Les équipes de F1 ont voulu conserver l’allocation fixe de pneus pour 2022

Le directeur de Pirelli a expliqué que les équipes de Formule 1 n’ont pas souhaité revenir à des allocations de pneus « flexibles » pour la saison à venir.

Après avoir offert à partir de 2016 la possibilité aux équipes de décider du nombre de trains de pneus qu’elles souhaitaient pour un week-end de Grand Prix, Pirelli a recommencé à proposer la même sélection de pneus pour toutes les équipes à partir de la saison 2020 afin de pouvoir réagir plus rapidement en pleine pandémie de Coronavirus, notamment parce que le calendrier de la Formule 1 n’a cessé d’évoluer en fonction des différentes restrictions et règles sanitaires dans différents pays visités par la Formule 1.

Pour la saison 2022, ce système d’allocation fixe sera toujours en place et Mario Isola a révélé que les équipes n’y voyaient aucun inconvénient, au contraire : « Nous avons dû trouver cette solution face à la pandémie de façon à pouvoir réagir plus rapidement. Mais ensuite, les équipes sont revenues vers nous en nous disant ‘nous voulons garder ce système pour l’avenir’. Ce n’était donc pas notre décision au final de continuer avec cette allocation fixe. » a expliqué Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« En 2020, elles nous ont dit qu’elles voulaient continuer pour 2021 [avec une allocation fixe]. En 2021 avec le nouveau produit pour 2022, personne n’était assez confiant pour décider des composés et de la répartition, elles ont donc souhaité continuer. »

Isola a déclaré que les équipes apprécient également le fait que les allocations fixes suppriment un travail stratégique supplémentaire, les équipes étant sur un pied d’égalité, elles n’ont pas besoin de consacrer du temps et des ressources à décider du nombre d’ensembles de chaque composé à demander.

« C’est la même chose pour tout le monde, donc il n’y a aucun avantage pour l’un ou pour l’autre. Elles peuvent commencer à planifier cette allocation fixe au lieu de consacrer du temps, des ressources et des personnes à réfléchir à un ensemble de trains plutôt qu’un autre. »

Malgré les bons retours de la part des équipes et leur souhait de continuer à fonctionner ainsi concernant l’allocation de pneus, Isola admet qu’il ne sait pas si ce système va perdurer dans le temps après la saison 2022 : « Je ne sais pas si en 2023 elles voudront changer, mais pour le moment c’est la réponse. »

Pour rappel à partir de cette saison 2022, Pirelli introduit ses nouveaux pneus 18 pouces en Formule 1. Ces pneus ont été développés avec l’aide des équipes durant trois années.

Red Bull dément l’arrivée d’Abiteboul dans son département moteur

Helmut Marko, conseiller Motorsport de red Bull, a démenti les rumeurs selon lesquelles Cyril Abiteboul pourrait rejoindre Red Bull en tant que chef moteur.

Ces derniers jours, une rumeur complétement infondée a circulé dans les médias « spécialisés » selon laquelle le Français Cyril Abiteboul, ex team principal de l’équipe Renault en Formule 1, allait rejoindre Red Bull en 2022 pour devenir le chef du nouveau département moteur crée par l’équipe de Milton Keynes pour palier le départ de Honda. Une rumeur très rapidement démentie par Helmut Marko : « Je ne sais pas d’où viennent ces bêtises, c’est un non-sens absolu. » a-t-il déclaré à nos confrères de F1Insider.

« Ben Hodgkinson est et restera le leader de notre projet moteur. Nous espèrons qu’il pourra commencer à travailler dès que possible. » a-t-il insisté.

Hodgkinson travaillait pour l’équipe Mercedes depuis 207 et doit donc respecter une période de jardinage (terme employé en F1 pour un employé qui ne peut passer d’une équipe à une autre immédiatement pour des raisons évidentes de secret professionnel) avant de pouvoir rejoindre officiellement Red Bull Powertrains (la société créée par red Bull pour ses moteurs).

En tant que directeur technique de Red Bull Powertrains, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025. Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (l’équipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.

Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodgkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer  les futurs groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.

George Russell prêt à affronter de nouveaux défis chez Mercedes

George Russell espère que son expérience acquise au cours des trois dernières années chez Williams à lutter pour des positions en fond de grille lui permettra d’être un pilote plus fort lorsqu’il pilotera pour Mercedes.

C’est LE transfert de l’intersaison dont tout le monde a parlé durant plusieurs mois l’an dernier, l’arrivée de la star montante de la Formule 1 George Russell chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de 2022. Le Britannique débutera cette année un tout nouveau chapitre dans sa carrière au sein de la meilleure équipe de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en catégorie reine en 2014.

Le défi ne sera pas simple pour Russell, puisqu’il devra se battre directement contre le septuple champion du monde Lewis Hamilton au sein d’une équipe entièrement tournée vers Hamilton depuis plusieurs années maintenant. Après avoir profité du luxe et du confort relatif d’un environnement détendu chez Williams – écurie de fond de grille – Russell devra faire face à de nouveaux niveaux de pression à partir de cette année. Mais le désormais pilote Mercedes assure que le fait d’avoir piloté tous les week-ends au volant d’une monoplace peu compétitive l’a rendu plus fort et se sent donc prêt pour affronter les nouveaux défis qui l’attendent.

« Cela ne m’a pas pris beaucoup de temps [pour s’adapter] parce que j’avais l’état d’esprit : ‘c’est ce que nous avons et je ne peux rien y faire’. » a déclaré George Russell lors d’un entretien accordé à nos confrères de Crash.net.

