L’actuel leader du championnat du monde de F1, le Néerlandais Max Verstappen, a révélé qu’il ne donnerait plus aucune interview aux équipes de Netflix qui sont présentes dans les paddocks de la Formule 1 depuis quelques années maintenant pour tourner la série à succès Drive To Survive.
Selon le pilote Red Bull, les producteurs de la série ont peut-être un peu trop scénarisé certaines choses, ce qui déplait fortement à Max Verstappen, qui a tout simplement décidé de ne plus donner d’interview à Netflix.
« Je peux comprendre que c’est quelque chose qui doit être fait pour augmenter la popularité du sport en Amérique, mais de mon point de vue en tant que pilote, je n’aime pas faire partie de cela. » a déclaré Verstappen à l’agence de presse AP.
« Ils ont créé des rivalités qui n’existaient pas vraiment, c’est pourquoi j’ai décidé de ne plus donner d’interview après cela, de telle façon, il n’y a plus rien à montrer. Je ne suis pas tellement une personne du genre « spectacle dramatique », je souhaite juste que des faits et des choses réelles se produisent. »
« Le problème, c’est qu’ils vous positionneront toujours comme ils le souhaitent, donc quoi que vous disiez, ils essaieront de vous faire paraitre téméraire ou essaieront de vous faire paraitre pour que cela corresponde à l’histoire de la série. »
« Je n’ai jamais vraiment aimé ça, je préfère simplement avoir un entretien en tête-à-tête avec la personne qui aimerait me connaître. »
La quatrième saison de Drive To Survive qui a été tournée en 2021 paraitra au début de la l’année prochaine avant le début de la saison 2022 de Formule 1.
Ce week-end, la Formule 1 pose ses valises à Austin au Texas pour y disputer le Grand Prix des États-Unis 2021 sur le circuit des Amériques, dix-septième manche du championnat du monde.
Il y a aura un décalage horaire à prendre en compte ce week-end pour le Grand Prix des États-Unis (sept heures de décalage avec la France) et les séances de roulage sont donc toutes programmées en soirée si vous êtes en Europe.
Ce vendredi 22 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des États-Unis avec les EL1 programmés à 18h30 (heure de Paris) et les EL2 à 22h00 (heure de Paris).
Le samedi 23 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] à 20h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications du Grand Prix des États-Unis est programmée à…23h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2021 sera donné ce dimanche 24 octobre à 21h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 56 tours de circuit en course. Évidemment, toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct sur F1only.fr comme pour les autres manches de la saison.
Il y a un peu moins d’un an, Romain Grosjean était victime d’un accident terrifiant lors du Grand Prix de Bahreïn. Pris au piège des flammes, le Français a lutté durant de longues secondes pour sauver sa vie alors que sa femme assistait en direct au drame à des milliers de kilomètres.
« 6 dixièmes de secondes. C’est le temps qui sépare ma collision avec Daniil Kvyat de l’impact contre le mur sur lequel je vais me fracasser à plus de 192 km/h.27 secondes. La durée durant laquelle je resterai coincé dans ma monoplace, transformée en brasier. »
Le pilote français a choisi de revenir sur cet accident et sur sa carrière dans un ouvrage autobiographique publié ce mercredi 20 octobre 2021 aux Editions City dans lequel Romain Grosjean témoigne aux côtés de son épouse et raconte : « Comment, et pourquoi, suis-je sorti vivant? Je peux aisément répondre à la première question; beaucoup moins à la seconde. Le monde entier a parlé d’un « miracle » et j’en porte, depuis, la responsabilité et les stigmates. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis heureux de témoigner ici ».
Romain Grosjean évoque également son enfance et sa famille dont la vie est rythmée par le tempo de la Formule 1, dans un récit souvent émouvant entrecoupé par les commentaires de sa femme Marion Grosjean. Il raconte les contraintes et l’exigence de ce microcosme qui fait tant rêver. Il décrit l’abnégation et la volonté dont il a dû faire preuve pour tenir son rang parmi les vingt meilleurs pilotes du monde.
« Quand on est pilote de F1, on doit se taire et « profiter » coûte que coûte; même si c’est parfois un leurre. Même au volant de la pire voiture du plateau. Même avec des dirigeants qui ne nous manifestent aucun respect et qui ne comprennent pas notre sport. Après tout, c’est déjà une chance exceptionnelle de faire partie du paddock si fermé de la discipline reine; il n’y a que vingt élus dans le monde! »
Aujourd’hui pilote en Indycar aux Etats-Unis, Romain Grosjean est devenu un symbole de résilience et de courage. Sortie ce 20 octobre 2021, aux éditions City – 320 pages – 18,50€ – disponible dans toutes les bonnes librairies et plateformes de e-commerce.
Le propriétaire du circuit de Kyalami en Afrique du Sud estime que son tracé est en pole position pour accueillir une course de Formule 1 sur le continent africain à partir de 2023.
La Formule 1 – sous la propriété de Liberty Media et sous la direction du PDG de la F1, Stefano Domenicali – a un plan très clair en place pour étendre le calendrier de la catégorie reine à partir de 2023 et s’implanter sur de nouveaux marchés, dont l’Afrique, qui n’a plus accueilli la F1 depuis le Grand Prix d’Afrique du Sud 1993.
Le tracé de Kyalami n’est pas le seul endroit qui pourrait accueillir la F1 en Afrique du Sud, avec des circuits urbains à Cape Town, Durban ou encore Elgin, mais Kyalami semble tout de même en pole position de part ses infrastructures et le peu de travaux nécessaires pour obtenir le fameux Grade 1 de la FIA, sésame indispensable pour pouvoir accueillir une course de Formule 1.
