Présentation du circuit de Losail au Qatar

La Formule 1 débarque pour la première fois de son histoire sur le tracé de Losail au Qatar situé tout près de Doha, ce qui veut dire que les équipes avanceront un peu (beaucoup) dans l’inconnu ce week-end sur un circuit long de 5,418 kilomètres. L’accent est mis sur les virages à moyenne et haute vitesse, avec une nature rapide et fluide, en partie parce qu’il est principalement utilisé pour les courses de motos.

Il y a 16 virages au total, 10 à droite et 6 à gauche. La ligne droite principale de la piste occupe plus d’1 km de la distance totale du tour, avant que les pilotes n’appuient sur les freins pour l’épingle du virage 1. Ce sera d’ailleurs la seule zone DRS du circuit.

Une série de virages plus lents et plus serrés s’ensuit avec les virages 4 à 9 mettant une température importante dans les pneus et obligeant les pilotes à être conscients de la surchauffe, avant la partie médiane du tour qui comporte principalement des virages rapides à grande vitesse. La dernière section a un mélange de courbes relativement rapides avec un dernier virage à droite lent ramenant le pilote dans la ligne droite principale.

La piste est inférieure à la moyenne en ce qui concerne les vitesses dans les virages, donc à l’extrémité la plus lente de l’échelle, similaire au Hungaroring ou au Circuit de Barcelona-Catalunya. Le virage le plus lent de la piste sera le virage 6, à environ 100 km/h, le plus rapide étant le virage 13, pris à 260 km/h.

« C’est la première fois que la Formule 1 court au Qatar, c’est donc un pas dans l’inconnu pour tout le monde. Nous n’avons pas de données historiques sur le circuit international de Losail, donc la préparation de l’événement se concentre beaucoup plus sur le monde virtuel, en travaillant sur les simulations informatiques et le pilote de simulateur en boucle fonctionnant avec les informations limitées dont nous disposons pour la piste. » nous explique Mercedes à la veille de cette vingtième manche de l’année.

« La charge de travail autour des simulations est évidemment plus élevée, car nous en sommes plus dépendants, et le programme de simulation sera à pied d’œuvre toute la semaine, y compris le vendredi pour maximiser les nouveaux apprentissages que nous recevons depuis les essais libres. »

« Les virages rapides du circuit nécessitent un niveau d’appui élevé, faisant du Qatar l’un des pays les plus sensibles de l’année en termes d’appui. Avec ce qui devrait être une surface de piste abrasive, il reste à voir si cela se traduira par une adhérence élevée et des performances de virage efficaces, ou simplement une usure élevée et un réchauffement facile des pneus pour les pilotes. »

« Les équipes ont peu d’informations sur les caractéristiques spécifiques de la piste, comme les bosses, donc les calculs sur la hauteur de caisse, par exemple, seront explorés pendant les séances d’essais, alors que les équipes cherchent à collecter des données et à développer leurs connaissances sur la piste le plus rapidement possible lors du roulage du vendredi. »

En raison de la présence d’une seule zone de DRS sur le tracé de Losail, les dépassements pourraient être difficiles au Qatar pour les pilotes : « L’opportunité la plus probable sera dans le virage 1, en particulier avec l’assistance du DRS, mais les virages 6, 10 et 16 pourraient offrir des chances de se faufiler à l’intérieur si une erreur est commise.« 

« Cependant, étant donné la nature rapide, fluide et à grande vitesse de nombreux virages, ce sera probablement un défi passionnant pour les pilotes et donc un spectacle impressionnant pour les téléspectateurs, en particulier lors des qualifications lorsque les pilotes poussent à leur limite absolue.« 

Autre point interessant ce week-end, les inconnues d’une nouvelle piste offrent également aux équipes l’opportunité de sauter le pas sur leurs rivaux, car les préparatifs du week-end avant la course sont plus délicats en raison d’un manque de données. Si une équipe peut trouver le point idéal pour la mise en place plus tôt que ses concurrents, elle pourrait bouleverser l’ordre hiérarchique.

Le grand Prix du Qatar d’une durée de 57  tours se disputera de nuit et sera à suivre tout le week-end (du 19 au 21 novembre) sur F1only.fr. Vous pourrez notamment retrouver toutes les séances de roulage en direct sur notre site comme pour les autres manches du championnat du monde.

Mazepin a déjà roulé au Qatar

Le Russe Nikita Mazepin est l’un des seuls pilotes de la grille à avoir déjà pu rouler sur le tracé de Losail dans le passé, alors que la Formule 1 débarque pour la toute première fois de son histoire au Qatar ce week-end.

Ajouté au calendrier 2021 de la F1 il y a de cela seulement quelques semaines pour combler le vide laissé par l’annulation du Grand Prix d’Australie, le Grand Prix du Qatar sera une grande première pour la catégorie reine du sport automobile, Losail ayant plus l’habitude d’accueillir les courses du championnat du monde de MotoGP.

Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas impressionné d’arriver sur un tout nouveau tracé, le pilote Haas Nikita Mazepin nous indique qu’il connaît bien le circuit de Losail pour y avoir déjà couru il y a quelques années dans une formule de promotion (la MRF).

« La course au Qatar va être passionnante parce que j’y ai couru pour ma toute première course en Formule MRF en 2014, c’est donc une piste que j’apprécie, même si je n’y suis pas allé depuis longtemps. C’est une piste où il peut y avoir beaucoup de sable aussi [situé en plein désert]. Je suis juste impatient de disputer ce type de course très différent. » a déclaré le Russe avant la vingtième manche du championnat 2021.

« Quand vous allez sur de nouveaux circuits, il est vraiment important de vous développer et de ne pas faire d’erreurs stupides qui vous feront reculer de deux pas. Vous devez apprendre la piste sur le simulateur si possible, puis l’apprendre via les caméras embarquées et  la marche sur piste [le jeudi], puis vous commencez à rouler sur la vraie piste. »

Tout comme Bahreïn, Singapour ou encore Abou Dhabi et Djeddah, le Grand Prix du Qatar se disputera de nuit ce week-end sous la lumière artificielle des projecteurs, ce qui ne déplait pas à Nikita Mazepin : « J’adore courir la nuit. Je pense que c’est un lieu spectaculaire, le Qatar lui-même, et puis sous les lumières, ça a l’air vraiment bien. J’ai hâte de voir à quoi ça va ressembler. »

Le Grand Prix du Qatar se déroulera du 19 au 21 novembre sur le tracé de Losail et vous pouvez retrouver toute l’actualité et les séances de roulage en direct sur F1only.fr tout au long du week-end.