« Je ne vais pas me concentrer sur quelque chose que je ne peux pas changer et je vais tirer le meilleur parti de cette situation difficile. Je pense que cela m’a rendu plus fort. Évidemment, je veux être un vainqueur, je veux être un champion du monde alors que nous avons passé tout le temps en fond de grille. 2020 a été une année plus forte, mais cela ne nous a pas suffit. 2021 a été une année encore plus forte, mais cela n’a jamais été assez suffisant. »

« Lorsque je suis rentré en Q2 pour la première fois, nous avons beaucoup fêté cela. Lorsque vous faites cela une deuxième et une troisième fois, cela s’estompe et vous voulez arriver en Q3. Lorsque nous sommes arrivés en Q3, nous l’avons aussi célébré et nous étions excités. Mais ensuite, vous voulez être en Q3 à chaque week-end de Grand Prix. Jusqu’à ce que vous soyez champion du monde, ce n’est jamais assez. »

« Pour moi évidemment, si vous me laissiez le choix entre être dernier ou P10, je choisirais P10. Mais ce n’est pas une progression linéaire, j’apprends encore mon métier, et si je suis P10 et que je ne suis pas champion du monde, je ne serai pas trop agité. Je suis plus reconnaissant d’avoir pu apprendre mon métier, un peu sous le radar, et d’être préparé autant que possible pour le moment où j’aurai une voiture qui, espérons-le, pourra m’aider à réaliser ce que je veux réaliser. »

Lorsque Lewis Hamilton a été exclu du Grand Prix de Sakhir 2020 [testé positif au Covid], Russell a eu l’opportunité de faire ses preuves au volant de la meilleure monoplace de la grille chez Mercedes. Arnaché dans un cockpit bien trop petit pour sa grande taille, le Britannique a également participé au week-end de course avec des bottines trop petites. Malgré cela, Russell a impressionné beaucoup de monde par son talent et n’a été battu pour la pole position en qualifications que de quelques millièmes par son coéquipier Valtteri Bottas. En course le dimanche, George Russell semblait bien lancé pour aller décrocher sa première victoire en Formule 1, mais une erreur de la part de Mercedes au stand et une crevaison empêcheront le jeune pilote de monter sur le podium ce week-end-là.

George Russell assure que c’est dans des moments aussi douloureux qu’il a le plus appris son métier au cours des dernières années : « Ce n’est pas seulement l’expérience Mercedes, il y avait aussi d’autres expériences, et gérer et rebondir après une deception fait partie de la vie et du sport de compétition. » insiste-t-il.

« Vous savez, un championnat ne se gagne pas ou ne se perd pas en une seule course, il se gagne au cours d’une saison. Vous aurez toujours des week-ends de course décevants, vous aurez des échecs, vous aurez du succès. Mais si vous ne rebondissez pas sur ces déceptions, vous ne ferez que vous compromettre, vous et votre équipe, pour les courses restantes. Alors accepter ces déceptions, en tirer des leçons, et simplement passer à autre chose et partir de là. »

Lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt à encaisser des revers à l’avenir, alors qu’il s’apprête à disputer une première saison avec l’équipe championne du monde en titre, Russell a répondu : « Absolument. Je pense que les gens qui ont la tâche facile tout au long de leur carrière, tout au long de leur vie, lorsqu’ils font face à ces déceptions, ils ont du mal à y faire face et ne sont probablement pas en mesure de rebondir aussi rapidement.« 

« Et c’est pourquoi je suis reconnaissant d’avoir été dans cette position à plusieurs reprises, pour me rendre plus résistant. J’aurais aimé gagner cette course [Sakhir 2020], mais ce n’est pas de cela que je veux que l’on se rappelle dans ma carrière. Je veux être le pilote le plus complet possible et je veux regarder en arrière dans 20 ans et dire : « ce fut une carrière incroyablement solide derrière chaque résultat, il y avait une raison et cela a fait de moi un pilote plus fort « . Je crois que cette course à Bahreïn, en perdant cette victoire, fera de moi un pilote plus fort. D’une certaine manière, cela aurait été trop un conte de fées [de gagner pour sa première course avec Mercedes] et je n’aurais probablement pas apprécié l’exploit si cela s’était produit. »

Alfa Romeo change de nom et de logo pour 2022

A la veille de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Alfa Romeo a dévoilé cette semaine une nouvelle identité sous la forme d’un nouveau nom et d’un nouveau logo d’équipe.

Le lancement d’un nouveau nom représente une nouvelle approche pour l’équipe, au moment même où le sport entre dans une nouvelle ère avec sa nouvelle réglementation. L’équipe suisse, qui s’appelait en 2021 « Alfa Romeo Racing » s’appellera désormais « Alfa Romeo F1 Team Orlen » à partir de cette saison 2022. Les changements seront également reflétés dans le nom du châssis officiellement soumis à la FIA en 2022 et qui sera estampillé « Alfa Romeo ».

En toute honnêteté, seuls les initiés remarqueront ces changements minimes en 2022 chez Alfa Romeo, les plus grands changements au sein de l’équipe basée à Hinwill étant l’arrivée du Finlandais Valtteri Bottas (en provenance de chez Mercedes) et du Chinois Guanyu Zhou (en provenance de la Formule 2).

Le Polonais Robert Kubica – dont le sponsor personnel Orlen est partenaire de l’équipe – poursuivra cette année encore son rôle de pilote de réserve de l’écurie Alfa Romeo F1 Team, puisque c’est comme ça qu’il faut l’appeler désormais.

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Melbourne veut éviter un fiasco à la Djokovic avec la F1

Le directeur général de l’Australian Grand Prix Corporation, Andrew Westacott, est déterminé à éviter une situation telle que celle vécue il y a quelques jours avec le joueur de tennis Novak Djokovic lorsque la F1 reviendra à Melbourne cette saison.