Le propriétaire du circuit de Kyalami, Toby Venter, a déclaré à ce sujet qu’il s’attendait à une visite de la FIA, la piste ayant déjà un Grade 2 et n’a besoin que de quelques améliorations pour passer en Grade 1 : « Nous voulons avoir une course en Afrique, et nous voulons que quelqu’un paie pour cela. Si l’argent est là, la course aura lieu.« insiste Venter dans les colonnes de Wheels24.
« Si la Formule 1 veut désespérément courir en Afrique, même sans argent, nous avons la piste. La chose la plus importante est que c’est aussi plus sûr qu’un circuit urbain. »
« La FIA devrait venir pour une inspection, et elle demandera des améliorations comme l’installation des barrières de haute technologie. Nous devrons également travailler sur d’autres zones de dégagement et rendre les choses plus sûres ici et là. »
La semaine dernière, la F1 a publié le calendrier pour la saison 2022 composé de 23 week-ends de Grands Prix, un record pour la catégorie. Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pense que la F1 a besoin de se réinventer, notamment en se rendant vers de nouvelles destinations, l’Italien ayant indiqué que « d’autres bonnes nouvelles » arriveraient bientôt.
« Concernant l’avenir au-delà de 2022, il y aura bientôt d’autres bonnes nouvelles, que je ne veux pas gâcher en disant maintenant. Nous allons dans la bonne direction et avons atteint un point où nous pouvons choisir où la F1 ira à l’avenir. » a déclaré Domenicali.
« Nous avons tellement de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements y voient une opportunité de développer leurs entreprises, leur économie locale et la sensibilisation de leur communauté. Des temps passionnants à venir.«
Un retour de la Formule 1 sur le continent africain en 2023 semble désormais acquis, d’autant que le seul pilote noir de la grille, le Britannique Lewis Hamilton, milite depuis de nombreuses années pour que la catégorie reine dispute une course en Afrique.
« Pour le moment, la F1 se rend dans des pays, mais ne laisse pas grand-chose derrière. » a déclaré le septuple champion du monde.
« La Formule 1 doit devenir un sport qui se rend dans des endroits et qui laisse quelque chose qui peut vraiment aider les communautés. Je pense que nous devons accorder plus d’attention à l’Afrique et mettre en valeur l’endroit précieux qu’il est. C’est l’endroit le plus important où nous devons aller. Nous devons aller là où ce n’est pas seulement une question d’argent mais de personnes, et jusqu’à présent, ce n’est pas toujours le cas, donc, c’est quelque chose que je réclame. »
Une annonce indiquant le retour de la catégorie reine sur le continent africain à partir de la saison 2023 devrait être faite dans les prochains mois, voire les prochaines semaines.
Le PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali, estime que la catégorie reine va dans la bonne direction après la publication récente du calendrier de la saison 2022 qui sera composé de 23 Grands Prix, un record pour la F1.
Domenicali pense que la Formule 1 a besoin de se réinventer, notamment en se rendant vers de nouvelles destinations comme Miami, l’Arabie Saoudite ou encore l’Afrique (qui devrait être au calendrier à partir de 2023); l’Italien insistant également sur le fait que la F1 croule sous les demandes pour accueillir un nouveau Grand Prix, ce qui démontre selon lui que la plateforme continue de rester attrayante.
« L’incroyable nouvelle est que nous sommes ici à la mi-octobre avec six courses à disputer et que nous avons un championnat de Formule 1 si intense et ouvert qui attire l’attention de tous nos fans du monde entier. » explique Domenicali dans une chronique postée sur le site du championnat du monde.
« Nous allons dans la bonne direction pour atteindre un record de 22 Grands Prix au cours d’une année si complexe avec le Covid-19. Nous avons dû être adaptables, flexibles et proactifs, mais la récompense a été un calendrier avec un rythme soutenu compte tenu des circonstances. Et cela a été rendu possible grâce à notre équipe ici en F1, la FIA, les équipes et les promoteurs. »
« L’année prochaine, nous avons lancé le calendrier avec 23 Grands Prix. Grâce aux promoteurs et aux équipes, nous avons adapté le calendrier pour commencer mi-mars et finir le 20 novembre, un mois avant Noël. Nous voulions avoir le bon rythme pour le calendrier tout en gardant la pause estivale de trois semaines et en laissant suffisamment de pause au personnel travailleur à la fin de la saison. »
« L’année prochaine verra l’arrivée d’une nouvelle expérience à Miami. Et cela vient après l’ajout de deux nouveaux sites au Qatar et en Arabie saoudite cette année. Avoir trois nouveaux événements en l’espace de six mois montre que le sport est en bonne position.«
« Concernant l’avenir au-delà de 2022, il y aura bientôt d’autres bonnes nouvelles, que je ne veux pas gâcher en disant maintenant. Nous allons dans la bonne direction et avons atteint un point où nous pouvons choisir où la F1 ira à l’avenir. »
« Nous avons tellement de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements y voient une opportunité de développer leurs entreprises, leur économie locale et la sensibilisation de leur communauté. Des temps passionnants à venir.«
Concernant l’avenir justement, Stefano Domenicali revient à la charge avec le format des courses Sprint que souhaite introduire la F1 l’an prochain lors de six ou sept événements. Selon le PDG de la catégorie reine, les courses Sprint ont un impact positif sur le format des week-ends.
« Nous sommes satisfaits des enseignements tirés des deux premières courses Sprint.Ce qui est clair, c’est que cela change la dynamique du week-end mais nous voulons attendre le dernier test au Brésil et ensuite préparer le bon package pour l’avenir. » insiste Domenicali.
