Andrea Stella défend Oscar Piastri après les tensions avec Norris à Singapour

Le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, a pris la défense d’Oscar Piastri après que l’Australien a exprimé son mécontentement quant à la manière dont l’équipe a géré son accrochage avec Lando Norris lors du premier tour du Grand Prix de Singapour.

Piastri, troisième sur la grille, s’est retrouvé sous pression dès le départ face à son coéquipier britannique. Dans le virage 3, Norris a heurté l’arrière de la Red Bull de Max Verstappen, ce qui a projeté sa MCL39 sur le côté de la monoplace de Piastri, endommageant l’aileron avant du Britannique.

Les commissaires sportifs ont jugé l’incident comme un simple fait de course, tout comme McLaren, qui a choisi de ne pas imposer de consignes d’équipe. Norris a ensuite terminé la course devant Piastri, réduisant l’écart au championnat. Après l’arrivée, Piastri a estimé que la situation n’avait pas été gérée de manière équitable, soulignant que la décision ne correspondait pas à la philosophie d’équipe affichée par McLaren cette saison.

Interrogé sur ces propos, Andrea Stella a défendu son pilote, saluant sa franchise et son engagement :

« Oscar a évidemment fait quelques déclarations alors qu’il était dans la voiture, mais c’est le genre de caractère que nous recherchons chez nos pilotes », a déclaré Stella. « Nous voulons des pilotes passionnés, capables de s’exprimer, et Oscar est exactement cela. C’est aussi pour ça qu’il est si performant. »

« Ils doivent exprimer très clairement leur position, c’est ce que nous leur demandons. En même temps, nous devons mettre les choses en perspective : la perspective d’un pilote qui se trouve dans une voiture de Formule 1 avec l’intensité du premier tour, et la perspective de celui qui a évidemment vu Lando se rapprocher de lui, mais nous savons qu’en réalité, Lando a eu un contact avec Verstappen et a surviré sur Oscar. »

Ce n’était pas la première fois cette année que les deux pilotes en venaient a entrer en contact, un incident survenu en fin de course au Canada ayant entraîné l’élimination de Norris. Stella a souligné que l’incident de Singapour ne ferait que renforcer l’unité de l’équipe McLaren, plutôt que de créer des divisions au sein du groupe.

« La situation du premier tour est l’une de celles qui peuvent se produire dans une course aussi serrée », a-t-il déclaré. « Nous allons examiner la situation avec nos pilotes, nous aurons de bonnes discussions comme nous l’avons fait, par exemple, après le Canada.
Cet examen nous a donné l’occasion, après le Canada, de revenir, comme nous l’avons dit à l’époque, encore plus unis et plus forts en tant qu’équipe. Nous verrons s’il y a des leçons à tirer et des ajustements à apporter à notre approche, mais cela ne fera que mener à de bonnes discussions. »

Jenson Button : « 2026 sera une saison charnière pour Lewis Hamilton »

Jenson Button estime que la saison 2026 pourrait être décisive pour l’avenir de Lewis Hamilton en Formule 1.

Le septuple champion du monde traverse une première saison difficile avec Ferrari, après son transfert spectaculaire depuis Mercedes l’hiver dernier. En 18 Grands Prix, Hamilton n’a toujours pas décroché de podium, une situation inédite pour le pilote britannique, malgré une pole position et une victoire dans la course sprint en Chine.

À 40 ans, Hamilton montre encore des signes de compétitivité. Depuis la pause estivale, ses performances en qualifications et son rythme de course ont progressé, mais les résultats finaux ne reflètent pas cette amélioration. Pour Jenson Button, son ancien coéquipier chez McLaren, la prochaine saison sera un véritable tournant :

« Lewis sera soit de retour à son meilleur niveau avec la nouvelle génération de voitures, soit il décidera que le moment est venu de tourner la page », a déclaré le champion du monde 2009.

L’introduction des nouveaux règlements techniques en 2026, centrés sur des moteurs hybrides plus durables et des châssis allégés, pourrait redéfinir la hiérarchie du plateau. Button pense que ces changements offriront à Hamilton une dernière opportunité de renouer avec la victoire — ou de conclure sa carrière sur une note honorable.

« Lewis reste un compétiteur né, mais il a besoin d’un environnement où il peut se battre pour gagner. 2026 pourrait être sa dernière chance de le faire », a ajouté Button.

« Nous avons vu des moments de génie tout au long de l’année », a déclaré Button, champion du monde 2009, à Sky Sports F1 lors du Grand Prix de Singapour. « Je remonte tout au sprint de Shanghai, qui était très impressionnant. Il n’a pas été assez régulier tout au long de l’année pour avoir confiance en sa voiture. Il n’a plus autour de lui l’équipe qui l’a accompagné pendant de nombreuses années, lorsqu’il courait chez Mercedes en tant que champion du monde. Cela prend un peu de temps. Avec le changement de réglementation, qui sera considérable l’année prochaine, nous verrons soit Lewis à son meilleur niveau, soit un Lewis qui va peut-être se retirer. »

Sondage F1 – McLaren doit-elle mettre fin aux « Papaya Rules »?

McLaren a bouclé sa saison de rêve à Singapour en remportant le trophée des constructeurs. Mais derrière la liesse du succès, un sujet sensible a refait surface : la collision entre Lando Norris et Oscar Piastri dès le premier tour de la course.