La gestion de l’entrée sur le territoire australien du numéro un mondial de tennis, Novak Djokovic, a été vivement critiquée par la communauté internationale ces derniers jours, notamment parce que le Serbe n’est pas vacciné mais pensait avoir une exemption pour pouvoir entrer dans le pays et participer à l’Open d’Australie parce qu’il a été testé positif au Covid en décembre dernier. Cependant, le joueur serbe a été placé en détention et en isolement dans une chambre d’hôtel durant six jours avant d’être finalement expulsé du pays pour défaut de vaccination.

De son côté, Andrew Westacott veut éviter qu’une situation similaire ne se reproduise lorsque la Formule 1 se rendra en Australie en avril prochain pour la troisième manche du championnat 2022 : « C’est une histoire mondiale, et tous les fans de sport et les journalistes sportifs du monde entier peuvent en parler, et par conséquent, l’accent a été mis sur Melbourne et sur le problème. » a-t-il déclaré au journal The Age.

« En raison du résultat de ce problème, il n’a pas été observé favorablement de la même manière que vous obtenez des félicitations à la fin de l’organisation de ces merveilleux tournois. Les événements majeurs sont une arme à double tranchant, et cela se voit dans la tenue et la préparation de grands événements, que ce soit la F1, les Grands Chelems, les tournois majeurs de golf, les jeux du commwealth et les Jeux Olympiques.« 

« Si vous les organisez bien, vous obtenez des tapes dans le dos. Mais si vous les organisez mal et qu’il y a des problèmes, vous êtes jugés au tribunal de l’opinion publique. C’est ce qui s’est passé ici, et c’est aux fans de sport et aux journalistes de dire si nous avons perdu notre lustre. Il ne fait aucun doute que les gens ont porté un jugement et cela a été observé dans de nombreux domaines. Je le sais, parce que nous traitons avec beaucoup de gens à l’échelle mondiale. »

Concernant le Grand Prix d’Australie 2022, Westacott s’attend à ce que tous les pilotes de Formule 1 respectent les règles mises en place dans le pays et qu’ils soient tous vaccinés avant leur arrivée à Melbourne : « Si vous regardez l’annulation de notre événement le 13 mars 2020 et l’organisation du prochain événement qui aura lieu en avril 2022, il y a eu 41 événements organisés dans le monde, et dans chacune de ces juridictions, il y a eu différentes étapes de la pandémie et différentes conditions d’entrée aux frontières. »

« Dans chacun de ces pays, la Formule 1 a été en mesure de fonctionner et de maintenir la continuité des activités. C’est une exigence obligatoire pour le sport et le contingent itinérant d’âtre conforme aux points d’entrée, et ils seront conformes aux points d’entrée en Australie et à Melbourne. » conclut Westacott.

En avril 2022, ce sera la première fois depuis 2019 que la Formule 1 reviendra disputer une course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Alpine F1 prépare la relève avec Oscar Piastri

Oscar Piastri, champion en titre de Formule 2, passera l’année 2022 en tant que pilote de réserve de l’équipe Alpine et, à ce titre, l’Australien aura l’opportunité de rouler dans le simulateur à Enstone et sur la piste lors de séances d’essais libres durant les week-ends de Grands Prix.

Cette saison, Alpine alignera une nouvelle fois le duo formé par Esteban Ocon et Fernando Alonso pour la deuxième année consécutive, ce qui signifie que le champion de Formule 2 Oscar Piastri n’aura pas de baquet en tant que titulaire en Formule 1 en 2022. Cependant, il semble que l’équipe Alpine souhaite préparer l’Australien pour le futur si l’on en croit les propos tenus fin 2021 par Marcin Budkowski.

« Oscar va être très impliqué dans le simulateur. Il va faire beaucoup de travail de développement, il va passer du temps à l’usine, il sera très proche des ingénieurs. Il va aussi faire beaucoup de roulage sur piste. » expliquait à la fin de l’année dernière, Marcin Budkoski, l’ancien directeur exécutif d’Alpine qui a quitté l’écurie du constructeur français en début d’année.

« Le règlement impose de le faire courir lors de deux séances d’essais libres. Nous ferons un programme d’essais sur mesure pour lui dans la monoplace de Formule 1, afin de nous assurer qu’il progresse vraiment bien. Nous allons beaucoup développer oscar, au delà du fait de l’emmener simplement aux courses en tant que troisième pilote. »

Au delà de la saison 2022, Alpine devra ensuite prendre une décision concernant l’avenir de son jeune pilote et Marcin Budkowski a insisté sur le fait qu’il faudra d’abord voir ce que compte faire le double champion du monde Fernando Alonso après 2022, puisque son contrat avec Alpine arrivera à son terme à la fin de l’année.

« Comment allons-nous prendre cette décision ? Et bien, voyons d’abord l’année prochaine [2022]. Si la voiture est rapide et que Fernando est content, alors nous aurons un type de discussion. Si ce n’est pas le cas, nous aurons alors un autre type de discussion. Mais nous avons certainement un grand talent avec Oscar, et s’il n’y a pas de baquet disponible chez Alpine, je suis certain que nous trouverons une solution pour qu’il pilote une F1 et reste dans la famille Alpine. »

Alpine a annoncé en janvier que Budkowski avait quitté l’équipe et l’écurie n’a pas encore annoncé son remplaçant – tandis qu’Alpine s’est également récemment séparé de son directeur non exécutif et quadruple champion du monde Alain Prost.

Le circuit d’Austin au Texas fait peau neuve

Depuis quelques semaines, des travaux de grande envergure ont débuté à Austin pour remettre en état le tracé du COTA, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis depuis la saison 2012 de Formule 1.

Depuis quelques années maintenant, le tracé du COTA a vu des bosses apparaitre, notamment en raison de l’instabilité du terrain sur lequel le circuit a été construit. Depuis les grandes inondations qu’a connu la région en 2015, la situation n’a fait qu’empirer et, en 2019, les organisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de « racler » l’asphalte sur certaines parties du circuit pour permettre aux F1 (et aussi aux MotoGP) de rouler en toute sécurité. Cependant, malgré les efforts des organisateurs, les bosses étaient de retour quelques mois plus tard et les pilotes MotoGP ont même menacé de faire grève en raison d’un problème évident de sécurité.

