
La journée de jeudi en images à Djeddah
Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, admet qu’il n’est pas encore à « 100% » de sa forme physique à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais le Canadien se sent bien mieux qu’il y a dix jours à Bahreïn.
Peu avant les essais hivernaux disputés à Bahreïn, Lance Stroll a été victime d’un accident de vélo lors d’un entrainement en Espagne et a subi des blessures aux poignets et aux pieds ce qui l’a obligé à déclarer forfait pour les tests de pré-saison.
Mais à peine une semaine plus tard, Stroll était déjà de retour au volant de sa monoplace pour la première course de la saison qui se disputait sur le tracé de Sakhir à Bahreïn. Le pilote Aston Martin – qui a suivi un processus de guérison accéléré avec l’aide de son médecin et de son physio – a donc participé au Grand Prix de Bahreïn avec des douleurs toujours présentes au niveau des poignets et des pieds.
Malgré ses blessures et la douleur, Stroll a tout de même réussi à franchir la ligne à la sixième position le dimanche, marquant de précieux points pour son équipe.
A la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se déroule ce week-end à Djeddah, Lance Stroll admet qu’il ne se sent pas encore à 100% mais qu’il va déjà beaucoup mieux par rapport à Bahreïn.
« C’était douloureux le lundi [après le GP de Bahreïn], mais ce fut un excellent week-end pour toute l’équipe, donc ça en valait la peine. » a déclaré Stroll ce jeudi à Djeddah.
« Je m’améliore chaque jour et je me sens mieux chaque jour. Je pense que le pire est derrière moi. »
« Je ne suis toujours pas à 100%, il faudra du temps pour que tout cela guérisse. Mais honnêtement, je me sens beaucoup mieux qu’il y a dix jours lorsque nous étions à Bahreïn. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Aston Martin occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs grâce à la sixième place de Stroll à Bahreïn et la troisième place de son coéquipier Fernando Alonso.
Shades on, ready for the #SaudiArabianGP. ☀️ pic.twitter.com/5mtMLUApLa
— Aston Martin Aramco F1 Team (@AstonMartinF1) March 16, 2023
Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a admis qu’il avait fait preuve d’une certaine maladresse dans une récente interview lorsqu’il a déclaré que Mercedes « ne l’avait pas écouté » concernant le développement de la monoplace 2023, alors que l’écurie du constructeur allemand a souhaité conserver son concept sidepod zéro hérité de la W13 de 2022.
Interrogé sur ses commentaires et sur sa détermination à rester chez Mercedes malgré les difficultés de ce début de saison, Lewis Hamilton a insisté sur le fait qu’il se trouvait dans « sa famille » chez Mercedes et qu’il ne comptait en aucun cas aller voir ailleurs.
« Je pense qu’avec le recul ce n’était pas nécessairement le bon choix de mots [concernant son interview à lire ici]. » a déclaré ce jeudi à Djeddah Hamilton.
« Bien sûr, il y a des moments où vous n’êtes pas d’accord avec certains membres de l’équipe, mais ce qui est important, c’est que nous continuons à communiquer et à nous serrer les coudes. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Djeddah.
« Je crois toujours à 100% en cette équipe, c’est ma famille et je suis ici depuis longtemps, donc je ne prévois pas d’aller ailleurs. Mais nous avons tous besoin d’un coup de pied, tous besoin d’avancer. »
Concernant les difficultés de Mercedes lors de la première manche de l’année à Bahreïn et de l’écart avec les leaders Red Bull, Hamilton insiste sur le fait que Mercedes va devoir faire preuve d’audace dans les prochaines semaines pour espérer au moins réduire l’écart.
« Les preuves sont là, nous avons vu où se trouve la performance et comment les autres extraient la performance. Nous devons maintenant commencer à prendre les décisions audacieuses avec de grandes choses, afin de réduire l’écart avec ces gars. »
« Ils [Red Bull] vont probablement dominer, à moins que Ferrari ne puisse les arrêter. Nous devrons attendre et voir. Mais comme je l’ai déjà dit, j’espère qu’à un moment donné de l’année nous réduirons cet écart. »
« Mais à ce stade, il sera probablement trop tard pour se battre pour le championnat. Mais nous pourrons encore nous montrer. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 27 points de retard sur Red Bull.
Charles Leclerc a démenti toutes les rumeurs qui ont émergé ces derniers jours au sujet de Ferrari, notamment une selon laquelle il serait allé voir le président de Ferrari, John Elkann, pour se plaindre de la situation de son équipe après son abandon lors de la première course de la saison à Bahreïn.
Le Monégasque estime que certaines personnes essaient de déstabiliser la Scuderia Ferrari en lançant toutes sortes de rumeurs, mais Leclerc assure que l’équipe reste soudée à la veille de la deuxième manche de la saison 2023 qui se dispute ce week-end à Djeddah en Arabie Saoudite.