Dans le virage 3, les deux pilotes McLaren se sont accrochés alors qu’ils luttaient pour la position. Norris, à l’intérieur, a heurté la Red Bull de Max Verstappen avant de se déporter vers Piastri, provoquant un contact entre les deux MCL39. Si les dégâts ont été limités, cet incident a marqué un nouveau chapitre dans la rivalité interne entre les deux prétendants au titre.

McLaren a choisi de ne pas intervenir, laissant ses pilotes se battre jusqu’au drapeau à damier. Norris a finalement terminé troisième, juste devant Piastri, réduisant l’écart au championnat du monde.

Depuis le début de la saison, l’écurie de Woking met en avant ses « papaya Rules », un ensemble de principes visant à garantir une compétition propre et équitable entre ses deux jeunes talents. Mais avec le titre constructeur désormais sécurisé, la question se pose : McLaren doit-elle continuer à imposer des consignes d’équipe, ou permettre à ses pilotes de s’affronter librement pour la couronne mondiale ?

Historiquement, l’équipe britannique a connu plusieurs rivalités internes mémorables — de Senna vs Prost à Hamilton vs Alonso — souvent sources de tensions mais aussi de performances exceptionnelles. Andrea Stella, directeur de l’équipe, a jusqu’ici su maintenir un équilibre fragile entre compétition et respect mutuel. La gestion de cette rivalité explosive pourrait bien déterminer non seulement l’identité du futur champion du monde, mais aussi la stabilité à long terme de l’écurie McLaren.

Le classement F1 depuis la trêve estivale : Ferrari à peine devant Williams

La mauvaise série de Ferrari s’est prolongée ce week-end au Grand Prix de Singapour, où l’écurie italienne a de nouveau souffert d’un manque de performance et de fiabilité. Sur le circuit urbain de Marina Bay, Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont tous deux été confrontés à des problèmes de freins, compromettant leurs espoirs de terminer dans le top 5.

Parti depuis la sixième position sur la grille, Leclerc a rapidement dû adopter une stratégie prudente. Dès les premiers tours, Ferrari a demandé au Monégasque d’utiliser la technique du « lift and coast » — lever le pied bien avant les points de freinage — afin de préserver ses freins. Malgré un rythme solide en début de course, il n’a pas pu résister à la remontée de Kimi Antonelli (Mercedes) dans les derniers tours, terminant finalement sixième.

Pour Hamilton, la soirée a été tout aussi frustrante. Le Britannique a perdu plusieurs positions au départ, obligeant Ferrari à basculer sur une stratégie à deux arrêts. Revenu en fin de course à portée du DRS d’Antonelli pour la cinquième place, il a été victime d’une défaillance de freinage à trois tours de l’arrivée. Son rythme a alors chuté brutalement, perdant plus de 40 secondes en quelques boucles. En difficulté pour ralentir sa monoplace, Hamilton a dépassé à plusieurs reprises les limites de la piste pour ramener la voiture jusqu’à l’arrivée.

Sous la pression de Fernando Alonso, il a finalement franchi la ligne en septième position, avant d’écoper d’une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé plusieurs virages sans justification valable. Cette sanction l’a rétrogradé à la huitième place, derrière le pilote Aston Martin.

Ferrari repart donc de Singapour avec un maigre butin de points, poursuivant une série décevante depuis la pause estivale.
L’équipe de Frédéric Vasseur voit désormais Mercedes s’échapper au championnat des constructeurs, tandis que Red Bull réduit l’écart à seulement quelques points.

Avec des problèmes récurrents de fiabilité et une gestion des freins préoccupante, la Scuderia devra impérativement réagir lors du prochain Grand Prix à Austin, sous peine de voir s’échapper définitivement la lutte pour la deuxième place du championnat.

Classement des Écuries depuis la pause estivale

Écurie Points
Red Bull 96
McLaren 91
Mercedes 89
Ferrari 38
Williams 32
Racing Bulls 27
Aston Martin 16
Haas 11
Sauber 4
Alpine 0

Hamilton répond avec humour à la colère d’Alonso après Singapour

Lewis Hamilton a choisi l’humour pour réagir à la frustration de Fernando Alonso après le Grand Prix de Singapour, publiant une vidéo ironique sur les réseaux sociaux en référence au message radio furieux de l’Espagnol.

En difficulté dans les derniers tours sur le circuit de Marina Bay, Hamilton a dû composer avec une défaillance de freins sur sa Ferrari. Pour ramener sa voiture jusqu’à l’arrivée, il a emprunté à plusieurs reprises les voies de dégagement, coupant plusieurs virages. Il a tout de même franchi la ligne d’arrivée en septième position, juste 0,4 seconde devant Alonso.

Le double champion du monde d’Aston Martin, furieux, s’est alors emporté à la radio :

« Je n’y crois pas ! Je n’y crois pas ! Est-ce que c’est sûr de rouler sans freins ? »

Après la course, Hamilton a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste à de multiples reprises, le reléguant à la huitième place.

Quelques heures plus tard, le Britannique a répliqué sur Instagram avec une courte vidéo humoristique du personnage Victor Meldrew, héros de la série britannique One Foot in the Grave, célèbre pour sa réplique :

« I don’t believe it! » (Je n’y crois pas !)

La publication, accompagnée de la légende « 18 years of… », a immédiatement amusé les fans — un clin d’œil évident à son ancien rival de 2007. Hamilton et Alonso, les deux vétérans du plateau, continuent de nourrir une rivalité aussi savoureuse que légendaire, près de deux décennies après leurs débuts communs chez McLaren.

