Gil de Ferran, vainqueur des 500 milles d’Indianapolis en 2003 est décédé ce vendredi 29 décembre 2023. Il avait 56 ans.
Né à Paris, le pilote brésilo-français a été double champion CART en 2000 et 2001 et a ensuite remporté l’Indy 500 en 2003. Devenu consultant pour la télé américaine en 2004, il prend un rôle plus actif au sein de la F1 en 2005 en devant directeur sportif chez Honda, équipe qu’il quitte en 2007.
Il devient plus tard directeur sportif chez McLaren de 2018 à 2021, notamment lors de la tentative infructueuse de qualifier Fernando Alonso pour l’Indy 500 en 2019. Le Brésilien d’origine française est réembauché au sein de l’équipe de Woking en tant que consultant au printemps 2023.
« Tout le monde chez McLaren Racing est choqué et profondément attristé d’apprendre que nous avons perdu un membre bien-aimé de la famille McLaren« , a publié l’équipe sur les réseaux sociaux. « Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux proches de Gil de Ferran. »
« Gil faisait partie intégrante de notre équipe. Il était une force formidable sur et hors piste et a eu un impact sur tous ceux qui couraient et travaillaient à ses côtés. Il manquera à tout le monde chez McLaren. »
Zak Brown, PDG de McLaren et ami proche de Gil de Ferran, a ajouté : « Je suis choqué et dévasté d’apprendre la perte d’un grand ami et coéquipier. J’ai couru avec Gil partout dans le monde et je l’ai vu remporter certaines des plus grandes courses. »
« C’est un grand ami depuis plus de 20 ans, il nous manquera beaucoup et on ne l’oubliera jamais« , a déclaré Zak Brown. « Mes plus sincères condoléances à sa famille. RIP Gil. La prochaine victoire sera pour toi. »
Le patron de la F1, Stefano Domenicali, a également réagi à cette triste annonce : « Je suis très choqué et profondément attristé par la nouvelle de la perte de Gil de Ferran. C’était une personne incroyable et un véritable champion, et il nous manquera tous énormément. Nos pensées vont à sa famille en ces moments très tristes. »
Gil de Ferran est décédé en Floride d’une crise cardiaque.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu « Pilote de l’année » pour la troisième saison consécutive par les directeurs d’équipe lors du sondage annuel organisé par la Formule 1.
Pour la sixième année consécutive, la Formule 1 a demandé à chacun des dix chefs d’équipe de la grille de soumettre sa liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Lors de ce classement, la F1 a attribué des scores aux pilotes sur la base du système de points actuel en Formule 1, le meilleur pilote de chaque liste recevant 25 points, contre un pour le 10ème. Les scores ont ensuite été combinés pour créer le classement final.
Après avoir dominé largement la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés, c’est le Néerlandais Max Verstappen qui est en tête de ce classement pour la troisième année consécutive et après avoir été élu également « Pilote de l’année » par ses pairs lors d’un précédent vote où seuls les pilotes de la grille ont voté (voir le classement ici).
Max Verstappen devance dans ce classement l’Espagnol Fernando Alonso qui a gagné pas moins de six positions par rapport au sondage de l’année dernière à pareille époque. Le pilote McLaren, Lando Norris, complète le top trois, le Britannique ayant gagné trois positions par rapport à 2022.
Quatrième de ce classement, le pilote Ferrari Charles Leclerc a perdu deux positions par rapport à 2022, le Monégasque devançant le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a quant à lui perdu une position par rapport à l’an dernier.
En sixième position, l’Espagnol Carlos Sainz – seul pilote hors Red Bull à avoir remporté une victoire cette saison à Singapour – a gagné une place depuis le dernier sondage réalisé fin 2022. Le pilote Ferrari devance deux nouveaux entrants – l’Australien Oscar Piastri et le Thaïlandais Alex Albon.
En bas de classement, le Britannique George Russell occupe la neuvième place après avoir perdu six positions par rapport à 2022, tandis que le vice-champion Sergio Perez ferme la marche en dixième place après avoir perdu cinq positions par rapport à l’édition précédente de ce sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe.
Les chefs d’équipe qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alessandro Alunni Bravi, Bruno Famin, Christian Horner, Mike Krack, Guenther Steiner, Andrea Stella, Franz Tost, Fred Vasseur, James Vowles, Toto Wolff.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu pour la troisième fois consécutive « Pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 au cours de laquelle le pilote Red Bull a décroché 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés.
