Le septuple champion du monde Lewis Hamilton juge « inacceptables » les propos tenus par Helmut Marko contre le pilote Red Bull Sergio Perez et qui ont été qualifiés par certains de xénophobes.
Invité de l’émission Hangar 7 sur Servus TV, Helmut Marko a été interrogé sur les performances de Sergio Perez qui accuse avant le Grand Prix de Singapour un retard de 145 points sur son coéquipier Max Verstappen. Helmut Marko a commencé en faisant l’éloge de Sergio Perez qui a terminé le Grand Prix d’Italie à la deuxième place derrière Max Verstappen, avant de rappeler quel était le point faible du Mexicain cette saison par rapport à son coéquipier.
« Nous savons qu’il [Perez] a des problèmes en qualifications. Il a des fluctuations dans sa forme, il est Sud-Américain et n’est donc pas aussi concentré dans sa tête que Max [Verstappen] ou Sebastian [Vettel]. » a déclaré l’Autrichien.
Interrogé ce jeudi sur les commentaires de Marko avant le Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton a déclaré à Sky Sports : « C’est complètement inacceptable ce qu’il a dit. »
« Bien que nous disons qu’il n’y a aucune place pour tout type de discrimination dans ce sport, il y en a encore – et il n’y a aucune place pour cela. »
« Que des dirigeants et des personnes à sa place fassent des commentaires comme celui-ci n’est pas bon, nous ne pouvons pas aller de l’avant. »
« Je pense que cela souligne tout d’abord le travail qui reste à faire. Il y a beaucoup de gens en arrière-plan qui essaient vraiment de lutter contre ce genre de choses, mais il est difficile de manœuvrer s’il y a des gens au sommet qui ont ce genre de mentalité qui nous empêche de progresser. Je ne suis pas surpris pour être honnête. »
Après la controverse suscitée par ses propos, Helmut Marko a d’abord présenté ses excuses publiques via la chaîne de télévision Servus TV, avant de contacter directement Sergio Perez et lui présenter ses excuses.
"It's completely unacceptable"
Lewis Hamilton has expressed his disappointment at Helmut Marko's comments about Sergio Perez, where the Red Bull motorsport advisor blamed Perez's inconsistent form this season on his ethnicity. pic.twitter.com/JL0TmSuiqH
L’équipe Alfa Romeo a confirmé à la veille du Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end du 15 au 17 septembre que son duo de pilotes pour la saison 2024 restera inchangé avec le Chinois Guanyu Zhou et le Finlandais Valtteri Bottas.
Si l’avenir de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo était déjà assuré, ce n’était pas le cas du Chinois Guanyu Zhou qui voyait son contrat arriver à son terme à la fin de cette campagne 2023. Cependant, l’écurie basée en Suisse a souhaité jouer la continuité pour la saison 2024 en conservant son duo de pilotes pour la troisième année consécutive.
Alfa Romeo a également annoncé l’extension de sa relation avec le Français Théo Pourchaire, leader du championnat F2 2023, comme l’un de ses pilotes de réserve. Le jeune français, âgé de seulement 20 ans, a su concilier avec succès un programme de courses chargé et son travail clé dans le simulateur de Hinwil, contribuant ainsi à la croissance de l’équipe tout au long de la saison et poursuivra donc son travail l’année prochaine au même poste.
« La décision de poursuivre notre voyage avec notre équipage inchangé témoigne de l’investissement que nous avons réalisé dans notre projet. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe Alfa Romeo.
« Rien en Formule 1 ne change du jour au lendemain, et nous avons pris la décision consciente de nous concentrer sur la stabilité et de continuer à construire notre équipe ensemble alors que nous entamons une période de transition importante. »
« Valtteri et Zhou sont des pilotes dotés de talents et de compétences connus et ils travaillent très bien ensemble : ils sont bien assortis et peuvent se pousser mutuellement. »
« Valtteri a assumé un véritable rôle de leader au sein de l’équipe, nous poussant tous à donner le meilleur de nous-mêmes ; Zhou a fait des progrès impressionnants au cours des deux dernières années et nous espérons qu’il poursuivra sur cette trajectoire en 2024. »
« Maintenant, le relais nous revient : nous devons donner aux deux pilotes une bonne voiture et les mettre dans les meilleures conditions pour performer. »
« Enfin, je suis heureux que Théo reste dans l’équipe pour 2024 comme l’un de nos pilotes de réserve : il a fait un travail incroyable cette année, pas seulement en F2, où nous le soutiendrons tous dans sa lutte pour le titre à Abu Dhabi. , mais aussi en coulisses, en collaboration avec l’équipe de Hinwil. »
Au terme de la campagne européenne, la F1 met le cap sur l’Asie pour y disputer le Grand Prix de Singapour, quinzième épreuve de la saison. Cette course nocturne offre un spectacle alliant vitesse et circuit urbain, le tout dans des conditions atmosphériques difficiles. Voici le bulletin météo complet pour ce week-end.
L’une des caractéristiques les plus distinctives du Grand Prix de Singapour est son circuit urbain qui arpente les rues de Marina Bay (le cœur historique de Singapour) et éclairé par de puissants projecteurs. En raison de la chaleur et du fort taux d’humidité, ainsi que de la longueur de la course (souvent proche des deux heures), les pilotes doivent être en excellente forme physique pour résister à l’effort intense que représente la conduite d’une Formule 1 dans cet environnement. De plus, la concentration est essentielle tout au long des 4,928 km et des 19 virages que compte le tracé de la ville-état.
Situation générale
Singapour bénéficie d’un climat équatorial avec des conditions chaudes et humides. En septembre, la convection se développe principalement à l’intérieur des terres pendant la journée avec des averses intenses mais de courte durée, s’atténuant en soirée. Durant la nuit, la convection se développe majoritairement au large, mais peut parfois atteindre la côte depuis le sud. Les températures varient généralement de 25°C à l’aube à 32-34°C en tout début d’après-midi.
Vendredi 15 septembre et samedi 16 septembre – EL1, EL2, EL3 et Qualifications
Les deux premières journées du week-end seront très similaires au niveau météo. Les séances d’essais libres 1 et 3 (disputées respectivement vendredi et samedi à 17h30 heure locale –11h30 heure de Paris) se dérouleront en plein jour et seront les séances les plus chaudes avec un mercure à 31°C. Avec le fort taux d’humidité (65%), le ressenti thermique devrait avoisiner 36°C! Le ciel sera peu nuageux avec de belles périodes ensoleillées et le vent modéré entre 15 et 25 km/h de secteur Sud-Est.