Stats F1 – Lewis Hamilton a battu un record de Michael Schumacher à Singapour

Malgré une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé plusieurs virages lors des derniers tours du Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton a inscrit une nouvelle page dans l’histoire de la Formule 1 en battant un record de longévité unique.

Parti en septième position, le pilote Ferrari a vu sa course compliquée par une défaillance de freins dans les derniers tours. La Scuderia avait pourtant tenté un pari stratégique en le faisant rentrer aux stands pour chausser des pneus tendres, dans l’espoir de dépasser Kimi Antonelli et Charles Leclerc pour grappiller de précieux points dans la lutte acharnée du championnat des constructeurs face à Mercedes et Red Bull.

Hamilton a signé un impressionnant meilleur tour en 1:33.808, resté imbattable jusqu’à l’arrivée. Ce tour lui permet d’établir un record historique : 16 saisons consécutives avec au moins un meilleur tour en course, série entamée en 2010. Il dépasse ainsi le précédent record de 15 saisons détenu conjointement avec Michael Schumacher (1992-2006).

Le Britannique détient désormais le record absolu du plus grand nombre de saisons avec un meilleur tour (18 au total), n’ayant échoué qu’en 2009 à inscrire son nom sur la feuille des temps.

S’il reste encore derrière Schumacher au classement des tours les plus rapides en carrière (77 pour l’Allemand contre 68 pour Hamilton), le septuple champion du monde conserve le record du plus grand nombre de tours rapides avec une seule équipe : 55 avec Mercedes, un cap atteint en 2024 à Monaco.

Toto Wolff encense George Russell après sa victoire à Singapour : « Il a été formidable cette année »

Toto Wolff n’a pas caché son admiration pour George Russell après la victoire éclatante du Britannique lors du Grand Prix de Singapour, saluant la maturité et la constance de son pilote alors que les discussions de prolongation de contrat se poursuivent.

Auteur d’une course parfaite en partant depuis la pole position, Russell a décroché sa deuxième victoire de la saison, offrant à Mercedes une bouffée d’air dans sa lutte avec Ferrari pour la deuxième place du championnat des constructeurs. L’écurie allemande dispose désormais d’une avance de 27 points.

Le contrat du pilote de 27 ans arrive à échéance à la fin de la saison, mais Wolff se montre serein : les deux parties discutent activement, et la prolongation semble être une formalité.

Pour sa quatrième saison avec Mercedes, Russell réalise sa meilleure campagne en Formule 1, avec huit podiums et deux victoires, et pourrait dépasser son record personnel de 275 points établi en 2022.

Interrogé sur la progression de son pilote, Wolff a tenu à souligner son professionnalisme exemplaire :

« Il a été formidable cette année, je ne lui ai vu commettre aucune erreur. Et il y a eu certains week-ends où il a lui-même admis : “J’aurais pu faire mieux.” Cela montre à quel point il a gagné en maturité », a déclaré le patron autrichien.

« Mais cela arrive à tous les pilotes. On voit bien que lorsque la voiture est parfaite et que le pilote est au sommet de son art, on peut avoir une monoplace dominante, et c’est ce que nous avons vu ici. En ce qui concerne le contrat, les bonnes choses prennent du temps ; ce sont les détails qui comptent, pas les grands sujets. »

Wolff a également évoqué la progression de Russell en tant que leader de l’équipe Mercedes, à la suite d’un épisode de la série Netflix « Drive to Survive », qui semblait montrer ses doutes à l’égard de Russell, l’Autrichien apportant un soutien sans faille au Britannique

« Je pense que nous avons déjà vu George vivre ce genre de moments par le passé », a déclaré Wolff, en référence à l’accident de Russell lors du dernier tour en 2023 à Marina Bay, alors qu’il occupait la troisième place. « Mais ce n’est plus le cas récemment, et c’est là le progrès qu’il a accompli. Cette année, ce genre de choses ne se produit plus. Il a contrôlé toute la course, creusant l’écart et gérant son avance lorsque Max s’est rapproché, sans jamais montrer le moindre signe de doute ni prendre le moindre risque au volant. Si vous m’aviez dit que nous allions dominer comme nous l’avons fait, je ne vous aurais pas cru, mais dès le départ, les pneus, le pilote et la voiture étaient en parfaite harmonie. »

Isack Hadjar tacle Alonso : « S’il est grincheux, je ne peux rien y faire »

Isack Hadjar a répondu avec ironie à Fernando Alonso, après que le double champion du monde a tenu des propos sarcastiques à son égard lors du Grand Prix de Singapour.

En difficulté avec sa moteur défaillant, le jeune pilote français de RB a résisté à Alonso pendant près d’un tour complet sur le circuit urbain de Marina Bay, avant que l’Espagnol ne parvienne finalement à le dépasser à la sortie du virage 3 au 37ᵉ tour.

Mais le vétéran d’Aston Martin n’a pas apprécié cette défense, lâchant à la radio un commentaire moqueur :

« Il devrait y avoir un trophée pour le HÉROS de la course. »

Alonso, ralenti par un arrêt au stand trop long, a tout de même terminé septième grâce à la pénalité post-course de Lewis Hamilton, tandis qu’Hadjar a dû se contenter de la onzième place, manquant les points pour moins d’une seconde derrière Carlos Sainz.

