Lando Norris n’a pas arboré le numéro 1 aux tests : explications

Lando Norris était de retour au volant à Abu Dhabi, où il a participé aux essais d’après-saison de Formule 1, mais le nouveau champion devra attendre avant de pouvoir arborer le numéro 1.

Norris a remporté son premier titre de F1 dimanche sur le circuit Yas Marina, devançant Max Verstappen de deux points, tandis que son coéquipier Oscar Piastri terminait avec 16 points de retard.

Il a déclaré après coup qu’il prévoyait de troquer son numéro 4 de longue date contre le numéro 1 et qu’il espérait que ce changement apparaîtrait sur la voiture d’essai de McLaren pour sa demi-journée d’essais Pirelli.

Cela n’a pas été possible. Norris a terminé sa séance matinale avec son numéro 4 habituel, tandis que Piastri a pris le relais dans la MCL39 l’après-midi.

Le Britannique a plutôt marqué son nouveau statut avec un casque doré, car le règlement l’empêche de changer de numéro avant la fin officielle de la saison.

Malgré les célébrations et la promotion de la F1, Norris ne deviendra officiellement champion qu’après la cérémonie de remise des prix de la FIA vendredi en Ouzbékistan.

Lando Norris a utilisé un casque spécial pour les essais d’après-saison à Abu Dhabi.

La réglementation empêche de changer de numéro

La situation est similaire à celle de 2021, lorsque Verstappen a remporté le titre à Abu Dhabi, mais est revenu pour les essais d’après-course avec le numéro 33 sur sa Red Bull.

Les systèmes de contrôle et de chronométrage des courses exigent que les numéros corrects et enregistrés soient utilisés lors de toutes les épreuves afin de garantir le respect des règles d’identification standard.

Il y a eu de rares exceptions. Mercedes a obtenu une autorisation pour que Lewis Hamilton porte le numéro 1 lors de la FP1 à Abu Dhabi en 2018, bien que la voiture soit toujours officiellement enregistrée sous le numéro 44.

Le choix du numéro 1 est facultatif. Verstappen l’a utilisé tout au long de sa série de victoires, mais Hamilton l’a refusé pendant ses années de championnat.

Verstappen devrait passer au numéro 3 la saison prochaine après le départ de Daniel Ricciardo. Pour Norris, la motivation qui le pousse à succéder au Néerlandais est claire.

« Il est là pour une raison », a-t-il déclaré à Sky Sports F1. « Il est là parce que vous pouvez aller le chercher, vous pouvez travailler dur pour essayer de l’obtenir.

« Et, pendant un an, tous les membres de l’équipe qui jouent un rôle chez McLaren dans ma voiture pourront le porter avec fierté.

« Tous mes mécaniciens, mes ingénieurs, tous ceux qui font partie de McLaren auront aussi cette reconnaissance.

« Ce n’est donc pas seulement pour moi, c’est aussi pour eux. C’est leur fierté. C’est de savoir qu’ils ont travaillé dur et fourni beaucoup d’efforts pour que nous puissions dire « nous sommes numéro un ».

Il a ajouté : « Ce n’est pas aussi cool quand on porte le numéro quatre. »

La fin du cycle de test des pneus F1 2026

Le long programme de développement et de validation visant à définir les pneus pour 2026 s’achève officiellement à Mexico. Après le Grand Prix, Pirelli retournera sur la piste les mardi 28 et mercredi 29 octobre, en compagnie des équipes Sauber et Mercedes, pour le test final des composés les plus tendres de la gamme, avant la validation définitive prévue le 15 décembre, les constructions ayant déjà été validées le 1er septembre.

Le développement des nouveaux pneus s’est déroulé au cours de 15 sessions d’essais, chacune d’une durée de deux jours, organisées dans sept pays différents. Trois ont eu lieu en 2024 : à Barcelone (17-18 septembre) et Mugello (8-9 septembre) pour les composés secs, et à Magny-Cours (13-14 novembre) pour les composés humides.

Les douze autres sessions ont eu lieu cette année, la plupart des journées d’essais se déroulant sur des circuits espagnols et italiens. Les pneus slicks ont été testés deux fois à Barcelone (les 4 et 5 février et les 3 et 4 juin, après le GP) et une fois à Jerez (les 12 et 13 février), tandis qu’en Italie, les solutions pour temps sec et pour temps humide ont été évaluées. Ces essais ont eu lieu à Fiorano (19-20 juin) sur une piste artificiellement mouillée, tandis qu’à Monza (9-10 septembre), après le Grand Prix d’Italie, et au Mugello (25-26 septembre), les essais ont été perturbés par le mauvais temps, ce qui a légèrement affecté les séances initialement prévues pour les pneus slicks.

Au Paul Ricard (29-30 janvier) et à Silverstone (7-8 mai), la piste a également été arrosée artificiellement pour tester les pneus pluie et intermédiaires. Pirelli est revenu sur le circuit anglais après le Grand Prix de Grande-Bretagne (8-9 juillet) pour travailler sur les pneus slicks les plus durs, dont la nouvelle construction a été développée à partir des données recueillies lors des essais pré-saison précédents à Bahreïn (2-3 mars).

