Helmut Marko salue la décision de Max Verstappen de rester chez Red Bull

Annoncé avec insistance du côté de Mercedes pour 2025, Max Verstappen a mis fin aux spéculations en confirmant depuis le Grand Prix de Hongrie qu’il resterait bien chez Red Bull la saison prochaine.

Ces rumeurs avaient pris de l’ampleur après que George Russell a reconnu, auprès de Sky Sports, l’existence de discussions entre Mercedes et le clan du quadruple champion du monde. L’annonce de Verstappen est intervenue dans un contexte de turbulences, marqué par le départ de Christian Horner, laissant penser que le Néerlandais attendait des changements internes avant de prolonger son engagement.

Sous contrat jusqu’en 2028, Verstappen mènera Red Bull vers la grande révolution de 2026, lorsque l’écurie alignera pour la première fois son propre moteur conçu avec Ford. Mais l’absence d’expérience du constructeur en F1 laisse planer des doutes sur la compétitivité immédiate de l’équipe, d’autant plus qu’elle a déjà connu un déclin depuis le départ d’Adrian Newey.

Si son contrat contiendrait une clause de sortie en cas de résultats hors du top 3, Helmut Marko a qualifié la décision de Verstappen de rester comme étant « sensée », malgré les incertitudes entourant l’avenir de Red Bull.

« D’après ses déclarations, il était clair qu’il voulait rester, et cela a du sens, même si la clause de sortie était devenue applicable », a déclaré Marko. « Personne ne sait ce que sera la situation en 2026. Du côté des moteurs, Mercedes se proclame leader, mais il n’y a aucune preuve. Du côté du châssis, on ne sait pas si quelqu’un va décrocher le jackpot. Il y a donc beaucoup d’incertitude et, de son point de vue, il est beaucoup plus logique de rester, d’observer la situation et, si nous ne sommes pas compétitifs l’année prochaine, de reconsidérer sa décision.»

« Max est un élément très important de notre équipe. Il a remporté ses succès avec Red Bull Racing ; dans sa carrière en Formule 1, il n’a piloté que des voitures Red Bull et, au-delà de son potentiel de pilote, il est tout simplement un membre très important de notre famille. »

Bernie Ecclestone révèle la vraie raison du départ de Christian Horner chez Red Bull

Bernie Ecclestone a expliqué pourquoi Christian Horner a été écarté de Red Bull. Le Britannique a perdu ses fonctions de directeur de l’écurie et de PDG après le Grand Prix de Grande-Bretagne, avant d’être démis de son poste de directeur de la société hébergeant l’équipe en début de semaine.

Malgré un contrat à long terme accordé par le cofondateur Dietrich Mateschitz, Horner voyait sa position fragilisée depuis son implication dans un scandale sexuel très médiatisé au début de 2024. Bien qu’innocenté, la direction aurait douté du pouvoir qu’il exerçait sur les activités F1.

Ecclestone, proche confident du Britannique, a estimé que le désaccord avec la direction était la principale cause du départ. Il a ajouté que Red Bull, dépourvue de plan de succession à Milton Keynes, avait dû promouvoir Laurent Mekies, de l’équipe sœur Racing Bulls, pour le remplacer.

« C’était un peu comme un mariage qui se terminait par un divorce », a déclaré le nonagénaire à F1 Destinations. « Après la mort de Didi Mateschitz [fondateur de Red Bull], les membres de Red Bull avaient des idées sur la direction et l’orientation de l’équipe qui n’étaient pas favorables à Christian. Il a fait du très bon travail, mais il était considéré, tout comme Max Verstappen, comme quelqu’un qui n’avait pas de numéro deux à sa hauteur. »

« Il est difficile de critiquer quelqu’un qui remporte des courses et des championnats, mais il n’y avait pas de plan B au cas où quelque chose tournerait mal avec Christian ou Max. »

Christian Horner « s’est souvent comporté comme un connard » en F1 selon Toto Wolff

Toto Wolff, patron de Mercedes, a livré une évaluation sans détour de Christian Horner, admettant qu’il s’était souvent comporté comme un « connard», tout en saluant son palmarès impressionnant chez Red Bull.

Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG après le Grand Prix de Grande-Bretagne, mettant un terme à vingt années à la tête de l’écurie de Milton Keynes. Sous sa direction, Red Bull a conquis huit titres pilotes et six titres constructeurs, faisant de lui l’un des chefs les plus titrés de l’histoire de la discipline.

