Le Nürburgring et Imola espèrent pouvoir accueillir un nombre limité de fans

Les organisateurs du Grand Prix Eifel qui se tiendra cette année sur le Nürburgring en Allemagne espèrent pouvoir faire venir un nombre limité de spectateurs sur le circuit le week-end de l’événement.

Ce vendredi, la F1 a confirmé la présence de trois nouvelles destinations au calendrier 2020 avec le Nürburgring, Portimao et Imola.

La Formule 1 se rendra donc sur le Nürburgring du 9 au 11 octobre 2020, alors que la catégorie reine du sport automobile ne s’est plus rendue sur ce tracé depuis 2013.

« Bien sûr, nous sommes pleins d’anticipation pour l’événement et aussi un peu fiers d’avoir pu ramener la Formule 1 au Nürburgring. » a déclaré Mirco Markfort, directeur général du Nürburgring.

« La possibilité d’une course de Formule 1 au Nürburgring était devenue de plus en plus probable ces dernières semaines. »

« Au cours de discussions très coopératives, nous avons maintenant réussi à trouver une construction commune avec laquelle les deux parties peuvent très bien vivre. »

« Il a toujours été important pour nous que l’événement soit également sensé d’un point de vue économique [la possible venue de fans]. »

Imola pour sa part accueillera la Formule 1 le 1er novembre et le gouverneur de la région d’Émilie-Romagne où se trouve le tracé d’Imola espère lui aussi que des spectateurs pourront venir participer à la course.

Stefano Bonnaccini aimerait que le circuit puisse accueillir « plus de 1000 spectateurs, mais cela dépendra évidemment du développement de la crise sanitaire du Coronavirus. »

Une seule séance d’essais libres avant les qualifications à Imola !

Ce vendredi, la F1 a confirmé trois courses supplémentaires au calendrier 2020 avec le Nürburgring en Allemagne, Portimao au Portugal et Imola en Italie.

Le circuit international de l’Algarve à Portimao accueillera le Grand Prix du Portugal les 23 et 25 octobre, deux semaines après le Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring en Allemagne.

Et une semaine après cette course historique au Portugal, l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari à Imola résonnera au son des moteurs de F1 pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, qui durera deux jours.

Le format exact du week-end d’Imola n’a pas encore été convenu, mais il est prévu qu’il n’y aura qu’une seule séance d’essais avant les qualifications et la course.

Les derniers détails du calendrier seront publiés dans les semaines à venir, mais en raison de la pandémie Covid-19 en cours, des restrictions locales et de l’importance de protéger les communautés et le personnel, la Formule 1 a confirmé qu’il ne sera pas possible de courir au Brésil, aux États-Unis., au Mexique et au Canada cette saison.

Calendrier F1 2020

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Officiel : La F1 confirme trois courses supplémentaires au calendrier 2020

La Formule 1 a confirmé l’ajout de trois courses supplémentaires au calendrier 2020 avec Le Nürburgring en Allemagne, Portimao au Portugal et Imola en Italie.

La F1 disputera une course cette année sur le tracé allemand du Nürburgring du 9 au 11 octobre, puis se rendra ensuite au Portugal sur le circuit de Portimao du 23 au 25 octobre et reviendra en Italie pour une troisième course dans le pays à Imola du 31 octobre au 1er novembre, après Monza et le Mugello.

« Nous sommes heureux de continuer à faire de gros progrès dans la finalisation de nos plans pour la saison 2020 et sommes ravis d’accueillir le Nürburgring, Portimão et Imola dans le calendrier révisé. » a déclaré Chase Carey, PDG de la F1.

« Nous tenons à remercier les promoteurs, les équipes et la FIA pour leur soutien total dans nos efforts pour offrir à nos fans des courses passionnantes cette saison pendant une période sans précédent. »

Avec la confirmation de ces trois courses supplémentaires, la F1 confirme également que les Grands Prix du Brésil, des Etats-Unis, du Mexique et du Canada sont officiellement annulés.

« Nous voulons également rendre hommage à nos incroyables partenaires dans les Amériques et avons hâte d’être de retour avec eux la saison prochaine lorsqu’ils pourront à nouveau faire vibrer des millions de fans à travers le monde. »

La saison 2020 devrait logiquement se terminer dans les pays du Golfe avec un ou plusieurs Grands Prix à Bahreïn et une finale disputée sur le tracé d’Abou Dhabi.

Le calendrier 2020 de la F1

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Alex Zanardi de nouveau transféré en soins intensifs

Plus d’un mois après son terrible accident de la route en Italie lors d’une sortie d’entrainement en Handbike, Alex Zanardi a été de nouveau transféré dans une unité de soin intensifs à Milan.

Un peu plus tôt dans la semaine, le patient Zanardi a été transféré de l’hôpital de Sienne, où il avait été admis après son accident fin juin, vers un centre de rééducation neurologique, mais son état de santé s’est dégradé ces dernières heures et Zanardi a été transféré dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital San Raffaele de Milan.

