Positif au Covid, le pilote de la Medical Car donne de ses nouvelles

Alan van der Merwe, le pilote de la voiture médicale en Formule 1 – testé positif au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Turquie –  a donné ce jeudi soir des nouvelles rassurantes sur son état de santé.

Ce jeudi, la F1 a annoncé que l’équipage de la voiture médicale – composé d’Alan van der Merwe et du Dr Ian Roberts – a été testé positif au Covid-19, ce qui a obligé les deux hommes à respecter une période de quarantaine dans leur hôtel à Istanbul.

Van der Merwe et Roberts ne pourront donc pas assister au Grand Prix de Turquie ce week-end et seront remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Alan van der Merwe et Ian Roberts devraient pouvoir retourner dans le paddock de la Formule 1 lors de la prochaine épreuve programmée à Austin aux États-Unis à la fin du mois d’octobre, à condition bien-sûr qu’ils retournent chacun un test négatif.

Dans un court message publié sur les réseaux sociaux ce jeudi soir, Alan van der Merwe a indiqué qu’il se sentait bien et qu’il allait désormais profiter de son « week-end de congé » : « Merci à tous pour les gentils messages – je vais très bien et je vais profiter au maximum de mon week-end de congé. »

« C’est la deuxième fois que j’ai le Covid. » a-t-il révélé. « Je suis heureux d’annoncer que la deuxième fois est beaucoup plus douce. Grâce aux merveilles du système immunitaire humain ! Bon GP à tous. »

Revivez la première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie

Pour cette seizième manche de la saison 2021, la F1 débarque à Istanbul pour y disputer le Grand Prix de Turquie ce week-end.

Ce vendredi 8 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Turquie (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.

Les EL1 sont programmés à 10h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 14h00 (heure de Paris). ces deux séances seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et la course).

Les EL1 du GP de Turquie en direct


GP de Turquie : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Turquie, seizième manche de la saison 2021 de F1.

Ce vendredi 8 octobre, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 10h30 (heure de Paris) à Istanbul, tandis que la deuxième séance [EL2] aura lieu à 14h00 (heure de Paris).

Ce samedi 9 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie [EL3] à 11h00 (heure de Paris) avant de participer à la séance de qualifications programmée à 14h00 (heure de Paris).

Enfin ce dimanche 10 octobre, le départ du Grand Prix de Turquie 2021 sera donné à 14h00 (heure de Paris). Évidemment, toutes les séances de roulage du week-end (EL1, EL2, EL3, qualifications et la course) seront à suivre en direct sur F1only.fr.

Pour suivre les EL1 du GP de Turquie en direct, cliquez ici pour accéder au live.

Pour suivre les EL2 du GP de Turquie en direct, cliquez ici pour accéder au live

Horaires GP de Turquie (heure de Paris)

[table “208” not found /]

Norris a hâte de remonter dans sa monoplace après sa deception de Sotchi

Après sa deception au Grand Prix de Russie où il a vu sa potentielle première victoire en F1 lui échapper dans les derniers tours de course après avoir décidé de rester sur une piste humide avec des pneus slicks, le pilote McLaren Lando Norris a repris du poil de la bête et se dit prêt à remonter dans sa monoplace ce week-end.

Après le Grand Prix de Russie, Norris a passé deux jours dans le simulateur de McLaren afin d’analyser ses erreurs commises à Sotchi et essayer d’en tirer des leçons pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir.

En arrivant dans le paddock d’Istanbul ce jeudi, Norris était tout sourire et la deception de Sotchi semblait déjà bien loin : « Je suis très excité pour ce week-end, nous venons de sortir de deux très bons week-ends, à la fois en Italie et bien-sûr en Russie. » a déclaré Lando Norris.

« Avec ce qui s’est passé à la fin de la course en Russie, je veux juste remonter dans la voiture et réessayer. Il n’y a aucune garantie que nous pourrons faire aussi bien [il avait décroché la pole position en Russie], et nous pourrions ne pas être en position de décrocher une pole ni même de monter sur le podium, mais nous pouvons toujours passer un bon week-end et marquer des points. C’est en tout cas l’objectif du week-end. »

« Je ne sais pas dans quels domaines nous serons forts et dans quels domaines nous ne le serons pas, mais je dirais que je ne pense pas que nous serons aussi forts qu’en Russie. Donc, nous allons attendre, nous verrons bien. »

« L’anticipation est une bonne chose dans certains cas, mais nous ne sommes pas dans une situation dans laquelle nous pouvons nous permettre de dire ‘ici nous serons bons, ici nous ne serons pas bons’. Nous avons évidemment un idée approximative, mais il faut d’abord sortir en piste et piloter. Les choses peuvent toujours changer et la confiance d’un pilote peut toujours changer aussi. Nous verrons donc ce week-end si nous serons bons ou pas. »

Avant le Grand Prix de Turquie, Norris occupe actuellement la quatrième place du classement des pilotes avec 19 points d’avance sur Sergio Perez de chez Red Bull et 12 points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Carlos Sainz « excité » de partir depuis le fond de grille à Istanbul

Tout comme son coéquipier Charles Leclerc il y a quinze jours au Grand Prix de Russie, l’Espagnol Carlos Sainz devra prendre le départ du Grand Prix de Turquie depuis le fond de grille ce week-end à Istanbul après avoir reçu une nouvelle unité de puissance dotée du nouveau système hybride de Ferrari.