Figure médiatique de la F1, renforcée par la série Drive to Survive et son mariage avec Geri Halliwell, Horner a aussi été au centre de polémiques, notamment un scandale dont il a été blanchi. S’il n’a jamais entretenu de bonnes relations avec lui, Wolff reconnaît toutefois le rôle majeur joué par son ancien rival dans le succès de Red Bull.

« Ce que j’en pense ? Eh bien, il s’est souvent comporté comme un connard au cours des 12-15 dernières années. Il fonctionne selon des valeurs complètement différentes, mais même votre pire ennemi a un meilleur ami », a déclaré Wolff à Formula.hu.

« D’un autre côté, il a connu un énorme succès dans ce qu’il a fait. Maintenant qu’il est parti, du moins pour un certain temps, une véritable personnalité quitte la discipline. Il était controversé et clivant, mais il était l’un des personnages principaux ici. On peut dire sans risque de se tromper qu’il était aussi important qu’un grand pilote. Si je regarde les choses d’un point de vue purement F1, je ne pense pas qu’il reste beaucoup de chefs d’équipe à l’ancienne ici. Peut-être juste moi. Peut-être que Fred [Vasseur] est aussi un peu un dinosaure. »

Lorsqu’on lui a demandé si le fait que sa rivalité personnelle avec Horner restera dans les mémoires comme l’une des plus grandes de l’ère moderne avait une signification particulière pour lui, Wolff a répondu : « Oui. Si vous y réfléchissez bien, cela a toujours été une histoire intéressante. Ces dernières années, mais surtout en 2021, il ne s’agissait pas seulement de Max et Lewis, mais aussi de Christian et moi. Et parfois, c’était vraiment difficile, cela figure dans tous les livres d’histoire et cela y restera toujours. Il a toujours dit que j’aimais le détester. Alors qui est-ce que je déteste maintenant ? Il semble que je doive trouver quelqu’un d’autre. »

James Vowles défend le règlement 2026 face aux critiques

Le patron de Williams, James Vowles, a réagi aux critiques émises par plusieurs pilotes concernant la réglementation 2026 de la Formule 1. Selon lui, ceux qui jugent déjà négativement les nouvelles monoplaces n’ont pas passé assez d’heures dans le simulateur pour avoir une vision précise.

La refonte prévue pour l’an prochain concernera à la fois le châssis et les moteurs, transformant profondément le visage de la discipline. Charles Leclerc a mené la fronde, jugeant que la Ferrari 2026 en développement n’était « pas la plus agréable » à piloter en simulateur, un avis partagé par Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams.

Mais Vowles tempère : il affirme que les pilotes qui passent davantage de temps sur le simulateur s’adaptent progressivement aux spécificités des futures F1, et que les jugements actuels restent prématurés.

« La première fois que nos pilotes de simulateur ont conduit selon le règlement 2026, cela a été difficile car cela représente un changement complet dans certains aspects de la conduite », a-t-il déclaré aux médias. « La deuxième fois, c’était plus normal, [mais] il y avait encore des plaintes, et à la quatrième fois, il n’y avait plus vraiment de discussion ; c’était devenu la norme. Je demande donc à tout le monde d’être prudent. Demandez aux pilotes combien de fois ils ont conduit le simulateur avant de juger leur réponse. Je vous garantis que la première réponse sera probablement « une fois ». Et ceux qui l’ont fait quatre ou cinq fois [diront] : « J’aime bien. Je comprends maintenant. »

Vowles estime également que la variation de la vitesse maximale pourrait améliorer les courses de F1.

« Je pense que les différences de vitesse sur certaines lignes droites seront beaucoup plus importantes en raison de la marge de manœuvre dont on disposera l’année prochaine en matière d’énergie et de modes, et je pense donc qu’à un moment donné, les dépassements pourraient en fait être accentués, et non entravés », a-t-il expliqué. « Le concept de course signifie donc que si vous avez une voiture plus rapide, vous disposez de plus d’outils en tant que pilote que cette année, y compris le DRS. C’est ce que je pense pour le moment. »

Vowles est conscient que le règlement technique 2026 n’est pas parfait et espère que les commentaires des équipes seront pris en compte pour affiner la formule.