Lors de la première séance de roulage, les pilotes prendront connaissance du nouveau tracé (rappelons que quatre virages ont été supprimés pour l’édition 2023) et testeront les limites de la piste avec notamment les gros vibreurs sur lesquels les monoplaces peuvent s’appuyer.
Pour la séance d’essais libres 3 du vendredi et la séance des qualifications de samedi (dont le départ sera donné à 21h heure locale – 15h heure de Paris), il fera nuit et la température devraient baisser de quelques degrés : 29°C sont prévus avec toujours un fort taux d’humidité proche de 80%. Le risque de pluie est faible pour vendredi et samedi.
Dimanche 17 septembre – La course
Peu de changement pour dimanche si ce n’est un risque de pluie plus important en tout début de matinée. Pour la course (dont le départ sera donné à 20h00 heure locale – 14h heure de Paris), le mercure continuera d’être élevé (29°C lors de l’extinction des feux rouges) et il régnera un fort taux d’humidité (proche de 80%) tout au long des 62 tours que compte l’épreuve singapourienne.
Le risque de pluie est modéré pour la course et le vent sera toujours léger du secteur Sud-Est. Les pilotes devront donc composer avec ces conditions désagréables. Autre point intéressant à noter : lors des 13 éditions que compte ce Grand Prix, la voiture de sécurité a fait au moins une apparition ce qui a donné des courses pleines de rebondissements.
Pour obtenir les prévisions heure par heure (mises à jour toutes les dix minutes) pour le Grand Prix de Singapour, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien:Celinium.
Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 de Singapour 2023, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute du 15 au 17 septembre sur le tracé de Marina Bay.
Ce vendredi 15 septembre, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Singapour [EL1] est programmée à 11h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 15h00 (heure de Paris).
Le samedi 16 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 11h30 (heure de Paris), alors que la toujours très attendue séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Singapour 2023 est programmé à 15h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix de Singapour 2023 sera donné le dimanche 17 septembre à 14h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 62 tours de course sur le tracé de Marina Bay pour cette quinzième manche de l’année.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 15 septembre pour les premiers essais libres du GP de Singapour en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme GP de Singapour 2023 (heure française)
Vendredi 15 septembre : EL1 à 11h30 / EL2 à 15h00
Samedi 16 septembre : EL3 à 11h30 / Qualifications à 15h00
Dimanche 17 septembre : Départ du GP de Singapour à 14h00
Après un rendez-vous difficile à Monza où il a abandonné, Esteban Ocon est déterminé à connaître mieux à Singapour ce week-end, d’autant que dimanche soir, le Français pilotera le jour de son anniversaire pour la deuxième fois de sa carrière en Formule1 tout en espérant s’offrir le cadeau parfait.
A Monza il y a quinze jours, l’équipe Alpine a vécu un week-end très compliqué sur un tracé qui n’est pas adapté aux caractéristiques de l’A523, ce qui s’est traduit par un zéro pointé le dimanche soir avec un Pierre Gasly incapable de terminer dans les points, alors que son coéquipier Esteban Ocon finira par abandonner en raison d’un problème sur la colonne de direction de sa monoplace.
Revenant un Grand Prix d’Italie à oublier, Esteban Ocon estime qu’il s’agissait pour toute l’équipe d’un week-end d’apprentissage : « C’était une semaine compliquée à Monza, sur un circuit peu favorable aux forces de notre package et de l’équipe. » nous confie le Français à la veille du Grand Prix de Singapour.
« Nous n’avons pas fait de bonnes qualifications et nous avons malheureusement dû abandonner en course par mesure de précaution après avoir ressenti un blocage au niveau du volant. C’était un week-end d’apprentissage pour nous tous. »
« Depuis, nous avons repris le travail, nous avons analysé les raisons de notre déficit de performances et nous avons regardé les leçons que nous pouvions en tirer pour les prochaines épreuves. »
« Nous restons positifs et nous sommes confiants dans notre capacité à revenir en force à Singapour, un tracé qui devrait mieux convenir à notre voiture. Nous allons poursuivre nos efforts et tout donner pour être plus compétitifs ce week-end. »
Une préparation intense pour Singapour
En vue du Grand Prix de Singapour justement, Ocon précise qu’il a passé les derniers jours à préparer au mieux cette quinzième manche de l’année : « Nous avons vécu une semaine intense, avec bien évidemment plusieurs meetingspour débriefer dans le cadre de notre préparation, mais aussi du travail au simulateur d’Enstone. »
« J’ai également rendu visite à notre usine de Viry-Châtillon pour d’autres réunions et pour passer du temps avec les membres de l’écurie. »
« Physiquement, je me suis concentré sur un entraînement spécifique pour Singapour. Il consiste à acclimater mon corps aux conditions chaudes et humides. »
« Je suis désormais fin prêt à attaquer ces deux courses consécutives en Asie [le GP du Japon est programmé dans la foulée de Singapour] et à travailler aux côtés de l’équipe pour obtenir de bons résultats. »
« J’aime aller à Singapour et je m’y sens à l’aise au volant malgré les défis uniques proposés par cette piste. C’est très éprouvant sur le plan physique et tous les pilotes s’y préparent même si c’est toujours exaltant de rouler sous les projecteurs dans les rues de n’importe quelle ville. »
« Contrairement à Monza, Marina Bay offre un tracé plus lent et sinueux, ce qui le rend très technique du point de vue du pilotage. »
« De plus, nous savons qu’un circuit urbain comme Singapour peut présenter des opportunités de briller et nous tenteronsde maximiser ces chances pour revenir dans les points et rendre mon anniversaire encore plus spécial dimanche ! »
Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 42 points de retard sur McLaren.
L’équipe Aston Martin – qui est actuellement quatrième au championnat constructeurs – a occupé jusqu’au Grand Prix d’Italie la troisième place du classement et n’accuse que onze points de retard sur la Scuderia Ferrari, ce qui signifie qu’il est encore possible pour l’écurie basée à Silverstone de faire mieux qu’une quatrième place cette saison.
Lorsqu’on demande au directeur de la performance d’Aston Martin, Tom McCullough, quels sont les objectifs pour son équipe au cours des huit courses restantes au calendrier 2023, le Britannique nous fait part d’un objectif très ambitieux, Aston Martin souhaitant terminer cette campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, place actuellement occupée par Mercedes avec 56 points d’avance.
« L’objectif est d’essayer de revenir à la deuxième place du championnat des constructeurs. » nous confie le Britannique avant le Grand Prix de Singapour.