Lorsque Canal+ lui demande s’il y a une véritable crise chez Ferrari, Charles Leclerc a répondu : « Absolument pas ! Je suis content que vous me posiez cette question, parce que c’est assez triste de voir à quel point il y a eu des rumeurs ces dernières semaines sur l’équipe. »
« Surtout qu’elles sont absolument infondées. Il n’y a vraiment aucun fondement à ces rumeurs. Moi, je suis absolument motivé, je suis allé à Maranello [après le GP de Bahreïn], je sais que tout le monde pousse dans la bonne direction et c’est le plus important pour moi. »
Lorsque Laurent Dupin lui demande clairement s’il a vu John Elkann, le président de Ferrari, comme le suggère la dernière rumeur en date, le Monégasque a répondu : « Non, pas du tout. »
« C’est pour ça, même ça qui est sorti, je ne comprends pas d’où ça sort. Donc voilà, pour moi c’est…je ne sais pas, il y a des personnes qui essaient de nous déstabiliser un petit peu, mais bon, heureusement ça ne nous déstabilise pas et dans l’équipe c’est très clair là où nous voulons aller et il y a une très bonne ambiance et ça c’est le plus important. »
Charles Leclerc débute le week-end du Grand Prix d’Arabie Saoudite en sachant qu’il devra reculer de dix positions sur la grille de départ en raison d’un changement de boitier électronique sur sa Ferrari (le troisième depuis le début de la saison).
"Est-ce qu'il y a la crise chez Ferrari ?" 🤯@Charles_Leclerc était, aujourd'hui, au micro de @LaurentDupin_f1 pour répondre aux rumeurs des derniers jours… 👀#F1 #SaudiArabianGP pic.twitter.com/AnxDyD9u63
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) March 16, 2023
Lando Norris a rejeté les rumeurs selon lesquelles l’équipe McLaren est actuellement confrontée à une crise interne après un début de saison compliqué à Bahreïn lors de la première course de l’année.
Au Grand Prix de Bahreïn, McLaren n’a pas marqué le moindre point après l’abandon d’Oscar Piastri en raison d’un problème électrique sur sa monoplace, tandis que Lando Norris a terminé hors des points avec deux tours de retard sur les leaders après être passé à plusieurs reprises par la voie des stands en course à cause d’un problème pneumatique dans le moteur Mercedes de sa MCL60.
Interrogé pour connaitre son point de vue sur l’ambiance actuelle au sein de son équipe et s’il pouvait confirmer les rumeurs selon lesquelles une crise couve chez McLaren, Norris a répondu : « Tout le monde dépeint une situation bien pire qu’elle ne l’est en réalité. Est-ce qu’on peut appeler ça une crise ? C’est loin d’être le cas. » a répondu le Britannique ce jeudi à Djeddah.
« Nous sommes convaincus que nous pouvons marquer de bons points ce week-end, et je pense que ce sera une lutte serrée avec Alfa Romeo et beaucoup d’autres équipes du milieu de peloton qui se battent pour être la quatrième équipe. Mais je suis convaincu que nous pouvons être dans ce combat, je ne pense pas que nous soyons si loin. »
« Il est clair que nous sommes loin de là où nous voulons être en tant que McLaren, mais nous avons un plan très clair. Je pense que c’est très clair pour tout le monde chez McLaren à l’usine et ici [sur la piste] sur ce que nous devons accomplir. »
Concernant son propre avenir, Lando Norris a balayé les récentes rumeurs qui suggéraient que le Britannique pourrait quitter McLaren pour rejoindre Ferrari ou encore Mercedes.
« Je suis arrivé à un point où ces rumeurs ne m’affectent en aucune façon. Ça me va dans une certaine mesure, à part quand c’est juste des conneries et que les gens essaient de trouver et des histoires complétement fausses qu’ils inventent. »
« Jusqu’à un certain point, les critiques sont acceptables quand elles ont du sens. Mais vous n’aimez pas quand ça va trop loin et que les membres de l’équipe sont affectés. Surtout parce que peut-être que certains d’entre eux ne comprennent pas et ne connaissent pas la vérité. »
« C’est dur, mais c’est le monde dans lequel nous vivons. Ce ne sont que des médias. C’est ce à quoi nous devons faire face quelques fois. Je suis ok avec ça et l’équipe est ok avec ça. »
Souffrant de maux à l’estomac, le pilote Red Bull Max Verstappen a dû reporter son départ vers l’Arabie Saoudite où se dispute ce week-end la deuxième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.
Alors que la Formule 1 a débarqué cette semaine à Djeddah en Arabie Saoudite, le champion du monde en titre pour sa part doit faire l’impasse sur la journée médias organisée ce jeudi et ne sera pas présent sur le circuit avant ce vendredi 17 mars.
Le pilote Red Bull était souffrant ces derniers jours et a donc choisi de retarder son départ vers Djeddah d’une journée afin de se reposer avant le début du week-end. Le Néerlandais souffrait de maux à l’estomac, mais son état de santé lui permet de participer au Grand Prix d’Arabie Saoudite.
« Je me sens à nouveau bien, après quelques jours d’inactivité à cause d’un mal d’estomac. » a expliqué Verstappen ce jeudi dans un court communiqué.
« Par conséquent, j’ai malheureusement dû reporter mon vol d’une journée, je ne serai donc pas en piste avant vendredi. Rendez-vous à Djeddah ! »
Son équipe Red Bull a rapidement confirmé que son pilote va mieux et qu’il sera bien présent dans sa monoplace ce vendredi pour les premiers essais libres du week-end à Djeddah.
