Max Verstappen : « Le Paul Ricard n’est pas un circuit facile »

Huitième manche du championnat 2019, le Grand Prix de France est relativement bien apprécié des pilotes, notamment parce que le tracé français n’est pas très loin de Monaco [où habitent la plupart des pilotes].

Hormis le fait que le circuit Paul Ricard soit proche de chez lui, Max Verstappen explique qu’il apprécie aussi le tracé varois parce qu’il n’est pas un circuit « facile ».

En effet, malgré le fait que la piste soit large et que les dégagements soient omniprésents le long du tracé, le circuit Paul Ricard offre quelques défis majeurs aux pilotes.

« Le Paul Ricard est encore un circuit nouveau pour la Formule 1, parce que nous n’avons pas couru ici avant 2018. » explique le pilote Red Bull Racing.

« L’année dernière, ça s’est bien passé pour nous, nous avons obtenu la seconde place après une bonne stratégie, ce qui était un bon résultat pour l’équipe. »

« Ce n’est pas une piste facile, avec des entrées en courbe très larges et différentes par rapport à d’autres circuits, mais de façon générale, je pense que c’est bien d’avoir un Grand Prix en France. »

« C’est une piste historique, réputée pour sa sécurité et qui attire de nombreux amateurs du sport automobile, d’autant que Pierre [Gasly] est le pilote local. »

« Le fait que ce soit un circuit prêt de chez soi [Verstappen habite à Monaco] rend aussi la vie plus facile. Nous avons maximisé le résultat au Canada et nous travaillons donc d’arrache-pied pour améliorer chaque aspect: je me sens à l’aise avec la voiture, j’espère donc que nous pourrons ennuyer nos adversaires. »

Lewis Hamilton : « J’ai énormément grandi avec ce sport »

Lewis Hamilton admet qu’il a beaucoup mûri depuis sa toute première course en Formule 1 en 2007 avec sa première équipe McLaren.

Désormais âgé de 34 ans, le pilote Mercedes a remporté cinq titres mondiaux depuis 2007, dont quatre avec son actuelle équipe Mercedes.

Alors qu’il ne veut toujours pas parler de retraite, le Britannique explique qu’il est désormais bien plus mâture qu’à ses débuts, ce qui l’aide beaucoup au quotidien, notamment pour apprécier chaque instant de son incroyable vie de star de la Formule 1.

« Evidemment, je n’avais que 22 ans [lorsqu’il a débuté en F1], j’étais quasiment un enfant et pour moi, personnellement, j’ai l’impression d’avoir mûri beaucoup plus tard. » explique Lewis Hamilton.

« J’ai été plongé dans les profondeurs de cet incroyable cirque et sport, alors que je m’étais préparé pour courir, je n’étais pas prêt pour tout le cirque qui va avec. »

« Je ne sais pas si je peux dire que ce sport m’a appris quelque chose, mais naturellement, à travers toutes ces expériences différentes, j’ai beaucoup appris sur qui je suis et sur la façon de m’adapter aux différentes situations auxquelles je dois faire face.« 

« J’ai fait beaucoup d’erreurs au cours de ces années, et beaucoup d’entre vous [les médias] m’ont accompagné au cours de cette aventure et ont bien vu ces erreurs, les bonnes et les mauvaises, donc, il n’y a pas grand-chose que les médias ou les mecs ne connaissent pas de moi en ce qui concerne mon personnage. »

« Je ne suis pas parfait, mais j’ai énormément grandi avec ce sport et ce sport a donné un sens à ma vie, je lui serai toujours reconnaissant. »

« Je pilote toujours avec la même passion »

« Aujourd’hui, j’ai 34 ans, je suis un adulte et j’aime toujours piloter. Je pilote toujours avec la même passion qu’à 22 ans, mais j’ai beaucoup plus la tête sur les épaules. Une tête beaucoup plus sage sur les épaules, et qui m’a permis de piloter avec le même style que j’avais auparavant. »

« Grâce à ce sport, nous parcourons également le monde, nous voyons différentes cultures et tous ces beaux pays et ces belles personnes, et je pense que ce que j’ai vraiment, vraiment appris, c’est vraiment à apprécier. »