Comme chaque année, la Formule 1 organise un vote auprès des pilotes titulaires de la grille pour élire le « Pilote de l’année », ces derniers doivent évaluer les performances de leurs rivaux et établir leur classement des dix meilleurs pilotes de la saison. Les règles établies par la F1 permettent notamment aux pilotes de voter pour eux-mêmes, alors que chaque liste soumise par les pilotes est totalement secrète.
Pour la troisième fois consécutive, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été élu « pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 impressionnante au terme de laquelle le Néerlandais a marqué 575 points, soit 290 points de plus que son coéquipier Sergio Perez – vice-champion du monde 2023 – et 341 de plus que le troisième du championnat du monde, Lewis Hamilton.
Lewis Hamilton justement a été élu deuxième meilleur pilote de l’année par ses pairs, le Britannique devance le double champion du monde Fernando Alonso – l’Espagnol ayant gagné trois positions par rapport au vote réalisé à la fin de la saison 2022 il y a un an.
En quatrième position, on retrouve le Britannique Lando Norris qui devance les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz – respectivement cinquième et sixième de ce classement. Il est d’ailleurs bon de noter que le Monégasque Charles Leclerc a perdu trois positions par rapport au même classement en 2022.
En sixième position de ce top dix, nous retrouvons le pilote Williams, Alex Albon, qui gagne deux positions par rapport à la saison dernière, alors que deux pilotes – Oscar Piastri et Pierre Gasly – sont les deux nouveaux entrants dans ce classement – le pilote McLaren étant classé huitième et le pilote Alpine neuvième.
Enfin, le deuxième du championnat du monde des pilotes, Sergio Perez, occupe la dixième et dernière place de ce classement 2023, le Mexicain a quant à lui perdu deux places par rapport à l’édition 2022 de ce vote.
Les pilotes qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo. , George Russell, Carlos Sainz, Logan Sargeant, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Zhou Guanyu.
Chers lecteurs et lectrices, l’année 2023 touche à sa fin, et c’est donc l’occasion pour moi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année. Je vous souhaite de passer des moments de joie et de partage en famille et entre amis.
J’ai eu le plaisir de vous accompagner tout au long de la saison 2023 de Formule 1, de vous tenir informés, de vous faire vivre les différentes séances de roulage en Live lors de chaque week-end de Grand Prix, et je suis très reconnaissant de votre confiance tout au long de l’année et très fier de pouvoir apporter ma contribution pour vous permettre de suivre votre sport préféré au quotidien.
Mais après une longue saison 2023 qui aura débuté en janvier (présentations des F1) et qui s’est terminée en novembre, il est désormais temps pour moi de recharger un peu les batteries afin de pouvoir repartir en pleine forme pour la campagne 2024 longue de 24 week-ends de Grands Prix programmés entre mars et décembre.
En cette période de fêtes, je me permet donc de prendre un peu de recul avec la Formule 1 et de privilégier (pour une fois) ma famille durant quelques jours, ce qui signifie que l’activité sur le site sera réduite à son strict minimum au cours des prochains jours (jusqu’à début janvier). Je reste évidemment en alerte si besoin, mais la priorité pour moi ne sera plus la F1 durant cette courte période.
Je vous remercie encore pour votre soutien tout au long de l’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année avec vos proches et amis et je vous dis à très bientôt !
Selon une information rapportée en premier le 23 décembre par la BBC et confirmée par d’autres médias, Steve Nielsen aurait démissionné de son rôle de directeur sportif de la FIA, moins d’un an après avoir été nommé à ce poste. Une information qui n’a toujours pas été confirmée par l’instance dirigeante au moment de la publication de cet article.
La BBC détient des informations selon lesquelles Steve Nielsen aurait quitté son poste car la FIA n’était pas disposée à apporter les changements qu’il estimait nécessaires pour rendre ses opérations de contrôle de course adaptées à leur objectif. Le départ de Nielsen aurait été communiqué en interne le 21 décembre, mais l’instance dirigeante n’a à ce jour pas encore répondu aux sollicitations des médias.
Le départ très probable de Steve Nielsen et celui confirmé de Deborah Mayer – responsable de la commission des femmes de la FIA – quelques jours plus tôt arrivent à un moment où la FIA se retrouve impliquée dans une polémique après avoir lancé une enquête contre le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff [directrice de la F1 Academy], tous deux accusés d’un potentiel conflit d’intérêt après des spéculations médiatiques selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises d’un membre du personnel de la FOM à un chef d’équipe en F1.
