La Scuderia Ferrari est la grande favorite pour les deux prochaines courses de la saison à Spa et à Monza.
Sur les tracés rapides de Spa et de Monza, Ferrari devrait se montrer compétitive avec sa SF90, d’autant que l’écurie italienne introduira en Belgique la Spec 3 de son moteur, ce qui devrait offrir environ 20 chevaux supplémentaires aux deux pilotes.
Mais Mattia Binotto sait que rien n’est joué d’avance en Formule 1 et s’attend donc à une réponse de la part de Mercedes, et même de Red Bull.
« Je pense que [Spa et Monza] sont des tracés plus sensibles à la puissance, nous devrions donc avoir plus de succès là-bas, mais rien n’est encore joué. » explique Mattia Bonotto, le directeur sportif de Ferrari.
« Je pense que nos concurrents sont tous très forts et vont essayer de nous mettre au défi. Je pense que la situation sera différente de celle de Budapest et nous allons essayer de nous préparer au mieux pour tenter de remporter la première victoire. »
Trouver la solution miracle
Le point faible de la Ferrari SF90 cette année est sa vitesse dans les virages, alors que son plus gros point fort reste sa vitesse de pointe en ligne droite.
Sebastian Vettel espère donc que Ferrari arrivera à lui fournir une monoplace capable d’être forte sur n’importe quel type de circuit pour la seconde moitié de saison.
« Nous aimerions avoir une voiture plus rapide dans les virages. » souligne le pilote allemand. « Nous essayons tout ce que nous pouvons, mais actuellement, cela ne suffit pas. »
« Je pense que tout le monde le sait, tout le monde a vu et tout le monde comprend, mais ce n’est pas facile de trouver des solutions magiques. »
« Vous recherchez toujours une solution miracle, mais je n’ai jamais rencontré un type qui l’ait trouvée depuis plus de 10 ans. Nous continuons à chercher, même si nous en sommes là pour l’instant. »
Rappelons que la Scuderia Ferrari, qui est deuxième au championnat constructeurs avec seulement 44 points d’avance sur Red Bull, n’a toujours pas décroché la moindre victoire cette année.
Helmut Marko a indiqué que l’équipe Red Bull Racing se devait de réagir face aux mauvaises performances de Pierre Gasly cette saison.
Ce lundi, l’équipe Red Bull Racing a annoncé que Pierre Gasly serait remplacé par Alex Albon dès le Grand Prix de Belgique à la rentrée et que le pilote français retournait chez Toro Rosso.
Interrogé sur cette annonce surprenante, alors que les dirigeants de l’équipe avaient assuré que Pierre Gasly finirait la saison avec l’équipe, Helmut Marko a expliqué que Red Bull se devait de réagir face aux performances du Français.
« Gasly a des problèmes dans le trafic, il perd des places et il ne peut pas doubler. » a expliqué Helmut Marko à Auto Bild.
« Nous avons dû réagir et laisser une chance à Albon jusqu’à la fin de la saison. Gasly prend sa place chez Toro Rosso, et nous verrons ensuite qui pilotera aux côtés de Max [Verstappen] l’année prochaine. »
Au cap de la mi-saison, Max Verstappen a marqué 181 points en douze courses, a décroché une pole position, deux victoires et est à seulement sept points de la seconde place de Valtteri Bottas au championnat.
Pierre Gasly pour sa part n’a marqué que 63 points et n’a décroché aucune victoire, aucune pole position et occupe la sixième place au championnat du monde.
L’annonce officielle est tombée ce lundi, Pierre Gasly perd son baquet chez Red Bull et est remplacé par Alex Albon à partir du Grand Prix de Belgique.
Sous pression depuis plusieurs semaines, les résultats de Pierre Gasly n’ont pas convaincu les dirigeants de l’équipe Red Bull, qui ont décidé de remplacer le Français chez Red Bull à partir du Grand Prix de Belgique par Alexander Albon.
« Alexander Albon est promu dans l’équipe pour conduire aux côtés de Max, tandis que Pierre retournera dans l’équipe sœur de Red Bull, Scuderia Toro Rosso. » a annoncé ce lundi l’équipe Red Bull dans un bref communiqué de presse.
Red Bull se trouve dans position dans laquelle elle peut se permettre de permuter ses pilotes entre l’équipe Red Bull Racing et l’écurie sœur Toro Rosso et ne s’en prive pas lorsque l’un de ses pilotes ne fait pas l’affaire.
Pierre Gasly est donc rétrogradé chez Toro Rosso à partir du Grand Prix de Belgique et sera remplacé chez Red Bull par Alex Albon, qui devra faire ses preuves au cours des neuf dernières courses de la saison 2019 pour savoir s’il sera titulaire aux côtés de Max Verstappen en 2020.
Afin de compenser un éventuel calendrier à 22 courses en 2020, les essais hivernaux pourraient être réduits l’an prochain en F1.
Avec la confirmation ce jeudi que le Grand Prix du Mexique sera au calendrier de la F1 pour les trois prochaines années, nous nous dirigeons doucement mais sûrement vers une saison à 22 courses minimum.
L’ajout de toutes les nouvelles destinations [Pays-Bas et Vietnam en 2020] devrait obliger les instances de la F1 à revoir certains programmes, notamment les essais de prè-saison qui ont lieu à Barcelone chaque hiver.
