Pour Ricciardo, Red Bull et Mercedes ont caché leur jeu à Barcelone

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo estime que Red Bull et Mercedes n’ont pas encore montré leur vrai rythme lors des essais hivernaux disputés la semaine dernière à Barcelone.

McLaren a connu de bons essais à Barcelone la semaine dernière avec une MCL36 ayant réalisé 365 tours en trois jours sans rencontrer le moindre problème, ce qui place l’équipe de Woking au troisième range en termes de kilométrage réalisé, Lando Norris ayant établi la référence le premier jour avant que Ferrari et Mercedes ne dominent les deux jours suivants, tandis que Daniel Ricciardo s’est montré le plus rapide le matin du deuxième jour.

Lorsqu’on lui demande comment se sont passés ces premiers essais de l’année pour son équipe, Ricciardo a répondu  : « Je pense que nous sommes plutôt bien positionnés, même s’il reste encore quelques petites choses sur lesquelles travailler et améliorer. L’équipe a donc des données avec lesquelles travailler et certains domaines sur lesquels nous concentrer. » a expliqué le pilote McLaren.

« Dans l’ensemble, ce fut trois jours sans accroc et un début de saison vraiment bon. Je dois juste remercier tout le monde à l’usine pour tout le travail réalisé au cours de l’hiver pour nous mettre dans cette position. »

Au cours de la semaine, le pilote Mercedes George Russell a déclaré qu’il se méfiait fortement de McLaren et Ferrari qui ont montré durant ces essais à Barcelone une excellente fiabilité et un rythme très rapide en termes de performance pure. Mais Daniel Ricciardo a tenu à minimiser les propos de Russell, l’Australien estimant pour sa part que Mercedes et Red Bull ont caché leur jeu jusqu’à présent.

« De toute façon, Red Bull et Mercedes n’ont encore rien montré. Nous verrons donc ce qui se passera lorsqu’ils commenceront à rouler un peu plus, mais pour l’instant, nous nous concentrons sur nous-mêmes. Nous voulons simplement comprendre où nous en sommes. Je pense que je connais déjà nos points forts, alors je vais juste essayer de travailler sur les faiblesses maintenant du point de vue du pilotage et des réglages. »

Meilleurs temps à Barcelone

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La RB18 est stable et bien équilibrée selon Verstappen

Max Verstappen a terminé les trois journées d’essais hivernaux disputés à Barcelone avec le sixième meilleur temps de la semaine au volant d’une Red Bull RB18 stable et bien équilibrée selon ses propres dires.

Red Bull a connu un bon début d’essais hivernaux la semaine dernière à Barcelone – bien que la RB18 soit restée au garage un long moment le deuxième jour en raison d’un problème de boîte de vitesses. Malgré ce problème, Max Verstappen a pu engranger de nombreux tours le premier jour et le comportement de sa nouvelle monoplace semble pour l’instant ravir le champion du monde 2021, bien qu’il ait admis que la version qu’il utilisera lors de la première course sera bien différente de cette aperçue en Espagne pour ces tests.

« Ce qui était positif, c’est que la voiture fonctionnait bien, j’étais satisfait de l’équilibre. Mais Bahreïn sera complétement différent, donc avant la première course, elle sera complétement différente. Donc pour ma part, je me suis concentré sur le fait de boucler beaucoup de tours et d’essayer de maitriser chaque aspect de la voiture. » a déclaré Max Verstappen.

Lors de la dernière journée des essais à Barcelone, pas moins de cinq drapeau rouge sont venus perturber le travail des équipes, alors que dans l’après-midi, Pirelli a arrosé la piste catalane pour pouvoir tester ses pneumatiques pluie. Malgré cela, Verstappen assure que Red Bull a tout de même pu s’assurer du bon fonctionnement de la RB18.

« Bien-sûr, il y a eu pas mal de drapeaux rouge, donc nous n’avons pas pu terminer notre programme. Mais tout fonctionnait bien, la voiture se comportait bien, exactement comme le premier jour, ce qui était finalement l’objectif le plus important pour nous. »

« La voiture roule très bien de façon générale, le poids est un peu plus élevé [que la précédente génération], mais j’aime vraiment piloter la voiture. Elle a un bon équilibre, elle est stable et je pense qu’elle a l’air cool aussi. »

Enfin, le champion du monde en titre a insisté sur le fait qu’il ne se souciait absolument pas des chronos signés durant ces essais et qu’il ne commencerait à regarder les temps qu’à partir de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn : « Je ne fais pas vraiment attention aux chronos, nous regarderons tout ça en Q3 à Bahreïn. »

Les essais hivernaux se poursuivront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir à Bahreïn, tandis que la saison 2022 débutera officiellement sur le même circuit une semaine plus tard.

Des F1 plus faciles à suivre, mais moins d’aspiration en ligne droite

Alexander Albon a fourni des commentaires positifs concernant la capacité de suivre les voitures dans les virages après les trois premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone.

La nouvelle réglementation de la Formule 1 en 2022 vise à permettre aux voitures de courir plus près sur la piste, après qu’une augmentation de « l’air sale » a rendu les courses plus difficiles ces dernières années. Après son premier roulage au volant de la Williams FW44, Alex Albon a pu constater que suivre une monoplace dans les virages est devenue plus facile.

