Verstappen Sr et Helmut Marko en piste en Autriche pour la parade des légendes

Jos Verstappen, le père du pilote Red Bull Max Verstappen, et Helmut Marko, actuel conseiller motorsport de Red Bull, seront en piste la semaine prochaine sur le Red Bull Ring de Spielberg dans le cadre de la parade des légendes organisée chaque année sur le tracé hôte du Grand Prix d’Autriche.

Durant cette parade des légendes, les spectateurs pourront admirer en piste six voitures historiques des années 60 et 70 de la série CanAm, dont la McLaren M8F de 1972 qui sera pilotée par Jos Verstappen sous les yeux de son fils, actuel leader du championnat du monde 2023 de Formule 1.

D’autres anciens pilotes participeront également à cette parade des légendes dont David Coulthard (McLaren M6B), Juan Pablo Montoya (McLaren M8F), Mark Webber (Lola T165) et Alexander Wurz (McLaren M8C).

Autre invité de marque lors de cette parade des légendes, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, qui sera lui aussi en piste au volant d’une BRM 157 de la saison 1970.

De 1966 à 1974, la série CanAm [abréviation de Canadian-American Challenge Cup] était considérée comme la série de courses la plus spectaculaire au monde – faisant passer la Formule 1 pour une compétition de voitures à pédales en comparaison !

Tout était permis, et il n’y avait presque aucune limite. La réglementation ne stipulait aucune limite supérieure à celle de la capacité du moteur et les voitures équipées de turbocompresseurs ou de compresseurs étaient autorisées.

Il n’y avait pas d’autres restrictions techniques de facto. Les seules exigences théoriques pour qu’une voiture puisse concourir étaient deux sièges, une carrosserie qui renfermait les roues et un arceau de sécurité.

Mick Schumacher au volant d’une ancienne F1 de son père à Goodwood

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes en F1, Mick Schumacher, sera au volant de la Mercedes W02 pilotée par son père Michael durant la saison 2011 au Festival de vitesse de Goodwood au Royaume-Uni (du 14 au 16 juillet).

La W02 était la deuxième monoplace conçue et construite par Mercedes Grand Prix après l’achat de l’équipe Brawn GP en 2009. Pilotée par Michael Schumacher et Nico Rosberg, elle a permis aux deux pilotes de marquer régulièrement des points en route vers la quatrième place du championnat des constructeurs cette année-là. Entre les mains de Michael Schumacher, cette monoplace a obtenu comme meilleur résultat une quatrième place au Grand Prix du Canada 2011.

“Ça va être spectaculaire de courir dans la voiture 2011 de mon père, la W02, même si ce n’est qu’une courte course.” a déclaré Mick Schumacher.

“Le simple fait de faire l’expérience de cette génération de voitures sera énorme ! Savoir qu’il a piloté cette voiture la rend encore plus spéciale, et il y aura beaucoup d’émotions.”

“J’ai eu la chance de conduire une de ses voitures Benetton et quelques-unes des Ferrari qu’il a pilotées, mais ce sera la première fois au volant d’une Mercedes qu’il conduisait. Je suis sûr que je vais en sortir avec un grand sourire sur mon visage.”

Durant ce week-end, les fans de l’équipe Mercedes pourront également voir la W12 – monoplace ayant remporté le championnat du monde 2021 – gravir la colline de Goodwood entre les mains du Mexicain Esteban Gutiérrez.

Pilotée par Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, la W12 a remporté neuf victoires, ainsi que 19 autres podiums, au cours d’une saison 2021 disputée et a remporté un record de huit championnats constructeurs consécutifs pour l’équipe.

Neel Jani rejoint le programme de développement du moteur Audi en F1

Le pilote suisse Neel Jani (39 ans) va soutenir le développement de l’unité de puissance Audi dans le simulateur du constructeur automobile allemand, alors qu’une mise à jour du simulateur de conduite dynamique pour les travaux sur le groupe motopropulseur hybride est actuellement en cours en parallèle sur le site de Neuburg.

En tant qu’ancien pilote d’essai et de réserve chez Red Bull Racing, Neel Jani a passé de nombreuses heures dans un simulateur de Formule 1 et arrive donc chez Audi avec une certaine expérience, notamment parce qu’il a également couru en Endurance dans des voitures de course hybrides, et en tant que membre de l’équipe d’usine Porsche, il a remporté le championnat du monde d’Endurance (WEC) en 2016 ainsi que la célèbre course des 24 heures du Mans.

“Je suis ravi d’accompagner Audi sur son chemin vers la Formule 1. C’est à la fois un honneur et une grande responsabilité d’être impliqué dans un projet de cette ampleur à un stade précoce.” a déclaréé Neel Jani.

“Je suis sûr qu’avec mon expérience des projets de Formule 1 et de LMP, je peux forger de bons liens entre la théorie et la pratique.”

Normalement, le premier groupe motopropulseur hybride Audi composé du moteur à combustion interne, du moteur électrique, de la batterie et de l’électronique de commande devrait fonctionner sur le banc d’essai avant la fin de l’année et constituer la base du futur concept de véhicule.

La phase de conception continue pose les bases liées aux performances de l’unité de puissance pour 2026 puisque la nouvelle réglementation prévoit une électrification croissante. Le moteur électrique (MGU-K) fournira alors presque la même puissance que le moteur à combustion interne. Les moteurs turbo de 1,6 litre très efficaces seront alimentés par un carburant synthétique durable.

Pour rappel, Audi entrera en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine et sera associé à Sauber qui deviendra un partenaire stratégique.

La Scuderia Ferrari handicapée par sa position géographique ?

Depuis son arrivée chez Ferrari en début d’année, le Français Frederic Vasseur – directeur de la Scuderai Ferrari – a dû faire face à un certain nombre de défis, dont le départ de certains employés débauchés par d’autres équipes, notamment le responsable du concept du véhicule, David Sanchez, signé par McLaren, ou encore de Laurent Mekies, actuel directeur sportif, qui partira chez AlphaTauri à la fin de l’année pour y occuper le poste de directeur d’équipe.

Alors que Ferrari continue de recruter pour l’avenir et qu’un grand nom “sera bientôt annoncé”, Frederic Vasseur admet que le fait que Ferrari soit basée en Italie peut être un certain handicap par rapport à d’autres équipes de la grille. En effet, sur les dix écuries présentes en Formule 1, trois seulement sont basées en dehors du Royaume-Uni : Ferrari (Italie), Alfa Romeo (Suisse) et AlphaTauri (Italie).