Avant les essais au Mexique, les composés plus tendres ont également été évalués à Budapest (5-6 août), dans la semaine qui a suivi la course. Toutes les écuries de Formule 1 ont participé aux différentes séances d’essais, après avoir communiqué leur disponibilité à la FIA et à Pirelli.

La nouvelle gamme 2026, qui continue à proposer des jantes de 18 pouces mais avec des pneus légèrement plus étroits, sera testée par toutes les écuries lors des essais d’après-saison à Abu Dhabi, prévus les 9 et 10 décembre à Yas Marina, à l’aide de voitures d’essai adaptées à la nouvelle taille des pneus.

Quels sont les plans pour les tests F1 d’intersaison 2025-2026 ?

Les plans pour les essais pré-saison ont représsenté un point important à l’ordre du jour de la réunion de la Commission F1 ayant eue lieu le 25 avril dernier. 

Traditionnellement, les essais pré-saison se déroulent à Bahreïn ou en Espagne et jouent un rôle essentiel dans la préparation des équipes pour les courses à venir.

Aucune date ni aucun lieu n’ont toutefois été officialisés lors de la réunion. La Formula One Management (FOM) a été chargée de rédiger et de présenter une proposition détaillée qui sera examinée par la Commission dans les prochains mois. Ce changement est considéré comme une réponse aux défis logistiques actuels et aux commentaires des équipes sur les formats d’essais actuels.

L’objectif de ces changements est d’optimiser les essais de pré-saison tant sur le plan de l’efficacité opérationnelle que de l’équité concurrentielle. Ce changement devrait avoir des répercussions sur divers aspects de la F1. Une modification des essais obligera les responsables à revoir leur planification logistique. Les pilotes pourraient également être affectés par ces changements potentiels. Les essais de pré-saison leur permettent en effet de se familiariser avec les nouvelles conceptions et configurations des voitures.

Une modification du format des essais pourrait affecter leur capacité à se préparer et à tirer le meilleur parti du temps limité dont ils disposent. Un changement de calendrier pourrait également provoquer un tollé parmi les fans. De nombreux fans suivent les essais de pré-saison, car ils fournissent des indications précoces sur les performances des équipes. Ils sont particulièrement populaires auprès des fans les plus concernés. Cette période s’avére très utile pour obtenir des informations précieuses. Un changement de calendrier pourrait entraîner une modification de l’accès à la diffusion ou avoir un impact sur la disponibilité mondiale.

Enfin, on sait que les changements de règles techniques en vue de 2026 seront notables. Il s’agit de la raison principale pour laquelle la F1 prépare des modifications permettant à tous les acteurs d’être le mieux préparés possible avant cette révolution technique et sportive.

Lewis Hamilton ne peut plus participer à d’autres tests TPC avec Ferrari

Lewis Hamilton n’effectuera plus d’essais avec d’anciennes monoplaces (TPC) pour Ferrari avant la saison 2025 de la F1.

En effet, il a déjà atteint le maximum de l’allocation kilométrique autorisée par le règlement de la F1. Les équipes sont limitées à 20 jours d’essais TPC par an, avec une seule voiture disponible par sortie.

Selon le règlement sportif, les pilotes actuels ne peuvent effectuer que 1000 km au total sur un maximum de quatre jours sur les 20. Ces règles ont été modifiées après que Max Verstappen a conduit la voiture 2022 de Red Bull lors d’un test TPC en cours de saison à Imola l’année dernière.

Ferrari a utilisé son allocation TPC pour aider Lewis Hamilton à se familiariser avec l’équipe avant sa première saison avec la Scuderia. Le septuple Champion du monde a effectué sa première journée de TPC au volant d’une Ferrari 2023 à Fiorano en janvier.

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Aux côtés de son coéquipier Charles Leclerc, le Britannique a passé deux jours supplémentaires au volant de la SF-23 à Barcelone la semaine dernière. Le programme de Ferrari a été perturbé par l’accident d’Hamilton lors de la deuxième matinée de course, mercredi dernier.

L’équipe italienne était de nouveau en action à Barcelone en début de semaine, dans le cadre d’un test de deux jours sur les pneus Pirelli 2026, et Hamilton a pu goûter pour la première fois à la monoplace 2024 de Ferrari, bien qu’il s’agisse d’une version modifiée conçue pour simuler les niveaux d’appui de l’année prochaine.

Il est également apparu que Ferrari a profité de l’occasion pour faire rouler à nouveau sa SF-23 à Barcelone, donnant ainsi à Hamilton sa quatrième et dernière journée de roulage qui entre dans le cadre des attributions du TPC.

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Hamilton devrait conduire la nouvelle monoplace 2025 de Ferrari à Fiorano lors d’un shakedown organisé dans le cadre de l’une des deux journées de tournage autorisées par l’équipe après le lancement de la SF-25 le 19 février prochain.

Enfin le Britannique et son nouveau voisin de garage Charles Leclerc pourront vraiment faire rouler la Ferrari de 2025 lors des essais officiels de pré-saison à Bahreïn, du 26 au 28 février.