« Max souffre de maux à l’estomac depuis quelques jours et, avec l’accord de la FIA, ne sera pas présent en piste aujourd’hui. »
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmé du 17 au 19 mars sur le tracé urbain de Djeddah et toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Deux semaines après le GP de Bahreïn, le paddock se retrouve ce week-end à Djeddah en Arabie Saoudite pour y disputer la deuxième manche de la saison. Une des attractions de Djeddah est incontestablement le jet d’eau du roi Fahd. Haut de 312 mètres, c’est l’emblème de la ville depuis sa mise en service en 1985. C’est aussi le plus haut jet d’eau du monde avec une vitesse de sortie de l’eau de 375 km/h !
En parlant de vitesse, le circuit de Formule 1 d’Arabie Saoudite, également connu sous le nom de Djeddah Corniche Circuit, est un tracé ultra rapide de type urbain (plus de 250 km/h de moyenne en qualifications presque aussi vite qu’à Monza mais avec les rails en plus un peu comme à Monaco).
D’une longueur de 6,175 km et avec 27 virages, c’est le deuxième circuit le plus long du calendrier, juste après Spa-Francorchamps (GP de Belgique). Avec des sections très rapides, des virages serrés et des zones de freinage intenses, le tracé constitue un défi énorme à la fois pour les pilotes et pour les monoplaces. Le cou des pilotes est soumis à très rude épreuve en raison des forces G encaissées dans les courbes prises à pleine charge.
Le contexte politique et l’attentat perpétré en marge du Grand Prix en 2022 ont laissé un goût amer dans le paddock l’année dernière. Mais avec les garanties reçues ces derniers temps au chapitre de la sécurité, le sport reprend ses droits.
Situation générale
En cette mi-mars, les conditions sont estivales sur les bords de la mer Rouge et il faut parcourir plusieurs centaines de kilomètres vers le sud pour trouver du temps perturbé.
Vendredi 17 mars – Essais libres 1 & 2
C’est une journée ensoleillée et chaude qui est prévue vendredi. Au moment où les monoplaces prendront la piste pour la première séance d’essais libres (16h30 heure locale), le ciel sera dégagé et la température de 29°C. L’indice UV sera très élevé (supérieur à 10) et le vent modéré soufflera du Nord-Ouest. Il y aura toujours du vent pour la deuxième séance qui se disputera en nocturne (20h heure locale) et le mercure sera en baisse à 26°C.
Samedi 18 mars – Essais libres 3 et qualifications
Pour samedi, quelques nuages viendront masquer le soleil tout au long de la journée. Les températures maximales devraient atteindre 30°C pour la dernière séance d’essais libres et comme la veille, l’indice UV sera encore élevé.
La température du bitume devrait dépasser 45°C pour cette séance. En après-midi, une petite brise du Nord-Ouest entre 15 à 25 km/h est attendue avec des rafales à 30 km/h. Pour les qualifications qui se disputeront sous les projecteurs (20h heure locale), le mercure indiquera 27°C. Malgré les nuages persistants, le risque de pluie est nul.
Dimanche 19 mars – La course
Dimanche, le ciel se dégage tôt en matinée et c’est une nouvelle journée ensoleillée. Les températures maximales seront en hausse mais le mercure indiquera 26°C au moment où sera donné le coup d’envoi de la course (20 heures heure locale). Tout au long de l’épreuve qui compte 50 tours, les conditions resteront sèches et agréables. Le vent du Nord soufflera à 20 km/h avec des pointes pouvant atteindre 25 km/h. Le taux d’hygrométrie évoluera entre 50% et 60%.
On se retrouve dans 2 semaines pour les prévisions météo du Grand Prix d’Australie (Melbourne). En attendant et pour suivre les conditions météo en temps réel ainsi que les prévisions horaires pour cette course, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien Celinium.
L’équipe américaine Haas a tenu à se défendre des allégations publiées cette semaine par le journal PBS qui a affirmé dans un article que la société Haas – propriétaire de l’écurie de Formule 1 du même nom – aurait fournie des machines outils et des pièces à la Russie en violation des réglementations américaines et des sanctions infligées à la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
Ce jeudi à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’écurie Haas a publié un communiqué de presse dans lequel elle qualifie cette information de « fausse », assurant que depuis le 3 mars 2022, soit quelques jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Haas Automation a mis fin à sa relation avec le seul distributeur indépendant existant en Russie, Abamet Management.
« Le mardi 14 mars, PBS a publié un article alléguant que notre partenaire d’équipe, Haas Automation, avait directement fourni des machines et des pièces à la Russie en violation des réglementations américaines sur le contrôle des exportations et les sanctions.
« Selon la déclaration de la société Haas Automation – cette histoire est tout simplement fausse, à la fois dans son impression générale et dans bon nombre de ses déclarations particulières. » peut-on lire dans un communiqué de l’écurie.
« Haas Automation est et a toujours été en pleine conformité avec le contrôle des exportations du gouvernement américain. Aucune machine n’a été expédiée de l’usine Haas Automation vers la Russie depuis le 3 mars 2022. »
« Les 18 machines référencées dans l’article [de PBS] ont quitté l’usine Haas Automation avant l’invasion russe de l’Ukraine. Haas Automation a volontairement choisi de mettre fin à sa relation avec le distributeur russe, ce qui n’a jamais été requis par les sanctions américaines. Haas Automation soutient totalement l’Ukraine et son peuple dans leur défense contre la Russie. »
« Le 3 mars 2022, peu de temps après l’invasion russe de l’Ukraine, Haas Automation a mis fin, dans son intégralité, à sa relation avec son seul distributeur indépendant existant pour la Russie et la Biélorussie, Abamet Management. »
« Depuis cette date, Haas n’a vendu ni expédié aucune machine, pièce ou logiciel à Abamet ou à quiconque en Russie. Ce fait crucial a été précisé au journaliste de PBS avant que l’article ne soit publié. »
« Haas Automation fabrique des machines depuis plus de 30 ans et plus de 200 000 machines Haas sont actuellement utilisées dans le monde. »
« Tout au long de cette période, Haas a strictement respecté toutes les réglementations américaines en matière de contrôle et de sanctions à l’exportation, et est un partisan encore plus fort des objectifs de la politique américaine auxquels bon nombre de ces réglementations sont destinées. »
Le double champion du monde Fernando Alonso estime qu’il faudra attendre après le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2023 – pour connaître la véritable hiérarchie de la grille en F1.
