Lewis Hamilton savait dès Bahreïn que la saison 2023 serait longue

Lewis Hamilton a révélé que l’équipe Mercedes n’a pas voulu apporter les changements qu’il avait pourtant demandé en début d’année sur la W14, le Britannique affirmant avoir été très frustré en sachant dès les essais hivernaux qu’il devrait composer avec une monoplace mal née durant une grande partie de la saison 2023.

En 2023, Mercedes a souhaité rester fidèle à son concept Zéropod sur sa W14, un concept qui n’avait pourtant pas fonctionné l’année précédente sur la W13. Malgré l’échec de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand a donc continué à utiliser ce concept, mais dès les premiers roulages en essais hivernaux à Bahreïn, Lewis Hamilton et les ingénieurs ont très vite compris que la campagne 2023 allait être longue.

“Je me souviens, c’était exactement la même sensation [qu’en 2022], et ce n’était vraiment pas un sentiment génial. J’avais pourtant de grands espoirs.” a expliqué Hamilton à la BBC en comparant la W13 de 2022 et la W14 de 2023.

“En février lorsque nous avons envoyé la voiture là où elle devait aller [à Bahreïn], j’étais un peu plus inquiet, car l’année précédente, j’ai entendu “la voiture est incroyable, elle est unique, personne n’aura quelque chose d’identique”. Et puis nous sommes arrivés au premier test…”

“Donc, j’étais plus prudent, je me disais “on verra”. Et puis la voiture a eu tous ces problèmes. Je savais juste que ça allait être une longue année. Il y avait des frustrations, parce que j’avais demandé des changements, mais ça n’a pas été fait.”

Une fois la saison 2023 entamée, Lewis Hamilton n’a pas eu d’autre choix que de travailler avec le matériel dont il disposait et le Britannique a dû faire quelques compromis pour essayer d’en tirer le meilleur parti, alors que son équipe a tout de même apporté des améliorations sur la W14 tout au long de l’année, notamment un gros package aéro au à partir du Grand Prix de Monaco. 

“Avec l’expérience de l’année précédente, je me suis simplement appliqué, en creusant, en m’asseyant avec les gars. Nous avions de bien meilleures réunions.” a souligné le Britannique.

“J’ai pu rester plus positif tout au long de l’année et me dire : “ça va être une longue saison, mais il ne faut pas abandonner. Nous devons continuer à travailler et à tirer le maximum de la voiture, quoi qu’il en soit.” a ajouté Hamilton qui a tout de même terminer troisième au championnat du monde des pilotes.

“Je pense que cette année ils [les ingénieurs de Mercedes] pensaient que les fondamentaux étaient bons et qu’on devait simplement y aller, mais ce n’était pas le cas. C’est pourquoi j’étais frustré en février, car ils n’avaient pas apporté les changements que j’ai pu demander.”

“Nous n’avions pas nécessairement l’Etoile du Nord au début de l’année, pour savoir exactement vers quoi nous devions travailler.”

“C’était une sorte de ligne en zigzag pour essayer d’arriver là où nous devions être. De temps en temps, quelque chose de positif se produit, et vous vous dites : “ok, c’est tout.” Et puis ça bouge, le poteau de but bouge toujours, c’est typique.”

Troisième du championnat du monde avec 234 points inscrits en 22 courses, le septuple champion du monde n’a connu qu’un seul abandon [au Qatar après une collision avec son coéquipier] et est monté à six reprises sur un podium. 

Neuf des dix équipes de F1 nient être à l’origine de l’enquête sur le couple Wolff

Neuf écuries de Formule 1 se sont unies pour nier catégoriquement être à l’origine d’une enquête lancée par la FIA sur une prétendue fuite d’informations confidentielles entre un membre de la direction de la Formule 1 et un directeur d’équipe en F1 [Toto Wolff pour ne pas le citer].

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, lors d’une récente réunion des directeurs d’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent et que la FIA décide de lancer une enquête visant Toto Wolff et sa femme Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – pour un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Dans ce contexte, il aurait donc paru logique que les directeurs d’équipe soient à l’origine de l’enquête lancée par la FIA, mais neuf des dix écuries de la grille se sont unies pour publier un communiqué commun ce mercredi soir dans lequel elles précisent ne pas être à l’origine de cette enquête.

“Nous pouvons confirmer que nous n’avons déposé aucune plainte auprès de la FIA concernant l’allégation d’informations de nature confidentielle échangées entre un directeur d’équipe de F1 et un membre du personnel de la FOM.” peut-on lire dans ce communiqué publié en cascade par neuf des dix équipes de la grille.

“Nous sommes heureux et fiers de soutenir la F1 Academy et sa directrice générale à travers notre engagement à sponsoriser un participant sur nos livrées à partir de la saison prochaine.”

L’écurie Mercedes pour sa part n’a pas publié ce communiqué puisque c’est son team principal, Toto Wolff, qui est visé par cette enquête de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts. 

Cependant, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : “Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe.”

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait “profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations.”

Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences.” a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations.”

La FIA valide l’utilisation d’une écope de refroidissement du cockpit en F1

Le Conseil Mondial du sport automobile s’est réunit pour sa dernière réunion de l’année 2023 à Bakou en Azerbaïdjan dans le cadre de la Semaine des Assemblées générales de la FIA 2023. Au cours de cette réunion, des décisions ont été prises concernant le championnat du monde de F1, dont une qui autorise l’installation d’une écope de refroidissement sur les monoplaces à partir de 2024.

Après le Grand Prix du Qatar 2023, les pilotes Williams Alex Albon et Logan Sargeant ont été amenés au centre médical du circuit, les deux hommes souffrant d’une déshydratation intense après une trop longue exposition à la chaleur, alors que Sargeant a dû pour sa part mettre un pied à terre avant même la fin de la course, l’Américain étant à bout de souffle.

Du côté de chez Alpine, le Français Esteban Ocon avait même révélé avoir vomi dans son casque durant la course, tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a failli s’évanouir au volant de sa monoplace. Le Canadien a d’ailleurs eu le plus grand mal à sortir de son AMR23 lors de son arrivée au Parc Fermé après la course.

Au lendemain de ce Grand Prix, la FIA a tenu à indiquer qu’elle se souciait du fait que le bien-être des pilotes a été impacté à Losail et a donc débuté une analyse de la situation au Qatar pour fournir des recommandations futures. 

