Le patron de Haas s’attend à vivre « de grandes émotions » pour la reprise de la F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, s’attend à vivre de grandes émotions ce week-end lors de la première manche de saison 2020 de F1 qui se disputera en Autriche [du 3 au 5 juillet].

Quatre mois se sont écoulés depuis les derniers essais hivernaux de Barcelone, et après un faux départ en Australie au mois de mars, c’est désormais en Autriche que la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.

Pour permettre à un grand prix de se dérouler dans les bonnes conditions de sécurité, le personnel des équipes de F1 pratiquera la distanciation sociale, observera les protocoles d’hygiène, les déplacements et l’hébergement étant organisés de manière responsable. Le personnel du paddock sera également régulièrement testé pour le coronavirus et ses symptômes.

Autre grande nouveauté cette année, les équipes disputeront deux courses d’affilée à une semaine d’intervalle sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg et sur le tracé de Silverstone au mois d’août.

L’équipe Haas – comme les autres équipes d’ailleurs – profiteront de la première course pour s’améliorer pour la seconde.

« C’est une nouvelle situation que d’avoir deux courses sur la même piste au cours d’une année, en particulier une semaine après l’autre. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Nous devrons voir comment cela fonctionne. Sans aucun doute, nous apprendrons beaucoup le premier week-end et nous espérons que ce que nous apprendrons pourra être mis en place pour le deuxième week-end. »

« J’ai vraiment hâte d’être de retour en course et de tirer le meilleur parti des deux événements. Les émotions seront assez fortes parce qu’à un moment donné, nous ne savions pas si nous continuerions ou non. »

« Le monde semblait s’effondrer assez vite en mars, maintenant quatre mois plus tard, nous pouvons recommencer à courir. Sur le plan émotionnel, c’est sûr, ce sera un bon moment. »

« Je pense que nous sommes aussi prêts que possible. Tout le monde dans l’équipe est très motivé pour revenir sur la piste et recommencer à courir. »

« Ils veulent tous y aller et faire leur travail, ils ne veulent pas seulement rester à la maison et attendre de voir ce qu’il va se passer ensuite. »

« Les pilotes ont évidemment continué à s’entraîner. Je sais que Kevin (Magnussen), par exemple, a fait beaucoup de karting, Romain (Grosjean) a fait beaucoup de courses sur simulateur. Fondamentalement, nous sommes prêts, nous ne pouvons pas attendre. »

Les motorhomes remplacés par des préfabriqués dans le paddock de la F1

Les équipes de F1 ont dû se résoudre à abandonner les motorhomes pour les premières courses de la saison 2020. Ils sont remplacés par des préfabriqués provisoires.

En raison de la baisse de la fréquentation dans le paddock de la F1 cette année ( moins de médias, pas d’invité, pas de public…) et pour faire respecter la distanciation physique, la FOM a pris la décision de remplacer les imposants motorhomes des équipes par des préfabriqués beaucoup moins impressionnants et pouvant accueillir beaucoup moins de monde.

A partir du Grand Prix d’Autriche [du 3 au 5 juillet], chaque équipe de la grille dispose d’un certain nombre de préfabriqués pour y accueillir le personnel de l’écurie ou encore les quelques médias présents sur place.

Il sera notamment interdit aux équipes de se mélanger durant le week-end de course. Chaque écurie devant évoluer au fil du week-end dans sa propre bulle et éviter tout contact avec d’autres membres d’une autre équipe.

Des tests PCR seront aussi pratiqués dans le paddock et au moindre cas positif, la ou les personnes seront immédiatement isolées et remplacées lorsque cela sera possible.

Ci-dessous, un aperçu du paddock de Spielberg en Autriche où va se disputer la première manche de la saison 2020 ce week-end du 3 au 5 juillet. (photos : Kym Illman)

 

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FIRST LOOK AT THE SPIELBERG PADDOCK⠀ ⠀ The paddock at the Red Bull Ring looks markedly different from a normal European paddock (pic 2).⠀ ⠀ The 2-storey high hospitality suites have been replaced by 3 sea container-like demountables for each team. There is one for each driver and one presumably for team media with an area outside for sitting.⠀ ⠀ The large driver posters are also impressive but what will be interesting come Thursday, is to see just how visible the drivers will be. It’s understood that they’ll be locked away in their rooms for much of the day.⠀ ⠀ **************⁣⠀ ⠀ Order one of my 22 new photo books at Kymillman.com where you can also book a 1-2-1 video chat. Own this or any of my pics at ProStarPics.com⠀ ⠀ ************** ⠀ ⁣⁣⠀ ⁣ #f1 #formule1 #formel1 #formula1 #racing #motorsport #grandprix #fia #GP #photography #f1photography #formulaoneracing #formula1sport #formula1grandprix #gpf1 #f1onetoone #f1photobooks #austriangp

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Canal+ démarre une semaine exceptionnelle pour le retour de la F1

Le championnat du monde de F1 2020 va enfin débuter cette semaine avec une première manche programmée le 5 juillet sur le Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

CANAL+ a décidé de mettre les bouchées double avec la programmation d’un rendez vous exceptionnel : « EN POLE » tous les jours de la semaine précédent le Grand Prix, à 19H sur CANAL+DECALE.

Toute la semaine avant la course, sur CANAL+DECALE, « EN POLE, l’émission » présentera toutes les infos sur la saison et pour ce premier Grand Prix. Ce rendez vous aura également un volet culture, cinéma et lifestyle avec des invités de prestige à l’image de Benjamin Biolay ou Claude Lelouch, le RDV présenté par Thomas Sénécal ou Margot Laffite montrera l’envers du décor du monde de la Formule 1.