« Aujourd’hui, face à l’état clinique instable du patient Alex Zanardi, après des consultations appropriées avec le Dr Franco Molteni, chef du département de réadaptation spécialisée Villa Beretta, un établissement appartenant à l’hôpital de Valduce, où le patient a été hospitalisé depuis Le 21 juillet, et les spécialistes de référence, le transfert a été organisé, avec des moyens adéquats et une assistance adéquate, à l’unité de soins intensifs de l’hôpital San Raffaele de Milan. »

Cela a été annoncé dans un communiqué de Claudio Zanon, directeur de la santé de l’hôpital Valduce, et rapporté par l’agence de presse italienne ANSA, précisant qu’aucune information supplémentaire sur le patient Zanardi ne sera publiée.

Claire Williams était « nerveuse » à l’idée de perdre George Russell à la fin de la saison

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, ne tarit pas d’éloge sur son pilote George Russell, qu’elle ne veut surtout pas perdre.

Le jeune britannique George Russell a rejoint l’équipe Williams en 2019 – placé par Toto Wolff, actuel directeur de l’équipe Mercedes et qui gère sa carrière – et depuis ses débuts en F1, Russell n’a cessé d’impressionner sa patronne.

Lorsqu’on lui demande si elle pense que George Russell est du même acabit que les anciens champions du monde qui sont passés par l’équipe Williams [Nico Rosberg, Ayrton Senna, Alain Prost….], Claire Williams a répondu : « Oui, à 100%, et je remuerais ciel et terre pour faire de George un champion du monde avec Williams. » a insisté Claire Williams dans le podcast F1 Nation.

« George a sa propre personnalité, mais le talent est absolument là. Combiné à l’engagement, au dévouement et à la concentration singulière qu’il a, je ne saurais parler assez bien de lui. Nous sommes simplement très chanceux qu’il soit dans l’équipe avec nous. »

Claire Williams a ajouté qu’elle craignait de perdre Russell en 2021, de la même manière que Valtteri Bottas est passée de Williams à Mercedes pour 2017. Mais finalement, le jeune homme sera bien chez Williams l’an prochain aux côtés du Canadien Nicholas Latifi.

« J’étais nerveuse, parce qu’il est si bon. Je ne voulais pas le perdre, mais je ne fais pas non plus partie de ces personnes qui feront obstacle à quelqu’un quand il aura une excellente opportunité. »

« Je pense avoir prouvé cela avec Valtteri Bottas lorsqu’il est allé chez Mercedes il y a quelques années… mais cela ne s’est pas produit et je suis heureuse que George reste avec nous. »

Bien que Williams ne possède pas la monoplace la plus rapide de la grille, Claire Williams a ajouté que l’adversité de l’équipe avait fait de Russell un pilote plus fort, d’autant qu’il avait beaucoup appris d’une première saison difficile aux côtés du vétéran Robert Kubica.

« En parlant aux ingénieurs et au reste de l’équipe, il a appris qu’un pilote peut s’impliquer réellement dans la direction d’une équipe, en particulier lorsque les choses ne vont pas bien. »

« Avoir été dans une équipe qui n’est pas la meilleure le rendra plus fort. Il n’a pas eu la tâche facile et cela le mettra en meilleure position à l’avenir, cela fera de lui un meilleur pilote. »

La F1 ne se rendra pas sur le continent américain en 2020

La Formule 1 a abandonné l’espoir d’organiser les Grands Prix américains, mexicains et brésiliens cette année en raison de la situation du coronavirus sur le continent américain.

Les trois pays ont l’un des pires taux d’infection au monde et les patrons de la F1 estiment donc qu’il serait irresponsable d’y organiser des courses.

Le Grand Prix des États-Unis à Austin, au Texas, devait avoir lieu le 23 octobre, avec la course mexicaine à Mexico une semaine plus tard et le Brésil le 13 novembre.

Mais avec la flambée des infections dans les trois pays, les officiels de la F1 ont admis qu’il serait impossible d’organiser les courses.

En ce qui concerne le Grand Prix du Canada, l’épreuve Montréalaise a elle aussi été annulée pour les mêmes raisons que les autres courses, bien que l’espoir était grand du côté des organisateurs de la manche canadienne ces dernières semaines.

En lieu et place de ces courses, la F1 a confirmé ce vendredi trois nouvelles destinations en Europe avec le Portugal [Portimao], l’Allemagne [Nürburgring] et l’Italie avec Imola.

Avec la confirmation de ces trois nouvelles destinations, cela porte à treize le nombre de courses confirmées au calendrier de la F1 2020 – toutes en Europe.

La saison 2020 devrait en tout logique se terminer dans les pays du Golfe avec Bahreïn et Abou Dhabi, alors qu’un passage par l’Asie avant de se rendre à Bahreïn est toujours d’actualité.

Calendrier F1 2020

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Entre démonter une F1 et regarder Netflix dans son lit, Lando Norris a choisi

Le week-end dernier après le Grand Prix de Hongrie, Lando Norris a été photographié outils à la main sous sa monoplace en train d’aider ses mécaniciens dans le garage McLaren.

Le jeune britannique est revenu un peu plus en détail sur ce qui est pour lui un moment « amusant » et une façon de tisser des liens avec son équipe et ses mécaniciens.