« Cela a été assez surprenant de voir à quel point nous pouvons nous suivre. C’est une bonne surprise, mais en même temps c’est quelque chose qui demande un peu de temps pour s’y habituer car vous gardez toujours le souvenir de ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire lorsque vous suivez une voiture à une certaine distance. » a expliqué Alex Albon.

« Vous devez réapprendre les limites, c’est en quelque sorte un recalibrage. Je n’ai pas passé beaucoup de tours derrière les voitures, mais on peut déjà dire que cela s’est considérablement amélioré et c’est formidable pour le sport. Espérons que cela se traduira bien. »

Bien que le pilote Williams a pu confirmer une nette amélioration du comportement des monoplaces derrière une autre voiture dans les sections sinueuses, le Thaïlandais reconnaît cependant que dans les lignes droites l’effet d’aspiration a légèrement diminué. Ses commentaires interviennent après que le pilote Mercedes George Russell a également soulevé des inquiétudes quant à la force de l’effet d’aspiration en suivant une voiture rivale en ligne droite.

« Nous verrons bien comment cela se passera avec les dépassements dans les lignes droites, parce que mon sentiment initial est que l’effet d’aspiration est moins important, mais nous devrons voir [en course]. » a conclu Albon.

Alonso pas déconcerté par les problèmes de fiabilité d’Alpine

Le double champion du monde Fernando Alonso ne semble pas déconcerté par les problèmes rencontrés par Alpine lors des essais hivernaux disputés la semaine dernière à Barcelone.

En Espagne, Alpine a bouclé au total 264 tours en trois jours de tests – ce qui place l’équipe du constructeur français au huitième rang en termes de kilométrage. Le dernier jour des essais, Alonso a dû stopper sa monoplace en piste après avoir parcouru seulement douze tours, alors que l’équipe a déclaré un peu plus tard qu’un « problème d’étanchéité mineur » avait provoqué l’incendie du groupe propulseur sur l’A522 et qu’elle était obligée de mettre un terme à ses essais de façon prématurée.

Bien que sa dernière journée au volant de l’A522 ait été écourtée, Fernando Alonso estime que Alpine a tout de même fait un pas en avant en termes de performance avec son moteur, même s’il admet qu’il faudra encore un peu travailler sur la fiabilité avant que la saison ne débute.

« Et bien, je pense que nous avons fait un pas en avant du côté du moteur, en termes de puissance, mais aussi sur tout. Je pense que le moteur a été mis à jour dans de nombreux domaines, donc nous verrons si nous serons compétitifs de ce côté-là. » a déclaré Fernando Alonso.

« Nous devons évidemment conserver la fiabilité que nous avions l’année dernière, parce que c’était l’un des points forts de la voiture [de la saison 2021]. Terminer toutes les courses et n’avoir aucun problème. Donc oui, vous devez combiner ces deux choses : les performances et terminer les courses. »

Alonso estime qu’il faut encore attendre les essais de Bahreïn pour commencer à y voir plus clair dans l’ordre hiérarchique, l’Espagnol insistant sur le fait qu’en raison de l’introduction du nouveau carburant E10 cette année, toutes les équipes cherchent encore à récupérer un peu de performance.

« Jusqu’à ce que nous allions à Bahreïn, nous ne saurons pas ce que les autres ont fait côté moteur et combien de progrès chacun a fait cet hiver. Il y a ce nouveau carburant [le E10], donc il est clair que nous avons tous perdu des performances et nous essayons tous d’en récupérer, donc nous verrons à Bahreïn. »

Les essais hivernaux se poursuivront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir à Bahreïn où les équipes pourront de nouveau tester leurs monoplaces une dernière fois avant que la saison 2022 ne débute pour de bon sur le même circuit une semaine plus tard.

Netflix dévoile la bande annonce de Drive to Survive 4

Netflix a dévoilé ce lundi la bande annonce officielle de Drive to Survive saison 4 tournée au cours de la saison 2021 de Formule 1.

Les fans de Formule 1 abonnés à Netflix pourront commencer à suivre la saison 4 de Drive to Survive à partir du 11 mars 2022, soit une semaine avant la première manche du championnat du monde 2022 qui est programmée à Bahreïn du 18 au 20 mars. La saison 4 de Drive to Survive sera lancée avec dix épisodes et emmènera une fois de plus les fans dans les coulisses de la Formule 1, pour voir au premier plan comment les pilotes et les équipes se préparent à se battre pour la victoire dans l’une des saisons les plus controversées du sport à ce jour.

L’accent sera évidemment mis sur la lutte pour le championnat du monde 2021 entre Red Bull et Mercedes, avec en vedette les pilotes Lewis Hamilton et Max Verstappen qui, à l’âge de 24 ans, a décroché son tout premier titre mondial en catégorie reine du sport automobile lors de la finale de la saison 2021 disputée sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi, finale qui a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre au cours de l’hiver après les décisions très controversées prises par le désormais ancien directeur de course de la FIA, Michael Masi.

La Ferrari F1-75 a tourné comme une horloge à Barcelone

La Scuderia Ferrari a connu des essais hivernaux productifs la semaine dernière à Barcelone avec un kilométrage élevé au compteur d’une F1-75 extrêmement fiable entre les mains de Charles Leclerc et Carlos Sainz.