Toute la semaine et tout le week-end, une programmation spéciale avec de grands films liés aux sports mécaniques à l’image de RUSH ou SENNA, ainsi qu’un grand nombre de documentaires SPORT REPORTER sur l’histoire des Grands Prix, sont prévus sur CANAL+ et CANAL+DECALE.

Enfin, le week-end « EN POLE » est un grand rendez vous autour du Grand Prix. L’intégralité des sessions de qualifications et des courses, et ce pour toutes les catégories, sont programmées sur CANAL+.

Le consultant Jean Alesi sera de la partie : il commentera la course de Formule 2 et sera en plateau avant et après la course de Formule 1. Le mot d’ordre de ce week-end « EN POLE », une immersion totale avec Franck Montagny et Laurent Dupin en direct depuis l’Autriche. En point d’orgue, le Grand Prix sera commenté par Julien Fébreau et Jacques Villeneuve.

Votre programme de la semaine

LUNDI 29 JUIN 2020 – CANAL+DECALE

19H00 – DOCUMENTAIRE SPORT : 1000, UNE AUTRE HISTOIRE DE LA F1
20H00 – EN POLE, L’EMISSION invité Benjamin BIOLAY
20H45 – RUSH
22H50 – DOCUMENTAIRE SPORT : PIRONI / VILLENEUVE, ROUGE SANG

MARDI 30 JUIN 2020 – CANAL+DECALE

19H20 – DOCUMENTAIRE SPORT : MONACO, ENTRE LES MURS
20H00 – EN PÔLE, L’EMISSION invité Claude LELOUCH
20H45 – LE MANS
22H40 – DOCUMENTAIRE SPORT : SUR LA PISTE DU GRAND PRIX DE FRANCE
23H45 – DOCUMENTAIRE SPORT : LE RAIDILLON DE SPA, AU PIED DU MUR

MERCREDI 1ER JUILLET 2020 – CANAL+DECALE

19H25 – DOCUMENTAIRE SPORT : JEUNES PILOTES, PERMIS DE REVER
20H00 – EN PÔLE, L’EMISSION invité Cyril ABITEBOUL
20H45 – SENNA
22H40 – DOCUMENTAIRE SPORT : PROST 1993, L’ENFER DU CHAMPION
23H15 – DOCUMENTAIRE SPORT : CHARLES LECLERC, A TOUTE VITESSE

JEUDI 2 JUILLET 2020 – CANAL+DECALE

19H30 – DOCUMENTAIRE SPORT : INVISIBLE, LE PIT STOP
20H00 – EN PÔLE, L’EMISSION avec Julien FEBREAU et Jacques VILLENEUVE
20H45 – WEEK OF A CHAMPION
22H40 – RETRO F1 2019
00H05 – DOCUMENTAIRE SPORT : MERCEDES, DANS LES COULISSES

VENDREDI 3 JUILLET 2020 – CANAL+
Journée spéciale encadrée par le plateau « EN POLE, L’EMISSION »

10H10 – F2 CHASING THE DREAM, EPISODE 1
10H50 – ESSAIS 1, GRAND PRIX AUTRICHE
13H00 – RETRO F1 2019
14H50 – ESSAIS 2, GRAND PRIX AUTRICHE
16H50 – FORMULE 2, QUALIFICATIONS
17H45 – FORMULE 3, QUALIFICATIONS

SAMEDI 4 JUILLET 2020 – CANAL+
Journée spéciale encadrée par le plateau « EN POLE, L’EMISSION »

08H40 – LE MANS
10H20 – FORMULE 3, COURSE 1
11H20 – F2 CHASING THE DREAM, EPISODE 2
11H50 – ESSAIS 3, GRAND PRIX AUTRICHE
13H05 – SENNA
14H50 – FORMULE 1, QUALIFICATIONS
16H35 – FORMULE 2, COURSE 1
18H20 – DOCUMENTAIRE SPORT : PIRONI / VILLENEUVE, ROUGE SANG

DIMANCHE 5 JUILLET 2020 – CANAL+
Journée spéciale encadrée par le plateau « EN POLE, L’EMISSION »

08H15 – F2 CHASING THE DREAM, EPISODES 3,4,5
09H40 – FORMULE 3, COURSE 2
11H05 – FORMULE 2, COURSE 2
12H30 – EN POLE, L’EMISSION
14H15 – LA GRILLE
15H05 – FORMULE 1, GRAND PRIX AUTRICHE
16H50 – LE PODIUM
17H00 – FORMULA ONE, LE MAGAZINE DE LA F1

Horner : « Max est capable de battre n’importe qui pour le titre »

Pour le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, il ne fait aucun doute que Max Verstappen a les capacités de battre « n’importe qui » au championnat du monde.

A la veille de sa cinquième saison avec l’équipe Red Bull Racing, le jeune Max Verstappen reste plus que jamais le pilote vedette et le chouchou de l’écurie de Milton Keynes.

Pour Christian Horner, Max Verstappen, à condition d’avoir les bons outils entre les mains, peut battre n’importe quel pilote pour le titre mondial, d’autant que le Néerlandais s’apprête à attaquer la saison 2020 encore mieux préparé que jamais.

« Alex [Albon] et Max [Verstappen] sont impatients de se lancer, mais pour ce dernier, c’est une chance pour lui de remporter sa troisième victoire consécutive en Autriche. » nous explique Christian Horner.