On s’attend à ce que la FIA communique sur le départ de Steve Nielsen dans les prochains jours et qu’un remplaçant soit annoncé en début d’année avant la reprise de la saison 2024 de la Formule 1.
Mick Schumacher a admis qu’il avait beaucoup appris sur lui-même en 2023 en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes après avoir travaillé aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell.
Après deux saisons passées chez Haas, Mick Schumacher a perdu son baquet de pilote titulaire fin 2022 et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg. Sans baquet donc pour la saison 2023, le jeune allemand a trouvé refuge chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve, son programme étant essentiellement centré sur du roulage dans le simulateur durant les week-ends de Grand Prix pour tenter de corréler les données acquises sur la piste par Lewis Hamilton et George Russell.
Au cours de cette année au sein de l’une des équipes les plus performantes de la dernière décennie, Mick Schumacher a évidemment beaucoup appris et sait désormais ce qu’il peut apporter à une équipe.
« En tant que pilote, je sais désormais bien mieux ce que j’attends de mon équipe, ce que je vaux et ce que je peux apporter à une équipe. » a révélé Mick Schumacher, cité par le site du championnat du monde.
« Évidemment, au début de ma première année en Formule 1 [en 2021], c’était un peu difficile de savoir exactement quelle devrait être ma position et jusqu’où je pourrais aller avec mes commentaires et tout. »
« Et ayant travaillé avec Lewis et George depuis un an maintenant, je sais en quelque sorte à quel point la barre est haute et jusqu’où je peux aller, et je n’ai aucun problème à partager mes informations à l’avenir. »
« Évidemment, du côté du pilotage, comme je n’ai pas piloté, c’est un peu difficile de travailler là-dessus. » a ajouté le champion de F2 2020. « Mais en général, en prenant toutes les informations que Mercedes m’a données, en observant tout, oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un pas en avant. »
Mick Schumacher a également révélé qu’il avait beaucoup appris de son ancien coéquipier chez Hass, le Danois Kevin Magnussen, qui n’a pas hésité à donner de nombreux conseils au jeune allemand en 2022.
« Beaucoup de pilotes sont généralement égoïstes en Formule 1. Mais d’un autre côté, j’ai également travaillé avec Kevin l’année dernière, et Kevin avait déjà l’expérience de partager une voiture [lors de son passage en Endurance] et de voir l’avantage de travailler avec un autre pilote. Donc, cette philosophie a eu un impact considérable sur moi. »
« Je pense qu’en Formule 1 beaucoup de gens en bénéficieraient si les deux pilotes travaillaient ensemble. » a ajouté l’Allemand.
En 2024, Schumacher sera toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demande si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu : « Oui, très important. »
« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »
« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »
« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »
Les écuries Williams et Sauber ont annoncé ce vendredi la date de présentation de leur monoplace de F1 pour la saison 2024 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.
Les deux équipes dévoileront leur nouvelle monoplace le même jour, soit le 5 février 2024. Elles sont donc actuellement les premières à dévoiler leur monoplace 2024 puisque la Scuderia Ferrari a annoncé récemment qu’elle lèverait le voile sur sa future Formule 1 le 13 février, soit la veille de la St Valentin.
Aucun détail n’a encore été dévoilé concernant ces lancements, que ce soit chez Williams, Sauber ou bien Ferrari, et il faudra donc encore attendre un peu avant de connaître les noms des monoplaces, bien que chez Williams cette dernière devrait en toute logique s’appeler FW46 dans la lignée de la FW45 de la saison 2023.
Pour rappel, la saison 2024 débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera le 08 décembre avec le Grand Prix d’Abou Dhabi. Il y aura 24 week-ends de Grand Prix au calendrier de la Formule 1 en 2024.
L’équipe Aston Martin a publié une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle on peut se rendre compte de l’avancée des travaux de construction de son tout nouveau campus à Silverstone, un campus qui abritera des bureaux mais aussi et surtout une toute nouvelle soufflerie.
La construction de ce tout nouveau siège social d’Aston Martin est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004.
Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux.
Ce tout nouveau campus est composé de plusieurs bâtiments. Le premier de ces bâtiments est terminé depuis quelques mois déjà et l’équipe a commencé à s’y installer. Il abrite le bureau d’études de l’équipe, les zones d’ingénierie, de production, de commerce et de fabrication.