Brawn impressionné par la résilience d’Hamilton

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a été impressionné par l’attitude et la performance du septuple champion du monde Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil.

Dès le début de week-end, Hamilton savait qu’il allait devoir reculer de cinq places sur la grille de départ en raison d’un changement de moteur sur sa monoplace, tandis que le vendredi après la séance de qualifications durant laquelle il a signé le meilleur temps, le Britannique a dû attendre presque 24 heures avant de se voir confirmer sa disqualification en raison d’une infraction technique constatée par la FIA sur sa monoplace (à lire ici).

Malgré son départ depuis la dernière place sur la grille lors de la course Sprint du samedi, le pilote Mercedes a réussi à remonter presque toute la grille en seulement 24 tours pour franchir la ligne d’arrivée à la cinquième position, avant de reculer de cinq places à cause de sa pénalité moteur.

Dixième sur la grille de départ le dimanche pour la course principale, Hamilton a là encore réussi à remonter sur les leaders à une vitesse folle au volant de la meilleure voiture à Sao Paulo. Au moment de doubler Max Verstappen pour s’emparer de la tête de la course, le Britannique a vu la monoplace de son rival dévier de la trajectoire au virage 4 lorsqu’il l’attaquait et les deux monoplaces se sont retrouvées sur la zone asphaltée à l’extérieur du virage en dehors des limites de la piste (à lire ici pour tout comprendre).

Cet incident a simplement été noté par la direction de course, mais aucune enquête officielle n’a été ouverte. Cependant, Mercedes a déposé ce mardi une demande de révision qui devra être étudiée par la FIA dans les prochaines heures au Qatar. Comme si le week-end n’avait été suffisamment agité pour lui, Lewis Hamilton s’est vu pénaliser d’une amende de 5000 euros (avec 20 000 de sursis jusqu’à la fin 2022) après l’arrivée de l’épreuve pour avoir roulé sans harnais de sécurité attaché lors de son tour d’honneur.

Pour Ross Brawn, Lewis Hamilton a largement mérité son titre de « pilote du jour » au Brésil après avoir réussi à transformer tous ces moments négatifs en une victoire à la fin du week-end.

« Mercedes avait une voiture magnifique ce week-end et quand vous avez quelqu’un du calibre de Lewis avec une voiture comme ça, il est imparable. J’ai vu Lewis faire ça plusieurs fois. Et c’est impressionnant à chaque fois. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course publiée sur le site du championnat.

« Il a eu un moment avec Max, sur lequel tout le monde aura un point de vue différent. Il n’y avait pas de risques dramatiques. Il a fait face aux échecs d’un changement de moteur et de sa disqualification des qualifications de façon clinique et c’était de loin la performance du week-end. Les pilotes de course sont éduqués face à ces défis. »

« Dès le début, ils montent dans une voiture, ils connaissent son fonctionnement, ils connaissent les règles. Ils doivent s’habituer aux revers qui ne sont pas tous sous leur contrôle. Ils peuvent transformer les négatifs en positifs – et Lewis l’a fait ce week-end. »

Avant le Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton est toujours deuxième du classement des pilotes avec quatorze points de retard sur son rival Max Verstappen.

Pourquoi et comment l’aileron de la Mercedes a été jugé non conforme ?

La partie technique la plus interessante du week-end à Interlagos était certainement celle concernant l’aileron arrière de la Mercedes de Lewis Hamilton, déclaré non conforme au règlement technique à l’issue des qualifications vendredi soir.

Comme nous l’avons vu, les commissaires sportifs ont disqualifié la Mercedes numéro 44 de la séance de vendredi, obligeant Lewis Hamilton à partir vingtième sur la grille de départ des qualifications Sprint le samedi. Mais comment l’aileron arrière de la Mercedes a-t-il été jugé  « non conforme à la réglementation » ?

Le délégué technique de la FIA Jo Bauer, à l’issue des qualifications vendredi après-midi, a publié une note aux commissaires présents sur le circuit de Sao Paulo, dans laquelle il était constaté une non-conformité du volet de DRS au contrôle technique effectué immédiatement après la fin de la session. L’aileron arrière de la Mercedes du septuple champion du monde n’était pas en conformité avec la directive technique TD/011-19, qui stipule que le volet du DRS ne doit pas s’ouvrir au-delà de 85 mm, tout comme l’exige le dernier alinéa de l’article 3.6.3 du règlement technique. Fondamentalement, le DRS sur la monoplace de Lewis Hamilton s’ouvrait avec un écart supérieur à 85 mm.

Art.3.6.3 : « La distance entre le volet mobile et le profilé principal doit être comprise entre 10 mm et 15 mm dans leur position la plus proche (DRS fermé), et être comprise entre 10 mm et 85 mm lorsque le système DRS est déployé. » peut-on lire dans le règlement technique.

La Fédération est très stricte, non seulement dans l’application des limites imposées par le règlement, mais aussi dans la manière dont les contrôles sont effectués. Concrètement, le contrôle technique sur le volet mobile est réalisé à l’aide d’une sorte de gabarit/entretoise circulaire, d’un diamètre exact de 85mm. Le délégué technique effectue le contrôle en se positionnant dans la partie arrière de la voiture, et un actionneur pousse le volet avec une force de 10 Newton (environ 1 kg). Si l’entretoise s’insère entre le profil principal et le volet mobile, le système de réduction de traînée serait alors jugé non conforme à la réglementation.

Dans ce cas particulier avec l’aileron arrière de la Mercedes au Brésil, le délégué technique de la fédération, sous la supervision de Jo Bauer, aurait effectué le contrôle du volet mobile en 4 tentatives différentes et avec différentes entretoises, et tous ont donné le même résultat : l’écart du volet de DRS de la W12 d’Hamilton n’était pas conforme. La partie relative à la distance minimale aurait été respectée, telle qu’écrite textuellement dans la note remise aux commissaires, tandis que le volet mobile n’aurait pas respecté la distance maximale lors de la mise en service du système DRS. La marge de dépassement, déclarée plus tard par Toto Wolff lui-même [directeur de l’équipe Mercedes] aurait été supérieure à la tolérance de 0,2 mm accordée par le règlement.

Tout était à la limite dans cette affaire et il n’est pas expliqué par ailleurs pourquoi les commissaires ont communiqué la disqualification de Lewis Hamilton après presque 24 heures. De plus, le volet mobile se serait ouvert sur 85,2 mm du côté droit, tandis qu’au milieu et à gauche il était conforme aux contrôles. Et c’est précisément sur ce point que Mercedes a tenté de montrer qu’un DRS « incliné » n’aurait plus aucun avantage en ligne droite.