Au total lors des trois premiers jours d’essais hivernaux disputés à Barcelone, la Ferrari F1-75 a bouclé 439 tours de circuit, soit 2052 kilomètres, le plus de toutes les voitures en piste. L’écurie de Maranello a essentiellement travaillé sur la fiabilité à Barcelone et force est de constater que la nouvelle monoplace de l’équipe italienne a tourné comme une horloge durant ces trois journée, puisqu’aucun problème majeur n’est à signaler.

« Dans l’ensemble, cela a été une solide séance d’essais pour nous car nous avons bouclé de nombreux tours. Nous avons réalisé la majeure partie de notre programme, qui s’articulait autour de trois éléments clés : premièrement, avoir une première lecture de la fiabilité, d’où notre objectif principal sur le nombre de tours effectués ; deuxièmement, cartographier plusieurs paramètres de notre voiture, des performances aérodynamiques aux performances des pneus, en passant par les performances dynamiques du véhicule. Nous avons une longue liste de scans à parcourir et nous en avons parcouru un bon nombre au cours de ces trois jours. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari.

« Enfin et surtout, il était important de donner à nos pilotes suffisamment de tours pour se familiariser avec ce qui est une toute nouvelle voiture. Cela demande un style de conduite différent et une approche différente des différentes conditions de course. Nous l’avons fait avec les deux pilotes, en partageant la charge de travail sur les trois jours. C’était aussi bien pour l’équipe de course d’être de retour sur la piste. »

« Pour eux, ce fut un échauffement utile avant ce qui sera une saison longue et intense, pour s’habituer à des procédures telles que les arrêts aux stands et, pour les différents équipages qui composent l’équipe, à tous de nouveau travailler ensemble et interagir bien avec nos pilotes. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous et nous pouvons nous attendre à un combat intense, donc tout le monde a maintenant de nombreux éléments sur sa liste de tâches. »

« Nous devons remercier tout le monde à l’usine, qui a travaillé si dur au cours des derniers mois pour s’assurer que nous arrivions bien préparés sur la piste de course. Ce n’est que la première étape d’une longue année, où nous avons l’intention de pousser très fort, de travailler tous ensemble. »

Avec plus de 2000 kilomètres parcourus, Ferrari a couru en trois jours l’équivalent de six Grands Prix d’Espagne la semaine dernière à Barcelone. La prochaine fois que la F1-75 sera en piste, ce sera à Bahreïn pour les trois dernières journées d’essais hivernaux programmés du 10 au 12 mars.

Perez estime que Red Bull a construit une base solide à Barcelone

Sergio Perez pense que Red Bull a pu construire une base solide sur laquelle s’appuyer en Espagne la semaine dernière lors des trois premiers jours d’essais hivernaux 2022.

Auteur du troisième meilleur temps des essais à Barcelone, Sergio Perez a pu boucler 152 tours malgré un problème de boîte de vitesses sur la Red Bull RB18 qui lui aura couté un précieux temps de roulage le deuxième jour. Perez a également pu tester les pneus pluie  lors de la dernière journée des essais sur une piste arrosée artificiellement.

Interrogé après la fin des essais de Barcelone, le Mexicain estime que son équipe a réussi à construire une base solide sur laquelle elle pourra s’appuyer pour la suite des essais à Bahreïn : « Je pense que nous avons une bonne base de référence, je pense vraiment que nous avons un bon potentiel. » a déclaré Checo.

« Évidemment, c’est encore un peu tôt, mais j’espère que nous pourrons faire un bon pas en avant lors des essais à Bahreïn, et oui, j’espère que nous allons continuer à progresser à partir de toutes les informations que nous avons pu recueillir ici [à Barcelone]. »

Perez a mis en garde cependant sur l’importance de progresser tout au long de l’année avec ces nouvelles monoplaces dont le rythme de développement sera assez élevé : « Je pense que c’est une progression tout au long de l’année. Il est important de continuer à progresser, continuer à apprendre de mon pilotage, de la façon dont je m’adapte à la voiture et à l’équipe. Je pense que cette année ce sera un défi différent entre les qualifications et la course, parce que vous avez pu voir qu’elles marsouinent, donc je pense que ce sera un vrai défi de maximiser les week-ends. »

En 2022, Sergio Perez entame sa deuxième saison chez Red Bull, le Mexicain a terminé à la quatrième place au championnat du monde des pilotes en 2021.

Bottas veut montrer la meilleure version de lui-même chez Alfa Romeo

Valtteri Bottas dit qu’il a l’impression qu’il peut montrer la meilleure version de lui-même maintenant qu’il pilote pour l’équipe Alfa Romeo.

Le Finlandais Valtteri Bottas a quitté l’équipe Mercedes fin 2021 après cinq saisons passées à Brackley pour rejoindre Alfa Romeo en 2022 où il fait équipe avec le jeune chinois Guanyu Zhou. Ex coéquipier du septuple champion du monde Lewis Hamilton, Bottas a vécu en quelque sorte dans l’ombre du Britannique chez Mercedes et n’a jamais réussi à décrocher son premier titre mondial, alors qu’il pilotait la meilleure monoplace du plateau entre 2017 et 2021.