Après avoir impressionné lors de sa première course avec sa nouvelle équipe Aston Martin lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn où il a décroché une troisième place, Fernando Alonso estime que les trois premiers circuits du calendrier sont trop différents pour pouvoir établir une véritable hiérarchie.
« La voiture s’est très bien comportée à Bahreïn et nous avons apprécié notre week-end en décrochant notre premier podium de la saison. » explique l’Espagnol à la veille de la deuxième manche de l’année qui se dispute en Arabie Saoudite ce week-end.
« Mais nous nous sommes maintenant concentrés sur ce week-end et sur Djeddah. Ce sera un défi très différent car c’est un circuit complètement différent de ce que nous avons connu lors de la course d’ouverture. »
« Nous avons passé deux semaines à Bahreïn [avec les essai hivernaux] et nous nous sommes tous familiarisés avec le circuit et les conditions, donc la courbe d’apprentissage à partir de ce vendredi sera beaucoup plus abrupte. »
« En réalité, je ne pense pas que ce sera avant l’Australie que nous saurons mieux où en est la performance globale, car d’ici là, nous aurons eu trois week-ends de course très différents sur des circuits variés à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie. »
« Nos pieds restent sur terre et un travail acharné est nécessaire pour maintenir cet élan et essayer d’obtenir un autre bon résultat ce week-end. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec dix points de retard sur le leader Max Verstappen.
Voici les horaires du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2023, deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 17 au 19 mars sur le tracé urbain de Djeddah.
Ce vendredi 17 mars, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée à 14h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 18h00 (heure de Paris).
Le samedi 18 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 14h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée à 18h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 sera donné le dimanche 19 mars à 18h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 50 tours sous les projecteurs du tracé de Djeddah puisqu’il s’agit d’une course nocturne.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 17 mars pour les premiers essais libres en direct sur notre Live Center accessible ici.
Vendredi 17 mars | Samedi 18 mars | Dimanche 19 mars |
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EL1 à 14h30 | EL3 à 14h30 | Course à 18h00 |
EL2 à 18h00 | Qualifs à 18h00 |
La FIA a confirmé à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 que le point de détection de la dernière zone de DRS du tracé de Djeddah a été déplacé après le dernier virage.
Jusqu’à l’année dernière, le point d’activation de la dernière zone de DRS se situait au point de freinage du virage 27 (le dernier virage avant la longue ligne droite de départ/arrivée).
Mais positionné à cet endroit, certains pilotes en course le dimanche (Leclerc et Verstappen principalement) ont tout fait pour ne pas franchir cette ligne de détection en premier afin de profiter du DRS dans la ligne droite suivante (exemple sur la photo d’illustration de cet article).
Ce jeu du chat et de la souris entre Leclerc et Verstappen n’a pas plu aux officiels de la FIA qui ont considéré que la situation était dangereuse et ont donc réagi en conséquence avec un déplacement de ce point de détection après la sortie du dernier virage.
Pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Arabie Saoudite donc, le point de détection de la zone DRS 3 se trouve à la sortie du dernier virage, tandis que le point d’activation du DRS se situe 170 mètres après la sortie du dernier virage.
Cette saison, avant chaque Grand Prix, nous revenons sur une série d’anecdotes et de chiffres qui concernent les différents tracés visités par la Formule 1. On poursuit cette petite série cette semaine avec le circuit de Djeddah, théâtre de la deuxième manche de la saison 2023.
Situé au bord de la Mer Rouge, le circuit de la Corniche de Djeddah est présent au calendrier de la Formule 1 depuis la saison 2021 et a été inauguré le week-end du tout premier Grand Prix d’Arabie Saoudite le 5 décembre de la même année.
La construction de ce circuit a été menée par le cabinet d’architecte officiel de la Formule 1 Tilke Engineering et a débuté en avril 2021. Les délais très courts entre le début de la construction et la livraison en décembre ont obligé les promoteurs à faire travailler des milliers de travailleurs littéralement 24/24 et 7/7 pour respecter les délais.
Ce chantier titanesque est finalement bouclé en seulement huit mois et ne recevra l’homologation FIA Grade 1 – sésame indispensable pour pouvoir accueillir la F1 – que la veille du week-end de course.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le circuit de la Corniche de Djeddah est un tracé temporaire et devrait donc disparaître dans les années à venir, puisque l’Arabie Saoudite a lancé un projet gigantesque de construction d’un complexe de loisir – dont un circuit automobile – situé dans la ville nouvelle de Qiddiya.
Les organisateurs du GP d’Arabie Saoudite estiment que la Formule 1 restera encore au moins quatre années à Djeddah avant de pouvoir ensuite (aux alentours de 2027) partir sur le site de Qiddiya.
