Renault doit oublier sa disqualification et aller de l’avant selon Ricciardo

Selon Daniel Ricciardo, Renault doit maintenant oublier la disqualification de Suzuka et se tourner vers l’avenir pour aller de l’avant.

Le pilote australien insiste sur le fait que cela ne sera à rien de vouloir s’apitoyer sur son sort, même s’il reconnaît que cette année Renault a dû essuyer plusieurs revers en cours de saison.

« Nous devons nous en débarrasser et aller de l’avant. » a déclaré Daniel Ricciardo ce jeudi à Mexico.

« Si nous continuons à nous attarder sur les malheurs ou sur les circonstances de cette année, nous aurons probablement toujours pitié de nous-mêmes. »

« Mais j’ai le sentiment que cette année, il a été difficile pour nous de prendre de l’élan et de faire partie d’une équipe ambitieuse qui espère pouvoir tirer parti de ce qu’elle a eu l’an dernier, et cela n’a pas vraiment été le cas jusqu’à présent. »

« Et quand nous obtenons quelque chose, quelque chose comme ce qui s’est passé [au Japon] ou ce qui s’est passé à Singapour [Ricciardo a été exclu des qualifications] me fait mal. »

« Il a été difficile pour nous d’avoir un élan et d’avoir une vraie série de courses. J’ai l’impression qu’il y a toujours quelque chose, toujours un obstacle. »

« Mais encore une fois, si nous restons assis ici à nous apitoyer, nous n’allons pas vraiment aller de l’avant. Il n’y a rien d’autre à faire. »

« Nous avons deux courses à la suite et je pense que pour tout le monde dans le paddock, c’est probablement la double course préférée de l’année, alors je pense que nous allons simplement utiliser ce bonheur et cette positivité pour essayer d’obtenir de bons résultats. »

« Oui, nous sommes fâchés et frustrés, mais en tant qu’équipe, nous sommes du genre « oublions ça et allons chercher ces points perdus ». C’est une motivation, vous utilisez les mauvais jours comme une motivation. »

« Je pense que c’est la meilleure chose à faire. Les bonnes journées, vous les appréciez, je pense qu’il est important de célébrer les bonnes journées. »

Affaire Renault : Une simple caméra embarquée a trahi Renault

Une simple vidéo publiée par l’équipe Renault sur YouTube aurait mis la puce à l’oreille des ingénieurs de Racing Point dans l’affaire du système de freinage de la RS19.

Après le Grand Prix du Japon, Renault a été placée sous enquête par les commissaires sportifs à la suite d’une réclamation déposée par Racing Point.

L’écurie Racing Point reprochait à Renault d’utiliser un système de répartition du freinage automatique et a donc déposé une requête auprès de la FIA et qui a été jugée recevable.

Racing Point n’a pas apporté de preuves, mais s’est présentée auprès des commissaires avec un dossier de douze pages constitué bien avant le Grand Prix du Japon.

« Ce n’est pas notre travail. Nous avons mis en avant nos soupçons et les avons listés. » explique Andy Stevenson, directeur de l’équipe de Racing Point à propos de la réclamation portée contre Renault à nos confrères de AMUS.

« Après cela, la charge de la preuve incombe à Renault. Vous devez dire aux commissaires sportifs pourquoi tout est légal. »

Alors que Renault pense avoir été piégée par un ancien ingénieur qui a rejoint l’équipe Racing Point, l’histoire a un scénario complétement différent selon Auto Motor Und Sport.

Les premiers soupçons de l’équipe Racing Point sont apparus lors de la publication d’une vidéo d’un shakedown de la Renault RS19 à Barcelone sur YouTube et publiée par l’équipe Renault elle-même.

Dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel, une caméra GoPro a été placée sur le casque de Daniel Ricciardo, ce qui a permis à Racing Point de visionner en HD les informations affichées sur le volant de la RS19.

Dans cette vidéo, on peut effectivement constater que Daniel Ricciardo ne règle pas une seule fois la répartition du freinage sur son volant, ce qui a mis la puce à l’oreille aux ingénieurs de Racing Point.

Sur l’écran LCD du volant de la Renault, on peut voir la valeur en pourcentage en haut à gauche qui varie de façon automatique en fonction de la position de la voiture sur la piste.

La vidéo publiée par Renault en début d’année est toujours visible sur YouTube et comme vous êtes gentils, nous vous mettons le lien ici.

Charles Leclerc : « J’ai montré ce dont j’étais capable cette année »

Charles Leclerc estime avoir réussi à atteindre ses objectifs cette année chez Ferrari pour ce qui fut sa première saison dans un top team.

Le Monégasque a rejoint la Scuderia Ferrari en début d’année et est devenu le coéquipier du quadruple champion du monde Seabstian Vettel.