“Ce n’est pas la même situation, parce que vous pouvez très bien passer de Red Bull à Mercedes et garder les mêmes horaires, garder les enfants dans la même école et tout reste parfait.” a déclaré Vasseur au micro de Sky Sports lorsqu’il évoque la différence entre Ferrari et les autres équipes basées au Royaume-Uni.

“Si vous voulez venir en Italie, c’est une approche différente. Vous devez changer l’environnement familial, etc…En revanche, dès que vous êtes en Italie, je pense qu’il est plus difficile de partir, car la nourriture est bien meilleure et la qualité de vie est bonne.”

“Parfois, cela peut jouer dans les discussions parce qu’ils doivent déménager avec leur famille. Cela dépend de la situation des enfants, ce n’est pas toujours facile, mais dès qu’on arrive à attirer quelqu’un ils restent.”

“J’ai vécu la même situation chez Sauber, c’était difficile de leur demander de venir, mais dès qu’ils étaient en Suisse, ils sont restés.”

Vasseur dit qu’il passe une grande partie de son temps à chercher de nouveaux talents pour faire en sorte de rendre de nouveau Ferrari compétitive. Mais le Français admet que la durée du “congés de jardinage” [généralement d’un an, ndlr] en Formule 1 signifie qu’il faudra certainement des années avant que des grands noms puissent rejoindre l’équipe et avoir un impact.

“Je suis arrivé il y a quelques mois, mais vous devez comprendre quelle est la situation avant de commencer à recruter.” a ajouté Vasseur.

“Ce processus est long, ils nous rejoindront dans douze ou 24 mois et même le processus de recrutement ne se fait pas du jour au lendemain. Cela signifie que nous sommes au milieu de tout ça et que cela arrivera bientôt [l’arrivée d’un grand nom].”

“Le recrutement, c’est là où la Formule 1 manque d’agilité. Cela veut dire que si vous avez un projet, si vous voulez travailler avec des gens, si vous voulez changer la structure d’un département – sans parler de Ferrari, mais de façon générale – cela prend des mois pour comprendre ce que vous vous voulez faire, pour trouver les bonnes personnes, puis des mois ou des années pour les faire venir.”

“Cela signifie que parfois vous parlez plus en années qu’en courses. Parfois cela peut être frustrant parce que vous poussez comme un diable. Je passe peut-être les deux tiers de mon temps à m’occuper du recrutement et nous signons un contrat pour la fin de 2024 dans le meilleur des cas, voire 2025.”

Max Verstappen met sa combinaison du GP du Canada 2023 aux enchères

La combinaison portée par le pilote Red Bull Max Verstappen au Grand Prix du Canada 2023 a été mise aux enchères dans le but de récolter un maximum de fonds qui seront entièrement reversés au partenaire caritatif de Red Bull, Wings for Life.

Signée par Max Verstappen, cette combinaison est dores et déjà entrée dans l’histoire puisque grâce à sa 41e victoire en carrière au Grand Prix du Canada 2023, le Néerlandais a égalé le nombre de victoires d’Ayrton Senna et a permis par la même occasion à son équipe Red Bull de décrocher un centième succès en Formule 1.

“En partenariat avec Max et F1 Authentics, nous vendons aux enchères un article très spécial au profit de notre partenaire caritatif Wings for Life – la combinaison de course du Grand Prix du Canada 2023 signée par Max, dans laquelle il a remporté la 100e victoire de l’équipe.” a déclaré Christian Horner, team principal de Red Bull.

Petit plus pour le futur acquéreur de la combinaison, c’est Max Verstappen lui-même qui remettra l’objet au plus offrant depuis l’usine de l’équipe à Milton Keynes où une visite guidée des lieux sera également proposée à ce dernier.

“Max remettra même la combinaison au plus offrant en personne sur notre campus technologique à Milton Keynes.” a ajouté Horner.

“Cette combinaison a sa place dans l’équipe et les livres d’histoire et 100% de l’enchère gagnante ira directement au financement de la recherche sur les lésions de la moelle épinière.”

La vente aux enchères est désormais en ligne sur auction.f1authentics.com et se terminera le 4 juillet prochain.

L’oscillation de l’aileron arrière de l’Alpine n’inquiète pas Ocon

Huitième à l’arrivée du Grand Prix du Canada dimanche dernier, le pilote Alpine Esteban Ocon était assez frustré d’avoir perdu deux places par rapport à sa position sur la grille de départ, mais le Français se contente finalement de ses quatre points marqués pour cette huitième manche de la saison.

Ocon a commencé la course depuis la sixième place sur la grille, mais après un excellent départ de sa part, le Français s’est retrouvé cinquième devant la Haas de Nico Hülkenberg, avant de passer quatrième lorsque le pilote Mercedes George Russell s’est crashé.

Cependant, après avoir chaussé les pneus Durs sur sa monoplace lors de son premier arrêt, Esteban Ocon a vu les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz lui passer devant, ainsi que le pilote Red Bull Sergio Perez. Septième à ce moment-là, Ocon s’est arrêté une seconde fois et a vu la Williams d’Alex Albon passer en septième position.

Dans les derniers tours du Grand Prix du Canada, le pilote Alpine a ensuite tenté de dépasser la Williams, mais n’a finalement jamais réussi et franchira la ligne à la huitième place. Lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait de sa performance ce dimanche, Ocon a répondu : “Satisfait ? Non.”

“Probablement pas. Je suis heureux d’être à nouveau dans les points, mais j’étais quatrième avant tous les arrêts au stand. Nous devons donc revoir ce qui s’est passé, pourquoi nous avons perdu contre toutes les autres voitures après les arrêts.” a déclaré le Français dimanche soir à Montréal.

“Malheureusement, je me suis retrouvé derrière Alex [Albon]. Notre voiture et notre rythme étaient solides, mais ce n’était finalement pas suffisant pour dépasser Alex et sa Williams, plus rapides en ligne droite.”

Nous examinerons tout ensemble pour savoir comment nous pouvons progresser et comment mieux saisir les opportunités du dimanche.”

“Notre rythme en qualifications était bon et nous devons poursuivre sur cette lancée. J’ai apprécié mes batailles amusantes avec Valtteri [Bottas] et Lando [Norris], et dans l’ensemble, nous avons beaucoup à apprendre après un week-end riche en défis et j’ai déjà hâte d’être en Autriche dans deux semaines.”

