La Scuderia Ferrari veut réintégrer le top trois en 2021

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a insisté sur le fait que l’objectif principal de son équipe en 2021 sera de réintégrer le top 3 au classement des constructeurs après une saison 2020 à oublier.

L’an dernier, la Scuderia Ferrari a terminé à une modeste sixième place au classement des constructeurs pour ce qui a été jusqu’à présent depuis 1980 (dixième au championnat) sa pire saison.

Bien que les règles n’ont que très peu évolué en 2021 par rapport à la saison dernière, le directeur de l’écurie italienne estime tout de même que l’objectif minimum de Ferrari cette année sera de viser le top trois.

« Cette équipe a été capable de terminer deuxième au cours des cinq dernières années, sauf une fois troisième [en 2016]. Donc, je pense que la troisième place n’est pas totalement impossible. » estime Binotto.

« Je pense que cela devrait au moins être notre objectif minimum pour la saison prochaine. Mais je pense que terminer troisième ne sera pas une tâche facile car il y a des équipes comme Racing Point [désormais Aston Martin] qui, j’en suis sûr, seront très fortes avec des jetons gratuits [de développement], ce qui est un avantage concurrentiel. »

« Je pense que McLaren sera à nouveau très forte également. Ils ont obtenu une mise à niveau de l’unité de puissance [McLaren est passée au moteur Mercedes cet hiver], donc dans l’ensemble, je pense que ce sera une réalisation difficile. Mais je pense toujours qu’en tant qu’équipe nous devrions essayer de l’atteindre [l’objectif]. »

« Cela a été très difficile pour nous tous, pour moi aussi. C’est la pire saison depuis 1980, nous avons terminé sixième du championnat, donc, ce fut une saison très difficile, plus difficile que prévu. »

Une baisse des performances du moteur Ferrari en 2020 a été considérée comme l’une des principales raisons des difficultés de l’équipe Ferrari.

« Nous savions dès l’hiver dernier que la voiture ne fonctionnerait pas comme nous l’espérions. Nous avons très vite compris lors des essais hivernaux que la voiture ne serait pas assez rapide, mais je ne pense pas que nous nous attendions globalement à connaître une saison aussi difficile. »

« Non seulement du point de vue de la performance, mais si nous regardons également en arrière avec la pandémie de Covid-19 et toutes les situations auxquelles nous avons dû faire face. »

Pour 2021, Binotto estime que Ferrari reviendra avec une nouvelle unité de puissance bien plus performante que celle utilisée l’an dernier, ce qui devrait permettre à son écurie, mais également aux équipes clientes [Haas et Alfa Romeo] de faire un pas en avant en terme de compétitivité.

« Je pense que nous allons redevenir compétitifs avec notre unité de puissance. Nous ne serons plus tout en bas dans ce domaine. »

« Le niveau de nos performances a été insuffisant pour ce qui devrait être le standard de Ferrari. Nous en sommes très déçus. Nous en ressentons l’entière responsabilité, nous sommes désolés pour l’entreprise, nous sommes évidemment désolés pour nos fans, mais je suis presque sûr que cette année nous reviendrons plus forts pour l’avenir. »

La Scuderia Ferrari débutera la saison 2021 avec un duo de pilotes totalement inédit avec le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.

 

Jenson Button de retour chez Williams en tant que conseiller

20 ans après sa première signature avec l’équipe Williams en tant que jeune pilote, le champion du monde de Formule 1 2009, Jenson Button, signe son grand retour à Grove en 2021 en tant que conseiller spécial.

Dans le cadre de son rôle chez Williams, Jenson Button pourra faire appel à ses plus de 30 ans d’expérience dans le sport automobile pour fournir des conseils à l’équipe de Grove, tout en aidant à soutenir et à développer les pilotes de course et d’académie.

Tout au long de la saison 2021, il participera à un certain nombre de Grands Prix avec Williams en plus de participer à certains événements au Royaume-Uni.

Jenson Button soutiendra également les activités médiatiques et marketing de Williams au besoin tout au long de la saison. Le Britannique poursuivra également ses tâches médiatiques en tant qu’analyste expert avec Sky Sports F1 cette saison, parallèlement à son nouveau rôle au sein de l’équipe.

« Je suis ravi de pouvoir à nouveau dire que j’ai signé pour Williams. À 19 ans, c’était un moment qui a changé ma vie et, malgré le fait que c’était il y a plus de 20 ans, j’ai déjà l’impression de ne jamais être vraiment parti. » a déclaré Button.

« Sir Frank Williams a fait preuve de confiance en moi, ce pour quoi je serai éternellement reconnaissant et je suis incroyablement excité d’avoir la chance de revenir et d’aider l’équipe alors qu’elle s’efforce à nouveau de réussir. »

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais je suis convaincu que l’avenir est incroyablement brillant pour cette équipe fantastique et j’ai hâte de commencer. »

Sainz au volant d’une Ferrari les 27 et 28 janvier à Fiorano

On connaît désormais les dates auxquelles Carlos Sainz va participer à un test privé au volant d’une Ferrari de la saison 2018.