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour l’affiner, et nous devons faciliter la tâche des pilotes, car je pense que la charge de travail est actuellement très, très difficile pour eux, ce qui est d’ailleurs un autre commentaire qu’ils ont fait », a-t-il déclaré. « Mais nous avons encore six mois devant nous avant d’y arriver, donc je suis convaincu que nous pouvons y arriver. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Zak Brown prend la défense de Leclerc et son faible taux de victoires après une pole

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a volé au secours de Charles Leclerc concernant son taux de conversion des poles en victoires, particulièrement bas en F1. Depuis 2019, le Monégasque n’a transformé que cinq de ses 27 poles en succès, soit seulement 18,5 %.

Mais pour Brown, ce bilan ne reflète pas le talent du pilote Ferrari. Selon lui, la majorité de ces occasions manquées sont dues à une monoplace exigeante avec ses pneus ou à des choix stratégiques discutables du mur des stands. Interrogé par Racer, il a insisté sur le fait que ce faible pourcentage de victoires n’était « en rien de sa faute ».

« Il y a une autre statistique concernant [Charles Leclerc], dont je suis un grand fan, qui n’a pas remporté beaucoup de courses en pole position, et je ne pense pas que cela soit de sa faute », a-t-il déclaré à Racer. « Je pense que c’est ce qui fait son génie sur un tour et qu’il est peut-être capable de mener une voiture qui n’a pas le rythme idéal pour la course. Je ne cherche donc pas du tout à le dénigrer. Je pense qu’il a un talent énorme. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une bonne histoire, et quand cette histoire disparaît, personne ne s’en soucie vraiment, c’est comme si la rétractation était toujours reléguée en dernière page. Et je pense que Lando est dans une excellente position. »

Avant de défendre Leclerc, Brown a déclaré : « Je pense que le Lando d’il y a un an aurait peut-être été plus critique envers lui-même [après les qualifications en Hongrie]. Il fait un travail formidable. Donc, non, je pense que c’est un peu comme le fait qu’il ne peut pas gagner depuis la pole position. Maintenant qu’il a remporté quatre ou cinq courses depuis la pole, personne ne semble en parler. »

Andrea Stella admet que Max Verstappen a vu juste sur la force de la McLaren

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a reconnu que Max Verstappen avait « raison » au sujet des qualités de la monoplace de Woking. L’équipe britannique domine la saison avec 11 victoires en 14 Grands Prix, s’offrant une avance confortable aux championnats pilotes et constructeurs à dix manches de la fin de la saison.

Si la MCL39 s’est montrée performante sur tous les circuits, Max Verstappen avait récemment souligné son avantage marqué dans les virages à vitesse moyenne. Un constat que Stella n’a pas contesté, admettant que cette caractéristique constituait bien l’un des points forts de la voiture.

« C’est une réponse facile, car il suffit de regarder les données GPS », a déclaré Stella aux médias. « Quand on compare les vitesses avec celles d’autres équipes, les données montrent que McLaren atteint les vitesses les plus élevées dans les virages à vitesse moyenne. Je pense donc que l’évaluation de Max est correcte. »

Malgré son ultra domination depuis le début de saison, Stella a affirmé que la monoplace développée par McLaren en 2025 n’était pas sans défauts.

« Nous avons encore des points faibles », a-t-il déclaré. « Si vous prenez un virage à très grande vitesse comme Copse [à Silverstone], par exemple, ou Pouhon [à Spa], nous ne sommes pas la voiture la plus rapide. De même, nous ne sommes probablement pas la voiture la plus rapide à très faible vitesse. Mais la majorité des virages d’un championnat sont des virages à vitesse moyenne, et dans cette plage, notre voiture est, d’après les données dont nous disposons, la meilleure. »

Mclaren assure que la rivalité entre Norris et Piastri renforce leur relation

Le patron de McLaren, Andrea Stella, a affirmé que les rapports entre Oscar Piastri et Lando Norris se sont consolidés malgré leur duel serré pour le championnat. Après 14 courses, l’Australien conserve une légère avance de neuf points sur son coéquipier au classement des pilotes.

Tous deux en quête d’un premier sacre en F1, Piastri et Norris se livrent une bataille sans tensions marquées, contrairement à d’autres rivalités internes célèbres. Leur unique accrochage, survenu au Canada, avait rapidement été désamorcé après que Norris a reconnu sa responsabilité.

Selon Stella, cette lutte pour le titre n’a en rien fragilisé leur partenariat, les deux pilotes restant concentrés sur leur objectif commun : réaliser leur rêve de devenir champion du monde.