Interrogé pour savoir s’il pensait avoir réalisé une belle première saison avec la Scuderia, Charles Leclerc a répondu : « Je pense que Mattia est probablement la meilleure personne pour savoir si j’ai réussi ou non. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi à Mexico.

« Mais de mon côté, je suis content de mes propres performances. L’objectif principal était de m’améliorer cette saison. J’ai pris ce défi comme une formidable opportunité d’être aux côtés de Seb et d’apprendre de lui et j’ai atteint la plupart de mes objectifs. »

« Je suis content de ma croissance cette année. Il reste encore beaucoup à apprendre, mais je suis content de cette première saison. »

Leclerc a souligné qu’il laisserait aux dirigeants de Ferrari le soin de décider si ses performances méritaient d’être traitées de manière égale pour la saison prochaine.

« Ce n’est certainement pas moi qui prend la décision pour la saison prochaine. Mais une chose est sûre, je pense que j’ai assez bien travaillé cette saison, j’ai beaucoup progressé. »

« J’ai complètement compris la situation, comme je l’ai mentionné au début de la saison. Je pense avoir été rapide dans certaines courses, j’ai montré ce dont j’étais capable et maintenant, je laisse le soin à Mattia et à la direction de décider. »

Max Verstappen admet que Ferrari est « presque impossible » à battre en qualifications

Max Verstappen admet que les gains réalisés par Ferrari avec son moteur en 2019 rendent l’équipe « presque impossible » à battre en qualifications.

Lors des cinq dernières courses, la Scuderia Ferrari a réussi à décrocher cinq pole positions et trois victoires.

Une mise à jour moteur et l’introduction d’un nouveau package aéro à Singapour ont permis à l’équipe italienne de libérer davantage de potentiel de sa monoplace, ce qui a permis aux deux pilotes d’obtenir de bons résultats.

De son côté, l’équipe Red Bull Racing a apporté plusieurs mises à jours sur sa monoplace, mais les gains obtenus sur la piste ont été bien plus minimes que pour Ferrari.

« Nous avons apporté plusieurs mises à jour, mais nous n’avons pas progressé comme nous l’avions fait l’année dernière. » a expliqué Max Verstappen ce jeudi à Mexico.

« Du côté de chez Ferrari, ils ont gagné beaucoup de puissance tout au long de l’année, et ils sont très difficiles à battre. Même si vous avez une voiture plus rapide d’une demi-seconde, il est encore presque impossible de les battre en qualifications, comme nous avons pu le constater avec Mercedes. »

« Nous continuons à pousser de notre côté pour essayer de gagner en puissance, mais le déficit est vraiment énorme. Quand nous regardons Mercedes et Renault, nous semblons forts, nous ne manquons pas de beaucoup. »

Sebastian Vettel : « Nous ne sommes pas les favoris ce week-end à Mexico »

Sebastian Vettel ne considère pas Ferrari comme favorite ce week-end à Mexico, le pilote allemand estimant que le tracé mexicain ne favorise pas le package de sa monoplace.

Situé à plus de 2000 mètres d’altitude, le circuit de Mexico est considéré comme l’un des plus difficiles du calendrier en termes de réglages de voiture, principalement parce que la rareté de l’air ne permet pas aux monoplaces d’avoir beaucoup d’appuis.

« Nous ne sommes pas les favoris ce week-end, les gens ne voient que la ligne droite parce que nous sommes rapides, mais il y a aussi beaucoup de virages sur ce tracé. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi à Mexico.

« L’efficacité aérodynamique ne compte pas tant que ça sur ce circuit, mais nous avons une voiture qui manque d’appuis, donc, je ne sais pas si on pourra utiliser cela à notre avantage ce week-end. »

« Il y a pas mal de virages qui vont souligner nos faiblesses. On verra bien, je reste confiant que nous serons à peu près dans le coup avec un bon package, mais certains secteurs vont nous favoriser, tandis que d’autres seront plus difficiles pour nous. »

« Nous verrons bien, mais je sais aussi qu’il y a de la pluie de prévu, donc, ça peut chambouler pas mal de choses aussi. »

Selon les pilotes McLaren, Renault demeure une réelle menace au championnat

Le duo de pilotes de l’équipe McLaren, Lando Norris et Carlos Sainz, ont insisté sur le fait que Renault demeurait une réelle menace au championnat.

Désormais avec un avantage de 43 points sur l’équipe Renault après la disqualification de cette dernière des résultats du Grand Prix du Japon, l’écurie McLaren semble bien partie pour terminer quatrième au championnat constructeurs en 2019.

Mais Carlos Sainz et Lando Norris ont tous deux rejeté les propos selon lesquels l’équipe britannique était désormais en sécurité dans sa position de « meilleure du reste ».