L’Espagnol, qui a rejoint la Scuderia Ferrari en 2021, sera au volant de la SF71-H de la saison 2018 les 27 et 28 janvier sur la piste de Fiorano en Italie selon le média espagnol SoyMotor.

La monoplace de la saison 2018 est la plus récente avec laquelle le Madrilène est autorisé à rouler conformément à la réglementation, qui stipule que des tests privés ne peuvent être réalisés qu’avec une monoplace vieille de deux ans.

Carlos Sainz pourra ainsi commencer à travailler plus étroitement avec son nouvel ingénieur, Riccardo Adami, ainsi que s’habituer au nouveau volant Ferrari et régler sa position dans le baquet qu’il a déjà moulé à Maranello au mois de décembre dernier.

L’Espagnol pilotera la SF71-H mercredi 27 janvier le matin et jeudi 28 janvier en matinée également, tandis qu’il devrait partager la piste avec le Monégasque Charles Leclerc à condition que ce dernier se soit remis du Covid-19 qu’il a contracté lors de ses vacances à Dubaï.

Si Charles Leclerc n’était pas disponible pour ce test, Ferrari pourrait faire appel à l’un de ses pilotes issus de la Ferrari Driver Academy.

En raison de son statut de « rookie » dans l’équipe, Carlos Sainz aura la priorité durant ces deux journées de tests et il n’est pas à exclure que le pilote espagnol puisse rouler un peu plus que Leclerc.

La F1 sera diffusée en streaming sur DAZN en Espagne

La Formule 1 a conclu un accord de trois ans avec le diffuseur espagnol Movistar+ et le service de streaming sportif par abonnement DAZN.

L’accord implique que DAZN acquiert les droits de la Formule 1 jusqu’en 2023, ce qui continuera à rendre la Formule 1 plus accessible en Espagne.

Cet accord intervient à un grand moment pour les fans de sport espagnols, puisqu’à partir de la saison 2021 Carlos Sainz pilotera pour Ferrari et le double champion du monde Fernando Alonso fera son grand retour en catégorie reine avec l’équipe Alpine.

DAZN F1, un service de streaming imaginé comme le « Netflix » du sport, commence sa diffusion le 1er mars 2021 et assurera une couverture complète des week-ends de course.

DAZN F1 sera une chaîne 24/7 dédiée exclusivement à la diffusion du championnat du monde de Formule 1. DAZN F1 comprendra un canal UHD principal et 4 autres signaux multicanaux disponibles, tandis que les fans pourront compter sur les commentaires experts de Pedro De la Rosa et Antonio Lobato.

« C’est une période passionnante pour les amateurs de sports espagnols avec le retour de Fernando Alonso, Carlos Sainz au volant de la Ferrari et le Grand Prix d’Espagne en mai. Cet accord permettra à davantage de fans en Espagne d’accéder à une excellente couverture de chaque course et soutiendra également notre objectif d’atteindre de nouveaux fans sur des marchés nouveaux et traditionnels. » nous explique Ian Holmes, directeur des droits médias à la Formule 1.

« La Formule 1 étant désormais disponible pour les clients de DAZN, ainsi que sur Movistar +, plus un ensemble de droits Free to Air déjà sécurisé, nous avons une forte capacité à atteindre de nouveaux publics et à développer davantage le sport en Espagne. »

Perez s’est senti « stupide » d’avoir contracté le Covid-19 en 2020

Le pilote Red Bull Sergio Perez a admis qu’il s’est senti stupide en 2020 lorsqu’il a été testé positif au Covid-19 juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Premier pilote de la grille à être testé positif au Covid-19 l’an dernier, le Mexicain a dû faire l’impasse sur deux Grands Prix à Silverstone et a été remplacé par l’Allemand Nico Hülkenberg à la dernière minute.

En étant le tout premier pilote positif au Covid-19, Sergio Perez admet qu’il se sentait stupide face à une telle situation.

« La vérité est que j’ai eu une année très difficile. J’ai été le premier pilote à être infecté par le Covid-19, maintenant il semble un peu plus « normal » que des gens soient infectés, mais à l’époque je me sentais comme la personne la plus stupide du monde. » nous explique Sergio Perez.

« C’était très difficile pour moi d’y faire face car il s’agissait de moments très critiques dans ma carrière à cause de mon contrat (Racing Point n’a pas reconduit le Mexicain). Finalement, j’ai perdu ma place avec mon équipe, mais tout s’est bien passé par la suite. »

Le désormais pilote Red Bull a admis que face au manque de certitude quant à son avenir en Formule 1, la seule chose qu’il pouvait faire en 2020 était de faire de son mieux jusqu’à la fin de la saison, tandis qu’il a réussi à décrocher la toute première victoire de sa carrière au Grand Prix de Sakhir.

« Je n’ai jamais su ce qui allait se passer. Lorsque j’ai perdu mon baquet, j’étais assez calme, je pensais déjà avoir eu une carrière formidable et j’étais content de moi. »

« Mais j’ai continuer à tout donner week-end après week-end et j’ai attendu de voir ce qui allait arriver. »

« Ensuite, lorsque l’opportunité Red Bull est apparue, il y avait des hauts et des bas, mais au final tout a fonctionné. »

« Je pense que ces occasions n’arrivent qu’une seule fois dans une vie. J’en suis parfaitement conscient et je suis prêt à tout faire fonctionner. »

Triste de voir partir Abiteboul, Ocon estime que Alpine est entre de bonnes mains

Le Français Esteban Ocon est revenu sur le départ (surprise) de l’ancien team principal de l’équipe Renault F1 (désormais Alpine F1 Team), Cyril Abiteboul, avec qui il a pu travailler tout au long de la saison 2020.