Pour résumer, il y a eu un mélange entre malchance et légèreté de la part de Mercedes puisqu’un jeu excessif dans les fixations du volet mobile a coûté une disqualification dans un championnat où chaque détail fait la différence. Difficile cependant de dire s’il s’agissait d’un problème de fixation, et si le volet s’est desserré d’un côté alors que la voiture était sur la piste.

Pas de DAS

Outre ce volet de DRS non conforme, Mercedes a également dû se défendre de certaines théories du complot qui ont émergé le week-end dernier sur les réseaux sociaux concernant le système DAS, interdit l’an dernier. Sur le Web, des vidéos de la caméra embarquée de la Mercedes W12 ont tourné en boucle et dans lesquelles on peut voir la colonne de direction bouger à basse vitesse.

En réalité, ces théories ne correspondent pas aux faits puisque le système de direction à deux axes a été banni du règlement cette saison. Sur le plan technique, et avec le réglage fait par la FIA il est impossible de reproduire les effets. De plus, Mercedes n’a jamais utilisé le mouvement de la colonne de direction pendant la course, mais uniquement dans des tours lents ou dans des situations de voiture de sécurité afin de chauffer les pneumatiques avant. Il est également impossible qu’un autre système permettant le mouvement du volant le long de l’axe longitudinal de la colonne ait été mis en œuvre au Brésil, car le système de direction interne fait partie des composants HC (composants homologués) et a été approuvé au début de la saison 2021.

En fait, le léger mouvement que l’on voit de la caméra embarquée est dû à un changement de perspective de la caméra elle-même, en raison de la configuration du rake (hauteur de caisse à l’arrière – voir le dessin plus bas) variable que Mercedes est capable d’accentuer. Il avait déjà été question en Turquie de la suspension arrière de la Mercedes et de l’écrasement de la voiture à cause de l’appui. Un comportement assez normal finalement, dû à la cinématique de la suspension arrière elle-même. Pas grâce à un système en particulier donc.

Steiner met déjà ses pilotes sous pression pour 2022

Alors que la saison 2021 arrive à son terme avec encore trois courses à disputer au calendrier (Qatar/Arabie Saoudite et Abou Dhabi), le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, dresse un premier bilan de la première saison de ses deux pilotes en F1.

Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont tous les deux débuté leur carrière en Formule 1 cette année au sein de l’équipe la moins compétitive de la grille dans un contexte difficile avec la crise sanitaire qui a largement chamboulé le calendrier de la Formule 1.

Avant le Grand Prix du Qatar qui se dispute ce week-end, les deux pilotes de l’écurie américaine n’ont pas encore marqué le moindre point au championnat au volant d’une monoplace qui n’a jamais été mise à jour car Haas a décidé avant-même le début de la campagne 2021 de basculer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Dans ce contexte donc, Mazepin et Schumacher ont fait leur possible pour s’adapter et apprendre leur métier, ce qui devrait leur servir l’an prochain lorsqu’ils auront une F1 un peu plus compétitive entre les mains, c’est en tout cas ce qu’espère leur patron.

« Je pense qu’entrer dans une saison comme celle-ci – pour des débutants avec 22 événements – d’une manière ou d’une autre, cela doit être très difficile mais excitant en même temps. » nous explique Gunther Steiner.

« Si vous avez 22 ans et que vous êtes capable de le faire, cela doit être une sensation fantastique mais c’est un travail difficile. N’oubliez pas le travail acharné qu’ils font parce qu’ils doivent performer sur la piste, et ils le font. De toute évidence, vu la performance avec la voiture que nous avons, nous savions qu’elle ne serait pas forte. Ils ont ramené la voiture à la maison la plupart du temps, ils ont appris en cours de route. Lorsque l’équipe leur a dit de faire les choses différemment, ils se sont adaptés et ont écouté. »

« Je pense qu’à la fin de la saison, ils devraient être satisfaits de ce qu’ils ont appris, puis prendre cet apprentissage et le mettre à profit la saison prochaine, car ce sera un match différent. Nous devons nous battre pour les points et c’est la mission. L’année prochaine, la pression sera plus élevée mais d’une manière différente. Le défi cette année était de s’habituer à tout et d’apprendre la Formule 1. Ils ont eu une année d’apprentissage et maintenant nous devons marquer des points [en 2022]. »

Tout comprendre sur l’incident Verstappen/Hamilton

Dimanche dernier au Grand Prix de Sao Paulo, le pilote Mercedes Lewis Hamilton (deuxième de l’épreuve) a porté une attaque au freinage du virage numéro 4 par la ligne extérieure sur le leader de la course Max Verstappen qui s’est défendu en retardant son freinage au maximum, ce qui a eu pour conséquence de le faire sortir de la trajectoire intérieure pour se déporter vers l’extérieur du virage où se trouvait justement la monoplace de son rival Lewis Hamilton.

Voyant la Red Bull de Max Verstappen venir vers lui, Lewis Hamilton a immédiatement ouvert l’angle de son volant pour éviter le contact et les deux monoplaces se sont retrouvées en dehors de la piste à l’extérieur du virage 4 avant de pouvoir finalement revenir en piste et poursuivre la course, alors qu’Hamilton arrivera à doubler Verstappen au même endroit quelques tours plus tard pour aller décrocher la victoire.

Suite à cet incident qui aurait pu se terminer en crash pour les deux pilotes, la direction de course du Grand Prix de Sao Paulo a indiqué l’avoir noté, mais n’a pas jugé utile d’ouvrir une enquête, ce qui veut dire qu’aucun des deux pilotes n’a été sanctionné pour ce qui semblait être un simple fait de course selon les commissaires de la FIA.

Après l’arrivée de l’épreuve, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff – déjà passablement énervé à la suite de la disqualification la veille de son pilote suite à une infraction technique (à lire ici pour mieux comprendre) – n’a pas caché son exaspération de ne pas voir la manœuvre de Max Verstappen sanctionnée par une pénalité : « C’est quelque chose qui me rend juste en colère, et je défendrai toujours mon équipe et mes pilotes. J’ai toujours été très diplomate dans la façon dont je discute des choses, mais la diplomatie a pris fin aujourd’hui. » a déclaré l’Autrichien.