« Je pense qu’avant, nous étions déjà dans une position assez bonne et confortable, mais probablement après cela [la disqualifications de Renault] nous avons encore plus de marge, ce qui est toujours utile, car au milieu du peloton, on ne sait jamais. » a déclaré Carlos Sainz.

« Si dans une course il y a du chaos et que pour une raison quelconque, une troisième ou une quatrième place est gagnée, c’est beaucoup de points. Donc, c’est mieux d’avoir une plus grande marge. »

« Ça peut très facilement se gâter pour nous. » ajoute Lando Norris. « Si, pour une raison quelconque, nous avons un double abandon, il est assez facile pour Renault d’obtenir beaucoup de points. En une course, ils pourraient être de nouveau sur nous et nous devons continuer à nous en préoccuper. »

« C’est bien après ce qui s’est passé que nous ayons une plus grande marge, mais , mais jusqu’à Abou Dhabi, nous devons continuer à aller de l’avant. »

« Renault a une voiture plus rapide que ce qu’elle a pu montrer ces derniers week-ends. Leur rythme de course au Japon était très fort, ils se sont trompés en qualifications. Je pense qu’ils ont une voiture très rapide et continuent à faire des erreurs… »

« J’espère qu’ils continueront à faire de telles erreurs! S’ils ne le font pas, ils seront très compétitifs. »

Hamilton a vendu son jet privé et quelques voitures et répond à ses détracteurs

Lewis Hamilton a tenu à répondre à ses détracteurs, après la publication d’un post sur les réseaux sociaux la semaine dernière par le pilote Mercedes.

La semaine dernière, Lewis Hamilton a fait part de sa grande tristesse de voir le monde dans lequel nous vivons, demandant par la même occasion à ses fans de devenir végétaliens.

Mais le message du pilote Mercedes a été mal perçu par de nombreux gens, qui n’ont pas hésité à le critiquer sur les réseaux sociaux en raison de son mode de vie à l’opposé de ses préoccupations environnementales.

Interrogé ce jeudi à Mexico, Lewis Hamilton a affirmé qu’il était en train d’effectuer un grand chamboulement dans sa vie pour être plus en phase avec ses idées.

« De nombreuses personnes ont exprimé leur opinion sur la manière dont j’utilise les réseaux sociaux, mais c’est définitivement ma plateforme. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Mexico.

« Nous avons tous une voix, tout le monde ici et dans le monde entier. C’est vous qui choisissez comment vous souhaitez l’utiliser. Bien-sûr, ce n’est pas facile, parce que nous voyageons à travers le monde et nous courons en Formule 1. »

« Notre empreinte carbone est certainement supérieure à celle d’un propriétaire moyen habitant dans la même ville. Mais cela ne signifie pas que vous devriez avoir peur de parler de choses qui peuvent aller dans le bon sens. »

« Je regarde toujours les choses et comment je peux améliorer l’impact que j’ai sur le monde. C’est quelque chose dont je deviens de plus en plus conscient au fil du temps. Ça prend du temps. Ce n’est pas une solution miracle, il faut du temps pour comprendre les implications. »

« Je pense que c’est juste une question d’éducation, et j’essaie juste de mettre en évidence des domaines. Que les gens choisissent d’enquêter sur ces problèmes, c’est à eux de décider, mais j’aurais l’impression de ne rien faire de positif si je n’en parlais pas. »

Le pilote britannique a déclaré dans l’un de ses messages qu’il avait envie de tout abandonner face à la situation dans le monde. Le quintuple champion du monde a expliqué que, comme beaucoup de gens, il lui arrivait aussi d’être mal dans sa peau à certains moments de sa vie.

« Beaucoup de gens ne réalisent pas qu’ils [les célébrités] sont aussi des humains, ils ont aussi des sentiments et ils ont des hauts et des bas. »

« Ce n’était pas la meilleure sensation du moment, mais j’ai des gens formidables autour de moi. J’ai eu beaucoup de soutien de mes fans. J’ai eu beaucoup de soutien de ma famille. Il se passe beaucoup de choses dans ma vie en ce moment. Quoi qu’il en soit, ce week-end, je me sens très positif, de retour à faire ce que j’aime faire. »

Plus de jet privé et moins de voitures

Hamilton a déclaré qu’il ferait tout pour diminuer davantage son empreinte carbone d’ici la fin de l’année 2019 : « J’essaie de faire en sorte que d’ici la fin de l’année, je suis neutre en carbone. »

« Je n’autorise personne dans mon bureau, mais aussi chez moi à acheter du plastique, je veux tout ce qui est recyclable, jusqu’au déodorant, jusqu’à la brosse à dents, etc. J’essaie de faire autant de changements que possible dans mon espace personnel. »

« J’ai vendu mon avion il y a plus d’un an. Je vole beaucoup moins maintenant. J’essaie de voler moins dans l’année, mais surtout avec des vols commerciaux, c’est un grand changement dans mes habitudes. »