Il se murmure dans le paddock de la F1 depuis quelques jours que les essais hivernaux 2020 pourraient passer de deux fois quatre jours à deux fois trois jours, avec une première session programmée du 19 au 21 février 2020 et une seconde session de trois jours programmée du 26 au 28 février 2020.
Si la F1 approuve cette réduction du nombre de journées de roulage en essais de pré-saison, cela voudrait dire que les équipes arriveraient à la première course de la saison 2020 avec deux journées de roulage en moins que les années précédentes.
A une époque où les essais privés en F1 sont très réglementés et surtout très réduits, cela pourrait créer quelques surprises en début de saison, notamment si comme Williams cette année, une équipe n’arriverait pas à prendre part aux tests hivernaux dès la première journée [Williams est arrivée à Barcelone avec deux jours de retard cette année].
Interrogé pour savoir ce qu’il pensait d’une éventuelle réduction des essais hivernaux, Daniil Kvyat se dit inquiet si une telle mesure venait à être validée.
« Je ne suis pas du tout d’accord avec cela. Pour être honnête, nous avons déjà trop peu de tests privés. » explique le pilote Toro Rosso à Race Fans.
« Nous devrions faire plus de pilotage réel que de conduite sur simulateur. Je suis 100% en désaccord avec tout ça. Ce que nous faisons maintenant est déjà le minimum en tant que pilote. »
Au cap de la mi-saison 2019, très peu d’équipes de F1 ont déjà confirmé leur line-up pour la saison 2020.
Au moment où les équipes débutent la traditionnelle trêve estivale en F1, seules deux écuries ont déjà confirmé leur duo de pilotes pour la prochaine saison de Formule 1.
Le marché des transferts 2020 en F1 ne devrait pas réserver de grosses surprises, puisque la réglementation en 2020 ne changera pas comparé à celle de 2019. La plupart des équipes devraient donc faire signer aux pilotes un contrat d’un an avec une option pour 2021.
Ferrari et McLaren ont déjà confirmé leurs pilotes pour 2020
La Scuderia Ferrari a déjà confirmé que Sebastian Vettel et Charles Leclerc continueraient avec l’équipe en 2020, alors que McLaren a également confirmé Lando Norris et Carlos Sainz pour la prochaine campagne.
La clé des transferts chez Mercedes
L’équipe Mercedes détient certainement la clé des transferts cette année, puisque le contrat de son pilote actuel Valtteri Bottas arrive à terme à la fin de la saison.
Le baquet le plus convoité de la grille devrait se disputer entre Valtteri Bottas et Esteban Ocon [actuel pilote de réserve de l’équipe ], et ce ne sera qu’après cette annonce de Mercedes que le marché des transferts devrait se débloquer soudainement.
En effet, si Mercedes ne conserve pas Esteban Ocon l’an prochain pour le placer dans le baquet de Valtteri Bottas, le pilote français pourrait partir chez Renault pour remplacer Nico Hulkenberg [en fin de contrat avec Renault] aux côté s de Daniel Ricciardo.
Nico Hulkenberg pour sa part est pressenti chez Red Bull à la place du Français Pierre Gasly aux côtés de Max Verstappen, alors que le Russe Daniil Kvyat a lui aussi une chance d’être promu de chez Toro Rosso à Red Bull l’an prochain à la place de Pierre Gasly [Gasly redescendrait chez Toro Rosso].
Haas devrait conserver ses pilotes en 2020
Malgré les contacts à répétition entre les deux pilotes de l’équipe Haas, l’écurie américaine devrait conserver son line-up actuel pour la saison 2020, alors que Romain Grosjean arrive en fin de contrat cette année.
Le pilote français, qui a rejoint l’équipe Haas en 2016, possède une solide expérience et devrait être un élément clé dans le développement de la monoplace 2020, ainsi que celle de la saison 2021, alors que la réglementation sera totalement bouleversée en F1.
Stroll et Perez devraient continuer avec Racing Point en 2020
Le directeur de l’équipe Racing Point a confirmé il y a quelques jours que Sergio Perez et Lance Stroll devraient probablement faire partie de l’équipe en 2020.
Lance Stroll était dores et déjà assuré de rester pour les raisons que l’on connait [son père est le propriétaire de l’équipe], alors que l’avenir de Perez n’était pas encore certain après 2019.
Mais il semblerait que l’expérience du pilote mexicain soit un vrai plus chez Racing Point, qui ne peut pas encore compter uniquement sur Lance Stroll, encore trop jeune.
Russell assuré de rester chez Williams en 2020
Il n’y a désormais plus aucun doute sur le fait que George Russell restera chez Williams en 2020, le jeune britannique ayant signé un contrat de trois ans avec l’écurie de Grove.
En revanche, l’avenir de Robert Kubica chez Williams, et en F1 tout court, n’est pas encore garanti pour le Polonais.
Après huit années d’absence en catégorie reine du sport automobile, Robert Kubica a fait son grand retour cette année chez Williams, mais force est de constater que le pilote polonais se fait battre très régulièrement par son jeune coéquipier inexpérimenté.