Une première mesure visant à introduire une écope de refroidissement sur les monoplaces en cas de fortes chaleurs a déjà été validée par le Conseil Mondial du Sport Automobile, mais les travaux pour améliorer encore plus le refroidissement des cockpits se poursuivront en début d’année.

Le Conseil mondial a également approuvé diverses mises à jour des règlements sportifs et techniques de la Formule 1 2024 proposées à la suite de cette dernière réunion de la Commission F1. Il a confirmé les changements clés suivants :

  • Disposition du Règlement Technique prévoyant qu’une “écope” de refroidissement doit être installée dans des conditions extrêmement chaudes.
  • La limitation du nombre et de la masse de certains composants métalliques dans le plancher qui ont été identifiés comme présentant un risque pour la sécurité s’ils étaient délogés d’une voiture.
  • La réduction du temps passé sur la grille avant un Grand Prix de 50 à 40 minutes.
  • L’obligation d’arrêter de travailler sur les voitures partant de la Pit Lane – la FIA a noté qu’il n’existe actuellement aucune réglementation en place pour décrire la procédure concernant le personnel et l’équipement liés aux voitures partant de la Pit Lane. Pour des raisons de sécurité, il sera désormais obligatoire de retirer tout le personnel et tout l’équipement de la voie rapide 90 secondes après le début du tour de formation.
  • Des mises à jour mineures des règlements sportifs, techniques et financiers des groupes motopropulseurs 2026 ont également été approuvées.

Oui, la Red Bull RB19 a bien des faiblesses assure Max Verstappen !

Avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés en 2023, la Red Bull RB19 a été la monoplace la plus victorieuse de toute la saison avec pas moins de 19 victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez.

En 2023, Red Bull a clairement écrasé la concurrence avec 860 points inscrits en 22 courses, soit plus du double de l’équipe Mercedes qui a terminé deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 409 points. Cette nette domination a permis à Red Bull de décrocher le titre constructeurs au Grand Prix du Japon, tandis que Max Verstappen a été titré pour une troisième fois consécutive au Qatar le samedi au terme de la course Sprint.

Si Red Bull a largement dominé en première partie de saison en remportant toutes les courses, la deuxième partie de l’année a été un peu plus compliquée, notamment à Singapour où Ferrari est devenue la seule équipe non Red Bull à remporter un Grand Prix en 2023 grâce à la victoire de Carlos Sainz.

La victoire de Ferrari à Singapour prouve donc que la Red Bull RB19 n’est pas une monoplace “imbattable” et lorsqu’on demande à Max Verstappen si sa monoplace 2023 a bien quelques faiblesses, le triple champion du monde a répondu : “Bien sûr, il y a des faiblesses.” a affirmé Max Verstappen après sa dernière victoire de la saison 2023 au Grand Prix d’Abou Dhabi.

“Regardez notre week-end de course à Singapour. En général, sur les circuits urbains, je pense que nous avons un peu plus de mal, comme à Las Vegas également [A Las Vegas, Max Verstappen n’a pas décroché la pole position].”

“La basse vitesse n’est certainement pas notre point fort avec cette voiture.” a-t-il ajouté. “Le passage de bosses, monter sur les vibreurs également. Donc, c’est certainement un domaine important sur lequel nous pouvons nous améliorer.”

Lorsqu’on lui a demandé quel pas en avant devait faire son équipe Red Bull au cours de l’hiver pour être certain d’avoir une nouvelle fois la meilleure monoplace de la grille en 2024, le Néerlandais a répondu : “C’est difficile à dire, mais bien sûr, de rendre nos forces encore plus fortes.”

En 2024, Red Bull et Max Verstappen remettront leurs titres en jeu tout en sachant qu’ils auront une cible dans le dos dès la première manche de la saison qui se disputera à Bahreïn le 2 mars.

Le couple Wolff au cœur d’une tempête médiatique en F1

Le patron de l’équipe Mercedes en Formule 1, Toto Wolff, et son épouse Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – font l’objet d’une enquête du département Conformité de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts.

La FIA a estimé qu’elle devait donné une suite aux plaintes des directeurs d’écuries en Formule 1 concernant les activités du couple, car des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que Toto Wolff et sa femme Susie soient au courant d’informations qui ne seraient normalement pas disponibles sur les canaux habituels, ce qui pourrait donc être considéré comme un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : “La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question.”

Quelques heures après la parution de cette information, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : “Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe.”

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait “profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations”. 

“Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences.” a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

“Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations.”

Susie Wolff en ligne de mire ? 

La Formule 1 pour sa part a indiqué que la communication de la FIA ne leur avait pas été partagée et a donc exprimé sa “totale confiance dans le fait que les allégations sont fausses.”

“Aucun membre de notre équipe n’a fait de divulgation non autorisée à un directeur d’équipe.” a ainsi indiqué la F1, citée par Reuters, tout en évoquant “des processus et des procédures robustes” pour garantir la séparation des informations.

Difficile d’obtenir plus d’informations dans cette affaire dans l’immédiat, puisque la FIA reste muette depuis ce mardi soir. Cependant, on pourrait assez facilement en déduire que la cible principale semble être Susie Wolff, plutôt que son mari…

La F1 dévoile le calendrier des six courses Sprint pour la saison 2024

La Formule 1 a annoncé le calendrier 2024 des six courses Sprint qui seront disputées l’an prochain au cours du championnat du monde, un calendrier conçu pour présenter des circuits qui encouragent des dépassements et permettent des courses serrées et divertissantes.

En 2024, les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

“Je suis ravi d’annoncer six sites passionnants pour les événements F1 Sprint de la saison prochaine, dont deux nouveaux avec la Chine et Miami, qui seront tous deux des ajouts fantastiques et offriront de superbes courses à tous nos fans sur la piste et ceux qui regardent à la maison.” a déclaré le PDG de la Formule 1.

“Depuis sa création en 2021, le Sprint n’a cessé de permettre une augmentation de l’audience à la télévision, davantage de divertissements sur piste pour les fans lors des événements et l’augmentation de l’engagement de la part des fans sur les plateformes sociales et numériques, et nous attendons avec impatience les événements passionnants de l’année prochaine.”