Avec un développement de 6 km et 175 mètres, le tracé de Djeddah est le circuit urbain le plus long de l’histoire de la Formule 1 et surtout le plus rapide avec une vitesse moyenne de 250 km/h, soit la deuxième moyenne la plus élevée du calendrier après Monza en Italie.
La piste comporte également le plus de virages de tout le calendrier avec 27 virages (16 à gauche et 11 à droite), dont une grande partie à pleine vitesse.
En 2022, une attaque de missile a éclipsé la course à Djeddah. En effet, les rebelles houthis – membres d’une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa’dah et le nord-ouest du Yémen – ont frappé une installation de stockage de pétrole à environ 15 km à l’est de la piste, alors que les voitures roulaient sur le circuit durant les essais libres du vendredi.
Cet événement a choqué les pilotes qui ont immédiatement remis en question leur participation pour la suite du week-end à Djeddah durant une réunion à huis clos qui aura duré plus de quatre heures. Finalement, un « accord » a été trouvé entre les pilotes et la F1 et ils ont tous participé à la suite du week-end après avoir reçu des garanties concernant leur propre sécurité.
D’un point de vue technique, il n’y a pas de difficulté particulière sur le tracé de Djeddah pour les pilotes, si ce n’est la présence d’un banking au virage 13 avec une pente de 12%, ce qui offre plusieurs trajectoires tout au long du week-end.
Avec de nombreuses longues lignes droites, les pilotes passent plus de 80% du tour à plein régime et le circuit est classé premier en termes de temps passé et de distance parcourue en utilisant cette métrique. Il y a six événements de freinage sur le tour, dont deux désignés comme « lourds ».
Le virage 2 est le virage le plus lent du circuit, pris à environ 80 km/h, tandis que les plus rapides sont les virages 20, 21 et 26 qui sont pris à 300 km/h.
En raison de sa nature de circuit urbain, Djeddah présente un risque élevé d’incidents entraînant des voitures de sécurité. Au cours des deux courses précédentes en Arabie saoudite, il y a eu deux périodes complètes de voiture de sécurité, deux drapeaux rouges et cinq périodes de voiture de sécurité virtuelle.
Plusieurs changements de piste ont été apportés après la course de l’année dernière « pour offrir des courses plus fluides, plus sûres et encore plus excitantes ». Des Rumble Lines (bandes rugeuses) – qui entraînent une perte de traction et un ralentissement des voitures ont été ajoutées aux virages 3, 14, 19, 20 et 21. Les vibreurs ont été remplacés par des vibreurs biseautés aux virages 4, 8, 10, 11, 17 et 23.
Les lignes de visibilité des pilotes, une préoccupation lors des deux dernières éditions, ont été améliorées avec le mur de clôture reculé aux virages 14 et 20 de 7,5 m et 5 m respectivement. Le mur de clôture des virages 8 et 10 a également été ajusté pour améliorer la visibilité du virage devant.
Les virages 22 et 23 ont également été modifiés avec la clôture du virage 23 ajustée et un vibreur biseauté ajouté – cela devrait réduire la vitesse à cet endroit d’environ 50 km/h par rapport à l’édition 2022.
Autre particularité du circuit de Djeddah, les qualifications et la course se disputent de nuit sur un tracé éclairé par des dizaines de projecteurs. Il s’agit de la sixième course de nuit du calendrier avec Bahreïn, Abou Dhabi, Singapour, Las Vegas et le Qatar.
Visible depuis le circuit (et même depuis toute la ville), la fontaine du roi Fahd est répertoriée dans le livre Guinness des records comme la plus haute fontaine de ce type au monde.
Ce monument emblématique utilise l’eau salée de la mer Rouge et l’eau éjectée peut atteindre des vitesses de 375 km/h grâce à trois pompes capables de propulser 1250 litres d’eau par seconde.
En 15 secondes, 18 tonnes d’eau de mer sont propulsées, alors que le jet d’eau est éclairé la nuit. Véritable attraction, la fontaine du roi Fahd est devenue une emblème de la ville de Djeddah.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, a confirmé que Charles Leclerc devrait reculer de dix positions au minimum sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce week-end en raison d’une pénalité à venir (confirmation de la FIA en attente).
Le Monégasque Charles Leclerc – qui a dû abandonner au Grand Prix de Bahreïn en raison d’un problème technique sur sa Ferrari – a déjà utilisé deux boîtiers de contrôle électronique neufs sur sa monoplace depuis le début de la saison.
Le premier boitier était monté sur sa monoplace dès le début du week-end à Bahreïn, mais Ferrari a dû procéder au changement de ce boitier juste avant le départ de la course le dimanche, ainsi que de la batterie sur la monoplace de Charles Leclerc.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite donc, Leclerc a déjà utilisé deux boîtiers électronique sur sa Ferrari, ce qui va se traduire par une pénalité de dix positions sur la grille de départ à Djeddah.
« C’est quelque chose que nous n’avons jamais connu dans le passé et j’espère que désormais c’est sous contrôle. » a déclaré Fred Vasseur aux médias ce mercredi à la veille du GP d’Arabie Saoudite.