Le nom de Nicholas Latifi ressort assez fréquemment lorsqu’on évoque le futur line-up de pilotes chez Williams en 2020. Latifi est actuellement le pilote de réserve de l’équipe, alors que les finances confortables de son père pourraient rentrer en ligne de compte dans les négociations.
Le seul élément qui pourrait peser dans la balance pour Kubica est que son sponsor personnel [la compagnie pétrolière Orlen] finance le baquet du Polonais chez Williams.
Raikkonen chez Alfa Romeo en 2020, Giovinazzi sur la sellette
Kimi Raikkonen sera toujours derrière le volant de l’Alfa Romeo en 2020, le pilote finlandais ayant signé un contrat de deux saisons avec l’équipe début 2019.
Son actuel coéquipier, Antonio Giovinazzi, est pour sa part sur la sellette en raison du manque de résultat de la part de l’Italien depuis le début de l’année.
La seule chance pour Giovinazzi de rester chez Alfa Romeo en 2020 vient du fait qu’il est Italien, et l’on sait à quel point la nationalité italienne d’un pilote dans une écurie soutenue par Ferrari est très importante.
Le marché des transferts 2020 en F1 [mise à jour automatique]
L’ancien pilote Renault, Jolyon Palmer, n’épargne pas son ancienne équipe dans sa dernière chronique pour la BBC.
Le Britannique estime que Renault se doit de réagir rapidement si l’équipe du constructeur français souhaite avoir encore une chance de se battre pour la quatrième place cette année au championnat constructeurs.
Actuellement sixième avec 39 points marqués en douze courses, l’équipe Renault se retrouve désormais sous la pression d’Alfa Romeo, qui n’accuse que sept points de retard sur le constructeur français.
« Renault et surtout Daniel Ricciardo vivent une saison d’horreur jusqu’à présent. L’équipe a certes fait des progrès depuis 2016, mais elle est en train de décliner. » estime Jolyon Palmer dans sa dernière chronique pour la BBC.
« Pour Ricciardo, cela doit être particulièrement humiliant, parce qu’il a quitté Red Bull, qui est désormais plus forte que les années précédentes. »
Selon Jolyon Palmer, la fiabilité de la RS19 reste à l’heure actuelle le plus gros problème de Renault.
« Le moteur semble être meilleur, mais la fiabilité de la voiture reste un problème épineux. S’ils ne se bougent pas rapidement, ils devront regarder par dessus leur épaule pendant le reste de la saison pour faire en sorte de rester devant Alfa Romeo, au lieu de se concentrer sur la quatrième place du championnat. »
La Formule 1 entame sa traditionnelle trêve estivale et c’est donc le moment pour tous les protagonistes de la F1 (pilotes, personnel des équipes ou journalistes) d’aller se dorer la pilule au soleil.
La trêve estivale n’est pas simplement symbolique pour marquer le cap de la mi-saison, mais est bien déterminée et encadrée par la réglementation en vigueur en Formule 1.
Cette initiative a été adoptée par les équipes lorsque Bernie Ecclestone a commencé à augmenter de manière significative le nombre de courses à disputer au cours de la saison. Après quelques années de stabilité, avec 15 ou 16 courses, le calendrier actuel de la F1 compte 21 Grands Prix, quatre journées d’essais privés, et huit jours d’essais hivernaux.
Un rythme de dingue
Il faut savoir que le monde de la Formule 1 ne s’arrête jamais, et contrairement à ce que peuvent penser les fans, les équipes travaillent 7/7 et quasiment 24h/24.
Pour vous donner un exemple concret, pour couvrir un seul Grand Prix en tant que journaliste, il nous faudra travailler environ 14 heures par jour à une semaine du départ de la course, puis quasiment 18 heures par jour entre le vendredi et le dimanche soir pendant un week-end de course [quand tout va bien et que nous ne devons pas attendre une décision des commissaires en cas de pénalité].
Rajoutez également à la charge de travail les déplacements sur les différents circuits, mais aussi les décalages horaires.
Multipliez tout ça par 21 Grands Prix, dont six d’affilée en l’espace d’un mois et demi et vous comprendrez que le rythme est particulièrement soutenu, d’autant que la saison commence déjà avec le bal des présentations au mois de février pour se terminer au mois de décembre à Abou Dhabi cette année.
Dans ce contexte, en 2009 il a été décidé d’imposer une pause forcée au cours de laquelle les équipes ne peuvent pas travailler sur tout ce qui touche directement ou indirectement à la Formule 1, sauf pour les réparations ou entretiens du matériel en vue de la prochaine course.
Une pause bien encadrée
Essentiellement, les règlements exigent l’arrêt complet de l’activité pendant 14 jours consécutifs entre le dernier Grand Prix de juillet et le premier d’août, qui a habituellement lieu le dernier week-end du mois d’août en Belgique.
Chaque équipe peut choisir quand elle décide de débuter officiellement les vacances et communique la date à la FIA avant le début de la saison.
Pour empêcher toute équipe d’enfreindre les règles et de prendre un certain avantage sur ses rivaux, le règlement précise quelles opérations sont autorisées et lesquelles sont expressément interdites. Pour assurer la conformité, la FIA effectue des contrôles à cet effet durant les vacances.
Que dit précisément le règlement sportif ?