Condamné à l’exploit avant même que le week-end n’ai débuté, Carlos Sainz préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et espère pouvoir profiter du fait d’avoir un moteur neuf à l’arrière de sa monoplace pour se frayer un chemin plus facilement dans le peloton.

« En fait, cela ne fait pas si mal que ça. Nous débutons le week-end avec un nouveau moteur qui, espérons-le, apportera un peu plus de performance et un peu de développement à l’équipe, donc je ne peux pas être déçu de cela. » a déclaré Sainz ce jeudi à Istanbul.

« Évidemment, vous payez le prix de devoir commencer dernier, mais j’ai un assez bon bilan en partant depuis la dernière place ces dernières années, donc je suis plutôt excité de cela, parce que vous pouvez vous concentrer essentiellement sur la préparation de la course. Vous vous assurez que la voiture est bien réglée pour les différents composés, et les différentes conditions que nous avons en course, avec beaucoup de carburant, etc… »

« Donc, c’est en fait bien d’avoir un week-end différent de temps en temps et une approche différente et je trouve vraiment excitant de n’avoir rien à perdre. Vous débutez le week-end en sachant que vous pouvez prendre des risques. »

Russell remercie Williams pour son travail incroyable lors des dernières courses

Lors des cinq dernières courses disputées, le pilote Williams George Russell a marqué autant de points que le pilote Red Bull Sergio Perez – qui n’est plus remonté sur un podium depuis le Grand Prix de France.

Russell a réussi à marquer des points lors de quatre des cinq dernières courses, ayant inscrit au total seize des vingt-trois points de l’équipe Williams cette année. Lorsqu’on lui demande s’il s’attendait en début d’année à inscrire autant de points cette saison, le futur pilote Mercedes a répondu : « Évidemment, avant le début de la saison vous espérez toujours, et vous pensez toujours que ce sera une amélioration par rapport à la saison précédente. » a expliqué Russell ce jeudi en conférence de presse à Istanbul.

« Mais il est certain qu’après les tests de Bahreïn, et même la course de Bahreïn, je ne pensais  certainement pas que cette statistique serait possible. Je pense que je dois surtout remercier l’équipe, ils ont pris les bonnes décisions au bon moment. Si l’on repense à ces cinq courses, Spa s’est déroulée sur piste humide, la semaine dernière à Sotchi les conditions étaient délicates en qualifications et en course, à Budapest nous avons commencé la course avec les Intermédiaires et ce n’était finalement qu’à Monza lorsque les conditions étaient assez stables, mais même là, il y avait le format de course Sprint, donc les choses étaient encore différentes. »

« Je pense donc que nous venons de faire un travail incroyable lors de ces cinq dernières courses, nous étions au bon moment au bon endroit pour capitaliser, et je pense que nous avons aussi amélioré la voiture en cours de route. »

« Nous l’avons mieux compris, nous avons essayé certaines choses et les choses se sont peut-être un peu mieux passées que ce à quoi nous nous attendions. Je pense que nous avons réussi à trouver un peu de performance. »

« C’était dommage de ne pas marquer plus de points à Sotchi vu les circonstances de fin de course. Notre dernier relais a été définitivement difficile, mais nous avons tout de même eu cinq bonnes courses. »

Quant à savoir si Williams sera en mesure de marquer des points ce week-end au Grand Prix de Turquie, Russell – qui s’est crashé à l’entrée de la voie des stands l’an dernier sur une piste très glissante – espère que le grip sera au rendez-vous cette année.

« Ce n’était pas très agréable de piloter ici l’année dernière. Donc, j’espère que ce sera une meilleure expérience. Mais c’est à cause de genre de week-end que nous avons marqué des points. Évidemment, du point de vue du plaisir, vous souhaitez autant d’adhérence que possible, mais si c’était le cas chaque week-end, on ne marquerait probablement pas autant de points, donc je vais relever le défi, même si nous souhaitons tous que ce soit une légère amélioration par rapport à l’année dernière. »

Pour Vettel, Aston Martin doit saisir toutes les opportunités

Sebastian Vettel estime que son équipe Aston Martin n’a pas réussi jusqu’à présent à profiter de toutes les opportunités pour marquer des points importants au championnat du monde, ce qui lui porte préjudice désormais à sept courses de la fin de saison.