« J’évite aussi les voyages si je n’ai pas besoin de le faire, je viens au Royaume-Uni, par exemple, avec ma famille et je monte dans le Bedfordshire et je reste à la maison avec ma famille au lieu de partir en vacances. »

« J’ai ma nouvelle [voiture électrique] intelligente à la maison. J’ai vendu plusieurs de mes voitures. Certaines d’entre elles, je ne veux pas les vendre parce que je les aime et j’ai travaillé dur pour les avoir. Mais pour être honnête, je ne les conduis pas beaucoup. »

« J’ai trois Mercedes aux États-Unis, par exemple, mais je vais les renvoyer pour reprendre des EQC. J’ai aussi une Maybach à Londres, mais j’ai l’intention de changer cela. Je pense qu’ils proposeront une hybride à la fin de l’année prochaine, j’adore les Maybach. »

« Je fais constamment des changements. Ce n’est pas une solution miracle, ce n’est pas quelque chose que vous faites sur une courte période. Mais je suis convaincu par les changement que je suis en train de faire et j’encourage les gens autour de moi aussi. »

Limites de la piste : La FIA installe des capteurs électroniques à Mexico

Ce week-end à Mexico, la FIA utilisera à nouveau des capteurs électroniques pour s’assurer que les pilotes n’exagèrent pas avec les limites de la piste.

Comme au Grand Prix de Belgique un peu plus tôt cette année, la FIA a positionné plusieurs capteurs électroniques sur le tracé de Mexico afin de s’assurer que les pilotes respectent bien les limites du circuit.

Cette année, c’est sur le virage numéro 11 [à la sortie des esses] que la FIA veillera le plus au respect des limites de la piste, alors que les pilotes verront leur temps directement annulé en essais et en course ce week-end s’ils coupent le vibreur rouge et blanc à cet endroit sans qu’aucune partie de la voiture avec cette zone.

Un parcours à respecter au premier virage

Notez que pour les trois premiers virages du circuit, un parcours obligatoire est toujours en place depuis l’année dernière et les pilotes devront impérativement respecter ce parcours en cas de sortie de piste sans quoi ils seront systématiquement pénalisés.

SI pendant les essais libres les pilote verront leur temps annulé, la sanction sera plus lourde en course puisqu’ils pourront être sanctionnés d’une pénalité de temps s’ils coupent les trois premiers virages en tirant un avantage.

Lewis Hamilton monte sur le ring pour affronter Julio Cesar Chavez

Lewis Hamilton a échangé ses gants de pilote pour des gants de boxe afin d’affronter Julio Cesar Chavez sur un ring à la veille du Grand Prix du Mexique.

Dans le cadre d’un événement promotionnel pour l’un de ses sponsors, le quintuple champion du monde de Formule 1 est monté sur le ring pour affronter le Mexicain Julio Cesar Chavez.

Pas de vrais coups portés par les deux hommes pour cette démonstration, mais Lewis Hamilton a admis qu’il avait pris beaucoup de plaisir à boxer avec Chavez, qui est champion du monde dans trois catégories différentes.

« Juste un petit entrainement avec ma famille PUMA à Mexico et avec la légende Julio Cesar Chavez. Je suis tellement honoré de monter sur le ring avec vous. Je suis désormais prêt à me battre ce week-end. » a écrit Lewis Hamilton sur son compte Twitter, alors que le Britannique peut décrocher une sixième couronne mondiale dimanche au Grand Prix du Mexique.

Alexander Albon aimerait déménager à Londres, mais n’a pas encore les moyens

Le Thaïlandais Alexander Albon espère bien être retenu par Red Bull Racing pour la saison 2020 afin de lui permettre de quitter son cocon familial.

Il a beau être un pilote de Formule 1, Alexander Albon vit encore chez ses parents et ne pourra quitter sa maison familiale que le jour où il aura sécuriser son avenir en F1.

Le pilote Red Bull Racing n’en est qu’à sa première saison en Formule 1 et a débuté sa carrière chez Toro Rosso en début d’année avant d’être promu chez Red Bull Racing juste après la pause estivale.

« Espérons que dans les années à venir je gagnerai plus d’argent et que je pourrai déménager. » a déclaré Alexander Albon à PA.

« Pour l’instant, je suis encore confiné dans la maison familiale [située à Milton Keynes non loin de l’usine Red Bull]. Milton Keynes est une ville agréable et proche de l’usine Red Bull, mais comment puis-je dire cela? Il y a d’autres endroits là-bas. »

« Peut-être devrais-je habiter ailleurs et avoir un style de vie un peu plus extravagant ? J’aimerais bien aller à Londres en fait, mais encore une fois, j’y ai déjà réfléchi et c’est une question d’argent. J’ai besoin de gagner encore quelques points bonus. »

Alex Albon est né à Londres, a étudié à Ipswich et a passé la majeure partie de sa vie en Angleterre, mais il a adopté la nationalité thaïlandaise de sa mère. Son père, Nigel Albon, est un ancien pilote britannique de voitures de tourisme.