« Tout d’abord, il ne faut jamais prêter attention à ce que les gens pensent de vous, parce que chaque personne aura sa propre opinion et ensuite, tant que vous avez autour de vous toutes ces personnes formidables qui vous aiment, comme votre famille, vous devez simplement apprécier ce que vous faites et faire de votre mieux, car nos journées sont limitées, comme je le dis toujours. »

« J’essaie de m’amuser et d’aller au lit le soir en sachant que j’ai tout donner ce week-end [au Canada] et que je reviendrai plus fort à la prochaine course, en espérant ne pas commettre d’erreur le vendredi par exemple [Hamilton a tapé le mur lors des essais libres à Montréal]. »

Renault espère réduire l’écart avec les leaders au Grand Prix de France

Au Grand Prix de France, l’équipe Renault se doit de briller pour ce qui est sa course à domicile, même si une partie de l’écurie est basée en Angleterre.

L’équipe du constructeur français a signé un beau résultat au Grand Prix du Canada la semaine dernière avec ses deux monoplaces dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve, et espère donc continuer sur cette lancée pour le Grand Prix de France.

Renault introduira au Castellet différentes améliorations sur la RS19 ce week-end, ce qui devrait permettre à l’équipe de réduire l’écart avec les leaders, c’est en tout cas ce que souhaite Cyril Abiteboul, alors que Renault occupe actuellement la cinquième place au championnat du monde.

« Nous abordons le Grand Prix de France dans la foulée d’un bon résultat d’ensemble au Canada. Après un début de saison décevant, nous avons démontré toute notre capacité à rebondir de manière professionnelle et contrôlée. » déclare Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Le week-end a été bien exécuté avec de belles prestations de Daniel et Nico en qualifications et en course. Ce résultat et la manière dont nous l’avons obtenu devraient nous donner la confiance et la motivation nécessaires pour attaquer une intense série de courses avec cinq Grands Prix avant la pause estivale. »

« La France est clairement une étape importante. Le Castellet est non seulement notre Grand Prix national mais aussi l’occasion d’afficher une nouvelle amélioration de notre compétitivité. »

« Si le Canada et son circuit typé « moteur » ont souligné les gains de performances de notre groupe propulseur, la France verra l’introduction de plusieurs évolutions sur le châssis. »

« Une chose est claire : nous ne pouvons pas nous reposer sur le résultat de Montréal, nous devons viser le même en continuant de nous battre pour réduire l’écart face aux leaders. »

Alonso révèle qu’il était en discussions avec Mercedes pour remplacer Rosberg

Fernando Alonso a révélé qu’il avait été en contact avec le patron de l’équipe Mercedes en 2016 lorsque Nico Rosberg a annoncé qu’il prenait sa retraite.

En 2016, Nico Rosberg a créé la surprise en Formule 1 lorsque l’Allemand a annoncé seulement quelques jours après avoir décroché son premier titre mondial qu’il prenait sa retraite pour pouvoir enfin profiter de sa famille.

L’équipe Mercedes s’est alors retrouvée dans une situation compliquée à quelques semaines des premiers essais hivernaux de la saison 2017, puisqu’elle n’avait aucun pilote de remplacement et a dû en trouver un très rapidement.

Pendant cette période, Mercedes a pris contact avec le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, mais l’Espagnol était déjà en contrat avec McLaren et, finalement, c’est Valtteri Bottas qui a été retenu pour remplacer Nico Rosberg.

« Dans le passé, j’ai eu des contacts avec Mercedes. Déjà en 2016, lorsque Nico Rosberg a décidé de se retirer. » explique Fernando Alonso dans un entretien accordé à MIT.

« J’ai parlé avec Toto Wolff [le directeur exécutif de l’équipe Mercedes], mais à la fin, nous ne sommes jamais arrivés à quelque chose de définitif. J’étais chez McLaren, et ce n’étais pas facile de trouver une solution. »

Un retour possible mais…

Le double champion du monde réaffirme qu’il pourrait revenir en catégorie reine du sport automobile à l’avenir, mais seulement s’il obtient une place dans une équipe lui offrant une machine capable de gagner tout de suite.