Pour 2022, des travaux de grande envergure ont été lancés en ce début d’année sur le COTA afin d’aplanir une bonne fois pour toutes la surface du tracé et pour pouvoir accueillir la Formule 1 et les autres catégories.

« Au cours des dernières semaines, la piste a subi une rénovation à grande échelle. Le COTA a travaillé avec des consultants pour examiner le projet d’un nouvel asphalte et diagnostiquer les parties de la piste qui ont besoin d’être ré-asphaltées. » indiquent les organisateurs.

« Des logiciels de cartographie radar et laser ont été utilisés pour cartographier la piste et identifier les différentes réparations nécessaires. A partir de là, le COTA a travaillé pour refaire les virages 2 à 10 et 12 à 16 et construire un bloc de béton pour renforcer les zones aux virages 2 et 10. De plus, le COTA a travaillé avec des entrepreneurs pour s’assurer que les nouvelles fondations en asphalte et en béton étaient uniformes et affleurantes, créant une piste idéale pour les courses et événements à venir. » 

Le Grand Prix des Etats-Unis 2022 se disputera sur le tracé du COTA du 21 au 23 octobre. Il s’agira de la deuxième course sur le sol américain après le Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

L’âge n’est pas un problème en F1 pour Alonso

Le vétéran de la grille en Formule 1, Fernando Alonso, estime que son âge (40 ans) peut être un certain avantage par rapport à ses concurrents cette saison, notamment parce que l’Espagnol possède une expérience qui pourrait faire la différence en 2022 avec l’introduction des nouvelles règles techniques.

Suite au départ à la retraite du Finlandais Kimi Raikkonen à la fin de la saison 2021, le double champion du monde Fernando Alonso devient cette année le vétéran en Formule 1 et disputera avec l’équipe Alpine sa 19eme saison en catégorie reine du sport automobile. Alors que l’objectif principal d’Alonso au cours des deux dernières décennies a été la F1, l’Espagnol a tout de même quitté le sport durant deux années pour participer au championnat du monde d’Endurance, au championnat d’Indycar et même au Dakar, ce qui est selon lui un avantage par rapport aux jeunes pilotes.

« Pour être précis, je considère mon âge comme un avantage. Un exemple, la Formule 1 passe cette année aux pneus à profil bas et je les connais de fond en comble depuis mon passage dans le championnat du monde d’Endurance. » a déclaré Alonso, cité par Speedweek.

« Le comportement de ces pneus en Formule 1 sera exactement le même qu’avec les voitures d’Endurance. Donc, bien que ce soit nouveau pour la plupart des pilotes ici, c’est connu pour moi. Peut-être que le seul problème qui vient avec le fait de vieillir est que vous devez avoir la motivation pour entrer dans une nouvelle saison en sachant que vous serez absent 300 jours par an. Vous devez façonner votre vie de manière à devoir vous consacrer entièrement au sport. En dehors de cela, toutes les autres choses ne sont que des avantages. »

« Physiquement, les voitures de course modernes ne sont pas très exigeantes. C’était différent il y a quinze ans, à l’époque l’âge était vraiment une limite. C’est différent aujourd’hui. » conclut le double champion du monde.

Alex Albon a fait ses débuts chez Williams F1 cette semaine

Le Thaïlandais Alexander Albon a fait ses débuts en tant que pilote Williams cette semaine lors d’une visite à l’usine de Grove où il a pu rencontrer le personnel avec lequel il travaillera tout au long de la saison 2022, alors qu’il a également moulé son baquet.

Cette année, Albon sera un pilote Williams aux côtés du Canadien Nicholas Latifi après avoir passé la saison 2021 sur la touche en tant que pilote de réserve de l’équipe Red Bull Racing. Suite à la décision de Red Bull de conserver Sergio Perez en 2022, Alex Albon a été autorisé par Red Bull de rejoindre l’équipe Williams qui cherchait un pilote d’expérience pour combler le vide laissé par le départ de George Russell, qui a rejoint pour sa part l’équipe Mercedes en 2022. A un peu moins de deux mois de la première course de la saison, Albon a désormais moulé son baquet cette semaine lors de sa visite à l’usine Williams au Royaume-Uni.

« C’est très excitant de rencontrer les gens avec qui je vais travailler et qui construisent ma voiture. C’est une équipe très internationale et il y a beaucoup de noms que je n’ai pas encore tout à fait en tête, mais ça viendra ! » a déclaré Albon lors de sa visite à Grove.

« En dehors de cela, j’ai pu rencontrer mon côté du garage en termes d’ingénieurs, et grâce au travail sur simulateur, nous avons appris comment nous allons travailler, ce que je veux faire et ce qu’ils veulent faire. J’ai pu faire le tour partout, certaines personnes voient Williams comme une petite équipe, mais c’est quand même énorme. »

« Il y a beaucoup de monde, au marketing, à l’aéro, l’atelier d’usinage, la comptabilité. C’est une grosse équipe, j’ai vu beaucoup de nouveaux visages, et je ne suis pas sûr de me souvenir des noms de tout le monde, mais c’est génial de pouvoir rencontrer toute l’équipe. »

Wolff attend des actes forts de la part de la FIA

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il « attend de l’action et pas seulement des paroles » de la part de la FIA, après la controverse entourant les événements d’Abou Dhabi.

L’instance dirigeante mène actuellement sa propre enquête sur la façon dont les décisions ont été prises lors de la finale très controversée de la saison 2021, en particulier concernant les derniers tours et les clarifications nécessaires concernant les voitures qui se sont dédoublées derrière la voiture de sécurité. Dans le dernier tour de course, le pilote Red Bull a dépassé Lewis Hamilton et a décroché son tout premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans.