Avant le Grand Prix de Turquie, l’équipe Aston Martin occupe la septième place au classement constructeurs, 25 points derrière AlphaTauri et 36 points devant l’équipe Williams.

« Je pense que nous n’avons pas été très bons pour profiter des petites opportunités. Je pense que lorsque les grandes opportunités étaient là, nous étions là pour marquer et nous obtenions beaucoup de points, mais pour les petites comme je l’ai dit, pour la neuvième ou la 10e place, nous avions toujours des choses en travers du chemin ou des petites erreurs. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi à Istanbul.

« Donc, je pense que nous pouvons encore nous améliorer ; Je me sens beaucoup plus à l’aise avec la voiture ; j’aime vraiment piloter la voiture. Je pense que nous aimerions être un peu plus dans le mix et avoir le rythme supplémentaire pour être un peu plus compétitif pour être à l’aise contre l’AlphaTauri et l’Alpine, contrôler un peu plus la situation. »

Quant à savoir si la Turquie pourrait être l’endroit où Aston Martin deviendra un peu plus compétitive, le quadruple champion du monde a ajouté : « Je ne sais pas, c’est difficile à dire, car l’année dernière était très différente et nous n’en avons pas vraiment la moindre idée. »

« Je pense que la piste devrait être correcte mais je pense que nous ne pouvons pas nous attendre à des miracles car la piste n’est pas comme le circuit de Monaco ou Bakou ou un tracé urbain où vous pouvez faire quelque chose de différent. »

« C’est donc une piste normale – tout le monde peut s’y retrouver – alors oui, nous verrons ce que nous pouvons faire. Je pense que nous devons être ouverts d’esprit et, si la pluie vient à nous, ce sera une opportunité. »

Hamilton n’envisage pas (pour le moment) de changement de moteur en Turquie

Avant le Grand Prix de Turquie 2021, le septuple champion du monde Lewis Hamilton – dernier vainqueur en date à Istanbul – a déclaré qu’il pensait que Mercedes serait mieux préparée ce week-end par rapport à 2020.

L’an dernier en qualifications à Istanbul, Lewis Hamilton n’a pas réussi à décrocher la pole position sur une piste extrêmement glissante en raison du nouvel asphalte fraichement posé avant l’arrivée de la F1 et de la pluie qui est venue ajouter un peu de piment aux qualifications le samedi. C’est le pilote Racing Point [désormais Aston Martin] Lance Stroll qui a décroché la pole l’an dernier en Turquie, alors que Lewis Hamilton a dû s’élancer depuis la sixième place sur la grille.

A la veille du Grand Prix de Turquie, a insisté sur le fait qu’il se sentait plus confiant cette année, notamment parce que Pirelli a mis à disposition des pilotes des pneus plus Tendres qu’en 2020 et que la piste a reçu un traitement spécial ces dernières semaines pour améliorer l’adhérence.

« Je pense que nous avons compris certains des problèmes que nous avons eus ce week-end là et je pense que nous avons rectifié certains d’entre eux en course, donc je pense que nous sommes mieux préparés. » a expliqué Hamilton ce jeudi à Istanbul.

« Je pense que la piste a potentiellement un peu changé, nous pourrions donc être confrontés à des défis légèrement différents ce week-end.« 

Outre la question de la compétitivité de Mercedes ce week-end à Istanbul, tout le monde aimerait savoir si Lewis Hamilton va recevoir un quatrième moteur neuf ce week-end en Turquie, ce qui se traduirait par des pénalités sur la grille de départ. Interrogé sur le sujet, Hamilton a déclaré qu’il ne croyait pas actuellement qu’une nouvelle unité de puissance serait nécessaire ce week-end.

« Pour le moment, j’ai toujours les numéros deux et trois [dans son pool d’unités de puissances disponibles]. Je n’envisage donc pas un changement pour le moment, mais cela pourrait changer. Qui sait ? »

Lewis Hamilton entame le week-end à Istanbul en tant que leader du championnat du monde des pilotes avec seulement deux points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen.

Max Verstappen aborde la fin de saison sans pression

Le pilote Red Bull Max Verstappen a insisté sur le fait que décrocher ou non son premier titre mondial cette année en Formule 1 ne changerait pas fondamentalement sa vie.

Avec seulement deux points de retard sur Lewis Hamilton au championnat du monde avant le Grand Prix de Turquie, Max Verstappen a encore toutes ses chances de devenir champion du monde, alors qu’il reste sept Grands Prix à disputer d’ici la fin de la saison.