Une oscillation normale 

En fin de course, les caméras de la FOM ont montré l’aileron arrière de l’Alpine d’Esteban Ocon qui oscillait énormément – peut-être plus qu’à la normale. Interrogé après la course pour savoir s’il y avait quelque chose qui n’allait pas, Ocon a répondu : “Non, le carbone bouge beaucoup.” 

“On peut le voir avec les avions, et on le voit aussi sur les monoplaces de Formule 1 avec les ailerons avant en général, et notre aileron arrière bouge depuis le début de l’année.”

“Nous devons juste vérifier si c’était un peu plus que d’habitude, voir si nous perdions de l’appui à cause de cela. Mais je ne pense pas qu’il y ait eu un problème à cause de cela.”

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 44 points inscrits depuis le début de l’année, soit 27 de plus que McLaren.

Mercedes a planifié plusieurs améliorations avant la pause de la F1

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a indiqué que son équipe apporterait prochainement plusieurs packages d’améliorations sur la W14, un premier à Silverstone pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, et un deuxième avant la pause estivale de la F1 qui débutera juste après le Grand Prix de Belgique fin juillet.

Depuis l’introduction sur la W14 d’un package de mises à jour au Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes a clairement progressé avec un double podium obtenu au Grand Prix d’Espagne et une troisième place décrochée par Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix du Canada.

L’écart entre Lewis Hamilton – troisième – et le vainqueur du Grand Prix du Canada – Max Verstappen – était de “seulement” 15 secondes à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier, preuve s’il en fallait que Mercedes a fait d’importants progrès par rapport au début de l’année.

Mais Toto Wolff a révélé après l’arrivée de la huitième manche que d’autres nouveautés arriveraient prochainement sur la W14 : “Nous allons emmener [un package d’améliorations] plus grand à Silverstone. Ensuite, nous devrions en avoir un autre avant la pause.” a déclaré Toto Wolff le week-end dernier à Montréal.

“C’est juste que les apprentissages se sont beaucoup accélérés depuis que nous avons changé l’architecture de certaines parties. Je pense qu’il devrait y avoir des améliorations décentes à venir dans les quatre prochaines courses.”

Revenant sur la performance de Mercedes au Grand Prix du Canada où Lewis Hamilton a décroché un deuxième podium consécutif pour l’équipe en terminant troisième, Wolff a admis que Mercedes ne s’attendait pas à aussi bien performer sur la piste de Montréal.

“Nous ne nous attendions pas à performer au Canada parce que l’ADN de la voiture en ce moment correspond plus pour les virages à grande vitesse. Donc, c’est encourageant, mais il ne faut pas oublier que Max [Verstappen] est en rythme de croisière à l’avant.”

“Peut-être que croisière n’est pas le bon mot…Max a toujours plus de facilité à l’avant, il n’est pas en croisière, mais je pense quand même qu’il y a de la marge, donc il y a un sacré écart à rattraper.”

Interrogé pour savoir s’il pense que Mercedes peut désormais concourir pour des victoires, Toto Wolff a été catégorique sur ce point : “Non. Je pense que l’écart est encore trop grand pour vraiment penser que Max est sous pression.”

Après le Grand Prix du Canada, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 167 points inscrits depuis le début de l’année, soit 13 de plus que l’équipe Aston Martin.

“Trop de monde sur la grille” : la F1 rappelée à l’ordre par la FIA

A la suite de plusieurs incidents d’invasions de foule sur la piste cette année, notamment en mars au Grand Prix d’Australie, ou plus récemment en Espagne, où des invités sont restés sur le bord de piste au moment où les pilotes entamaient leur tour de formation, la FIA et la F1 vont mettre en place au cours des prochains jours des mesures correctives qui devront répondre aux préoccupations en matière de sûreté et de sécurité lors des Grands Prix de Formule 1.

Plus tôt cette saison, le Grand Prix d’Australie s’est terminé dans un véritable chaos et la présence de spectateurs sur la piste avant même que le drapeau à damier ne soit agité a été constatée par des commissaires de course qui ont donc convoqué les représentants de l’Australian Grand Prix Coorporation pour s’expliquer.

Le Conseil mondial du Sport Automobile qui s’est réuni cette semaine attend toujours les conclusions de l’examen de l’invasion de la piste à Melbourne, alors que le promoteur de l’événement s’est engagé à soumettre son rapport d’ici la fin du mois de juin.

Autre point évoqué lors de ce Conseil Mondial, l’incident survenu au Grand Prix d’Espagne ce mois-ci lorsque des invités sont restés sur le bord de piste, alors que les monoplaces débutaient leur tour de formation. 

A la suite de ces deux incidents, le président de la FIA a souligné que la protection de la santé et du bien-être de tous sur la grille – les invités, les officiels et les équipes – était et restera la priorité de la FIA et a donc demandé à la Formule 1 d’agir rapidement pour qu’il y ait moins de monde sur la grille de départ lors des prochaines courses.

“Nous devons tirer les enseignements de l’incident du Grand Prix d’Espagne. La FIA a été assurée par Stefano Domenicali (PDG de la Formule 1) que des mesures étaient prises pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de répétition de l’incident.” a déclaré Mohammed Ben Sulayem.

“C’est un problème non seulement en Formule 1 mais aussi en Formule E et en Championnat du Monde d’Endurance et dans d’autres catégories d’après mes expériences récentes avec trop de monde sur la grille lors de certains événements.”

“Je n’ai aucun doute que dans tous les cas, le promoteur respectera les exigences de la FIA en matière de sûreté et de sécurité. Il est du devoir de la FIA d’assurer un environnement sûr pour tous. La sécurité dans le sport automobile est la principale priorité de la Fédération.”

Il est vrai que depuis quelques temps maintenant, la grille de la Formule 1 est envahie par de plus en plus d’invités à tel point qu’il est devenu de plus en plus difficile pour les équipes de faire leur travail dans de bonnes conditions à seulement quelques minutes du départ de la course.

Daniel Ricciardo aimerait terminer sa carrière en F1 chez Red Bull

Pour la première fois depuis qu’il a rejoint Red Bull en début d’année en tant que troisième pilote, l’Australien Daniel Ricciardo a admis qu’il aimerait terminer sa carrière au sein de l’équipe de Milton Keynes pour laquelle il a déjà couru dans le passé entre 2014 et 2018.