Toto Wolff a déclaré que la déception persiste à ce jour du côté de chez Mercedes et espère que le sport fera ce qu’il peut pour s’améliorer à l’avenir : « C’est très profond. Lewis, moi et toute l’équipe sommes déçus. Nous aimons ce sport parce qu’il est honnête. » a déclaré Wolff dans les colonnes d’AMUS.

« Le chronomètre ne ment jamais, mais quand on brise le principe fondamental d’équité et que le chronomètre n’est plus d’actualité, alors on doute de ce sport. Que tout le travail, le sang, la sueur et les larmes vous sont enlevés. Il faudra beaucoup de temps pour digérer cela. Je ne pense pas que nous nous en remettrons un jour, surtout Lewis en tant que pilote. mais nous pouvons au moins essayer, avec la FIA, de faire mieux à l’avenir. »

« J’attends de l’action et pas seulement des paroles. Nous ne pouvons pas faire du freestyle comme ça avec les règles dans un sport qui est censé être du sport. Les règles doivent être claires avant le début de la nouvelle saison afin que chaque pilote, chaque équipe et chaque fan sache ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. En fin de compte, nous fournissons des divertissements, mais aucune décision ne doit enfreindre les règles pour le bien du spectacle. »

La FIA ne devrait pas annoncer les conclusions de son enquête avant la mi-mars, l’ouverture de la saison à Bahreïn ayant lieu le week-end où les résultats sont attendus.

Le PDG de McLaren confirme des discussions avec Audi

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a confirmé que son équipe a eu des discussions avec Audi pour s’associer au constructeur allemand pour une éventuelle entrée en Formule 1.

Depuis plusieurs mois maintenant, il y a des spéculations selon lesquelles Audi, qui fait partie du groupe VW, envisage de reprendre l’équipe McLaren F1 ainsi que son activité automobile comme un moyen rapide d’accéder à la Formule 1.  Zak Brown a confirmé que des pourparlers avec Audi avaient eu lieu, mais l’Américain a suggéré qu’il ne se passerait rien à court ou moyen terme étant donné leur accord de fourniture moteur avec Mercedes qui court jusqu’en 2025.

« Ils [VW] ont parlé avec une poignée de personnes sur la grille, et nous avons eu des discussions. Mais à court et moyen terme, nous sommes très heureux là où nous en sommes. » a déclaré Zak Brown à la BBC.

« Nous allons donc simplement attendre et voir s’ils vont entrer dans le sport, car cela n’a pas été définitivement décidé. S’ils le font, nous avons un contrat jusqu’à ce terme [2025] et naturellement nous allons évaluer où nous en sommes et prendre une décision sur ce que nous ferons en 2026 en temps voulu. »

VW a été fortement impliqué dans les discussions avec la F1 et la FIA ces derniers mois, participant activement à l’élaboration de la réglementation des moteurs 2025 qui a été adaptée pour attirer de nouveaux constructeurs.

Brown évoque l’éventuelle suppression des courses Sprint en 2022

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que les six événements Sprint programmés en 2022 en F1 risquent de ne pas se produire du tout en raison du comportement de certaines équipes qui demandent plus d’argent.

La F1 a introduit les événements « Sprint » l’année dernière, avec trois Grands Prix en organisant des courses plus courtes le samedi. Le résultat de ces courses du samedi décide de la grille de départ pour l’événement principal du dimanche.

Malgré les réactions mitigées de la part des fans, la Formule 1 a pris la décision d’organiser cette saison six courses Sprint, mais avec ces courses supplémentaires, certaines équipes demandent à ce que le budget plafonné (qui est de 140 millions en 2022) soit revu à la hausse afin de pouvoir assumer les dépenses liées aux potentiels accidents qui pourraient avoir lieu lors de ces courses Sprint. Mais le PDG de McLaren ne comprend pas cette volonté de vouloir toujours plus d’argent de la part de certaines équipes, malgré la preuve évidente que peu de dommages ont été encourus lors de ces courses l’année dernière.

« Quelques équipes, et une équipe en particulier, voulaient une augmentation du plafond budgétaire de 5 millions de dollars, ce qui était tout simplement ridicule. Il n’y a aucun fait rationnel derrière tout cela. Lorsque vous les mettez au défi, elles se demandent ce qu’il pourrait se passer et vous demandent d’anticiper, mais c’est juste un non-sens. » a déclaré Zak Brown à la BBC.

De tels changements de règles exigent que huit des dix équipes de la grille se mettent d’accord avant que la F1 puisse aller de l’avant, mais Zak Brown dit que ce nombre n’a pas encore été atteint et que le risque de ne pas du tout organiser de course Sprint cette année si aucun accord n’a été conclu existe vraiment.

« Peut-être qu’il peut y avoir un compromis et que nous l’augmenterons un peu [le plafond budgétaire], ou alors nous sautons 2022, et quelques-unes de ces équipes devront expliquer aux fans pourquoi il n’y a pas de course Sprint. »

Avec certaines des plus grandes équipes ayant des liens avec des équipes plus petites, comme Ferrari qui fournit des moteurs à Alfa Romeo et Haas et la même chose avec Mercedes et Aston Martin/Williams, ou Red Bull possédant une deuxième équipe (AlphaTauri), cela signifie qu’arriver à un accord unanime peut être difficile si une seule des « grandes » équipes rejette l’idée, car elles feront alors pression sur leurs équipes clientes pour qu’elles emboîtent le pas.

Red Bull mettra la RB18 sur la piste avant les essais hivernaux

Le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a révélé que la RB18 (la monoplace 2022) prendra la piste pour la première fois lors d’un shakedown organisé avant le début des essais hivernaux.