Concernant les autres bâtiments, les travaux ont pris un peu de retard ces derniers mois, mais Aston Martin prévoit toujours une livraison de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur au mois de septembre 2024 comme l’explique le directeur du projet Guy Austin dans une vidéo publiée par Aston Martin.
« Je me tiens devant le bâtiment 3, qui abrite notre nouvelle soufflerie. » explique Guy Austin au début de la vidéo.
« La soufflerie elle-même devrait être achevée en septembre prochain en 2024, mais nous allons en fait commencer à déménager notre matériel ici à partir de début janvier. »
Pour rappel, la nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.
Pirelli – manufacturier unique de la F1 – a dévoilé les chiffres de la saison 2023 de Formule 1 qui s’est terminée avec le Grand Prix d’Abou Dhabi en novembre dernier. Une campagne longue de 22 courses disputée entre mars et novembre.
Près de huit fois la circonférence de la Terre : c’est la distance totale parcourue par les pneus Pirelli lors des 22 Grands Prix disputés au cours de la saison 2023. En effet, 307 925,8 kilomètres ont été accumulés en 60 473 tours grâce aux 6 847 trains de pneus utilisés pour au moins un tour par les pilotes alignés parmi les dix équipes participant au championnat du monde de Formule 1.
La grande majorité du kilométrage a été parcouru avec des pneus slicks : seulement 6,31 % de la distance a vu le Pneus Intermédiaire et le pneu Full Wet comme protagonistes.
Le grand protagoniste – il ne pouvait en être autrement puisqu’il était présent dans chaque événement – était le C3 : en effet, 105 499 kilomètres ont été parcourus avec ce composé, soit plus d’un tiers du total des kilomètres (36,57 %).
Le C4 (27,43 %) est le deuxième composé le plus utilisé, suivi du C2 (15,41 %) et du C5 (13,55 %) tandis que le composé le moins utilisé était le C1 (5,73 %). À ce total s’ajoutent également les 3 800 kilomètres parcourus pendant les week-ends de course avec les prototypes, une circonstance qui s’est produite sur trois circuits : Barcelone, Suzuka et Mexico.
Oscar Piastri a réalisé le plus long relais de l’année au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Pour sa deuxième participation dans la catégorie reine, le pilote australien de l’équipe McLaren a dû s’arrêter à la fin du premier tour pour remplacer l’aileron avant endommagé après un contact avec Pierre Gasly en équipant sa monoplace d’un train de C2 qui l’a mené jusqu’au drapeau à damier, pour une distance totale de 302,5 kilomètres.
Dans ce classement spécial, Piastri a battu de seulement deux kilomètres Esteban Ocon qui a atteint 300,1 kilomètres à Bakou avec un seul jeu de C3, montés au départ – effectués depuis la voie des stands – et conservés jusqu’à l’avant-dernier des 51 tours prévus.
En outre, la piste urbaine de la capitale de l’Azerbaïdjan a également accueilli le plus long relais de l’année avec le pneu le plus tendre : Valtteri Bottas a parcouru toute la longueur (17 tours, soit 102 kilomètres) de la course Sprint samedi après-midi avec un train de C5. Le même pilote finlandais détient également le record des kilomètres parcourus consécutivement avec le composé le plus dur, grâce aux 32 tours (188,4 kilomètres) effectués à Silverstone. Le relais le plus long avec le C4 a encore été réalisé par une Alfa Romeo : 212,7 kilomètres accumulés par Guanyu Zhou lors de la course de Singapour.
La saison 2023 de F1 a vu alterner trois formats de week-end avec autant de réglementations différentes relatives à l’utilisation des pneumatiques : le format classique avec trois séances d’essais libres, une qualification et la course s’est déroulée 14 fois ; le format dit « Sprint » a été utilisé six fois, qui comprend seulement une séance d’essais libres le vendredi, suivie des qualifications pour la course, du Sprint Shootout et de la course Sprint le samedi, le dimanche étant toujours dédié à la course ; l’ATA (Alternative Tire Allocation) a été testée à deux reprises, dans le but d’identifier des solutions pour une gestion plus efficace des pneus. Il est également vrai qu’un millier de trains de pneus slicks apportés lors des 22 épreuves n’ont jamais été utilisés et que 732 autres ont roulé entre un et trois tours.