« Max a remporté deux brillantes victoires en 2018 et 2019 et se sent bien pour le début de cette saison. »

« Il a travaillé dur sur son entraînement d’endurance et est peut-être encore mieux préparé qu’il ne l’était avant le confinement. »

« Max vit pour la course et est capable de battre n’importe qui pour le titre, à condition que nous lui donnions les outils pour le faire. »

Toutefois, Christian Horner ne maque pas de rappeler que l’équipe Mercedes reste la grande favorite pour le titre cette année encore, même si le Britannique a l’impression que son écurie s’apprête à entamer la saison 2020 avec une excellente préparation.

« Mais n’oublions pas que Mercedes est cette saison clairement favorite, ils sont six fois champions du monde, mais nous avons l’impression d’être dans une très bonne position et d’entrer dans la saison avec la mentalité de défier ce qui est devenu un Status Quo. »

La saison 2020 de F1 débutera officiellement ce vendredi 3 juillet sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

Hamilton veut un GP en Afrique, la F1 y pense depuis longtemps

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton pense qu’un retour de la F1 en Afrique doit devenir une priorité pour la catégorie reine du sport automobile.

A l’heure actuelle, l’Afrique est le seul continent qui n’a pas de Grand Prix de Formule 1, la majeur partie des courses se déroulant en Europe, Asie ou Amérique du nord.

Dans le passé, la F1 a déjà organisé des courses en Afrique, mais le dernier passage de la Formule 1 sur le continent africain remonte à 1993 à Kyalami.

Pour Lewis Hamilton, la F1 devra désormais penser en priorité à l’Afrique lorsqu’elle cherchera un nouveau pays pour organiser une course à l’avenir :  « Pour le moment, la F1 se rend dans des pays, mais ne laisse pas grand-chose derrière. » explique le sextuple champion du monde.

« La Formule 1 doit devenir un sport qui se rend dans des endroits et qui laisse quelque chose qui peut vraiment aider les communautés. »

« Je pense que nous devons accorder plus d’attention à l’Afrique et mettre en valeur l’endroit précieux qu’il est. C’est l’endroit le plus important où nous devons aller. »

« Nous devons aller là où ce n’est pas seulement une question d’argent mais de personnes, et jusqu’à présent, ce n’est pas toujours le cas, donc, c’est quelque chose que je réclame. »

La F1 pense déjà à l’Afrique depuis un certain temps

Rappelons tout de même que Sean Bratches, l’ancien manager commercial de la F1, déclarait l’année dernière que la F1 comptait faire son retour en Afrique et il avait même évoqué deux projets avec Kyalami d’un côté et le Maroc de l’autre.

« Nous courrons sur cinq continents et le dernier continent habitable sur lequel nous ne courrons pas, c’est l’Afrique. » déclarait Bratches à Reuters en mai 2019 déjà.

« Nous avons eu des discussions très productives en Afrique du Sud, et dans une moindre mesure au Maroc, quant à l’organisation d’un Grand Prix. »

« Nous y avons couru par le passé, mais on m’a dit qu’en raisons de considérations politiques historiques, cela avait cessé. »

« Nous nous en occupons, c’est vraiment important à nos yeux. C’est un marché où nous aimerions courir. Nous sommes un sport mondial. Il y a un circuit historique en Afrique du Sud, Kyalami. Toby Venter, qui détient les concessions Porsche en Afrique du Sud, en a fait l’acquisition et l’a pleinement rénové. »

« Nous avons également été rapprochés par des candidats tels que le Maroc. Il y a un circuit à Marrakech, son statut m’est un peu moins familier, je présume que ce n’est pas un circuit de Grade 1 FIA, mais ils sont très intéressés. »

La Formule 1 n’est donc pas fermée à l’idée d’organiser une course sur le continent africain. Reste maintenant à savoir où et quand la F1 pourrait se produire en Afrique.

Vettel : « Moins le droit à l’erreur » avec une seconde course sur le même circuit

Pour cette saison 2020 de F1, les pilotes s’apprêtent à tester une nouveauté avec l’enchaînement de deux courses organisées sur un même tracé à une semaine d’intervalle.

Ce sera notamment le cas pour la première manche de l’année en Autriche avec un premier Grand Prix le 5 juillet, puis une seconde course prévue sur le même tracé une semaine plus tard [12 juillet].

La F1 se dirigera ensuite vers Budapest pour disputer le Grand Prix de Hongrie le 19 juillet, tandis que le circuit de Silverstone en Angleterre accueillera lui aussi deux courses d’affilée début août [les 2 et 9 août].

Ce format très particulier ne semble toutefois pas inquiéter le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, qui estime que les équipes pourront toujours analyser les données issues de la première course pour essayer de faire encore mieux lors de la seconde.

« Je n’ai pas l’expérience de ces doublés où l’on enchaîne une seconde course sur un même circuit, une semaine après la première. » explique Vettel.

« Mais je pense que j’ai suffisamment d’expérience, et j’imagine que le niveau de perfection requis sera encore plus élevé le second week-end. »

« Je pense que nous aurons encore moins le droit à l’erreur, mais la chance que nous aurons tous, c’est de pouvoir analyser la première course, la stratégie, et de pouvoir éventuellement la corriger pour faire mieux lors de la seconde fois. »

« Ce sera de toute façon une première pour tout le monde et on verra qui s’en sortira le mieux. » conclut le pilote Ferrari.

McLaren s’attend à une lutte acharnée en milieu de peloton en 2020

Le PDG de McLaren, Zak Brown, s’attend à une lutte acharnée dans le milieu de peloton cette année en F1.