« Tout le week-end a été contre nous. Nous avions une pièce cassée sur notre aileron arrière que nous ne pouvions pas regarder…et après nous avons été disqualifiés – c’est très dur après avoir vu Red Bull réparer trois fois l’aileron arrière en étant dans le Parc Fermé [au Mexique] et tout cela sans conséquence. Évidement cela a vraiment culminé lorsque la décision pendant la course […]. »

« Il était un pouce au dessus de la limite. » a poursuivi Toto Wolff.  « Mais il avait besoin de défendre. Mais Lewis a réussi encore plus brillamment en évitant le contact et en terminant la course de cette façon. Il avait dépassé la limite, il aurait dû avoir une pénalité de cinq secondes au moins, et Max le savait probablement. Le simple fait de placer ça sous le tapis n’est que la pointe de l’iceberg, c’est risible. »

A la suite de ces propos, son homologue de chez Red Bull Racing, le Britannique Christian Horner, s’est lui aussi prononcé sur cet incident en course et, en toute logique, Horner a défendu son pilote estimant que la FIA avait pris la bonne décision dans cette affaire : « Pénalité pour quoi ? Je veux dire, il n’y a pas eu d’avantage gagné, il n’y a pas eu de contact, donc… Je pense que c’était juste une bagarre entre eux deux. » a déclaré le patron de Verstappen en réponse à Toto Wolff.

« Je pense que les stewards ont pris la bonne décision à ce sujet. » a-t-il insisté.  » Nous en avons parlé à plusieurs reprises, à propos de la mentalité  « laissez-les courir ». Je pense qu’ils ont fait le bon choix aujourd’hui. Je veux dire, ce sont deux gars qui se battent dur. Lewis était à l’extérieur, Max est entré en profondeur, ils sont tous les deux allés au large. Il aurait été vraiment injuste de pénaliser cela. Si ça avait été l’inverse, j’aurais dit à mon directeur sportif de s’en plaindre, mais je ne me serais pas attendu à en tirer quoi que ce soit.  Vous voulez voir les gars se battre. Vous savez avec Max qu’il va courir dur, Lewis est exactement pareil. Ce sont deux gars qui se battent pour un championnat du monde, donc vous savez que ça va être une course difficile. Je pense que c’était juste, il n’y a eu aucun contact, et ils ont rejoint la piste et recommencé quelques tours plus tard. »

Manque de preuves pour la FIA

Après le Grand Prix de Sao Paulo, Michael Masi, directeur de course de la FIA, a indiqué que les commissaires ne disposaient pas de toutes les images des caméras embarquées au moment où ils ont investigué l’incident, ce qui ne leur permettait pas d’ouvrir une enquête officielle.

« La caméra frontale, la 360 (placée devant le pilote sur le capot avant), toutes les caméras auxquelles nous n’avons pas accès durant la retransmission en direct seront téléchargées et nous allons les décortiquer. » expliquait Masi après la course.

De nouvelles preuves

Ce mardi, la Formule 1 a enfin dévoilé les images de la caméra frontale de la monoplace de Max Verstappen lors de cet incident (voir les images ici), ce qui a eu pour conséquence de faire réagir immédiatement l’équipe Mercedes qui a annoncé en fin de journée avoir demandé officiellement un droit de révision de l’incident impliquant son pilote Lewis Hamilton et le pilote Red Bull Max Verstappen au GP de Sao Paulo.

« L’équipe Mercedes-AMG Petronas a confirmé que nous avons demandé aujourd’hui un droit de révision en vertu de l’article 14.1.1 du Code sportif international, en relation avec l’incident du virage 4 entre la voiture 44 et la voiture 33 au 48e tour du Grand Prix du Brésil 2021, sur la base de nouvelles preuves non disponibles pour les Commissaires Sportifs au moment de leur décision. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’équipe du constructeur allemand ce mardi soir.

Cette demande de révision devrait donc être étudiée par la FIA qui devrait indiquer rapidement si cette requête est acceptée ou rejetée.

Quelles conséquences en cas de sanction ?

Si jamais la demande de révision de l’équipe Mercedes est acceptée par la FIA, qu’une enquête officielle est ouverte et qu’une sanction est infligée à Max Verstappen, le pilote Red Bull pourrait perdre des points au championnat du monde des pilotes, tandis que Red Bull perdrait également des points au championnat constructeurs.

Après le Grand Prix de Sao Paulo, Max Verstappen – qui a terminé à la deuxième place au Brésil avec dix secondes de retard sur Hamilton – est toujours leader du championnat du monde avec 14 points d’avance sur le pilote Mercedes. Si jamais Verstappen était sanctionné d’une pénalité de cinq secondes comme l’a demandé le directeur de l’équipe Mercedes dimanche dernier, le Néerlandais perdrait alors une position au classement final du Grand Prix de Sao Paulo puisque le deuxième pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position à seulement trois secondes de la Red Bull de Verstappen.

Résultats du GP de Sao Paulo

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Toujours dans l’hypothèse où Verstappen recevait une pénalité de cinq secondes, le leader du championnat du monde ne marquerait alors plus que quinze points, soit trois de moins, ce qui ramènerait Lewis Hamilton à seulement onze points de son rival au classement des pilotes au lieu des quatorze actuels.

Au championnat constructeurs, cela voudrait dire que Mercedes marquerait alors trois points de plus, tandis que Red Bull en perdrait trois. L’écart entre les deux constructeurs serait alors de 17 points contre 11 actuellement. Une bonne opération donc pour Mercedes et Lewis Hamilton en cas de pénalité…Affaire à suivre sur F1only.fr.

Classement constructeurs

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Fernando Alonso en tête au classement des dépassements

A la veille du Grand Prix de Belgique, la Formule 1 a annoncé la mise en place d’un nouveau prix, le Overtake Award, qui récompensera le pilote ayant réalisé le plus de dépassements durant la saison.

Le prix, qui est le premier du genre, est conçu pour  « célébrer la bravoure » dont font preuve les pilotes lors de certains de leurs dépassements en piste. Le pilote ayant réalisé le plus de dépassements tout au long de la saison recevra un trophée à la fin de l’année. Ce nouveau prix est présenté chaque week-end de course par le nouveau partenaire de la F1: Crypto.com.

Après le Grand Prix de Sao Paulo, dix-neuvième manche du championnat du monde 2021  remporté dimanche dernier par le pilote Mercedes Lewis Hamilton, c’est le pilote Alpine Fernando Alonso qui est en tête du classement Overtake Award avec 114 dépassements à son actif depuis le début de la saison.

L’Espagnol devance au classement le quadruple champion du monde Sebastian Vettel (112 dépassements) et le pilote Aston Martin Lance Stroll (107 dépassements) à égalité avec le Finlandais Kimi Raikkonen, alors qu’il ne reste que trois Grands Prix à disputer cette année.

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Concernant le classement des pilotes ayant réalisé le plus de dépassements sur une seule manche, on retrouve le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a réalisé le week-end dernier au Brésil pas moins de 25 dépassements en partant depuis le fond de la grille le samedi pour la course Sprint et depuis la dixième place le dimanche pour la course principale qu’il a remporté avec dix secondes d’avance sur Max Verstappen.