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024.

Calendrier courses Sprint 2024

course sprint F1

Mick Schumacher vise un retour sur la grille de la F1 en 2025

Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2024 faute de places disponibles l’année prochaine, mais le jeune allemand reste persuadé qu’il pourrait avoir une chance de revenir en tant que titulaire lors de la saison 2025 lorsque certains contrats arriveront à leur terme.

Schumacher Jr a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie américaine Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons entre 2021 et 2022. Mais à la fin de la campagne 2022, Haas a pris la décision de remplacer Mick Schumacher par son compatriote Nico Hülkenberg à partir de la saison 2023.

Sans baquet pour la campagne 2023 après avoir été remercié tardivement par l’écurie Haas, Mick Schumacher n’a pas eu d’autre choix que d’accepter l’offre faite par Mercedes quelques mois plus tôt, l’écurie de Brackley ayant proposé à Schumacher un poste de réserviste si jamais il se retrouvait sans baquet.

Depuis début 2023 donc, Mick Schumacher doit se contenter d’un travail de développement chez Mercedes où il cumule les heures dans le simulateur pour aider Lewis Hamilton et George Russell tout au long de l’année, notamment lors des week-ends de course où il passe de nombreuses heures dans le simulateur pour corréler les données avec la piste.

En 2024, Schumacher sera toujours réserviste pour Mercedes car le mercato en Formule 1 était très fermé cette année avec de nombreux pilotes encore sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024. Cependant, le jeune homme ne désespère pas et vise toujours un retour sur la grille en tant que titulaire pour 2025.

“Malheureusement, de nombreux contrats sont des contrats pluriannuels. Il n’y a donc pas vraiment de débouchés pour l’année prochaine.” constate Schumacher dans un entretien exclusif pour la Formule 1.

“C’est donc une situation un peu difficile. Mais pour 2025, il y a beaucoup plus d’ouvertures, et nous devrons voir.”

Mais avant de penser à 2025, cependant, l’attention sera fermement portée sur 2024, où Schumacher poursuivra dans son rôle de pilote de réserve pour Mercedes. L’Allemand exercera également son métier en dehors de la Formule 1 puisqu’il s’apprête à courir pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance.

“Je pense que la chose importante pour moi est de ne pas rester trop longtemps hors d’une voiture et c’est pourquoi nous essayons de trouver un endroit où nous pouvons courir l’année prochaine [l’entretien a été réalisé avant que Alpine annonce l’arrivée de Schumacher dans son équipe en WEC]. Les choses s’annoncent plutôt bien, [mais] malheureusement pas pour la Formule 1.” a indiqué l’Allemand.

“Néanmoins, je garderai des liens très étroits avec la Formule 1 et j’espère que cela me permettra également de prouver aux gens de la Formule 1 que je mérite toujours une chance au sommet du sport automobile et que j’ai ma place ici.”

Albon révèle ce qui rend Verstappen si fort face à ses coéquipiers

Le pilote Williams Alex Albon a expliqué à quel point le style de pilotage de Max Verstappen rendait la vie de ses coéquipiers si difficile au cours d’une saison, le thaïlandais ayant lui-même travaillé aux côtés du Néerlandais lors de la saison 2020 chez Red Bull. 

En 2019, Alex Albon a été promu chez Red Bull Racing en remplacement du Français Pierre Gasly en plein milieu de saison. Le Thaïlandais – qui débutait alors sa carrière en Formule 1 avec Toro Rosso [désormais AlphaTauri] – s’est retrouvé du jour au lendemain dans une écurie de premier plan aux côtés d’un pilote ayant déjà “usé” plusieurs coéquipiers.

Ce qui devait arriver arriva, et Alex Albon a finalement été remplacé par le Mexicain Sergio Perez à partir de la saison 2021 en raison du manque de résultats face à Max Verstappen. Albon a ensuite dû se contenter d’un poste de pilote de réserve pour l’écurie de Milton Keynes, avant de finalement trouver un baquet de titulaire chez Williams à partir de la campagne 2022.

Lors d’une apparition dans le podcast High Performance, Alex Albon est revenu sur son passage éclair chez Red Bull et a souligné exactement ce qui faisait de Max Verstappen un pilote aussi destructeur de coéquipiers.

Selon Albon, contrairement aux idées reçues, la monoplace n’est pas développée pour Verstappen : “La première chose est que beaucoup de gens disent que la voiture est construite autour de lui, qu’il est un peu comme le Michael Schumacher de Ferrari, qu’il a créé cette équipe autour de lui.”

“Mais honnêtement, la voiture est ce qu’elle est et il est très rapide…il a un style de pilotage assez unique, et ce n’est pas facile d’être à ses côtés.” a expliqué Albon.

“Tout le monde a son propre style de pilotage. Mon style de pilotage est un peu plus doux, mais j’aime une voiture qui a un bon train avant, assez pointu, assez direct. Max aussi, mais son niveau de netteté et de direct est d’un tout autre niveau. Il est d’une netteté à couper le souffle.”

“Pour donner aux gens une explication de ce à quoi cela pourrait ressembler, si vous augmentez complétement la sensibilité [dans un jeu vidéo] au maximum et que vous déplacez la souris et qu’elle se précipite partout sur l’écran, c’est un peu comme ça. Cela devient si aiguë que cela vous rend un peu tendu.”

Le Thaïlandais a poursuivi en expliquant qu’à mesure que la saison avance et que les développements sur la monoplace sont introduits, un effet “boule de neige” se créé inévitablement et ajoute encore plus de pression pour le pilote se trouvant dans l’autre garage.

“Ce qui a fini par arriver, surtout au cours de ma saison, c’est que vous commencez peut-être un peu en retrait, mais pas de beaucoup, et puis au fur et à mesure de la saison, Max veut cet avant dans la voiture, il veut que sa voiture soit encore plus directe que directe.”

“Donc au fur et à mesure, il va de plus en plus vite, et pour que vous puissiez rattraper votre retard, vous devez commencer à prendre un peu plus de risques. Vous pouvez avoir quelques dixièmes de retard sur une séance, donc vous forcez encore un peu plus, et puis vous partez [à la faute] et vous vous crashez. Vous devez alors tout recommencer.”