« À l’avenir, je suis ouvert à des propositions intéressantes. Si je décide de retourner en F1, ce n’est que s’il y a une chance réelle de remporter le championnat du monde. »

« Je ne suis pas intéressé par des projets qui partent de zéro, je veux une voiture gagnante immédiatement. »

McLaren : « Continuer à développer la MCL34 lors de chaque week-end de course »

L’équipe McLaren, qui occupe actuellement la quatrième position au classement des constructeurs, sait que la moindre erreur lors d’un week-end de course peut coûter cher cette année en F1.

Quatrième force de la grille avec seulement deux petits points d’avance sur l’écurie Renault au classement des constructeurs, McLaren se doit d’exécuter des week-ends parfaits en raison de l’écart très faible en termes de performance dans le milieu de peloton cette saison.

Andreas Seidl, qui a pris ses fonctions de chef d’équipe au mois de mai chez McLaren, insiste sur le fait que l’écurie britannique va continuer de développer la MCL34 lors de chaque week-end de course, alors que la saison est encore loin d’être terminée.

« Nous rentrons en Europe prêts à pousser à nouveau. Le Grand Prix de France est un événement chargé d’histoire, et le circuit actuel offre de belles opportunités pour la course. J’ai vraiment hâte d’y être. » déclare Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.

« La bataille au milieu de peloton se révèle être très serrée et compétitive. Le Canada a montré que la marge entre un bon week-end et un moins bon week-end est extrêmement étroite. »

« En tant qu’équipe, nous continuons de nous concentrer sur notre exécution du week-end de course, ainsi que de développer et d’améliorer la MCL34 à chaque week-end de course. »

« Il nous reste encore les deux tiers de la saison à faire, nous avons encore beaucoup à jouer. Nous nous efforçons d’optimiser notre performance à chaque occasion. »

Alex Albon apprécie le Paul Ricard où « le peintre est devenu fou » !

Le Thaïlandais Alex Albon s’apprête à participer à son tout premier Grand Prix de France en tant que pilote de Formule 1.

Le jeune pilote Toro Rosso apprécie particulièrement le tracé du Paul Ricard pour y avoir déjà couru dans les catégories inférieures au cours des dernières années.

Selon Albon, le circuit Paul Ricard devrait convenir à la Toro Rosso, en raison d’une certaine similitude avec le tracé de Barcelone en Espagne où l’équipe a signé un bon résultat cette année.

« J’ai vraiment hâte de courir au Castellet car j’ai l’impression de ne pas avoir couru depuis un mois, étant donné que mon Grand Prix du Canada s’était terminé au premier tour. » a déclaré le pilote Toro Rosso.

« Il n’y a pas grand chose à dire à ce sujet sauf qu’au moins une autre case est cochée, dans la mesure où je n’avais jamais piloté sur la piste de Montréal auparavant. J’ai vraiment apprécié le circuit et la ville, alors j’espère y passer un meilleur moment l’année prochaine. »

« Le Paul Ricard est en fait un circuit que je connais assez bien, car j’y ai déjà couru dans les formules juniors, ce qui en fait l’un des circuits où j’ai le plus piloté. Il figure sur le calendrier de plusieurs catégories. »

« C’est un tracé très moderne, avec de grandes zones de dégagement et des rayures colorées, où le peintre est devenu un peu fou ! Cela signifie que nous laissons derrière nous des tracés urbains que j’aime le plus. »

« L’année dernière [en Formule 2], je me suis qualifié deuxième et j’ai abandonné avec un problème de moteur dans la course principale. Je suis passé de la dernière position à P7 lors de la seconde course. » 

« J’ai vraiment adoré piloter sur cette piste et le virage de Signes doit vraiment être impressionnant en F1, je suis persuadé que l’on va le ressentir sur le cou. C’est l’un des virages les plus énergétiques du calendrier. Sur un tour de qualifications, ce devrait être amusant, surtout parce que c’est un peu penché. »

« Je pense que cette piste conviendra mieux à notre voiture que celle de Montréal. le Paul Ricard présente certaines similitudes avec Barcelone et nous avons été très compétitifs là-bas. Nous pouvons donc aller au Grand Prix de France avec optimisme. »

« J’aime cette partie du monde, le paysage est magnifique, alors espérons juste qu’ils ont réussi à régler les problèmes de trafic en entrant et en sortant. »

Renault ZOE 2020 : Les infos et photos de la citadine branchée de Renault

Renault a dévoilé ce lundi sa nouvelle Zoé, plus performante que jamais, notamment grâce à un rayon d’action et une puissance accrus.