Ce fut LA grosse annonce de l’hiver en Formule 1: l’ex directeur général de Renault Sport Racing et team principal de l’équipe de F1 du constructeur français, Cyril Abiteboul, a quitté ses fonctions et le groupe Renault avec effet immédiat.

Cyril Abiteboul a été remplacé par l’Italien Davide Brivio (ex manager de Suzuki en MotoGP), tandis que Laurent Rossi a pris les commandes de la marque Alpine.

S’exprimant ce jeudi en marge du Rallye Monte-Carlo après avoir participé à un essai au volant d’une Alpine A110S, Esteban Ocon s’est dit « triste » de voir partir Cyril Abiteboul, mais estime que l’équipe Alpine F1 est tout de même entre de bonnes mains.

« Bien-sûr, c’est clair qu’on était très proche de Cyril [Abiteboul], donc voilà, on est triste de le voir partir. » a indiqué le Normand à l’AFP.

« Cyril a mené le projet de l’équipe pendant de nombreuses années, et nous commencions à voir les résultats arriver, avec des podiums, de bons résultats, des tops 5. »

Désormais, Esteban Ocon et son nouveau coéquipier Fernando Alonso, travailleront avec une toute nouvelle équipe de management chez Alpine et le Français a déjà eu des premiers contacts avec ses nouveaux dirigeants.

« Avec les changements, il faut toujours un moment pour que tout se mette en place. J’ai rencontré au téléphone, en visio, toutes les nouvelles personnes. Que ce soit Laurent [Rossi], que ce soit Davide [Brivio]. »

« Luca [De Meo, PDG du groupe Renault] forcément je le connais déjà. Nous semblons être entre de bonnes mains, ce sont des personnes motivées, très humbles. »

Indycar, 24H du Mans, Romain Grosjean veut piloter de nouveau

Le Français Romain Grosjean a accordé une longue entrevue à nos confrères de Ouest France dans laquelle il aborde son avenir après sa carrière en Formule 1 stoppée net à la suite de son terrible accident survenu au Grand Prix de Bahreïn fin 2020.

Toujours en convalescence chez lui en Suisse, Romain Grosjean a pu enlever les bandages autour de ses mains brulées récemment et affirme que « les choses avancent bien ».

« Les choses avancent bien. Cela fait encore mal, c’est encore bien présent. Mais déjà, je n’ai plus d’attelle au niveau du pouce, je n’ai plus de bandages sur les mains. De ce côté-là, je peux revivre normalement, ce qui est plaisant. » explique l’ancien pilote Haas.

« Dans l’accident, j’ai eu le ligament du pouce qui a été arraché. J’ai été opéré à la main gauche pour cette blessure et c’est tout. Après, c’est le traitement des brûlures surtout. »

« J’ai une visite de contrôle toutes les semaines avec un ergothérapeute, depuis la semaine dernière. Sinon, à la maison, j’ai pas mal d’exercice à faire, des petites choses à faire travailler sur mes mains. »

Lorsqu’on évoque avec lui un éventuel retour en Formule 1 dans un proche avenir, Grosjean estime que sa carrière en catégorie reine est désormais derrière lui.

« D’un point de vue de pilote, je pense que c’est terminé. Je n’ai pas envie de revenir juste pour revenir, ça ne m’intéresse pas. »

« Et puis, quand tu regardes la grille, les belles places sont toutes prises. Il y a assez peu d’intérêt à revenir. Je garde un petit rôle néanmoins dans l’association des pilotes [GPDA]. Je vais continuer à participer aux réunions. C’est quelque chose qui me tient à cœur. »

Pour l’avenir, le Français pourrait certainement trouver facilement une place de commentateur, de consultant ou bien de conseiller dans le monde de la Formule 1, mais l’ancien pilote Haas souhaite plus que tout piloter de nouveau.

« Je n’y ai pas vraiment pensé. Et pour le moment, ça ne me tente pas plus que cela. Après, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Je suis plutôt dans l’optique de trouver un chapitre nouveau à ma carrière. Ce que j’aime, c’est rouler. Je voudrais continuer à le faire. »

« J’ai envie de repiloter. Ce que je me suis dit après l’accident, c’est que, si les choses doivent se faire, cool, elles se feront. Sinon, tant pis. Il faut prendre les choses comme elles viennent. J’ai le choix sur ce que j’ai envie de faire. »

Depuis quelques semaines, des rumeurs suggèrent l’arrivée prochaine de Romain Grosjean dans le championnat Indycar aux États-Unis, et le principal intéressé admet qu’il n’écarte pas cette hypothèse.