Le COTA s’inquiète du départ du directeur commercial de la F1

Le très probable départ de l’actuel directeur commercial de la Formule 1 inquiète le directeur général du circuit des Amériques.

Sean Bratches, l’actuel directeur commercial de la Formule 1, devrait quitter ses fonctions d’ici la fin de l’année, ce qui inquiète particulièrement le directeur du circuit des Amériques à Austin, qui compte négocier une prolongation de contrat avec la Formule 1.

En effet, le COTA [Circuit Of The Americas] héberge le Grand Prix des Etats-Unis depuis la saison 2012, mais son contrat arrive à échéance en 2021.

Bobby Epstein, le directeur du COTA, admet que les pourparlers pour une éventuelle prolongation vont s’avérer difficiles en raison du départ imminent de Sean Bratches.

« Nous en avons déjà parlé, mais je n’ai rien à signaler là-dessus. » déclare Epstein à Racer. « Je pense que nous avons encore du travail à faire. »

« C’est aussi inquiétant lorsque vous négociez avec un gars qui, vous le savez, ne sera certainement pas au même siège alors qu’il vous promet quelque chose. »

« Concernant la prolongation du contrat, nous discutons avec Sean Bratches. Mais c’est difficile de s’asseoir de l’autre côté de la table avec un partenaire qui ne sera plus là. »

« C’est une grande préoccupation, car même si les choses sont écrites sur le papier, vous devez aussi vous assurer d’avoir un partenaire qui vous accompagne sur du long terme. »

Renault ne souhaite pas entrer dans un « débat stérile » et renonce à interjeter appel

L’équipe Renault F1 Team a décidé de ne pas faire appel de la décision des commissaires sportifs après la disqualifications de l’équipe des résultats du Grand Prix du Japon.

Renault estime que cela ne vaut pas la peine d’essayer d’apporter des preuves autres que celles déjà montrées aux commissaires pour prouver que le système utilisé par ses deux pilotes est légal.

L’écurie du constructeur français ne souhaite pas entrer dans un « débat stérile » et renonce donc officiellement à interjetter appel de la décision des commissaires.

« Nous regrettons la décision des commissaires sportifs et en particulier la sévérité de la sanction appliquée. À notre avis, la sanction n’est pas proportionnelle aux avantages que les pilotes en retirent, en particulier lorsqu’elle est utilisée dans le contexte d’un système pleinement légal et innovant. » peut-on lire dans le communiqué de presse de Renault.

« Elle est également incompatible avec les sanctions précédentes pour des infractions similaires, comme l’ont reconnu les Commissaires Sportifs dans leur décision, mais exprimé sans autre argumentation. »

« Cependant, comme nous n’avons aucune nouvelle preuve à apporter autre que celle déjà produite pour démontrer la légalité de notre système, nous ne souhaitons pas investir davantage de temps et d’efforts dans un débat stérile devant la Cour d’appel internationale concernant l’appréciation subjective, et donc d’une sanction, liée à une aide qui réduit la charge de travail du pilote sans améliorer les performances de la voiture. »

« Nous avons donc décidé de ne pas faire appel de la décision des commissaires sportifs. La Formule 1 sera toujours une arène pour la recherche incessante des plus petites opportunités d’avantage concurrentiel. »

« C’est ce que nous avons toujours fait et continuerons de faire, mais avec des processus internes plus stricts avant que des solutions innovantes ne soient mises en œuvre. »

Affaire Renault : Peut-on parler de triche ? Y a-t-il prescription pour les courses précédentes ?

Officiellement exclue des résultats du Grand Prix du Japon 2019, la question est maintenant de savoir si l’équipe Renault F1 doit être pénalisée pour les courses précédentes.

Ce mercredi soir, les commissaires sportifs du Grand Prix du Japon 2019 ont confirmé la disqualification des deux pilotes Renault pour avoir utilisé à Suzuka une aide au pilotage interdite par la réglementation sportive de la FIA.

A l’issue du Grand Prix du Japon, l’équipe Racing Point avait porté une réclamation contre l’écurie Renault, estimant que les deux RS19 étaient équipées d’un système automatique [ou pré-réglé] permettant un ajustement de la répartition du freinage en fonction de la distance.

L’équipe Renault a donc été jugée coupable d’utiliser une aide à la conduite strictement interdite en F1, mais le rapport des commissaires sportifs ne dit pas si les résultats obtenus par l’écurie du constructeur français lors des courses précédentes doivent être remis en cause, bien qu’il soit peu probable qu’un tel système si controversé ne soit apparu qu’au Grand Prix du Japon.