« Je l’ai déjà fait [dépouiller la voiture] plusieurs fois auparavant, cela n’a jamais été diffusé sur les réseaux sociaux. » explique Lando Norris au site de la F1.

« Ce n’est pas quelque chose que j’ai besoin de mettre sur les réseaux sociaux. C’est quelque chose que j’ai déjà fait en 2018 [avec McLaren, quand il était pilote de réserve], c’est vraiment quelque chose que je fais depuis le karting.

« J’avais l’habitude de le faire avec mon ingénieur en karting. Avant, nous devions toujours, après les courses, nettoyer le kart, le carter de chaîne et la boîte à air – et la plupart des choses. »

 » Et c’est quelque chose que j’ai toujours aimé faire. J’adorais faire ce genre de choses en tant qu’enfant, démonter les choses et ainsi de suite. Je l’ai fait tout au long, d’une certaine manière, du kart à la F1. »

« En F1, c’est un peu différent – c’est quelque chose que je fais depuis 2018, quand je faisais certains des EL1, donc en Amérique, au Japon, au Mexique, à Abu Dhabi, je pense aussi, et en 2019, je l’ai fait quelquefois. »

« Je ne l’ai pas fait à chaque fois… mais c’est plus souvent lorsque mes vols ont lieu un lundi. La plupart du temps, les vols sont le dimanche soir, vous avez vos débriefings et ensuite vous allez à votre aéroport, et vous êtes sur le chemin du retour, alors que les fois où c’est un lundi, j’ai l’opportunité de rester avec les mécaniciens et aller les aider. »

Norris explique qu’il s’implique pour deux raisons – d’abord parce qu’il adore ça et parce que cela aide à renforcer le lien avec ses mécaniciens et à leur faciliter la vie.

« J’aime ça, c’est plutôt cool. Qui ne voudrait pas démonter une voiture de Formule 1, l’explorer un peu et travailler avec des mécaniciens? »

« C’est juste très amusant. Vous apprenez quelque chose de nouveau à ce sujet, et c’est juste un peu plus le côté pratique. »

« Et c’est bien pour l’équipe, c’est bien pour moi et mes mécaniciens que nous travaillions ensemble, je les aide, cela rend leur travail beaucoup plus facile. »

« Ils viennent de faire tout un week-end de course, ils l’ont fait trois semaines de suite, je pensais que je pourrais simplement les aider et leur faciliter la vie. »

« Ce n’est pas quelque chose que j’ai choisi de faire juste parce que nous avons fait trois semaines d’affilée, comme c’est quelque chose que j’ai déjà fait plusieurs fois, c’est plus le fait de les aider quand même, j’en profite, je passe du temps avec eux. »

« Ça se passe bien, nous avons des blagues et j’aime passer du temps et travailler avec les mécaniciens et les ingénieurs, comme Will [Joseph] mon ingénieur le fait aussi. »

« C’est quelque chose que j’ai fait depuis que j’ai rejoint McLaren, en essayant de m’intégrer davantage à l’équipe, de travailler avec les mécaniciens, de mieux se connaître, et je pense que c’est un élément crucial pour apprendre à les connaître et améliorer notre atmosphère en équipe et ensuite parce que j’aime ça. C’est très amusant. »

« La seule autre chose que je ferais si je rentrais directement, ce serait de m’allonger sur mon lit et de regarder Netflix. Et je préfère démonter une voiture de Formule 1 que de faire ça. »

Jacques Villeneuve verrait bien Vettel aux côtés de Verstappen chez Red Bull

Le champion du monde de F1 1997 Jacques Villeneuve pense que Red Bull Racing devrait songer sérieusement à faire revenir Sebastian Vettel dans l’équipe en remplacement d’Alex Albon.

Depuis le début de la saison 2020, les pilotes Red Bull rencontrent des difficultés pour faire fonctionner correctement leur RB16 – qui semble extrêmement compliquée à maîtriser – comme on a pu le voir le week-end dernier en Hongrie avec un Max Verstappen à la limite parfois et un septième meilleur temps en qualifications sur un tracé pourtant réputé pour être le terrain de jeu idéal pour Red Bull.

Alex Albon pour sa part a eu le plus grand mal à se qualifier en Q3 le samedi pendant les qualifications du Grand Prix de Hongrie et a dû prendre le départ de la course depuis la treizième position sur la grille.

A l’heure actuelle, Max Verstappen est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2023, tandis que son coéquipier Albon n’a toujours rien signé pour la saison prochaine, ce qui le place dans une position délicate et devrait le forcer à prendre un peu plus de risques pour « faire ses preuves ».

Du côté du management de chez Red Bull, pour l’instant le discours reste le même depuis le début de la saison et Christian Horner a insisté sur le fait que Albon n’a pas encore eu le temps de débloquer tout son potentiel, notamment en raison de problèmes techniques et d’un accrochage avec Hamilton en Autriche.

Mais pour Jacques Villeneuve, il ne fait aucun doute que la RB16 dessinée par Adrian Newey est une monoplace difficile à piloter et que seul un pilote comme Sebastian Vettel – qui sera libre l’an prochain – pourrait être capable de la maîtriser d’autant que les monoplaces seront identiques en 2021 avec le gel des réglementations.