Désormais « libéré » de tout pression, Valtteri Bottas pense pouvoir montrer la meilleure version de lui-même avec sa nouvelle équipe : « Je suis vraiment excité, c’est un nouveau défi pour moi, c’est un nouveau projet en quelque sorte et il faut un certain état d’esprit pour cela. Je suis absolument prêt pour cela à ce stade de ma carrière où j’ai déjà acquis pas mal d’expérience. » a déclaré Bottas.

« Je sens vraiment que j’ai tellement plus à faire pour m’améliorer et tellement plus à donner à ce sport. En tant que pilote, je pense que vous n’arrêtez jamais d’apprendre, aussi longtemps que vous le souhaitez. Bien-sûr, je regarde toujours les domaines dans lesquels je peux être meilleur, et j’ai vraiment l’impression que maintenant je peux être la meilleure version de moi-même au lieu d’essayer d’être autre chose et d’essayer trop fort. »

« Mais au final, ce sera un travail d’équipe et je ne me vois pas comme le leader de l’équipe. Nous sommes tous dans le même bateau, c’est le sentiment que j’ai. »

Aussi optimiste qu’il puisse être, Valtteri Bottas n’a pas connu des essais hivernaux très productifs en Espagne la semaine dernière avec seulement 54 tours bouclés avec son Alfa Romeo, notamment parce que l’équipe a rencontré quelques problèmes de fiabilité sur la C42. Malgré cela, le Finlandais a déclaré que l’équipe avait définitivement du potentiel.

« J’ai une sorte de sensation, le sentiment agréable est que je sens qu’il y a du potentiel. Il y a des points forts dans la voiture, notamment dans certains types de virages. Mais aussi immédiatement, il y a des points à travailler en termes d’équilibre ou avec certains comportements. Mais il n’y a rien que nous ne pourrions pas résoudre. Nous avons l’impression d’être encore aux toutes premières étapes de la découverte de cette voiture. »

« Pour moi, j’ai eu un roulage assez limité [à Barcelone], j’ai roulé avec seulement deux composés de pneus différents, avec très peu de changements de réglages, donc il y a encore beaucoup de choses à découvrir et c’est ce que je chercherai à faire lors des prochains tests à Bahreïn. Il y a du travail à faire, je ne dis pas le contraire, mais je sens aussi qu’il y a du potentiel avec ce package et j’ai hâte d’en découvrir plus avec l’équipe. »

La deuxième phase des essais hivernaux se déroulera sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars 2022.

Guerre en Ukraine : « Une période difficile » pour Nikita Mazepin

Nikita Mazepin, le seul pilote russe évoluant en Formule 1, a publié une courte déclaration sur les réseaux sociaux pour s’adresser directement à ses fans dans ce qu’il considère comme « une période difficile ».

Ce jeudi 24 février, le président de la Russie Vladimir Poutine a annoncé le début d’une « opération militaire » en Ukraine, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, dénonçant aussitôt le début d’une « invasion de grande ampleur » par la Russie. La communauté Internationale a rapidement réagi à cette invasion russe en déployant toute un package de sanctions économiques contre la Russie.

En Formule 1, l’équipe Haas – dont le sponsor titre est la société russe Uralkali – a immédiatement décidé de retirer toute trace de la Russie sur sa monoplace et ses installations et a donc participé aux deux dernières journées des essais hivernaux à Barcelone avec une VF-22 vierge de son sponsor titre. L’équipe a également annoncé que la poursuite de sa relation avec la société Uralkali allait faire l’objet de discussions dans les prochains jours. En parallèle, l’avenir du Russe Nikita Mazepin – fils du propriétaire d’Uralkali – au sein de l’écurie Haas sera également discuté dans les prochains jours comme l’a confirmé Guenther Steiner, le directeur de l’équipe de Formule 1 américaine : « La question concernant l’avenir de Nikita [Mazepin] doit être résolue. Tout ne dépend pas que de nous. Il y a des gouvernements impliqués, je n’ai aucun pouvoir sur tout cela, et nous devons voir comment la situation évolue en Ukraine. »

« C’est sûr que ça le dérange, c’est son pays la Russie. A propos des garanties [concernant l’avenir de Mazepin au sein de l’équipe], il n’y a aucune garantie. Comme je l’ai déjà dit, nous devons voir comme tout cela évolue. »

Ce vendredi, le Russe Nikita Mazepin a publié un court message sur ses réseaux sociaux dans lequel il indique qu’il ne peut rien contrôler et qu’il restera donc concentré sur son travail : « A mes fans et followers – c’est une période difficile et je ne contrôle pas beaucoup de ce qui se dit et se fait. Je choisis de me concentrer sur ce que je PEUX contrôler en travaillant dur et en faisant de mon mieux avec l’équipe Haas. Mes remerciements les plus sincères pour votre compréhension et votre soutien. »

L’équipe Haas a confirmé que le Brésilien Pietro Fittipaldi, actuel pilote de réserve de l’écurie, serait appelé en premier lieu si jamais Nikita Mazepin devait être remplacé.

Une P7 serait un résultat décent pour Alfa Romeo F1

Terminer à la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 serait un objectif décent selon Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.

Ce dimanche, l’équipe Alfa Romeo a enfin dévoilé la livrée définitive de sa monoplace 2022 avec laquelle elle participera au championnat du monde cette année. Neuvième et avant dernière l’an dernier au championnat constructeurs, Alfa Romeo n’a jamais réussi à terminer plus haut que huitième depuis la saison 2013 et visera donc cette saison une septième place au championnat, ce qui serait selon Fred Vasseur un résultat « décent ».