« C’est un objectif courageux, face à une concurrence féroce. Mercedes a connu quelques événements forts. Ferrari a réalisé son événement le plus fort de l’année à Monza, sa course à domicile ; nous espérons être plus compétitifs à mesure que nous reviendrons sur certaines des pistes à plus fort appui aérodynamique à l’avenir. »
« Les marges sont bonnes à ce stade de la saison et il s’agit maintenant de savoir qui peut apporter quelques développements supplémentaires sur la piste et qui peut exécuter les meilleurs week-ends – sur le plan opérationnel, mais aussi du côté des pilotes. »
Dans ce contexte, Aston Martin continuera au cours des prochaines courses d’apporter de nouvelles pièces sur son AMR23, dès évolutions techniques qui ont déjà été planifiées il y a de cela quelques semaines, mais qui mettront un certain temps avant d’arriver sur la piste en raison du défi logistique lorsque la Formule 1 n’est plus en Europe.
« Même si la partie européenne de la saison est terminée, nous apportons toujours des pièces à la voiture. » nous confie Tom McCullough.
« Il n’est pas aussi facile d’amener ces pièces sur la piste pour les courses flyaway [hors Europe] et nous devons tenir compte du délai de livraison, mais nous aurons du fret en retard qui arrivera sur la piste jusqu’au vendredi matin – parfois des pièces de rechange ou des pièces mises à jour arrivent même plus tard. »
« Cela peut représenter un véritable défi logistique et il est plus difficile de livrer dans certains pays que dans d’autres – mais tout est bien planifié. »
Avec huit Grand-Prix restants dont trois courses Sprint, la saison est loin d’être terminée, mais l’équipe Red Bull dispose d’une telle avance au championnat du monde des constructeurs qu’elle pourrait déjà décrocher un sixième titre mondial dès le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end.
Bien que la domination de l’équipe de Christian Horner soit incontestable, il faudra tout de même une bonne dose de performances tout au long d’un week-end exigeant et un alignement des planètes parfait pour aider l’écurie Autrichienne à plier le match ce week-end. En effet, si elle espère repartir de Singapour titrée, l’écurie devra au choix:
Terminer 1 et 2 en espérant que Mercedes ne marque pas le moindre point
Terminer 1 et 2 et obtenir le point du tour le plus rapide en espérant que Mercedes ne marque pas plus d’un point
Si l’on prend la moyenne des points marqués par Grand Prix par les écuries depuis le début de la saison (42 pour Red Bull et 19,5 pour Mercedes), il semble plus probable que le titre se joue lors de la manche suivante à Suzuka au Japon.
Concernant l’actuel leader du championnat pilotes Max Verstappen, il faudra être un peu plus patient. Le néerlandais n’a aucune chance de repartir de la Cité-Etat titré. En revanche, le titre pourrait être joué dès le Grand Prix du Japon qui emboîte le pas à Signapour, mais pour cela il faudra que Max Verstappen reparte de Suzuka avec 180 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.
Pour rappel, en 2022 Max Verstappen avait obtenu son 2ème titre mondial au Grand Prix du Japon, alors que Red Bull avait dû attendre une course de plus pour sceller son titre constructeurs au Grand Prix des États-Unis à Austin.
Avant le Grand Prix de Singapour, Red Bull est leader du championnat du monde avec 583 points inscrits depuis le début de la saison, soit 310 points de plus que l’écurie Mercedes, actuellement deuxième du classement.
Après un Grand Prix d’Italie à oublier pour l’équipe Alpine qui n’a pas marqué le moindre point à Monza, l’équipe du constructeur français débarque cette semaine à Singapour pour y disputer la quinzième manche de la saison, tracé sur lequel Pierre Gasly a terminé dans les points lors des deux dernières éditions.
Huitième en 2019 et dixième en 2022 à l’arrivée du Grand Prix de Singapour lorsqu’il pilotait encore pour son ancienne équipe AlphaTauri, le Français Pierre Gasly apprécie particulièrement le circuit de Singapour et espère donc y décrocher ce week-end un bon résultat pour la troisième fois d’affilée, mais au volant d’une Alpine cette fois-ci.
« Le circuit de Marina Bay est l’un des plus piégeux du calendrier avec sa piste urbaine plutôt bosselée, de nombreux virages et beaucoup de changements de rapports. » nous confie le pilote Alpine à la veille du Grand Prix de Singapour.
« En plus de cela, il fait extrêmement chaud et humide à Singapour, ce qui en fait l’un des plus grands défis physiques de l’année pour les pilotes. »
« Nous devons soigneusement nous y préparer. J’aime le circuit, j’y ai marqué des points lors des deux dernières éditions et j’ai l’intention de réaliser la passe de trois. »
« Le tracé est légèrement différent avec une longue ligne droite menant au seizième virage après la suppression des chicanes dans le troisième secteur. «
« Le tour sera beaucoup plus rapide qu’avant et nous découvrirons les opportunités que cela pourrait ouvrir en Essais Libres1. »
Les points à Singapour et au Japon…
Le Grand Prix de Singapour de ce week-end lance une séquence de deux courses organisées en Asie avec le Grand Prix du Japon prévu à peine une semaine plus tard sur le tracé de Suzuka. L’équipe d’Enstone a préparé ces deux courses au simulateur au cours des derniers jours et Pierre Gasly s’attend à ce que Alpine soit en mesure de marquer des points à Singapour et à Suzuka.
« Nous avons euune journée très productive la semaine passéeau simulateur et je pense que nous sommes mieux placés en vue des deux prochaines courses, où notre objectif sera de revenir dans les points. » a ajouté le Français.
« Les deux prochaines semaines ne seront pas simplesavec deux circuits très opposés, aux demandes et aux conditions différentes, mais je me sens prêt et j’ai vraiment hâte d’y être pour reprendre le volant. »
Avant le Grand Prix de Singapour, Pierre Gasly occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits depuis le début de l’année, un de plus que son coéquipier Esteban Ocon. L’équipe Alpine est sixième au championnat du monde des constructeurs avec 42 points de retard sur McLaren.
La pluie devrait de nouveau être de la partie en Formule 1 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour, quinzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 (du 15 au 17 septembre).
Depuis le début de la saison 2023, de nombreux week-ends ont été perturbés par la pluie et le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end dans les rues de la Cité-Etat a lui aussi de fortes chances de se dérouler dans des conditions climatiques dégradées si l’on en croit les premières prévisions météo à quatre jours des premiers tours de roue.
Vendredi 15 septembre, pour la première journée de roulage à Singapour le risque de pluie est évalué à 35% au moment où les pilotes participeront aux premiers essais libres du week-end. Les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée, tandis que le ressenti sera de 42° avec un taux d’humidité toujours très élevé à Singapour.