« Le point culminant doit être le format du week-end.À partir de vendredi, le mode action est pleinement engagé.C’est pourquoi les promoteurs sont heureux.Nous avons reçu des demandes de nombreux promoteurs pour accueillir le Sprint.«
« D’un point de vue sportif, nous avons vu que moins on a de temps pour s’entraîner, plus l’action est imprévisible en piste en qualifications et en course.Nous devons procéder à quelques ajustements, mais nous y travaillons actuellement.«
« Il est toujours facile d’être négatif et de ne pas changer, mais nous nous efforçons d’aller dans cette direction car nous voyons l’enthousiasme de la jeune génération et l’intérêt plus large de ceux du monde entier. »
Jusqu’à présent, Alpine n’a décroché qu’une seule victoire en Formule 1 grâce à Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie cette année, mais le PDG d’Alpine Laurent Rossi veut que cela change d’ici 2024, après avoir mis en place un objectif clair et précis pour son équipe de course.
Après seize manches disputées cette saison, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat constructeurs avec plus de 100 points de retard sur la Scuderia Ferrari mais avec 19 points d’avance sur AlphaTauri, alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette année.
Mis à part la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie, Alpine n’a pas décroché d’autres podiums en F1 cette saison, mais Laurent Rossi assure qu’il n’y a pas de panique puisque le constructeur français est en catégorie reine pour ouvrir un très long chapitre dans sa courte histoire et se laisse encore trois ans pour décrocher régulièrement des podiums, voire des victoires.
« Nous avons un projet à long terme, l’objectif est d’atteindre un niveau de compétitivité qui nous place sur le podium autant de fois que possible en 2024. » explique Laurent Rossi dans un entretien accordé au site de la F1.
« À partir d’aujourd’hui en tant que cinquième force, vous pouvez facilement trouver une feuille de route. Ça ira un peu mieux chaque année. C’est un projet de 100 courses, quatre ans, quatre saisons. »
« À chaque course, nous devons progresser. Cela peut être des progrès que vous voyez sur la piste ou des progrès que vous ne voyez pas, tous les petits détails. L’idée est de ne jamais s’arrêter – et de voir que nous allons dans la bonne direction. L’année prochaine, ce sera une année à pile ou face. »
« Tout ce que nous voulons, c’est être sûr d’avoir un niveau de performance satisfaisant au départ, ce qui ne nous éloigne pas trop du haut de la grille. Et puis à partir de là, nous pourrons continuer notre ascension vers le sommet. »
Le PDG du groupe Renault, Luca De Meo, a lui aussi réitéré la vision à long terme d’Alpine en Formule 1 : « Nous sommes là pour rester, nous sommes là pour nous améliorer chaque année. » a-t-il réaffirmé.
« Nous sommes ici avec une ambition. Alpine fait partie de l’un des plus grands constructeurs mondiaux. L’histoire est qu’Alpine aura un engagement à long terme. Nous prévoyons de transformer Alpine dans l’arène sportive des voitures électriques. Nous développons le produit. L’idée est de construire autour des activités de course une entreprise qui donnerait une pérennité à l’activité de course, donc l’entreprise financerait ensuite l’opération. Ce sera un système qui se fermera. Notre performance ici [en F1] donnera corps à toute l’histoire. »
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a tenu à souligner que Lewis Hamilton n’est absolument pas à l’abri d’un autre changement de moteur avant la fin de la saison 2021.
Le week-end dernier au Grand Prix de Turquie, Hamilton a reçu à l’arrière de sa monoplace un quatrième moteur neuf, ce qui s’est traduit par une pénalité de dix positions sur la grille de départ. Techniquement, ce nouveau moteur pourrait tenir pour les six dernières courses de la saison, mais Toto Wolff n’exclut pas un cinquième changement de moteur pour le septuple champion du monde avant la fin de l’année en fonction de la situation du pilote Mercedes au championnat face à Max Verstappen.
« Nous devions le faire [ce changement de moteur en Turquie], nous avions vu des données sur le moteur à combustion interne qui n’étaient pas très bonnes et un abandon serait mortel pour le championnat. » a déclaré Toto Wolff au micro de Sky Sports.
« Nous avons vu au cours de la saison que nous avons eu quelques gremlins dont nous ne connaissons pas complétement la provenance et combien de performance cela pourrait potentiellement nous coûter. Nous préférons donc avoir un nouveau moteur dans le pool et nous comprenons qu’éventuellement il pourrait durer plus longtemps. »
« Ce moteur [le quatrième] peut tenir jusqu’à la fin de la saison, mais il pourrait y avoir un moment où nous disons que cela vaut la peine d’en monter un nouveau parce que l’autre est en danger. » ajoute l’Autrichien.
« Ce sont sept courses difficiles qui nous attendent [six courses en fait, l’entretien a été réalisé avant le GP de Turquie, ndlr]. Nous allons voir comment tout cela se déroule en termes de points. Je ne voudrais pas dire non, mais normalement quatre moteurs semblent tout à fait suffisants. »
La bataille pour le championnat du monde se poursuivra à partir du 22 octobre sur le tracé d’Austin avec le Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche de la saison 2021. C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde actuellement avec six points d’avance sur Lewis Hamilton.
Le directeur technique de Mercedes, James Allison, a expliqué que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée du Grand Prix de Turquie sans s’arrêter au stand dimanche dernier, mais le Britannique aurait alors vu son rythme dégringoler dans les derniers tours.