“Ensuite, vous perdez un peu la confiance. Cet écart se creuse encore un peu plus, et la prochaine fois que vous essayez de sortir pour faire un autre travail, un autre tour ou peu importe, ça commence juste à faire un effet boule de neige. Chaque fois que la voiture devient de plus en plus nette, vous devenez de plus en plus tendu.”

“C’est comme n’importe quel sport. Si vous commencez à ne plus être dans cet état de fluidité et que vous commencez à vraiment y penser, et qu’à chaque fois que vous entrez dans un virage, vous ne savez pas comment elle [la voiture] va réagir, vous n’y arrivez pas…c’est purement une question de confiance dans la voiture.”

En 2023, Alex Albon s’est retrouvé dans la même situation que Max Verstappen en dominant largement son coéquipier Logan Sargeant après avoir marqué 27 des 28 points inscrits par Williams durant cette saison.

Horner en faveur d’une modification du format Sprint en F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, fait partie de ceux qui estiment que des modifications du format Sprint en Formule 1 sont nécessaires avant le début de la prochaine saison, notamment parce que cette course de 30 minutes maximum disputée le samedi n’a finalement qu’un intérêt sportif très limité selon lui.

En 2023, six courses Sprint étaient programmées en Formule 1 et, si sur le papier le format devait apporter une certaine plus-value aux week-ends de course, force est de constater que cela n’a pas apporté grand chose de plus si ce n’est le fait que certains fans ont encore un peu de mal à comprendre le pourquoi du comment durant un week-end Sprint avec deux séances qualificatives et donc deux grilles de départ, ainsi que deux courses.

Dans ce contexte, la Commission F1 qui s’est réunie à la fin de l’année à Abou Dhabi a globalement soutenu une mise à jour du format Sprint pour 2024 afin de rationaliser davantage le week-end en séparant les activités de Sprint de celles du Grand Prix. Le Comité Consultatif Sportif travaillera sur des détails spécifiques, notamment concernant le timing et les règles du parc fermé, pour qu’une proposition finale soit présentée à la Commission F1 pour la première réunion de 2024.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du format Sprint, le directeur de Red Bull, Christian Horner, estime lui aussi que ce concept doit évoluer à partir de la saison prochaine : “Je pense qu’il est clair que les Sprints doivent évoluer un peu, bien que je peux comprendre que le concept et le fait d’être en action sur trois jours a un intérêt pour les promoteurs et les fans. Mais je pense que les Sprints, dans certains cas, ont été légèrement décevants.” explique Christian Horner.

“Il n’y a pas d’arrêt au stand, cela a un peu tendance à rester dans l’ordre de la grille et c’est un peu comme obtenir une médaille sur une longue course.”

Le Britannique a même fait renaître l’idée très controversée d’une grille inversée pour pimenter un peu plus les week-ends Sprint en Formule 1 : “Je pense que l’on peut en faire un peu plus, mais bien sûr, il faut regarder quelles seraient les conséquences si vous deviez inverser la grille ou si nous donnions plus de points, etc, etc…”

“Donc, je pense que nous devons encore travailler là-dessus au sein du forum sportif, et sans aucun doute, nous nous réunirons lors de la prochaine réunion de la Commission au début de la nouvelle année et, espérons-le, finaliserons un format.”

Qu’en pensent les fans ? 

Fin octobre, nous avons réalisé sur notre site un sondage (que vous pouvez voir ici) dans lequel nous vous demandions si la Formule 1 devait modifier le format Sprint tel qu’il est actuellement en vue de la prochaine saison. Le résultat de ce sondage est sans appel, puisque vous avez été plus de 80% à vouloir une modification du format Sprint pour 2024.

Capture d’écran du sondage réalisé en octobre

Dans la section des commentaires de l’article, certains ont également exprimé le souhait de voir disparaître le format Sprint en 2024 comme par exemple Berliner Traum (voir capture d’écran ci-dessous) qui se demande tout simplement ce que cela apporte de plus lors d’un week-end.

Quels changements pour 2024 ?

Lors des dernières discussions entre toutes les parties concernées, des propositions ont été faites pour éventuellement déplacer la course Sprint au samedi matin (elle est actuellement programmée le samedi après-midi), mais cela pourrait entraîner des problèmes pour les équipes comme le précise Diego Ioverno, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

C’est assez délicat. Si vous déplacez la course Sprint au samedi matin, vous devez alors vous assurer de laisser suffisamment d’écart pour que les équipes puissent réagir en cas de problème.” a déclaré Ioverno.

Il y a aussi d’autres options sur la table.” a ajouté Ioverno. “Nous travaillerons tous ensemble car, en fin de compte, notre objectif est de rendre les choses aussi bonnes que possible pour nos fans.”

Une décision finale concernant un changement de format pour les Sprints sera prise au cours des prochaines semaines (début janvier) et la Formule 1 devrait donner plus de précisions sur d’éventuels changements au moment où elle annoncera les destinations qui accueilleront un Sprint en 2024.

 

Charles Leclerc avec la Scuderia Ferrari jusqu’en 2029 ?

Selon la presse italienne, le Monégasque Charles Leclerc aurait signé un nouveau contrat avec la Scuderia Ferrari pour une durée de cinq ans à partir de la saison 2025.

La Gazetta Dello Sport rapporte ce dimanche que Charles Leclerc – dont l’actuel contrat arrive à son terme à la fin de la saison 2024 – aurait conclu un accord “à long terme” avec Ferrari qui le verrait rouler pour l’écurie italienne jusqu’à la saison 2029 de Formule 1 inclus. Une prolongation similaire à celle de 2019 lorsque Ferrari a renouvelé le contrat du Monégasque jusqu’en 2024 pour cinq années.

Toujours selon le média mentionné ci-dessus, ce nouvel accord s’accompagnerait d’une augmentation de salaire passant de 25 à 50 millions avec des augmentations échelonnées saison après saison jusqu’en 2029.

Il y a quelques jours, le président de Ferrari, John Elkann, a indiqué que Charles Leclerc et Carlos Sainz continueraient à rouler pour Ferrari au delà de la saison 2024 et a même laissé entendre que les deux pilotes seraient engagés avec des contrats pluriannuels. Dans le cas de Carlos Sainz cependant, le pilote espagnol serait toujours en négociation avec la Scuderia Ferrari toujours selon la presse italienne.