Selon plusieurs sources, l’équipe Racing Point aurait déjà été informée de l’utilisation par Renault d’un tel système peu avant le Grand Prix d’Italie, mais à cette époque, Racing Point ne disposait pas de suffisamment d’éléments en sa possession pour porter une réclamation contre Renault.

Si Racing Point avait disposé de suffisamment de preuves à ce moment-là, l’équipe basée à Silverstone aurait pu porter un coup très dur à Renault, qui a marqué à Monza 22 points avec les quatrième et cinquième places de Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg.

Y a-t-il prescription pour Renault ?

La question est désormais de savoir sil les autres équipes de la grille peuvent ou pas porter une réclamation contre Renault pour toutes les courses disputées avant le Grand Prix du Japon.

Il semble tout de même difficile pour des concurrents, voire impossible, de pouvoir prouver que Renault utilisait déjà ce système controversé depuis le début de la saison, notamment parce que la FIA ne peut pas lire les données des courses précédentes, contrairement au Grand Prix du Japon où les volants des deux RS19 et les calculateurs ont été placés sous scellés.

L’équipe Renault devrait donc « s’en tirer » avec « juste » une disqualification du Grand Prix du Japon, mais l’écurie du constructeur français n’est pas à l’abris d’une autre « attaque » concernant éventuellement un potentiel autre système dont Racing Point [ou une autre écurie] connaîtrait l’existence, l’équipe de Lawrence Stroll ayant été très bien renseignée sur cette affaire.

Que va faire Renault maintenant ?

L’équipe du constructeur français a déjà déclaré qu’elle « prenait acte » de la décision des commissaires et se gardait le droit d’interjeter appel de cette décision dans les prochaines heures.

Dans cette affaire, Renault a tout de même perdu neuf points au championnat des constructeurs 2019, et même si l’écurie française conserve sa cinquième position au classement, l’écart avec Toro Rosso a nettement diminué pour passer à seulement six points et alors que Racing Point accuse dix points de retard sur Renault.

Peut-on parler de triche ?

Là encore, suivant les personnes interrogées les réponses seront évidemment totalement différentes, que l’on soit pro ou contre Renault.

Personnellement [en gardant mon objectivité], j’estime que les ingénieurs de Renault n’ont fait qu’exploiter les fameuses zones grises de la réglementation, puisque d’un point de vue technique, la FIA n’a pas jugé le système illégal.

Il est toujours difficile de parler de triche dans un milieu aussi compétitif et aussi contrôlé que la Formule 1, d’autant que les personnels de chaque équipe ne cessent de passer d’une écurie à l’autre, ce qui voudrait dire que, tôt ou tard, des affaires comme celle-ci ressortiront toujours.

Renault a tenté sa chance en introduisant ce système controversé, tout comme d’autres équipes testeront certainement à l’avenir des systèmes toujours à la limite de la légalité en exploitant tout simplement les moindres zones grises de la réglementation pour gagner ne serait-ce que quelques millièmes de secondes. C’est peut-être finalement un peu pour cette raison aussi que l’on aime la Formule 1…

C’est à vous de nous donner votre avis, le débat est lancé. Que pensez-vous de cette disqualification de l’équipe Renault ?

Charles Leclerc ne compte pas devenir vegan comme Lewis Hamilton

Le pilote Ferrari Charles Leclerc affirme qu’il ne compte pas devenir végétalien du jour au lendemain.

Ces dernières semaines, Lewis Hamilton a alerté ses fans sur les réseaux sociaux en publiant un message leur demandant de devenir végétaliens afin de « sauver la planète ».

Interrogé pour savoir s’il comptait faire comme son collègue en devenant à son tour vegan, le Monégasque Charles Leclerc insiste sur le fait que pour lui le plus important de d’abord de conserver une bonne forme physique pour lui permettre de piloter sa monoplace.

« Je ne suis pas végétalien, mais je suis évidemment au courant de toutes ces choses. » explique le pilote Ferrari lors d’un entretien accordé à Reuters.

« Je veux être à 100% de ma forme physique, et j’ai pour cela quelques programmes à suivre, mais je regarde tout ça. J’aime le bœuf, mais personnellement je cherche aussi à regarder plus loin dans cette (autre) direction. »

« Je pense que Lewis est un bon exemple de comment devenir vegan, mais pour le moment, les pilotes ont des opinions différentes à ce sujet. J’essaie simplement de suivre la meilleure voie et la meilleure façon de me sentir bien avec moi-même. »

L’équipe McLaren et Sparco prolongent leur partenariat en F1 jusqu’à 2023

L’équipe McLaren a annoncé ce jeudi la prolongation du contrat de partenariat avec son équipementier Sparco jusqu’à 2023.