Le samedi 16 septembre, les conditions se dégraderont nettement dans la journée à l’heure des essais libres 3, mais la situation devrait s’améliorer pour les qualifications avec un risque de pluie évalué à 30%. Comme la veille, les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée pour un ressenti à 41°.
Enfin le dimanche 17 septembre, les risques de pluie sont évalués à 75% dans la journée avec des possibilités de grêle. Le risque de pluie à l’heure du départ du Grand Prix de Singapour en soirée est cependant écarté à l’heure d’écrire ces quelques lignes.
Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 14 septembre, un bulletin qui sera mis à jour en temps réel grâce à notre partenaire météo Celinium.
La Formule 1 débarque cette semaine à Singapour pour y disputer la quinzième manche du championnat du monde 2023 sur un circuit urbain très exigeant pour les pilotes et les machines, mais les membres des équipes souffrent eux aussi des conditions difficiles propres à ce Grand Prix si particulier.
Quand on évoque le Grand Prix de Singapour, on pense immédiatement aux pilotes qui doivent rouler à des vitesses folles entre les murs de ce tracé urbain très rapide dans un cockpit surchauffé et dans une ambiance de moiteur extrême en raison du taux d’humidité très élevée.
Mais les pilotes ne sont pas les seuls à souffrir à Singapour, les membres des équipes doivent eux aussi se préparer et s’adapter à ces conditions de travail extrêmes et ils bénéficient pour cela de l’aide d’un coach de performance qui est là pour leur rappeler les bonnes pratiques à adopter pour passer ces quelques jours à Singapour dans les meilleures conditions possibles.
« La chaleur à Singapour est importante, mais l’acclimatation à la chaleur au cours de la saison dans d’autres conditions chaudes permet à l’équipe de se préparer au moment où nous arrivons à Singapour en septembre. » nous explique Faith Atack-Martin, qui est coach de performance et physiothérapeute d’équipe chez Haas.
« Cependant, l’humidité pose un défi supplémentaire et nécessite une gestion minutieuse pour garantir que les membres de l’équipe puissent réguler la température corporelle (thermorégulation), rester hydratés et donner le meilleur d’eux-mêmes. »
« Le conditionnement physique et mental dans cet environnement comprend de nombreuses considérations. Premièrement, éviter les maladies dues à la chaleur est notre priorité. »
« Cela repose sur le maintien de l’équilibre entre le sel et l’eau dans le corps. Dans des conditions chaudes et humides, l’air ambiant est plus riche en molécules d’eau, ce qui rend plus difficile la régulation de la température corporelle car la chaleur ne peut pas s’évaporer aussi efficacement. »
« Le corps réagit à cela en augmentant la vitesse à laquelle il transpire, ce qui entraîne une perte accrue d’eau et de sel. Si les liquides et le sel ne sont pas remplacés, une déshydratation isotonique se produit, entraînant un risque accru de maladie due à la chaleur ou de coup de chaleur à l’effort dans les cas graves. »
« D’autres stratégies visent à faciliter la thermorégulation. Les stratégies de refroidissement comprennent l’accès à des serviettes glacées, des bandeaux anti-transpiration et l’utilisation d’une salle de repos climatisée dans le garage où les membres de l’équipe peuvent aller faire une pause. »
« Un autre complément que nous utilisons est le rince-bouche mentholé. Bien que son utilisation n’affecte pas la température centrale, la perception de la chaleur peut être manipulée. »
« De même, l’utilisation de pulvérisations froides procure une sensation temporaire de fraîcheur qui peut être utile en complément de méthodes plus robustes. »
Autre paramètre à prendre en compte à Singapour : le décalage horaire qui en réalité n’affecte pas le personnel sur place puisque tout le monde reste à l’heure européenne (la course se déroule de nuit). Toutefois, une adaptation est nécéssaire pour les membres de l’équipe, notamment parce que le fait de ne pas voir la lumière du jour peut avoir un effet sur l’humeur.
« On suppose que Singapour est une course difficile en raison du décalage horaire avec l’Europe, cependant, ce n’est pas le cas pour l’équipe de course. » poursuit Faith Atack-Martin.
« S’agissant d’une course nocturne, les horaires de travail de l’équipe changent peu par rapport aux horaires européens. »
« Afin d’atténuer la fatigue du voyage, qui est un facteur après un long vol, le premier jour de notre arrivée est un repos encouragé et des horaires de sommeil spécifiques sont conseillés afin d’éviter toute adaptation à l’heure de Singapour. »
« Il existe aussi un risque de baisse d’humeur lorsque la lumière du jour est limitée. Nous essayons donc d’impliquer l’équipe dans une expérience partagée comme un match de football ou un repas d’équipe. C’est important pour le moral et le sens de la perspective en dehors de la piste. »
Les journalistes logés à la même enseigne
Le voyage pour se rendre à Singapour est extrêmement long (presque une journée et trois avions dans notre cas), ce qui en fait incontestablement la course du calendrier la plus difficile physiquement pour tous les membres des équipes, les pilotes mais aussi les journalistes.
« En arrivant d’Europe, on est immédiatement frappé par le taux d’humidité et la chaleur qui règnent à Singapour. Sur place, on est toujours heureux de rejoindre le paddock de la F1 et le Media Center pour y trouver la fraîcheur de la climatisation. » nous confie Laurie Vermeersch, reporter pour la zone Asie Pacifique pour F1only.fr.
Laurie Vermeersch lors de son arrivée à Singapour après 18h00 de vol
« Quand j’arrive à Singapour, le plus difficile pour moi est le voyage depuis l’Europe et la durée de chaque escale. J’arrive en principe à Singapour le mercredi avant le Grand Prix et je reste sur le créneau horaire européen pour éviter le Jet Lag jusqu’au lendemain de la course. »
« Nous vivons en décalé par rapport au rythme de vie des habitants de Singapour. Le soir, je sors du circuit vers minuit (18h00 en France). Toute la bulle de la F1 vit vraiment à l’heure européenne en plein milieu de Singapour et à plus de 11 0000 kilomètres de Paris. »
« Il est en revanche tout à fait possible pour une femme seule de marcher dans les rues de Singapour à ces heures tardives, car il n’y a aucun sentiment d’insécurité contrairement à certaines autres villes. »
Evidemment, vous pourrez suivre le Grand Prix de Singapour sur notre site tout au long du week-end (du 15 au 17 septembre). Les essais libres, les qualifications et la course seront à suivre en direct comme pour tous les autres Grands Prix de la saison.