« Au contraire, la relation entre Oscar et Lando ne cesse de s’améliorer », a déclaré Stella aux médias. « Ce n’est pas le fruit d’une évolution aléatoire. C’est parce que nous investissons dans les relations. Quand je parle des fondamentaux de la F1, les relations sont peut-être un peu moins tangibles, mais je pense qu’elles sont aussi fondamentales que l’aérodynamique. Cela concerne la relation entre les pilotes et l’équipe, mais aussi entre les pilotes eux-mêmes. »

« je suis un directeur d’équipe chanceux, car les deux pilotes sont très raisonnables, très justes, très corrects, humbles et, surtout, ils comprennent que nous ne sommes pas ici uniquement pour poursuivre nos intérêts dans le présent, mais aussi pour protéger l’avenir de leur propre carrière et celui de McLaren Racing. »

2000-2004 : Les années grandioses du duo Ferrari/Michael Schumacher

2000 – 21 ans après Jody Scheckter, le titre mondial des pilotes revient à Maranello

La monoplace bénéficiait d’une aérodynamique extrêmement bien étudiée, son poids était largement inférieur au minimum imposé par le règlement, ce qui a permis de travailler sur une répartition parfaite du poids en déplaçant les ballasts, et l’angle du moteur 10 cylindres est passé de 80° à 90°. Cette architecture du nouveau moteur a établi la norme pour les années à venir. Michael Schumacher, soutenu par une équipe parfaite, remporta 9 victoires et gagna la longue bataille de la saison contre Hakkinen et McLaren : le pilote allemand remporta le titre lors de l’avant-dernière course de la saison, sur le circuit de Suzuka, où la Scuderia avait perdu le championnat de justesse les deux années précédentes. Avec 10 victoires, dont une grâce au nouveau venu Rubens Barrichello, et un total de 170 points, la Scuderia réitérait son succès de 1999. Pour la Scuderia, c’était le début de l’un des cycles les plus fructueux de l’histoire de la Formule 1.

 

2001 – La Scuderia s’impose comme l’équipe à battre.

Michelin rejoint Bridgestone en Formule 1 en tant que fournisseur officiel de pneumatiques et la Fédération donne son feu vert à l’utilisation intensive de l’électronique embarquée lors du Grand Prix d’Espagne, tandis que la Scuderia s’impose comme l’équipe à battre. En Hongrie, lors de la 13e course sur les 17 prévues au calendrier, Michael Schumacher a remporté le titre de champion du monde des pilotes (le quatrième de sa carrière) et la Scuderia du cheval cabré, grâce également à la deuxième place de Barrichello, s’est confirmée championne du monde des constructeurs. À la fin de la saison, la Scuderia comptait 9 victoires, 15 podiums, 3 doublés et 10 pole positions, pour un total de 179 points au classement des constructeurs. Le protagoniste de cette saison incroyable était la F2011 : surnommée « fourmilier » en raison de la forme de son nez, qui descendait jusqu’à rejoindre l’aileron avant, cette monoplace avait été conçue dans le but d’abaisser le centre de gravité et de réduire son poids. Elle était dotée d’un châssis haut, avec une partie inférieure concave et des côtés relativement courts et hauts.

2002 – La domination incontestable de Ferrari : 15 victoires en 17 courses

11 remportées par Michael Schumacher, qui avait déjà confirmé son titre de champion du monde des pilotes en juillet, et 4 par Rubens Barrichello. 10 pole positions, 9 doublés et au moins un pilote de la Scuderia sur le podium lors de chacune des 17 courses du calendrier. Ferrari, seule écurie de pointe à utiliser encore des pneus Bridgestone, s’est confirmée championne des constructeurs avec 221 points, soit autant que les 10 autres écuries présentes sur la piste cette saison. Une année record grâce à l’extraordinaire F2002 : malgré la domination de la voiture précédente – qui a pris le départ des trois premières courses de la saison –, la monoplace 2002 était un projet entièrement nouveau avec des flancs aérodynamiques plus petits, une boîte de vitesses en titane, un châssis de conception et de construction différents, des échappements protégés et un nouveau moteur avec un centre de gravité plus bas développant 835 ch à 17 800 tr/min.