En ce qui concerne les pneus pluie extrême (Full Wet), Pirelli a commencé cette année à appliquer un procédé – connu sous le nom de « strip-and-fit » – qui permet de mettre à disposition des équipes pour d’autres épreuves des pneus déjà montés mais non utilisés : cela permettra pleinement une décision décisive pour optimiser la gestion des pneumatiques, sachant qu’en 2023 par exemple, 1 304 trains de ces deux types de pneumatiques n’ont effectué aucun tour.
De tous les Grands Prix 2023, celui des Pays-Bas a été la course au cours de laquelle les pneus ont été remplacés le plus souvent, compte tenu à la fois des arrêts aux stands réels et des modifications apportées sous le régime du drapeau rouge.
En raison du changement continu des conditions climatiques, la pluie étant le protagoniste de temps en temps, 82 changements de pneus ont été effectués, tous les types – les trois composés slicks, l’intermédiaire et l’extrême mouillé – ayant goûté au moins une fois l’asphalte à Zandvoort. A l’inverse, la course qui a vu le moins de changements de pneumatiques a été Miami, où les vingt pilotes au départ n’ont effectué que l’arrêt au stand obligatoire exigé par le règlement sportif. En prenant également en compte les courses Sprint, un total de 871 changements de pneus ont été effectués.
La palme de l’événement le plus chaud de l’année – du moins en termes de température de l’air – est revenue à Austin : 34,7 °C le samedi en sprint, 32,8 °C en course le dimanche. De l’autre côté, il y a Zandvoort, avec une température moyenne de 15,1 °C. Côté asphalte, le record de chaleur était détenu par le Hungaroring avec 53,6 °C tandis que le plus froid était celui de Las Vegas (18,5 °C).
Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.
Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.
« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »
« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »
« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.
« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »
Des vacances et départ pour Dubaï…
Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.
« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.
« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »
« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »
« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »
A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.
Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.
« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.
« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »
De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »
« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.
« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »
Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023
Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.
Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »
« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »
« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.
« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »
« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »
En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.
Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.
Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.
Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.
« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.
Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.
La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.
Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.
« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »
« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »
« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »
Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché.
Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.
En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.
Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc.
« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.
Trop beau pour être vrai…
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn
En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.
Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »
« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »
Un choix payant
Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »
« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.
« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »
« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »
Un reset en 2019
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020
En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.
« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. »
« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »
De gros sacrifices
Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.
« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.
« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »
« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »
En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.
Les abonnés français au service F1 TV Pro ont reçu ce lundi 18 décembre 2023 un courriel leur annonçant que F1 TV Pro ne sera désormais plus disponible pour les nouveaux abonnés et que seuls ceux possédant un abonnement annuel au service pourront continuer à regarder les week-ends de Grand Prix en direct en 2024.
L’annonce peut paraître assez brutale pour les fans de F1 ayant souscrit à un abonnement mensuel à F1 TV Pro, car ils ne peuvent plus depuis ce 18 décembre s’abonner de nouveau au service. La Formule 1 a en effet choisi de couper net le signal pour la France où seuls les personnes ayant souscrit un abonnement annuel pourront encore le renouveler à la date anniversaire.
« Nous apportons des modifications à la manière dont F1 TV est proposée en France. » peut-on lire dans le courriel envoyé ce lundi soir par F1 TV à ses abonnés.
« À partir du 18/12/2023, F1 TV Pro ne sera plus disponible pour les nouveaux abonnés. Vous disposez actuellement d’un abonnement F1 TV Pro qui arrive à échéance le [date anniversaire]. »
« Le paiement de votre prochain abonnement sera prélevé à la date indiquée ci-dessus. Si vous le souhaitez, vous pourrez ensuite renouveler votre abonnement à cette même date. »
En d’autres termes, les fans de Formule 1 basés en France et à Monaco qui n’ont pas souscrit à un abonnement annuel de F1 TV Pro n’auront pas d’autre choix que de passer par un autre diffuseur pour pouvoir regarder la F1 en direct à partir de la saison 2024. Pour la France (et Monaco), c’est le groupe Canal+ qui diffuse l’intégralité de la saison de Formule 1 depuis 2013 (mais vous pouvez également vous abonner à d’autres diffuseurs étrangers via le satellite ou le câble).