Interrogé après la course, le pilote de 20 ans a tenu à défendre sa manœuvre, affirmant n’avoir commis aucune faute :

« Je ne l’ai pas poussé hors de la piste et je suis resté fair-play », a expliqué Hadjar. « S’il n’a pas apprécié cette lutte et qu’il est vraiment grincheux, alors je ne peux rien faire pour lui. »

Malgré un moteur en souffrance et une monoplace endommagée, Hadjar a signé l’une de ses courses les plus solides de la saison, prouvant une fois de plus sa combativité face à des pilotes bien plus expérimentés.

Alonso a expliqué pourquoi il estimait que Hadjar aurait dû faire preuve de plus de sagesse dans le choix de ses combats.

« Certains mouvements à 300 km/h sont un peu au-dessus de la limite à Singapour, mais chacun court comme il le souhaite, et il n’y a pas eu de contact, donc tout allait bien », a expliqué Alonso. « Ils ont une voiture très rapide, mais ils n’ont pas beaucoup de points, donc c’est plutôt leur problème. Je veux dire, je pense qu’il avait un petit problème de moteur et qu’il était lent dans les lignes droites, donc parfois, dans certaines batailles, il faut savoir quand il vaut mieux se battre et quand il vaut mieux ne pas le faire. Car le résultat final aurait pu être pire pour nous deux, mais surtout pour lui, donc il y avait un risque inutile. Mais je comprends que c’est Singapour, qu’il faut se battre à fond, et il a fait de son mieux, mais nous avons clairement perdu du temps. »

Leclerc inquiet : « Ferrari ne peut pas tirer beaucoup plus de sa voiture » après Singapour

Charles Leclerc a reconnu que Ferrari avait atteint les limites de son package actuel, après un Grand Prix de Singapour éprouvant sur le plan technique et stratégique.

Les pilotes de la Scuderia, Leclerc et Lewis Hamilton, s’étaient qualifiés en sixième et septième positions sur le circuit de Marina Bay, mais leur course a été compromise par un problème de surchauffe des freins qui a contraint l’équipe à recourir à la technique du « lift and coast » – lever le pied bien avant les points de freinage pour réduire la température des disques.

Leclerc a expliqué qu’il devait parfois relâcher l’accélérateur près de 200 mètres avant ses repères habituels pour ménager le système de freinage et assurer l’arrivée. Malgré ces contraintes, le Monégasque a réussi à ramener sa SF-24 en sixième position.

« À partir du huitième tour, il s’agissait essentiellement de gérer les freins », a déclaré Leclerc après la course.
« Je ne pense pas qu’on puisse tirer beaucoup plus de notre package actuel dans ces conditions. »

De son côté, Hamilton a connu une fin de course bien plus chaotique. Après un arrêt tardif pour monter des pneus tendres neufs, le Britannique a tenté de rattraper Kimi Antonelli afin de marquer des points précieux dans la lutte pour la deuxième place du championnat des constructeurs.

Mais à trois tours de l’arrivée, ses freins avant ont lâché, le forçant à lever le pied et à couper plusieurs virages pour rester en piste. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en septième position, avant d’écoper d’une pénalité de cinq secondes pour non-respect des limites de piste, ce qui l’a relégué à la huitième place derrière Fernando Alonso.

Ce double résultat limite les dégâts pour la Scuderia, mais Ferrari glisse désormais à la troisième place du championnat des constructeurs avec 298 points, soit 27 de retard sur Mercedes et seulement huit d’avance sur Red Bull, en nette progression depuis plusieurs courses.

Alors que la saison entre dans sa dernière ligne droite, Leclerc reste lucide sur les perspectives de Ferrari :

« Nous faisons le maximum avec ce que nous avons. Il faut maintenant comprendre comment progresser d’ici la fin de l’année, mais sur des circuits comme celui-ci, notre marge est très faible. »

« Je pense que tout le monde doit gérer cela dans une certaine mesure sur un circuit comme celui-ci, mais je pense que nous étions dans la pire des situations, ce qui rendait les choses extrêmement difficiles [pour être compétitifs]. Toute notre course a été très délicate. »

Leclerc a ensuite été interrogé sur l’échange de places avec Hamilton afin qu’il puisse attaquer Antonelli après la confusion en Azerbaïdjan sur la ligne, mais Leclerc ne pensait pas que c’était le « plus gros problème » affectant l’équipe.

« Je ne pense pas que ce soit le plus gros problème de l’équipe pour le moment. Malheureusement, nous n’avons pas la voiture de course pour lutter avec les gars devant », a ajouté Leclerc. « McLaren a toujours eu le même écart sur nous par rapport au début de l’année. Red Bull a fait un pas en avant depuis Monza pour atteindre le même niveau que McLaren, et Mercedes est désormais au même niveau que McLaren et Red Bull. Et puis il y a nous. Ce n’est pas facile car, bien sûr, on veut se battre pour obtenir de meilleures positions, mais pour l’instant, on a l’impression d’être des passagers de la voiture et on ne peut pas en tirer beaucoup plus. »

McLaren revient sur les célébrations manquées avec Piastri à Singapour

McLaren a tenu à clarifier la situation après la diffusion d’une vidéo virale montrant Oscar Piastri coupant la radio de sa voiture alors que Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, le remerciait à l’issue du Grand Prix de Singapour.

Les images, issues de la caméra embarquée de la MCL39, montrent le pilote australien — vainqueur de neuf Grands Prix — débranchant son volant au moment exact où Brown s’adressait à lui, peu après que l’écurie de Woking a célébré son deuxième titre consécutif de champion du monde des constructeurs de F1.