2003 – Les modifications règlementaires ne stoppent pas Ferrari

Après les qualifications, les monoplaces devaient rester dans le parc fermé après la séance qui déterminait la grille de départ. De plus, un système de points a été introduit, récompensant les 8 premiers du classement. Après la domination incontestée de la Scuderia au cours des deux années précédentes, le championnat 2003 a vu une reprise de la compétition, grâce notamment à la rivalité entre Bridgestone et Michelin : cela a conduit à 8 vainqueurs différents dans les 16 courses du calendrier. Au final, c’est Michael Schumacher qui a remporté le titre mondial lors de la dernière course, disputée à Suzuka. Le pilote allemand établit un nouveau record et égale celui de Juan Manuel Fangio avec cinq titres mondiaux, devenant ainsi le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1. Grâce à la F2003 GA, dont les initiales rendent hommage à Gianni Agnelli, décédé en janvier 2003, la Scuderia remporte son cinquième titre consécutif dans le championnat des constructeurs.

2004 – Encore une saison record !

L’année 2004, saison record pour Ferrari, est entrée dans sa deuxième phase avec le Championnat 2004 : sur 18 Grands Prix, la Scuderia en a remporté 15 (13 pour Schumacher, 2 pour Barrichello), avec 8 doublés, 12 pole positions et un total de 262 points au Championnat des constructeurs. Dès le mois d’août, Ferrari archivait le championnat : lors du Grand Prix de Hongrie, la Scuderia remportait le titre des constructeurs, le 14e de son histoire, avec un doublé, tandis que Schumacher remportait son cinquième titre consécutif, le septième de sa carrière, en Belgique, sur le même circuit où il avait fait ses débuts en 1991. La saison est également entrée dans l’histoire grâce à l’une des monoplaces les plus compétitives de tous les temps : la F2004, équipée du nouveau moteur 053, un 10 cylindres développant 865 ch à 18 300 tr/min, qui a dépassé toutes les attentes en termes de performances et de fiabilité, même face au nouveau défi posé par le règlement, qui visait à réduire les coûts : un seul moteur par week-end de course, avec une durée de vie moyenne de 800 km au lieu de 350 km.

Jarno Trulli : « Je ne pense pas qu’Hamilton puisse apporter quoi que ce soit à Ferrari »

Selon l’ancien pilote de F1 Jarno Trulli, seuls ceux qui connaissent personnellement Lewis Hamilton peuvent expliquer ses problèmes actuels. L’Italien a suivi les difficultés du septuple champion du monde depuis son arrivée chez Ferrari au début de l’année. La Scuderia n’a guère vu Hamilton briller, et de nombreuses théories circulent pour tenter d’expliquer pourquoi il n’est presque jamais en mesure de se battre pour le podium cette saison.

« Est-ce l’âge ? La voiture ? Quelque chose manque-t-il à l’équipe ? Ou peut-être a-t-il simplement atteint ses limites », a déclaré Trulli à la Gazzetta dello Sport. « C’est tellement étrange, c’est comme s’il avait du mal à s’imposer. Il déçoit lors des qualifications, il fait un peu mieux en course, mais sans jamais briller. Ce n’est pas Hamilton. La vérité, c’est que lui seul sait ce qui se passe dans sa tête. »

Trulli s’est même demandé si Ferrari tirait profit de sa présence.

« À l’heure actuelle, je ne pense pas que Hamilton puisse apporter quoi que ce soit à Ferrari », a-t-il déclaré. « Mais l’avenir est incertain. Seuls ceux qui parlent à Lewis peuvent comprendre ce qui lui arrive. »

Après 14 manches, le septuple champion du monde pointe à la sixième place du classement avec 109 points, soit 42 de moins que son coéquipier, déjà auteur de cinq podiums cette saison.

Le week-end du Grand Prix de Hongrie a marqué un point bas, Hamilton allant jusqu’à se blâmer publiquement pour ses contre-performances.

Malgré tout, le pilote britannique conserve un regard positif sur son nouvel environnement. Revenant sur ses premiers mois à Maranello, il a salué l’« intensité » et les infrastructures « impressionnantes » de Ferrari, tout en reconnaissant que la vie au sein de l’équipe était bien différente de ce qu’il avait imaginé.

Leclerc souligne l’humour de Vasseur, moteur de l’esprit d’équipe chez Ferrari

Le pilote monégasque, huit fois vainqueur en Grand Prix, a mis en avant le sens de l’humour de Fred Vasseur, qu’il considère comme crucial pour créer un véritable esprit de « famille » au sein de Ferrari. Il estime que l’attitude de son directeur sportif permet de « dédramatiser » les moments compliqués rencontrés par l’équipe.