« Malheureusement, nous devrons écoper d’une pénalité à Djeddah parce que nous n’avons qu’un pool de deux ECU (boitier de contrôle électronique) par saison. »
En fonction du résultat des qualifications de Charles Leclerc ce samedi à Djeddah, Ferrari pourrait tout aussi bien décider de changer d’autres éléments sur la monoplace du Monégasque afin de purger les pénalités sur un tracé où les dépassements sont « faciles ».
Rappelons qu’après la première course de l’année disputée à Bahreïn, Charles Leclerc n’a pas encore marqué le moindre point au championnat en raison de son abandon.
L’écurie Mercedes n’introduira que quelques « petits développements » sur sa W14 ce week-end pour la deuxième manche du championnat du monde qui se dispute à Djeddah en Arabie Saoudite, avant une plus grande mise à jour d’ici quelques courses.
Après un Grand Prix de Bahreïn difficile pour l’équipe Mercedes, Toto Wolff avait indiqué que d’importants changements seraient introduits sur la W14, mais le timing serré entre la première course de l’année et la deuxième qui se dispute ce week-end en Arabie Saoudite n’a pas permis à Mercedes de développer un gros package d’améliorations.
« Nous apportons quelques petits développements à la voiture : ils ne changeront pas la donne, mais ils peuvent commencer à nous faire avancer dans la bonne direction. » nous confirme Toto Wolff.
« Nous allons pousser aussi fort que possible pour créer des opportunités et, espérons-le, nous donnerons une meilleure image de nous-mêmes qu’à Bahreïn. »
Ce week-end à Djeddah, la piste est bien différente du tracé de Bahreïn puisqu’il s’agit du tracé urbain le plus rapide du calendrier avec de longues lignes droites et des virages très rapides. Mercedes va donc utiliser les premières séances d’essais libres pour en apprendre plus sur la W14.
« Ce week-end en Arabie Saoudite nous en apprendrons plus sur la W14, ses caractéristiques et ses limites. Le tracé offre un test très différent de celui de Bahreïn, et il sera intéressant de voir comment la voiture réagit. »
« Tout peut arriver en course automobile, nous travaillerons donc à Djeddah pour maximiser chaque aspect de nos performances, pourchassant chaque point, chaque position et chaque milliseconde. »
« C’est l’une des grandes forces de notre équipe de pilotes avec Lewis et George. Nous sommes des compétiteurs et donnons tout ce que nous avons, chaque fois que nous allons en piste. »
Wolff a réaffirmé que d’autres développements plus importants arriveront au fil des courses : « Notre performance à Bahreïn n’a pas été à la hauteur de nos attentes. » poursuit l’Autrichien.
« Mais c’est la position dans laquelle nous nous trouvons et nous sommes déjà concentrés sur la voiture, en asseyant de la comprendre et en travaillant pour la mettre dans un meilleur endroit. C’est un défi passionnant pour nous tous. »
« Depuis Bahreïn, nous avons eu des discussions ouvertes et honnêtes à partir desquelles nous avons commencé à planifier notre riposte. »
« A court terme, nous ne devons rien négliger dans la recherche de la performance. À plus long terme, nous devrons concentrer notre développement pour déterminer comment nous reviendrons au front. J’ai déjà ressenti l’énergie et la détermination de l’usine et je sais que cela continuera d’avancer. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 27 points de retard sur le leader Red Bull.
La Formule 1 a confirmé la présence au calendrier du Grand Prix d’Autriche jusqu’en 2027, après qu’un nouvel accord de quatre ans a été conclu avec le promoteur.
Le Grand Prix d’Autriche est revenu au calendrier de la Formule 1 en 2014, et depuis lors, le Red Bull Ring a accueilli des millions de fans, avec 303 000 supporters présents lors de l’événement à guichets fermés de l’année dernière.
La dernière course dans le cadre de l’accord actuel, qui se déroulera du 30 juin au 2 juillet 2023, célébrera le 10e anniversaire du retour du Grand Prix d’Autriche au calendrier de la Formule 1 et comportera une course Sprint pour la deuxième année consécutive.
« Le Grand Prix d’Autriche réunit le mélange parfait d’une piste difficile, de courses à grande vitesse et d’un lieu magnifique pour nos fans, donc je suis ravi que nous reviendrons au Red Bull Ring jusqu’en 2027 au moins dans le cadre de ce nouvel accord. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.
« Alors que nous célébrons la 10e année depuis notre retour à Spielberg, je voudrais remercier toutes les personnes impliquées dans ce renouvellement, en particulier le promoteur et Red Bull et je veux rendre hommage à Dietrich Mateschitz pour l’amour, la passion et la vision qu’il a apporté à la Formule 1 et qui a assuré le succès continu de l’événement et l’énorme enthousiasme pour notre sport en Autriche et dans le monde. »
Jacques Villeneuve estime que le départ de Fernando Alonso de l’équipe Alpine va causer du tort à l’écurie du constructeur français cette saison, alors que le double champion du monde semble plus motivé que jamais à l’âge de 41 ans.
Fernando Alonso et Aston Martin ont volé la vedette à Red Bull lors de la première manche de la saison à Bahreïn lorsque l’Espagnol a décroché son premier podium avec sa nouvelle équipe en terminant troisième.
Au cours de cette première course de l’année, Alonso a impressionné bon nombre d’observateurs par sa fougue et sa détermination au volant de l’AMR23, le pilote Aston Martin ayant été très impressionnant dans ses dépassements selon Jacques Villeneuve.