Si F1 TV Pro n’est désormais plus accessible aux nouveaux abonnés, sachez que vous pourrez tout de même vous abonner à F1 TV Access qui permet d’accéder aux données de télémétrie en direct, au meilleur de la radio des équipes, aux replays des courses ainsi qu’à toutes les archives de la F1 (pas de course en direct sur cette version).
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Vous pourrez ainsi suivre en direct toutes les séances d’essais libres, les qualifications et les courses. De plus, comme chaque année, F1only.fr vous permettra de suivre en direct les essais de pré-saison programmés du 21 au 23 février à Bahreïn.
Le team principal d’Aston Martin, Mike Krack, a tenu à souligner l’attitude des deux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll, pour la façon dont ils sont restés aux côtés de l’équipe lorsque la performance n’était pas au rendez-vous à certains moments de la saison en 2023.
Après avoir débuté la campagne en étant le plus proche rival de Red Bull lors des premières courses, l’équipe Aston Martin a connu une baisse de régime significative à partir du Grand Prix du Canada où une mise à jour majeure a été introduite sur l’AMR23. A partir de là, à mesure qu’Aston Martin perdait du terrain, d’autres équipes comme Mercedes, Ferrari ou encore McLaren ont se sont montrées de plus en plus performantes.
Après ce gros passage à vide, Aston Martin a finalement retrouvé un peu de performance en fin de saison, ce qui a permis à l’équipe basée à Silverstone de s’assurer la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, juste derrière McLaren. Mais bien que cette amélioration des performances a contribué à dynamiser l’équipe, Aston Martin n’a décroché « que » deux podiums en seconde moitié de saison contre six lors des huit premières courses de l’année.
Malgré la chute au classement par rapport au début d’année, la cinquième place d’Aston Martin représente toujours un gain significatif par rapport à la septième place décrochée la saison précédente, et Mike Krack ne tarit pas d’éloges sur la façon dont ses deux pilotes ont agi pendant la période difficile qu’a pu connaître l’équipe en 2023.
« J’ai beaucoup d’admiration pour les pilotes cette année. Ils ont fait de nous une meilleure équipe. » a expliqué le Luxembourgeois à propos de Fernando Alonso et Lance Stroll.
« Je pense qu’on a pu en apprendre davantage sur leur caractère lors des courses difficiles. Le Mexique a été un bon exemple [deux abandons]. Après cette courses, ils ont été constructifs lors des réunions et sont restés à nos côtés lors de leurs échanges avec les médias. Ils auraient pu être très négatifs dans la presse, et nous l’aurions mérité pour ne pas leur avoir donné une voiture compétitive ce week-end là. »
« Mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, tous deux ont exprimé leur confiance dans les objectifs à long terme et dans le voyage que nous entreprenons. Pour moi, c’est cela qui ressort. »
« Dans d’autres équipes, on voit souvent des pilotes s’adresser aux médias pour rejeter la responsabilité des mauvais résultats sur l’équipe. Lance et Fernando n’ont pas adopté cette mentalité. Il ne s’agit pas ici des pilotes et de l’équipe, mais les pilotes font partie de l’équipe. Je pense qu’à cet égard nous sommes un peu différents de nos concurrents. »
En 2023, Aston Martin a donc terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après avoir marqué 280 points, soit 225 points de plus que lors de la saison précédente.
La Scuderia Ferrari est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de F1, cependant, aucun détail spécifique au lancement n’a encore été dévoilé.
Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février, soit huit jours avant le début des essais de pré-saison qui se dérouleront une nouvelle fois à Bahreïn du 21 au 23 février 2024. Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe basée à Maranello concernant ce lancement, mais on s’attend à ce que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz soit dévoilée à Fiorano en Italie comme lors de la saison 2023.
Très certainement, le déverminage de la monoplace 2024 aura lieu sur le tracé privé de Ferrari à Fiorano dans le cadre du roulage autorisé par la FIA qui est désormais passé à 200 kilomètres (contre 100 kilomètres jusqu’en 2023).
L’an prochain, Ferrari alignera – pour une quatrième saison consécutive – Charles Leclerc et Carlos Sainz, l’Espagnol ayant été le seul pilote non Red Bull à remporter une victoire en 2023 au Grand Prix de Singapour.
Les deux pilotes seront d’ailleurs en fin de contrat à la fin de la saison 2024, et des discussions sont en cours avec les deux parties concernant une prolongation jusqu’en 2025 et au-delà.