« C’est un championnat sympa, avec des bons pilotes. Est-ce c’est un championnat que je regarde de près, oui. Est-ce que c’est fait, ou proche de se faire, c’est encore loin pour se prononcer. Effectivement, il y a les courses sur ovales. Techniquement, c’est compliqué. J’en parle avec mes proches aussi. »

« On est en discussion, on regarde, on travaille sur tout cela. Mais comme je disais un peu plus tôt : si ça se fait, tant mieux, sinon, on fera autre chose. On ne met pas de stress sur cela. »

Outre l’Indycar, Romain Grosjean aimerait plus que tout pouvoir retourner aux 24H du Mans après un premier passage en 2010.

« Clairement, ça fait partie des choses que j’ai envie de faire. Cette année, cela dit, on est encore entre deux réglementations. Toyota a présenté sa voiture, qui est très jolie. On sait que d’autres constructeurs veulent revenir d’ici 2023. »

« Oui, c’est quelque chose qui me tente vraiment, de partager la voiture avec des coéquipiers. En F1, l’objectif, c’était bien d’aller le plus vite, tout seul. »

« Aujourd’hui, ça m’emballe cette idée de faire en sorte que tout le monde aille vite. J’ai déjà eu la chance de le faire en vrai, mais aussi plus récemment en virtuel, avec mon équipe d’e-sport. J’ai réellement envie de refaire quelque chose comme ça. »

Lorsqu’on lui demande dans quelle catégorie il aimerait rouler au Mans, Grosjean répond : « Clairement du prototype (rires) ! Et plutôt un prototype pour jouer la gagne au général ! »

Esteban Ocon a vécu « une expérience incroyable » au volant de l’Alpine A110S

Le Français Esteban Ocon était au volant d’une Alpine 110S ce jeudi avec une série de passages sur les spéciales du Rallye Monte-Carlo 2021.

Ocon a pris pour la première fois le volant de l’Alpine A110S en tant que pilote Alpine F1 Team (ex Renault F1) à l’occasion de sa première participation à un rallye.

Le Français a parcouru deux spéciales lors de la journée d’ouverture du 89e Rallye Monte-Carlo avec la voiture ouvreuse VIP, en commençant par une séance d’essais privée matinale afin de comprendre toutes les subtilités de l’Alpine A110S dans les conditions uniques de l’épreuve.

Au terme de sa journée, Esteban Ocon a décrit une « expérience incroyable » après avoir pu réaliser l’un de ses rêves qui était de piloter en Rallye.

« Ce fut une expérience incroyable au volant de l’Alpine A110S au Monte-Carlo. C’était un de mes rêves d’essayer le rallye, donc en avoir un avant-goût lors d’un événement aussi prestigieux comme celui-ci était vraiment spécial. » a déclaré le coéquipier de Fernando Alonso en F1.

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« Les conditions d’aujourd’hui étaient difficiles mais tout cela a ajouté à l’expérience et a fourni un défi amusant. »

« L’Alpine A110S s’est très bien comportée, elle est parfaite pour ces routes et en avoir un avant-goût était fantastique. J’attends avec impatience d’autres événements comme ceux-ci! »

Lors de cette journée, Ocon a négocié l’ES1, un parcours de 20,58 km entre Saint-Disdier et Corps, et l’ES2 reliant Saint-Maurice à Saint-Bonnet 70 minutes avant les ténors du Championnat du Monde des Rallyes, dont ses compatriotes Sébastien Ogier, champion du monde en titre, et Pierre-Louis Loubet, son partenaire d’entraînement durant la pause hivernale.

La F1 confirme des départs de Grand Prix à l’heure pile en 2021

Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la Formule 1 depuis le mois de janvier, a confirmé à nos confrères de Sky Sports que le départ des Grands Prix en 2021 serait de nouveau donné à l’heure pile.

Depuis l’arrivée des Américains de Liberty Media à la tête de la discipline, les horaires de départ de chaque Grand Prix de Formule 1 ont été postposés et le lancement de chaque course se faisait 10 minutes après l’heure pile (ex. 15h10, 16h10, 17h10…)

Pour se justifier d’un tel choix, Liberty Media expliquait à l’époque qu’il s’agissait de permettre aux chaines de télévision qui prennent l’antenne à l’heure fixe de pouvoir « planter » le décor avant le début officiel de la course.

En plus de ce « retard » de dix minutes sur l’heure pile, Liberty Media avait également décidé de postposer les horaires de plusieurs Grands Prix, dont les Européens, d’une heure et dix minutes, obligeant les fans à modifier leur habitude qui était de se caler devant la télévision un peu avant 14h00 pour le départ d’un Grand Prix.

Pour la saison 2021, la Formule 1 a décidé de faire machine arrière en revenant à des horaires un peu plus conventionnels, notamment en programmant les départs à l’heure pile et non plus à l’heure + dix minutes.

« J’anticipe un peu une officialisation qui n’est pas encore là, que les courses commenceront à 14h, 15h ou 17h. L’heure pile en somme, et non plus à 14h10, 15h10…etcétéra. » a confirmé Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

Officiellement, la saison 2021 de Formule 1 débutera le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, qui remplace directement le Grand Prix d’Australie, reporté au mois de novembre en raison des restrictions en place dans le pays à cause du Covid-19. Les horaires officiels de chaque Grand Prix pour la saison 2021 de Formule 1 n’ont pas encore été dévoilés.