Daniel Ricciardo – désormais âgé de 33 ans – a quitté l’équipe McLaren à la fin de la saison 2022 pour revenir chez Red Bull en tant que pilote de réserve pour aider les deux titulaires Max Verstappen et Sergio Perez dans le développement de leur monoplace.

Interrogé le week-end dernier au Canada par nos confrères d’ESPN, le pilote australien a admis pour la première fois depuis le début de l’année qu’il serait très heureux de pouvoir terminer sa carrière chez Red Bull, sans pour autant préciser dans quelle équipe (Red Bull ou AlphaTauri).

“Pour moi, c’est comme un comte de fées. La fin de ce comte de fées serait de terminer ma carrière ici. Si je pouvais tout faire à ma façon. Mais nous verrons. Je vais probablement devoir progresser un peu, mais c’est vraiment agréable d’être de retour ici.” a déclaré Ricciardo.

Il y a quelques semaines, Daniel Ricciardo avait insisté sur le fait qu’il ne souhaitait pas revenir en Formule 1 en tant que titulaire “à tout prix” et qu’il n’acceptera pas un poste de titulaire dans une équipe de fond de grille si jamais l’opportunité se présentait l’an prochain.

On peut donc comprendre aisément que Ricciardo n’a pas du tout envie de rejoindre l’équipe sœur de Red Bull, AlphaTauri, qui occupe actuellement la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points marqués depuis le début de la saison 2023.

Concernant ses chances de piloter de nouveau en tant que titulaire chez Red Bull à partir de 2024, il faudra scruter les performances de Sergio Perez au cours des prochaines courses, alors que le Mexicain se retrouve depuis trois Grands Prix dans une spirale négative avec des résultats décevants par rapport à son coéquipier Max Verstappen qui a remporté six des huit courses déjà disputées, dont les quatre dernières.

Sergio Perez préoccupé par sa baisse de performance

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada dimanche dernier, Sergio Perez a une fois de plus limité les dégâts après avoir connu un autre samedi compliqué en ne passant pas le stade de la Q2 pour la deuxième fois de suite, alors qu’il a été éliminé dès la Q1 à Monaco à la suite d’un crash.

Grâce à sa sixième place décrochée à Montréal, Sergio Perez a pu conserver sa deuxième place au championnat du monde des pilotes, mais son coéquipier Max Verstappen – vainqueur de l’épreuve – a marqué suffisamment de points pour s’envoler encore un peu plus au classement et a désormais une avance de 69 points sur Perez, le Mexicain étant talonné par Fernando Alonso à seulement neuf points derrière.

Alors qu’il souhaitait faire un “reset” au Canada après deux courses difficiles, Perez a une nouvelle fois rencontré des difficultés et doit impérativement se ressaisir s’il souhaite conserver toutes ses chances de se battre pour son premier titre mondial en Formule 1 cette année.

Interrogé après la course à Montréal dimanche, le natif de Guadalajara au Mexique admet qu’il est plus préoccupé par son manque de performance que sa place au championnat du monde des pilotes, même si les deux sont liés bien évidemment.

“Il est important que nous prenions le temps de comprendre le week-end car cette course, en particulier, a été pauvre en rythme et nous devons nous ressaisir.” a déclaré le pilote Red Bull dimanche soir à Montréal après l’arrivée du Grand Prix du Canada.

“Ce fut un week-end difficile. Nous n’avons pas trouvé le rythme en qualifications et en course. Nous allons travailler extrêmement dur pour renverser la vapeur.”

“J’ai confiance en moi et je sais ce que je peux faire mais aujourd’hui nous n’étions pas bons. En ce moment, je suis plus préoccupé par mon manque de performance que par ma place au championnat, car le rythme n’est tout simplement pas là.”

Alors que son dernier podium remonte au Grand Prix de Miami disputé en mai, Sergio Perez a vu son coéquipier Max Verstappen remporter quatre courses consécutives depuis et sait qu’il doit désormais viser plus qu’un simple podium s’il souhaite revenir dans le match.

“C’est impossible de ne pas avoir de pression, car cela a été une période difficile. Mais je suis ici pour performer et je vais devoir le faire lors des prochaines courses.” a ajouté le Mexicain.

L’écart entre Verstappen et Perez étant ce qu’il est (69 points), le coéquipier de Sergio Perez pourrait maintenant se permettre d’abandonner lors de deux courses qu’il resterait tout de même en tête du championnat du monde.

Red Bull peut-elle remporter toutes les courses en 2023 ?

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a reconnu pour la première fois de l’année après l’arrivée du Grand Prix du Canada que son équipe pourrait éventuellement remporter toutes les courses cette saison, bien que de nombreux paramètres entrent évidemment en ligne de compte.

L’écurie de Milton Keynes a remporté les huit courses disputées jusqu’à présent cette année (six pour Verstappen et deux pour Perez) et compte même neuf victoires consécutives si l’on remonte un peu plus en arrière avec la finale de la saison 2022 disputée à Abou Dhabi.

La question de savoir si une équipe dominante peut remporter toutes les courses d’une seule saison est souvent posée en Formule 1, mais jusqu’à présent, aucune écurie dans l’histoire du championnat du monde n’a réussi à remporter toutes les courses d’une saison. 

L’équipe McLaren est celle qui s’est rapprochée le plus près d’un tel record, c’était en 1988 lorsque le Français Alain Prost et son coéquipier Ayrton Senna ont gagné à eux deux quinze des seize manches cette année-là.  Autre équipe ayant eu un très grand succès en F1 mais qui n’a jamais remporté toutes les courses durant la même saison : Mercedes qui, en 2016, a remporté 19 manches sur les 21 inscrites au calendrier.

Avec une telle domination depuis le début de la saison 2023, beaucoup estiment que Red Bull pourrait bien devenir la première équipe en Formule 1 à décrocher toutes les victoires en une seule saison, et lorsqu’on pose la question au directeur de l’écurie, Christian Horner, le Britannique se montre désormais moins catégorique qu’en début d’année et estime lui aussi que Red Bull peut y arriver mais qu’il faudra que toutes les planètes soient alignées.

“Pouvons-nous le faire ? Oui. Allons-nous le faire ? Qui sait, car il y a tellement de variables dans ce sport.” a lâché Christian Horner à Sky Sports après la victoire de son pilote Max Verstappen au Canada dimanche dernier.