En 2023, Charles Leclerc a terminé cinquième du championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le double champion Fernando Alonso. Carlos Sainz pour sa part a terminé septième avec six points de moins que son coéquipier, mais l’Espagnol a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire, c’était à Singapour.

Le logo FSC sur les pneus Pirelli dès la saison 2024 de F1

À partir de 2024, tous les pneus Pirelli utilisés en Formule 1 lors des événements du championnat du monde seront certifiés FSC (Forest Stewardship Council). C’est la première fois que des pneumatiques d’une compétition automobile sont certifiés FSC, une certification matérialisée par la présence du logo FSC sur le flanc des pneus dès les essais hivernaux qui se disputent à Bahreïn du 21 au 23 février 2024.

Les fabricants de pneus achètent plus de 70 pour cent du caoutchouc naturel mondial, ce qui en fait un élément crucial de la production durable de caoutchouc naturel. Bien que cela fournisse des revenus à des milliers de personnes, l’approvisionnement en caoutchouc non certifié peut avoir des impacts néfastes sur les forêts, les écosystèmes et les communautés, et conduire à la déforestation et aux violations des droits des travailleurs.

La certification FSC est un outil éprouvé pour résoudre ces défis. Grâce à sa certification de gestion forestière (FM), FSC confirme que les plantations des composants forestiers utilisés dans les pneus sont gérées d’une manière qui préserve la diversité biologique et apporte des avantages à la vie des communautés et des travailleurs locaux.

“Nous célébrons cette évolution vers la certification FSC qui crée un précédent puissant pour les pratiques durables dans le sport automobile, démontrant que hautes performances et responsabilité environnementale peuvent coexister de manière transparente.” a déclaré Fabian Farkas, directeur commercial de FSC International.

“Le caoutchouc est véritablement intégré dans l’industrie automobile, et davantage d’entreprises doivent suivre le mouvement vers la durabilité grâce à la certification FSC qui confirme que les forêts sont gérées selon des normes environnementales, sociales et économiques strictes.”

Pour être en mesure d’afficher le logo FSC sur ses pneumatiques, Pirelli doit respecter certains principes fondamentaux comme maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des travailleurs, défendre les droits des peuples autochtones, maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des communautés locales ou encore maintenir, conserver et/ou restaurer les services écosystémiques et les valeurs environnementales des forêts gérées ; et également éviter, réparer ou atténuer les impacts environnementaux négatifs.

Officiel : Logan Sargeant confirmé chez Williams F1 en 2024

L’Américain Logan Sargeant sera bien sur la grille de la Formule 1 en 2024, le jeune homme ayant été confirmé par l’équipe Williams pour une deuxième saison consécutive à Grove.

Après sa saison de débutant chez Williams Racing, qui a vu le pilote de 22 ans devenir le premier pilote américain à marquer un point en F1 en 30 ans, Logan Sargeant a réussi à convaincre son employeur avec ses performances en 2023 pour s’assurer d’être toujours présent sur la grille de la F1 la saison prochaine.

“Je suis heureux de poursuivre notre voyage avec Logan pour la saison 2024. Logan a fait preuve d’immenses compétences sous la pression de la scène mondiale, ce qui en fait un candidat parfait pour notre équipe. J’ai confiance en ses capacités et je crois qu’ensemble, nous pouvons obtenir encore plus de succès lors de la saison à venir.” a déclaré James Vowles, directeur de l’équipe Williams.

“Je suis ravi de continuer avec Williams Racing pour la saison 2024.” a ajouté Logan Sargeant.

“Cela a été un voyage incroyable avec l’équipe jusqu’à présent, et je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de continuer à me développer en tant que pilote au sein d’un groupe aussi talentueux et dévoué.”

“Nous avons des projets passionnants pour l’avenir et j’ai hâte de contribuer au succès de l’équipe au cours de l’année à venir.”

En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points marqués, 27 par Alex Albon et un par Sargeant. 

Mercedes confirme une W15 complètement nouvelle en 2024

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe a commencé à développer une monoplace 2024 radicalement nouvelle par rapport à la W14 utilisée en 2023 et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de terminer à la deuxième place au championnat du monde.

Après une saison 2022 très compliquée avec une W13 ayant adopté le fameux concept “Zéropod”, on aurait pu s’imaginer que Mercedes allait changer radicalement son concept pour la campagne 2023, mais à la surprise générale, la W14 arborait toujours ce concept Zéropod en début d’année. 

Cependant, Mercedes a très vite compris les limites de ce concept et a pris la décision à partir du Grand Prix de Monaco d’introduire une grande mise à jour aéro sur la W14, ce qui a permis aux pilotes de retrouver une certaine compétitivité en piste.

Les performances de la W14 n’auront pas permis cependant à Mercedes de rattraper son retard sur Red Bull au championnat du monde des constructeurs et l’équipe de Brackley terminera finalement cette campagne 2023 à la deuxième place, trois points devant Ferrari contre qui Mercedes s’est battue jusqu’à la dernière course à Abou Dhabi.

La saison 2023 étant désormais terminée, Mercedes est déjà concentrée à 100% sur le développement de la future W15 dont l’architecture sera radicalement différente de celle de la W14 comme l’a confirmé Toto Wolff après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

“Je pense qu’en évaluant de manière honnête que cette voiture ne serait jamais assez bonne pour se battre pour un championnat, nous allions le faire et nous devions le faire ; retourner à la planche à dessin et proposer quelque chose de nouveau pour l’année prochaine.” explique Toto Wolff.

“Nous changeons le concept. Nous nous éloignons complétement de la façon dont nous avons disposé le châssis, la répartition du poids, le flux d’air.”

“Je veux dire par là que littéralement, presque tous les composants sont modifiés parce que ce n’est qu’en faisant cela que je pense que nous aurons une chance.”

“Mais nous pourrions également nous tromper. Donc, entre ne pas gagner ce que nous espérons rattraper et faire un grand pas et être aux avant postes, tout est possible.” conclut l’Autrichien.

L’équipe Mercedes arrivera-t-elle à développer une monoplace capable d’aller chercher Red Bull en 2024 ? L’écurie du constructeur allemand ne prend-t-elle pas le risque de se perdre en repartant d’une feuille totalement blanche ? Réponse au mois de mars lors de la première manche de la saison 2024 à Bahreïn.