« Il est vraiment très drôle », a confié Leclerc au sujet de Vasseur. « Je suis certain que cela a un impact sur l’équipe. Nous avons également des collègues très drôles, mais nous sommes évidemment là pour travailler. Cela aide beaucoup. Quand nous dînons ensemble, nous passons un bon moment et ressentons vraiment cet esprit familial. Pour moi, Ferrari, c’est vraiment comme une famille. »

Le Monégasque a rappelé son attachement à l’écurie : « J’y ai pratiquement grandi, et j’y suis toujours. Fred s’est parfaitement intégré et dirige aujourd’hui l’équipe avec son humour, ce qui permet d’alléger certaines situations difficiles. Je suis très heureux qu’il ait été reconduit à son poste. »

Le directeur sportif de 56 ans s’est vu offrir une prolongation de contrat de plusieurs années en juillet, mettant ainsi fin à toute incertitude quant à la sécurité de son poste à la tête de la Scuderia. Auparavant, sa position avait fait l’objet de nombreuses rumeurs, notamment celle selon laquelle Christian Horner, alors patron de Red Bull, aurait été approché pour le remplacer. Cependant, le Français a été et restera un élément essentiel du plan de Ferrari pour retrouver son ancienne gloire.

Piastri et Norris : Montoya prévoit un duel décisif pour le titre

Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1, a prévenu Oscar Piastri et Lando Norris qu’ils allaient « se retrouver face à face » dans la course au titre mondial.

Avec Max Verstappen, champion en titre, désormais distancé de 97 points, la lutte pour la couronne semble se limiter aux deux pilotes McLaren. À dix courses de la fin, Piastri conserve une légère avance de neuf points sur Norris, mais le Britannique a remporté trois des quatre dernières manches.

Norris est indéniablement en forme depuis sa collision avec son coéquipier lors des derniers tours du Grand Prix du Canada. Montréal avait marqué leur première confrontation, Piastri ayant également failli toucher Norris en Autriche et en Hongrie. Montoya estime que Piastri doit hausser son niveau, chaque point pouvant faire la différence. Selon le Colombien, une seconde collision est inévitable et le titre se jouera sur chaque dépassement manqué.

« Quand vous êtes derrière, c’est facile de remonter et de faire ce qu’il a fait », a déclaré Montoya. « Et vous commencez à vous enthousiasmer et à crier pour lui. Oscar a perdu un peu de son sang-froid. Mais cela signifie qu’Oscar va se donner à fond pour s’en sortir. Lando ne peut pas se relâcher et Oscar doit se montrer à la hauteur. »

« On va donc arriver à un moment où, que ce soit intentionnel ou non, ils vont se retrouver face à face. Chaque point va compter. Chaque dépassement que vous ne réussissez pas, chaque attaque que vous ne lancez pas, ce sont des points que vous perdez. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

GP d’Australie 2000 – Le début de la grande domination Ferrari/Schumacher

Le Grand Prix d’Australie, qui marque traditionnellement le coup d’envoi du Championnat du monde, est une date spéciale dans le calendrier de tous les amateurs de sport automobile. La longue pause hivernale prend officiellement fin dans le paddock d’Albert Park, un lieu où tant de pilotes ont connu l’excitation de leurs débuts ou le début d’une saison couronnée par le titre de champion.

Le Grand Prix d’Australie 2000 a débuté par une séance de qualification qui a vu les deux McLaren de Mika Hakkinen et David Coulthard s’emparer de la première ligne de la grille de départ, devant Michael Schumacher et Rubens Barrichello dans leurs Ferrari. Il y avait un sentiment de regret dans le garage du Cheval Cabré, car Schumacher avait dû renoncer à sa dernière tentative pour décrocher la pole position en raison d’un drapeau rouge brandi après un grave accident de Coulthard.

Cependant, à l’approche de la course de 58 tours, il y avait des raisons d’être optimiste. La course a débuté avec les deux McLaren suivies de Schumacher, Heinz-Harald Frentzen dans la Jordan et Barrichello. Après six tours, la voiture de sécurité est entrée en piste à la suite d’un accident entre Eddie Irvine et Pedro De La Rosa. Lorsque la course a pu reprendre, Coulthard a été contraint d’abandonner en raison d’un problème hydraulique, laissant la deuxième place à Schumacher, déterminé à rattraper Hakkinen, qui menait la course. Après quelques tours, le Finlandais dans l’autre McLaren a été contraint d’abandonner pour le même problème que son coéquipier. Une fois en tête, Schumacher a commencé à contrôler la course, creusant l’écart sur Frentzen qui, dans les premiers tours, avait réussi à repousser les attaques de Barrichello.