Max Verstappen a remporté six des huit courses déjà disputées, dont quatre consécutives. La marge semble se réduire avec la concurrence puisque à l’arrivée du Grand Prix du Canada disputé dimanche dernier à Montréal et remporté par le Néerlandais, l’écart avec l’Aston Martin de Fernando Alonso (deuxième) n’était “que” de neuf secondes, alors qu’en Espagne quinze jours plus tôt Verstappen avait 24 secondes d’avance sur la Mercedes de Lewis Hamilton et 27 secondes à Monaco sur l’Aston Martin d’Alonso.

Mais pour Christian Horner, il était tout à fait normal que les écarts se resserrent au Canada sur un circuit relativement court : “Sur ce tracé, l’écart est plus petit. Nous serions surpris si ce n’était pas le cas.” a déclaré Horner.

Le week-end dernier à Montréal, Red Bull a décroché sa centième victoire en Formule 1 et est devenu le cinquième constructeur à atteindre ce chiffre après Mercedes, Ferrari, Williams et McLaren. L’équipe de Milton Keynes arrivera-t-elle à remporter toutes les courses cette saison ? Réponse à la fin de l’année ou avant si une autre équipe gagne un Grand Prix…

Pirelli constate également des progrès chez Ferrari sur la gestion des pneus

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a tenu à souligner les progrès réalisés par Ferrari en termes de gestion des pneumatiques après que les deux pilotes de l’équipe italienne ont opté pour une stratégie à un seul arrêt dimanche dernier au Grand Prix du Canada.

Dixième et onzième sur la grille de départ de la huitième manche de l’année, Charles Leclerc et Carlos Sainz n’ont pas suivi les recommandations de Pirelli qui préconisait une stratégie à deux arrêts à Montréal. Au lieu de cela, les deux pilotes Ferrari – qui s’élançaient en pneus Mediums – ont réalisé un très long premier relais de 40 tours, avant de passer par les stands pour chausser les gommes Dures pour les 30 derniers tours de course.

“Ce fut une course très intéressante, la plus équilibrée jusqu’à présent cette saison, comme en témoigne le classement final, avec quatre pilotes de quatre voitures différentes se rapprochant en moins de vingt secondes.” a déclaré Mario Isola, le directeur de Pirelli, après l’arrivée du Grand Prix du Canada.

“Les prévisions de la veille indiquaient les deux arrêts comme la meilleure option et le fait que les trois premiers classés [Verstappen/Alonso/Hamilton] aient suivi cette voie en est une confirmation, même s’ils l’ont géré différemment les uns des autres.”

“L’arrêt unique s’est également révélé être une alternative très valable, comme en témoignent les performances des deux pilotes Ferrari.”

“Leclerc et Sainz ont été les protagonistes d’un premier relais avec les Médiums qui a duré plus de la moitié de la course sans connaître de dégradation particulière en termes de performances pneumatiques, signe des progrès réalisés au niveau des réglages de leur voiture.”

“Nous avons eu des températures plus fraîches que le vendredi, et cela a certainement contribué à réduire le risque de surchauffe des pneus.”

“Un autre facteur qui a joué un rôle important dans la gestion des pneus a été le gommage rapide de l’asphalte pendant la course, bien qu’au départ, il était encore très sale après la pluie qui est tombée pratiquement toute la journée de samedi.”

Après l’arrivée du Grand Prix du Canada où il a terminé à la quatrième place, Charles Leclerc a lui-même confirmé que Ferrari a fait d’énormes progrès en termes de gestion des pneumatiques en course : “Oui, c’est définitivement encourageant.” a déclaré Leclerc à Montréal.

Encore une fois, le feeling avec la voiture était très bon. J’étais vraiment content, donc c’est bien. La gestion des pneus est bonne, donc c’est un dimanche positif.”

Après le Grand Prix du Canada, la Scuderia Ferrari est toujours quatrième du championnat constructeurs avec 122 points inscrits depuis le début de l’année, soit 32 de moins que Aston Martin.

Horner : Perez a besoin “d’un bon week-end” pour retrouver sa confiance

Le patron de Red Bull, Christian Horner, pense que Sergio Perez a besoin d’un “bon week-end” pour retrouver toute sa confiance après trois week-ends consécutifs très compliqués pour le Mexicain, dont le dernier à Montréal où il a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place avec plus de 50 secondes de retard sur son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve au Canada.

Pour le troisième week-end consécutif, Sergio Perez a connu une séance de qualifications compliquée samedi dernier à Montréal, le pilote Red Bull n’ayant pas réussi à passer le stade de la Q2 sur une piste humide et dans des conditions délicates.

Douzième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, Sergio Perez a cravaché durant les 70 tours de cette huitième manche de l’année, mais le Mexicain n’a jamais réussi à remonter jusqu’au podium qu’il visait pourtant avant le départ de la course.

Après ses trois week-ends compliqués, Perez a vu peu à peu son coéquipier prendre le large au championnat du monde des pilotes et se retrouve désormais avec 69 points de retard sur le leader, alors que le pilote Aston Martin Fernando Alonso – troisième au classement des pilotes – remonte doucement mais sûrement sur le pilote Red Bull et n’accuse plus que neuf points de retard sur lui après le Canada.

La situation devient donc de plus en plus compliquée pour un Sergio Perez qui semble être dans une spirale négative depuis quelques semaines et qui aura donc besoin – selon son patron – d’un week-end fort pour retrouver toute sa confiance et repartir de l’avant.

“Je pense qu’il a juste besoin d’un bon week-end pour augmenter sa confiance.” a déclaré Christian Horner à propos de Sergio Perez après l’arrivée du Grand Prix du Canada.

“Il a connu trois week-ends difficiles avec trois samedi difficiles, et cela vous met en mauvaise posture le dimanche. Nous avons déjà pu voir de quoi Checo est capable il y a seulement un mois ou deux.”

“Je pense qu’il a juste besoin d’avoir un week-end solide pour retrouver sa confiance, puis à partir de là, je n’ai aucun doute quant au fait qu’il reviendra.”

Pour défendre son pilote, Horner a ajouté que le Mexicain a eu le plus grand mal à faire monter ses pneumatiques en température dimanche dernier à Montréal : “Checo a pris le départ en pneus Durs et il a un peu perdu le contact avec les voitures de devant avant son arrêt.”