Mais lorsqu’on demande au pilote Red Bull s’il commençait à ressentir de plus en plus de pression à cause de sa bataille serrée avec le septuple champion du monde Lewis Hamilton, le Néerlandais a répondu : « Je fais toujours de mon mieux, et je sais que l’équipe aussi fait de son mieux. »

« Si cela doit arriver à la fin de cette année [devenir champion], alors bien-sûr, ce sera une réalisation incroyable et c’est pour cela que nous travaillons n’est-ce pas ? Mais même en terminant deuxième, je pense que cela aura été une excellente saison pour nous et en fin de compte cela ne va pas vraiment changer ma vie. »

« J’aime ce que je fais, pour moi c’est aussi très important, donc il n’y a a pas grand chose à craindre vraiment. »

Lorsqu’on lui a demandé de clarifier son commentaire sur sa satisfaction d’être P2 au championnat, Max Verstappen a ajouté : « Vous ne devriez pas insister, je sais que mon équipe fait de son mieux, n’est-ce pas ? »

« Ils attendent cela de moi et de mon côté j’essaie toujours de tirer le meilleur parti. Nous sommes pleinement engagés à essayer d’en faire un véritable succès ensemble. Mais nous ne pouvons pas forcer les choses, nous devons juste bien travailler et travailler dur ensemble. Ensuite, nous saurons à la fin de la saison où cela nous mènera. Est-ce que nous serons le premier, le deuxième ? Nous ne le savons pas. »

« Nous sommes très détendus, très concentrés, et bien-sûr nous voulons gagner – toute l’équipe veut gagner – donc la mentalité est là. Il n’y a rien de nouveau sur quoi stresser, parce que nous voulons juste faire de notre mieux et c’est ce que nous essaierons de faire ce week-end encore. »

Alonso regrette des « règles différentes » pour différents pilotes

Lors de la dernière manche disputée en Russie, le pilote Alpine Fernando Alonso a été vu lors de son tour de mise en grille avant le départ roulant dans la voie de secours au virage numéro 2 du tracé de Sotchi, avant de répéter cette manœuvre lors du premier tour de la course.

Aucune sanction n’a été infligée à Fernando Alonso, car les commissaires de course ont estimé que le pilote espagnol n’avait obtenu aucun avantage significatif. Cependant, cette manœuvre a toutefois parmi à Alonso de ne perdre aucune place dans le virage numéro 2.

Interrogé ce jeudi à Istanbul sur sa manœuvre réalisée à Sotchi, Fernando Alonso a expliqué qu’il avait effectué « une ligne droite » au virage 2 uniquement pour voir si des questions lui seraient posées ici en Turquie.

« C’était juste pour confirmer que lorsque je fais des choses, il y a un comportement différent et que cela a une répercussion différente sur l’événement suivant. » a déclaré Alonso en conférence de presse ce jeudi à Istanbul.

« Donc maintenant, peut-être qu’ils vont modifier la zone de dégagement dans le premier tour lors des premiers virages. J’ai été idiot sur la piste pendant la majeure partie du championnat alors que j’ai été dépassé à l’extérieur de la piste par de nombreuses personnes lors des premières courses. »

« Même en Autriche, je me souviens de l’Autriche 1 et 2, et il ne s’est pourtant rien passé, il n’y a eu aucune question lors de la course suivante. Maintenant après Sotchi, on me pose des questions, donc c’est une confirmation. »

« Il y a des règles différentes pour différentes personnes, ou des différences, disons sur les discussions la semaine d’après pour différentes personnes. »

Alonso a ensuite fait référence au franchissement de la ligne blanche par le pilote McLaren Lando Norris à l’entrée des stands lors des dernièrs tours de la course en Russie. Pour cette infraction, le Britannique n’a reçu qu’une simple réprimande de la part des commissaires.

« Nous verrons bien le prochain qui franchira la ligne blanche à l’entrée des stands. Nous verrons de quelle nationalité il est et de quelle pénalité il écopera. » a ajouté Alonso.

L’histoire derrière la livrée blanche de la Red Bull

Parce que normalement la F1 aurait dû disputer le Grand Prix du Japon ce week-end, Honda et Red Bull ont pris la décision commune de dévoiler une livrée spéciale de la RB16B en Turquie, faute de pouvoir courir à Suzuka devant les fans japonais en raison de la crise sanitaire qui a obligé les organisateurs à annuler la course à domicile de Honda.

Masashi Yamamoto, le directeur général de Honda en F1, a bien voulu nous expliquer comment et pourquoi Red Bull a accepté de modifier la livrée de sa monoplace ce week-end.

« Red Bull a dit à Honda : ‘Faisons quelque chose de spécial ensemble pour Suzuka’, et c’est là que tout a commencé. » nous explique Masashi Yamamoto.