Avec cette nouvelle  Zoé, Renault met une palette d’équipements high-tech au service du confort de conduite et de vie à bord. Le plaisir de rouler 100 % électrique prend une nouvelle dimension.

De l’impertinence de la jeunesse au dynamisme de l’âge adulte, la nouvelle Renault ZOE franchit également un cap en matière de design. Les formes douces de la génération précédente s’associent désormais à des lignes au caractère nettement plus affirmé, qui campent la voiture sur la route et lui confèrent davantage d’assise.

À l’intérieur, les designers du Groupe Renault se sont particulièrement attachés à la qualité des finitions, au confort et à l’ergonomie. Une mention spéciale pour l’écran conducteur 10 pouces disponible dès le premier niveau de finition – caractéristique unique sur ce segment.

Toujours plus loin

La nouvelle Renault ZOE bénéficie d’une batterie Z.E. 50 qui porte son autonomie jusqu’à 390 kilomètres. Elle s’ouvre dans le même temps à la charge rapide en courant continu, qui complète l’ensemble des possibilités de recharge déjà offertes au domicile ou sur la voie publique en courant alternatif.

La nouvelle Renault ZOE ajoute aux charmes intrinsèques de la conduite électrique une motorisation 100 kW plus puissante, digne d’une routière, mais aussi un nouveau mode de roulage particulièrement adapté à la ville, et de nombreuses aides à la conduite dédiées au confort et à la sécurité.

Toujours plus connectée

La ZOE nouvelle génération  se met au diapason de nos vies toujours plus connectées avec l’offre Renault EASY CONNECT. Elle associe le nouveau système multimédia Renault EASY LINK et l’application MY Renault pour proposer au conducteur un ensemble d’applications et de services pensés pour l’accompagner tout au long de ses activités quotidiennes.

Disponible à l’automne 2019

La nouvelle Renault ZOE arrivera en concession à l’automne 2019 avec des tarifs légèrement supérieurs à ceux pratiqués sur la génération actuelle.

La nouvelle Renault ZOE sera disponible à partir de 35 000 environ, hors bonus écologique de 6000 euros, alors que les batteries seront toujours disponibles à l’achat comme à la location.

Officiel : Ferrari demande une révision de la pénalité de Vettel

La Scuderia Ferrari a confirmé ce lundi soir avoir écrit à la FIA pour demander une révision de la pénalité infligée à Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada 2019.

L’équipe de Maranello avait jusqu’au dimanche du Grand Prix de France pour formuler sa requête auprès de la FIA, mais la Scuderia n’a pas attendu tout ce temps pour faire sa demande officielle.

Selon la procédure, cette demande de révision de la part de Ferrari veut dire que la Scuderia possède des preuves qui n’étaient pas disponibles au moment où les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont rendu leur décision suite à l’infraction de Sebastian Vettel.

Officiellement, il est impossible de faire appel d’une sanction, mais le code sportif offre aux compétiteurs l’option d’un passage en revue des décisions après une course, à partir du moment où de nouvelles preuves son disponibles.

La FIA devrait logiquement convoquer les commissaires lors du Grand Prix de France ce week-end pour revoir le cas et voir si les preuves apportées par Ferrari sont recevables.

A partir de là, les commissaires écouteront les arguments de la Scuderia afin de juger si oui ou non la décision de sanctionner Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada était juste ou pas.

Daniel Ricciardo : « Nous commençons à montrer notre vrai rythme »

Sixième au Canada, Daniel Ricciardo a signé son meilleur résultat avec les couleurs Renault tout en ayant obtenu la quatrième place sur la grille de départ.

De plus en plus en confiance au volant de la Renault R.S.19, le pilote australien espère pouvoir offrir à Renault un autre bon résultat pour la course à domicile de l’équipe du constructeur français au Paul Ricard.

« Nous arrivons au Castellet après deux courses disputées à Monaco et à Montréal, des tracés non permanents où les murs sont proches et la marge d’erreur infime. En France, les risques sont beaucoup plus faibles étant donné la largeur de la piste. Cela peut sembler aseptisé en comparaison, mais la course avait été plutôt excitante l’an dernier… Cela compense ! » explique Daniel Ricciardo.