McLaren, quatrième meilleure équipe l’an dernier en Formule 1, essaiera cette saison de conserver cette avance sur les autres écuries du milieu de peloton, mais Zak Brown sait très bien que la lutte sera serrée en 2020.

Dans ce contexte, l’écurie britannique – comme toutes les autres écuries – a déjà prévu des mises à jour sur sa monoplace pour la première course de l’année en Autriche.

« Oui, nous aurons des améliorations pour le GP d’Autriche. Nous étions très satisfaits de notre monoplace lors des tests hivernaux à Barcelone, mais il était également clair que Racing Point nous causerait des problèmes avec sa « vieille » Mercedes. » a expliqué Brown à AMUS.

« Dans l’ensemble, le groupe du milieu de grille était incroyablement serré [à Barcelone]. Personne n’était vraiment très loin derrière, même pas Williams. »

« La bataille dans le groupe intermédiaire promet également la plus grande tension cette année. On peut juste imaginer aussi que cela peut se produire dans la zone supérieure aussi. »

Rappelons que l’équipe McLaren passera au moteur Mercedes à partir de la saison 2021 et quittera le motoriste Renault à la fin de cette saison 2020.

La famille Latifi prend de plus en plus de place chez Williams

L’équipe Williams Racing a dévoilé ce samedi quelques clichés supplémentaires de la nouvelle livrée de la FW43 déjà présentée ce vendredi matin.

On peut voir sur ces clichés zoomés qu’en raison du départ de son ancien sponsor titre ROKIT, l’équipe Williams a donné un peu plus d’importance à un autre sponsor, la société SOFINA, appartenant à Michael Latifi, le père de l’actuel pilote titulaire de l’écurie britannique, Nicholas Latifi.

Le logo de SOFINA apparaît désormais en gros sur les flancs de la monoplace, ainsi que sous l’aileron arrière de la FW43.

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Outre le logo de la société SOFINA, celui de Lavazza, une autre société apportée par l’homme d’affaires Michael Latifi et qui soutient son fils depuis quelques années, prend également plus de place sur la carrosserie de la Williams, ce qui alimentera davantage les rumeurs de rachat de l’écurie par le milliardaire canadien.

Il est bon de rappeler que Williams a pris la décision il y a de cela quelques semaines déjà de mettre en vente son écurie de F1, dans le cadre d’un examen stratégique, après une perte de revenus de 13 millions de livres sterling pour la société l’année dernière et alors que l’écurie britannique stagne en fond de classement depuis deux saisons maintenant.

Pour procéder à un refinancement de l’entreprise pour pouvoir traverser la crise, Williams a hypothéqué des terrains, ses bâtiments et ses équipements, en plus d’avoir contracté des prêts auprès d’une banque et d’un consortium dirigé par Michael Latifi.

Le prêt de Michael Latifi, dont la somme n’a pas été divulguée, a été fait par le biais de l’entreprise Latus Racing, qui s’occupe notamment de la carrière de Nicholas Latifi.

Quoi qu’il en soit, si cela peut aider l’écurie Williams à passer cette crise et à rester en Formule 1 encore de nombreuses années, nous ne pouvons que soutenir la démarche.

 

Le calendrier 2020 de la F1 bientôt dévoilé

La F1 devrait dévoiler cette semaine [probablement ce lundi] le calendrier définitif de la saison 2020 qui débutera ce vendredi 3 juillet en Autriche sur le tracé du Red Bull Ring de Spielberg.

La Formule 1 a déjà publié les dates des huit premières courses [voir ici] de la saison 2020 – qui se disputeront toutes à huis clos et en Europe – mais le reste du calendrier n’a pas encore été dévoilé jusqu’à présent.

Ce sera chose faite cette semaine avec la publication d’un calendrier qui devrait être composé d’au moins 12 courses validées et quelques-unes restant encore à confirmer en fonction de la situation sanitaire qui ne cesse d’évoluer dans le monde, notamment au Brésil et aux Etats-Unis.

Dans ce calendrier définitif de la saison 2020 devrait certainement figurer le « Grand Prix de Toscane », qui devrait en toute logique se dérouler le 13 septembre sur le circuit du Mugello et qui accueillerait donc une seconde course en Italie après Monza.

L’ajout de cette course en Toscane permettrait à Ferrari de célébrer son 1000° départ en Grand Prix, alors que le circuit d’Imola reste également une sérieuse option pour accueillir une troisième course dans le pays, ce qui serait un triplé légendaire.

Singapour et le Japon ayant été annulés pour cette saison, la F1 pourrait ensuite se rendre en Russie, puis au Vietnam et en Chine, avant de partir vers le Canada.

Les Grands Prix des Etats-Unis, du Mexique et du Brésil sont les courses les plus incertaines actuellement en raison de la pandémie du coronavirus, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises avec peut-être l’arrivée de nouvelles pistes.

Enfin, la seule certitude est que la saison se terminera dans les pays du Golfe avec Bahreïn et Abou Dhabi au mois de décembre, alors que l’idée de disputer plusieurs courses sur le circuit de Bahreïn est toujours d’actualité.

La F1 rediffuse le Grand Prix d’Autriche 2019 ce samedi

La F1 rediffuse ce samedi 27 juin le Grand Prix d’Autriche 2019 remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen.

Alors que la première course de la saison 2020 de F1 n’a jamais été aussi proche [le 5 juillet en Autriche], la catégorie reine du sport automobile rediffusera ce samedi une dernière course « classique » pour clôturer cette période si particulière que le sport vient de traverser avec la crise sanitaire.