Ci-dessous, voici ce que dit le règlement sportif concernant la trêve estivale en Formule 1 :
28.1 : Tous les concurrents doivent compléter une période de cessation d’activité de 14 jours consécutifs entre deux événements consécutifs séparés par au moins 24 jours durant les mois de juillet et / ou août. Si deux événements consécutifs ont été séparés par seulement 17 jours dans cette période, la cessation d’activité doit être de 13 jours. Dans tous les cas, les concurrents doivent informer la FIA de leur période de cessation de l’activité dans les 30 jours précédant le début du championnat.
Ce qui n’est pas permis pendant la trêve estivale pour les équipes :
Pendant la période de cessation d’activité, ni l’équipe ni les membres de l’équipe ne peuvent exécuter ou donner des instructions à un tiers sur l’une des activités suivantes pour ou au nom de l’équipe :
Utiliser une soufflerie ( à l’exclusion de toute activité de service ou de maintenance)
Utiliser un ordinateur équipé de CFD (simulations aérodynamiques) (à l’exclusion de toute activité de service ou de maintenance)
Production ou développement de pièces en soufflerie pour la voiture ou pour les essais
Sous-assemblage de pièces ou assemblage de monoplace
Tout travail de tout employé, consultant ou sous-traitant lié à la conception, le développement ou la production. Chaque concurrent doit informer ses fournisseurs des dates de cessation d’activité et ne doit conclure aucun accord ou contrat avec l’intention de violer l’interdiction des activités susmentionnées
Ce qui est permis pendant la trêve estivale pour les équipes :
21.9 : Pendant la période de cessation d’activité, les activités suivantes ne seront pas considérées comme une violation de ce qui précède :
Réparations effectuées avec le consentement de la FIA sur une voiture sérieusement endommagée pendant l’événement précédant la période de cessation d’activité.
Montage et maintenance de voitures de démonstration statiques, dont aucune ne doit inclure la production, l’assemblage ou la maintenance des pièces automobiles actuelles.
Exploitation et utilisation de toute soufflerie ou ordinateur équipé d’une simulation CFD, à condition qu’elles soient utilisées pour des projets non directement liés à la Formule 1 ou pour un concurrent qui, à ce moment, n’est pas en période de cessation d’activité.
Toute activité dans le seul but de participer à des projets non liés à la Formule 1, sous réserve de l’approbation écrite de la FIA.
Toute activité liée à l’unité de puissance, telle que définie à l’article 23.4 (e).
Ross Brawn, le manager sportif de la F1, admet que la situation serait très spéciale si jamais Max Verstappen terminait la saison à la seconde place au championnat.
Actuellement troisième du championnat du monde avec seulement sept points de retard sur Valtteri Bottas, Max Verstappen peut mathématiquement terminer la saison 2019 devant le pilote Mercedes.
Selon Ross Brawn, si Max Verstappen termine second de la saison 2019 au volant de sa Red Bull Honda, ce serait « quelque chose de spécial ».
« Battre Lewis pour le championnat semble hors de portée, mais désormais, il semble avoir plus de chances de décrocher la seconde place, et ça serait quelque chose de spécial. » a déclaré Ross Brawn à propos de Max Verstappen.
« Max a marqué plus de points que n’importe quel autre pilote au cours des quatre dernières courses [81 points marqués en quatre courses], 18 de plus que Lewis Hamilton et presque le double du duo de pilotes Ferrari [45 points]. C’est également plus du double de Valtteri Bottas [37 points]. »
« Verstappen et Red Bull ont signé une superbe performance, le Néerlandais a décroché sa première pole position samedi [à Budapest] après une série de tours incroyablement rapides. »
« Il a ensuite tout fait pour remporter sa troisième victoire, mais il n’a pas réussi. Mais c’est de la faute de Mercedes et de Hamilton, ce n’est pas à cause de Red Bull. »
« En Hongrie, l’équipe de Milton Keynes a montré qu’elle disposait du deuxième moteur le plus puissant avec Honda. Il s’est nettement amélioré en termes de puissance et de performance. »
Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Hongrie 2019, le Britannique devance la Red Bull de Max Verstappen et la Ferrari de Sebastian Vettel.
Derrière, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Pierre Gasly, Kimi Raikkonen, Valtteri Bottas, Lando Norris et Alex Albon complètent le top dix.
Contact pour Valtteri Bottas au départ
Deuxième sur la grille de départ, Valtteri Bottas a eu un contact avec la Ferrari de Charles Leclerc au départ de la course.
Ce contact a endommagé l’aileron avant de sa Mercedes, obligeant le Finlandais à rentrer au stand quelques tours plus tard pour effectuer un changement d’aileron.
Le Finlandais sortira bon dernier des stands et dû entamer une lente remontée vers le top dix, alors qu’il termine le Grand Prix de Hongrie avec un tour de retard sur les leaders de la course. C’est un coup dur pour Valtteri Bottas, qui joue son avenir au sein de l’équipe. Il termine la course à la huitième place.
Lando Norris perd gros lors de son arrêt
Alors qu’il se battait pour la cinquième position, Lando Norris a effectué son premier arrêt au stand qui s’est très mal passé pour lui.
Le mécanicien préposé à la roue arrière gauche n’a pas réussi à remonter la roue correctement, faisant perdre un temps considérable au pilote McLaren, qui ressortira des stands hors du top dix. Norris termine finalement à la neuvième position.