« On savait que Fernando allait être dans le coup au premier Grand Prix de Formule 1 de la saison 2023 il y a deux semaines à Bahreïn. Or, il a été vraiment impressionnant dans ses dépassements. » estime Villeneuve en entretien avec Le Journal de Montréal.
« A 41 ans, l’âge a certes de l’importance. Si tu arrives à un moment où tu n’as plus ce désir et cette volonté [comme Sebastian Vettel l’an dernier] de prendre des risques, aussi bien quitter. »
« Alonso a démontré qu’il a aussi faim qu’il y a 20 ans. Et l’expérience n’a fait que l’aider à terminer au troisième rang. Autant c’est une grosse prise pour l’écurie Aston Martin, autant l’équipe Alpine va souffrir de sa perte »
Bien qu’il n’a jamais été très tendre envers son compatriote Lance Stroll, Jacques Villeneuve estime que le Canadien a lui aussi connu un début de saison très « satisfaisant » en terminant sixième au Grand Prix de Bahreïn compte tenu du fait qu’il n’a pas participé aux essais hivernaux en raison d’un accident de vélo qui l’a obligé à déclarer forfait.
« C’est très satisfaisant comme début de saison. A Bahreïn, il a concédé 1,1 s à son coéquipier Alonso, sans avoir participé aux essais hivernaux en raison de blessures. Il a fait du bon travail…contre toute attente. » conclut Villeneuve.
L’AlphaTauri avec laquelle le Français Pierre Gasly a remporté sa première course de Formule 1 en 2020 au Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza sera exposée à l’expo F1 de Madrid.
Ce jour-là au Grand Prix d’Italie 2020, Pierre Gasly est devenu le premier pilote français depuis 1996 à remporter un Grand Prix de F1. Parti 10e, Gasly a pris la tête de la course au 28e tour après une période de drapeau rouge de 25 minutes à Monza.
Poursuivi de près par Carlos Sainz au volant de sa McLaren et Lance Stroll au volant de sa Racing Point, Gasly et son AlphaTauri AT01 propulsée par un moteur Honda ont donné le ton jusqu’à la ligne d’arrivée pour assurer sa toute première victoire en Formule 1 et celle de l’équipe, marquant un moment historique dans le sport.
« Il n’y a rien de mieux que d’être qualifié de vainqueur de course de Formule 1. Je dirais que dans ma vie, c’est probablement ce qui a le mieux sonné de tout. Ce fut un moment incroyable. » reconnaît Pierre Gasly.
« Pendant la course, une fois que j’ai vu comment les choses se déroulaient, j’ai su que c’était mon moment. C’est mon moment de briller. Il n’est pas question que je laisse cette opportunité m’échapper. »
« Je pense qu’il nous restait 25 tours. Ils étaient longs, mais je dois dire que j’ai apprécié chaque tour. Contrôler cette course a été le meilleur sentiment que j’ai ressenti en Formule 1. »
« La façon dont les choses se sont passées, je ne pense pas que j’aurais pu m’attendre à une meilleure première victoire en course en F1 qu’avec AlphaTauri, et en tant qu’équipe de milieu de peloton, nous n’étions pas de réels prétendants à la victoire. »
« Mais malgré tout, nous avions le bon état d’esprit et la bonne approche. Les voitures en Formule 1 font une grande partie de vos résultats et de vos performances. Parfois, ce n’est pas si facile d’atteindre un top cinq, un podium ou une victoire en course. Même des pilotes incroyables n’ont pas eu la chance de vivre cela parce qu’ils n’avaient pas la voiture. »
« Je suis quelqu’un de très calme, donc je peux me vider l’esprit et me concentrer uniquement sur le pilotage. Mais en même temps, il y a comme un interrupteur. Dès que j’ai passé la ligne, toutes ces émotions sont revenues et j’ai tout laissé sortir. »
« Je suis très émotif et c’est pourquoi une fois que je passe la ligne, je dis toujours que le Pierre normal revient à la vie. C’est à ce moment-là que toutes les émotions sortent. »
Inaugurée le 24 mars 2023, la première exposition officielle de la Formule 1 au monde se tiendra au célèbre IFEMA de Madrid et vous pourrez notamment y découvrir la carcasse de la Haas de Romain Grosjean accidenté en 2020 au Grand Prix de Bahreïn (à lire ici).
Le Grand Prix de Formule 1 d’Arabie Saoudite devrait en toute logique rester à Djeddah pour quelques années encore avant de se déplacer vers Qiddiya, une nouvelle ville construite en plein désert et qui permettra aux Saoudiens et aux touristes du monde entier de se divertir.
Bien qu’initialement construit comme une installation temporaire, le circuit de la corniche de Djeddah a subi un certain nombre de modifications permanentes au cours de l’année écoulée pour moderniser le site et en faire le siège de la Formule 1 en Arabie saoudite pendant au moins quatre années supplémentaires comme nous le confirme le PDG de la Saudi Motorsport Company qui estime que la F1 restera à Djeddah au moins jusqu’en 2027.
« La construction a commencé sur les routes et le réseau ferroviaire amenant les gens à Qiddiya depuis Riyad, mais nous avons toujours des discussions en cours sur la disposition exacte [du tracé] – même si elles sont sur le point d’être finalisées. » nous explique Martin Whitaker.