Tout au long de ces quatre mois de pause forcée, la F1 a en effet rediffusé plusieurs Grands Prix pour le plus grand plaisir des fans, qui étaient nombreux à chaque fois devant leur écran pour vivre ou revivre certaines des plus belles courses de l’histoire de la Formule 1.

A une semaine de la première manche 2020 sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, vous pourrez donc vivre ou revivre la victoire de Max Verstappen au Grand Prix d’Autriche 2019 ce samedi à partir de 16h00 (heure de Paris).

Pour voir la course, rendez-vous sur les différents canaux de communication de la Formule 1: YouTube, Facebook et F1.com.

Les fans seront les grands gagnants avec les nouvelles règles selon McLaren

Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense la F1, la FIA et les dix équipes ont utilisé à bon escient la pause imposée cette année par le coronavirus, en profitant de l’occasion pour convenir de changements de règles importants pour le sport à partir de 2021. 

Tandis que l’Américain ne peut nier le fait que ces nouvelles règles semblent parfaitement adaptées à une équipe comme la sienne, les vrais gagnants, selon lui, seront les fans.

« Je suis heureux du résultat. Je pense que le sport est maintenant beaucoup plus durable. Je pense que cela rendra le sport beaucoup plus compétitif et, finalement, les fans seront les gagnants. » estime le PDG de McLaren.

« Et je pense que si les fans gagnent, le sport gagne, parce que nous aurons plus de fans, de nouveaux fans. »

« Cela stimulera la télévision, incitera les pays qui souhaitent avoir plus de Grands Prix, cela incitera davantage de partenaires sponsors à se joindre [au sport]. »

« Je pense donc que c’est bien pour l’industrie. Ce n’était pas facile, tout le monde n’était pas toujours sur la même longueur d’onde, mais je pense que nous sommes maintenant au bon endroit. »

Brown admet que les équipes du milieu de grille comme la sienne, AlphaTauri, Racing Point ou encore Renault seront celles qui devront faire le moins d’adaptation pour fonctionner avec un budget capé à 145 millions de dollars à partir de 2021.

« Je pense aussi que ces règles ont atterri dans la boîte à bonbons de McLaren. Mais je pense que si l’on regarde les dépenses des trois meilleures équipes de la grille, elles ont beaucoup de ressources, donc elles auront du mal à réduire [leur budget]. »

« Mais c’est en quelque sorte un bon problème à avoir, pour ainsi dire, donc je pense qu’elles resteront aussi compétitives que jamais. »

« Et puis je pense que vous allez avoir trois ou quatre équipes qui courent maintenant dans le plafond budgétaire, nous-mêmes, Renault, Racing Point et je pense qu’AlphaTauri aussi. »

« Et je pense à Red Bull, si j’étais le Dr Helmut Marko et que j’avais deux équipes , je pourrais en quelque sorte répartir mes ressources et créer deux équipes égales, donc je pense qu’elles seront aussi un grand gagnant. »

« Et puis je pense que cela va combler l’écart budgétaire – je ne sais pas si Sauber, Haas et Williams fonctionneront au plafond, mais la différence entre là où ils sont aujourd’hui et où sera le plafond, ce sera certainement sera plus serré. »

« Je pense donc vraiment que tout le monde sera un vrai gagnant au final, et cela rendra la concurrence plus juste et plus équilibrée. »

Rappelons que McLaren est l’une des équipes à avoir subi de graves difficultés financières pendant la pandémie de coronavirus, ayant récemment annoncé environ 1 200 licenciements au sein du groupe McLaren – dont environ 70 provenant du côté F1 de l’entreprise – tandis que McLaren est également censé envisager une vente partielle de l’équipe.

Horner s’attend à voir des pilotes « rouillés » et « des erreurs » au GP d’Autriche

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, s’attend à un début de course mouvementé à Spielberg pour la reprise de la saison 2020 de la F1.

Après une pause forcée de quatre mois, la F1 s’apprête à redémarrer sa saison stoppée du jour au lendemain en Australie au mois de mars en raison de la pandémie de Covid-19 et, selon Christian Horner, certains pilotes arriveront en Autriche un peu « rouillés », ce qui pourrait nous offrir quelques surprises au départ de la course le dimanche.

« Sur le plan opérationnel, [de notre côté] nous avons terminé quelques courses virtuelles avec le pitwall, donc lorsque nous arriverons en Autriche, nous serons pleinement préparés. » explique Christian Horner.

« Cela dit, certains pilotes seront rouillés, ce qui pourrait donner un début de course passionnant car il y aura inévitablement des erreurs. »

Red Bull Racing était justement à Silverstone cette semaine pour réaliser un test privé avec la RB16 et qui était limité à 100 km.

L’équipe a profité de cette journée pour se familiariser avec les nouveaux protocoles sanitaires mis en place par la F1 et cela aura également permis à Alex Albon de reprendre ses marques au volant d’une monoplace de F1.