Le secret de la motivation de Max Verstappen : “J’adore piloter”

Max Verstappen a choisi trois victoires de la saison 2023 qui l’ont le plus marqué et revient également sur sa motivation sans faille, le Néerlandais ayant largement dominé la concurrence cette année avec 19 victoires au compteur sur les 22 Grands Prix disputés.

En 2023, Max Verstappen n’a laissé que des miettes à ses adversaires en remportant dix-neuf Grands Prix sur 22 et en menant durant plus de 1000 tours entre la première manche à Bahreïn en mars et la finale en novembre à Abou Dhabi. Lorsqu’on lui demande quelles ont été pour lui ses meilleures victoires au cours de cette campagne 2023, le pilote Red Bull a répondu : “Je pense que la course à Miami a été formidable. C’était une course importante.” a déclaré le triple champion du monde de F1.

“Gagner à domicile à Zandvoort était aussi une très belle victoire, et je pense gagner à Suzuka, après le week-end difficile que nous avons pu avoir à Singapour.”

Après une telle saison et une telle domination, il pourrait être difficile pour un pilote de rester motivé, mais Max Verstappen assure qu’il n’a jamais perdu la flamme pour une seule et unique raison : “J’adore piloter, et je pense que c’est – avant tout – la chose le plus importante.” a ajouté le Néerlandais.

“Bien sûr, gagner reste la meilleure chose en F1. Mais pour moi, la motivation naturelle est là, car je sais que pour la plupart des courses auxquelles j’ai participé cette année, j’avais de grandes chances de gagner. Donc, ça c’est génial.”

“Je pense que c’est plus difficile quand on est dans cette position et qu’ensuite on arrive à une course où ce n’est pas possible [de gagner]. C’est alors plus difficile, voire impossible, de trouver sa motivation. Vous devez alors chercher dans différents domaines pour voir comment vous pouvez maintenir cette motivation.”

“Mais bien sûr, quand vous êtes en tête, je pense que c’est probablement plus facile que lorsque vous êtes au milieu du peloton.” a conclu le pilote Red Bull.

En 2024, Max Verstappen défendra son titre de champion du monde, toujours chez Red Bull aux côtés de son coéquipier Sergio Perez qu’il a largement dominé en 2023.

Lewis Hamilton admet avoir douté de lui en 2023

Lewis Hamilton a admis qu’il s’était mis à douter de lui-même en 2023 au milieu d’une saison difficile pour son équipe Mercedes sur le plan de la performance, bien que l’écurie du constructeur allemand a terminé deuxième du championnat du monde.

Le Britannique Lewis Hamilton a rejoint l’équipe Mercedes lors de la saison 2013 et a décroché six de ses sept titres mondiaux avec l’écurie du constructeur allemand au cours d’une période de domination en Formule 1 lorsque le moteur hybride a été introduit pour la première fois en 2014.

Cependant, après avoir été battu par le pilote Red Bull Max Verstappen en 2021 lors d’une dernière course très controversée à Abou Dhabi, Lewis Hamilton n’a plus jamais été en mesure de gagner une course au volant d’une monoplace ratée en 2022, alors que de nets progrès ont été constatés en 2023 avec la W14. 

Au milieu de toutes ces difficultés, et alors qu’il a signé une prolongation de contrat de deux ans avec Mercedes cette année, Lewis Hamilton a admis qu’il avait commencé à douter de lui, le Britannique se posant beaucoup de questions quant à savoir si le problème venait vraiment de sa monoplace ou bien de lui.

“En fin de compte, quand vous vivez des saisons difficiles comme celle-ci, il y a toujours des moments où vous vous dites : ‘Est-ce que c’est moi ou est-ce que c’est la voiture ? Est-ce que je l’ai toujours [l’envie] ou bien est-ce qu’elle est partie ?'” a déclaré le septuple champion du monde dans un entretien accordé à la BBC.

“Parce qu’en fait, ça vous manque…quand la magie opère, quand tout s’enchaîne entre la voiture et toi, et cette étincelle, c’est extraordinaire. Et c’est ce que vous recherchez.”

“Mais je ne suis qu’un humain. Si quelqu’un dans le monde vous dit qu’il ne ressent pas cela, il ment. Nous sommes tous des êtres humains.”

Malgré toutes ses inquiétudes, Lewis Hamilton a tout de même réussi à terminer troisième du championnat du monde pilotes cette année derrière les deux pilotes Red Bull. Et bien que le Britannique estime qu’il reste encore beaucoup de travail pour rattraper Red Bull – notamment sur l’exercice des qualifications – le septuple champion du monde se montre plutôt satisfait de ses performances en course cette année.

“La plupart de mes performances en course ont été très bonnes.” a-t-il ajouté. “Donc, je suis content d’être revenu au niveau auquel je dois être.”

“Mais les qualifications sont encore un domaine qui doit être amélioré, parce que nous luttons en tant qu’équipe pour obtenir toutes la performance de ces pneumatiques.”

“Si vous regardez, il y a eu des week-ends où George [Russell, son coéquipier] a été en retrait et moi j’allais bien, puis cela a changé dans l’autre sens. Tout cela dépend de petits détails sur la voiture.”

Lewis Hamilton n’a plus remporté de course en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Malgré cela, il reste le pilote le plus capé en Formule 1 avec sept titres mondiaux, 103 victoires, 104 pole positions, 197 podiums et plus de 4600 points inscrits depuis le début de sa carrière en 2007 avec McLaren.

Le président de la FIA n’exclut pas un retour de Michael Masi

Président de la FIA depuis décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem traîne derrière lui un boulet dont il se serait bien passé après la controverse qui a éclatée à la suite du fameux Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où le directeur de course de l’époque, Michael Masi, n’a pas respecté les règlements ce qui eu un impact sur les résultats de la course et donc du championnat du monde.

Michael Masi avait été promu directeur de course en 2019 suite au décès de Charlie Whiting. Il avait supervisé la course très controversée d’Abou Dhabi en 2021 au cours de laquelle Max Verstappen avait battu Lewis Hamilton et gagné le championnat. Après une longue enquête, l’Australien avait été limogé de ses fonctions en février 2022 et s’était vu proposer un autre poste au sein de la FIA, avant de finalement quitter ses fonctions au sein de l’instance dirigeante quelques mois plus tard.