Les Ferrari très en retrait à Budapest
Les deux pilotes Ferrari ont été les grands absents de ce Grand Prix de Hongrie. Charles Leclerc et Sebastian Vettel n’ont jamais réussi à se joindre à la bataille pour la première place ce dimanche.
Sebastian Vettel s’offre la troisième position à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie, mais le pilote Ferrari accuse un retard de plus d’une minute sur le vainqueur.
Hamilton piège Verstappen avec un second arrêt
Au 50e tour de course, Lewis Hamilton a effectué un second arrêt au stand pour chausser les gommes Médiums sur sa Mercedes. L’équipe du constructeur allemand a voulu forcer Max Verstappen à s’arrêter lui aussi une seconde fois, mais l’équipe Red Bull n’est pas tombée dans le panneau.
Max Verstappen a continué en piste avec ses pneus durs, mais avec des gommes en fin de vie dans les cinq derniers tours, le pilote Red Bull n’a rien pu faire pour contrer la dernière attaque de Lewis Hamilton.
Sous le drapeau à damier, Lewis Hamilton devance la Red Bull de Max Verstappen et la Ferrari de Sebastian Vettel.
Les Renault hors des points
Les deux pilotes Renault ont terminé le Grand Prix de Hongrie hors du top dix, perdant ainsi encore un peu de terrain sur l’équipe McLaren, qui est le plus grand adversaire du constructeur français cette année au championnat. Daniel Ricciardo termine quatorzième, tandis que Nico Hulkenberg se classe douzième.
Voici les classements pilotes et constructeurs après la douzième manche de la saison 2019 disputée ce dimanche en Hongrie.
Au classement des pilotes, Lewis Hamilton a conforté son avance au championnat grâce à sa victoire en Hongrie ce dimanche, le Britannique est toujours leader du classement avec 250 points inscrits depuis le début de l’année.
Le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas de 62 points, alors que son avance sur Max Verstappen (troisième) est de 69 points.
Les classements pilotes 2019
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Au championnat des constructeurs, McLaren reste la quatrième force de la grille grâce à une double arrivée dans les points ce dimanche à Budapest. L’équipe de Woking devance l’quipe Toro Rosso de 39 points, alors que Renault reste sixième du championnat à la pause estivale avec seulement 39 points inscrits depuis le début de l’année.
Second sous le drapeau à damier, Max Verstappen a été élu pilote du jour au Grand Prix de Hongrie 2019.
Le pilote Red Bull, qui s’élançait depuis la pole position sur la grille de départ en Hongrie, a réussi à contrer les attaques de Lewis Hamilton en course, mais dans les derniers tours, le pilote Mercedes était bien plus rapide grâce à des pneus plus frais.
Max Verstappen n’a rien pu faire et a laissé passer son adversaire à trois tours de la fin de course, alors que sa Red Bull était chaussée de pneus en fin de vie.
Le pilote Red Bull termine donc le Grand Prix de Hongrie sur la seconde marche du podium ce dimanche et conserve sa troisième place au championnat du monde, accusant un retard de seulement sept points sur Valtteri Bottas.
Voici le bulletin météo complet pour le Grand Prix de Hongrie 2019 qui se disputera sur le circuit du Hungaroring de Budapest ce week-end.
Après le Grand Prix d’Allemagne pimenté par les conditions météo humides, voici le bulletin météo détaillé pour la douzième manche de la saison de F1 qui se déroulera à Budapest sur le tourniquet hongrois.
Situation générale : Pris en sandwich entre une dépression au large de l’Irlande et une autre beaucoup plus creuse centrée sur la Russie, la région de Budapest connaîtra un temps plutôt agréable et calme tout au long du week-end.
Vendredi 2 août – essais libres 1 et 2
Le ciel dégagé de la matinée de vendredi laissera place à des passages nuageux en après-midi sans risque de pluie. Les températures se situeront entre 23°C pour les essais libres 1 et 27°C pour les essais libres 2. Le vent, calme le matin, s’intensifiera en après-midi et soufflera du secteur Nord Ouest entre 5 et 15 km/h.
Samedi 3 août – essais libres 3 et qualifications
Une autre belle journée en perspective pour samedi. Comme pour la journée précédente, une certaine instabilité s’installera en après-midi avec un ciel nuageux et des températures avoisinant 28°C pour les qualifications.
Il y a un très faible risque d’averses en milieu d’après-midi, ce qui pourrait venir brouiller les cartes. Contrairement à vendredi, le vent sera beaucoup plus soutenu (entre 15 et 25 km/h) et soufflera toujours de secteur Nord Ouest.
Dimanche 4 août – la course
Le petit anticyclone situé entre la Hollande et la Suisse continuera de prendre de l’expansion dimanche et débordera sur l’Europe centrale. Ainsi pour la course, ce sont des conditions quasiment idéales : Grand soleil avec une température autour de 26°C pour le départ (qui sera donné à 15h, heure de France).
Le vent léger du Nord Ouest sera sec et rendra l’atmosphère très agréable. Nous serons donc loin de la fournaise qui est généralement observée en cette période de l’année sur le tracé hongrois.