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La F1 n’a détecté aucun cas positif Covid-19 au Brésil

La Formule 1 a confirmé avoir réalisé plus de 3000 tests Covid-19 au Brésil entre le lundi 8 et le dimanche 14 novembre dans le cadre du Grand Prix de Sao Paulo, dix-neuvième manche du championnat du monde 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Interlagos (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, aucune personne n’a été testée positive, une première depuis la mise en place de ces contrôles en 2020.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Formule 1 de Sao Paulo 2021, entre le lundi 8 et le dimanche 14 novembre, 3 773 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi ceux-ci, aucune personne n’a été testée positive. » peut-on lire dans le rapport par la F1 et la FIA après cette manche au Brésil.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen, tandis que l’équipage de la voiture médicale a également été testé positif à la veille du Grand Prix de Turquie. La prochaine manche du championnat du monde 2021 se disputera dès ce week-end au Qatar sur le tracé de Losail.

Officiel : Mercedes demande un droit de révision de l’incident Verstappen/Hamilton

Mise à jour le 18 à 19h30 : Les commissaires de course du Grand Prix du Qatar ont annoncé ce jeudi soir qu’une décision concernant la demande de Mercedes serait prise ce vendredi 19 novembre (à lire ici).

L’équipe Mercedes a officiellement demandé à la FIA un droit de révision de l’incident qui a impliqué son pilote Lewis Hamilton et celui de l’équipe Red Bull Max Verstappen dimanche dernier au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil.

Pour rappel, au 48e tour de course, Lewis Hamilton a porté une attaque au freinage du virage numéro 4 sur la Red Bull de Max Verstappen, mais ce dernier s’est défendu en freinant assez tard ce qui a eu pour conséquence de faire dévier de la trajectoire de sa monoplace qui s’est déportée sur l’extérieur là où se trouvait justement la monoplace de son rival. Les deux hommes ont quitté la piste à l’extérieur du virage mais ne se sont pas touchés avant de revenir sur la piste et poursuivre la course.

La FIA n’a pas jugé bon d’ouvrir une enquête officielle concernant cet incident et aucun des deux pilotes n’a été inquiété. Cependant, la Formule 1 a publié ce mardi les images des caméras embarquées (voir ici) – qui n’étaient pas toutes disponibles dimanche – des deux monoplaces. Par conséquent, Mercedes a demandé aujourd’hui un droit de révision de cet incident sur la base de « nouvelles preuves » désormais disponibles.

« L’équipe Mercedes-AMG Petronas a confirmé que nous avons demandé aujourd’hui un droit de révision en vertu de l’article 14.1.1 du Code sportif international, en relation avec l’incident du virage 4 entre la voiture 44 et la voiture 33 au 48e tour du Grand Prix du Brésil 2021, sur la base de nouvelles preuves non disponibles pour les Commissaires Sportifs au moment de leur décision.«  peut-on lire dans un bref communiqué de l’écurie Mercedes.

L’incident devrait être désormais étudié par les commissaires de course officiant au Grand Prix du Qatar ce week-end. Pour rappel, Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Sao Paulo avec dix secondes d’avance sur Max Verstappen, tandis que Valtteri Bottas a terminé troisième avec seulement trois secondes de retard sur le pilote Red Bull. Si jamais Mercedes obtient ce qu’elle demande depuis dimanche – c’est à dire cinq secondes de pénalité pour verstappen – le Néerlandais terminerait alors troisième du Grand Prix et n’empocherait que 15 points.

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Officiel : Giovinazzi rebondit en Formule E en 2022

L’équipe de Formule E Dragon Penske Autosport a annoncé ce mardi la signature de l’Italien Antonio Giovinazzi. L’actuel pilote Alfa Romeo en F1 rejoindra sa nouvelle équipe à partir de la prochaine saison dans le championnat tout électrique de la FIA.

Ce mardi, l’équipe Alfa Romeo en Formule 1 a annoncé que Giovinazzi serait remplacé par le Chinois Guanyu Zhou dès la saison prochaine, ce qui a obligé l’Italien à trouver un baquet dans une autre catégorie faute de places disponibles en catégorie reine en 2022.

« Dès qu’il a été rendu public que je ne serais pas en Formule 1 l’année prochaine, j’ai décidé de participer au championnat du monde de Formule E. » a déclaré Giovinazzi.

« C’est une catégorie que j’ai toujours suivie, je suis ravi de faire partie de Dragon/ Penske Autosport dans cette série de course tout électrique que j’ai déjà testée il y a trois ans. Je tiens à remercier Jay Penske qui a tout de suite montré un grand intérêt à m’avoir au sein de l’équipe. »

« J’ai hâte de tester ma nouvelle monoplace électrique à Valence à la fin du mois. Nous avons une année passionnante devant nous, je ferai le maximum pour aider l’équipe à réussir ! »

Antonio Giovinazzi – qui disputera encore trois courses avec Alfa Romeo cette saison – fera équipe chez Dragon Penske Autosport avec Sergio Sette Camara qui a été annoncé ce mardi également.

Vidéo : l’incident Verstappen/Hamilton au Brésil sous tous les angles

La Formule 1 a publié ce mardi les images de la caméra embarquée de la Red Bull de Max Verstappen lors de sa défense sur la Mercedes de Lewis Hamilton dimanche dernier au 48e tour de course et qui a été largement commenté.

Pour rappel, Max Verstappen était leader du Grand Prix de Sao Paulo lorsque le Britannique Lewis Hamilton – pressant derrière lui depuis plusieurs tours déjà – a décidé d’attaquer le Néerlandais au freinage du virage numéro 4 au 48e tour.

Alors que l’avant de la Mercedes du septuple champion du monde était positionné devant la Red Bull à l’entrée du virage mais du côté extérieur de la trajectoire, Verstappen a retardé au maximum son freinage pour revenir au même niveau que la Mercedes au milieu du virage. Cependant, Verstappen a ouvert la trajectoire et a « emmené » Lewis Hamilton avec lui à l’extérieur de la piste. Les deux hommes ne se sont pas touchés et ont pu reprendre la piste immédiatement après cette escapade hors trajectoire.

La direction de course a simplement « noté » cet incident mais n’a pas souhaité ouvrir une enquête pour ce qu’elle considérait comme étant un simple fait de course. Après l’arrivée de l’épreuve finalement remportée par Lewis Hamilton, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, était furieux de la décision de la FIA de n’ouvrir aucune enquête et aurait voulu voir Verstappen sanctionné de cinq secondes au minimum.