Cinquième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes a limité les dégâts alors qu’il s’élançait depuis la onzième place sur la grille de départ, mais si le Britannique ne s’était pas arrêté au cinquantième tour pour chausser des pneus neufs, il aurait très certainement franchi la ligne d’arrivée à la septième ou huitième place selon son équipe.
« Comme toujours avec la stratégie, après la course on se demande toujours quel aurait été le bon tour pour réaliser un arrêt. Cependant, si nous regardons la situation dans son ensemble, le meilleur moment pour s’arrêter aurait été au tour 36 ou 37, c’est à ce moment-là que Valtteri – qui a remporté la course – et Verstappen se sont arrêtés. » explique James Allison, directeur technique de Mercedes.
« Si Lewis avait fait de même et avait ensuite traité ses pneus gentiment, alors selon toute vraisemblance, il aurait obtenu une solide quatrième place et aurait peut-être pu mettre sous pression Sergio [Perez] pour la troisième place, et peut-être même le dépasser. cela aurait été optimal. »
« Mais nous ne l’avons pas fait, nous sommes restés plus longtemps que cela en espérant que la piste deviendrait sèche, que les pneus dureraient…et que nous obtiendrions alors la troisième place facilement simplement en l’héritant de ceux qui auraient fait un arrêt. »
« Au moment où nous avons réalisés que nous aurions dû faire cet arrêt et que nous cherchions à réduire nos pertes, c’était vers le tour 41 et cela aurait été aussi bien [de s’arrêter] et cela nous aurait offert une quatrième place. Au final, nous avons poussé un peu plus longtemps, encore neuf tours, avec des pneus qui s’usaient très rapidement. »
« Lorsque nous avons finalement appelé Lewis, c’est parce que le tableau des temps au tour que nous utilisons pour faire nos prédictions nous disait qu’il ne semblait pas bon de s’accrocher jusqu’à la fin de la course – que le rythme de la voiture serait alors suffisamment médiocre pour que… nous terminions quelque part dans la région de la septième, huitième place, en fonction de la façon dont les pneus se dégradaient progressivement. »
Après son arrêt au stand au tour 50, Lewis Hamilton a exprimé sa frustration à la radio en déclarant à son ingénieur : « Nous n’aurions pas dû nous arrêter…je vous l’ai dit ! »
Allison pour sa part estime que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée avec ses pneus usés, mais le rythme du britannique aurait alors été « lamentable ».
« Oui, selon toute vraisemblance, nous serions arrivés à la fin de la course sur ce train de pneus, il aurait été capable de rouler sans difficulté. Ocon l’a fait par exemple, et notre voiture fonctionne généralement mieux que la plupart de nos concurrents. »
« Alors oui, nous serions arrivés au bout de la course. La question est, à quelle vitesse aurions-nous été ? La réponse est assez claire, nous aurions été très lents. Le pneu utilisait toute sa gomme durant la course, mais vers la fin, alors que la piste était presque sèche mais sans jamais l’être, cette usure s’est accélérée et les temps au tour de Lewis commençaient à se dégrader tour par tour. Il aurait atteint la fin de course, mais son rythme aurait été lamentable. »
Après le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est deuxième au classement des pilotes avec six points de retard sur le pilote Red Bull Max Verstappen. Il reste encore six courses à disputer avant la fin de la saison 2021.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a une nouvelle fois confirmé que l’objectif pour Ferrari cette saison sera de terminer en troisième position au championnat du monde des constructeurs.
Avant le Grand Prix des États-Unis – dix-septième manche de la saison 2021 – l’équipe Ferrari occupe la quatrième place au classement des constructeurs avec 7,5 points de retard sur l’écurie britannique McLaren.
Après un début de saison plus compliqué que prévu, Ferrari a retrouvé une certaine compétitivité depuis la reprise de la Formule 1 après la pause estivale et semble avoir trouvé encore plus de performance avec l’introduction de son nouveau système hybride à partir du Grand Prix de Russie sur la monoplace de Leclerc dans un premier temps, puis sur celle de Sainz lors de la dernière manche disputée à Istanbul.
Tout comme un joueur expérimenté qui choisirait un casino en ligne fiable pour maximiser ses chances de succès, Ferrari a pris des décisions stratégiques cruciales pour améliorer ses performances. Avec désormais six courses encore à disputer cette saison, la Scuderia Ferrari a toujours pour objectif de terminer la campagne 2021 parmi les trois meilleures équipes de la grille : « P3 est l’objectif que nous avons déjà communiqué à l’équipe, et je pense que tout le monde est d’accord avec ça. » a déclaré Mattia Binotto.
« Ce serait formidable de terminer troisième [du championnat constructeurs], et oui, nous avons bien l’intention, ou tout du moins notre objectif est de terminer troisième à la fin de cette saison. »
Au championnat constructeurs, Ferrari ne devrait pas être inquiétée par l’équipe Alpine qui occupe la cinquième place avec tout de même 128,5 points de retard. Le seul rival direct de l’équipe italienne reste donc McLaren pour cette fin de saison.
La Commission F1 s’est réunie aujourd’hui, 13 octobre, à Londres, pour sa troisième réunion de 2021. La FIA et la Formule 1 confirment que des discussions positives ont eu lieu, passant en revue certains des points majeurs de la saison 2021 jusqu’à présent, et envisageant ce qui sera un championnat record de 23 courses en 2022.
La Commission a reçu le projet de calendrier du championnat du monde de Formule 1 de la FIA 2022. Ce calendrier sera soumis au Conseil Mondial du Sport Automobile pour approbation ce vendredi 15 octobre avant la publication du calendrier définitif dans la foulée.