« Ensuite, l’une des idées était de fabriquer une combinaison de course spéciale inspirée de la RA272 [la première monoplace japonaise victorieuse en F1 en 1965]. En fait, nous avions déjà fabriqué une combinaison toute blanche avec une ligne rouge que Jenson Button portait lors de l’une des journées de remerciements Honda. La première idée était donc les combinaisons pour Suzuka. »

« Ensuite nous nous sommes dit ‘pourquoi ne le faisons-nous pas aussi pour la voiture ?’ Donc avec la livrée inspirée de la RA272, le design a été développé ensemble, Red Bull a proposé le design de base et nous avons suggéré de petits détails comme le cercle rouge à l’avant qui ressemble au drapeau japonais avec des chiffres rétro. »

« D’un côté c’est un peu triste [de ne pas pouvoir rouler à Suzuka], mais l’essentiel est que Honda soit vraiment content de pouvoir le faire avec Red Bull. Et nous devons remercier Red Bull pour l’avoir fait, car ils ont fait un effort et une contribution énormes pour que cela se produise.« 

« C’est aussi super pour les fans parce que nous sommes sûrs qu’ils vont aimer. Je suis fier que nous puissions montrer aux fans comment Red Bull et Honda travaillent vraiment ensemble comme une seule équipe et se battent pour un seul objectif, un seul but. Nous sommes donc fiers d’avoir quelque chose que nous pouvons montrer à nos fans du monde entier. »

« J’étais personnellement heureux et nous tous chez Honda étions ravis parce que nous pensons que c’est une touche importante qui montre vraiment que nous sommes une seule équipe. »

Ce week-end en Turquie, les deux pilotes AlphaTauri (également motorisée par Honda) auront eux aussi le droit de piloter une monoplace à la décoration spéciale avec le mot « Arigato » (qui veut dire merci) écrit en caractère japonais sur l’aileron arrière.

« Arigato est pour Red Bull bien-sûr. C’est pour Christian [horner], Helmut [marko], Franz [Tost] et les quatre pilotes des deux équipes. Mais le plus grand merci revient aux fans en fait. » insiste Yamamoto.

« Ils nous soutiennent depuis longtemps, c’est notre dernière saison, et nous voulions profiter de cette occasion pour envoyer ce message aux fans. »

Après le Grand Prix de Turquie, la Red Bull retrouvera sa livrée d’origine et Yamamoto aimerait voir un jour la RB16B à la livrée spéciale s’exposer au siège de Honda dans l’hypothèse où cette dernière remporte le championnat du monde 2021.

« Ce serait vraiment spécial de pouvoir un jour exposer cette voiture au siège de Honda en tant que voiture gagnante du championnat du monde. Mais nous avons déjà commandé les modèles réduits des voitures pour pouvoir permettre à nos fans d’en posséder une. J’ai commandé deux tailles – 1:18 et 1:43. »

Espérons pour Honda et Red Bull que la livrée spéciale sera un chapitre positif  lorsqu’ils regarderont en arrière, mais Yamamoto est sûr qu’il y a plus de rebondissements à venir dans cette saison dramatique.

« Nous sommes évidemment très fiers et très heureux d’être dans cette position en ce moment. Mais comme vous l’avez vu en Russie, il y a des circuits où Mercedes est particulièrement bon et d’autres circuits où Red Bull est meilleur, nous devons donc nous concentrer sur les courses une par une et si nous le faisons correctement, nous pensons que nous pouvons obtenir le championnat. »

Avant le Grand Prix de Turquie, Red Bull occupe la deuxième place au classement constructeurs avec 33 points de retard sur Mercedes.

L’équipage de la Medical Car en F1 forfait pour le GP de Turquie

Le pilote de la Medical Car en Formule 1, Alan Van Der Merwe et le délégué médical adjoint, le Dr Ian Roberts, ont tous deux été testés positifs au Covid-19 avant le Grand Prix de Turquie qui se déroule ce week-end sur le tracé d’Istanbul.

Les deux hommes ne pourront donc pas assister au Grand Prix de Turquie ce week-end et seront remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Alan Van Der Merwe et Ian Roberts devraient pouvoir retourner dans le paddock de la Formule 1 lors de la prochaine épreuve programmée à Austin aux États-Unis à la fin du mois d’octobre, à condition bien-sûr qu’ils retournent chacun un test négatif.

C’est la première fois depuis le début de la crise sanitaire en 2020 que l’équipage d’une des voitures officielles de la FIA est testé positif lors d’un week-end de course, alors que des pilotes de F1 ont déjà été testés positifs depuis l’an dernier parmi lesquels Sergio Perez, Lewis Hamilton, Lando Norris, Pierre Gasly, Charles Leclerc ou encore Lance Stroll.

Alonso de retour en Turquie pour la première fois depuis dix ans

Dans la foulée de sa sixième place à Sotchi, Fernando Alonso retrouve l’Istanbul Park pour la première fois depuis dix ans. Après avoir manqué le podium de justesse en Russie, l’Espagnol souhaitera poursuivre sa dynamique en Turquie ce week-end.

« J’ai de bons souvenirs du Grand Prix de Turquie. C’est un circuit proposant un bon mélange de virages rapides et d’opportunités de dépassement. » nous explique le double champion du monde de F1 avant cette seizième manche de la saison.