« Il y a eu quelque chose d’incroyablement satisfaisant à entendre la RB16 prendre vie dans le garage de Silverstone. »

« C’était la première fois depuis 118 jours qu’elle pouvait sortir sur la piste; de toute évidence, nous n’avions pas pu courir à Melbourne, ce qui semble si loin, et les règlements de la FIA limitent le temps disponible pour les tests, donc c’était la première sortie depuis que les tests de Barcelone se sont terminés le 28 février. »

« Alex a parcouru 100 km à son actif, ce qui représente un peu plus de 30 tours du circuit national de Silverstone et je pense que cela l’a aidé à se remettre pleinement dans la mentalité de course avant la course de la semaine prochaine. »

« Nous n’avons pas le luxe de pouvoir conduire des voitures d’il y a deux ans en raison du changement de fournisseur de moteur, donc cela ne valait pas la peine de courir avec les deux pilotes car il n’y avait tout simplement pas assez de tours et comme Alex était au Royaume-Uni et a moins Expérience en F1, nous avons choisi de le faire piloter. »

« Mais la journée était autant réservée pour l’équipe que pour le pilote, car ils ont appris à travailler avec les EPI et avec des mesures de prévention COVID-19 en place. »

« Ils ont également pu pratiquer des arrêts aux stands en direct, effectuer des arrêts inférieurs à 2 secondes et parcourir les procédures de la grille en vue de la reprise de la saison. »

Hamilton condamne les commentaires « ignorants » et « sans éducation » d’Ecclestone

Lewis Hamilton a répondu aux récents propos tenus par Bernie Ecclestone lors d’un entretien accordé à CNN, dans lequel l’ancien patron de la F1 revenait sur les problèmes de racisme dans le sport.

Lors de cette interview, Ecclestone n’a pas hésité à dire que dans bien des cas : « les Noirs sont plus racistes que les blancs ».

Ces propos ont été condamnés par la F1 elle-même, qui n’a pas tardé à publier un communiqué de presse ce vendredi soir pour exprimer son profond désaccord avec Bernie Ecclestone, tout en précisant que le Britannique n’avait absolument plus aucun lien avec la Formule 1.

Un peu plus tard, c’est au tour de Lewis Hamilton de répondre aux propos polémiques de Bernie Ecclestone, et le pilote Mercedes s’est fendu d’un message sur ses réseaux sociaux pour exprimer son opinion.

« Bernie n’est plus en F1 et il est d’une autre génération, mais c’est exactement ce qui ne va pas. Ce sont des commentaires ignorants et sans éducation qui nous montrent jusqu’où notre société doit aller pour qu’une véritable égalité puisse exister. » a écrit Lewis Hamilton sur les réseaux sociaux à la suite des propos polémiques d’Ecclestone.

« Le fait que rien n’a été dit ou fait pour diversifier davantage notre sport ou pour lutter contre les injures raciales dont j’ai été victime tout au long de ma carrière prend tout son sens aujourd’hui. »

« Si une personne qui a dirigé ce sport pendant des décennies a un tel manque de compréhension des problèmes profondément ancrés auxquels nous, en tant que Noirs, sommes confrontés chaque jour, comment pouvons-nous attendre de tous ceux qui travaillent sous ses ordres qu’ils comprennent ? Ça doit commencer par en haut. »

« Il est désormais venu le temps de changer. Je ne cesserai pas de faire pression pour créer un avenir inclusif pour notre sport, avec les chances égales pour tous, afin de créer un monde qui offre les mêmes chances aux minorités. »

« Je continuerai à faire entendre ma voix pour représenter ceux qui n’en ont pas, et à parler pour ceux qui sont sous-représentés afin de leur donner une chance dans notre sport. »

La F1 en désaccord avec les propos tenus par Bernie Ecclestone à CNN

La Formule 1 a tenu à montrer son profond désaccord avec des propos tenus ce vendredi par l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone.

Bernie Ecclestone a accordé un entretien à la chaîne d’informations CNN dans lequel le Britannique revient sur les problèmes de racisme et les actions entreprises cette semaine par la F1 pour diversifier le sport.

Lors de cet entretien, Ecclestone a tenu des propos qui peuvent choquer, notamment en déclarant cette phrase : « Dans de nombreux cas, les Noirs sont plus racistes que les Blancs. ».

Des propos qui n’ont pas du tout plu à la F1, qui n’a pas tardé à réagir en publiant ce vendredi soir un communiqué de presse.

« Dans un moment où l’unité est nécessaire pour lutter contre le racisme et les inégalités, nous sommes totalement en désaccord avec les commentaires de Bernie Ecclestone qui n’ont pas leur place dans la Formule 1 ou la société. » peut-on lire dans le communiqué de la F1.

« M. Ecclestone n’a joué aucun rôle dans la Formule 1 depuis qu’il a quitté notre organisation en 2017, son titre de président émérite, à titre honorifique, ayant expiré, en janvier 2020. »

Vous pouvez retrouver une grande partie de cet entretien accordé à CNN en cliquant ici (en Français), ou bien l’entretien en entier ici (en Anglais).

Des tentes et des auvents feront leur apparition dans le paddock de la F1

L’équipe Mercedes a révélé quelques-unes des nouveautés en matière de logistique qui seront introduites cette année dans le paddock de la Formule 1.

En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, la F1 a mis en place toute une série de mesures visant à faire respecter la distanciation physique au maximum pendant un week-end de course.

Outre le nombre limité de personnes dans le paddock, les équipes devront également s’adapter à de nouvelles pratiques au cours d’un week-end de course, comme nous l’explique l’écurie championne du monde en titre.

« En accord avec la F1, nous allons éloigner les camions des garages et nous apporterons notre propres tentes et auvents. Cela nous permettra d’avoir plus d’espace de travail au niveau du garage. Ce sera bien plus simple pour la distanciation sociale. » explique Karl Fanson, responsable de la logistique chez Mercedes, dans une vidéo publiée par l’équipe ce vendredi.