“Une fois les Mediums chaussés sur sa voiture, il avait des problèmes similaires aux pneus Durs. Ensuite, il avait un assez bon écart, et c’est pour cela que nous avons tenté le tour le plus rapide [en pneus Tendres dans le dernier tour de course, ndlr].”

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Ferrari va “dans la bonne direction” après le Grand Prix du Canada

Le directeur de la Scuderia Ferrari, le Français Frederic Vasseur, estime que son équipe “va dans la bonne direction” après le Grand Prix du Canada où ses deux pilotes ont terminé dans le top 5, permettant à l’écurie de Maranello de marquer 22 points au championnat du monde des constructeurs.

Respectivement dixième et onzième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont chacun mené une course solide dimanche à Montréal, l’équipe Ferrari ayant opté pour une stratégie différente de ses adversaires avec un seul arrêt tout au long des 70 tours de l’épreuve.

En difficulté depuis le début de la saison lorsqu’il s’agit de gérer la dégradation des pneumatiques en course le dimanche, Ferrari a clairement fait un pas en avant entre l’Espagne et le Canada, puisque les deux pilotes ont réalisé un premier relais de 40 tours sur les gommes Mediums dimanche dernier à Montréal, avant de chausser les pneus Durs pour les 30 derniers tours.

“C’était une bonne course pour nous, confirmant que nous travaillons dans la bonne direction.” a déclaré Vasseur après le Grand Prix du Canada.

“Après une mauvaise qualification, nous avons retrouvé le rythme de course que nous avions pu voir le vendredi [lors des essais libres], aidés en cela par une bonne stratégie qui nous a permis d’éviter le trafic en piste, des sorte que Carlos et Charles avaient la confiance nécessaire pour attaquer tout au long de la course.”

“Il est bon de noter qu’en seconde période de la course, nos deux pilotes égalaient les temps au tour des trois premiers. Nous progressons course après course.”

“Nous continuerons à nous concentrer sur le travail solide, sur le cap que nous nous sommes fixé, tout en regardant les moindres détails pour nous assurer que nous pouvons avoir un week-end parfait du vendredi au dimanche.”

Après le Grand Prix du Canada, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 122 points inscrits depuis le début de la saison, soit 32 de moins que l’équipe Aston Martin.

Toutes les équipes de F1 obtiennent l’accréditation environnementale 3 étoiles FIA

La Formule 1 est devenue le premier championnat de sport automobile au monde dont toutes les équipes ont obtenu l’accréditation environnementale trois étoiles de la FIA, le plus haut niveau de reconnaissance en termes de durabilité environnementale décerné par l’instance dirigeante.

Le programme d’accréditation environnementale de la FIA a été lancé en 2011 pour aider l’industrie du sport automobile à évaluer et améliorer leur performance environnementale. Il mesure la performance à travers une gamme de 17 critères allant de l’utilisation de l’énergie à la gestion de la chaîne d’approvisionnement ; à la planification des transports, à la gestion du bruit et aux émissions de dioxyde de carbone. Pour maintenir l’impartialité du processus d’audit de l’accréditation, les audits sont effectués par un auditeur qualifié indépendant.

Le championnat du monde de Formule 1 a reçu l’accréditation pour la première fois en 2020 et depuis lors bon nombre des principales parties prenantes du sport, y compris les équipes, les promoteurs de course et les circuits hôtes, se sont également lancés dans leur propre voyage pour obtenir l’accréditation environnementale trois étoiles de la FIA.

Aux côtés des dix équipes de F1, Pirelli, fournisseur de pneumatiques officiel de la Formule 1, détient également l’accréditation environnementale trois étoiles.

Plusieurs promoteurs de courses et circuits hôtes ont atteint le plus haut niveau d’accréditation, y compris des pays hôtes comme l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Autriche, alors que les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, le Japon et Singapour possèdent actuellement l’accréditation à un certain niveau.

“Avec l’ensemble de notre championnat, ainsi que bon nombre de nos partenaires et promoteurs, qui atteignent ce jalon, c’est un moment significatif et qui démontre l’engagement continu de toute la communauté F1 qui vise à atteindre ses objectifs de développement durable.” a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

“Il reste bien sûr beaucoup de travail à faire, mais nous nous engageons à atteindre nos objectifs, continuer à innover de manière durable et donner un exemple positif à la communauté du sport automobile et au-delà.”

Perte de poids des F1 2026 : pas une mince affaire !

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, le poids des Formule 1 n’a eu de cesse d’augmenter ces dix dernières années. Alors qu’elles ne pesaient “que” 642 kg en 2013, les F1 de 2023 sont limitées à 796 kg (à vide). Cette hausse s’explique par la complexité des moteurs hybrides, le poids des batteries, les normes de sécurité avec notamment l’arrivée du halo, et plus récemment l’arrivée des pneus 18 pouces plus grands et donc logiquement plus lourds.

Profitant d’une toute nouvelle réglementation sur les unités de puissance (pourtant plus lourdes), la F1 avait déjà fait savoir qu’elle comptait réduire le poids des monoplaces en 2026 et cet objectif a été confirmé par Stefano Domenicali [PDG de la F1] et Mohammed Ben Sulayem [Président de la FIA], en affirmant que la génération actuelle était trop lourde. Si tout le monde semble d’accord sur ce point, il semble que les choses soient moins évidentes en pratique comme l’ont confirmé différents directeurs techniques le week-end dernier au Canada.

James Allison, actuel directeur technique chez Mercedes, a fait part de son approbation: “Je suis tout à fait d’accord avec Stefano [Domenicali], et il n’est pas le seul à penser que cette sorte de tendance inexorable à la hausse du poids doit être stoppée, puis inversée. Parce que, vous savez, d’une année sur l’autre, elles devenaient plus lourdes. Il n’est pas évident d’inverser la tendance.” confie le Britannique.

“Il est particulièrement délicat d’imaginer des règles techniques qui rendront la voiture beaucoup plus légère. Je pense que le moyen de l’alléger est d’abaisser la limite de poids et d’en faire notre affaire.”

“Si les voitures dépassent la limite, cela nous oblige tous à prendre des décisions assez difficiles sur ce que nous mettons dans nos voitures et ce que nous n’y mettons pas.”