Le garage Ferrari a donc décidé de changer la tactique du Brésilien, passant d’un arrêt à deux arrêts, et effectuant le premier arrêt plus tôt que prévu. Cette décision s’est avérée payante. Grâce à son rythme de course rapide, Barrichello a pu rattraper et dépasser Schumacher grâce à sa charge de carburant plus faible. Les positions se sont à nouveau inversées lorsque le Brésilien a effectué son deuxième arrêt, revenant en piste derrière son coéquipier. Les derniers tours ont été un long compte à rebours jusqu’au drapeau à damier, qui a signalé un fantastique doublé pour Ferrari. C’était un début de saison parfait, qui ouvrait la voie à une année extraordinaire.

FIA : la nouvelle réglementation moteur de 2026 vise à éviter « le scénario Mercedes »

Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces à la FIA, a détaillé comment l’instance dirigeante de la Formule 1 entend éviter que certains constructeurs soient « humiliés à jamais » avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur les unités de puissance en 2026.

L’ingénieur grec a expliqué pourquoi il ne s’attend pas à ce qu’un seul équipementier domine le championnat comme Mercedes l’avait fait lors du précédent changement de réglementation moteur en 2014. À cette époque, la marque allemande avait pris une avance considérable, bénéficiant également à ses équipes clientes, ce qui avait conduit à une période de succès sans précédent pour Brackley : huit titres consécutifs des constructeurs et sept titres pilotes d’affilée, avec Lewis Hamilton et Nico Rosberg se disputant systématiquement les premières places.

Tombazis souligne que la situation devrait être très différente en 2026. Les nouvelles règles ont été simplifiées plutôt que complexifiées, dans le but de créer un terrain plus équilibré entre les différents constructeurs. L’objectif est d’empêcher qu’un seul moteur domine et de garantir que toutes les équipes aient une chance de se battre pour les premières places, limitant ainsi l’écart technique qui avait favorisé Mercedes après 2014.

Selon lui, cette approche devrait offrir un championnat plus compétitif, où la performance des équipes sera moins tributaire de l’unité de puissance et davantage liée à la conception globale et à la stratégie en piste. La FIA espère ainsi éviter les déséquilibres extrêmes et permettre à plusieurs écuries de rivaliser pour le titre dès le lancement de la nouvelle ère moteur.

Avec ces mesures, la Formule 1 ambitionne de maintenir l’intérêt des fans tout en encourageant l’innovation technique, sans reproduire les périodes de domination quasi absolue qui avaient marqué la décennie précédente.

« Je ne pense pas que nous reverrons un constructeur de moteurs aussi dominant qu’en 2014 », a-t-il déclaré à AMuS. « À l’époque, le groupe motopropulseur était devenu beaucoup plus complexe que son prédécesseur. Cette fois-ci, nous faisons le contraire. Nous simplifions la technologie. À l’origine, nous voulions aller encore plus loin, mais nous n’avons pas pu le faire. Les nouveaux groupes motopropulseurs sont plus simples. Ils ne disposent plus de MGU-H et certaines limites sont plus strictes dans certains domaines. D’un autre côté, nous avons de nouveaux venus parmi les constructeurs, et bien sûr, il y a toujours le risque que l’un d’entre eux rate son coup dès sa première tentative, malgré les contraintes budgétaires et le temps limité disponible pour les essais. »

Leclerc insiste sur le rôle clé de Vasseur pour l’avenir de Ferrari

Charles Leclerc insiste sur le rôle crucial de Fred Vasseur dans le maintien de la cohésion et de l’avenir de Ferrari. Le directeur sportif de 56 ans a récemment signé une prolongation de contrat de plusieurs années, mettant fin aux spéculations sur la sécurité de son poste à la tête de la Scuderia.

Avant cette confirmation, des rumeurs circulaient sur un possible remplacement, Christian Horner, alors patron de Red Bull, étant notamment évoqué. Finalement, Vasseur restera un élément central du plan de Ferrari pour reconquérir sa gloire passée.

L’an dernier, l’équipe italienne avait frôlé le sacre en championnat des constructeurs, son premier depuis 2008, et la collaboration entre Leclerc, Vasseur et Lewis Hamilton est désormais considérée comme l’ossature de l’écurie basée à Maranello.

Si la saison actuelle déçoit par rapport aux attentes élevées, notamment après l’arrivée de Hamilton et la performance solide de 2024, Ferrari reste toutefois deuxième au classement des constructeurs. Leclerc se montre confiant quant à l’avenir et souligne que la stabilité apportée par le maintien de Vasseur est un atout pour poursuivre la progression de l’équipe.