Red Bull a trouvé un accord avec Honda pour continuer à utiliser son moteur

Depuis le 1er janvier 2021, les équipes de Formule 1 sont autorisées à travailler en soufflerie sur les monoplaces de la saison 2022 où nous verrons l’introduction d’une toute nouvelle réglementation technique.

Dans le cas de Red Bull, l’équipe de Milton Keynes est désormais confrontée à un vrai dilemme puisque les ingénieurs ont débuté les travaux en soufflerie sur la monoplace 2022 autour du V6 Honda qui équipe déjà l’écurie depuis 2019.

Le problème est que le motoriste Honda va stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021 et que Red Bull ne sait toujours pas si elle utilisera bien ce moteur l’an prochain.

Red Bull souhaite racheter la propriété intellectuelle de Honda pour pouvoir continuer à utiliser son moteur au delà de la saison 2021, mais l’écurie de Milton Keynes souhaite que la FIA introduise un gel du développement des moteurs à partir de 2022 pour faciliter l’utilisation du V6 japonais et ne pas dépenser des sommes folles en R&D au cours des prochaines saisons.

L’idée est donc que tous les motoristes de la F1 (Mercedes, Renault, Honda et Ferrari) stoppent en même temps le développement de leur unité de puissance.

Le conseiller Motorsport chez Red Bull, le Dr Helmut Marko, a indiqué qu’un accord entre Red Bull et Honda a été trouvé pour pouvoir continuer à utiliser le V6 nippon, mais que rien ne sera officiel tant que la FIA n’aura pas validé le gel du développement des moteurs.

« Tout a été réglé entre nous, le moment est arrivé. Tout le monde est dans les starting-blocks. Mais il n’y aura un accord que lorsque nous aurons la preuve écrite de la FIA que le gel du développement des moteurs est à venir. » explique le Dr Marko à nos confrères d’AMUS.

« Nous attendons la décision de la FIA, une clarification correspondante devrait être apportée la semaine prochaine. »

Helmut Marko appelle d’ailleurs indirectement les autres constructeurs impliqués en Formule 1 à faire preuve de bon sens en acceptant le plan d’arrêt du développement des moteurs V6 actuels qui sera présenté par la FIA dans les prochains jours.

« Pour la Formule 1, c’est une décision de raison très claire. Cela sera réglementé par la FIA d’une manière ou d’une autre. »

« Le gel du développement des moteurs est la chose la plus importante et lorsque le développement s’arrêtera, le projet sera bien plus facile à gérer pour nous. »

L’Autrichien insiste également sur le fait qu’en cas de désaccord entre les équipes et la FIA sur un gel du développement des moteurs, l’engagement de Red Bull en Formule 1 serait alors remis en question, écartant ainsi l’idée d’être de nouveau motorisée par Renault comme le voudrait la réglementation.

« Cela voudrait dire que Red Bull devrait repenser radicalement sa situation en Formule 1. Ce n’est pas du chantage […]  Pour des raisons de coût, un gel du développement des moteurs serait le seul moyen de conserver ce moteur. »

McLaren Racing et l’éditeur Garena vont lancer un jeu vidéo

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui un nouveau partenariat avec Garena, un développeur et éditeur mondial de jeux, pour une prochaine collaboration.

Le partenariat répondra à la conviction commune des deux sociétés d’offrir des expériences créatives et engageantes à leur communauté de fans de courses et de jeux. Les fans pourront d’ailleurs espérer voir le pilote McLaren, Lando Norris, jouer un rôle clé dans le cadre de la collaboration.

« 2020 a été une année qui a amené le gaming au premier plan pour de nombreuses personnes dans le monde. McLaren et Garena ont tous deux une expérience de création de contenu attrayant pour la communauté des joueurs. » nous explique Mark Waller, directeur commercial de McLaren Racing.

« Nous sommes ravis de travailler ensemble pour développer nos capacités de jeu et fournir un contenu captivant à nos fans du monde entier. »

Le jeu vidéo devrait voir le jour pour les joueurs du monde entier vers le milieu de l’année  2021. Plus de détails seront divulgués dans les prochains mois.

Les essais hivernaux se tiendront à Bahreïn du 12 au 14 mars

La Formule 1 et la FIA ont confirmé cette semaine les dates et le lieu des essais hivernaux 2021 de la catégorie reine.

Sans surprise, c’est bien à Bahreïn que les essais hivernaux 2021 se dérouleront en lieu et place de Barcelone en Espagne pour des raisons logistiques après le report du Grand Prix d’Australie à novembre et l’officialisation de Bahreïn en tant que manche d’ouverture de la saison le 28 mars.

Petite nouveauté cette année, les essais hivernaux ne dureront que trois jours (soit 1 jour et demi de roulage par pilote) d’une part pour réduire les coûts et d’autre part pour des questions de logistique.

Ces tests de pré-saison se dérouleront du 12 au 14 mars 2021 sur le tracé de Sakhir (le même tracé sur lequel se dispute le Grand Prix de Bahreïn), tandis que les équipes resteront sur place une fois ces essais terminés pour y disputer la première course de la saison le 28 mars.