Comme chaque année, Red Bull mettra en piste sa nouvelle monoplace avant le début des tests de pré-saison afin de voir si tous les systèmes fonctionnent comme prévu. Ce shakedown sera limité à 100 kilomètres et la monoplace devra être équipée de pneus spéciaux Pirelli.

Concernant l’avancée des travaux sur la RB18, Christian Horner a indiqué que son équipe était dans les temps et que la phase de construction de la monoplace allait bientôt débuter : « Nous travaillons dur sur la RB18 et elle prend lentement forme. Nous avons atteint la majorité de nos objectifs jusqu’à présent. L’équipe travaille incroyablement dur et tout se met en place lentement. La semaine prochaine, la voiture entrera dans la phase de construction. » a déclaré Christian Horner en entretien avec Racing News 365.

« En ce qui concerne les tests, nous ferons notre shakedown habituel avant de nous rendre à Barcelone et à Bahreïn. Avec cette nouvelle voiture, les six journées d’essais (trois par pilote) ne sont pas suffisantes pour un pilote, ce sera très intense. Cela rendra au moins la première partie de saison de Formule 1 plus interessante pour les fans et pour les adeptes du sport. »

Christian Horner estime en effet qu’il faudra s’attendre à quelques surprises en début d’année : « Sûrement, à cause de ces nouvelles règlementations. En conséquence, il y aura des gagnants et des perdants. Il est donc possible que nous obtenions des résultats inattendus que personne n’a vu venir, mais cela dépendra des solutions que les équipes auront trouvées face aux différents défis. »

Ce shakedown devrait être organisé comme l’an dernier sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni, le tracé n’étant qu’à quelques kilomètres des installations de Red Bull situées à Milton Keynes.

Dates présentation F1 2022

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Dan Fallows rejoint bien Aston Martin en 2022

Red Bull Technology et Aston Martin ont annoncé ce mardi qu’ils sont parvenus à un accord concernant la période de préavis de Dan Fallows, qui rejoindra donc l’équipe du constructeur britannique en avril 2022.

Pour rappel, Aston Martin a annoncé l’été dernier l’arrivée de Fallows au sein de son équipe en tant que directeur technique, mais Red Bull n’a pas souhaité voir partir l’un de ses ingénieurs à la concurrence et le départ de Fallows s’est donc soldé par un procès. L’affaire a été entendue par la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles et l’audience initiale tenue le 17 décembre a été en faveur de Red Bull.

Cependant, les deux parties ont trouvé un accord amiable, ce qui veut dire que Dan Fallows rejoindra bien Aston Martin cette saison, mais avec un peu de retard par rapport à la date initialement prévue : « J’ai connu de nombreuses années heureuses chez Red Bull Racing et je suis fier de ce que nous avons accompli. J’attends avec impatience la saison prochaine et un nouveau défi. » a-t-il déclaré.

Dan Fallows rejoindra Aston Martin le 2 avril 2022 – jusque-là, il reste un employé de Red Bull Technology. Dan Fallows travaille chez Red Bull depuis 2006, plus récemment en tant qu’ingénieur en chef – Aérodynamique : « Nous tenons à remercier Dan pour ses nombreuses années d’excellents services et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir. » a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull Racing.

Pirelli s’attend à plus d’action en piste avec les 18 pouces

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, dit qu’il faudra peut-être s’attendre à des courses avec moins d’arrêts au stand en 2022, mais l’italien espère qu’il y aura plus d’action en piste grâce aux nouveaux pneus 18 pouces introduits cette saison en F1.

En 2022, la Formule 1 fait sa révolution avec l’introduction de nouvelles règles technique, mais Pirelli fera également sa révolution avec l’introduction de nouveaux pneumatiques 18 pouces, une première en F1 (les pneus étaient des 13 pouces jusqu’à présent).

Ces nouveaux pneus développés avec l’aide des équipes lors de tests sur circuit avec des voitures mules, devraient permettre aux pilotes de pousser plus en piste lors des Grands Prix cette année, ce qui pourrait nous offrir plus de spectacle : « Les pilotes vont pouvoir pousser plus. En termes d’usure, il est difficile de faire des pronostics, il faut attendre. Les simulations nous disent que les voitures ne sont pas si lentes, qu’elles ne sont qu’à une seconde et demie ou une seconde plus lentes par rapport aux monoplaces de 2021. Donc, probablement, tout au long de l’année, nous atteindrons le même niveau de performance qu’en 2021. » a expliqué Mario Isola ce mardi.

Ce que Mario Isola a voulu préciser aujourd’hui, c’est que les pneus 2022 ne sont pas un produit « fini » et qu’il sera important d’avoir les impressions des pilotes avec les nouvelles voitures : « Si cette année nous découvrons que nous devons changer certains composés en raison du Delta de temps, nous voulons nous assurer que nous atteignons les objectifs pour 2023. »

« Peut-être qu’il y aura des demandes en cours de saison. Peut-être que nous aurons moins d’arrêts, mais plus d’action sur la piste aussi. J’espère juste que nous n’aurons pas moins de stratégie, car l’idée avec laquelle nous avons conçu les pneus ait qu’il y ait différentes stratégies. Il est possible qu’il y ait moins d’arrêts, que la plupart des courses soient à un seul arrêt, mais pour moi ce n’est pas un problème, l’important est qu’il y ait de l’action en piste. Les spectateurs ne veulent pas de dépassements faciles, ils veulent de l’action sur la piste. »

« Cette année, toutes les équipes pourront nous soutenir pour développer le pneu afin d’obtenir une gomme pour tout le monde. Les monoplaces mules avec lesquelles nous avons réalisé les tests [en 2021] avaient du lest pour pouvoir arriver au poids réglementaire de la saison 2022. La seule différence était le package aérodynamique, la charge aéro était différente et cela a un impact. »

Quelques chiffres sur les 18 pouces

Pour rappel, les nouveaux pneus de 18 pouces ont été conçus à partir de zéro, chaque élément du pneu étant dessiné à partir d’une feuille de papier vierge : du profil à la structure en passant par les composés. Le processus de conception a nécessité plus de 10 000 heures de tests en intérieur, plus de 5 000 heures de simulation et plus de 70 prototypes développés virtuellement, pour finalement créer 30 spécifications différentes qui ont été testées par presque toutes les équipes sur plus de 20 000 kilomètres.