« Déjà Verstappen a des problèmes avec la voiture, donc, il est logique que Albon soit encore plus en retrait. » a déclaré Villeneuve à Sky Sports.

« Ces voitures ne sont vraiment pas faciles à piloter. Adrian Newey conçoit toujours ses voitures à la limite. »

« Vettel a montré dans le passé qu’il maîtrisait les voitures conçues par Adrian Newey. Cela fait de lui le parfait équipier pour Verstappen. Red Bull aurait enfin deux pilotes capables de conduire jusqu’à la limite. »

Valtteri Bottas devra utiliser des « jeux psychologiques » pour battre Hamilton cette année selon Hill

Damon Hill estime que Valtteri Bottas devra utiliser toutes les tactiques possibles pour battre son coéquipier Lewis Hamilton, y compris les jeux d’esprit.

Bien que Bottas ait pris un bon départ cette saison, le Finlandais a désormais pris du retard sur Hamilton qui a dominé les deux dernières courses pour prendre la tête du championnat, alors qu’il se dirige vers un record de sept titres mondiaux, pour égaler celui de Michael Schumacher.

Les pilotes Ferrari Sebastian Vettel et Charles Leclerc ont tous deux convenu que Bottas était le seul pilote à pouvoir arrêter Hamilton cette année grâce à l’avance de Mercedes.

Damon Hill est d’accord mais pense que Valtteri Bottas devra encore un peu plus élever son niveau face à un Lewis Hamilton toujours au sommet de son art.

« Il a juste besoin de savoir comment mettre la pression sur Lewis. » a déclaré Hill au podcast de la F1, F1 Nation.

« Si cela signifie, je ne sais pas, faire des trucs psychologiques auxquels Nico [Rosberg] a fait allusion, pour faire perdre à Lewis son équilibre, peut-être qu’il doit le faire. »

« Il s’agit en fait de trouver un moyen de débloquer le niveau suivant. Je ne sais pas si vous pouvez débloquer psychologiquement le niveau suivant. »

« Des gens comme Lewis peuvent y arriver. Ils peuvent même avoir un autre niveau qu’ils n’ont même pas encore atteint pour eux-mêmes, c’est ce qui est inquiétant. »

« Je ne sais pas si Lewis a déjà poussé aussi fort parfois. Je ne sais pas non plus pour Valtteri, mais il doit trouver quelque chose, une inspiration quelque part. »

« Honnêtement, je ne sais comment je ferais moi-même pour contrarier Lewis, car il semble tout de même assez hermétique. »

Symonds ne pense pas que Renault aurait remporté ses titres sans Alonso

Pat Symonds, qui faisait partie de l’équipe Renault durant ses meilleures années, doute que l’écurie du constructeur français aurait remporté ses titres en 2005 et 2006 sans un pilote comme Fernando Alonso.

Directeur de l’ingénierie chez Renault pendant les années 2005 et 2006, Pat Symonds a très bien connu Fernando Alonso et l’ingénieur est quasiment certain que Renault n’aurait jamais pu remporter ses titres mondiaux sans le coup de volant du jeune Alonso à l’époque.

« Je ne pense pas que Renault aurait remporté ses deux championnats du monde sans Fernando. » a déclaré Symonds dans le podcast de la F1.

« Il s’agit d’avoir une bonne voiture avec une bonne fiabilité, une bonne équipe, un bon moteur…il faut beaucoup de choses, mais avoir un bon pilote est la clé. »

« Si vous avez la plupart de ces éléments, vous gagnerez des courses, mais vous aurez du mal à gagner le championnat. »

Pat Symonds se souvient avec nostalgie du temps d’Alonso chez Renault et souligne en particulier sa victoire en Hongrie en 2003, lorsque l’Espagnol est devenu le plus jeune pilote à remporter une course en F1.

« La meilleure course que j’ai pu voir d’Alonso a été sa première victoire en Hongrie en 2003. A cette époque, il était un très jeune pilote et il est devenu le plus jeune pilote à remporter une course à ce moment-là. »

« Pour le jeune homme qu’il était, il a montré qu’il était un pilote très mature, il a contrôlé sa course tout le temps. »

Symonds se souvient également de la bataille entre Alonso et Schumacher à Imola en 2005 : « A Imola en 2005, s’il avait eu quelqu’un d’autre que Schumacher derrière lui, il serait tout à fait sûr qu’il gagnerait la course. »

« Mais avec Michael, vous ne pouviez jamais être sûr de rien. Ils étaient les deux meilleurs pilotes du monde à l’époque. Ils se battaient sur la piste, mais Fernando a résisté. »

« C’est un pilote [Alonso] qui sait très bien se défendre et l’un des truc qu’il a c’est de ne jamais faire deux fois le même tour. Il y a des pilotes qui sont faciles à dépasser parce qu’ils sont prévisibles, mais Fernando n’est pas comme ça. »

L’an prochain, Fernando Alonso et Renault seront de nouveau réunis pour ce qui sera le troisième passage de l’Espagnol à Enstone.