Le Chinois Guanyu Zhou a admis en toute franchise qu’il ne pouvait pas ne pas entendre les critiques le concernant lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire chez Alfa Romeo en 2022, alors qu’il devenait le premier pilote de F1 chinois de l’histoire.
Zhou a d’abord mis un pied en catégorie reine par le biais de l’équipe Renault pour laquelle il officiait en tant que pilote d’essais en 2020, avant d’être finalement embauché par Alfa Romeo fin 2021 après avoir terminé troisième du championnat de Formule 2 cette même année.
Mais lors de son arrivée en Formule 1, Zhou a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux où certains internautes n’hésitaient pas à dire que le Chinois n’avait obtenu son baquet que parce qu’il était un pilote payant. Des critiques que le jeune homme – âgé de 22 ans à l’époque – ne pouvait pas ne pas entendre.
« Cet hiver-là, en novembre 2021, quand Alfa Romeo a annoncé que je serai dans le baquet, je savais ce que les gens pensaient de moi. » a révélé Zhou dans un édito pour The Player’ Tribune.
« Il m’était impossible de ne pas l’entendre. Et c’était difficile, parce que j’ai travaillé toute ma vie pour une opportunité comme celle-là. Ma famille a fait beaucoup de sacrifices. Nous avons quitté la Chine pour nous installer à Sheffield quand j’avais 12 ans. Il nous a fallu tout, un peu de chance aussi, et juste avant de courir, vous entendez : ‘il ne le mérite pas, cela devrait être un tel ou un tel, il n’est là que pour l’argent’. »
« Je peux comprendre. Les gens ont le droit d’avoir leurs opinions, et il y a bien sûr beaucoup de politique en Formule 1. Je le sais aussi bien que n’importe qui. De l’extérieur, il est difficile de voir tout ce qui se passe, et je suis plus que reconnaissant d’être là où je suis – je ne perds pas de vue à quel point c’est un privilège. Mais je reste toujours une personne, un gars avec un téléphone qui peut entendre tout le bruit. »
« Au début, c’était difficile pour moi, parce que je ressentais un tel lien avec la Formule 1. J’ai été un fan pendant si longtemps et je le suis toujours. Je suis allé à tous les Grands Prix de Chine, et c’est une chose que je ferai de nouveau si je ne courrais plus, parce que c’est qui je suis. »
« Si je pouvais vous ramener dans le temps et vous montrer ma chambre, vous ririez aux éclats. J’avais des affiches de Fernando Alonso partout sur les murs. Cela ressemblait à la chambre d’un adolescent idolâtrant sa pop star préférée. Je m’asseyais devant la télé à toutes sortes d’heures bizarres, avec le volume baissé au maximum, alors que mes parents dormaient dans une autre pièce. »
« Je choisissais mes petites voitures préférées sur la table et je les poussais sur le tapis pendant que Fernando [Alonso], Michael [Schumacher] et Kimi [Raikkonen] gagnaient des courses. Je savais que c’était tout ce que je voulais faire. »
Premier pilote chinois en F1
Guanyu Zhou a débuté sa carrière en F1 avec Renault en 2020
Malgré les souvenirs parfois douloureux de ses débuts en Formule 1 à cause des critiques, Zhou a ajouté que tout cela a finalement été remplacé par l’immense fierté qu’il ressentait d’être devenu le premier pilote chinois à représenter sa nation en Formule 1.
« Etre le premier pilote chinois de l’histoire de la F1…c’est tout pour moi. Je suis tellement fier d’où je viens, du soutien que j’ai reçu de tout le monde chez moi. » a-t-il ajouté.
« Je cours pour eux. Je veux montrer que même si nous ne sommes pas connu pour le sport automobile, nous pouvons quand même être grands. Que nous pouvons être rapides. Que nous sommes une nation de course. Ce désir, cette passion, c’est ce qui a rendu le premier tour à Bahreïn [la première course de sa carrière en F1] si difficile. Dans l’ensemble, ce n’est qu’un tour sur plus d’un millier au cours de l’année, mais je voulais prouver à tout le monde – et aussi à moi-même – que j’avais ma place. Alors, j’ai simplement baissé la tête et j’ai suivi mon instinct. »
« Notre équipe avait une excellente stratégie et nous nous sommes battus pour revenir. Les derniers tours ont été fous et j’ai franchi la ligne d’arrivée en dixième position, marquant un point…c’était comme une victoire. »
« J’ai serré ma mère dans le paddock ce soir-là et je pense que nous avons tous les deux ressenti un incroyable sentiment de soulagement, du genre : nous sommes ici et nous le faisons. Ces innombrables heures d’aller et de retour en séance en espérant qu’un jour quelque chose comme ça puisse se produire, et nous étions vraiment là, en course, en F1. »
« J’ai pensé à un petit garçon ou une petite fille qui devait regarder chez moi en Chine et cela m’a rendu un peu ému. C’est toujours le cas. Ce week-end comptait tellement pour moi. »
En 2024, Guanyu Zhou pilotera de nouveau pour l’équipe Sauber aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas. Il s’agira de la troisième saison en Formule 1 pour le Chinois.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.