Le rôle des pilotes était crucial, chacun d’eux contribuant au développement à différents moments et aidant Pirelli à arriver aux spécifications définitives grâce à leurs retours. Les nouveaux pneus ont une plage de travail plus large que leurs prédécesseurs de 13 pouces, sans compromettre l’échauffement. De ce fait, la surchauffe est limitée et la dégradation est réduite. Il existe également de nouvelles températures pour les couvertures de pneus. Tous les pneus seront désormais chauffés à 70 degrés, au lieu de 100 degrés à l’avant et 80 degrés à l’arrière, comme c’était le cas auparavant. La réduction des températures des couvertures de pneus fait partie d’un plan visant à éliminer progressivement les couvertures chauffantes au cours des prochaines saisons, pour aider à réduire la consommation d’électricité et favoriser la durabilité.

Les nouveaux pneus de 18 pouces sont également plus similaires aux pneus utilisés quotidiennement par les automobilistes ordinaires, ce qui aide Pirelli à transférer la technologie de la Formule 1 sur le produit de la voiture de route

Selon Stroll, Aston Martin réunit tous les ingrédients pour réussir en F1

Il y a quelques jours, l’équipe Aston Martin annonçait l’arrivée de Mike Krack, débauché chez BMW Motorsport, et qui occupera à partir de cette saison le rôle de team principal.

Avant de rejoindre Aston Martin, Mike Krack dirigeait les opérations mondiales de sport automobile de BMW, ayant travaillé pour la société basée à Munich depuis 2014. À ce titre, il était en charge des programmes BMW de Formule E, GT et IMSA, ainsi que de son expansion prévue dans la nouvelle formule LMDh pour l’IMSA et le WEC, y compris les 24 Heures du Mans. Avant cela, Mike Krack a occupé un poste de direction dans le sport automobile pour Porsche. Il a travaillé une dizaine d’années en Formule 1 auparavant, pour Sauber puis BMW-Sauber.

Pour Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, l’arrivée de Krack au sein de son équipe de Formule 1 fait partie d’une stratégie globale qui consiste à « rassembler les meilleurs » pour permettre à l’équipe de se battre pour des championnats du monde d’ici quatre ans.

« Gagner en Formule 1 consiste à rassembler les meilleurs efforts de tous les principaux acteurs – pilotes, ingénieurs, mécaniciens, tout le monde – et Mike est parfaitement placé pour y parvenir. » nous explique Lawrence Stroll.

« Nous embauchons de nouvelles personnes brillantes chaque semaine. La construction de notre nouvelle usine avance très bien. Nous avons une liste fantastique de superbes sponsors-partenaires. Nous sommes sur le point de nous lancer dans la deuxième année de notre plan quinquennal, dont l’objectif est de remporter les championnats du monde de Formule 1. »

« Tous les ingrédients dont nous avons besoin sont réunis. Mike jouera un rôle central et de premier plan, relevant de Martin Whitmarsh et dirigeant nos fonctions techniques et opérationnelles, notre objectif collectif étant de réaliser ces nobles ambitions. Nous sommes en chemin. » 

Pour rappel, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2021 pour sa première année depuis son retour en catégorie reine. L’équipe du constructeur britannique dévoilera sa monoplace 2022, l’AMR22, le 10 février en direct depuis son siège à Gaydon au Royaume-Uni.

Le test de Grosjean en F1 avec Mercedes toujours au programme

Le Français Romain Grosjean assure que Mercedes a toujours l’intention de lui permettre d’effectuer un dernier test au volant d’une F1, mais aucune date n’a encore été arrêtée.

En 2020, Romain Grosjean a dû stopper brutalement sa carrière à la suite d’un terrible accident au Grand Prix de Bahreïn à la suite duquel le pilote français n’a pas pu reprendre le volant d’une Formule 1 pour disputer la dernière course de la saison à Abou Dhabi quelques jours plus tard.

Mais le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, avait alors promis à Grosjean qu’il organiserait un test au volant de l’une des monoplaces de l’équipe du constructeur allemand juste pour lui afin qu’il puisse faire ses adieux au monde de la F1 comme il se doit. Ce test a été programmé en 2021 sur le circuit Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France, mais les modifications de dates du calendrier de la F1 en raison de la crise sanitaire ont fait capoter le projet car Grosjean était engagé avec son équipe en Indycar aux Etats-Unis le même week-end que le GP de France.

Mais ce lundi lors d’une conférence de presse en Indycar, Romain Grosjean a assuré que lui et Mercedes ont toujours en tête de réaliser ce test, bien qu’aucune date n’a encore été décidée : « J’ai envoyé un texto à Toto [Wolff] après Abou Dhabi et il m’a répondu, il a commencé par me dire « merci ». » a expliqué Grosjean.