Verstappen synchronisait son huitième rapport avant son crash dimanche

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, est revenu un peu plus en détail sur les conditions du crash de Max Verstappen dimanche dernier en Hongrie juste avant le départ de la course.

A Budapest, le pilote Red Bull Max Verstappen est allé frapper les barrières de pneus lors de son tour de mise en grille avant même le départ de la course. Horner explique que le Néerlandais était en train de synchroniser le huitième rapport sur sa boîte de vitesses et devait donc rouler à une allure assez élevée.

Mais la piste était encore très humide à certains endroits, notamment parce qu’une averse a éclaté juste avant le départ du Grand Prix, ce qui a piégé Verstappen, qui a tiré tout droit au virage 12.

« Je regardais le out lap sur le moniteur et j’ai vu Max partir au large au virage six / sept. » nous explique Christian Horner.

« Il essayait de savoir où était l’adhérence et essayait de synchroniser la huitième vitesse dans la descente vers le virage 12, ce qui signifie que vous devez être à fond pour obtenir cette synchronisation. »

« Le circuit était plus glissant qu’il ne le pensait et les pneus étaient assez froids. Personne ne pouvait en croire ses yeux quand il est entré dans les barrières. »

« Heureusement, il a réussi à maintenir le moteur en marche et à faire marche arrière pour sortir de la barrière. Nous n’étions pas sûrs de la gravité des dégâts et avons dû décider rapidement de l’appeler dans la voie des stands, mais nous avons l’avons finalement envoyé sur la grille pour voir si nous pouvions faire le travail afin qu’il ne perde pas position. »

« Alors que les mécaniciens allaient chercher la RB16 de Max au fond de la grille et la poussaient à travers le reste du peloton, nous ne savions pas si nous allions pouvoir faire le travail à temps. »

« Nous avions identifié sur les écrans que la biellette de direction et la biellette de poussée s’étaient cassées, mais on ne savait pas si le bras de suspension ou le montant s’était cassé sur sa suspension. Si c’était le cas, la partie aurait été terminée. »

« Le plus drôle, c’est que je n’étais pas stressé à ce sujet. Je sentais que si quelqu’un pouvait faire les réparations, c’était bien nos mécaniciens. »

« Dès qu’elle est arrivée sur la grille, ils l’ont démonté, mais surtout, l’inspection par test non destructif devait avoir lieu sur les composants pour s’assurer qu’ils étaient sûrs. »

« Ces résultats se sont bien déroulés et ce fut une course contre la montre pour changer ces pièces, ce qui est une entreprise énorme car leur conception est assez compliquée. »

« Vous auriez besoin d’être un pianiste sensationnel pour pouvoir travailler vos doigts dans l’espace qu’ils avaient, tel est le design serré de ces voitures. »

« Tout le monde a fait sa part – les gars du frontend, le mécanicien n ° 1, le mécanicien en chef – c’était transparent. Bien sûr, tout le reste doit également se passer sur la voiture comme d’habitude, pour préparer le départ de la course, donc c’était très bien coordonné. »

« Environ cinq minutes avant le départ, le mécanicien en chef m’a fait un clin d’œil pour dire que tout allait bien et les roues étaient montées à environ 25 secondes. Les mécaniciens des autres équipes ont applaudi nos gars hors de la grille. »

McLaren en passe d’annoncer un partenariat avec Gulf Oil

Gulf Oil, compagnie pétrolière internationale, affichera son logo sur les deux McLaren MCL35 à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne programmé le 2 août sur le tracé de Silverstone.

Après avoir mis fin à son partenariat avec la société pétrolière d’état brésilienne Petrobras, l’écurie McLaren s’apprête à rendre public un accord avec Gulf Oil, alors que les deux marques ont déjà été associées dans le passé, notamment en endurance avec une McLaren F1 GTR à la livrée bleue et orange emblématique du pétrolier.

Cette fois-ci, pas de livrée spéciale sur la MCL35, mais de simples Stickers de la société pétrolière, qui devraient être apposés sur le capot moteur, bien que certaines photos volées laissent apercevoir une légère refonte de la palette de couleurs sur la McLaren.

Notez que cet accord n’est pas encore officiel, mais devrait l’être quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Par ailleurs, une équipe de tournage a été vue dans une station service Gulf Oil et la présence de la monoplace MCL35 estampillée d’un autocollant Gulf Oil aux côtés d’un modèle de route ne fait que confirmer cette information.

Christian Horner : « La RB16 a l’étoffe d’une très bonne voiture »

Christian Horner sait que la tâche s’annonce très difficile cette année, mais assure que l’objectif de l’équipe Red Bull Racing est d’aller chercher Mercedes.

Après le Grand Prix de Hongrie, où Red Bull a réussi à signer un bon résultat malgré un début de week-end compliqué [Verstappen deuxième et Albon cinquième], Christian Horner est bien conscient qu’il reste encore beaucoup de travail avant d’arriver à lutter contre Mercedes à la régulière, mais le Britannique pense que la RB16 a l’étoffe d’une grande monoplace.

« Chapeau à Mercedes pour avoir réussi à développer une voiture très compétitive. Il va falloir aller les chercher, mais c’est l’objectif de toute l’équipe. » nous explique Christian Horner.