« Les virages longs et techniques constituent un véritable défi, tout comme les nombreuses opportunités de dépassement. Nous chercherons à tirer profit de chacune d’entre elles ! »

« C’était génial de voir de la positivité sur tous les visages après l’arrivée. Nous avons entamé la saison avec beaucoup d’attentes, mais je pense que nous commençons à montrer notre vrai rythme. »

« Je suis ravi que l’équipe ait connu un week-end solide même s’il a été parfois stressant. Nous avons toutefois continué de travailler et je crois que nous sommes sur la bonne voie. »

Encore du travail à fournir

« Il y a assurément encore plus de travail à fournir pour satisfaire nos ambitions, mais c’était très amusant de se battre avec les trois écuries de pointe pendant un temps au Canada. »

« Je suis impatient de ressentir toute la ferveur du public français et j’espère que l’équipe sera fière de moi. Je sais qu’il s’agit d’une course importante pour eux et tout ce que cela représente pour toutes les personnes impliquées. »

« Notre objectif doit être de répéter notre performance du Canada. L’an dernier, l’équipe avait un bon rythme au Circuit Paul Ricard, donc nous arrivons sur un sentiment plutôt positif. »

« Nous avons des évolutions qui devraient marquer le début d’une véritable tendance. Tout avance bien et je vais également continuer de me perfectionner puisque j’ai de plus en plus confiance au fil des progrès de la voiture. »

Lando Norris sait que la moindre petite erreur peut coûter très cher au championnat

Le pilote McLaren Lando Norris s’apprête à rouler pour la première fois de sa carrière sur le circuit Paul Ricard au volant d’une Formule 1.

Le jeune Britannique, qui a rejoint l’équipe McLaren cette année, s’attend une nouvelle fois à une bataille intense au milieu du peloton pour le Grand Prix de France, alors que son équipe McLaren est actuellement quatrième au championnat du monde, deux points devant Renault.

Dans ce contexte, Norris sait très bien que la moindre petite erreur peut coûter très cher à son équipe au classement des constructeurs.

« Je suis excité de reprendre la course après le Canada et d’avoir ma première expérience au Paul Ricard pour la première fois en F1. » déclare Lando Norris, qui a dû abandonner sur défaillance mécanique à Montréal.

« Les équipes du milieu de peloton sont vraiment proches, et nous avons eu de bonnes batailles au cours des dernières courses. »

« Nous savons que le combat en France sera tout aussi difficile, et j’ai beaucoup travaillé à l’usine pour me préparer pour ce week-end. En tant qu’équipe, nous devons continuer à tout donner à chaque course, parce que même de petites erreurs peuvent nous coûter cher. »

« Je vais me concentrer pour être aussi rapide que possible vendredi. J’ai déjà de l’expérience au Paul Ricard, ayant couru là-bas en Formula Renault et en F2. »

Le GP de France sera une bonne occasion de comparer les gommes 2018 et 2019 pour Pirelli

Pirelli s’attend à ce que les équipes puissent faire des comparaisons sur ses gommes ce week-end au Paul Ricard par rapport à 2018.

L’an dernier, Pirelli avait introduit des pneus à bande de roulement plus fine lors de trois courses : le Grand Prix d’Espagne, le Grand Prix de France et celui de Grande-Bretagne.

Le manufacturier unique de la Formule 1 avait fait ce choix en raison d’un asphalte neuf sur ces trois tracés, alors que cette saison, Pirelli a introduit ses gommes à bande de roulement plus fine pour l’intégralité de la saison.

Pour le Grand Prix de France, Pirelli s’attend donc à ce que les équipes puissent comparer directement les données de 2018 à celles de cette année, tout comme ce fut déjà le cas à Barcelone le mois dernier.

« Notre choix de pneus ce week-end est légèrement plus conservateur que les pneus Tendres, Super-tendres et Ultra-tendres de 2018 que nous avions en France l’an dernier, car les pneus Super-tendres ne font plus partie de la gamme en 2019. » explique Mario Isola, le responsable de Pirelli en F1.