DRS pour Drag Reduction System ou système de réduction de la traînée en bon français. Derrière cet acronyme se cache l’une des évolutions les plus critiquées ces dernières années en Formule 1, notamment parce que certains estiment que ce système facilite trop les dépassements en course et donc diminue le spectacle.
Lors de son introduction en Formule 1 à partir de la saison 2011, le DRS a été relativement bien accueilli par des pilotes qui avaient de plus en plus de mal à dépasser les concurrents en piste, notamment parce que les turbulences aérodynamiques derrière les monoplaces les empêchaient de se rapprocher suffisamment près de la voiture précédente avant d’entamer une ligne droite, ce qui rendait les dépassements en ligne droite quasiment impossibles.
Pour régler le problème, la Formule 1 a donc introduit le système de DRS qui consiste à ouvrir le flap supérieur de l’aileron arrière (voir photo d’illustration de l’article) à un moment donné lorsqu’une monoplace se trouve à moins d’une seconde de la voiture précédente. Le fait de relever ce flap supérieur réduit considérablement la traînée aérodynamique d’une F1 dans la ligne droite et lui fait donc gagner quelques kilomètres/h, ce qui permet au pilote de dépasser son adversaire avec une certaine facilité (trop peut-être selon certains).
Relativement bien accueilli la première année, ce système DRS a par la suite fait couler beaucoup d’encre car les pilotes ont pris l’habitude d’attendre d’être dans une ligne droite pour ouvrir le DRS et doubler un adversaire sans que ce dernier ne puisse se défendre en raison du delta de vitesse entre une monoplace ayant le DRS ouvert et l’autre non.
Au fil des années, ce système (qui n’a quasiment pas évolué depuis 2011) a effectivement tenu ses promesses avec de nombreux dépassements à la clé, mais de plus en plus de voix s’élèvent pour essayer de faire supprimer ce système de réduction de la traînée en Formule 1 afin d’encourager les dépassements « naturels » au point de freinage ou en utilisant uniquement l’aspiration.
D’ailleurs, les nouvelles règles introduites en F1 en 2022 avec le retour des monoplaces à effet de sol ont clairement permis aux monoplaces de se suivre de plus près dans les courbes, ce qui a une nouvelle fois remis en cause la pertinence du système DRS.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Doit-on supprimer le DRS ? Doit-on le conserver ? Vous pouvez donner votre avis en répondant au sondage ci-dessous et développer votre opinion en laissant un commentaire.
A partir de cette édition 2023 du Grand Prix de Singapour (du 15 au 17 septembre), les pilotes rouleront sur un tracé remanié dans la Cité-Etat avec notamment la suppression de certains virages dans le dernier secteur en raison de travaux réalisés sur la plate-forme flottante « The Float ».
Construit en 2007 pour accueillir la parade militaire de la fête nationale, alors que le nouveau stade national était encore en construction à Singapour, la barge flottante allias « The Float » devait être éphémère et son démantèlement prévu à partir de 2010. Mais les autorités ont jugé bon de la conserver pour y organiser des événements tout au long de l’année comme des rencontres sportives, des concerts ou encore des parades.
A partir de 2008, les tribunes situées en face de la barge ont servi pour accueillir les spectateurs venant assister au tout premier Grand Prix F1 de Singapour de l’histoire. La tribune en elle-même faisait même partie du tracé puisque les monoplaces passaient au pied de cette tribune avant de s’engouffrer en dessous (virages 18 et 19), la structure formant ainsi une chicane sur le tracé de Singapour que les pilotes empruntaient encore lors de l’édition 2022.
Des travaux prévus jusqu’en 2027…
En 2017, les autorités de Singapour ont annoncé le réaménagement de la plate-forme flottante qui sera d’ailleurs renommée NS Square, pour rendre hommage à tous les militaires nationaux passés et présents. NS Square comprendra des installations sportives communautaires, une nouvelle promenade publique au bord de l’eau et une galerie sur le thème de la Nouvelle-Écosse. La nouvelle scène permanente et la nouvelle tribune auront une capacité d’accueil accrue d’environ 30 000 places, et la promenade du front de mer autour de la scène, qui sera ouverte toute l’année, améliorera la connectivité des piétons autour de la baie.
Les travaux de rénovation ont débuté le 6 septembre 2023 et devraient s’achever d’ici 2027. Jusque-là, le tracé de Formule 1 du Grand Prix de Singapour ne passera plus sous la tribune et les pilotes devront emprunter la Raffles Avenue qui formera donc une longue ligne droite.
@ Ministère de la défense de Singapour/The Float et sa tribune située juste en face
Un circuit plus court et plus rapide…
Avec ces changements, la longueur du circuit de Singapour va diminuer et passer de 5,065km à 4,928 km. Le nombre de tours de course en sera également modifié, passant de 61 à 62. Ce nouveau tracé sera également beaucoup plus rapide, raccourcissant ainsi quelque peu la durée des futurs Grands Prix. D’après les premières simulations, on s’attend à ce que les pilotes bouclent un tour du nouveau circuit en moins d’une minute et trente secondes. Ci-dessous, un tour sur le nouveau tracé de Singapour avec le jeu officiel de la Formule 1 F1 23.
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a révélé que le manque de professionnalisme d’Alpine au moment où l’Espagnol cherchait à renouveler son contrat avec l’équipe du constructeur français en 2022 a été l’un des facteurs déterminants dans sa prise de décision de rejoindre Aston Martin.
Après deux saisons passées chez Alpine entre 2021 et 2022, Fernando Alonso a annoncé en plein milieu de la campagne 2022 qu’il quitterait Alpine à la fin de l’année pour rejoindre Aston Martin en remplacement direct de l’Allemand Sebastian Vettel qui venait juste d’annoncer son départ à la retraite à la fin de la saison.
Lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a décidé en 2022 de quitter Alpine – qui était quatrième au championnat du monde – pour rejoindre Aston Martin qui était la septième écurie du plateau à l’époque, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, il y a un tas de circonstances, la première est que Vettel a pris sa retraite, je dois être honnête. » a-t-il indiqué dans le podcast El Larguero.