Direction ensuite Imola pour la seconde course de la saison programmée en Italie le 18 avril (Grand Prix d’Emilie-Romagne) et qui sera la toute première course en Europe pour cette saison 2021.

NB: En raison de la crise sanitaire et des restrictions imposées dans les différents pays visités par la Formule 1 – dont le Royaume de Bahreïn – nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer dans l’immédiat si F1only.fr pourra couvrir les essais hivernaux en direct comme chaque année.

Nous vous tiendrons évidemment informés de l’évolution de la situation en temps voulu sur notre site dans les prochaines semaines.

Domenicali : nous avons tous besoin d’une équipe Ferrari compétitive

L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari (de 2008 à 2014) et désormais PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali, espère que l’équipe italienne pourra revenir à un niveau de compétitivité acceptable en 2021 après une campagne 2020 complétement ratée.

L’an dernier, la Scuderia Ferrari a connu l’une de ses pires saisons en Formule 1, terminant le championnat constructeurs à la sixième position derrière l’équipe Renault F1 et avec seulement 24 points d’avance sur l’équipe AlphaTauri.

Pour 2021, Ferrari aura un nouveau duo de pilotes avec Carlos Sainz et Charles Leclerc et devra veiller à retrouver une certaine compétitivité avec sa nouvelle monoplace, c’est en tout cas le souhait de Stefano Domenicali, qui estime que tout le monde a besoin de voir une équipe Ferrari compétitive en Formule 1.

« Par rapport à ce qui s’est passé l’année dernière, nous avons tous besoin d’une équipe Ferrari compétitive et qui viendra jouer ses propres cartes dans un contexte difficile, j’en suis conscient. » souligne Domenicali à Sky Sports.

« Je suis convaincu que les choses vont s’améliorer, même si ce ne sera pas facile avec une réglementation stable. »

« Ils ont pu travailler un peu sur l’unité de puissance pour combler l’écart de l’année dernière. »

« J’attends donc une équipe Ferrari qui s’approche de l’objectif qui est de pouvoir à nouveau se battre [au championnat]. »

« Je pense que les chefs d’équipe comme Wolff [Mercedes] ou Horner [Red Bull] souhaitent également que le spectacle soit plus attractif pour tout le monde. »

Carlos Sainz au volant d’une Ferrari de 2018 la semaine prochaine à Fiorano [MAJ]

Mise à jour de cet article : On connait désormais les dates auxquelles Sainz roulera dans la Ferrari de la saison 2018 (à lire ici)

L’Espagnol Carlos Sainz sera en piste à Fiorano sur le circuit privé de Ferrari la semaine prochaine dans le cadre d’un essai au volant de la SF71-H de la saison 2018.

Nos confrères espagnols de SoyMotor confirment ce jeudi que le Madrilène pourra enfin effectuer son premier test au volant d’une Ferrari afin de se familiariser avec les commandes et autres procédures propres au volant Ferrari, tandis qu’il pourra également commencer à créer une relation étroite avec son ingénieur, Riccardo Adami.

Lors de cette journée de tests, la Scuderia Ferrari a l’intention de faire rouler également le Monégasque Charles Leclerc au volant de la SF71-H, mais le coéquipier de Carlos Sainz a été testé positif au Covid-19 à Dubaï il y a à peine sept jours, ce qui entrave sa présence.

Charles Leclerc a été placé à l’isolement chez lui à Monaco dès son retour de Dubaï et sa présence à Fiorano la semaine prochaine est donc pour le moment incertaine.

Toujours selon nos confrères de SoyMotor, la Scuderia Ferrari envisagerait de remplacer Charles Leclerc par l’un des pilotes de la Ferrari Driver Academy en cas d’impossibilité pour le Monégasque de participer à ce test (certainement Callum Ulott).

Perez est prêt à relever le défi Verstappen chez Red Bull

Le Mexicain Sergio Perez se dit prêt à relever le défi d’être le coéquipier du Néerlandais Max Verstappen chez Red Bull cette saison.

Désormais pilote Red Bull Racing depuis le début de l’année, Sergio Perez devra faire équipe et affronter directement l’un des pilotes les plus rapides de la grille en 2021 en la personne de Max Verstappen, qui possède cet avantage par rapport à ses coéquipiers d’être le leader de l’écurie de Milton Keynes.

Jusqu’à présent, ni Pierre Gasly ni Alexander Albon, n’ont réussi à s’imposer face à Max Verstappen chez Red Bull au cours des deux dernières saisons, mais Sergio Perez se dit prêt à relever le défi d’affronter directement l’un des meilleurs pilotes de la grille.

« Nous connaissons tous Max et être à ses côtés sera un défi majeur. Nous savons tous à quel point il est talentueux, à quel point il est rapide et à quel point il a grandi au cours de la dernière année. » explique Sergio Perez.