« Le huitième virage est un défi unique et je me languis de le négocier avec une F1 contemporaine. J’ai aussi connu une bataille amusante avec Michael [Schumacher] en 2006. Il était dans mes échappements à la sortie du dernier virage du dernier tour. C’était comme l’une des nombreuses batailles en piste que nous avons eues cette saison. C’est donc un circuit sur lequel j’aime rouler et je suis impatient d’y être. »

Le Grand Prix de Turquie marque le passage dans le dernier tiers de la saison 2021 avec encore sept courses à disputer hors Europe. Lorsqu’on demande au pilote espagnol quel a été son moment préféré à ce stade de la saison, le pilote Alpine a répondu : « Je pense que Sotchi était peut-être l’une de mes meilleures courses cette année. La voiture était compétitive durant la course et les batailles avec les Ferrari, McLaren et Red Bull étaient très excitantes sur la fin. Nous avions gagné plusieurs places en quelques tours seulement. »

« Les Qualifications Sprint à Silverstone étaient également amusantes, tout comme la Hongrie pour des raisons évidentes. Nous avons connu de bonnes courses cette année et nous avons surtout été réguliers. Nous devons poursuivre sur cette voie et marquer un maximum de points pour que l’équipe finisse l’année en beauté. »

« Nous étions si près du podium en Russie et j’avais le sentiment que cela allait se jouer au mérite. Je crois que cela aurait pu être possible s’il n’avait pas plu aussi fort dans les derniers tours. C’était très difficile à prévoir pour nous tous et nous n’avons pas été les seuls à perdre des positions dans le final. »

« En fin de compte, nous sommes repartis avec de bons points et la sixième place, donc nous ne pouvons pas être trop déçus. Nous devons même être plutôt satisfaits de notre compétitivité dans des conditions humides et sèches et poursuivre sur cette lancée en Turquie. »

Red Bull et Honda poursuivent leur collaboration au delà de la F1

Alors que leur partenariat en Formule 1 prendra fin à la clôture du Championnat du monde de cette année, Red Bull et Honda ont annoncé ce jeudi à la veille du Grand Prix de Turquie qu’ils continueront à courir ensemble dans le monde du sport automobile, grâce à une nouvelle collaboration.

L’accord de diversification verra le groupe de sociétés Red Bull et Honda travailler ensemble sur une variété d’activités dans le sport automobile, englobant la transition du développement du groupe motopropulseur de Honda vers Red Bull Powertrains [la société créée par Red Bull pour développer son propre moteur en F1], le développement des jeunes pilotes, les initiatives de marketing et de marque, ainsi que l’activité concurrentielle dans toute une gamme de disciplines du sport automobile.

En Formule 1, Red Bull Powertrains aura le droit d’utiliser la propriété intellectuelle de Honda relative au groupe motopropulseur à partir de 2022. Tandis que Honda soutiendra Red Bull Powertrains à travers l’assemblage des groupes motopropulseurs, la fourniture d’une assistance technique sur piste et d’une assistance aux opérations de course en 2022, à partir de 2023, RBPT prendra en charge toute la fabrication et l’entretien des moteurs Red Bull Racing et de la Scuderia AlphaTauri. De plus, pour assurer la continuité de l’équipe, il y aura un transfert des employés de Honda Racing Development UK vers Red Bull Powertrains.

Au-delà de la Formule 1, Red Bull et Honda continueront à travailler ensemble sur leurs programmes de jeunes pilotes respectifs. Le Red Bull Junior Team et le Honda Formula Dream Project s’associeront pour développer davantage le sport automobile au Japon, dans le but ultime de promouvoir les nouvelles générations de pilotes japonais aux plus hauts niveaux du sport automobile mondial, comme cela s’est produit avec Yuki Tsunoda en Formule 1.

Red Bull et Honda étendront également leur coopération pour créer une présence commune dans diverses formes de sport automobile, dans d’autres sports et des activités plus larges afin d’élargir la portée des deux marques et en particulier de promouvoir les produits de mobilité innovants de Honda auprès d’un public plus large et d’aider l’entreprise à atteindre l’objectif déclaré d’atteindre la neutralité carbone dans l’ensemble de ses opérations.

« Je suis heureux que nous ayons conclu un accord avec Red Bull Group couvrant tous les détails des droits de propriété intellectuelle du F1 Power Unit et de cette manière, Honda peut toujours contribuer au monde de la course automobile. » a déclaré  Koji Watanabe, directeur général des opérations de marque et de communication chez Honda.

« Nous travaillons maintenant dur pour renforcer la structure du HRC, afin qu’il puisse garantir que nos fans pourront continuer à apprécier le rôle de Honda dans tous les types de sport automobile. »

« La collaboration de Red Bull avec Honda a été un énorme succès et bien que notre relation en Formule 1 évolue, aucun de nous ne souhaite que cela soit la fin de l’histoire. » a ajouté Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull en F1.