« Le plus important est de s’améliorer, toujours de s’améliorer, et de combler l’écart avec les meilleurs sur la grille. Vous pouvez avoir différents indicateurs en termes de performance, mais l’objectif final sera d’améliorer notre position au championnat [par rapport à 2021]. » a déclaré Vasseur.

« Nous avons eu une saison décevante l’année dernière avec une P9 et nous voulons faire beaucoup mieux cette saison, mais nous voulons aussi combler l’écart en termes de performance pure. S’il faut parler de chiffres, je dirais que P7 serait une cible décente. »

« C’est la première fois que nous développons et produisons une voiture dans le cadre de la règlementation sur le plafonnement des coûts. Bien-sûr, je pense que les grandes équipes conserveront probablement  un avantage, et nous devons donc rester réalistes. c’est très souvent la même sensation quand on commence une nouvelle saison, le premier jour c’est comme le premier jour d’école, on veut voir qui sera assis à côté de soi, c’est très excitant. »

« Pour notre part, nous avons arrêté le développement assez tôt l’année dernière et nous étions entièrement concentrés sur 2022, nous voulons donc voir si nous pouvons récolter les fruits de notre décision. »

Le numéro 1 sur la Red Bull est un vrai boost pour toute l’équipe selon Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, dit que la présence du numéro 1 réservé au champion du monde sur la carrosserie de la RB18 est un vrai boost en termes de confiance pour toute son équipe.

Privilège réservé au champion du monde en titre Max Verstappen, le numéro 1 est de retour en Formule 1 pour la première depuis 2014 (Sebastian Vettel). Le pilote Red Bull a en effet décidé de mettre de côté son numéro 33 cette saison pour s’afficher avec le numéro 1 du champion du monde, ce qui n’a pas manqué de motiver davantage les troupes chez Red Bull.

« Placer ce numéro 1 sur la voiture après toute la douleur que nous avons enduré l’année dernière, le combat que c’était en 2021, et alors que nous devons maintenant nous assurer de le conserver sur la voiture…c’est juste énergisant pour toute l’équipe. » a déclaré Horner.

« Vous pouvez voir plus de motivation chez chacun et cela donne également confiance aux gens, ce qui est important dans n’importe quel sport. Il na s’agit pas d’arrogance, mais bien de confiance et je pense que cela concerne toute l’équipe. »

L’équipe Red Bull a terminé les essais hivernaux de Barcelone avec 258 tours au compteur de la RB18 et un troisième meilleur temps réalisé le dernier jour des tests par Sergio Perez en 1,19,556. Après ces premiers essais, Horner se dit vraiment optimiste pour la suite après des débuts « encourageants » de la part de son équipe.

« C’est super d’être de retour sur la piste, ces voitures sont vraiment très différentes, donc c’est un processus d’apprentissage et de connaissances avec la RB18 et jusqu’à présent les retours ont été bons. Elle se comporte comme nous l’avions prévu et comme nos outils l’avaient prédit. Donc, ce fut un début encourageant. »

La saison 2022 débuter le 18 mars à Bahreïn après trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir.

Alfa Romeo dévoile la livrée 2022 de sa F1

L’équipe Alfa Romeo a (enfin) dévoilé la livrée définitive de sa monoplace pour la saison 2022; la C42, qui sera pilotée cette année par Valtteri Bottas et Guanyu Zhou.

L’écurie basée à Hinwil en Suisse a participé aux premiers essais hivernaux de Barcelone avec une monoplace à la livrée camouflage. La C42 est la première voiture produite à Hinwil dans le cadre de la réglementation sur le plafond budgétaire et pour la nouvelle ère de la Formule 1 à partir de 2022. Conçue par une équipe dirigée par le directeur technique Jan Monchaux, cette voiture s’éloigne radicalement du passé en embrassant les possibilités dictées par le nouveau fond plat à effet de sol, un ensemble aérodynamique mis à jour et des pneus à profil bas de 18 pouces. Comme les années précédents, l’Alfa Romeo C42 sera propulsée cette saison par un moteur Ferrari.

« Alors que nous dévoilons la C42, cela peut ressembler au début d’une nouvelle saison : nous savons cependant que ce lancement n’est qu’un jalon dans un voyage beaucoup plus long dans lequel notre tout le personnel de Hinwil a investi tant de temps, de ressources et d’énergies. » a déclaré Jan Monchaux.

« La conception et la construction de cette voiture ont été une entreprise colossale et nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli, mais notre travail n’est pas terminé. Comme toujours dans un nouveau cycle de règles, la courbe de développement sera à son maximum cette saison et nous devons continuer à extraire de nouvelles performances de la C42 pour réaliser les progrès que nous nous sommes fixés comme objectif. »

L’Alfa Romeo C42 en images

Le promoteur du GP de Russie croit toujours possible la venue de la F1

Le promoteur du Grand Prix de Russie a affirmé qu’il restait possible que la manche de Formule 1 de cette saison programmée en septembre ait toujours lieu sur le tracé de Sotchi malgré l’annonce faite par la F1 cette semaine.