Face à la viralité de la séquence, McLaren a confirmé que Piastri avait déjà coupé le contact de sa voiture, et qu’il n’avait donc jamais entendu les remerciements de son patron via la radio.

Le pilote de 24 ans venait alors de boucler une course exigeante de 62 tours sur le circuit urbain de Marina Bay, conclue à la quatrième place, juste derrière son coéquipier Lando Norris. Parti devant le Britannique, Piastri a vu son avance au championnat réduite à 22 points, à six manches de la fin de la saison.

Malgré l’ambiance de fête au sein de l’équipe, l’Australien a connu un départ compliqué. Dès le premier tour, il a été accroché par Norris dans le virage 3, après que ce dernier a heurté la Red Bull de Max Verstappen. Le contact a fait perdre à Piastri la troisième place acquise en qualifications, mais la FIA n’a jugé l’incident pas digne d’enquête. McLaren, de son côté, n’a pas imposé d’ordre d’équipe.

La tension entre les deux pilotes s’est néanmoins ressentie dans les échanges radio, ce qui a alimenté la curiosité des fans lorsque la vidéo du message de Zak Brown à son pilote Australien a commencé a circuler sur les réseaux.

« Oscar, deux titres consécutifs ! Course difficile, merci pour… », a commencé Zak Brown, avant que la communication ne soit brutalement coupée.

McLaren a depuis précisé que Piastri ignorait totalement que Brown lui parlait à ce moment-là.

Une seconde polémique a ensuite émergé lorsque des images du podium montraient l’équipe célébrant sans Piastri. Mais l’écurie a rapidement mis fin aux spéculations, expliquant que le pilote australien remplissait ses obligations médiatiques au moment de la célébration improvisée.

« Nous n’avions pas prévu de célébrer à ce moment-là, mais nous sommes reconnaissants à la F1 d’avoir permis à l’équipe de marquer le coup », a déclaré McLaren dans un communiqué.

Une photo d’équipe complète, incluant Piastri, a ensuite été prise plus tard dans la soirée pour immortaliser le triomphe historique de McLaren — son premier double titre consécutif depuis 1991.

Vidéo – L’absence de réponse d’Oscar Piastri aux félicitations d’après course de McLaren

Oscar Piastri a involontairement mis fin à un moment symbolique pour McLaren après le Grand Prix de Singapour, en coupant la radio de sa MCL39 alors que Zak Brown, PDG de l’écurie, était en train de le féliciter pour ses efforts.

Sous les projecteurs du circuit urbain de Marina Bay, la soirée a été marquée par des émotions contrastées pour le pilote australien. Si McLaren a célébré son deuxième titre consécutif de champion du monde des constructeurs, Piastri a dû se contenter de la quatrième place, derrière son coéquipier Lando Norris, à la suite d’un accrochage dès le premier tour.

Au départ, Norris s’est retrouvé à l’intérieur du virage 3 et a légèrement heurté la Red Bull de Max Verstappen, ce qui l’a poussé vers la voiture de Piastri. Le contact entre les deux MCL39 a endommagé la monoplace de l’Australien, contraint de perdre plusieurs secondes et de gérer sa course avec un équilibre compromis.

Furieux, Piastri a immédiatement exprimé sa frustration à la radio, demandant des explications à son équipe et à son coéquipier. Cependant, les commissaires de la FIA ont jugé l’incident comme un simple fait de course, et McLaren n’a pas imposé d’ordre d’équipe, laissant ses pilotes se battre jusqu’au drapeau à damier.

Malgré la tension, Piastri a assuré des points cruciaux pour permettre à McLaren de sceller le titre des constructeurs 2025 avec six manches encore à disputer. Il conserve 22 points d’avance sur Norris au championnat des pilotes.

Après l’arrivée, alors que Zak Brown s’apprêtait à féliciter son pilote à la radio, la scène a tourné à l’anecdote insolite. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on entend Brown lancer :

« Oscar, deux titres consécutifs ! Course difficile, merci pour… »

Avant que la communication ne soit brusquement interrompue. Les images embarquées montrent alors Piastri débranchant le volant de sa monoplace à cet instant précis.

McLaren a depuis précisé que le pilote avait déjà coupé le moteur de sa voiture au moment où Brown commençait à parler, ce qui explique la coupure radio.

Malgré l’incident, l’écurie a tenu à souligner le rôle central de Piastri dans son succès historique, tandis que des discussions internes sont attendues avant le Grand Prix des États-Unis pour clarifier les règles de conduite entre coéquipiers.

Alonso furieux contre Lewis Hamilton à l’arrivée du Grand Prix de Singapour

Fernando Alonso a exprimé une colère monumentale à la radio après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Singapour, furieux de la manière dont Lewis Hamilton a terminé la course malgré de graves problèmes de freins.

Parti dixième, le pilote Aston Martin a réalisé une solide prestation sur le circuit urbain de Marina Bay, affichant un excellent rythme malgré un arrêt au stand lent qui lui a coûté plusieurs positions. Grâce à une belle remontée, le double champion du monde est parvenu à se hisser jusqu’à la huitième place, avant de se retrouver dans les échappements d’Hamilton dans les derniers tours.

Le septuple champion du monde, en difficulté avec sa Ferrari, souffrait d’un problème majeur de freinage, le contraignant à couper à plusieurs reprises les virages dans les derniers instants de la course. Cette situation lui a valu une convocation par les commissaires, qui examinent une possible infraction aux limites de la piste.