« Nous devons résoudre les problèmes que nous avons, mais je pense que la RB16 a l’étoffe d’une très bonne voiture, nous devons simplement nous assurer d’extraire toutes les performances et de résoudre les problèmes. »

Au Grand Prix de Hongrie, Red Bull avait apporté quelques mises à jours sur la RB16, mais comme l’a déjà avoué Horner un peu plus tôt cette semaine, elles n’ont pas fonctionné, ce qui a placé l’équipe de Milton Keynes en difficulté dès les premiers essais libres du vendredi.

« La Hongrie est normalement une piste sur laquelle nous avons été forts, mais vendredi dernier, nous étions un peu en pleine mer. »

« Les mécaniciens ont rompu le couvre-feu en apportant des changements, mais la voiture ne fonctionnait toujours pas comme elle le devrait et les pilotes se débattaient avec les caractéristiques imprévisibles. »

« Les conditions météorologiques changeantes ont également réduit l’opportunité d’une comparaison entre les sessions, ce qui a vraiment gêné notre progression. »

« Nous savons que Mercedes a un package très solide et que les Racing Points ont également une voiture très rapide. »

« Donc, pour nous, battre les Racing Points, avec Alex devant Sergio Perez et être capable de diviser le doublé Mercedes était finalement un excellent sauvetage lorsque nous regardions le scénario d’un week-end très difficile. »

Au championnat du monde, Red Bull est actuellement deuxième avec 55 points marqués en trois courses, soit 66 points de retard sur Mercedes, et alors que l’écurie a subi un double abandon pour la première manche.

Sebastian Vettel ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull pour rejoindre Ferrari

Bien qu’il n’ait toujours pas réussi à décrocher un titre mondial avec Ferrari en cinq années, Sebastian Vettel assure qu’il ne regrette absolument pas d’avoir quitté Red Bull fin 2014 pour rejoindre Maranello.

En rejoignant Ferrari, le quadruple champion du monde souhaitait plus que tout pouvoir égaler et même battre le record de sept titres mondiaux de son idole Michael Schumacher, mais force est de constater qu’après plusieurs tentatives avec Ferrari au cours des cinq dernières saisons, l’Allemand ne réussira pas.

Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull pour Ferrari, Vettel répond : « Non, je ne le regrette pas – et c’est la vérité. » a-t-il indiqué à Sky Sports.

« Ce que je regrette un peu, c’est la façon dont les choses se sont terminées [chez Red Bull]. De toute évidence, nous n’avons pas terminé en beauté, mais c’est comme ça que le sport est parfois, mais avec le recul, c’était un peu une constellation étrange avec les contrats, ce que j’étais censé dire, autorisé à dire, pas autorisé à dire. »

« Cela a rendu les choses un peu gênantes. Donc, quand Christian [Horner, son patron de l’équipe Red Bull de l’époque] a probablement reçu ce message, il savait ce qui allait arriver et nous savions tous ce qui allait arriver mais personne ne le mentionnait encore. »

« Je dois dire qu’avec du recul je regrette un peu parce que je pense que nous avons passé un moment fantastique ensemble. »

« Ferrari a toujours été un de mes rêves, massivement inspiré par mon enfance, par Michael dans la voiture rouge… »

« J’ai été inspiré par lui, et je suis toujours inspiré par lui parce que je pense qu’il est le meilleur qui ait jamais existé. »

« J’espérais retirer quelques championnats à Lewis [Hamilton] pour que le record de Michael soit un peu plus long; mais maintenant nous sommes un peu hors de portée pour essayer de le faire. »

« Mais je pense que je voulais que cela fonctionne pour moi plus que pour Michael. Je pense qu’avec le recul, ma mission, mon objectif était de gagner un championnat et nous ne l’avons pas fait. »

« Donc, à cet égard, nous avons échoué. Mais quand même, nous avons eu de très bonnes années, des temps forts et de bonnes courses. Alors je ne le regrette pas. »

A la fin de cette saison 2020, Sebastian Vettel quittera l’écurie Ferrari, et à l’heure actuelle, personne ne sait ce que fera le pilote allemand en 2021.

Pour Minardi aussi, renvoyer des gens chez Ferrari n’aurait aucun sens

Giancarlo Minardi, estime qu’il est grand temps pour la Scuderia Ferrari de revoir leur méthode de travail, après un début de saison 2020 très décevant pour l’écurie de Maranello.

Minardi pense – tout comme le directeur de Ferrari, Mattia Binotto – que des licenciements n’arrangeraient pas la situation chez Ferrari et ne feraient pas aller la voiture plus vite cette année.

Au lieu de cela, l’écurie italienne a plus besoin d’une prise de conscience et doit essayer de redonner confiance aux gens qui travaillent à Maranello.

« Ferrari a besoin d’une prise de conscience, car c’est la seule équipe qui ne se soit pas améliorée depuis l’année dernière. » explique Minardi pour le Corriere Della Sera.