« Il est l’un des pilotes les plus rapides de la grille, sinon le plus rapide et il est devenu un pilote très complet ces dernières années. »

« Ce sera donc un grand défi d’une certaine manière. Il est également ici depuis longtemps, il sait donc ce dont il a besoin sur la voiture. »

« Ce sera un grand défi, mais j’ai hâte de travailler à ses côtés et d’avancer ensemble en tant qu’équipe. »

Domenicali : face à la pandémie, la F1 devra faire preuve de flexibilité

Le nouveau PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, estime que la F1 devra se montrer très flexible cette année encore en raison de la crise sanitaire et des multiples restrictions dans différents pays.

Un calendrier révisé de la saison 2021 a été révélé il y a de cela quelques semaines, Bahreïn remplaçant l’Australie en manche d’ouverture de la saison 2021 en raison des restrictions mises en place par le gouvernement australien, tandis qu’Imola a réintégré le calendrier cette année.

Domenicali, qui a pris ses fonctions à la tête de la Formule 1 au mois de janvier, a déclaré qu’il n’y avait pas encore de changement à signaler, mais que la F1 a des « alternatives » et devra se montrer flexible une fois de plus cette année.

« Ce que je peux vous dire, c’est que je parle au quotidien avec tous les organisateurs. » a déclaré l’Italien à Sky Sports.

« Nous savons que la pandémie est toujours là, c’est pourquoi nous avons changé la place de l’Australie dans le calendrier (désormais programmé en novembre). »

« Mais pour l’instant, les informations dont nous disposons sont que tout le monde aimerait vraiment aller de l’avant avec le plan. »

« Bien sûr, nous devons être suffisamment flexibles pour comprendre que peut-être dans la première partie de la saison, nous pourrions avoir des événements sans public ou avec des membres restreints du public. »

« Mais ce que je peux assurer à nos supporters, nos fans, c’est que nous voulons vraiment nous assurer que la saison démarre, nous avons un engagement et nous voulons prendre cela en compte, et nous avons des alternatives possibles au cas où – mais jusqu’à présent personne ne nous a donné des informations différentes de celles que nous avons partagées. »

« C’est ce que nous savons aujourd’hui, mais nous savons comment la pandémie a évolué, nous devons donc être prêts pour une approche flexible sur la saison. »

La saison 2021 de Formule 1 doit normalement débuter le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Domenicali : « les pilotes représentent la véritable âme de la F1 »

Le nouveau PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, qui a pris ses fonctions en ce début d’année, est très enthousiaste sur l’avenir de la discipline.

L’ancien directeur sportif de la Scuderia Ferrari souhaite mettre en avant l’aspect positif de la Formule 1, comme il l’a confié à nos confrères de Skysport : « Il est temps de parler très sérieusement de qui nous sommes et de ce que nous proposons. Il y a de grandes opportunités à venir. »

L’Italien souligne également l’importance de l’humain dans le sport et désigne les pilotes comme étant les ambassadeurs évidents de leur discipline : « Les pilotes seront au centre de l’avenir de la Formule 1. »

« Je pense qu’ils représentent la véritable âme de la Formule 1 avec leurs visages, leurs capacités. »

« Il faut les envisager non seulement comme des pilotes mais également comme des ambassadeurs de notre sport. Ils sont cruciaux pour l’avenir. »

Le vivier de jeunes pilotes actuellement sur les grilles de départ, représentés par Charles Leclerc, Lando Norris ou encore Max Verstappen, associés aux anciens comme Lewis Hamilton, Sebastian Vettel ou Kimi Räikkönen, est une force pour la Formule 1 selon Domenicali : « Nous n’avons pas eu, au cours de la dernière décennie, autant de bons pilotes que ce que nous en avons maintenant. »

« Nous avons des jeunes pilotes incroyables et il y a aussi un record incroyable à réaliser pour Lewis [Hamilton]. Les défis sont donc grands. » conclut l’Italien.

Stefano Domenicali a été nommé PDG de la Formule 1 par Liberty Media en remplacement de Chase Carey. L’Italien avait notamment été le directeur sportif de la Scuderia Ferrari pendant un peu plus de 6 ans avant d’être limogé en 2014.

Il avait alors pris du recul par rapport à la Formule 1 en prenant la tête de Lamborghini avant de finalement revenir dans la discipline reine du sport automobile cette année.

 

McLaren progresse bien grâce à la contribution « fantastique » de Mercedes

En choisissant de passer de la fourniture des unités de puissance Renault à celle de Mercedes, McLaren ne s’est pas facilitée la tâche pour aborder cette nouvelle saison.

Il est vrai qu’au moment de ce choix, la nouvelle réglementation technique devait intervenir en 2021, mais elle a été repoussée à 2022 à cause de la crise sanitaire mondiale.

Contraint d’intégrer le moteur Mercedes dans un chassis qui ne subira que peu de modifications par rapport à celui de la saison passée, l’équipe McLaren peut néanmoins compter sur la contribution « fantastique » de Mercedes, comme l’a qualifié James Key, le directeur technique de l’écurie basée à Woking.

« Je pense que nous sommes dans un timing raisonnable. Nous sommes là où nous pensions être à ce stade de l’année, malgré les retards évidents que nous avons subis. » a précisé Key au podcast F1 Nation en décembre dernier.