Cette semaine, la Formule 1 a annoncé par le biais d’un court communiqué qu’elle jugeait pour le moment « impossible » la tenue du Grand Prix de Russie dans les conditions actuelles après que la Russie ait décidé d’envahir l’Ukraine. Dans sa déclaration, la Formule 1 n’a pas déclaré officiellement qu’elle ne se rendrait pas en Russie cette année, bien que quelques heures plus tard, la manche russe a été retirée du calendrier officiel sur son site web.

Malgré cela, le promoteur du Grand Prix de Russie a affirmé que la tenue de la manche russe reste toujours possible : « L’accord entre le promoteur du Grand Prix de Russie et la Formule 1 est suspendu en raison d’événements de cas de force majeure. »  peut-on lire dans un communiqué de presse publié par les organisateurs du GP de Russie.

« Les billets achetés ne sont pas annulés et il n’est pas nécéssaire de demander un remboursement maintenant car il est toujours possible que la manche ait lieu et se déroule comme prévu. ANO ROSGONKI poursuit ses activités comme d’habitude en fournissant des services aux invités de l’Autodrom de Sotchi, ainsi qu’en organisant des événements de sport automobile et d’autres événements au niveau fédéral, régional et municipal dans le cadre du calendrier des événements approuvé. »

Pour le moment donc, le Grand Prix de Russie n’est toujours pas annulé officiellement et la Formule 1 n’a pas encore communiqué ses intentions concernant un éventuel remplacement de la manche russe cette année au calendrier.

Pirelli : « Trop tôt » pour connaître l’écart de performance des pneus 18 pouces

Après les trois premiers jours de tests disputés à Barcelone cette semaine, Pirelli admet qu’il est encore un peu trop tôt pour tirer des premières conclusions concernant les pneus 18 pouces, notamment en ce qui concerne les niveaux de dégradation ou encore les écarts de performance entre chaque composé.

La saison 2022 de Formule 1 a débuté à Barcelone cette semaine avec les nouveaux pneus 18 pouces de Pirelli. Les trois premiers jours d’essais de pré-saison se sont déroulés à des températures ambiantes allant de 6 à 21 degrés centigrades, tandis que la température de la piste variait entre 7 et 31 degrés. Les pilotes ont couru sur une piste sèche les deux premiers jours ainsi que la matinée du troisième jour, tandis que le vendredi après-midi, la surface a été artificiellement humidifiée afin de tester les pneus pluie.

Le meilleur temps global du test a été réalisé par le pilote Mercedes Lewis Hamilton, qui a réalisé un chrono de 1m19.138s dans les derniers tours vendredi avec des pneus C5 (Tendres) montés sur sa monoplace. Après ces premiers essais de l’année, le patron de Pirelli se dit satisfait du comportement des nouveaux pneus 18 pouces, mais l’Italien estime qu’il est encore un peu trop tôt pour tirer des conclusions.

« Nous pouvons être satisfaits du déroulement de ces trois jours d’essais, qui ont bien sûr marqué les débuts de nos pneumatiques 18 pouces sur ces nouvelles monoplaces, tous les essais pneumatiques jusqu’à présent ayant été réalisés uniquement avec des mulets.«  a déclaré Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Les équipes et les pilotes se sont tous concentrés pour gagner de la confiance avec les nouveaux modèles et sur la recherche de la meilleure configuration possible, il est donc trop tôt pour parler de l’écart de performance entre les niveaux de gomme ou de dégradation. Cela explique pourquoi les composés C2 et C3 du milieu de gamme, qui sont le plus souvent utilisés ici à Montmelo, ont été exécutés plus souvent que les autres lors du test. »

« Réaliser le tour le plus rapide n’était évidemment pas l’objectif principal, mais nous avons quand même vu des temps au tour intéressants; à environ une seconde du tour de course le plus rapide du Grand Prix d’Espagne de l’an dernier. Il est donc probable que ces voitures finiront encore plus vite que leurs prédécesseurs d’ici la fin de la saison. »

Les essais de pré-saison se poursuivront sur le tracé de Bahreïn du 10 au 12 mars dans des conditions plus représentatives que celles rencontrées à Barcelone cette semaine, c’est à ce moment-là que nous devrions connaître les écarts entre chaque composé.

Les meilleurs temps à Barcelone

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Si Mazepin doit partir, c’est Fittipaldi qui sera appelé par Haas

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a confirmé que le Brésilien Pietro Fittipaldi serait en pole position pour remplacer Nikita Mazepin cette saison si jamais le Russe perdait son baquet.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie plus tôt cette semaine, l’avenir du Russe Nikita Mazepin a été mis en doute au sein de l’équipe Haas dont le sponsor titre n’est autre que la société russe Uralkali appartenant au père de Nikita Mazepin. Dans un premier temps, l’équipe américaine a souhaité retirer toute trace de la société Uralkali sur sa monoplace et ses installations et a donc mis en piste ce vendredi à Barcelone une VF-22 à la livrée blanche où seuls le logo de l’écurie et celui du sponsor de Mick Schumacher (1and1) étaient visibles.

Concernant sa relation avec la société Uralkali, l’équipe Haas a indiqué qu’elle allait étudier la situation dans les prochains jours et qu’elle prendrait les décisions qui s’imposent. Si Haas décide de couper les ponts avec Uralkali, cela signifierait que Nikita Mazepin ne pourrait plus piloter pour l’équipe car le jeune russe doit son baquet essentiellement au fait que la société de son père paye pour qu’il puisse rouler (un pilote payant).