De l’autre côté, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a estimé pour sa part qu’il s’agissait simplement d’un fait de course et d’une défense un peu musclée de la part d’un pilote qui se bat pour un championnat du monde.

Le lendemain du Grand Prix de Sao Paulo, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a laissé entendre que les commissaires de course ne disposaient pas de toutes les caméras embarquées au moment où ils se sont penchés sur cet incident, ce qui n’a fait que mettre le feu aux poudres sur les réseaux sociaux.

Ce mardi, la Formule 1 a enfin mis à disposition les fameuses images des caméras embarquées lors de cet incident. Nous vous laissons vous faire votre propre avis sur les responsabilités de chacun et s’il fallait ouvrir ou pas une enquête sur cet incident. Vous pouvez les visionner sous tous les angles en cliquant sur le lien de la vidéo ci-dessous (pour des questions de droit, vous serez redirigé vers le site de la F1).

Gasly sur le tracé de Losail : « Le genre de piste que j’aime »

Le Français Pierre Gasly a hâte de découvrir pour de vrai le circuit de Losail au Qatar où la Formule 1 pose ses valises cette semaine pour la toute première fois de son histoire.

Le Grand Prix du Qatar est venu combler le vide au calendrier de la F1 suite à l’annulation du Grand Prix d’Australie en raison des conditions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus qui n’ont pas permis aux organisateurs de mettre en place leur épreuve pour la deuxième année consécutive. Au lieu de l’Australie donc, direction le Qatar ce week-end sur un tracé complétement inédit pour toutes les équipes et qui offrira de grands défis tant aux humains qu’aux machines.

Lorsqu’on demande à Pierre Gasly ce qu’il pense du tracé de Losail, le pilote AlphaTauri confirme qu’il s’agit du genre de piste dont il est friand avec des sections à haute vitesse : « J’ai piloté sur la piste du Qatar sur le simulateur et j’ai regardé les courses MotoGP. » nous explique le pilote français avant cette vingtième manche de la saison 2021.

« Sur la simulation, cela semble vraiment intéressant car il semble qu’il y ait beaucoup de virages à grande vitesse, en quatrième, cinquième et sixième vitesse et je pense que ce sera assez exigeant physiquement à cause de toutes les sections à grande vitesse.« 

« C’est le genre de piste que j’aime, avec beaucoup de virages rapides où vous pouvez vraiment pousser la voiture à la limite de ses capacités aérodynamiques, donc ça devrait être très intéressant. »

Le tout premier Grand Prix F1 du Qatar se déroulera du 19 au 21 novembre sur le circuit de Losail et vous pourrez évidemment retrouver toutes les séances de roulage, ainsi que les dernières actualités en direct sur F1only.fr tout au long du week-end.

Présentation GP du Qatar

Premier pilote chinois en F1, le rêve est « devenu réalité » pour Zhou

Le jeune Guanyu Zhou – âgé de 22 ans – deviendra en 2022 le premier représentant de la Chine à courir en Formule 1 en tant que titulaire pour l’équipe Alfa Romeo Racing.

Ce mardi, l’équipe Alfa Romeo a confirmé le départ à la fin de cette saison 2021 de l’Italien Antonio Giovinazzi après trois saisons passées dans l’équipe pour le remplacer l’an prochain par le Chinois Guanyu Zhou qui débutera sa carrière aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas.

Actuellement deuxième du championnat de F2 derrière l’Australien Oscar Piastri (confirmé chez Alpine en tant que réserviste pour 2022) à deux courses de la fin de saison, le Chinois a déclaré que son rêve de devenir pilote en F1 était désormais devenu réalité.

« J’ai rêvé dès mon plus jeune âge de grimper le plus haut possible dans un sport qui me passionne et maintenant le rêve est devenu réalité.«  a déclaré Zhou.

« C’est un privilège pour moi de commencer ma carrière en Formule 1 avec une équipe emblématique, une équipe qui a introduit tant de jeunes talents en Formule 1 dans le passé. Maintenant, le rêve est réalité. Je me sens bien préparé pour l’immense défi de la Formule 1, le summum de mon sport, aux côtés d’un talent éprouvé de classe mondiale qu’est Valtteri Bottas. »

« Je souhaite remercier l’équipe Alfa Romeo Racing pour cette opportunité. L’année prochaine, l’objectif sera d’apprendre le plus possible et le plus rapidement possible. Être le tout premier pilote chinois en Formule 1 est une percée dans l’histoire du sport automobile chinois. Je sais que beaucoup d’espoirs reposeront sur moi et, comme toujours, je considérerai cela comme une motivation pour devenir meilleur et accomplir plus. »

Antonio Giovinazzi pour sa part a très vite réagi à l’annonce de son éviction de l’équipe Alfa Romeo et n’a pas pesé ses mots pour décrire la situation, l’Italien dénonçant une F1 devenue « impitoyable »« l’argent dicte les règles ».

« La Formule 1 c’est le talent, la voiture, le risque, la vitesse. Mais elle sait aussi être impitoyable quand l’argent dicte les règles. » a réagi Giovinazzi sur les réseaux sociaux.

« Je crois aux petites et grandes victoires obtenues grâce à ses propres moyens. Il s’agit de ma première photo sur une F1, la dernière n’a pas encore été prise. »

La grille de la saison 2022

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Giovinazzi dénonce une F1 « impitoyable » où l’argent dicte les règles

L’Italien Antonio Giovinazzi – qui quittera l’équipe Alfa Romeo à la fin de cette saison pour être remplacé par le Chinois Guanyu Zhou – a rapidement réagi à son éviction de l’équipe suisse.

Giovinazzi est devenu le premier pilote Italien à disputer une saison complète de F1 depuis 2011, date à laquelle il s’est aligné pour l’équipe Alfa Romeo sur la grille de Melbourne en 2019, a déjà participé à 59 courses avec l’équipe suisse, dont deux pour Sauber en 2017, lorsqu’il a fait ses débuts à la place de Pascal Wehrlein blessé.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux immédiatement après l’annonce de son départ à la fin de cette saison, le pilote Alfa Romeo a poussé un coup de gueule en dénonçant l’univers « impitoyable » que peut être la catégorie reine du sport automobile.

« La Formule 1 c’est le talent, la voiture, le risque, la vitesse. Mais elle sait aussi être impitoyable quand l’argent dicte les règles. » a écrit Giovinazzi sur son compte Twitter accompagné d’une photo de lui tout petit.

« Je crois aux petites et grandes victoires obtenues grâce à ses propres moyens. Il s’agit de ma première photo sur une F1, la dernière n’a pas encore été prise. »

L’an prochain, Antonio Giovinazzi participera au championnat de Formule E avec l’équipe Dragon Penske Autosport (à lire ici).