En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points.
La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon.
S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.
« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.
« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »
Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.
« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.
« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »
« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »
Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.
« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.
« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »
Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.
Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin en Formule 1, a démenti les rumeurs selon lesquelles il cherchait à se débarrasser de son équipe, l’homme d’affaires insistant sur le fait qu’il comptait rester à la tête d’Aston Martin pour encore « très longtemps ».
A la tête d’un consortium, Lawrence Stroll rachète en 2018 les actifs de l’écurie de Formule 1 Force India, qui se trouvait alors en grande difficultés financières, et crée la nouvelle écurie Racing Point. Deux ans plus tard, le milliardaire canadien prend une participation de 16,7% du constructeur automobile Aston Martin et investit 380 millions d’euros dans la marque qui remplace Racing Point en Formule 1 à partir de la saison 2021.
Stroll a depuis investi massivement dans l’équipe de F1, attirant du personnel clé et développant une toute nouvelle usine, qui a ouvert cette année sur le site existant de l’équipe à Silverstone. Le milliardaire a notamment réussi à attirer le double champion du monde Fernando Alonso qui pilote depuis 2023 aux côtés du fils de Lawrence Stroll, Lance Stroll.
En 2023, l’équipe basée à Silverstone a connu une campagne remarquable avec pas moins de huit podiums et 280 points marqués en 22 courses, ce qui a permis à l’équipe de terminer cinquième du championnat du monde des constructeurs à 22 points de McLaren.
Mais à la veille du Grand Prix de Las Vegas 2023, Aston Martin a annoncé l’arrivée en tant qu’actionnaire minoritaire de la société Arctos Partners, une société d’investissement privée possédant une expérience significative en matière d’investissement dans le sport. Cet accord donne à Arctos la propriété d’une participation minoritaire dans AMR Holdings GP Limited (AMR), la société holding de l’équipe Aston Martin.
A la suite de l’annonce de cet accord, de nombreuses rumeurs ont suggéré que le patron d’Aston Martin Lawrence Stroll cherchait à se débarrasser de son équipe de Formule 1, mais le principal intéressé a catégoriquement nié ces rumeurs, le Canadien insistant sur le fait qu’il resterait à la tête de l’équipe encore de nombreuses années.
« Vous n’allez pas dépenser des millions de livres Sterling, construire le plus grand nouveau campus en Formule 1 et embaucher 400 des meilleurs employés si vous êtes sur le point de quitter l’entreprise. » a expliqué Lawrence Stroll dans les colonnes du New York Times.
« Il ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité que j’ai intérêt à ne jamais être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très longtemps, et c’est la même chose avec le constructeur de voitures de route. Je ne vais nulle part. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de nombreuses années. Je ne suis qu’au début du voyage avec les deux. »
« L’équipe a connu un énorme succès cette saison avec huit podiums et notre plus gros total de points en tant qu’équipe, mais notre ambition collective est plus grande. » a ajouté le Canadien lors de l’annonce de l’arrivée d’Arctos.
« Arctos voit le potentiel et la valeur de ce projet alors que nous continuons à construire une équipe de Formule 1 de classe mondiale. Ils partagent notre vision de notre marque ultra-luxe et sont extrêmement passionnés par ce sport et ses perspectives. »
« Nous investissons dans l’infrastructure, les ressources humaines et les processus, et c’est le moment idéal pour renforcer en profondeur l’expertise opérationnelle et l’expérience stratégique d’Arctos. Ensemble, nous continuerons à faire avancer cette équipe et à bâtir un avenir encore plus brillant et prospère. »
Il est bon de noter que cet investissement n’a pas encore été officiellement finalisé, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2023.
RenaultGroup et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.
La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.
Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :
Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.
Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.