« Par conséquent, les pilotes devraient être capables de pousser fort du début à la fin de chaque relais. Avec Barcelone et Silverstone, nous avons utilisé les pneus à bande de roulement plus fine en France l’année dernière. Nous pourrons donc effectuer une nouvelle comparaison directe sur l’évolution des voitures à partir de 2018. »

« Bien qu’une grande partie du circuit ait été ré-asphaltée, cela ne devrait pas faire beaucoup de différence pour les caractéristiques de la piste. Etant donné que ce n’est que la deuxième fois sur le circuit, les équipes ne disposent toujours pas d’un ensemble complet de données. »

« Nous allons donc beaucoup apprendre. Nous avons déjà utilisé le Paul Ricard pour les tests cette année, mais la configuration est bien plus courte et différente que le circuit complet du grand prix. »

Diffusion du GP de France : TF1, TMC et Canal+ au taquet

Pour le Grand Prix de France 2019, le groupe TF1 diffusera gratuitement la course ce dimanche 23 juin, mais également les qualifications sur sa chaîne TMC le samedi 22 juin.

Cette année, TF1 diffuse quatre Grand Prix de Formule 1 de la saison 2019 : Le Grand Prix de Monaco, le Grand Prix de France, le Grand Prix de Belgique et le Grand Prix des Etats-Unis à Austin.

Petite nouveauté par rapport au récent Grand Prix de Monaco, le groupe TF1 a décidé de retransmettre la séance de qualifications du Grand Prix de France programmée le samedi 22 juin sur sa chaîne TMC.

Vous pourrez suivre gratuitement les qualifications du Grand Prix de France à partir de 15h00 sur TMC, alors que le départ de la course sera donné ce dimanche 23 juin sur TF1.

Récapitulatif

Diffusion des essais libres 1 et 2 du GP de France : Canal+

Diffusion des essais libres 3 du GP de France : Canal+

Diffusion des qualifications du GP de France : Canal+ et TMC

Diffusion du Grand Prix de France 2019 : Canal+ et TF1

Tous les horaires du Grand Prix de France 2019 en cliquant ici

Une plus large couverture pour Canal+

Evidemment, si vous êtes un abonné Canal+, vous pourrez vivre l’intégralité du week-end du Grand Prix de France 2019 [toutes les séances d’essais libres, les qualifications, la grille, la course et Formula One].

Le groupe Canal+ est le seul diffuseur français à diffuser l’intégralité de la saison de Formule 1, soit les 21 week-ends de Grand Prix, moyennant un abonnement.

Renault : « Nous voulons reprendre la quatrième place »

Après une belle prestation de la part de Renault au Canada, le directeur technique moteur Rémi Taffin revient sur ce temps fort tout en détaillant le plan d’action pour maintenir cette dynamique avant une course très attendue à domicile.

Après un début d’année compliqué en raison de problèmes de fiabilité moteur, notamment sur une bielle, l’équipe Renault arrive au Castellet avec la ferme ambition de signer un résultat dans la continuité de celui obtenu au Canada la semaine dernière.

« Du point de vue du moteur, les demandes sont proches de celles de Montréal. Cependant, il y a davantage de virages à moyenne et haute vitesse au Castellet. » explique Taffin.

« C’est un aspect que nous devons prendre en compte au moment de régler les monoplaces. Nous avons démontré à Montréal que notre ensemble était à la hauteur dans les longues lignes droites et les gros freinages. »

« L’objectif du groupe propulseur est donc de rouler autant que possible et d’être fiable pour permettre à l’équipe d’évaluer nos évolutions sur le châssis. »

« Montréal est un circuit très typé « moteur », d’où une certaine satisfaction de voir ces bonnes performances. Pour la première fois de la saison, nous avons pu travailler sur un ensemble performant tout au long du week-end. »

« Il faut désormais répéter cela et nous avons une belle occasion d’afficher le même niveau de compétitivité pour notre course à domicile en France. Nous avons enfin lancé notre saison, mais il nous reste beaucoup de travail. Nous voulons reprendre la quatrième place et distancer le peloton. »

Etre le meilleur des autres

Après un excellent résultat à Montréal [les deux voitures dans le top dix], Renault veut désormais récupérer sa place de meilleur des autres qu’occupe actuellement l’équipe McLaren, seulement deux points devant Renault.