Alonso, témoin direct des difficultés de son ancien coéquipier chez McLaren, a failli lui ravir la septième place dans le dernier tour. L’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée à seulement quatre dixièmes de seconde derrière Hamilton, furieux que la direction de course ait autorisé ce dernier à poursuivre malgré ses problèmes mécaniques.

À peine la course terminée, Alonso a laissé éclater sa frustration à la radio, lançant plusieurs jurons à son équipe :

« Je n’arrive pas à y croire, putain ! Est-ce que c’est sûr de rouler sans freins ? »

Lorsqu’on lui a dit que l’équipe examinait la situation et qu’on l’a félicité d’avoir réussi à remonter à la huitième place, Alonso a répondu : « Ça devrait être la septième place, putain. On ne peut pas conduire. Aucun respect pour le drapeau rouge hier. Aujourd’hui, la piste est libre pour eux. Peut-être trop. »

Le commentaire d’Alonso sur le drapeau rouge faisait suite à l’enquête menée sur Hamilton après la troisième séance d’essais libres samedi, pour une infraction présumée au drapeau rouge – aucune mesure supplémentaire n’a été prise.

Alonso a ajouté plus tard : « Pour moi, on ne peut pas conduire quand la voiture n’est pas sûre. Parfois, ils essaient de me disqualifier parce que je n’ai pas de rétroviseur, et maintenant, vous n’avez pas de freins et tout va bien ? J’en doute. »

Hamilton rétrogradé à la huitième place après une pénalité post-course à Singapour

Lewis Hamilton a perdu sa septième place au Grand Prix de Singapour après avoir été sanctionné par les commissaires de course pour avoir dépassé les limites de la piste à plusieurs reprises dans les derniers tours.

Le pilote Ferrari a connu une fin de course mouvementée sur le circuit de Marina Bay, marquée par un problème mécanique inattendu. Après un arrêt tardif pour chausser un train de pneus tendres, Hamilton a entamé une remontée spectaculaire, reprenant plusieurs secondes par tour sur Charles Leclerc et Kimi Antonelli. Encouragé par son équipe à poursuivre son effort, le septuple champion du monde semblait en mesure d’accrocher la cinquième place.

Mais à trois tours de l’arrivée, son système de freinage avant a cédé au virage 16, le contraignant à rouler en roue libre pour rejoindre l’arrivée. Hamilton a alors cédé face à Leclerc et a vu fondre son avance sur Fernando Alonso, qui revenait à grande vitesse. Malgré des freins pratiquement hors service, le Britannique a tout de même franchi la ligne d’arrivée avec seulement 0,4 seconde d’avance sur l’Espagnol, alors qu’il comptait encore plus de 40 secondes d’avance quelques tours plus tôt.

Cependant, plusieurs sorties de piste dans les derniers instants de la course ont attiré l’attention des commissaires de la FIA, qui ont ouvert une enquête peu après l’arrivée. Après examen des images embarquées, des communications radio et des données GPS, les officiels ont jugé que Hamilton avait quitté les limites du circuit à de trop nombreuses reprises sans justification suffisante.

Le rapport officiel précise :

« Les commissaires ont entendu le représentant de l’équipe et le pilote, ont examiné les données du système de positionnement, les vidéos, les communications radio et les preuves embarquées. Il est apparu que la voiture n°44 a quitté à plusieurs reprises les limites de la piste dans les derniers tours, sans raison valable liée à la sécurité ou à une manœuvre d’évitement. »

En conséquence, Hamilton s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes, ce qui le rétrograde de la septième à la huitième place, offrant à Fernando Alonso une position supplémentaire dans le classement final.

Cette décision clôt un week-end frustrant pour Hamilton, qui espérait signer son meilleur résultat depuis Silverstone avant ce revers administratif.

Au cours de l’audience, le pilote a confirmé avoir quitté la piste à plusieurs reprises. Il essayait de gérer un problème de freins. Cela étant dit, après une enquête plus approfondie et conformément à la liste des exemptions prévues dans les directives relatives aux normes de conduite, les commissaires ont estimé que cette raison n’était pas justifiable et ont appliqué la pénalité habituelle pour ce type d’infraction. Cela n’a été contesté ni par le représentant de l’équipe ni par le pilote. »

Verstappen veut des explications après une course en mode « survie » à Singapour

Max Verstappen a demandé à Red Bull Racing d’analyser en profondeur les problèmes rencontrés lors du Grand Prix de Singapour, affirmant vouloir « comprendre » pourquoi sa course s’est transformée en un véritable exercice de survie sur le circuit de Marina Bay.

Parti depuis la première ligne, le quadruple champion du monde a connu un mauvais départ, mais a tout de même conservé la deuxième place derrière George Russell, auteur d’une course maîtrisée. Verstappen était le seul pilote parmi les sept premiers à s’élancer en pneus tendres, un pari stratégique destiné à créer une différence dès les premiers tours.

Cependant, le Néerlandais a rapidement dû défendre sa position face à Lando Norris, qui le talonnait pendant une grande partie de la course. Malgré une défense héroïque, Verstappen a dû composer avec une RB21 capricieuse, en proie à des problèmes de rétrogradage, de freinage et à un déséquilibre général du châssis.

« Oui, la piste venait juste de sécher et, partant du côté sale de la grille, nous avons décidé d’essayer quelque chose de différent, » a expliqué Verstappen après la course. « Normalement, si vous franchissez ou passez le virage 1, vous restez là sans rien faire de fou. Mais cette fois, la voiture n’était tout simplement pas dans la bonne fenêtre. Nous devons comprendre pourquoi. »

Malgré ces difficultés, Verstappen a conservé la deuxième place derrière Russell, limitant la casse au championnat. Il compte désormais 63 points de retard sur Oscar Piastri, toujours leader avant le prochain rendez-vous à Austin, dans deux semaines. 