« Alors que le monde sort de la pandémie mondiale de Covid-19, la Commission a salué les réalisations remarquables de la Formule 1 et de la FIA dans l’organisation de ce qui sera un programme de 22 courses en 2021 et un record de 23 courses en 2022. » peut-on lire dans un communiqué publié ce mercredi par la FIA.
En outre, à la suite du Grand Prix de Belgique de Formule 1 2021, affecté par les conditions météorologiques, la Commission a discuté des mises à jour potentielles du règlement sportif et a demandé que le Comité Consultatif Sportif examine ce sujet lors de sa prochaine réunion afin de proposer des options pour des procédures et des règlements mis à jour.
La Commission a également reçu un rapport sur les deux premiers événements de course Sprint organisés à Silverstone et à Monza plus tôt dans la saison. Le rapport a recueilli les commentaires d’un grand nombre de parties prenantes, qui étaient favorables au concept Sprint.
Une évaluation plus approfondie aura lieu après le troisième et dernier événement Sprint de 2021 programmé au Brésil. Les éléments relatifs aux futurs événements Sprint potentiels et le cadre réglementaire associé seront ensuite discutés avec une résolution positive attendue dans les semaines suivant le Grand Prix du Brésil.
Il est bon de noter que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile.
La Ferrari vue à Istanbul Park le week-end dernier était l’une des meilleures de la saison, malgré le fait que le circuit turc n’était pas favorable à la SF21 dans les pronostics. Avec la SF21, Ferrari a montré un grand potentiel, et était sans aucun doute la troisième équipe par ordre de force, très proche des performances de Red Bull et Mercedes.
Le circuit turc est une piste qui permet une certaine polyvalence des réglages, du fait de la présence de lignes droites, de virages lents et de virages très rapides. Avant le week-end du Grand Prix de Turquie, les organisateurs et gestionnaires de la piste ont réalisé une série d’interventions pour augmenter la rugosité de l’asphalte en éliminant les couches bitumineuses qui ont rendu la surface huileuse en 2020. L’augmentation de l’adhérence pour cette édition 2021 a été d’une aide certaine pour Ferrari, qui a tendance à peiner sur des circuits à faible adhérence, comme on l’a vu par exemple au Portugal.
Les performances affichées par Ferrari ont été excellentes dans toutes les conditions tout au long du week-end en Turquie, même si l’équipe italienne aurait préféré une course sur piste sèche, compte tenu de la compétitivité aperçue le vendredi.
Le nouveau système hybride fonctionne bien
Le rythme de course affiché par Charles Leclerc et Carlos Sainz était presque à égalité avec les meilleurs, ce qui rend vraiment dommage que la Ferrari numéro 55 de Sainz ait dû purger une pénalité moteur sur la grille de départ [il a pris le départ depuis la 19e place], juste au cours d’un week-end où la SF21 était si performante.
Cependant, l’Espagnol a fait un retour remarqué, réussissant une série de dépassements sans DRS [il n’était pas disponible en raison d’une piste humide]. L’unité de puissance numéro 4 de Sainz était équipée de la nouvelle partie hybride, déjà utilisée par son coéquipier Charles Leclerc à Sotchi. Les données provenant des nouveaux composants ont satisfait Ferrari après le rodage effectué en Russie, et en Turquie, il était déjà possible d’être plus agressif avec les cartographies.
D’après ce que nous avons vu à Sotchi, Leclerc avait un gain global d’environ 8 chevaux sur Sainz, réussissant à entrer en huitième vitesse avant son coéquipier dans la ligne droite principale. En Turquie, le gain de puissance aurait même dépassé les 10 CV (environ 2 dixièmes par tour le plus rapide) avec les cartographies les plus élevées. L’ensemble de la nouvelle partie hybride est capable de fonctionner avec des plages de tension plus larges, entre 800 et 900 Volts (par règlement la FIA impose un maximum de 1000 Volts), tout comme Mercedes le fait depuis quelque temps.
Cependant, Ferrari dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles la batterie aurait été équipée d’une nouvelle technologie d’élément solide. Le pack batterie reste donc au lithium-ion, qui fonctionne cependant désormais avec une tension plus élevée, permettant de réduire l’ampérage et les diamètres des câbles et connecteurs. Le gain est donc en termes de taille et de réduction de poids, et tout ce travail a été fait avant tout en vue de 2022, où le nouveau système hybride sera alors accompagné du nouveau moteur à combustion interne qui sera homologué en mars de l’année prochaine.
Ferrari avait été plus prudent avec la puissance en Russie, en raison de tests au banc qui avaient mis en évidence certains problèmes de comportement du générateur cinétique MGU-K. Leclerc et Sainz, en plus de toutes les pièces hybrides, ont monté la quatrième spécification de MGU-H et ICE [moteur à combustion interne], qui ont été mis à jour en 2021 dès le début de la saison.
Le travail effectué par les ingénieurs de Maranello dans le département électrique répond donc aux attentes des pilotes et des ingénieurs. La SF21 semble désormais encore plus éloignée de la très décevante SF1000 de 2020, dont le travail de développement a commencé au détriment de deux jetons de développement pour la boîte de vitesses.
La nouvelle boîte de vitesses avait permis de retrouver de la stabilité à l’arrière, qui souffrait en 2020 de problèmes liés à la micro-torsion en phase de roulis. De plus, les jetons dépensés ont permis de modifier les attaches de suspension, déplaçant davantage le bras inférieur en direction de la crash box, pour des raisons liées à l’aérodynamisme.
