m’attends à ce que ce soit beaucoup plus long. La période de chauffe pourrait alors devenir très difficile.”

D’autres tests auront lieu sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni en juillet. Après ce test, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1.

Pour rappel : l’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.

Hülkenberg déplore le manque de performance le dimanche sur sa Haas

L’Allemand Nico Hülkenberg a une nouvelle fois déploré le manque de régularité dans les performances de sa Haas entre le samedi et le dimanche après un Grand Prix du Canada compliqué pour lui au volant d’une monoplace en manque de rythme dans le peloton.

Le week-end dernier à Montréal, le pilote Haas a créé la surprise le samedi en qualifications en se qualifiant deuxième sur la grille de départ dans des conditions délicates sur une piste devenant de plus en plus humide. L’Allemand a ensuite été pénalisé de trois places pour ne pas avoir respecté un drapeau rouge durant les qualifications, ce qui l’a obligé à prendre le départ du Grand Prix du Canada depuis la cinquième place.

Au départ de la course, Hülkenberg a vu l’Alpine d’Esteban Ocon prendre l’avantage avant le premier virage et a ensuite été l’un des nombreux pilotes à perdre gros en s’arrêtant au stand juste avant qu’une voiture de sécurité ne soit déployée en piste suite au crash de la Mercedes de George Russell.

Il s’en est suivi pour le pilote Haas un après-midi anonyme en fond de peloton et il franchira finalement la ligne d’arrivée à une lointaine quinzième place avec un tour de retard sur le leader de la course.

“C’était un peu une rue à sens unique, mais dans la mauvaise direction pour moi. Mais dans une certaine mesure, c’était un peu prévu.” a déclaré Nico Hülkenberg dimanche soir à Montréal.

“Evidemment, vous espérez toujours faire mieux que la course précédente, mais cela confirme juste une fois de plus que nous avons encore beaucoup de travail à faire sur le rythme de course et la régularité des pneumatiques, parce que cela tue vraiment nos dimanches.”

A Montréal, Hülkenberg a connu une panne moteur lors de la deuxième séance d’essais libres le vendredi, alors que la première séance d’essais du week-end a été largement perturbée par un drapeau rouge en raison d’un problème lié aux caméras de surveillance du circuit qui ne fonctionnaient pas.

Ce manque de roulage lors de la journée de vendredi n’a certainement pas aidé l’équipe Haas à préparer au mieux son week-end, mais Hülkenberg a insisté sur le fait que le mal est plus profond et que le manque de roulage le vendredi au Canada a eu un impact limité sur ses performances le dimanche.

“Bien sûr, ce n’était pas génial [de manque de roulage], et peut-être que nous n’avons pas pu extraire de la performance pour cette raison. Mais je pense que nous avons besoin de plus qu’une simple séance d’essais.”

“Nous manquions juste de rythme par rapport à là où nous voulions être et nous luttons toujours avec les pneus, du moins plus que les autres. C’était très difficile.”

“Je pense que la voiture sur un tour a un très bon rythme, et nous l’avons montré plusieurs fois cette année, mais nous devons travailler dur pour essayer de garder cette force le dimanche.”

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de la saison, soit un de moins que Alfa Romeo et un de plus que Williams.

Chez Ferrari, Vasseur préfère un groupe soudé plutôt qu’un “grand nom”

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a récemment indiqué qu’il aurait pu rejoindre la Scuderia Ferrari au moins à deux reprises dans sa carrière mais a finalement choisi de ne pas le faire pour des raisons familiales, car il aurait dû déménager en Italie avec femme et enfants.

Adrian Newey est considéré comme l’un des plus grands designers de l’histoire de la Formule 1, après avoir conçu des monoplaces gagnantes chez Williams, McLaren et plus récemment Red Bull. Mais lors de son passage chez Williams au milieu des années 90, le Britannique a eu l’opportunité de rejoindre la Scuderia Ferrari, avant de décider de ne pas franchir le pas.

Interrogé quant à savoir si Ferrari avait tenté de signer Adrian Newey au cours des dernières années, l’actuel directeur de l’équipe de Maranello, Frederic Vasseur, s’est montré évasif dans sa réponse, mais le Français a insisté sur le fait qu’il est plus important selon lui d’avoir un groupe solide plutôt que de “grands noms” au sein d’une organisation. 

“Vous avez tous les grands noms en F1 et on me pose très souvent la question sur Max [Verstappen], Lewis [Hamilton], les meilleurs ingénieurs, etc…bien sûr [vous les voudriez], mais à la fin ce n’est pas comme ça.” a déclaré Vasseur à Sky Sports.

“Vous devez d’abord comprendre dans quels domaines vous êtes fort et vous ne l’êtes pas, et ensuite essayer de vous améliorer étape par étape.”

“Je ne suis pas sûr que les grands noms de la F1, s’ils ne font pas partie du projet depuis le début, apportent une valeur ajoutée. S’ils rejoignent l’équipe et veulent tout changer, vous parlez de deux ou trois ans, mais ce serait trop long.”

“Je pense que nous avons une bonne structure. Nous devons certainement renforcer l’équipe et nous sommes sur cette voie, mais ce n’est pas qu’une question de grands noms.”

“Dans une grande équipe aujourd’hui, nous sommes environ 1000 employés et je suis convaincu que le poids du groupe est bien plus important que le poids de l’individu.”

Pour rappel, Frederic Vasseur a rejoint la Scuderia Ferrari en début d’année en remplacement direct de Mattia Binotto.

Bottas encouragé par les progrès d’Alfa Romeo au Canada

Classé dixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada dimanche dernier, le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas estime que le fait d’avoir terminé la huitième manche de l’année dans les points est un signe encourageant pour toute son équipe après un début de saison compliqué.

Dimanche dernier à Montréal, Bottas a pris le départ de la course depuis la quatorzième place sur la grille et s’est très vite retrouvé en seizième position après un envol complétement raté à l’extinction des feux. Cependant, le Finlandais est remonté en dixième place après avoir choisi de ne pas s’arrêter lorsque la voiture de sécurité était en piste, alors que les pilotes devant lui réalisaient leurs premiers arrêts.

Huitième au moment où son équipe l’a finalement appelé au stand pour changer de pneumatiques, Bottas semblait se diriger vers une neuvième place, avant que les pilotes Lance Stroll et Lando Norris ne le doublent sur la ligne. Au drapeau à damier cependant, Valtteri Bottas a été classé dixième une fois la pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris (à lire ici).

Réfléchissant à sa performance et à celle de son équipe à Montréal, Bottas a déclaré : “Cela aurait pu être une neuvième place, mais mes pneus ont commencé à s’user vers la fin de la course et Lance [Stroll] m’a dépassé sur la ligne d’arrivée.” a expliqué le pilote Alfa Romeo après le Grand Prix du Canada.

“Malgré tout, je pense qu’il est prudent de dire que nous avons réalisé une bonne course solide, et une bonne stratégie également.”

“Depuis Monaco, nous avons fait de grands progrès, et c’est la preuve de tout le travail acharné de l’équipe à Hinwil. Même si nous n’avons marqué qu’un seul point, c’est une récompense et une motivation pour continuer à aller chercher plus.”

“Il est important de continuer à travailler dans cette direction et se concentrer sur l’amélioration de nos performances le samedi. Il reste encore quelques étapes à franchir, mais je suis convaincu que nous pourrons y parvenir.”

Malgré l’état d’esprit positif de Valtteri Bottas après cette huitième manche de l’année, l’équipe Alfa Romeo est toujours septième au championnat du monde des constructeurs avec un petit point d’avance sur l’écurie américaine Haas et deux points d’avance sur Williams.