« Nous savions que le moteur affichait de bonnes performances dès les premiers essais et la première course. Dans l’ensemble, nous avons connu un hiver productif et intense sur ce front, mais nous avons été pris au piège de deux incidents dans les deux premières courses. »

« Nous avons depuis montré notre capacité à réagir en introduisant des évolutions à Barcelone, contrecarré nos problèmes et démontré que notre groupe propulseur pouvait être fiable d’une part et performant d’autre part. »

« Nous disposons d’une bonne base, mais nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à faire et que nous en avons encore bien plus à venir. Nous pouvons toutefois dire que nous étions satisfaits à Montréal d’être exactement à la place que nous visions : « meilleurs des autres. »

Une excellente ambiance au sein de l’équipe

En arrivant au Grand Prix de France, Renault aborde sa course à domicile avec une excellente ambiance au sein de l’équipe.

L’écurie du constructeur français compte notamment sur le soutien du public français ce week-end, ce qui est toujours une source de motivation supplémentaire.

« L’ambiance est excellente au sein de l’équipe, surtout après Montréal. Nos collaborateurs ont apprécié cette course et c’est peut-être une première cette saison. C’est un véritable coup de pouce pour tous avant notre course à domicile. »

« C’est toujours agréable d’évoluer sur ses terres, où l’on peut sentir la chaleur, l’énergie et la fierté du public. Cela nous donne un surplus de motivation, même s’il y a un tout petit plus de pression. »

Charles Leclerc : « Vettel a fait moins d’erreurs que moi en course »

Charles Leclerc admet volontiers que son statut au sein de l’équipe Ferrari a légèrement changé après le Grand Prix de Bahreïn, qu’il a bien failli remporter cette année.

Le pilote monégasque a signé sa première pole position au Grand Prix de Bahreïn en 2019 au volant de sa Ferrari, et alors qu’il semblait se diriger vers sa toute première victoire en Formule 1, un souci mécanique a empêché le Monégasque de monter sur la plus haute marche du podium.

Pas de victoire donc pour Charles Leclerc, mais le jeune pilote a clairement gagné plus de respect auprès de son équipe grâce à ses solides performances tout au long du week-end.

« Après Bahreïn, il y a eu un petit changement, c’est vrai. Ils ont plus de respect pour moi. » explique le pilote Ferrari au journal L’Equipe.

« J’ai enfin fait mes preuves, j’ai montré que je pouvais, moi aussi, faire de belles choses. Après, je comprends que dans une grosse structure comme Ferrari, il soit nécessaire d’établir une hiérarchie. »

Leclerc estime qu’il est normal que son coéquipier Sebastian Vettel soit considéré comme le leader de l’écurie en tant que quadruple champion du monde,

« Seb possède une longue expérience en F1, il est quatre fois champion du monde. Cela s’entend qu’il soit devant. C’est à moi de faire le reste sur la piste. J’ai fait des erreurs en course ; il en a fait moins. Il le mérite. Il faut que je sois au top à chaque course et que je sois devant plus souvent. »

Pas de politique

Charles Leclerc aborde ensuite la question des hiérarchies au sein de la Scuderia Ferrari : « Je ne pense pas qu’il n’y ait plus de hiérarchie. Elle existe toujours et cela a été clairement dit. On essaye de gérer nos courses de la meilleure manière possible. »

« La politique, ce n’est pas mon truc. Je déteste faire cela. Ce n’est pas quelque chose qui me correspond. Ce n’est pas moi. Je ne peux pas devenir ami avec quelqu’un que je n’apprécie pas parce que cela peut m’être utile. »

« Dire des choses à quelqu’un pour le flatter ou lui faire plaisir, ce n’est pas ce que je veux, ce n’est pas ce que je suis ! Je veux des relations naturelles. Je pense que c’est ce qui marche le plus. La politique, je n’en ai pas besoin. Pour l’instant, j’apprécie tout le monde chez Ferrari. Je fais le boulot en piste, et cela me va. »

Jean Todt : « Nous avons les meilleurs stewards du monde »

Le président de la FIA, Jean Todt, a donné son avis concernant la controverse qui a éclaté après la pénalité infligée à Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada 2019.