« A la base, nous voulions commencer plus tôt que ce que nous l’avons fait […] mais je pense que nous nous sommes bien rattrapés. »

La bonne entente et la collaboration avec Mercedes ont été la clé de voute de ces progrès : « L’interaction avec Mercedes a été fantastique. Ils nous ont été d’un grand support et ont reconnu le fait que nous avions des délais très courts. »

« Nous avons travaillé avec eux de manière efficace ces derniers mois. » poursuit l’ingénieur.

« Nous sommes là où nous voulons être concernant l’installation du bloc propulseur et la fabrication des nouvelles pièces pour 2021. »

En effet, McLaren se voit dans l’obligation d’utiliser des jetons de développements pour adapter l’arrière de la future MCL35M au moteur Mercedes.

Mais cela ne semble pas nuire au plan de travail de l’équipe britannique à en croire les propos de Key : « Il y a toujours du travail en cours. Nous planchons sur ce projet depuis un moment, même si la réglementation 2021 a été décidée un peu tardivement. »

En 2021, McLaren comptera sur Lando Norris et Daniel Ricciardo pour faire au moins aussi bien que la saison dernière lors de laquelle l’équipe britannique avait décroché la 3ème place du championnat des constructeurs.

Lewis Hamilton salue l’investiture de Joe Biden et Kamala Harris à la Maison Blanche

Les États-Unis vivent une journée historique avec l’investiture de leur 46ème président en la personne de Joe Biden.

L’accession au pouvoir du démocrate était attendue après les quatre années de mandat chaotique de son prédécesseur, Donald Trump.

Lors de la cérémonie de son investiture, Biden à notamment déclaré : « Nous avons beaucoup à faire, beaucoup à réparer, à construire, à soigner (…) Peu de personnes dans notre histoire ont eu à faire face à des temps aussi troublés. »

Il a choisi de nommer à ses côtés, en tant que vice-présidente, Kamala Harris, qui devient ainsi la première femme et la première personne afro-américaine et asio-américaine, à obtenir ce poste.

Très engagé dans la lutte pour la diversité et contre le racisme, Lewis Hamilton n’a pas manqué de commenter cette étape historique de l’histoire des États-Unis.

« C’est une journée historique en Amérique. Aujourd’hui il y a tellement plus d’espoir en l’avenir. » a notamment écrit le septuple champion du monde britannique sur son compte Twitter.

« C’est un exemple de diversité dans le leadership qui j’espère, va se refléter dans les industries et les gouvernements. Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris. » a ajouté Hamilton.

En 2020, le pilote Mercedes a mis en lumière nombreux de ses combats, notamment pour l’égalité et contre le racisme anti-noir au travers du mouvement #BlackLivesMatter.

Il a été largement suivi par les dirigeants de la F1, les autres pilotes et les équipes qui ont mis en avant l’importance de la diversité dans le sport en arborant notamment le message #WeRaceAsOne.

Son équipe, Mercedes, avait même choisi de repeindre ses monoplaces en noir avant le début de la saison pour confirmer son engagement au côté de son pilote.

Ferrari a écouté tous les messages radio de Sainz avant de l’engager pour 2021

En Formule 1 rien ne se fait au hasard. Et la signature d’un nouveau pilote par la Scuderia Ferrari, encore moins.

En 2021, Charles Leclerc aura un nouvel équipier à ses côtés au sein de l’équipe italienne. En effet, Ferrari a choisi d’accorder sa confiance à l’ex-pilote McLaren, Carlos Sainz.

Le choix de recruter le pilote espagnol ne s’est pas fait au hasard et toutes les données disponibles ont été analysées par les dirigeants de Maranello, jusqu’aux conversations radio que Sainz a eu tout au long de la saison avec McLaren.

« Avant de lui faire une offre, nous avons écouté toutes ses communications radio, afin de nous rendre compte de la façon dont il communiquait. » a précisé Mattia Binotto, le directeur sportif de la Scuderia, au site officiel de la F1.

« Sa manière de communiquer en dit long sur la façon dont il aborde l’exercice…c’est très précis. » poursuit le Suisse.

« C’est un travailleur acharné, il est méthodique, solide et je trouve que c’étaient des qualités qui étaient très importantes pour nous. »

Ferrari et Binotto ont donc porté un regard très précis sur les performances de Sainz mais aussi sur sa manière de travailler : « En course, il est constant, rapide, il sait attaquer et défendre mais il ramène toujours la voiture à l’arrivée. Tout ça de manière très cohérente. »

« Je pense donc que c’est un bon pilote pour réaliser une bonne saison au championnat des constructeurs. »

« Nous avons également analysé sa vitesse. Je le crois rapide. Nous avons constaté qu’il était rapide et je crois qu’il a prouvé cette saison qu’il était même très rapide en comparaison avec Norris qui avait prouvé la saison passée qu’il était également très rapide. »

« Mais si vous regardez le Carlos de 2020, vous constatez qu’il a été très fort. Il s’est amélioré en qualifications par rapport aux saisons passées et il est toujours très fort en course. C’est donc un gros travailleur. »

« En plus de tout cela, il est jeune et il possède déjà un grande expérience en F1. »

« C’est encore un jeune pilote et il a beaucoup de temps devant lui pour se développer. Il n’est pas à la fin de sa carrière. » conclut Binotto.