McLaren Racing et Sparco ont annoncé aujourd’hui une prolongation de leur partenariat de longue date en Formule 1 qui permettra à Sparco de fournir des vêtements de course à l’équipe jusqu’à 2023.

Le partenariat initial entre les deux marques a été formé en 1996 et depuis lors, Sparco a continué de développer des produits conformes aux dernières exigences de la Formule 1.

Actuellement, Sparco fournit à McLaren Racing et à ses pilotes Carlos Sainz et Lando Norris des produits essentiels à la course, notamment des combinaisons, des gants et des harnais en axant sa technologie sur la qualité. En outre, Sparco fournira également ses produits au McLaren Shadow Project avec un kit esports dérivé de la course.

« C’est formidable lorsqu’un partenaire aussi ancien continue de soutenir notre équipe. Sparco nous permet de nous tenir au courant des modifications apportées à la Formule 1 en continuant à développer de nouveaux produits et des vêtements de course innovants. J’ai hâte de continuer à travailler ensemble. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren.

Alain Prost prédit une gestion des pilotes compliquée chez Ferrari en 2020

Alain Prost estime que la Scuderia Ferrari pourrait rencontrer des difficultés l’an prochain dans la gestion de ses deux pilotes.

Arrivé cette année chez Ferrari aux côtés de Sebastian Vettel, le Monégasque Charles Leclerc a déjà prouvé qu’il méritait largement sa place chez Ferrari en décrochant plusieurs poles positions et plusieurs victoires face à son expérimenté coéquipier.

« C’est déjà une grande star, il a déjà le grade de star. On parle de lui et de Verstappen comme les deux prochains vainqueurs de championnat. » a déclaré Alain Prost au sujet de Charles Leclerc.

« La vraie bonne surprise c’est qu’il s’est adapté très vite au statut de numéro 1/ presque numéro 1 dans une équipe comme Ferrari qui n’a jamais pris de jeune pilote. »

« C’est la première fois, ce n’est pas évident de supporter la pression et il la supporte très bien même s’il y a eu quelques difficultés par moment. Sa maturité est quand même assez impressionnante. »

Des tensions entre les deux pilotes Ferrari

Le quadruple champion du monde de F1, qui est lui-même passé par Ferrari dans sa carrière, prédit une gestion des pilotes difficile pour l’équipe italienne l’an prochain en raison de tensions qui sont apparues ces dernières courses entre Vettel et Leclerc.

« C’est une situation de management qui est compliquée, car à la base, c’est plutôt Vettel avec son expérience qui était considéré comme numéro 1. » souligne Prost.

« Puis, il s’est passé ce qu’il s’est passé, donc, c’est difficile de manager cela. Je crois que c’est surtout l’année prochaine où ce sera compliqué. Je vois bien Ferrari continuer à être performant et il faudra gérer cette lutte entre Charles et Sebastian. »

« Ça ne va pas être évident, car si la voiture est performante, c’est le titre qui peut se jouer entre les deux et il ne faudra pas le donner à Mercedes. »

Le bulletin météo pour le GP du Mexique 2019

La Formule 1 se déplace ce week-end au Mexique pour la 18ème manche de la saison.

Voyons les conditions météo prévues au-dessus de l’Autódromo Hermanos Rodríguez, situé à 2200 mètres d’altitude.

Situation générale : L’anticyclone centré vendredi sur le Colorado se déplacera lentement vers l’Est du continent au courant de la journée de samedi. Plus au Sud et pour la capitale mexicaine, le temps sera ponctué d’une alternance de périodes ensoleillées et d’averses tout au long des trois jours du Grand-Prix.

Vendredi 25 octobre – essais libres 1 et 2

La journée de vendredi débutera par un temps généralement ensoleillé. Les nuages feront leur apparition dès le milieu de la matinée et seront de plus en plus présents et ce, jusqu’à la fin de l’après-midi.

Les premiers tours de roues devraient donc se dérouler sur une piste sèche. En revanche, la séance de l’après-midi est plus incertaine avec un risque modéré de faibles précipitations. Le mercure oscillera entre 15°C et 20°C. Les averses seront plus marquées dans la soirée de vendredi.

Samedi 26 octobre – essais libres 3 et qualifications

Pour la dernière séance d’essais libres du samedi matin, le temps devrait être sec mais comme la veille, plus la journée avancera, plus le risque d’averses augmentera.

La température sera sensiblement la même que vendredi et 21 degrés sont attendus pour les qualifications. Côté vents, ces derniers seront légers et ne poseront pas de problème particulier aux pilotes. La pluie plus marquée est une nouvelle fois attendue dans la soirée de samedi.