« Nous sommes très heureux que notre projet ambitieux et passionnant de Red Bull Powertrains soit fortement soutenu par Honda, techniquement et opérationnellement, en 2022, ce qui contribuera à garantir que la transition de Red Bull vers le statut de fabricant de châssis et de groupes motopropulseurs se fasse sans heurt. »

« Tout aussi excitante est la nouvelle que notre collaboration avec Honda s’étendra à une variété d’activités de sport automobile, du développement de pilotes à d’autres disciplines de course et même à travers le monde du sport au sens large. Cette partie du voyage de Honda en Formule 1 touche à sa fin, mais ensemble, nous nous lançons dans un nouveau et fascinant voyage. »

Bulletin météo GP de Turquie : Encore des conditions humides

Long de 5,338 km et vallonné, l’Otodrom Istanbul Park est l’un des rares circuits lévogyres (c’est-à-dire qui est emprunté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre). Très apprécié des pilotes (notamment pour le virage numéro 8 appelé Diabolica qui est un long gauche avec quatre points de corde qui se passe à fond sur presque 300 mètres), le circuit est revenu au calendrier en 2020 après 8 ans d’absence.

On se souvient de la démonstration faite par Lewis Hamilton l’année dernière sur ce circuit. C’est précisément cette victoire (acquise sous la pluie) qui lui a permis de décrocher un 7e sacre de champion du monde de la discipline au terme de l’épreuve Turque. Allons-nous connaître des conditions météo similaires cette année? La réponse se trouve ci-dessous.

Situation générale

Le puissant anticyclone (1040 mb) centré au-dessus de Moscou et un faible creux barométrique en Méditerranée engendre un flux d’Est perturbé pour la Grèce, la Bulgarie et l’extrême Ouest de la Turquie. Même si la perturbation perd en intensité au courant de la journée de samedi, des averses gagneront la région d’Istanbul.

Vendredi 8 octobre – Essais libres 1 et 2

La première journée d’essais libres se déroulera dans des conditions tempérées et sèches. Le ciel sera ponctué de passages nuageux et le soleil brillera de façon généreuse. Alors que le vent du Nord-Est soufflera de façon modérée (entre 15 et 25 km/h), le thermomètre atteindra 21°C au plus chaud de la journée.

Le revêtement entièrement décapé il y a quelques jours – lire l’article ici, devrait donc rapidement monter en température et permettre aux écuries de faire de nombreuses simulations avec les différentes enveloppes (C2, C3 et C4) mises à disposition par Pirelli ce week-end.

Samedi 9 octobre – Essais libres 3 et qualifications

Après une nuit très nuageuse, la journée de samedi débutera sous un ciel couvert. De timides éclaircies viendront ponctuer la journée et de petites averses apparaîtront en première partie d’après-midi. Les précipitations devraient rester faibles (moins de 4 mm) mais pourraient venir perturber la séance de qualifications.

Le mercure oscillera entre 16°C le matin et 20°C l’après-midi. Le vent toujours du secteur Nord-Est sera faible (entre 10 et 20 km/h).

Dimanche 10 octobre – La course

La course de dimanche, dont le départ sera donné à 15h00 heure locale (14h00 – heure de Paris), devrait se dérouler sous un ciel nuageux avec des éclaircies. Côté mercure, 21°C sont attendus au moment de l’extinction des feux rouges.

À l’heure où cet article est rédigé, il subsiste tout de même un léger risque de faible pluie pour dimanche après-midi. Ces prévisions seront affinées au cours des prochaines heures. À ce titre, nous vous invitons à consulter les prévisions horaires qui sont mises spécialement à votre disposition pour ce Grand Prix sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

 

Red Bull dévoile la livrée blanche de sa F1 pour la Turquie

L’équipe Red Bull a dévoilé les premières images de la livrée blanche de sa monoplace, une livrée spéciale pour rendre hommage à son motoriste Honda qui stoppera son implication en F1 à la fin de la campagne 2021.

La RB16B de Max Verstappen et de son coéquipier Sergio Perez arborera une livrée à dominante blanche inspirée par la légendaire Honda RA 272, dans laquelle le pilote américain Richie Ginther a remporté la première victoire Honda en Formule 1 au Grand Prix du Mexique en 1965.

L’aileron arrière des monoplaces AlphaTauri – équipe sœur de Red Bull – pilotées par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda arboreront le message  ありがとう(arigato), signifiant « merci ».

Concrètement, cette livrée spéciale sur la Red Bull RB16B voit la couleur bleue disparaitre sur toute la carrosserie pour laisser place au blanc, alors que le message « arigato » est inscrit sur le capot moteur juste à côté de Honda.

Pour rappel, l’équipe Red Bull se bat cette année pour le titre mondial contre l’équipe Mercedes. Avant le Grand Prix de Turquie, Red Bull occupe la deuxième place au classement constructeurs avec 33 points de retard sur l’écurie du constructeur allemand.