La situation en temps réel heure par heure
Comme d’habitude nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche. En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.
La Formule 1 vous donne rendez-vous en Hongrie cette semaine pour la douzième manche de la saison 2019.
Après un Grand Prix fou disputé le week-end dernier sur le circuit d’Hockenheim en Allemagne et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, la Formule 1 pose ses valises cette semaine à Budapest sur le tracé du Hungaroring.
Notez que le Grand Prix de Hongrie est la dernière manche avant la pause estivale de trois semaines durant laquelle les équipes auront l’obligation de fermer leur usine durant 14 jours consécutifs.
Vendredi 2 août – essais libres 1 et 2
La première séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie est programmée à 11h00 sur le Hungaroring, tandis que la seconde séance aura lieu à 15h00.
Samedi 3 août – essais libres 3 et qualifications
La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie aura lieu à 12h00, alors que les qualifications débuteront à 15h00.
Dimanche 4 août – la course
Le départ du Grand Prix de Hongrie 2019 sera donné à 15h10 ce dimanche 4 août, les pilotes s’élanceront pour une course longue de 70 tours sur le tourniquet hongrois.
Max Verstappen a remporté le Grand Prix d’Allemagne 2019 au terme d’une course folle bien difficile à vous résumer en seulement quelques lignes [et que nous développerons plus en détails d’ici demain.]
Le pilote Red Bull devance sous le drapeau à damier la Ferrari de Sebastian Vettel et la Toro Rosso de Daniil Kvyat.
Derrière, Lance Stroll, Carlos Sainz, Alex Albon, Kimi Raikkonen, Antonio Giovinazzi, Romain Grosjean et Kevin Magnussen complètent le top dix.
Un départ arrêté sous la pluie
Après quatre tours de formation derrière la voiture de sécurité en raison d’une piste très humide, un départ arrêté a été décidé par la direction de course pour un Grand Prix amputé officiellement de trois tours [64 tours à boucler].
Au départ, Lewis Hamilton a réussi à garder sa position de leader, alors qu’après seulement deux tours, une sortie de piste impliquant la Racing Point de Sergio Perez a obligé la direction de course à déployer la voiture de sécurité.
Cette voiture de sécurité a permis à la quasi totalité des pilotes de rentrer au stand pour chausser des pneus Intermédiaires, alors que la piste était encore bien détrempée.
Au final, cela s’est avéré être le bon choix puisque tous les pilotes ayant chaussé les Intermédiaires affichaient un rythme bien plus rapide qu’en pneus pluie, et alors que la pluie a cessé de tomber.
Amende pour l’équipe Ferrari
Lors de cette première valse des arrêts, le pilote Ferrari Charles Leclerc a été relâché de façon dangereuse par son équipe juste devant la Haas de Romain Grosjean, qui arrivait au stand pour effectuer son arrêt.
Après avoir placé cet incident sous investigation, la direction de course a finalement décidé d’infliger une amende à l’équipe Ferrari.
Abandon pour Daniel Ricciardo
Le pilote Renault a dû abandonner aujourd’hui en Allemagne en raison d’une panne mécanique. L’Australien a stoppé sa monoplace en bord de piste, obligeant la direction de course à déclencher une voiture de sécurité virtuelle pour permettre aux commissaires de dégager la piste.
Le chaos au 25e tour
A partir du 25e tour de course, les pilotes ont décidé de chausser les gommes slicks [pour le sec], alors que la pluie tombait toujours sur le circuit et c’est Charles Leclerc qui a payé sur le champs cet excès d’optimisme en effectuant une sortie de piste.
Le pilote Ferrari a dû abandonner, alors que quelques secondes plus tard, c’est au tour du leader de la course Lewis Hamilton de sortir au même endroit que Charles Leclerc.
Le quintuple champion du monde a eu plus de chance que Charles Leclerc, puisqu’il a pu repartir pour se jeter tout de suite dans la voie des stands.
Mais dans sa manœuvre, le pilote Mercedes est passé du mauvais côté de la quille matérialisant l’entrée des stands, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes. Notez également qu’en rentrant au stand, son équipe n’était absolument pas prête et Lewis Hamilton est resté plus de 50 secondes sur son emplacement.
Le Britannique a pu repartir avec un museau tout neuf monté sur sa monoplace et des pneus Intermédiaires. Mais en sortant, la course a été placée sous voiture de sécurité et Lewis Hamilton n’a pas respecté le temps minimal imposé aux pilotes, il a été placé sous investigation.
Nico Hulkenberg loupe encore un podium
Quelques minutes plus tard, et alors qu’il était à la troisième position, Nico Hulkenberg n’a rien pu faire pour contrer l’attaque de Valtteri Bottas. Le pilote Renault s’est donc retrouvé quatrième, mais deux tours plus tard il commet une erreur de pilotage au même virage qui a coûté cher à Charles Leclerc et Lewis Hamilton.
Le pilote Renault a planté sa Renault dans le bac à gravier et devra abandonner. Son tout premier podium de sa carrière n’était vraiment pas loin aujourd’hui, mais finalement, le sort s’est acharné sur l’Allemand.
Crash pour Bottas
A sept tours de la fin de course, Valtteri Bottas a effectué un tête-à-queue au premier virage et est allé percuter le mur assez violemment.