Dan Fallows, qui a rejoint l’équipe Aston Martin l’année dernière, s’accorde avec son homologue mais souligne les obstacles sécuritaires et techniques à venir: “Je pense que je suis probablement d’accord avec James sur ce point.”

“Il y a des choses que nous pouvons probablement faire dans les règles pour aider. Je pense que l’abaissement de la limite de poids est un moyen d’y parvenir. Mais nous devons nous assurer que nous ne cherchons pas à compromettre la sécurité de quelque manière que ce soit en faisant cela.”

“Et il y a peut-être des choses que nous pourrions faire sur le plan architectural qui nous aideraient. Mais ce sera certainement un défi. Et je pense qu’il ne fait aucun doute qu’avec les réglementations sur les groupes motopropulseurs telles qu’elles sont définies, le défi est encore plus grand.”

Des propos soutenus par le Français Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull: ” Je suis d’accord avec mes collègues. Je ne suis pas sûr que nous aurons un changement significatif en termes de poids.”

“Et je suis d’accord pour dire que nous devrions le faire avec en tête la sécurité que nous voulons atteindre parce que c’est l’aspect le plus important, la sécurité a beaucoup été améliorée pour le pilote. Et nous n’aimerions pas compromettre cela.”

“De plus, je pense que l’unité de puissance qui est définie maintenant [pour 2026] est déjà massivement plus lourde que ce que nous avons actuellement. Je pense qu’il sera très, très difficile de l’alléger de manière significative.” conclut Waché.

La FIA a détaillé tous les changements à venir concernant les unités de puissance qui seront utilisées en Formule 1 à partir de la saison 2026. Ces changements concernent le carburant, le moteur à combustion interne (ICE), le système de récupération d’énergie (ERS), la disposition générale du moteur, l’utilisation des unités de puissance, les différentes restrictions liées aux essais et le volet concernant la réglementation financière. Vous pouvez retrouver notre dossier complet sur les moteurs F1 2026 à cette adresse.

Un volatile retrouvé sur la Red Bull de Verstappen à l’arrivée du GP du Canada

Un malheureux oiseau percuté par la Red Bull de Max Verstappen en début de course ce dimanche à Montréal est resté coincé sur la monoplace du Néerlandais jusqu’à l’arrivée de l’épreuve qu’il a lui-même remportée, signant au passage son 41e succès en F1 depuis le début de sa carrière et égalant le nombre de victoires d’Ayrton Senna.

Au onzième tour de course ce dimanche au Canada, Max Verstappen a indiqué à son équipe à la radio qu’il venait de heurter un volatile en piste, mais cela ne l’a pas ralenti pour autant et a finalement franchi la ligne d’arrivée en première position devant Fernando Alonso et Lewis Hamilton après avoir mené toute la course.

“Il était encore collé sur ma voiture quand je suis entré [au stand à la fin de la course], ça n’avait pas l’air génial à voir. Je suis aussi désolé pour le mécanicien qui a dû l’enlever.” a déclaré le double champion du monde au micro de Sky Sports.

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a confirmé un peu plus tard que l’oiseau en question était venu se loger dans l’une des écopes de freins de la RB19 de Verstappen.

“Le plus grand moment qu’il a eu [durant la course] c’est lorsqu’il a heurté un oiseau. Il [l’oiseau] est resté une longue partie de la course dans l’écope de freins.” a déclaré Christian Horner.

Quelques temps après l’arrivée du Grand Prix du Canada, les mécaniciens ont effectivement retiré un oiseau mort dans l’une des écopes de freins de la monoplace de Max Verstappen (voir ci-dessous).

Leclerc encouragé par les progrès de Ferrari sur la dégradation des pneus

Dixième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après une séance de qualifications ratée la veille, le pilote Ferrari Charles Leclerc a finalement franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place ce dimanche à Montréal, 18 secondes derrière le vainqueur de l’épreuve, le pilote Red Bull Max Verstappen.

Bien loin d’avoir connu un week-end de tout repos, Charles Leclerc estimait à l’arrivée de cette huitième manche de la saison 2023 qu’il ne pouvait pas faire mieux qu’une P4 compte tenu de sa position de départ et du rythme de ses adversaires en course.

“Je pense que nous n’aurions rien pu faire de mieux. Les sensations étaient bonnes, le rythme était assez bon, donc je suis content.” a déclaré Charles Leclerc ce dimanche soir à Montréal.

“Encore une fois, en partant de si loin à l’arrière, c’est le mieux que nous pouvions faire aujourd’hui. Les sensations avec la voiture étaient excellentes et nous avons eu une bonne stratégie. Dans l’ensemble, c’est une excellente gestion de la course et c’est très positif.”

“Maintenant, à partir de demain [ce lundi], nous allons nous réunir pour et évidemment analyser le week-end dans son ensemble, et essayer de comprendre ce que nous pouvons faire de mieux pour l’avenir.”

Concernant la dégradation des pneumatiques en course – véritable point noir de Ferrari depuis le début de la saison – Leclerc estime que le Grand Prix du Canada a prouvé que l’équipe italienne a fait d’importants progrès depuis le Grand Prix d’Espagne, les deux pilotes ayant réalisé un seul et unique arrêt ce dimanche à Montréal après un relais de 40 tours sur les pneus Mediums avant de chausser les gommes Dures pour rallier l’arrivée 30 tours plus tard.

“Oui, c’est définitivement encourageant.” a déclaré Charles Leclerc à propos des progrès réalisés par Ferrari sur la dégradation en course.

“Encore une fois, le feeling avec la voiture était très bon. J’étais vraiment content, donc c’est bien. La gestion des pneus est bonne, donc c’est un dimanche positif.”

Après le Grand Prix du Canada, la Scuderia Ferrari est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec 122 points inscrits depuis le début de l’année, soit 32 points de moins que l’équipe Aston Martin.

Lewis Hamilton n’apprécie pas la rigidité des F1 modernes

Bien que les performances de Mercedes se soient nettement améliorées depuis la première course disputée à Bahreïn au mois de mars, Lewis Hamilton affirme que sa W14 mise à jour depuis le Grand Prix de Monaco n’est finalement pas si différente de celle pilotée lors de la première manche.