« Ce n’est pas une catastrophe, mais il y a clairement un problème avec la voiture elle-même. Cela n’aurait aucun sens de chercher qui a fait des erreurs et de renvoyer des gens à cause de cela. Cela signifierait juste que l’équipe perd une autre année. »

« Ils ont déjà perdu beaucoup de temps, d’autant plus qu’il y a une telle différence par rapport à Mercedes, qu’ils pourront à peine de rapprocher. »

« C’est une saison particulière, avec à chaque fois trois courses d’affilé sans la possibilité de rentrer chez soi, et alors que les réunions ont lieu à distance, ça compte aussi, c’est différent. »

« Dans cette situation, il est particulièrement important pour l’équipe de réagir, de donner plus confiance à ceux qui travaillent, mais aussi prendre du recul par rapport à l’humilité: Si quelqu’un fait une erreur, il faut le dire. »

Rappelons tout de même que cette semaine  Ferrari a annoncé la création d’un nouveau pôle dédié au développement de la performance au sein de son département technique. Ce nouveau secteur sera dirigé par Enrico Cardile.

Les autres pôles techniques qui concernent l’unité de puissance, les activités en piste et le châssis, restent inchangés et sous la direction respective de Enrico GualtieriLaurent Mekies et Simone Resta.

Les méthodes de travail ont également évolué afin de permettre une chaîne de commandement plus ciblée et simplifiée, qui donne aux chefs de chaque département les pouvoirs nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

Avec un taux de 100%, la fiabilité est l’un des points forts de McLaren en 2020

Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren, dresse un premier bilan plutôt positif après les trois premières courses de la saison déjà disputées.

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren occupe la troisième position avec 41 points inscrits, soit un de plus que Racing Point et 14 de plus que Ferrari.

Un début de saison 2020 idéal donc pour l’écurie britannique – qui introduira sur sa monoplace les premières mises à jour de l’année à Silverstone pour sa course à domicile.

« En termes de rythme, les trois premières courses disputées nous donnent une bonne impression. » explique Seidl à AMUS.

« Nous devrons maintenant nous assurer que les mises à jour [qui arriveront à Silverstone] fonctionnent. C’est un tracé complétement différent aux caractéristiques différentes. »

« Si nous nous comparons à Mercedes, bien-sûr nous devons nous améliorer partout. Mais avec les nouvelles pièces, nous nous concentrerons sur l’aérodynamique. »

Le manager allemand reconnaît cependant que son équipe doit encore s’améliorer sur les arrêts au stand cette année : « Nous ne sommes pas encore là où nous voudrions être. »

« Au cours de l’hiver, nous avons continué à développer l’équipement et amélioré la sécurité et la cohérence. Mais il nous reste encore plus à faire en matière de rapidité afin de revenir là où nous étions l’an dernier. »

L’un des points sur lequel McLaren est le plus satisfaite cette saison reste le domaine de la fiabilité avec trois courses disputées et aucun abandon à déplorer, ce qui n’est pas le cas des concurrents, qui ont quasiment tous rencontré des problèmes techniques depuis le début de l’année.

« Le taux de fiabilité est de 100%. Nous avons pu terminer toutes les séances de qualifications et les courses avec les deux voitures. »

« Cela montre que l’équipe a bien travaillé cet hiver. Nous devons également remercier nos collègues et partenaires de chez Renault. » conclut Seidl.

Jean Todt : Le fait de pouvoir copier en F1 existe depuis « des décennies »

Le président de la FIA, Jean Todt, assure qu’il n’a pas été surpris de constater les similitudes entre la Racing Point RP20 et la Mercedes W10 de l’an dernier.

Pour l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, « le copiage » en Formule 1 existe depuis de nombreuses années, et même si cela peut s’apparenter à de la triche, il y a des règles en la matière et il suffit juste de s’y conformer.

« Il y a des règlements et il faut qu’ils soient appliqués. Le fait de pouvoir copier une voiture, cela existe depuis des décennies. » rappelle Jean Todt dans les colonnes du journal L’Equipe.

« C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les équipes sont si scrupuleuses à cacher leur production, à mettre des bâches. »

« Je me souviens d’Adrian Newey [actuel directeur technique de Red Bull] venir sur la grille surveiller les Ferrari. »

« Une équipe a porté réclamation [Renault] et je trouve cela très sain. Red Bull avait fait de même à Melbourne pour vérifier la légalité du DAS de Mercedes. »

« C’est mieux de le faire avant le début de la compétition ou d’une course qu’après un Grand Prix. S’il y a un doute, alors il faut réclamer. »

Lorsqu’il lui est demandé clairement si le fait de copier une autre équipe avec un tel degré de similitude est dérangeant du point de vue éthique, Jean Todt répond : « Ce n’est pas le problème. »

« Est-ce autorisé ou pas ? Il y a des choses dans la vie qui sont dérangeantes et que les gens font. Si cela dérange certains, alors ils n’ont qu’à faire pareil. »

« Je fais totalement confiance aux personnes qui vont juger cette affaire pour savoir si ce qui a été fait est légal ou pas. Ce serait inopportun pour moi de donner mon avis. La FIA a un rôle qui est de vérifier que tous les règlements sont respectés. »

Le GP d’Espagne n’est pas affecté par les nouvelles restrictions COVID en Catalogne

Le Grand Prix d’Espagne devrait toujours se dérouler comme prévu le 16 août malgré une réintroduction des restrictions en Catalogne suite à un pic de cas de COVID-19.