Dimanche 27 octobre – La course

Pour la course, dont le départ sera donné à 13h10, heure locale (20h10, heure de Paris), les dernières prévisions font état d’un temps nuageux avec des éclaircies. Un risque d’averses faibles au courant de l’après-midi n’est pas à exclure, ce qui ne manquerait pas de pimenter la fin de course.

La température pour la course sera de 22°C et les vents faibles (5-10 km/h) devraient souffler du secteur Sud-Ouest. Comme les averses seront localisées et donc difficiles à prévoir sur une si longue échéance, nous vous invitons à consulter les prévisions disponibles pour le Grand-Prix du Mexique sur le site de notre partenaire météo Celinium.

Vous y trouverez, heure par heure, les dernières prévisions météo incluant la couverture nuageuse, la température ainsi que la quantité des précipitations attendues.

Affaire Renault : Renault confirme son intention d’interjeter appel

L’équipe Renault F1 Team a confirmé son intention d’interjeter appel de la décision des commissaires du Grand Prix du Japon, qui ont disqualifié les deux Renault.

La nouvelle est tombée ce mercredi soir (heure de Paris), les deux pilotes Renault ont été disqualifiés du Grand Prix du Japon pour une non conformité du système de freinage de la RS19, ce qui se traduit par une infraction au règlement sportif de la FIA.

L’équipe du constructeur français a annoncé rapidement qu’elle comptait interjeter appel de cette décision.

« Renault F1 Team prend acte de la décision des commissaires sportifs du Grand Prix du Japon concernant la réclamation de SportPesa Racing Point F1 Team concernant la légalité du système de freinage du Renault F1 Team pendant le Grand Prix du Japon. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par l’équipe du constructeur français.

« Bien que la FIA ait convenu avec Renault que le système était entièrement légal au sens du Règlement technique de la FIA, les Commissaires Sportifs ont estimé que le système contrevenait au Règlement sportif de la FIA en matière d’aide à la conduite. »

« Les deux voitures Renault ont été disqualifiées du Grand Prix du Japon et l’équipe perd les neuf points marqués. »

« Toutefois, compte tenu de la subjectivité de la qualification d’un système en tant qu’aide au pilote et de la variabilité des pénalités associées dans les affaires récentes, Renault F1 Team envisage son prochain plan d’action dans les délais impartis par la FIA. »

Avec ses deux monoplaces exclues au Japon, Renault est sous pression au championnat constructeurs

Après sa disqualification du Grand Prix du Japon 2019, l’équipe Renault se retrouve désormais sous pression au championnat constructeurs.

A Suzuka, l’équipe Renault avait marqué neuf points, mais suite à la disqualifications des deux monoplaces pour une infraction technique, l’équipe du constructeur français a perdu ce mercredi ces neufs points inscrits.

Au championnat du monde des constructeurs, Renault occupe toujours la cinquième position avant le Grand Prix du Mexique, mais l’écurie française se retrouve désormais sous la menace directe de l’équipe Toro Rosso (six points de moins) et Racing Point (dix points de moins).

Le classement constructeurs avant le Grand Prix du Mexique

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Les Renault exclues du GP du Japon

C’est désormais officiel, les deux pilotes Renault ont été exclus du Grand Prix du Japon 2019 et perdent donc les points inscrits à Suzuka.

L’équipe Renault avait été placée sous enquête après le Grand Prix du Japon suite à une réclamation portée par l’équipe Racing Point concernant une potentielle non conformité sur le système de freinage des deux monoplaces de l’équipe du constructeur français.

L’équipe Renault perd les neufs points marqués à Suzuka où Daniel Ricciardo a terminé sixième et Nico Hulkenberg dixième.

Après avoir déterminé que la réclamation portée par l’équipe Racing Point était recevable, les unités de commande électroniques standard de la FIA et les volants utilisés par Ricciardo et Hulkenberg ont été scellés et mis en fourrière après la course en attendant une enquête plus approfondie.

Les commissaires ont déclaré que le système utilisé par les deux Renault n’était pas un système automatique et donc pas illégal en soi. Cependant, ce système constitue une aide apportée aux pilotes, ce qui est pour le coup jugé illégal par la FIA.

« Le système d’ajustement d’équilibre des freins agit comme une aide au pilotage, en évitant au pilote de faire plusieurs ajustements durant le même tour. » peut-on lire dans le compte rendu des commissaires.

Les résultats de cette enquête signifient que Lance Stroll (Racing Point) et Daniil Kvyat (Toro Rosso) se classeront désormais respectivement neuvième et dixième, avec Charles Leclerc (Ferrari), Pierre Gasly (Toro Rosso) et Sergio Perez de Racing Point devenant respectivement sixième, septième et huitième.

Notez que l’équipe Renault a toujours la possibilité de faire appel de cette décision. L’équipe du constructeur français a jusqu’à ce jeudi 10h00 (heure locale) pour cela.