Michael Masi supervise désormais le championnat du monde australien de voitures de tourisme et n’a plus aucun contact direct avec la Formule 1.

S’exprimant sur le sujet, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, estime que Michael Masi a vécu un véritable enfer après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, notamment parce que l’Australien a reçu des menaces de mort et des insultes sur les réseaux sociaux : “Ce pauvre gars a été attaqué et maltraité.” a déclaré Ben Sulayem à l’agence PA.

“Michael Masi a vécu un enfer. Si je vois qu’il y a une opportunité dont la FIA a besoin, et que Michael est la bonne personne, je le ferai venir.”

“J’ai même eu des gens qui menaçaient de me tuer juste parce que j’avais le pouvoir de changer cela (le résultat). Mais je leur ait dit : “désolé, mais la Coupe du monde 1966, l’Angleterre contre l’Allemagne, est-ce que c’était correct ? Est-ce qu’ils l’ont changé (le résultat) ? L’ont-ils donné à l’Allemagne ? Non.”

“Je m’excuse toujours, mais je ne peux pas non plus m’excuser pour quelque chose qui a été fait avant mon arrivée.” a insisté le président de la FIA.

Il y a quelques mois, Michael Masi s’est dit prêt à rencontrer les responsables de chez Mercedes, mais qu’il ne comptait pas faire le premier pas : “Non, le choix leur appartient [de se rencontrer ou pas].” a déclaré Masi, cité par l’agence de presse Reuters.

“J’ai toujours eu une politique de porte ouverte depuis le moment où je suis arrivé dans le paddock de la F1 et cela continuera.”

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne semblait pas ouvert à l’idée de rencontrer Michael Masi l’an dernier lorsqu’on lui demandé s’il comptait contacter l’Australien : “Non. C’est une chose du passé, ce fut une période très désagréable.” avait déclaré Wolff en 2022.

Photos : les F1 en piste pour la dernière fois de la saison

Bien que la dernière course de la saison 2023 a eu lieu le week-end dernier à Abou Dhabi, les dix équipes de Formule 1 sont restées à Yas Marina cette semaine pour disputer la toute dernière journée de roulage de l’année dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli.

Au cours de cette journée, sept des vingt pilotes titulaires en F1 n’étaient pas présents sur le circuit : Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg n’ont pas participé à cette journée d’essais. 

Ces derniers ont été remplacés par des jeunes pilotes car cette journée de tests à Abou Dhabi est également réservée pour faire rouler les débutants dans une deuxième voiture ou dans les deux monoplaces dans le cas de l’écurie Haas. Ci-dessous, voici la liste des jeunes pilotes présents pour ces tests ce mardi à Yas Marina.

Jake Dennis (Red Bull), Frederik Vesti (Mercedes), Robert Shwartzman (Ferrari), Pato O’Ward (McLaren), Felipe Drugovich (Aston Martin), Jack Doohan (Alpine), Franco Colapinto (Williams), Zak O’Sullivan (Williams), Ayumu Iwasa (AlphaTauri), Théo Pourchaire (Alfa Romeo), Oliver Bearman (Haas) et Pietro Fittipaldi (Haas).

C’est le pilote Alpine Esteban Ocon qui a signé le meilleur temps des derniers essais de la saison 2023 ce mardi à Abou Dhabi en 1,24.393, le Français devance de trois dixièmes la McLaren de Pato O’Ward et de trois dixièmes la Mercedes de Frederik Vesti.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Jack Doohan, Robert Shwartzman, Logan Sargeant et Charles Leclerc complètent le top dix de cette dernière journée d’essais de l’année. Inutile évidement de vous préciser que ce classement ne reflète en rien la véritable hiérarchie…

Tests F1 Abou Dhabi : meilleur temps pour Ocon, crash pour Russell

Bien que la dernière course de la saison 2023 a eu lieu le week-end dernier à Abou Dhabi, les dix équipes de Formule 1 sont restées à Yas Marina cette semaine pour disputer la toute dernière journée de roulage de l’année dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli.

Au cours de cette journée, sept des vingt pilotes titulaires en F1 n’étaient pas présents sur le circuit : Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg n’ont pas participé à cette journée d’essais. 

Ces derniers ont été remplacés par des jeunes pilotes car cette journée de tests à Abou Dhabi est également réservée pour faire rouler les débutants dans une deuxième voiture ou dans les deux monoplaces dans le cas de l’écurie Haas. Ci-dessous, voici la liste des jeunes pilotes présents pour ces tests ce mardi à Yas Marina.

Jake Dennis (Red Bull), Frederik Vesti (Mercedes), Robert Shwartzman (Ferrari), Pato O’Ward (McLaren), Felipe Drugovich (Aston Martin), Jack Doohan (Alpine), Franco Colapinto (Williams), Zak O’Sullivan (Williams), Ayumu Iwasa (AlphaTauri), Théo Pourchaire (Alfa Romeo), Oliver Bearman (Haas) et Pietro Fittipaldi (Haas).


C’est le pilote Alpine Esteban Ocon qui a signé le meilleur temps des derniers essais de la saison 2023 ce mardi à Abou Dhabi en 1,24.393, le Français devance de trois dixièmes la McLaren de Pato O’Ward et de trois dixièmes la Mercedes de Frederik Vesti.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Jack Doohan, Robert Shwartzman, Logan Sargeant et Charles Leclerc complètent le top dix de cette dernière journée d’essais de l’année. Inutile évidement de vous préciser que ce classement ne reflète en rien la véritable hiérarchie…

Début de journée retardé…

Alors que toutes les équipes étaient prêtes tôt ce mardi matin pour cette ultime journée d’essais de la saison 2023, l’arrivée en retard sur la piste de l’hélicoptère médical a forcé les commissaires à retarder de 25 minutes le début de la journée à Abou Dhabi. 

Quelques heures plus tard, il a été confirmé par les officiels que ces 25 minutes perdues en début de journée à Yas Marina ne serait pas rattrapées, mais la pause méridienne a finalement été écourtée pour que les équipes puissent profiter au maximum de la piste pour cette ultime séance d’essais de l’année.