Le pilote finlandais a dû abandonner, alors que pour la petite histoire, son coéquipier Lewis Hamilton a effectué le même tête-à-queue au même virage quelques minutes plus tôt. Le Britannique a eu plus de chance et a pu repartir, il terminera la course à la onzième position.
Pierre Gasly abandonne
Dans les deux derniers tours, Pierre Gasly a percuté la Toro Rosso d’Alex Albon, endommageant son aileron avant. Le Français a dû abandonner mais a tout de même été classé par la direction de course à la quatorzième position.
Lewis Hamilton s’élancera depuis la pole position ce dimanche au départ de la onzième manche de la saison 2019 de F1 en Allemagne.
Lewis Hamilton s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix d’Allemagne, le pilote Mercedes a devancé de trois dixièmes la Red Bull de Max Verstappen ce samedi en qualifications.
Sur la seconde ligne, nous retrouvons Valtteri Bottas et Pierre Gasly, alors que Kimi Raikkonen et Romain Grosjean verrouillent la troisième ligne au départ de la course.
Carlos Sainz, Sergio Perez, Nico Hulkenberg et Charles Leclerc complètent le top dix de cette grille de départ du Grand Prix d’Allemagne.
Le pilote Ferrari Sebastian Vettel, qui a rencontré un ennui mécanique ce samedi en qualifications, s’élancera depuis la dernière position sur la grille pour sa course à domicile.
Mise à jour à 12h30 : Lando Norris partira avant-dernier pour un changement de composants sur sa McLaren, alors que Sebastian Vettel s’élancera depuis la dernière position.
Lewis Hamilton a signé la pole position en 1.11.767 au Grand Prix d’Allemagne ce samedi.
Le pilote Mercedes devance de trois dixièmes la Red Bull de Max Verstappen et la seconde Mercedes pilotée par Valtteri Bottas.
Derrière, Pierre Gasly, Kimi Raikkonen, Romain Grosjean, Carlos Sainz, Sergio Perez, Nico Hulkenberg et Charles Leclerc complètent le top dix.
Panne mécanique pour Leclerc en Q3
Le pilote monégasque, qui était le grand favori pour signer la pole position ce samedi, n’a pas pu participer à la Q3 en raison d’un problème mécanique sur sa monoplace.
Charles Leclerc n’a pas signé le moindre chrono en Q3, il s’élancera depuis la dixième position ce dimanche sur la grille de départ.
Ricciardo éliminé en Q2
Le pilote Renault Daniel Ricciardo a été éliminé en Q2. L’Australien n’a pas réussi à signer un temps suffisamment rapide pour passer en Q3 avec son coéquipier. Ricciardo s’élancera depuis la treizième position sur la grille de départ dimanche.
Alerte pour Max Verstappen
Max Verstappen s’est plaint à nouveau d’un problème de LAG sur le turbo monté sur le moteur Honda. Comme à Silverstone il y a quinze jours, c’est le temps de réponse du turbo qui a posé problème au pilote Red Bull pendant la Q2.
Max Verstappen a dû rentrer au stand pour effectuer un reset sur sa monoplace en Q2, avant de pouvoir ressortir et de signer un temps suffisamment rapide pour le faire passer en Q3. Il s’élancera finalement depuis la seconde position sur la grille ce dimanche.
Catastrophe pour Vettel
Catastrophe pour Sebastian Vettel, qui n’a même pas pu signer le moindre chrono en raison d’un problème mécanique dès la Q1. Dès son tour de sortie des stands, le pilote allemand a indiqué à son ingénieur dans la radio qu’il venait de perdre de la puissance et a dû rentrer au stand.
Après quelques minutes d’investigation, la Scuderia Ferrari a confirmé un problème de turbo sur la monoplace du quadruple champion du monde. Sebastian Vettel s’élancera depuis la dernière position sur la grille, à moins que l’équipe ne décide de le faire partir depuis la voie des stands pour en profiter pour changer les réglages de sa voiture.
Rendez-vous ce dimanche à 15h10 pour le départ du Grand Prix d’Allemagne, onzième manche de la saison 2019 de Formule 1.
Pierre Gasly a été victime d’une sortie de piste ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Allemagne.
Le pilote Red Bull va bien et a pu descendre tout seul de sa monoplace, mais c’est un coup dur pour l’ego du Français, qui avait fait de grands progrès à Silverstone il y a quinze jours, alors qu’il est sous pression depuis quelques courses maintenant.
Gasly a perdu l’arrière de sa Red Bull dans le dernier virage du circuit d’Hockenheim ce vendredi, ce qui l’a obligé à contre-braquer, mais il n’a rien pu faire pour éviter le contact avec le mur.
Le choc a été assez violent, mais fort heureusement, il n’y a que des dégâts matériels, alors que les mécaniciens de l’équipe vont devoir travailler une grande partie de la nuit pour remettre en état la monoplace du pilote français.
Juste avant son crash, Pierre Gasly se trouvait à la quinzième position, huit dixièmes derrière son coéquipier Max Verstappen.
La Formule 1 vous donne rendez-vous en Allemagne cette semaine sur le circuit d’Hockenheim pour la onzième manche de la saison 2019.