Karl Fanson a également révélé que les équipes de F1 devront désormais se rendre à des points de collecte bien précis pour récupérer du carburant ou encore les pneumatiques.

« Désormais, il y aura un point de dépôt et un point de collecte pour le carburant, alors que les pneumatiques seront eux aussi récupérés au niveau d’un point de dépôt. »

« Nos gars se rendront au point de collecte pour récupérer les pneus. Une fois que nous en aurons terminés avec les pneus, nous les ramènerons au point de collecte, puis Pirelli viendra les récupérer dans la zone une fois celle-ci évacuée. » 

80 personnes par équipe

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Laurent Mekies, nous expliquait ce jeudi que le nombre d’employés par équipe serait limité à 80 sur les Grands Prix.

« Chaque équipe peut fonctionner avec un maximum de 80 personnes, dont 60 ingénieurs et techniciens. » a révélé Mekies.

« Nous fonctionnerons comme à l’intérieur d’une bulle. Dans le paddock les contacts seront proscrits entre les différentes équipes si ce n’est pas indispensable. »

« Dans notre groupe, il y aura également différentes « sous-bulles » qui seront créées : les mécaniciens de la voiture de Leclerc ne se mélangeront pas avec ceux de la voiture de Vettel et vice versa. »

« L’idée est de limiter les interactions, sauf cas exceptionnel comme lors de la casse d’un moteur par exemple, une opération qui nécessite de longues heures de démontage. »

« Mais le plus grand défi sera pour les gars du garage, qui devront porter un masque de protection, différent de ceux qu’ils ont l’habitude de porter. »

« Ils sont entraînés, mais le faire pendant un week-end de course en plein été sera beaucoup plus fatiguant, c’est pourquoi nous avons prévu des pauses et la FIA a également réduit le nombre d’heures de travail. »

Daniel Ricciardo n’aura aucune information sur la F1 2022 de Renault

Le patron de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, a déclaré qu’il n’y aurait aucun traitement préférentiel au sein de l’écurie cette année avec ses pilotes, mais que Daniel Ricciardo ne pourrait pas participer au développement de la monoplace de la saison 2022.

Cette saison, Renault F1 devra travailler avec l’Australien Daniel Ricciardo, qui quittera l’équipe à la fin de l’année pour rejoindre McLaren à partir de 2021.

La situation sera donc inhabituelle chez Renault cette année, mais Cyril Abiteboul a assuré que Ricciardo ne sera pas écarté pour autant et sera bien sollicité pour le développement de la monoplace de l’an prochain, mais pas pour celle de la saison 2022.

« Il n’y aura pas de traitement préférentiel entre Esteban [Ocon] et Daniel à la suite de sa décision, car ce n’est pas la politique de l’équipe. » a déclaré Abiteboul ce vendredi lors d’une conférence de presse.

« Ce n’est pas aussi une nécessité, soyons honnêtes, car je ne me bats pour aucun championnat en ce moment. Cela n’aurait absolument aucun sens, et Daniel sera impliqué dans le processus de développement de la voiture. »

« Avec les réglementations, les voitures sont plus ou moins figées entre cette année et l’année prochaine, et McLaren devra aussi utiliser tous ses jetons sur la pure intégration châssis / moteur, donc pas de développement de performances là-bas, ça va nous donner la possibilité de travailler extrêmement normalement avec Daniel. »

« La seule chose est qu’il ne sera pas informé sur 2022. Mais franchement, il ne le serait pas de toute façon, car c’est encore un peu loin du point de vue du pilote, même si une partie importante de nos effectifs est déjà en 2022. »

Daniel Ricciardo ne craint pas à une mauvaise ambiance chez Renault

Daniel Ricciardo a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que l’atmosphère au sein de Renault change beaucoup cette année à la suite de sa décision de partir chez McLaren l’an prochain.

L’Australien quittera l’équipe Renault F1 à la fin de la campagne 2020 pour rejoindre l’écurie britannique McLaren aux côtés du jeune pilote Lando Norris.

Lors de cette annonce, le patron de l’écurie Renault, Cyril Abiteboul, a réagi de façon plutôt « glaciale » en se contentant de publier un court communiqué de presse dans lequel il faisait référence au respect, à la confiance et à la solidarité.

Interrogé ce vendredi lors d’une conférence de presse pour savoir s’il craignait que l’atmosphère au sein de Renault change beaucoup à la suite de sa décision de partir, Ricciardo a répondu : « Peut-être que la première fois que je vais voir les gens dans l’équipe, il pourrait y avoir ce moment, je dirais maladroit. »

« Mais je veux dire aussi que je l’ai déjà vécu il y a quelques années (lorsqu’il a décidé de quitter Red Bull pour rejoindre Renault]. »

« Mais en fait, parce que le temps a passé maintenant depuis l’annonce, j’ai déjà parlé et même vu certains membres de l’équipe et je pense que nous serons vraiment de retour aux affaires. »

« Je pense que nous sommes tous ravis de reprendre la course. J’espère que nous aurons de bonnes courses, et j’espère que nous pourrons avoir une chance de terminer cette épreuve avec force. »

« Donc, de mon côté, c’est certainement mis derrière moi maintenant. Je n’y pense pas pour l’instant et ce ne sera que l’année prochaine. Alors, oui nous allons simplement continuer. »

« J’ai aussi passé quelques jours dans le simulateur et j’ai pu voir certaines personnes de l’équipe à l’usine et je n’ai pas vu de yeux noirs ou reçu de coup de poing. Donc, je pense que nous allons tous de l’avant et nous allons tout donner pour le reste de l’année. »

Ocon impatient de piloter une RS20 « très, très différente » de celle aperçue en Australie

Le pilote Renault Esteban Ocon assure que sa RS20 qu’il pilotera en Autriche la semaine prochaine pour la première course de la saison sera « très, très différente » de celle présentée en Australie en début d’année.