Le Circuit de Barcelone-Catalunya devrait accueillir le Grand Prix d’Espagne le mois prochain après deux courses consécutives à Silverstone, et formerait alors la troisième manche d’une triplette de courses.

Mais les inquiétudes se sont accrues ces dernières semaines concernant le déroulement de la course à la suite d’un pic de cas de COVID-19 qui a incité les responsables à réintroduire des restrictions en Catalogne.

Mais comme nous vous le rapportions déjà ce lundi, un porte parole du circuit espagnol a  confirmé que tout se déroulait comme prévu et ce, malgré des rumeurs qui suggèrent depuis quelques heures que la F1 ne se rendrait peut-être pas en Espagne et disputerait une troisième course à Silverstone en remplacement.

« Tout se déroule comme prévu. » a confirmé le porte parole du circuit de Catalogne au magazine britannique Autosport.

« Nous ne sommes pas concernés par les restrictions. Tout est contrôlé et renforcé avec la F1, la FIA et les protocoles circuits, qui sont très stricts. »

Rappelons que la F1 a mis en œuvre une biosphère stricte lors des trois premières courses de 2020 ce mois-ci, effectuant des tests COVID-19 réguliers pour tous les participants.

Jusqu’à présent, seuls deux cas positifs de COVID-19 ont été détectés, il s’agissait de personnes travaillant pour le montage des installations dans le paddock de Budapest.

Mais la Formule 1 a indiqué que ces deux personnes ne sont jamais entrées dans le paddock et ont été immédiatement isolées.

Toto Wolff : « Il suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu »

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, estime que les écarts au championnat après les trois premières courses de la saison 2020 ne sont pas encore suffisamment grands pour permettre de dire que Mercedes se dirige vers un septième double championnat consécutif.

Au classement des pilotes, Lewis Hamilton occupe la première position depuis le Grand Prix de Hongrie avec 63 points inscrits en trois courses, soit 5 de plus que son coéquipier Valtteri Bottas et 30 de plus que Max Verstappen.

Mais pour Toto Wolff, il suffirait d’un seul abandon pour que l’écart de trente points entre Hamilton et Vestappen fonde comme neige au soleil.

« Les écarts ne sont pas si grands. Si vous regardez le classement des pilotes, il n’y a que 30 points entre Lewis et Max [Verstappen] après trois courses. » explique Toto Wolff.

« Donc, il vous suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu. Nous devons donc continuer. Nous ne devons pas nous laisser emporter par l’idée que nous sommes les meilleurs, car alors vous commencez rapidement à perdre. »

« Je pense qu’il est important de ramasser chaque point et j’ai toujours dit que chaque séance devait être optimisée et que chaque week-end de course devait être optimisé pour accumuler des points. »

« D’une certaine manière, nous pouvons être fiers de la réussite de l’équipe qui a remporté trois victoires sur trois courses. »

« Nous avons résolu les problèmes que nous avions à Spielberg 1, et nous devons être satisfaits de la façon dont cela s’est déroulé jusqu’à présent. »

« Mais les écarts ne sont jamais assez grands pour être à l’aise et nous devons continuer à travailler. »

« Il y a trois autres courses qui seront très importantes et, espérons-le, bonnes pour nous, mais je ne serai soulagé qu’une fois que ce sera fait – et nous n’avons même pas encore fait 20% du championnat, nous devons donc continuer à pousser. »

Malgré la prudence de Wolff, Mercedes bénéficie au championnat du monde des constructeurs d’une avance de 66 points sur ses rivaux les plus proches Red Bull après les trois premiers Grands Prix de la saison.

Pirelli annonce ses choix de pneus pour les GP de Toscane et de Russie

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a annoncé ce mercredi les composés choisis pour les Grand Prix de Toscane et de Russie 2020.

Pour rappel : Chaque pilote a l’obligation de conserver pour la Q3 en qualifications un ensemble du composé le plus tendre parmi ceux nommés. Cet ensemble sera rendu à Pirelli par les 10 pilotes qualifiés pour la Q3, alors qu’il sera disponible pour tous les autres pilotes pour la course.

Chaque pilote doit apporter un ensemble de pneus Durs [blanc] et Medium [jaune] en course, avec l’obligation d’en utiliser au moins un.

Chaque pilote dispose de 13 ensembles disponibles tout au long du week-end. Pour toutes les courses de 2020, l’attribution des sets sera fixe: 2 sets de pneus Durs, 3 sets de Mediums et 8 sets de Tendres pour chaque pilote.

Les pneus choisis par Pirelli

Pour le Grand Prix de Toscane [du 11 au 13 septembre] qui se déroulera donc sur le circuit du Mugello, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

 

Pour le Grand Prix de Russie, qui se déroulera sur le tracé de Sotchi au bord de la mer Noire du 25 au 27 septembre, Pirelli mettra à disposition des équipes les gommes C3, C4 et C5.