Le Grand Prix d’Allemagne sera l’avant dernière course avant la pause estivale cette année, alors que le Grand Prix de Hongrie est programmé dans la foulée la semaine suivante. Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Allemagne 2019 (heure française).
Vendredi 26 juillet – essais libres 1 et 2
La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Allemagne est programmée à 11h00, alors que la seconde séance d’essais libres se disputera à 15h00.
Samedi 27 juillet – essais libres 3 et qualifications
La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Allemagne est programmée à 12h00. Les qualifications débuteront quant à elles à 15h00.
Dimanche 28 juillet – la course
Le départ du Grand Prix d’Allemagne, onzième manche du championnat 2019 de Formule 1, sera donné le dimanche 28 juillet à 15h10.
Esteban Ocon a confirmé à nos confrères de RMC que Mercedes était totalement « ouvert d’esprit » et pouvait très bien prêter le pilote français à un autre motoriste.
Le pilote français s’est retrouvé sur la touche à la fin de la saison dernière suite au rachat de l’écurie Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll. Le milliardaire canadien a donc logiquement placé son fils chez Racing Point en 2019, laissant Esteban Ocon sur le carreau.
Esteban Ocon a donc trouvé refuge chez Mercedes, où il occupe le poste de pilote de réserve cette année, mais le Français travaille très dur en arrière plan avec son employeur pour revenir sur la grille en 2020.
L’arrivée d’Esteban Ocon chez Renault 2020 à la place de Nico Hulkenberg est de plus en plus probable, et les derniers propos du français au micro de RMC vont dans le sens des dernières rumeurs sur sa potentielle arrivée chez Renault.
« Ce qui m’intéresse le plus, c’est déjà de pouvoir rouler en F1, de retrouver le goût du départ d’un Grand Prix. » explique Esteban Ocon au micro de RMC.
« C’est difficile pour moi de ne pas rouler cette année, ça me manque énormément. J’ai travaillé toute ma carrière pour en arriver là, et forcément la nouvelle l’an passé de ne plus être parmi les 20 pilotes sur la grille a été difficile à avaler, surtout avec mes performances… »
« Toutes les pistes restent vivaces, parce que Mercedes reste ouvert d’esprit, même si c’est avec un autre motoriste. Je peux être prêté, ce n’est pas un souci. Mon objectif principal est de rouler chez Mercedes, au sein de l’écurie officielle, mais tout est possible. »
Pierre Gasly, qui était sous pression chez Red Bull, a réussi à réagir au Grand Prix de Grande-Bretagne.
En Autriche, le pilote français a terminé la course à la septième position, mais à un tour de son coéquipier Max Verstappen, qui a remporté le Grand Prix, alors que Pierre Gasly ne possédait pas la même spécification d’aileron avant sur sa monoplace [Red Bull avait pris son aileron pour le placer sur la voiture de Verstappen].
Les performances de Pierre Gasly étaient donc en deçà des attentes de l’équipe et le Dr Helmut Marko ne s’est pas gêné pour mettre un coup de pression au Français en lui demandant de réagir très vite avant la pause estivale.
Entre le Grand Prix d’Autriche et celui de Grande-Bretagne, Pierre Gasly a donc retroussé ses manches et a passé du temps à l’usine de Milton Keynes avec ses ingénieurs pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas sur sa monoplace.
Après plusieurs jours de travail acharné, le Français a visiblement mis le doigt sur le problème qui touchait sa RB15, puisque à Silverstone il a décroché une très belle quatrième place à l’arrivée de l’épreuve, devant son coéquipier Max Verstappen, qui s’est fait percuter par la Ferrari de Sebastian Vettel.
« Nous nous sommes assis et nous avons étudié comment nous pourrions nous améliorer. Nous avons apporté quelques changements, et nous avons récolté les premiers fruits de ce travail. » a déclaré Pierre Gasly, cité par Formula Passion.
« La dernière génération de voitures de Formule 1 est très complexe, il est donc essentiel que le pilote et les ingénieurs comprennent parfaitement la voiture. Il est important de comprendre l’effet de chaque modification sur la machine. »
« Mais chaque pilote est différent, surtout dans les catégories inférieures, où de nombreux pilotes n’étaient pas trop intéressés par le travail des ingénieurs. »
« Mais il y avait aussi le contraire, des pilotes passaient plus de temps avec les techniciens devant l’ordinateur. Je suis à mi-chemin je suis convaincu que l’amélioration du travail avec les ingénieurs augmente les chances d’avoir une bonne voiture. »
Gasly conscient de sa chance d’être chez Red Bull
« En F1, il n’y a pas de meilleur baquet que celui d’une équipe de tête. Je n’ai que 23 ans et j’ai la chance de pouvoir me battre pour des podiums lors de ma seconde saison en F1, maintenant, je dois travailler encore mieux pour obtenir les meilleurs résultats possibles. »
« Le Dr Marko et Christian Horner me donnent un maximum de soutien, je suis fortement impliqué dans le travail du week-end de course et nous analysons ensemble les performances d’un GP à l’autre. La relation avec eux est nettement plus intense que lorsque j’étais dans l’équipe junior. »
Resta à savoir maintenant si les progrès réalisés par le Français au Grand Prix de Grande-Bretagne suffiront pour lui assurer une seconde saison chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen en 2020.