Ce vendredi, le patron de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, a annoncé [à lire ici] que son équipe allait introduire une triple mise à jour sur la RS20 pour le GP d’Autriche, mais le manager français s’est montré très prudent quant au gain potentiel de performances grâce à cette mise à jour.

Son pilote Esteban Ocon quant à lui n’a plus qu’une seule hâte désormais: pouvoir grimper dans sa RS20 vendredi prochain pour les premiers essais libres de l’année et récolter un maximum de données.

« Il y avait beaucoup de travail en cours avant la fermeture des usines. » a déclaré Esteban Ocon ce vendredi lors d’une conférence de presse organisée par Renault.

« La voiture, comme l’a dit Cyril [Abiteboul], va être très, très différente de celle que nous étions censés piloter en Australie, ce qui est également fou, c’est que qu’il y aura aussi certaines pièces  avec lesquelles nous n’avons pas encore roulé. »

« Ça va être une sacrée collecte de données vendredi [en essais libres] pour voir où nous nous sommes améliorés. Comment tout va se passer et aussi pour nous remettre à niveau dans la voiture de 2020. Ça va être très différent et je suis très impatient. »

Rappelons que l’équipe Renault F1 était présente sur le circuit du Red Bull Ring la semaine dernière pour réaliser deux journées de tests avec une monoplace de la saison 2018.

Lors du premier roulage pour les EL1 vendredi prochain, Renault pourra donc faire une comparaison directe des données récoltées avec la RS18 la semaine dernière et celles récoltées par la RS20 de cette année.

Renault F1 minimise les attentes concernant la grande mise à jour de la RS20 pour l’Autriche

S’exprimant lors d’une conférence de presse ce vendredi, le directeur de l’équipe de Renault, Cyril Abiteboul, a confirmé que certaines «décisions difficiles» en interne avaient permis à son équipe de poursuivre un plan de développement agressif pour 2020.

La RS20 sera donc «très différente» de la voiture que l’équipe a présenté à Melbourne en mars lorsqu’elle arrivera sur la piste du Red Bull Ring la semaine prochaine pour la première manche de l’année.

Pour l’Autriche, Renault F1 introduira sur la RS20 les mises à jour normalement destinées aux Grands Prix du Vietnam, Zandvoort et Barcelone.

« Nous avons pris des décisions difficiles pendant la pause pour nous permettre de le faire, de sécuriser le plan et nous l’exécuterons. » a affirmé Abiteboul ce vendredi.

« Côté châssis, les mises à niveau arrivent. Cela a été un énorme effort de production interne pour obtenir le package de la course trois, course cinq, course six – la numérotation initiale de la saison, avec le Vietnam, les Pays-Bas et Barcelone – et qui sera sur notre voiture en Autriche. »

« Ces courses n’ont évidemment pas eu lieu, mais la performance qui était censée se produire sera à Zeltweg [sur le Red Bull Ring]. »

« Mais je veux minimiser toute attente. » a poursuivi le manager français. « Parce que nous savons que notre voiture était vraiment, vraiment mauvaise l’année dernière, nous espérons donc qu’elle sera légèrement meilleure, car nous ne sommes toujours pas totalement sûrs de notre niveau de compétitivité lors des essais hivernaux. »

Sans calendrier, les équipes de F1 ne peuvent pas programmer de mises à jour

Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing, est revenu un peu plus en détail sur les difficultés que rencontre une équipe de F1 pour lancer le développement de certaines pièces sans connaitre le calendrier définitif à l’avance.

Jusqu’à présent, la F1 n’a dévoilé que les huit premières dates de la saison 2020, et ces huit courses se disputeront en Europe et à huis clos sur six circuits différents.

Mais dans le cadre du développement technique des monoplaces, les équipes doivent impérativement savoir à l’avance sur quels circuits elles rouleront cette année, afin de focaliser le développement de certains packages aérodynamiques en fonction des tracés visités.

C’est principalement parce que personne ne sait encore où la F1 se rendra après le mois de septembre, que la plupart des équipes ne programment aucune mise à jour après l’été comme l’explique Fred Vasseur.

« Nous avions prévus des mises à jour pour les troisième et cinquième courses. Finalement, nous les verrons sur la voiture en Autriche. » explique le Français à AMUS.

« Pour toutes les équipes, en particulier les petites, cela dépendra par la suite du calendrier. Combien de courses auront-nous? A quel revenus peut-on s’attendre? »

« Nous ne connaissons pas exactement la situation économique de la saison en cours, et il est donc difficile d’estimer de nouvelles mises à jour. Nous allons attendre un peu. »

« Je pense qu’il y aura entre huit et seize courses., plus ce serait difficile. Mais nous ne savons pas ce qui va rentrer, il est donc difficile de déterminer le budget. »

« Tant que nous ne savons pas où nous piloterons, le développement reste très difficile. Devons-nous produire un package faible appui? Un package fort appui? On est un peu à l’aveugle pour ainsi dire. »

« Dans un avenir proche, probablement même avant Spielberg, nous comprendrons mieux à quoi s’attendre en 2020. »

En effet, la Formule 1 devrait en toute logique dévoiler le calendrier définitif de la saison 2020 la semaine prochaine juste avant la première course de l’année.