Charles Leclerc a été invité à rester vigilant face à la situation délicate chez Ferrari, Ralf Schumacher le pressant de préparer un « plan B » pour sa carrière. La Scuderia traverse une saison difficile en F1, marquée par des résultats décevants après une année 2024 solide où l’équipe avait terminé deuxième derrière McLaren.
Contrairement aux attentes élevées du début de saison, Ferrari n’a pas réussi à capitaliser sur son élan et a chuté à la quatrième place dans la lutte pour la deuxième position du championnat des constructeurs. L’arrivée de Lewis Hamilton en provenance de Mercedes et l’espoir d’un premier titre pour le Cheval Cabré depuis 2008 ont encore accentué la pression sur l’équipe italienne.
Face à cette situation, le président de Ferrari, John Elkann, n’a pas hésité à critiquer ses pilotes, leur reprochant de trop parler alors que les résultats restent décevants. Schumacher, quant à lui, estime que Leclerc, malgré ses sept podiums cette saison et ses performances encourageantes, devrait réfléchir sérieusement à sa position.
« Si j’étais Leclerc, je commencerais à me demander quel est l’intérêt de tout cela », a déclaré Schumacher à Sky Sports Germany. L’ancien pilote souligne ainsi que le Monégasque doit garder un œil sur ses options et ne pas se laisser « berner » par la situation interne à Ferrari, qui pourrait compromettre ses ambitions à long terme.
La saison sans victoire se profile pour Ferrari, et l’incertitude autour de l’avenir de l’équipe renforce la nécessité pour Leclerc de considérer toutes les alternatives possibles afin de préserver sa trajectoire dans le championnat.
« Je pense qu’il fait un excellent travail et qu’il tire le meilleur de lui-même, mais aussi de l’équipe. De plus, c’est un gars sympathique, qui s’intègre parfaitement chez Ferrari. »
S’appuyant sur sa propre expérience en F1, Schumacher a conseillé à Leclerc de se préparer à d’autres options au cas où la situation ne s’améliorerait pas. L’ancien pilote de Jordan, Williams et Toyota a encouragé le vainqueur de huit Grands Prix à ne pas se laisser « berner » par Ferrari.
« À ce stade, j’enverrais mon manager pour demander de quoi il s’agit », a expliqué Schumacher. « J’avais toujours un plan B prêt et j’en discutais avec mon manager dans des situations comme celle-ci, et je conseillerais toujours à Leclerc de faire de même. Je ne me laisserais pas berner. »