La grille de la saison 2022

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Transferts en F1 : qui pilote où en 2022 ?

La grille de la saison 2022 de Formule 1 est désormais complète avec un marché des transferts qui s’est terminé ce mardi à la suite de l’annonce de l’arrivée du Chinois Zhou au sein de l’équipe Alfa Romeo.

Pour 2022, les plus grands changements ont eu lieu chez Alfa Romeo qui a pris la décision d’attaquer la nouvelle ère de la Formule 1 avec un duo de pilotes totalement inédit avec le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Guanyu Zhou. Le départ de Valtteri Bottas de chez Mercedes a permis au Britannique George Russell de rejoindre Lewis Hamilton au sein de l’équipe du constructeur allemand.

Le départ de Russell de chez Williams a permis au Thaïlandais Alexander Albon de faire son grand retour en F1 après un an d’absence. Albon pilotera donc pour l’équipe de Grove en 2022 aux côtés du Canadien Nicholas Latifi.

Pour les autres équipes de la grille, aucun changement n’est à signaler pour 2022, la plupart des écuries ayant décidé de conserver le même duo de pilotes avant l’introduction l’an prochain de la toute nouvelle règlementation technique qui pourrait chambouler complétement la hiérarchie en Formule 1.

Marché des transferts F1 2022

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Officiel : Guanyu Zhou confirmé chez Alfa Romeo en 2022

C’est désormais officiel, le Chinois Guanyu Zhou débutera sa carrière en F1 en 2022 au sein de l’écurie Alfa Romeo, il sera le coéquipier du Finlandais Valtteri Bottas en remplacement direct d’Antonio Giovinazzi.

Premier pilote de course de Formule 1 en provenance de Chine, Zhou est un pionnier qui écrira une page charnière de l’histoire du sport automobile de son pays. Son chemin vers la Formule 1 est un chemin de dévouement et d’engagement, sans modèle direct pour tracer la voie, mais avec une confiance inébranlable en ses propres capacités et le soutien indéfectible de sa famille.

Ayant connu du succès à tous les niveaux de course au cours de sa carrière, Zhou, 22 ans, est sur le radar de la plupart des équipes de F1 depuis un certain temps. Il a terminé deuxième en F4 italienne en 2015, avant de remporter des victoires en Euro F3 et F2, la série feeder de Formule 1. 2021, en particulier, a été une année décisive pour le pilote, qui occupe actuellement la deuxième place du classement en F2 et est prêt à relever un défi pour le titre lors des deux dernières épreuves de la saison en Arabie saoudite et à Abou Dhabi.

« C’est un plaisir d’accueillir Guanyu Zhou chez Alfa Romeo Racing. C’est un pilote très talentueux, comme ses résultats en F2 l’ont montré, et nous sommes impatients d’aider son talent à s’épanouir encore plus en Formule 1. » a déclaré Fred Vasseur, team principal de l’équipe.

« Nous sommes fiers de notre duo de pilotes pour 2022 et nous sommes convaincus que Zhou formera un partenariat très fructueux avec Valtteri [Bottas]. Nous sommes également impatients d’accueillir tous les nouveaux fans chinois qui rejoindront l’équipe : Alfa Romeo Racing est une marque historique et qui incarne l’esprit de la Formule 1 et nous ferons tout notre possible pour faire de l’expérience de notre sport un moment inoubliable. un en Chine. »

Officiel : Giovinazzi quitte l’équipe Alfa Romeo à la fin de la saison

Le pilote Alfa Romeo Racing, Antonio Giovinazzi, quittera l’équipe à la fin du championnat de Formule 1 2021, après trois saisons avec l’équipe basée à Hinwil.

Né à Martina Franca, Giovinazzi est devenu le premier Italien à disputer une saison complète de F1 depuis 2011, date à laquelle il s’est aligné pour l’équipe sur la grille de Melbourne en 2019, a déjà participé à 59 courses avec l’équipe suisse, dont deux pour Sauber en 2017, lorsqu’il a fait ses débuts à la place de Pascal Wehrlein blessé.

« Dire au revoir à un pilote n’est jamais facile, surtout dans le cas d’Antonio, qui fait partie de l’équipe depuis si longtemps. » a déclaré Fred Vasseur, le team principal d’Alfa Romeo.

« Au fur et à mesure que nous nous séparerons, nous chérirons les souvenirs des bons moments et tirerons les leçons des mauvais, sachant que ces moments nous ont tous fait grandir ensemble en tant qu’équipe. Nous souhaitons à Antonio le meilleur pour son avenir après la saison 2021 : avant cela, nous avons encore trois courses pour obtenir de bons résultats ensemble et terminer l’année en force. »

Antonio Giovinazzi – qui a réagi à son éviction et qui est visiblement en colère (à lire ici) – sera remplacé par le Chinois Zhou l’année prochaine chez Alfa Romeo. Il débutera sa carrière aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas.

Trois tracés inédits pour départager Verstappen et Hamilton

Après le Grand Prix du Brésil remporté par le Britannique Lewis Hamilton, la F1 attaque désormais la dernière partie de la saison 2021 sur trois circuits totalement inédits au calendrier avec le Qatar, l’Arabie Saoudite et…le nouveau tracé de Yas Marina à Abou Dhabi.

Dès ce week-end (du 19 au 21 novembre), la F1 débarque pour la toute première fois de son histoire au Qatar sur le tracé de Losail situé tout près de Doha pour y disputer la vingtième manche du championnat du monde 2021. Le Qatar a été ajouté au calendrier 2021 il y a de cela quelques semaines pour venir combler le vide laissé après l’annulation du Grand Prix d’Australie.

Le circuit international de Losail a été construit en vue d’accueillir le tout premier événement MotoGP du Qatar en 2004, le circuit étant achevé en un peu plus d’un an. 2021 représente la première fois que le Qatar accueille le championnat du monde de Formule 1 – le pays ayant signé un accord supplémentaire de 10 ans pour accueillir la catégorie reine à partir de 2023.

Conçu principalement pour les courses de motos, le circuit international de Losail long de 5,4 kilomètres est une piste rapide et fluide, où prédominent les virages à moyenne et grande vitesse. Plus d’un kilomètre de la longueur totale de la piste est constituée de la ligne droite principale, qui offre de nombreuses opportunités de dépassement dans le virage 1.