Le Grand Prix F1 des États-Unis diffusé en clair sur C8

Le Grand Prix des États-Unis 2021 qui se déroulera sur le tracé d’Austin au Texas du 22 au 24 octobre sera diffusé en clair par la chaîne C8 en prime time le dimanche soir.

Comme en 2019, la chaîne C8 – qui fait partie du groupe Canal+ – a décidé de diffuser la course du Grand Prix des États-Unis dont le départ sera donné le dimanche 24 octobre à 21h00 (heure de Paris). Cette dix-septième manche du championnat du monde de Formule 1 sera commentée pour l’occasion par Laurent Dupin et Renaud Derlot.

Notez bien que C8 ne diffusera pas les essais libres et les qualifications du Grand Prix des États-Unis, mais seulement la course le dimanche soir avec une prise d’antenne quelques minutes avant que le départ ne soit donné à Austin.

Évidemment, vous pourrez toujours suivre gratuitement toutes les séances de roulage du Grand Prix des États-Unis sur F1only.fr [comme pour le reste du championnat du monde d’ailleurs]. Ce sera comme d’habitude un très grand plaisir pour moi que de vous faire vivre en direct toutes les séances de roulage de cet événement.

J’espère d’ailleurs vous retrouver dès ce week-end à Istanbul avec le Grand Prix de Turquie 2021 où les premiers essais libres débuteront ce vendredi 8 octobre à 10h30 (heure de Paris).

Les horaires du Grand Prix F1 de Turquie 2021

Voici les horaires de chaque séance pour le Grand Prix de Russie 2021, seizième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule ce week-end du 8 au 10 octobre sur le tracé d’Istanbul.

Ce vendredi 8 octobre, les pilotes prendront la piste pour participer à la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Turquie programmée à 10h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 débuteront dans l’après-midi à 14h00 (heure de Paris). Ces deux séances dureront une heure chacune.

Le samedi 9 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie [EL3] à 11h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course de dimanche est programmée à 14h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Turquie 2021 sera donné le dimanche 10 octobre à 14h00 (heure de Paris). Nous vous rappelons que toutes les séances du week-end seront à suivre en direct sur F1only.fr.

Horaires du GP de Turquie (heure de Paris)

[table “208” not found /]

Mattia Binotto absent au Grand Prix de Turquie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne sera pas présent ce week-end sur le tracé d’Istanbul pour le Grand Prix de Turquie avec son équipe.

Comme ce fut déjà le cas plusieurs l’année dernière à pareille époque, Mattia Binotto va désormais prendre de plus en plus de recul avec la piste pour rester à l’usine de Maranello pour se concentrer sur le développement de la monoplace de la saison prochaine.

Binotto conservera tout de même un contact avec son équipe présente à Istanbul ce week-end, puisque le directeur de la Scuderia Ferrari pourra suivre toutes les sessions de roulage, les débriefings et la course depuis le Remote Garage (garage dématérialisé à Maranello), notamment grâce à tous les moyens de communication modernes à sa disposition.

Durant tout le week-end du Grand Prix de Turquie, c’est le Français Laurent Mekies qui sera en charge de l’équipe sur la piste. Mekies participera d’ailleurs à la conférence de presse des chefs d’équipe ce vendredi à Istanbul aux côtés de Franz Tost, Otmar Szafnauer, Frederic Vasseur, Jost Capito et Gunther Steiner.

Toujours concernant Ferrari, nous avons appris ce mercredi soir que le pilote espagnol Carlos Sainz devra s’élancer ce dimanche depuis le fond de la grille en Turquie. Sainz a en effet reçu le nouveau moteur évolué de Ferrari (le même que celui utilisé par Charles Leclerc en Russie), ce qui se traduit automatiquement par des pénalités (à lire ici).

Carlos Sainz pénalisé sur la grille de départ au GP de Turquie

Le week-end du Grand Prix de Turquie n’a pas encore débuté que déjà le pilote Ferrari Carlos Sainz sait qu’il devra prendre le départ de la course depuis le fond de la grille ce dimanche à Istanbul.

En effet, l’équipe Ferrari a décidé de monter sur la monoplace du pilote espagnol sa dernière évolution moteur (la même que celle utilisée par Charles Leclerc en Russie), ce qui se traduira automatiquement par des pénalités sur la grille de départ.

« Comme ce fut le cas pour Charles Leclerc en Russie, Carlos Sainz prendra en Turquie un tout nouveau groupe motopropulseur équipé du nouveau système hybride. Il partira donc du fond de la grille dans le but de remonter dans la hiérarchie pour tenter de marquer des points. » confirme Ferrari ce mercredi.

Carlos Sainz est donc dores et déjà condamné à l’exploit ce week-end au Grand Prix de Turquie sur une piste où les dépassements sont possibles, notamment grâce à deux zones DRS situées sur le circuit d’Istanbul. Avant la seizième manche de la saison, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat constructeurs avec 17,5 points de retard sur McLaren.