« La dernière chose qu’il m’a dit c’est « nous devons te mettre dans cette voiture cette année ». Donc, c’est toujours d’actualité. L’année dernière, certaines choses n’ont pas simplifié la situation. »

Mais une fois de plus, un test sur le tracé Paul Ricard dans le cadre du week-end du Grand Prix de France (du 22 au 24 juillet) cette saison semble de nouveau compromis puisque Romain Grosjean devra courir en Indycar en Iowa le même week-end : « Je ne peux pas participer au Grand Prix de France parce que nous courons en Iowa le même week-end. L’important est que Mercedes veut faire ce test et que je veux le faire aussi, même si je sais que mon cou va souffrir, parce que j’ai perdu du muscle dans cette partie du corps. »

« Mais la meilleure chose est que les deux parties veulent le faire et si nous le faisons, ce sera formidable. Bien-sûr, le plus important pour moi en ce moment, c’est de gagner des courses avec Andretti [son équipe actuelle en Indycar]. »

Pour rappel, l’an dernier Romain Grosjean avait déjà moulé son baquet à bord de la Mercedes W10 de la saison 2019 avec laquelle Lewis Hamilton avait décroché le titre mondial cette année-là.

McLaren a pris du retard sur la construction de sa soufflerie

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a révélé que son équipe est en retard sur le développement de ses infrastructures, ce qui pourrait avoir des conséquences directes sur les performances de l’équipe en 2022.

A la veille de la nouvelle ère de la Formule 1 avec l’introduction de nouvelles règles techniques, le PDG de McLaren estime qu’un tel changement arrive peut-être un peu trop tôt pour que son équipe puisse saisir l’opportunité pour devenir un sérieux prétendant au championnat du monde, notamment parce que les travaux de construction de la nouvelle soufflerie ont pris du retard.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que son équipe pourra se battre pour le titre mondial cette année, Brown a répondu : « Je ne pense pas [que le championnat soit un objectif réaliste en 2022]. » a déclaré le PDG de McLaren à Racer.

« En ce qui concerne un prétendant au titre, nous sommes encore en train de rattraper notre retard sur notre infrastructure, et plus précisément sur notre soufflerie. C’est un élément tellement critique du développement de la voiture que nous y sommes obligés. C’est comme ça, nous allons faire du mieux qu’on peut, mais nous avons pris pas mal de retard sur nos infrastructures. »

« Alors, pouvons-nous gagner une course ? Nous en avons remporté une l’année dernière de manière convaincante, presque deux. Je ne veux pas me lancer dans les prédictions, je ne veux pas faire ce qu’Aston Martin a fait et dire : « Vous n’avez encore rien vu » et puis ils ont fait l’inverse ! Notre objectif est d’être plus compétitifs que nous ne l’étions l’an dernier, c’est notre objectif. » insiste Brown.

L’équipe McLaren présentera sa monoplace pour la saison 2022 le 11 février prochain lors d’un événement retransmis en direct depuis son quartier général de Woking au Royaume-Uni.

Mercedes dévoile la date de présentation de sa F1

L’équipe Mercedes a dévoilé ce mardi la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022; la W13 qui sera pilotée par George Russell et Lewis Hamilton.

L’équipe du constructeur allemand lèvera le voile sur sa nouvelle monoplace le 18 février, au lendemain de la présentation de la nouvelle Ferrari. L’événement sera retransmis en direct depuis le circuit de Silverstone où Mercedes a pris l’habitude de réaliser un shakedown depuis quelques années maintenant lors du lancement de sa nouvelle monoplace.

Concernant le nom de sa monoplace 2022, Mercedes a précisé qu’elle s’appellera « Mercedes-AMG F1 W13 E Performance », l’équipe ayant choisi de conserver le label technologique « E Performance » utilisé sur les noms de produits et les badges de toutes les nouvelles voitures hybrides Mercedes-AMG.

Jusqu’à présent, quatre équipes de la grille ont déjà dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2022 : Aston Martin, McLaren, Ferrari et Mercedes donc. Pour le moment, c’est Aston Martin qui présentera son AMR22 en premier (le 10 février).

Dates présentation F1 2022

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Grosjean défend la décision de Masi au GP d’Abou Dhabi

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean estime que Michael Masi, le directeur de course de la FIA, a pris la bonne décision à Abou Dhabi en décembre dernier lors de la dernière manche du championnat du monde 2021.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi restera gravé dans les annales du sport en raison de la controverse qui a éclaté à la suite d’une décision du directeur de course Michael Masi qui a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin de l’épreuve.

Avant de relancer la course pour un seul tour, Masi a permis à plusieurs pilotes qui se trouvaient entre les deux leaders de se dédoubler, ce qui a permis à Max Verstappen de se retrouver collé à la Mercedes de son rival pour le dernier tour de la saison.

« Il y a différentes façons de le voir, il aurait été très étrange de ne pas dédoubler ces voitures et d’avoir Lewis en premier, puis Max quatre voitures derrière lors d’un tour pour le championnat du monde. » a déclaré Romain Grosjean ce lundi lors d’une conférence de presse Indycar.

« D’un autre côté, pour Lewis ce n’était certainement pas une bonne décision, mais en tant que fan à la télévision, en tant que spectateur, pour le sport, je pense que Michael Masi a pris la bonne décision. Je ne pense pas qu’il aurait été agréable que le championnat se termine derrière une voiture de sécurité avec les gars séparés en piste par quelques voitures. »

Malgré toute cette controverse, Romain Grosjean estime qu’il est faux de dire que le championnat du monde 2021 s’est joué sur un seul tour à Abou Dhabi : « Je pense qu’il est faux de penser que le championnat du monde s’est joué sur un tour. Il y avait 22 Grands Prix, et si vous regardez toute la saison, vous avez pu voir que Max a eu une crevaison à Bakou, Bottas a percuté Verstappen en Hongrie, il y a eu la course de Silverstone [où Verstappen s’est crashé en début de course]. Je pense qu’à la fin si on regarde combien de points ont été perdus par Verstappen, pas forcément de sa faute, c’est lui qui méritait le plus le championnat. »

« Sur la course d’Abou Dhabi, Lewis maritait davantage le championnat. Il a manqué de chance dans le dernier tour, mais en tant que fan de course, j’ai adoré ce dernier tour et c’était super excitant à regarder. »