Ce dimanche à Montréal, Lewis Hamilton a terminé sur la troisième marche du podium au Grand Prix du Canada, juste derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso, au volant d’une Mercedes mise à jour depuis deux courses maintenant et qui semble fonctionner de mieux en mieux.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve s’il pouvait expliquer comment il se sent au volant de la W14 mise à jour maintenant qu’il a pu rouler sur différents tracés depuis Monaco, le septuple champion du monde a répondu : “En réalité, il n’y a pas une grande différence avec le début de l’année, même si certains éléments de la voiture sont différents, et évidemment avec la mise à niveau, nous avons juste plus d’appui.” a expliqué Hamilton ce dimanche soir à Montréal.

“Mais les caractéristiques de la voiture sont très similaires à celles que nous avions en début d’année. Nous devons donc pour l’avenir, pour la voiture de l’année prochaine…enlever différentes choses, mais nous devrons les changer avec certitude.”

Bien que Mercedes soit désormais plus proche de Red Bull par rapport au début d’année, Hamilton estime que la W14 ne peut pas encore prétendre à la victoire à la régulière et qu’en raison des nombreuses bosses présentes sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal, la tâche était encore plus difficile le week-end dernier au Canada.

“Ce n’est certainement pas une voiture capable de battre Red Bull en ce moment. Donc, nous devons encore travailler là-dessus. Par exemple, cette piste est très bosselée, et je pense que tout le monde a eu du mal, mais notre voiture était très raide aussi. Donc, je pense que nous étions aux prises avec la rigidité de nos voitures.”

“C’est l’une des choses que je n’aime pas avec cette génération de voitures. A l’époque, les lignes droites étaient lisses, mais à notre époque…”

Après le Grand Prix du Canada, Lewis Hamilton est quatrième du championnat du monde des pilotes avec quinze points de retard sur Fernando Alonso.

Quand Verstappen, Alonso et Hamilton évoquent l’influence de leur papa

Bien qu’elle ne soit pas célébrée au même moment dans le monde entier, la fête des pères tombait ce dimanche 18 juin cette année, le même jour que le Grand Prix du Canada disputé sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen.

Ce n’est un secret pour personne, l’ancien pilote de F1 Jos Verstappen, le papa de Max Verstappen, a toujours joué un rôle très important dans la carrière de son fils et le pilote Red Bull le lui rend bien avec déjà deux championnats du monde en poche à l’âge de 25 ans.

Après l’arrivée du Grand Prix du Canada, F1only.fr a évoqué avec Max Verstappen, Fernando Alonso et Lewis Hamilton l’influence de leur père dans leur carrière respectivement jusqu’à présent en ce jour de fête des pères et c’est Max Verstappen qui a répondu le premier, lui qui a égalé le nombre de victoires d’Ayrton Senna ce dimanche grâce à sa 41e victoire en catégorie reine.

“Ouais, je ne sais même pas par où commencer pour être honnête. Nous avons vécu tant de choses.” a déclaré le vainqueur du Grand Prix du Canada et accessoirement leader du championnat du monde 2023.

“Après la carrière de mon père, il a investi tout son temps dans la mienne. Il est difficile d’expliquer tout ce qu’il m’a consacré, car je ne comprends probablement toujours pas tout ce qu’il a fait.”

“Il préparait tout, les karts, les moteurs, puis conduisait jusqu’en Italie avec moi, entre les cours, puis revenait. Il y a tant d’histoires que nous pouvons partager. Parfois on en parle encore, bien sûr, quand on est ensemble. Ouais, c’est fou.”

“Je ne réaliserai probablement pleinement tout ce qu’il a fait pour moi qu’une fois que j’aurai des enfants, alors je commencerai à comprendre ce genre de relation. Mais oui, sans lui, je ne serais pas assis ici aujourd’hui. Il m’a tellement appris et m’a tellement préparé depuis mon plus jeune âge où parfois je me disais pourquoi ça devait être si sérieux tout de suite, alors que vous voudriez peut-être jouer un peu plus et vous amuser.”

“Mais il travaillait dans ce but. Il s’était fixé comme objectif que je sois d’abord meilleur que lui, puis j’ai essayé d’accéder à la Formule 1. Et puis je suis arrivé à la Formule 1 et puis lentement bien sûr… nous nous appelons toujours tous les jours.”

“Avant la course [au Canada], je lui parlais encore de ce que nous allions faire avec la stratégie et des trucs comme ça. Il aime savoir même quand il n’est pas là et ouais, j’aime juste avoir ce genre de relation avec mon père. Après le karting bien sûr, quand on passe en voiture, c’est un peu moins personnel avec tout ce qui se passe ici.”

“Donc, parfois, ce genre de moments passés en karting me manquent lorsque nous voyagions ensemble dans une camionnette tout le long du chemin. Mais oui, partager ces moments ensemble, je pense que c’est très spécial. Et aujourd’hui c’était bien sûr aussi la fête des pères, donc je n’ai pas besoin de lui acheter un cadeau, je l’ai fait donc je pense qu’il est content.”

Invité à son tour à nous parler de l’influence de son papa dans sa carrière en ce jour de fête des pères, le double champion du monde Fernando Alonso a ajouté  : “Ce n’est pas le même jour en Espagne, en Espagne c’est en mars….mais de toute façon, félicitations à mon père.”

“Mon père est différent [de celui de Verstappen], il n’a aucun talent pour piloter. Donc, il m’a appris et éduqué de différentes manières et pour différentes choses dans la vie.”

“Il n’avait pas la vision que je devienne un pilote professionnel quand j’étais enfant. Je courrais en Karting et différentes choses, mais il pensait juste que ça se terminerait bientôt. Vous savez, ma vie aurait pu être complétement à l’opposé du sport professionnel.”

“Il a toujours eu…les pieds sur terre disons. Il m’a appris toutes les choses et d’autres valeurs parce que c’était difficile de croire que je puisse atteindre la Formule 1 un jour et c’est justement la beauté de notre histoire.”

Troisième à l’arrivée du Grand Prix du Canada, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a lui aussi rendu hommage à son papa qui a “tout sacrifié” pour que son fils puisse être en Formule 1.

“Ouais, je suis comme ces gars-là [Verstappen et Alonso]. Bonne fête des pères à mon papa, j’en ai déjà parlé ce matin.” a déclaré le pilote Mercedes.

“Il a tout sacrifié pour que je sois ici aujourd’hui, alors je continue d’essayer de le rendre fier. Je sais à quel point c’était dur pour lui avec tout ce qu’il a dû affronter parce que j’étais là avec lui. Mais le rêve ultime est toujours d’être comme son père et je veux être comme mon père.”