« Ce n’est pas moi qui prends les décisions, mais je pense que la stabilité est toujours très importante », a déclaré Leclerc aux médias.

« Fred est la personne que nous admirons et qui dirige l’équipe. Le fait de pouvoir compter sur lui pendant de nombreuses années est sans aucun doute une bonne chose, notamment parce qu’en Formule 1, il faut du temps pour construire quelque chose, en particulier une équipe performante. Je suis très heureux de cela. Savoir que je vais pouvoir compter sur Fred à mes côtés pendant plusieurs années me rend optimiste pour l’avenir. »

Qualifications 2025 : Hulkenberg et Tsunoda dans le dur, Hadjar brille

La saison 2025 de Formule 1 continue de livrer ses statistiques marquantes, et les chiffres en qualifications mettent en lumière des trajectoires très contrastées. Nico Hulkenberg détient un record peu flatteur : le pilote Stake F1 est celui qui a subi le plus d’éliminations en Q1 cette saison, avec dix sorties précoces en quatorze Grands Prix. À cela s’ajoutent quatre éliminations en Q2, faisant de lui l’un des rares à n’avoir jamais atteint la Q3. Seuls les rookies Franco Colapinto et Jack Doohan, chez Alpine, partagent ce constat.

À l’autre extrême, six pilotes n’ont encore jamais chuté en Q1 : Oscar Piastri, Lando Norris, Max Verstappen, George Russell, Charles Leclerc et le jeune Isack Hadjar. Parmi eux, le duo McLaren et Verstappen affichent une régularité impressionnante, ayant disputé toutes les Q3 de la saison.

La situation est bien plus compliquée pour Yuki Tsunoda. Le Japonais de Red Bull a connu huit éliminations récentes en qualifications, dont quatre en Q1 sur les huit dernières courses. Un contraste frappant avec son coéquipier Hadjar, véritable révélation, qui surclasse nettement son voisin de garage.

Autre surprise, Lance Stroll peine aussi en qualifications : neuf éliminations en Q1, contre seulement deux pour Fernando Alonso, pourtant âgé de 44 ans.

LE PLUS GRAND NOMBRE DE SORTIE EN Q1 ET EN Q2 DE 2025

Pilote Écurie Sortie(s) en Q1 Sortie(s) en Q2
Nico Hulkenberg Stake F1 10 4
Lance Stroll Aston Martin 9 3
Esteban Ocon Haas 7 5
Gabriel Bortoleto Stake F1 7 4
Oliver Bearman Haas 6 6
Liam Lawson Racing Bulls 6 4
Pierre Gasly Alpine 5 2
Franco Colapinto Alpine 4 5
Yuki Tsunoda Red Bull 4 4
Carlos Sainz Williams 3 6
Jack Doohan Alpine 3 3
Fernando Alonso Aston Martin 2 6
Kimi Antonelli Mercedes 2 4
Alex Albon Williams 1 5
Lewis Hamilton Ferrari 1 3
Isack Hadjar Racing Bulls 0 6
Charles Leclerc Ferrari 0 1
George Russell Mercedes 0 1
Max Verstappen Red Bull 0 0
Lando Norris McLaren 0 0
Oscar Piastri McLaren 0 0

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Daniel Ricciardo hospitalisé après une chute à moto en Australie

Daniel Ricciardo a été pris en charge à l’hôpital après un accident de moto survenu dans le Queensland, en Australie. Le pilote australien, vainqueur de huit Grands Prix de F1, se serait légèrement blessé à la clavicule en chutant de sa moto tout-terrain, selon des informations relayées par PlanetF1.

L’accident s’est produit le jeudi 14 août alors que Ricciardo roulait dans la forêt tropicale de Daintree, la plus ancienne du monde. Conduit à l’hôpital Mossman, situé à une cinquantaine de kilomètres, il aurait été soigné rapidement et serait resté de bonne humeur malgré la mésaventure.

Depuis son départ de la Formule 1 après le Grand Prix de Singapour 2024, Ricciardo s’est éloigné de la scène médiatique. Il a néanmoins participé récemment à une conférence, où son imposante barbe a suscité quelques questions, et a voyagé en Alaska, plaisantant sur le fait d’avoir évité une attaque de grizzli.

Si ses fans espèrent encore un retour, notamment avec Cadillac en 2026, Ricciardo semble lui-même considérer son aventure en F1 comme définitivement close.