Dans l’hypothèse où Mazepin ne pourrait plus poursuivre l’aventure avec Haas en F1, c’est l’actuel pilote de réserve de l’écurie, le Brésilien Pietro Fittipaldi, qui serait alors appelé à la rescousse : « Si Nikita ne pouvait pas piloter pour une raison ou pour une autre, c’est Pietro qui serait appelé en premier. » a confirmé Steiner ce vendredi à Barcelone.

« Il est avec nous depuis quelques années, ensuite, nous verrions ce que nous ferons. Pietro est toujours avec nous, notamment parce que les dernières années nous avions besoin d’avoir un pilote [supplémentaire] avec le Covid, donc il est toujours là. Il connaît l’équipe, il connaît la voiture, il peut sauter dans la voiture d’un jour à l’autre, il n’y personne de mieux que Pietro en ce moment. » a insisté Steiner.

En 2020, Fittipaldi a roulé pour l’équipe Haas lors des deux dernières manches de la saison après le terrible accident dont a été victime le Français Romain Grosjean.

Andretti a signé un accord formel avec Renault pour son équipe de F1

Mario Andretti a déclaré que son fils Michael a signé un accord formel avec Renault pour une fourniture moteur pour sa future équipe de Formule 1.

La semaine dernière, Andretti a annoncé que son fils Michael Andretti avait soumis à la FIA une candidature officielle pour faire partie de la grille de la Formule 1 à partir de 2024 avec sa propre équipe. Si dans l’immédiat la FIA n’a pas encore communiqué sur cette candidature, du côté du clan Andretti tout semble avoir été fait dans les règles de l’art avec un projet bien ficelé, alors qu’un accord formel a même été signé avec Renault pour une éventuelle fourniture moteur.

S’exprimant au micro de David Land, Andretti Sr a déclaré que son fils poursuivait ses projets de monter une 11e équipe de Formule : « Nous connaissons les prérequis, et il y a aussi un facteur temps ici. Mais une fois que nous avons dit que nous y allions, nous devons y aller. » a-t-il déclaré.

« Beaucoup de travail a déjà été fait, nous savons où l’installation [l’usine] va être construite au Royaume-Uni. Nous savons que nous avons des gens, des personnalités éminentes qui ont fait ce type de travail en ce qui concerne les start-ups. Nous avons beaucoup de choses en tête. Nous avons maintenant un accord formel concernant le fournisseur de moteurs et ce sera avec Renault, j’ai le droit de le dire désormais. »

Andretti a également révélé que le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, craignait que Ferrari ne devienne fournisseur moteur pour l’équipe de son fils, ce qui aurait alors porté à quatre le nombre d’écuries motorisées par la firme au cheval cabré : « Il y avait beaucoup de spéculations de la part de Toto Wolff, car il craignait que ce soit Ferrari. »

Actuellement, Renault ne motorise en Formule 1 que sa propre équipe Alpine, alors que Mercedes propulse son équipe d’usine, Williams, McLaren et Aston Martin. Ferrari pour sa part motorise Haas, Alfa Romeo et sa propre écurie. Red Bull et AlphaTauri sont motorisées par Honda.

Mercedes a « quelques obstacles à surmonter » selon Hamilton

Auteur du meilleur temps ce vendredi à Barcelone pour la dernière journée des essais hivernaux, le septuple champion du monde Lewis Hamilton est satisfait de ces trois jours de tests, même s’il admet que Mercedes a encore « quelques obstacles à surmonter ».

L’équipe championne du monde en titre a terminé cette dernière journée d’essais avec ses deux pilotes tout en haut de la feuille des temps, Lewis Hamilton ayant réussi à signer le meilleur temps en fin de séance avec les pneus Tendres montés sur sa W13.

« Ces quelques jours ont été intéressants, le déroulement n’a pas été le plus facile ni le plus fluide – nous avons des obstacles à surmonter. Nous voudrions toujours plus de tours, mais je suis satisfait du roulage d’aujourd’hui, j’ai fait près de 100 tours aujourd’hui, ce qui n’est pas trop mal pour une demi-journée de course. La voiture est très différente à piloter par rapport aux années précédentes, tout comme les pneus, mais nous progressons dans notre programme. » a expliqué Hamilton ce vendredi soir en Catalogne.

« Toute l’équipe a fait un travail incroyable cette semaine, les hommes et les femmes sur la piste et à l’usine ont travaillé si dur, nous avons beaucoup de données à parcourir de ces trois jours et nous allons juste mettre un pied devant l’autre et se mettre au travail. C’était bien d’avoir une idée des différents composés de pneus, mais on ne sait jamais où l’on se situe par rapport aux autres équipes les premiers jours de roulage. »

Classement de la journée de vendredi

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Une fuite d’huile et un début d’incendie sur l’Aston Martin ce vendredi

L’équipe Aston Martin a dû stopper sa journée de travail de façon prématurée ce vendredi à Barcelone après avoir connu un problème mécanique en matinée lorsque Sebastian Vettel était au volant de l’AMR22. 