« Ce n’était pas agréable à piloter. C’était une course de survie, honnêtement. Nous devons revoir tout ça avant les États-Unis, » a conclu le pilote Red Bull, visiblement frustré mais déterminé à rebondir.

« Nous avons donc essayé, mais cela n’a pas vraiment fonctionné. Ensuite, la première chose à faire était de survivre avec les pneus, en essayant de tenir assez longtemps pour pouvoir ensuite changer pour des pneus durs. Je pense que cela a fonctionné. Mais malheureusement, je pense que toute la course a été assez difficile, plus difficile que je ne l’espérais, pour de nombreuses raisons différentes. Il y a donc plusieurs choses que nous devons comprendre pour savoir pourquoi cela s’est mal passé aujourd’hui. Mais même ici, même si vous avez plus de vitesse, vous ne pouvez pas dépasser sans faire quelque chose de fou. Je pense donc que la deuxième place était le meilleur résultat possible. »

Norris minimise l’incident avec Piastri après un accrochage à Singapour

Lando Norris a écarté toute idée d’erreur après son accrochage avec Oscar Piastri dans le premier tour du Grand Prix de Singapour, assurant que le contact entre les deux McLaren résultait d’un enchaînement malheureux.

Les deux coéquipiers se sont touchés au virage 3 du circuit de Marina Bay, lorsque Norris, déstabilisé après avoir heurté Max Verstappen, a endommagé son aileron avant et a dévié vers la voiture de Piastri. Ce dernier, ignorant le contact préalable avec la Red Bull, a exprimé sa frustration à la radio, reprochant à Norris un geste trop agressif.

McLaren a toutefois choisi de ne pas intervenir, et les commissaires de la FIA ont rapidement confirmé qu’aucune enquête ne serait ouverte, estimant qu’il s’agissait d’un incident de course.

Au terme des 62 tours, Norris a terminé troisième, juste devant Piastri, limitant la casse pour l’écurie britannique qui a tout de même décroché le titre constructeurs 2025 lors de cette manche. Ce résultat réduit à 22 points l’avance de l’Australien au championnat pilotes, alors qu’il reste six Grands Prix à disputer.

Interrogé après la course, Norris a tenu à désamorcer la tension et à relativiser les événements :

« Oui, pas trop mal, pas trop mal. Je pourrais recommencer. C’était une course difficile. Max n’a commis aucune erreur, » a-t-il confié, visiblement épuisé mais satisfait de son podium.

« Que je me sente bien ou non, j’ai tout donné aujourd’hui, et je me suis rapproché, j’ai eu quelques occasions où nous étions côte à côte, et quelques bons petits moments de lutte. Mais c’était trop difficile de dépasser, ce qui est dommage, car le rythme était très soutenu aujourd’hui, et j’aurais aimé essayer de rattraper George et lui mettre un peu plus de pression. »

Il a toutefois tenu à exprimer sa joie que McLaren ait remporté son deuxième titre consécutif de champion des constructeurs, une première pour l’écurie basée à Woking depuis 1991.

« Je suis content de ma journée, j’ai gagné deux places. Nous avons gagné en équipe, au championnat des constructeurs, une fois de plus. C’est ce qui me rend le plus heureux », a-t-il ajouté. Le pilote, qui compte neuf victoires en Grand Prix, est resté imperturbable lorsqu’on lui a demandé son avis sur sa collision avec Piastri dans le premier tour, expliquant qu’il s’agissait simplement d’une « bonne course » entre les pilotes de tête.

« Oui, je veux dire, la piste était glissante [et] encore mouillée à plusieurs endroits, mais c’est la course », a déclaré Norris. « Je me suis placé à l’intérieur, j’ai fait une petite correction, mais rien de plus. C’était une bonne course. Et comme je l’ai dit, j’aurais aimé pouvoir en faire un peu plus. J’aurais aimé avoir quelques occasions de dépassement supplémentaires aujourd’hui, mais j’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que je pouvais aujourd’hui, et j’en suis satisfait. »

 

F1 – Lewis Hamilton convoqué après une infraction présumée

Lewis Hamilton a été convoqué par les commissaires de course à l’issue du Grand Prix de Singapour, en raison d’une infraction présumée aux limites de la piste dans les derniers tours de la course.

Le pilote Ferrari, qui avait chaussé un train de pneus tendres pour le dernier relais, a effectué une remontée spectaculaire, dépassant notamment Charles Leclerc avant de se rapprocher de Kimi Antonelli. Le septuple champion du monde semblait alors en mesure de terminer cinquième, ce qui aurait constitué son meilleur résultat depuis Silverstone en juillet.

Cependant, un problème de freinage survenu dans les dernières boucles l’a contraint à lever le pied, perdant plus de 45 secondes sur Fernando Alonso dans le dernier tour. Hamilton a finalement franchi la ligne d’arrivée à la septième place, devançant de justesse le pilote Aston Martin pour quatre dixièmes de seconde.

Les commissaires examinent désormais plusieurs sorties de piste suspectes observées dans les dernières minutes de la course. En cas de confirmation de l’infraction, Hamilton risquerait une pénalité de cinq secondes, ce qui le ferait rétrograder à la huitième place du classement final.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix de Singapour

Découvrez comment le Grand Prix de Singapour 2025 de F1 a influencé les classements des pilotes et des constructeurs de F1.