« Ce fut une annonce un peu surprenante de voir qu’il y avait une place libre chez Aston Martin. Donc, c’était le premier facteur. »
« Le second est qu’avec Alpine les négociations de plusieurs mois n’ont jamais abouti. Nous étions en accord sur tout, mais le papier [le contrat] n’est jamais arrivé pour apposer une signature et j’ai donc constaté un manque de professionnalisme à ce moment-là chez Alpine. »
« Ensuite chez Aston Martin – je crois que l’annonce de la retraite de Vettel a été faite le jeudi du Grand Prix de Hongrie – et le samedi tout était clair et le contrat était devant moi et cette volonté de m’avoir m’a séduit. »
« C’était une vraie aventure, c’était la septième [équipe] au championnat constructeurs, il y avait un risque, mais ça a bien fonctionné et l’intuition était bonne cette fois-ci. »
Avant le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec quatorze points d’avance sur Lewis Hamilton.
Le nouveau PDG d’AlphaTauri, Peter Bayer, a expliqué pourquoi Daniel Ricciardo a toutes ses chances de conserver son baquet chez AlphaTauri la saison prochaine, et ce malgré les interrogations sur son niveau de performance ou encore son âge.
Bien que la mission première d’AlphaTauri – l’équipe sœur de Red Bull – est de développer de jeunes talents pour leur permettre de faire un premier pas en Formule 1 avant d’être éventuellement catapulté chez Red Bull, le très expérimenté Daniel Ricciardo reste à l’heure actuelle l’un des principaux candidats pour un baquet au sein de l’écurie italienne en 2024.
Daniel Ricciardo – qui a couru dans sa carrière pour HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault ou encore McLaren – a fait son retour sur la grille en tant que titulaire cette saison chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries qui n’a pas convaincu ses employeurs après dix courses disputées.
Ricciardo a disputé les Grands Prix de Hongrie et de Belgique, mais l’Australien s’est ensuite blessé à la main gauche après un accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas sur le tracé de Zandvoort. Le pilote AlphaTauri a donc été remplacé par le jeune pilote de réserve de l’équipe, Liam Lawson, qui sera d’ailleurs de nouveau au volant de la monoplace à Singapour et très probablement au Japon une semaine plus tard.
Alors que la fin de saison approche à grand pas, AlphaTauri n’a toujours pas dévoilé l’identité de ses deux pilotes pour la saison 2024 de Formule 1, mais si l’on en croit les propos du PDG Peter Bayer, Daniel Ricciardo a de grandes chances d’être conservé pour la saison prochaine, notamment grâce à son expérience.
« Je crois que….évidemment, nous ne pouvons pas seulement développer de jeunes pilotes – nous devons aussi être compétitifs. » admet Peter Bayer lors d’un entretien exclusif pour PlanetF1.com.
« Je pense que pour être compétitif de nos jours, il faut avoir dans les deux voitures un pilote expérimenté et un jeune. C’est vraiment ce que nous essayons de réaliser, vous savez, avoir un expérimenté et un jeune. »
« Dans ce contexte, le jeune apprendra davantage de l’expérimenté. L’expérimenté nous aidera, par exemple, Daniel nous a énormément aidé dans les réglages de la voiture. »
« Ainsi, pendant que nous donnons des retours à un jeune pilote, le pilote expérimenté nous donne son avis, et je suis convaincu que nous avons besoin de ces deux choses. »
Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de l’année.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a révélé que le Britannique Lando Norris pourrait être un sérieux « candidat » chez Red Bull pour éventuellement remplacer le Mexicain Sergio Perez une fois le contrat de ce dernier arrivé à son terme.
Sergio Perez est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2024 et connaît une campagne 2023 difficile, le Mexicain étant largement dominé par son coéquipier Max Verstappen qui a une avance de 145 points au championnat du monde après la quatorzième manche de l’année disputée à Monza.
En théorie, l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull devrait être assuré pour la saison 2024 puisque ce dernier possède un contrat, mais ses performances au cours des dernières courses disputées lui ont valu des critiques publiques de la part d’Helmut Marko, l’Autrichien reprochant à Perez sa forme incohérente par rapport à son coéquipier.
Plus récemment, Helmut Marko a également mis encore plus de pression sur Sergio Perez en indiquant que le pilote McLaren Lando Norris était sur le radar de l’équipe : « Perez n’est pas cohérent. Il n’est pas toujours concentré. » a déclaré Marko sur Servus TV.
« Perez a un contrat jusqu’en 2024 et Norris a un contrat [avec McLaren, ndlr] jusqu’en 2025. Malheureusement, c’est long. »
« Il [Norris] est définitivement un candidat pour nous. Chez Toro Rosso, nous avions déjà trouvé un accord avec lui à l’époque jusqu’à ce que son manager se rende compte qu’il y avait une option pour un contrat chez McLaren. »
« En termes de jeunesse et de vitesse, il nous conviendrait très bien. Sergio [Perez] quant à lui a déjà plus de 30 ans et attend son quatrième enfant. Donc, il a aussi d’autres intérêts. Donc, il faudra voir ce qui se passe ensuite. »
Lando Norris lui-même a récemment révélé que des discussions ont eu lieu avec Red Bull avant que le Britannique ne décide finalement de rester avec McLaren en signant un contrat qui court jusqu’à la fin de la saison 2025.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc est revenu un peu plus en détail sur ses difficultés cette saison au volant d’une monoplace qui n’est pas adaptée à son style de pilotage, notamment parce qu’il a dû faire quelques compromis pour essayer de gommer la plus grosse faiblesse de la SF-23 qui est d’être une monoplace imprévisible.
Revenant sur ses difficultés rencontrées cette saison avec une SF-23 qui semble difficile à appréhender, le Monégasque a expliqué : « La chose la plus délicate, c’est que j’aime les voitures qui survirent en général, et cela a été un trait de caractère tout au long de ma carrière. » a déclaré Charles Leclerc en entretien avec la BBC.
« Le problème avec la voiture de cette année, c’est que ce n’est pas une voiture qui survire, mais c’est une voiture imprévisible. »
« Nous sommes beaucoup plus affectés que nos concurrents par la direction du vent, et évidemment, en tournant en rond, on se retrouve toujours avec un vent arrière à un moment donné et ce n’est pas une position très confortable, parce que pour le pilote c’est impossible d’anticiper. »
« Nous avons encore cette limitation dans la voiture aujourd’hui. C’est bien mieux qu’au début de la saison, mais elle est toujours là, et évidemment, rouler avec une voiture pointue rend cette caractéristique encore plus difficile à gérer. Donc au début de la saison, j’ai eu pas mal de difficultés. »
L’une des solutions a été de régler la monoplace d’une manière que Charles Leclerc ne souhaitait pas pour faire face au comportement erratique de la SF-23 et composer avec le manque d’adhérence du train avant.
« J’ai du faire face à pas mal de sous-virage juste pour avoir des moments un peu moins imprévisibles. » a ajouté le Monégasque.