F1 - <i class="fas fa-exclamation-triangle"></i> Officiel : le Qatar au calendrier de la F1 pour du long terme

Après le Grand Prix du Qatar, la F1 se dirigera vers l’Arabie Saoudite (du 03 au 5 décembre) sur le circuit urbain de Djeddah qui est toujours en construction à l’heure d’écrire ces quelques lignes, mais qui devrait être terminé dans les temps selon les organisateurs et la FIA.

Bien qu’orné de quelques sections permanentes, le tracé de Djeddah est un circuit urbain temporaire. Conçu par la société Tilke, en collaboration avec la propre équipe de la Formule 1, le tracé mesure 6,174 kilomètres et est composé de 27 virages, alors que la course se disputera sous la lumière artificielle des projecteurs avec des vitesses moyennes estimées 252 km/h selon les calculs des concepteurs.

F1 - La F1 présente le circuit de Jeddah en Arabie Saoudite

Enfin, la finale de la saison 2021 se jouera sur le nouveau tracé de Yas Marina à Abou Dhabi du 10 au 12 décembre. Effectivement, le circuit d’Abou Dhabi qui fait partie du calendrier de la Formule 1 depuis de nombreuses années maintenant sera bien un nouveau circuit puisque les organisateurs ont redessiné le tracé pour cette édition 2021.

La refonte du tracé de Yas Marina est destinée à faciliter les opportunités de dépassement sur le circuit où Mercedes a remporté six victoires consécutives entre 2014 et 2019, avant que Max Verstappen ne remporte la victoire pour Red Bull lors de la course de l’année dernière.

les principaux changements sont :

  • Suppression de la chicane et élargissement de l’épingle au virage 7
  • Suppression des quatre virages serrés aux virages 11, 12, 13 et 14 pour les remplacer par un long virage incliné
  • Ouverture de l’angle de quatre virages (virages 17, 18, 19 et 20) pour créer une section de piste plus fluide

Les exploitants de la piste affirment que l’élargissement du virage 17 améliorera les possibilités de dépassement, tandis que les modifications apportées au virage 20 créeront un virage à plein régime, permettant aux voitures de se suivre de plus près. Les ajustements apportés à la section hôtelière sont conçus pour permettre des courses plus serrées, ce qui devrait à son tour conduire à des opportunités de dépassement supplémentaires.

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Avant le Grand Prix du Qatar, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui mène le championnat du monde des pilotes avec 14 points d’avance sur son rival Lewis Hamilton, tandis qu’au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Mercedes est leader avec 11 points d’avance sur Red Bull Racing.

Calendrier F1 2021

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Oscar Piastri nommé réserviste chez Alpine F1

L’équipe Alpine a annoncé ce mardi la promotion d’Oscar Piastri, actuellement membre de l’Alpine Academy, au rang de réserviste chez Alpine F1 Team dès 2022.

Originaire de Melbourne, l’Australien âgé de vingt ans a rejoint l’Alpine Academy en 2020 dans la foulée de sa campagne triomphante en Formule Renault Eurocup en 2019. Placé en championnat de Formule 3 en 2020, l’Australien a été sacré avec brio dès sa première saison dans la catégorie. Cette année, Piastri relève le défi du championnat de Formule 2 et a attiré l’attention du paddock de la Formule 1 avec trois victoires et sept podiums, mais aussi sa série de trois pole positions consécutives.

En tête du classement général avant les deux dernières épreuves en Arabie saoudite et à Abu Dhabi, Oscar Piastri peut être couronné dès cette année. S’il y parvient, il rejoindra George Russell et Charles Leclerc dans le cercle très fermé des concurrents ayant remporté coup sur coup le titre en Formule 3, puis en Formule 2 en tant que débutants.

Dans le cadre de son rôle de réserviste en 2022, Oscar Piastri bénéficiera d’un programme intense d’essais afin de poursuivre sa préparation et son entraînement en vue d’un futur baquet en F1.

« Je suis très heureux de rejoindre Alpine F1 Team en tant que pilote de réserve. J’ai hâte d’être beaucoup plus impliqué dans l’équipe et de contribuer à ses objectifs la saison prochaine. » a déclaré Piastri.

« Ce rôle est la prochaine étape vers mon but, à savoir une place de titulaire en 2023. C’est très excitant. J’ai démontré ce dont je suis capable ces deux dernières années en formules de promotion et je me sens désormais prêt pour la Formule 1 grâce à mon expérience acquise lors des week-ends de course. »

« Nous allons mettre en place un important programme d’essais afin de poursuivre mon développement et parfaire ma préparation pour un volant. Je suis extrêmement reconnaissant envers Alpine pour son soutien. Nous avons connu deux très belles campagnes ensemble à l’Academy et je les remercie pour leur confiance dans cette nouvelle étape en vue d’un avenir encore plus radieux. »

« Mon objectif maintenant est de terminer ma saison en Formule 2 de la meilleure façon possible avec Prema et je suis impatient de retrouver ma voiture pour attaquer en piste ! »

Le Qatar sera un défi « fascinant » pour Pirelli

Pour le premier Grand Prix du Qatar de l’histoire de la F1 (du 19 au 21 novembre), qui se déroulera sur une distance de course de 57 tours, Pirelli a choisi les composés C1 (Dur), C2 (Medium) et C3 (Tendres).

C’est la cinquième et dernière fois de la saison 2021 que les trois gommes les plus dures de la gamme Pirelli sont sélectionnées. Les simulations et les données collectées par le manufacturier italien indiquent que Losail est une piste très sévère, avec des virages difficiles – similaires à Silverstone ou au Mugello – et un asphalte plutôt abrasif.

De plus, l’adhérence peut être compromise par le sable provenant du désert où se trouve la piste. Considérant également le fait que le Qatar est une nouveauté absolue pour la Formule 1, Pirelli a opté pour les trois composés les plus durs, capables de faire face aux différents défis que présente Losail.

« Le Qatar est un défi fascinant, sur un circuit unique en son genre, nous avons donc hâte d’y aller pour la première fois.«  a déclaré Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Courir sur un circuit inédit n’est pas une expérience nouvelle pour nous, pour sélectionner les composés nous pouvons encore compter sur les simulations et les données que nous collectons en amont. Il ne nous a pas été possible de mesurer la rugosité de l’asphalte avec nos outils, mais le promoteur nous a fourni des informations très utiles sur les caractéristiques de l’asphalte. »

« Sur la base des données dont nous disposons, les composés plus durs de la gamme sont le choix le plus approprié pour la piste de Losail, compte tenu de l’abrasivité plutôt élevée de l’asphalte et des virages très exigeants. Mais comme nous n’avons jamais couru sur cette piste, nous comprendrons vraiment comment les pneus se comportent une fois sur place. »

Les choix de Pirelli pour le Qatar

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