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren357
2O. PiastriMcLaren356
3M. VerstappenRed Bull321
4G. RussellMercedes258
5C. LeclercFerrari210
6L. HamiltonFerrari146
7K. AntonelliMercedes97
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber41
10I. HadjarVCARB39
11C. SainzWilliams38
12F. AlonsoAston Martin37
13O. Bearman Haas32
14L.StrollAston Martin32
15L. LawsonVCARB30
16E. OconHaas28
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine20
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 678 (Champion)
2Ferrari356
3Mercedes355
4Red Bull 346
5Williams111
6Racing Bulls72
7Aston Martin69
9Haas62
8Sauber60
10Alpine20

F1 – Russell triomphe à Singapour, McLaren couronnée

George Russell a transformé sa pole position en victoire lors du Grand Prix de Singapour, tandis qu’un accrochage entre les pilotes McLaren a terni la célébration du titre de champion du monde des constructeurs décroché par l’écurie britannique.

Sous les projecteurs de Marina Bay, le pilote Mercedes a dominé la course de bout en bout pour s’imposer avec plus de cinq secondes d’avance sur Max Verstappen, deuxième malgré une soirée marquée par des soucis mécaniques (boite de vitesses). Lando Norris complète le podium, tandis qu’un incident dès le premier tour avec Oscar Piastri a semé la discorde chez McLaren.

Un départ mouvementé pour McLaren

Dès le troisième virage, Norris a forcé Piastri à se déporter, provoquant un léger contact entre les deux coéquipiers. L’Australien, leader du championnat, a perdu deux positions, chutant au quatrième rang, tandis que Norris grimpait de la cinquième à la troisième place.
Si McLaren a obtenu les 13 points nécessaires pour s’assurer du titre des constructeurs, la tension était palpable dans le garage, Piastri affichant ouvertement sa colère face à la gestion de l’équipe, qui n’a pris aucune mesure à la suite du contact.

Verstappen sous pression

Derrière Russell, Verstappen a vécu une course frustrante. Victime de problèmes de rétrogradage sur sa Red Bull RB21, le Néerlandais a néanmoins résisté à la pression constante de Norris pour conserver la deuxième place. Le pilote McLaren a frôlé le mur au virage 17 mais a pu poursuivre, terminant à moins de deux secondes du quadruple champion du monde.

Une course stratégique et sans abandon

Les stratégies d’arrêts ont joué un rôle clé. Russell, parti en pneus médiums, a parfaitement géré la dégradation et conservé son avantage lors des passages aux stands, devançant un duo Verstappen–Norris séparé par moins de quatre secondes en fin de course.
Piastri a terminé quatrième après un arrêt lent, devançant Kimi Antonelli et Charles Leclerc, tandis que Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Oliver Bearman et Carlos Sainz complétaient le top 10. Fait rare à Singapour : aucun abandon n’a été enregistré.

Le classement des pilotes se resserre

Grâce à ce résultat, Norris réduit son retard à 22 points sur Piastri au championnat pilotes, tandis que Verstappen compte désormais 63 points de retard. Malgré la tension interne, McLaren remporte une deuxième couronne consécutive au classement des constructeurs, confirmant sa suprématie sur la saison 2025.

F1 – McLaren sacré champion des constructeurs 2025 à Singapour

McLaren a officiellement décroché le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 2025, à l’issue d’un Grand Prix de Singapour maîtrisé de bout en bout. L’écurie britannique, basée à Woking, s’est assurée du titre avec six manches encore à disputer, confirmant une domination incontestée cette saison.

Grâce à la régularité et aux performances combinées de Lando Norris et Oscar Piastri, McLaren a accumulé un impressionnant total de points tout au long de la campagne, avec 12 victoires et 28 podiums à ce jour. Cette constance a permis à l’équipe orange papaye de s’imposer sans réelle opposition, consolidant son statut de référence du plateau.

Ce sacre vient prolonger la réussite de 2024, où McLaren avait déjà remporté le titre lors de la manche finale à Abu Dhabi, au terme d’un duel intense face à Ferrari. C’est la première fois depuis 34 ans, soit depuis les saisons 1990 et 1991, que l’écurie britannique réalise un doublé consécutif au championnat des constructeurs.

Sur le plan individuel, la lutte reste vive entre Piastri et Norris, les deux pilotes étant les principaux prétendants à la couronne mondiale. Le jeune Australien devance actuellement son coéquipier de 22 points après la course de Singapour, promettant une fin de saison palpitante pour le titre des pilotes.

F1 – Classement du Grand Prix de Singapour 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 de Singapour 2025 à Marina Bay !

Classement du Grand Prix de Singapour 2025

# Pilote Écurie Écart Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes LAP 62 H
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +5.430 H
3
 
Lando NORRIS
McLaren +6.066 H
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +8.146 H
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +33.681 H
6
 
Charles LECLERC
Ferrari +45.996 H
7
 
Lewis HAMILTON

 
Ferrari +80.251 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +80.667 M
9
 
Oliver BEARMAN
Haas +93.527 H
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1 L S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1 L H
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1 L H
13
 
Lance STROLL
Aston Martin 1 L M
14
 
Alexander ALBON
Williams 1 L S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1 L S
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1 L M
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1 L H
18
 
Esteban OCON
Haas 1 L H
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1 L S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1 L S