« Ce n’est pas ce que l’on veut [en tant que pilote] et ce n’est pas l’équilibre que j’apprécie le plus. Donc, ça ne convient pas vraiment à mon style de pilotage. »
« Mais nous avons travaillé dessus. Nous avons eu une bonne réaction. Nous avons fait un très grand pas en avant là-dessus et maintenant nous devons juste ajouter plus de performances et continuer à travailler sur cette faiblesse afin d’améliorer la voiture. »
Le paradoxe de Bakou
Paradoxalement, Charles Leclerc a réussi l’exploit de décrocher la pole position sur l’un des circuits les plus venteux du calendrier à Bakou en Azerbaïdjan, la capitale azerbaïdjanaise étant d’ailleurs surnommée « la ville du vent ».
« Bakou a été une grosse surprise. Pour une raison quelconque, je me sentais vraiment à l’aise, ce à quoi nous ne nous attendions pas en arrivant à Bakou. » admet Charles Leclerc.
« Nous connaissions nos faiblesses et nous savions que c’était une piste urbaine, tellement venteuse, avec des murs autour et ça n’est jamais bon pour la confiance. »
« J’ai trouvé un bon équilibre avec la voiture. J’ai aussi beaucoup joué avec les murs car cela coupait le vent, donc cela nous aidait dans la façon dont vous preniez les virages. »
« A ce moment-là, j’ai un très bon tour lors des deux qualifications [il s’agissait d’un week-end Sprint], ce qui nous a permis de réaliser une double pole, ce qui a été une grande surprise pour nous. »
Bien que rapide sur un tour, c’est finalement Red Bull qui a décroché la victoire à Bakou ce week-end-là, l’équipe de Milton Keynes ne laissant que des miettes à ses concurrents depuis le début de la saison 2023.
Lorsqu’on demande justement à Charles Leclerc comment il gère le fait d’aborder une course en sachant qu’une monoplace – en l’occurrence la Red Bull – est imbattable, le Monégasque a répondu : « Aussi étrange que cela puisse paraître, chaque fois que j’enfile mon casque, j’ai toujours l’impression que la victoire est possible. »
« Chaque fois que je m’entraîne à domicile ou que je suis dans la voiture, gagner est ce qui me motive et cela ne me semble jamais irréalisable. Bien sûr, de manière réaliste, avant le week-end, vous savez que, si rien ne leur arrive, ils [Red Bull] seront simplement dans leur propre ligue le dimanche. »
« Mais chaque fois que je ferme la visière, j’y crois toujours. Je pense toujours que c’est quelque chose que je peux faire. Une victoire est toujours possible et je donnerai toujours absolument tout pour gagner. Il n’y a donc aucun manque de motivation. »
Après le Grand Prix d’Italie 2023 où il a terminé quatrième, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur son coéquipier Carlos Sainz.
La FIA a confirmé avoir délivré à toutes les équipes de la grille de la Formule 1 le certificat de conformité de l’administration du plafonnement des coûts concernant la saison 2022.
L’administration du plafonnement des coûts de la FIA a terminé l’examen des documents de déclaration soumis par chaque concurrent ayant participé au championnat du monde de Formule 1 2022 pour la période de déclaration de l’année complète 2022 se terminant le 31 décembre 2022.
L’examen a été un processus « intensif et approfondi ». » a indiqué la FIA dans un communiqué. La Fédération ajoutant avoir commencé le processus : « par une analyse détaillée de la documentation soumise par les concurrents. »
De plus, toutes les activités non liées à la F1 entreprises par les équipes ont fait l’objet d’un contrôle approfondi cette année, comprenant de multiples visites sur place dans les installations des équipes et des procédures d’audit minutieuses pour évaluer la conformité au règlement financier.
Dans le cadre de cet examen, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a noté que tous les concurrents ont agi « à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus ».
En d’autres termes, les dix équipes de la grille de la Formule 1 sont en conformité avec la réglementation financière de la saison 2022, contrairement à la saison précédente où Red Bull avait été pénalisée pour avoir dépassé le plafond budgétaire imposé aux équipes lors de la saison 2021.
Pour rappel : le règlement financier a été introduit dans le championnat du monde de Formule 1 à partir de la saison 2021 après approbation unanime des concurrents. L’intention du règlement financier est de limiter les dépenses dans le championnat afin d’assurer la viabilité à long terme du championnat et d’encourager la convergence des performances entre les concurrents, créant ainsi des courses plus excitantes.
La réglementation est très complexe, reflétant la complexité du sport dans son ensemble. Le processus par lequel les soumissions des équipes sont ensuite auditées par l’administration du plafonnement des coûts de la FIA nécessite une quantité de travail importante qui, grâce aux engagements de ressources supplémentaires pris par la FIA, a été réalisée dans un délai plus court que la première année de mise en œuvre.
L’administration du plafonnement des coûts est chargée d’administrer et de surveiller le respect du règlement financier, d’enquêter sur les cas de non-conformité présumée par le biais du processus d’audit ou en lançant des enquêtes approfondies si elle estime que cela est justifié, et de prendre les mesures coercitives appropriées en ce qui concerne toute violation présumée.
Avec sa 10ème victoire consécutive ce week-end lors du Grand Prix d’Italie à Monza, Max Verstappen continue d’écrire l’histoire de la Formule 1. Le pilote Red Bull semble survoler la discipline et est d’ailleurs salué par ses pairs pour cela, mais c’est sans compter sur toute une équipe derrière lui qui lui a fourni la voiture la plus rapide du plateau.
Depuis le début de la saison 2023, Red Bull domine largement les débats avec quatorze victoires en autant de courses disputées et même quinze victoires consécutives si l’on compte le Grand Prix d’Abou Dhabi 2022, ultime manche de la saison précédente remportée par Max Verstappen.
Interrogé sur la domination de Red Bull et sur l’éventuelle introduction d’une nouvelle réglementation qui permettrait d’équilibrer les forces pour plus de spectacle, Christian Horner – patron de Red Bull – ne semble pas favorable à une telle idée.
« Eh bien, les réglementations sont assez stables. Nous avons trois séries de règlements maintenant : Technique, Sportif et Financier. » a expliqué Horner le week-end dernier à Monza.
« Les domaines technique et sportif semblent satisfaisants. Pour ce qui est du règlement financier, il semble qu’il y ait quelques manœuvres de temps à autre. Mais je pense que les règlements sont stables pour les deux prochaines années. »
« Et nous nous attendons à ce que nos concurrents…regardez le saut que McLaren a fait récemment. Nous nous attendons à ce qu’il y ait une convergence, même cette année, avant d’arriver à 2024. »
« Je n’ai pas connaissance de changements réglementaires draconiens et significatifs dans les tuyaux. Nous l’avons déjà fait pour 2026, qui sera une réinitialisation complète. » insiste le Britannique.