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Un premier drapeau rouge

Très rapidement, un premier drapeau rouge a été agité en raison d’une fuite d’eau entre les virages 13 et 14, soit au niveau de l’hôtel qui passe au dessus du circuit. Les commissaires ont œuvré de longues minutes pour tenter de nettoyer la piste à cet endroit avec l’aide d’un camion muni de brosses et d’un système d’aspiration, alors que du personnel était équipé de souffleurs. La séance a ensuite pu reprendre une fois la piste asséchée. 

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Accident pour Russell

Un peu plus tard dans la journée, le pilote britannique George Russell a été victime d’un accident provoquant un deuxième drapeau rouge en piste. Le pilote Mercedes est allé taper les barrières au virage numéro 6 à la suite d’un problème technique sur sa monoplace.

“La journée d’essais de George à Abou Dhabi s’est terminée prématurément après un accident causé par une panne sur la voiture.” a indiqué l’écurie Mercedes.

“Nous avons récupéré la voiture et avons déjà débuté l’enquête pour connaître la cause de l’accident. Le plus important est que tout va bien pour George.”

Deux heures avant la fin de la journée, Mercedes a finalement confirmé que George Russell ne pourrait pas reprendre la piste pour poursuivre ses essais en raison des dégâts à l’avant de sa monoplace. Fin de saison prématurée donc pour le coéquipier de Lewis Hamilton. De l’autre côté du garage, le Danois Frederik Vesti a connu une journée très productive avec plus de 100 tours dans les ceintures.

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Un dernier drapeau rouge

Alors qu’il ne restait plus que 30 minutes de roulage, le Japonais Ayumu Iwasa a dû immobiliser son AlphaTauri sur la piste en raison d’un problème mécanique. De la fumée s’échappait du capot moteur de l’AT04 motorisée par Honda. Une fois la monoplace de Iwasa évacuée par les commissaires de piste, la séance a pu reprendre pour les 20 dernières minutes.

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Des tests tournés vers 2024…

En l’absence de nouveaux composés à évaluer pour 2024 [la gamme Pirelli restera la même qu’en 2023], le temps de piste a été utilisé pour travailler à l’optimisation de la gestion des pneus pour la saison prochaine à l’aide des capteurs supplémentaires que les équipes ont pu installer sur les monoplaces.

Les milliers de données acquises par les dix équipes au cours de cette journée d’essais seront ensuite partagées avec Pirelli pour une analyse approfondie au cours de l’hiver. Le manufacturier italien pourra ainsi décider si des ajustements techniques doivent être apportés sur sa gamme 2024 avant les premiers essais hivernaux qui auront lieu en février à Bahreïn.

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Tableau des temps

Lewis Hamilton préoccupé par le rythme de Red Bull en fin de saison

Lewis Hamilton a exprimé son inquiétude face à la domination de Red Bull cette saison et s’est même demandé si Mercedes serait véritablement en mesure de réduire l’écart l’année prochaine tant l’écurie de Milton Keynes a pris de l’avance sur la concurrence.

Cette saison, l’écurie Red Bull a largement dominé en Formule 1 avec 21 victoires sur 22 courses disputées – dont dix-neuf pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. La seule équipe ayant réussi à décrocher une victoire en 2023 a été Ferrari grâce à la performance de Carlos Sainz au Grand Prix de Singapour au cours d’un week-end compliqué pour Red Bull dans la Cité-Etat.

Bien que Mercedes n’a pas décroché la moindre victoire cette année, Lewis Hamilton a tout de même terminé troisième du championnat du monde grâce à des résultats réguliers, le Britannique ayant marqué seulement 51 points de moins que Sergio Perez.

Ce dimanche à Abou Dhabi où s’est disputée la dernière manche de la saison 2023, c’est une nouvelle fois Max Verstappen qui a gagné au volant de sa Red Bull et le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée avec un peu plus de 17 secondes d’avance sur la Ferrari de Charles Leclerc et 44 secondes sur Lewis Hamilton neuvième. 

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve de dresser un premier bilan de sa saison 2023, le septuple champion du monde s’est montré plutôt pessimiste malgré le fait que Mercedes a terminé deuxième du championnat du monde : “Ça n’a pas été une bonne année.” a déclaré Lewis Hamilton ce dimanche soir au micro de Sky Sports.

“Il n’y a pas grand chose à tirer de cette année en général. Peut-être le fait que j’y ai survécu, mais c’est probablement tout.” a-t-il ajouté.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Mercedes pourrait rivaliser avec Red Bull l’année prochaine avec la future W15, le septuple champion du monde a répondu : “Pour le moment, je ne sais pas vraiment.”

“Le fait que Red Bull gagne avec dix-sept secondes d’avance au final, alors qu’ils n’ont même pas développé leur voiture depuis le mois d’août est définitivement une préoccupation.”

“Mais bon, nous avons beaucoup appris de la voiture [de la W14] et cela dépend désormais de l’équipe. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Que nous y parvenions ou non, nous verrons.”

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, semblait pour sa part un peu plus optimiste que Lewis Hamilton ce dimanche soir, l’Autrichien ayant déclaré que Mercedes avait “tellement de bonnes choses” en préparation pour 2024.

Nous avons tellement de bonnes choses en préparation, tellement de nouvelles choses et avec tout ce que nous avons appris, et je suis vraiment, vraiment bien placé pour voir ce qui se passe.” a déclaré Wolff.

Nous devons maintenant prendre l’élan de la troisième place ici [celle de Russell], de la P2 au championnat, puis transmettre cela aux usines. Nous sommes vice-champions et c’est une bonne chose acquise. Nous devons viser les étoiles et cela va arriver, je le promets.”

L’équipe Mercedes a terminé cette campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 451 points de moins que Red Bull.

Les classements F1 2023 après le Grand Prix d’Abou Dhabi

Voici les classements pilotes et constructeurs F1 2023 après la dernière course de la saison disputée ce dimanche 26 novembre à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Abou Dhabi 2023, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Ferrari de Charles Leclerc et la Mercedes de George Russell.

Derrière, Sergio Perez, Lando Norris, Oscar Piastri, Fernando Alonso, Yuki Tsunoda, Lewis Hamilton et Lance Stroll complètent le top dix à l’arrivée de cette ultime manche de la saison 202. 

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2023

Classement constructeurs F1 2023