« C’est un projet très excitant car nous voulons créer le meilleur circuit de course au monde. Mais cela signifie que Djeddah accueillera le Grand Prix d’Arabie Saoudite de Formule 1 pendant encore au moins trois ans – potentiellement même quatre – ce qui nous mènera jusqu’en 2027. »
Parlant de l’évolution des travaux sur le site de Qiddiya, Whitaker insiste sur le fait que le circuit de Djeddah sur lequel les F1 roulent depuis 2021 sert de laboratoire pour le prochain tracé qui verra le jour à Qiddiya.
« Il y a des leçons à tirer de la construction de tout circuit de F1 et nous avons communiqué les enseignements de Djeddah à l’équipe de Qiddiya. La clé est de rendre le site évolutif car il s’agira d’un circuit permanent qui sera utilisé toute l’année. »
« Ce que nous devons prendre en compte dans nos conceptions, c’est que participer à une course aujourd’hui est différent du passé. L’époque de la construction d’une piste avec de nombreux sièges pour les spectateurs en tribune est révolue. »
« Les fans veulent plus de flexibilité et d’options maintenant, qu’il s’agisse d’espaces pour vivre plus d’expériences ou d’options de divertissement au sein de l’établissement, de choix de restauration et de la possibilité de socialiser dans des suites d’accueil. »
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 qui est programmé du 17 au 19 mars est la troisième édition. Le tracé de Djeddah situé sur la Corniche au bord de la Mer Rouge est le circuit urbain le plus rapide du calendrier.
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Pierre Gasly a marqué deux points grâce à sa remontée du fond de la grille à la neuvième position pour ses débuts avec Alpine au GP de Bahreïn. Cependant, le week-end du Français à Sakhir a été entaché par son élimination dès la Q1 le samedi en qualifications.
Revenant sur ce moment « frustrant » lors de son premier week-end de course avec sa nouvelle équipe, Pierre Gasly visera à minima la Q3 ce week-end à Djeddah lors des qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui sera l’occasion pour lui de se racheter vis à vis de son équipe.
« Je ne vais pas vous cacher que les qualifications [à Bahreïn] étaient extrêmement frustrantes. » nous confie Gasly à la veille de la deuxième manche de l’année.
« J’adore cet exercice et je suis fier d’être capable d’aligner un excellent tour lancé, donc c’était décevant de sortir dès la Q1. »
« J’étais très fier de notre réaction à ce revers le dimanche. Je n’ai jamais douté de notre capacité à remonter dans le peloton pour inscrire des points comme la voiture était forte avec beaucoup de carburant embarqué. »
« Nous avons dû travailler dur pour y parvenir et trouver une bonne stratégie. C’est exactement ce que nous avons fait, donc c’était plaisant, mais nous devons viser a minima la Q3 à Djeddah pour être en mesure de scorer davantage. »
« J’aime rouler à Djeddah, c’est l’un des meilleurs circuits urbains, car il est très rapide, sans véritable virage lent et il représente un immense défi physique pour les pilotes. »
« Les qualifications y sont généralement très excitantes et je suis déterminé à faire mieux qu’à Bahreïn. Je vois cela comme l’occasion de me racheter samedi. J’ai marqué de gros points en Arabie saoudite en 2021 et 2022, donc il serait bien de poursuivre cette tendance cette année. »
« J’ai passé une excellente journée de préparation au simulateur d’Enstone la semaine dernière et j’ai hâte de montrer tout notre potentiel. »
Le meilleur résultat de Pierre Gasly au Grand Prix d’Arabie Saoudite dans le passé a été une sixième place obtenue lors de l’édition 2021 avec son ancienne équipe AlphaTauri.
Après avoir décroché un doublé lors de la première manche de l’année à Bahreïn, Max Verstappen s’attend à ce que la tâche soit un peu plus difficile pour Red Bull ce week-end en Arabie Saoudite sur un tracé bien différent de celui de Sakhir.
A Bahreïn, Red Bull a largement dominé le week-end en plaçant ses deux monoplaces sur la première ligne de la grille de départ et en décrochant un double podium le dimanche en course, ce qui permet à l’équipe championne du monde en titre d’être leader du championnat du monde des constructeurs avant cette deuxième manche de l’année.
Mais à Djeddah, le tracé urbain le plus rapide du calendrier n’offre pas les mêmes caractéristiques que le tracé de Bahreïn et les équipes devront donc avoir une monoplace très rapide en ligne droite et en virage.
« Après un excellent départ à Bahreïn, je ne m’attends pas à ce que ce soit une tâche facile à Djeddah, parce que c’est un circuit complétement différent et il faut que la voiture soit rapide. » estime le champion du monde en titre.
« Néanmoins, malgré les virages à grande vitesse, je pense que nous pouvons avoir une voiture solide sur cette piste. »
Pour cette édition 2023 du Grand Prix d’Arabie Saoudite, certains murs le long du tracé ont été reculés pour permettre aux pilotes d’avoir une plus grande visibilité dans certains virages. Le pilote Red Bull estime qu’il s’agit d’un changement positif.
« Ces changements ont été faits principalement pour la visibilité, donc j’espère que cela a un peu amélioré les choses pour nous pilotes, car c’était définitivement dangereux dans certaines zones. »
« Après, c’est un circuit urbain vraiment cool, avec beaucoup d’adhérence sur lequel j’aime toujours y retourner pour courir. »
En 2022, Max Verstappen a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite au terme d’une course folle marquée par une bataille serrée avec le pilote Ferrari Charles Leclerc.