« Même si nous avons beaucoup gagné cette année, beaucoup de courses, y compris la dernière [le GP des Pays-Bas], ont été assez divertissantes. En tout cas, de notre point de vue, Zandvoort l’a été. Donc oui, je ne pense pas que le sport manque de divertissement en ce moment. »
Interrogés à leur tour, les patrons de Ferrari et McLaren approuvent les propos de Christian Horner et estiment que le nécessaire a déjà été fait et qu’il ne faudrait pas dénaturer la Formule 1.
« Je ne suis pas un grand fan de l’équilibre des performances ou de tout autre artifice de ce genre, ce n’est pas du tout l’ADN de la Formule 1. » a déclaré Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari.
« Et nous avons déjà l’allocation en soufflerie, avec une sorte d’équilibre, pas l’équilibre de la performance mais l’équilibre de l’allocation et c’est suffisant. » [NDLR: plus une écurie a été performante la saison précédente, moins elle bénéficiera de temps en soufflerie la saison suivante].
Du côté de chez McLaren – qui est l’équipe ayant fait le plus grand pas en avant cette saison – Andrea Stella rejoint son homologue de chez Ferrari : « Oui, je suis d’accord. Nous ne voulons pas d’aide. »
« Nous voulons combler le fossé par nos propres moyens. Et nous aimons ce défi. Et c’est ce que nous voulons pour les deux prochaines années. » a insisté Stella.
Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a déclaré qu’une analyse approfondie de la collision ayant eu lieu entre les deux pilotes à Monza dimanche dernier en course sera lancée dans les prochains jours.
Au Grand Prix d’Italie, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés roue contre roue au premier virage lorsque Oscar Piastri a quitté la voie des stands après son arrêt au 24e tour. Norris – qui avait des pneumatiques plus chauds – s’est jeté dans le premier virage, tandis que Piastri a légèrement glissé avec ses pneus froids et a touché le côté droite de la monoplace de son coéquipier.
Plus de peur que de mal finalement après ce contact entre coéquipiers, mais le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a déclaré que cet incident sera étudié en détail au cours des prochains jours afin qu’une telle situation ne puisse se reproduire à l’avenir.
« Il ne devrait jamais y avoir de contact entre deux monoplaces McLaren. » a déclaré Andrea Stella après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, cité par le site du championnat du monde.
« Il y a eu un contact, ce qui ne correspond pas à la façon dont nous courons chez McLaren. C’est OK, mais nous devons simplement revoir certaines choses comme vous le feriez pour tout ce qui est technique ou en rapport avec la course. »
« Ce qui est important, c’est d’avoir un paramètre clair quant à ce que vous jugez acceptable et non acceptable. Ce n’est pas une question d’émotions, il est très clair que pour tout pilote, il y a quelque chose de plus grand qu’eux : c’est l’équipe. »
Lorsqu’on lui a demandé lequel des deux pilotes était le plus à blâmer pour cet incident, Stella a répondu : « Nous devons tout revoir. Comme pour tout, nous le ferons au calme, nous ne devons rien faire dans l’urgence. »
« Nous allons examiner cela et apporterons les ajustements nécessaires et je suis sûr que même les pilotes se calibreront eux-mêmes dans une situation similaire [à l’avenir]. »
« C’est toujours un peu délicat quand on sort des stands, surtout avec les pneus Durs. Oscar a essayé de voir où il pourrait se placer pour conserver sa position, mais avec des pneus plus froids, cela est plus difficile qu’on pourrait l’imaginer. »
« Je pense que nous pouvons conclure qu’il ne s’agissait que d’une petite erreur de jugement. Cela signifie donc qu’il n’y a aucun problème [entre les deux pilotes]. Les deux pilotes étaient conscients qu’il ne devait y avoir aucun contact entre deux McLaren, et il s’agissait juste d’un problème d’exécution. »
Stella a souligné que Norris et Piastri resteront toujours libres de se battre à l’avenir malgré cet incident, mais l’Italien a précisé qu’ils devront veiller à respecter les consignes de l’équipe.
« Ils sont libres de courir. Mon rôle est de leur donner des principes et un paramètre clair dans lesquels ils peuvent courir. C’est ce que nous voulons voir, c’est excitant à voir. »
« C’est un peu comme chez Ferrari aujourd’hui, je suis sûr qu’ils étaient un peu nerveux sur le muret des stands, mais c’était un bon spectacle. » a ajouté Stella en parlant de la bataille entre Leclerc et Sainz ce dimanche à Monza en fin de course.
A Monza, Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a terminé douzième, l’Australien ayant été victime d’un accrochage avec la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui l’a obligé à repasser par les stands pour changer d’aileron avant.
Après le Grand Prix d’Italie, McLaren occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points d’avance sur Alpine.
Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix F1 d’Italie disputé ce dimanche 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2023. Le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz.
Derrière, Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton, Alexander Albon, Lando Norris, Fernando Alonso et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette quatorzième manche du championnat du monde 2023.
Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche à Monza. Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a abandonné avant la fin du tour de formation sur problème mécanique (raison inconnue), tandis que le pilote Alpine Esteban Ocon a lui aussi abandonné en course en raison de vibrations dans la colonne de direction de son A523.
Les pénalités : le pilote Williams Logan Sargeant a écopé d’une pénalité de cinq secondes et deux points sur sa Superlicence pour avoir causé une collision en course avec l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas.
Le pilote McLaren Oscar Piastri a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste et gagné un avantage sur l’AlphaTauri de Liam Lawson.
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points sur sa Superlicence pour avoir provoqué une collision avec la McLaren d’Oscar Piastri en fin de course.
Le Pilote Mercedes George Russell a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage sur l’Alpine d’Esteban Ocon.
Pilote du jour : l’Espagnol Carlos a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix d’Italie. Le pilote Ferrari – qui a terminé troisième – a reçu 31,5% des votes de la part des fans, il devance Sergio Perez (14,8%), Max Verstappen (13,3%), Alex Albon (10,7%) et Charles Leclerc (6%).
Meilleur tour en course : c’est le pilote McLaren Oscar Piastri qui a signé le meilleur tour en course ce dimanche à Monza. L’Australien a signé un 1,25.072 au 43e tour de course, cependant, il ne marque pas le point bonus car il n’a pas terminé dans le top dix (il a franchi la ligne en P12).