Différentes configurations aéro pour Sainz et Leclerc en Turquie
Au début du week-end à Istanbul, presque toutes les équipes ont commencé par des configurations aérodynamiques à fort appui, en partant évidemment des références qui existaient depuis l’édition précédente du GP de Turquie. Cependant, les effets positifs d’une adhérence accrue cette année ont incité beaucoup de pilotes à décharger leurs ailerons.
Ferrari s’est immédiatement sentie à l’aise à Istanbul Park, sur un circuit qui était initialement pensé pour favoriser davantage McLaren. La SF21 a plutôt surpris, surtout pour le rythme de course, presque en ligne avec celui affiché par Red Bull. Les ingénieurs de Maranello, sans la présence de Binotto, qui a préféré suivre les événements de la Turquie directement depuis Maranello, ont diversifié les réglages lors des deuxièmes essais vendredi, en montant l’aileron arrière type « cuillère » sur la voiture de Charles Leclerc.
Leclerc a maintenu cette solution également en course, préférant une configuration qui lui permettrait de partir le plus haut possible en qualifications. Sainz a plutôt opté pour une solution d’aileron arrière plus chargée, le plan principal horizontal ayant une plus grande force d’appui.
Le pilote madrilène a cependant maintenu une solution plus chargée, et dans des conditions pluvieuses, il a réussi à avoir un rythme de course légèrement supérieur à celui de son coéquipier Leclerc, en raison d’un appui plus important. La performance de l’Espagnol était très solide, il est dommage que la Safety Car ne soit pas entrée en piste durant la course dimanche dernier, ce qui lui aurait permis de rejoindre le groupe en l’aidant à reprendre des positions.
Ferrari a également travaillé sur les ailerons avant vendredi, à la recherche du bon compromis entre efficacité et appuis. Une configuration à faible traînée avait été testée sur la voiture de Sainz en EL11, qui a ensuite été définitivement abandonnée. Ferrari a continué de montrer une monoplace performante en sortie de virage lent, principalement dans le premier et le dernier secteur du circuit d’Istanbul
Une carrosserie plus étroite a aussi été vue sur la SF21 en Turquie, rarement utilisée cette année dans les premières courses. Les ouvertures plus étroites permettent d’augmenter l’efficacité de la dynamique des fluides arrière, au détriment d’une efficacité de refroidissement moindre. Les températures plus fraîches, dues à la pluie, ont permis à Ferrari d’utiliser cette solution, version 3 dans le comparatif ci-dessous.
Après le Grand Prix de Turquie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la quatrième place au championnat constructeurs et accuse désormais 7,5 points de retard sur McLaren, alors qu’il reste six courses à disputer cette saison.
Le leader du championnat du monde Max Verstappen continue d’afficher une certaine tranquillité d’esprit après le Grand Prix de Turquie, malgré le fait que Mercedes a clairement fait un pas en avant en termes de performance lors des deux dernières courses.
En Turquie le week-end dernier, le pilote Red Bull n’a jamais été en mesure de venir inquiéter les deux pilotes Mercedes lors des essais libres et des qualifications sur une piste clairement adaptée à la W12 de l’équipe championne du monde en titre.
En course le dimanche, Verstappen a dû se contenter d’une deuxième place à l’arrivée de l’épreuve derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que son principal rival Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place en partant depuis la onzième position sur la grille, le Britannique limitant ainsi les dégâts bien que Verstappen ait repris la tête du classement pilotes.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes a désormais la monoplace la plus rapide de la grille à six courses de la fin de saison, Max Verstappen nous répond : « Ils ont été définitivement plus rapides ce week-end [en Turquie]. »
« Nous n’avons tout simplement pas réussi à performer et sur le mouillé ils semblaient avoir un avantage. Nous allons bien-sûr devoir analyser pourquoi nous n’étions pas compétitifs ici, et je pense définitivement qu’ils ont fait un pas en avant, même en termes de points, donc ce ne sera pas facile… »
« Mais vous savez, je l’ai même dit avant de débuter le week-end ici, jusqu’à présent nous avons eu une très bonne année, donc cela ne va pas changer la phase du monde si nous finissons premier ou deuxième. Évidemment, je vais faire de mon mieux et nous verrons à Austin comment cela va se passer, nous n’abandonnerons pas, nous essaierons toujours de faire de notre mieux et j’espère, bien-sûr, qu’à la fin du championnat cela sera suffisant, mais si ce n’est pas le cas, cela ne n’empêchera pas de dormir. »
Concernant la prochaine manche du championnat qui se déroulera sur un autre tracé « Mercedes » à Austin, Max Verstappen s’attend une nouvelle fois à voir un Lewis Hamilton très fort et le Néerlandais espère donc que les autres circuits visités seront plus favorables à Red Bull.
« Il y a beaucoup de sections à fond là-bas, l’usure des pneus y est également élevée, il y a donc beaucoup de points à vérifier. Je pense que sur d’autres pistes nous pouvons peut-être être un peu meilleurs, mais ce ne sera jamais très facile. L’année entière nous avons été assez proches bien-sûr. Parfois nous étions un peu meilleurs, parfois ils étaient plus rapides. »
« J’espère juste que parmi les courses restantes il y aura quelques pistes, bien-sûr, ou plus de la moitié qui seront meilleures pour nous, mais ça nous allons le découvrir. »
Après le Grand Prix de Turquie, l’écart au championnat du monde des pilotes entre Max Verstappen et Lewis Hamilton est de six points.
Ce dimanche au Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’est lancé dans une remontée depuis la onzième place sur la grille de départ sur une piste humide et a pensé à un moment donné qu’il pourrait rallier l’arrivée sans devoir s’arrêter au stand.