En fin de matinée, Vettel a dû immobiliser sa monoplace en bord de piste lorsqu’une fuite d’huile a provoqué un début d’incendie sous le capot moteur de l’AMR22. La monoplace est finalement arrivée dans le garage de l’équipe par dépanneuse, mais les mécaniciens n’ont pas réussi à fixer le problème à temps pour permettre à Lance Stroll de prendre la piste dans l’après-midi.  Au final, Aston Martin termine donc cette dernière journée d’essais en Catalogne avec 48 tours au compteur.

« Les tests des deux premiers jours à Barcelone ont été raisonnablement productifs, mais le troisième jour a été interrompu par une petite fuite d’huile qui a provoqué un petit incendie, qui a été efficacement maîtrisé mais a malheureusement mis fin prématurément à nos tests et nous a empêchés de tester le nouveau pneu 18 pouces sur le mouillé. » nous explique Tom McCullough, directeur de la performance chez Aston Martin.

« En résumé, cependant, mis à part le problème qui a affecté le roulage de Sebastian, nous avons mené un programme de tests utile. Avec de nombreux tours effectués, nous pouvons maintenant continuer à en apprendre le plus possible sur l’AMR22. »

« Considérant à quel point les voitures sont différentes cette année, non seulement d’un point de vue réglementaire mais aussi avec les roues de 18 pouces, toutes les données sont extrêmement importantes pour nous. Nous allons donc maintenant retourner à Silverstone, travailler sur nos informations et viser à avoir un test productif la prochaine fois à Bahreïn. »

Classement journée de vendredi 

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Une fuite d’huile prive Haas d’un précieux roulage ce vendredi

L’équipe Haas a connu une autre journée compliquée ce vendredi à Barcelone avec le Russe Nikita Mazepin n’ayant réussi à boucler que neuf tours avec la VF-22.

L’équipe américaine – qui a dévoilé ce vendredi matin une monoplace vierge de son sponsor russe Uralkali – a débuté la journée avec son pilote Nikita Mazepin au volant de la VF-22, mais rapidement, le Russe a dû rentrer au garage en raison d’un problème mécanique. C’est une fuite d’huile qui a empêché l’équipe de renvoyer sa F1 en piste pour la suite de la journée, privant ainsi l’Allemand Mick Schumacher de roulage pour cette dernière journée des essais hivernaux.

« Aujourd’hui [vendredi], nous n’avons malheureusement pu faire que neuf tours – nous avons eu un problème avec le système d’huile du moteur. Il y a eu une fuite que nous n’avons pas pu régler dans la journée, donc nous n’avons pas beaucoup couru. » nous explique Guenther Steiner ce vendredi soir à Barcelone.

« A propos de la suite du test – le premier jour a été un peu maladroit, je dirais, mais nous avons suffisamment appris lors du deuxième jour car nous étions bien préparés. Le deuxième jour était en fait assez bon, nous avons beaucoup appris. Au final, nous avons eu trois jours de tests mais en réalité nous n’en avons eu qu’un. Je pense que nous avons bien avancé. Maintenant, nous devons nous préparer pour Bahreïn. Nous avons des informations – nous savons quoi faire et nous le ferons. Espérons qu’à Bahreïn nous n’ayons pas de gremlins. »

Classement de la journée de vendredi 

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Malgré un crash, Gasly a connu des essais productifs en Espagne

Pierre Gasly a terminé la dernière journée des essais hivernaux à la quatorzième position avec 40 tours au compteur de son AlphaTauri avant de crasher sa monoplace au fond du bac à gravier au virage 5 en matinée.

Malgré ce crash qui a empêché son coéquipier Yuki Tsunoda de rouler dans l’après-midi, Pierre Gasly estime avoir connu des essais productifs durant ces trois journées en Catalogne : « Les essais ont été productifs et je pense que cela a été très intéressant pour tout le monde de voir comment ces nouvelles voitures se comportent en piste. Nous avons beaucoup appris, à chaque course, sur notre voiture et sur la conduite, j’ai pu développer comment travailler avec cette nouvelle voiture et en tirer le meilleur parti. Je pense que ça a été vraiment bien. » a déclaré Pierre Gasly.

« Évidemment, vous ne pouvez pas vraiment regarder les performances pour le moment, donc ce test a vraiment consisté à me concentrer sur moi-même et à essayer d’obtenir de bons retours afin que l’équipe puisse comprendre ce dont vous avez besoin de la voiture en tant que pilote, pour trouver plus de performances. Je dois dire que c’est assez différent de conduire ces voitures – évidemment visuellement mais aussi comment elles réagissent aussi – même la façon dont vous entrez dans le virage et freinez. »

Revenant sur son crash de ce vendredi matin qui a coûté un précieux temps de roulage à son coéquipier l’après-midi, le Français a admis qu’il cherchait les limites : « J’ai essayé une variété de choses et j’ai affiné ma conduite pour travailler avec l’équilibre de la voiture que nous avons, tout cela fait partie du processus d’apprentissage. »

« Malheureusement, j’ai bloqué mes pneus pendant la course du matin et j’ai endommagé la voiture, mais les tests consistent à trouver les limites et nous avons quand même pu recueillir de nombreuses données précieuses au cours des trois jours. Ce n’est bien sûr que le premier essai, et nous avons beaucoup à analyser avant les trois jours d’essais supplémentaires à Bahreïn. »

Classement journée de vendredi 

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