Mercedes a planifié un arrêt pour Hamilton en fin de course, mais le Britannique – qui se battait pour la P3 – a refusé d’entrer dans la voie des stands, avant de finalement changer d’avis et rentrer pour chausser des pneus Intermédiaires neufs au 50e tour de course. Hamilton ressortira des stands en cinquième position.
Visiblement contrarié d’avoir perdu deux positions, Hamilton a ouvert sa radio et a demandé à son équipe pourquoi ils avaient décidé de l’arrêter, alors que lorsque son ingénieur de course Peter Bonnington a continué à le mettre en garde contre les voitures qui se rapprochaient, le pilote Mercedes a répondu : « Laissez-moi tranquille! »
A la suite de cela, certains médias « spécialisés » n’ont pas hésité à titrer « Hamilton furieux contre son équipe », ce à quoi le principal intéressé a tenu à répondre ce lundi matin en postant un court message sur ses réseaux sociaux.
« Bonjour tout le monde. J’ai vu la presse ce matin dans laquelle il y avait beaucoup de choses au sujet de l’incident d’hier et de l’arrêt au stand. Il est faux de dire que j’étais furieux à cause de mon équipe. » a déclaré le septuple champion du monde.
« En tant qu’équipe, nous travaillons dur pour établir la meilleure stratégie possible, mais dans la progression de la course, il faut prendre des décisions rapides avec beaucoup de facteurs qui changent constamment. »
« Hier, nous avons pris le risque de rester en piste en espérant que la piste allait sécher, mais ça n’a pas été le cas. J’ai voulu prendre le risque et tenir jusqu’à la fin, c’était mon choix de rester en piste, mais ça n’a pas marché. »
« Au final, nous avons fait un arrêt et c’était la chose la plus prudente à faire. Nous vivons et nous apprenons. Nous gagnons et nous perdons en tant qu’équipe. Ne vous attendez pas à ce que je sois toujours poli et calme à la radio lorsque je fais la course, nous sommes tous très passionnés et dans le feu de l’action cette passion peut s’exprimer comme c’est le cas pour tous les pilotes. »
« Mon cœur et mon esprit sont sur la piste, c’est ce feu en moi qui m’a fait aller si loin, mais n’importe quelle angoisse est très rapidement oubliée et nous en discutons en pensant déjà à la prochaine course. Aujourd’hui, c’est un autre jour pour s’élever en tant qu’équipe. »
Voici les classements de la saison F1 2021 pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Turquie disputé ce dimanche 10 octobre sur l’Istanbul Park.
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche 10 octobre, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.
Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.
Voici les résultats définitifs du Grand Prix de Turquie 2021, seizième manche du championnat du monde de Formule 1, disputé ce dimanche 10 octobre à Istanbul.
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.
Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Les abandons : Il n’y a eu aucun abandon ce dimanche au Grand Prix de Turquie. Tous les pilotes de grille ont franchi la ligne d’arrivée à Istanbul.
Pilote du jour : C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a été élu pilote du jour en Turquie. L’espagnol prenait le départ de la course depuis la dix-neuvième position sur la grille et a franchi la ligne d’arrivé à la huitième place ce dimanche.
Les pénalités : Fernando Alonso et Pierre Gasly ont chacun reçu une pénalité de cinq secondes pendant la course pour avoir causé un accrochage. En plus de cette pénalité, les deux hommes ont également reçu deux points de pénalité sur leur super licence.
Meilleur tour en course : C’est le vainqueur de l’épreuve, le pilote Mercedes Valtteri Bottas, qui a signé le meilleur tour en course et qui empoche donc le point bonus ce dimanche. Bottas a signé un 1,30.432 dans le 58e tour du Grand Prix de Turquie.
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche 10 octobre, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.
Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Alonso percuté au départ
Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie, Fernando Alonso a été percuté au premier virage par la monoplace de Pierre Gasly. L’Espagnol est alors parti dans la zone de dégagement et a repris la piste en dix-septième position. Jugé coupable, Gasly a écopé d’une pénalité de cinq secondes, alors que Alonso écopera lui aussi de la même pénalité plus tard pour avoir fait la même manœuvre sur la Haas de Schumacher.
La remontée de Lewis Hamilton
Onzième sur la grille de départ en raison d’une pénalité à la suite d’un changement de moteur, Lewis Hamilton n’avait pas d’autre choix ce dimanche que de se mettre en mode attaque pour essayer de remonter dans la hiérarchie.
Sa monoplace étant équipée d’un moteur neuf ce week-end, le septuple champion du monde n’a eu aucun mal à remonter ses concurrents un à un et s’est très vite retrouvé aux avant postes.
En arrivant sur la Red Bull de Sergio Perez, le pilote Mercedes a rencontré plus de difficulté, le coéquipier de Max Verstappen n’ayant rien fait pour faciliter la tâche du Britannique, ce qui nous a offert une belle bataille en piste entre les deux hommes. Hamilton devra finalement attendre l’arrêt au stand de Perez pour passer devant le Mexicain, mais il reperdra une position en fin de course une fois son arrêt effectué.
Vettel en slicks
Sebastian Vettel a été le premier pilote de la grille à prendre la décision de chausser des pneus slicks sur une piste encore humide, mais pas suffisamment pour conserver les Intermédiaires.
Malheureusement pour lui, les pneus slicks n’étaient pas le bon choix non plus et le pilote Aston Martin était en perdition. Il perdra de nombreuses places et repassera par les stands pour chausser des Intermédiaires de nouveau.
Le pari pour Leclerc
Charles Leclerc a tenté un pari audacieux ce dimanche, puisque le pilote Ferrari a voulu rallier l’arrivée avec ses pneumatiques Intermédiaires qui étaient chaussés sur sa monoplace au départ.
Malheureusement, l’usure de ses pneumatiques était bien trop prononcée et le Monégasque n’a rien pu faire pour contrer l’attaque de Valtteri Bottas en pneus neufs dans les dix derniers tours.
Cet article n’est qu’un résumé du Grand Prix de Turquie, vous pourrez évidemment retrouver toutes les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr.
Seizième manche du championnat du monde 2021 de F1, le Grand Prix de Turquie se dispute ce dimanche 10 octobre sur le tracé Istanbul Park.
C’est le pilote Mercedes Valtteri qui prendra le départ du Grand Prix de Turquie depuis la pole position ce dimanche à Istanbul. Le Finlandais devance sur la grille la Red Bull de Max Verstappen et la Ferrari de Charles Leclerc.
Derrière, Pierre Gasly, Fernando Alonso, Sergio Perez, Lando Norris, Lance Stroll, Yuki Tsunoda et Sebastian Vettel complètent le top dix au départ de la course (voir la grille de départ ici).
Le départ du Grand Prix de Turquie sera donné à 14h00 (heure de Paris). Ce dimanche, j’ai le plaisir d’accompagner Laurie Vermeersch pour vous faire vivre en direct ce Grand Prix de Turquie 2021. Bonne course à toutes et à tous !
Seizième manche du championnat du monde de F1, le Grand Prix de Turquie se déroule ce week-end (du 8 au 10 octobre) sur le tracé d’Istanbul Park.
Ce samedi 9 octobre, les pilotes ont participé à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie programmée à 11h00 (voir le résumé ici), tandis que la séance de qualifications est programmée cet après-midi à 14h00 (heure de Paris).
Ce dimanche 10 octobre, le départ du Grand Prix de Turquie sera donné à 14h00 (heure de Paris) et la course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
C’est le pilote AlphaTauri Pierre Gasly qui a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie en 1,30.447 (Intermédiaires).
Le Français devance d’un dixième la Red Bull de Max Verstappen (Intermédiaires) et de deux dixièmes la Red Bull pilotée par Sergio Perez (Intermédiaires).
Derrière, Carlos Sainz (+1.036), Charles Leclerc (+1.096), Fernando Alonso (+1.098), Kimi Raikkonen (+1.438), Yuki Tsunoda (+1.534), Valtteri Bottas (+1.549) et Esteban Ocon (+1.642) complètent le top dix de cette séance.
Le classement final de ces EL3 ne reflète absolument pas la véritable hiérarchie, puisque les conditions de piste étaient très piégeuses ce samedi matin. Aucun pilote n’a donc souhaité prendre de risques avant les qualifications.
Une piste humide
C’est sur une piste humide que les pilotes ont pris part à cette dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie ce samedi matin à Istanbul. Il aura fallu attendre dix minutes avant de voir les premiers pilotes prendre la piste avec les pneus Full Wet.
Russell piégé
Au bout de quelques minutes, les pilotes sont tous passés en pneus Intermédiaires, mais la présence de rigoles en dehors de la trajectoire a piégé certains d’entre-eux dont le pilote Williams George Russell.
Le Britannique a perdu le contrôle de sa monoplace au virage numéro 2 et s’est retrouvé dans le bac à graviers. La direction de course a donc suspendu la séance quelques minutes pour permettre aux commissaires de dégager sa Williams. Russell n’a donc pas eu le temps de signer le moindre chrono lors de ces EL3.
La séance de qualifications du Grand Prix de Turquie est programmée à 14h00 (heure de Paris) et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr. Vous pouvez accéder au live en cliquant sur ce lien.
Le PDG de Williams, Jost Capito, a confirmé que pour l’instant George Russell avait toujours accès à l’usine de l’équipe, malgré le fait que le pilote britannique a déjà signé un contrat pour 2022 avec l’équipe Mercedes.
Alors qu’il reste encore sept courses à disputer cette saison, toutes les équipes de la grille sont désormais entièrement tournées vers 2022 et sur le développement de leur monoplace de la saison prochaine, ce qui signifie que les pilotes qui changeront d’équipe au cours de l’hiver (c’est le cas de Valtteri Bottas et George Russel) ne devraient pas avoir accès à des informations confidentielles.
Lorsqu’on demande à Jost Capito si Williams a déjà mis en place des mesures pour éviter de donner trop d’informations à George Russell concernant la monoplace de l’an prochain, l’Allemand a répondu : « Il n’y a pas encore une grande implication de la part des pilotes pour le développement de l’année prochaine, donc ce n’est pas une question que nous nous posons vraiment…Ce n’est pas à l’ordre du jour pour nous, il fait son travail, il prépare ses courses, il prépare le reste de la saison. »
Lorsqu’on lui demande si Russell retourne quand même à l’usine de temps en temps et s’il est autorisé à utiliser le simulateur de Williams, Capito répond : « Oui bien-sûr, rien n’a changé après la décision qu’il allait rejoindre Mercedes l’année prochaine. »
L’an prochain, George Russell sera directement remplacé par le Thaïlandais Alexander Albon chez Williams. Albon est l’actuel pilote de réserve de l’équipe Red Bull et lorsqu’on demande à Jost Capito s’il aimerait voir arriver Albon le plus tôt possible dans l’équipe pour qu’il commence à s’impliquer dans le développement de la monoplace 2022, il répond : « Je pense qu’il faut être réaliste, il travaille toujours pour Red Bull et ce sera le cas jusqu’à la dernière course, donc nous espèrons qu’après la dernière course nous pourrons travailler avec lui. »