Alors leader de la course, Sebastian Vettel a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé un virage et être revenu en piste de façon « dangereuse ».

Cette pénalité a coûté la victoire au pilote Ferrari au profit de son adversaire Lewis Hamilton, ce qui a fait réagir les fans du monde entier.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de cette situation, Jean Todt n’a pas voulu donner son opinion personnelle, mais a tenu à défendre les commissaires de course qui ont pris la décision de pénaliser Vettel à Montréal.

« Nous avons les meilleurs stewards du monde, et ils font très bien leur travail. Bien-sûr, vous aurez toujours des discussions sur l’application d’une pénalité, vous avez également cela dans d’autres sports, ce n’est pas propre à la Formule 1. » explique Jean Todt, le président de la FIA.

« Les pilotes sont les premiers à insister pour respecter toutes les règles. Lorsque nous commençons à les desserrer, cela peut parfois amener à des situations dangereuses. »

« On peut voir cela notamment en Formule E, où les pilotes ont beaucoup plus de liberté qu’en Formule 1. »

Verstappen estime qu’une petite mise à jour moteur pourrait faire une grande différence

Max Verstappen estime qu’avec un peu plus de puissance moteur il pourrait être en mesure d’aller défier plus régulièrement les Mercedes et les Ferrari en course.

Le pilote Red Bull, qui est désormais quatrième au classement des pilotes, a déjà pu signer deux podiums depuis le début de la saison avec sa RB15 équipée du moteur Honda.

Cependant, sur des tracés moteur comme celui de Montréal la semaine dernière, le bloc V6 du motoriste japonnais reste en deçà des moteurs Ferrari ou Mercedes en termes de performance pure.

Verstappen espère donc que Honda, mais aussi Red Bull avec le châssis, seront en mesure de lui offrir ce surplus de performance avant la fin de l’année, alors que Honda apportera sa seconde mise à jour moteur de l’année la semaine prochaine au Grand Prix de France.

« Bien-sûr, nous savons tous que nous devons faire mieux. » explique Verstappen. « Mais je crois vraiment au projet Honda. »

« Donc, nous travaillons dur maintenant pour essayer d’améliorer la performance et nous verrons lors des prochaines courses où nous en serons. »

« Si nous pouvons obtenir un peu plus de puissance, un peu plus d’équilibre avec la voiture, tout à coup, cela aura l’air très différent. A Monaco, nous étions la seconde meilleure équipe, alors qu’à Montréal, je savais que ça n’allait pas être formidable. »

« L’année dernière, nous étions assez compétitifs, mais je pense qu’à l’époque, notre voiture était bien meilleure que les Mercedes et Ferrari. Désormais, je ne dirais pas la même chose. »

Un match caritatif organisé par l’association Jules Bianchi à Bandol

Ce mercredi 19 juin 2019, un match de football caritatif sera organisé par l’association Jules Bianchi au stade André Deferrari à Bandol dans le var.

Une équipe formée par des pilotes de Formule 1, dont Charles Leclerc, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo ou encore Daniil Kvyat, affrontera lors de ce match caritatif une équipe formée de footballeurs professionnels, d’acteurs et de chanteurs.

Pour acheter vos billets pour assister à l’événement, vous devez vous rendre directement à l’office du tourisme à la boutique de l’association Jules Bianchi, 33 rue des vignes 83170 Brignoles ou bien les acheter directement sur place le mercredi 19 juin à partir de 16h30. Tarif unique de 15 euros.

Ont déjà été confirmées des personnalités telles que Fabien Barthez, Maxime Mermoz, Yohan Cardinale, Jérôme Fernandez, Manuel Amoros, Marcel Dib, Youri Djorkaeff, Thomas Mangani, Gael Givet, Sébastien Squillaci, Olivier Veigneau, Tex, Daniel Levi, Nicolas Marin, Marcel Dib, Christophe Pignol, Cédric Mouret…

Du côté des pilotes : Charles Leclerc, Pierre Gasly, Olivier Panis, Daniel Ricciardo, Stephane Ortelli, Daniel Elena, Felipe Massa, Giuliano Alesi, Patrick Lemarié, Thimoté Buret…

Notez que le coup d’envoi du match sera donné à 18h30 ce mercredi 19 juin 2019 au stade de Bandol.

Le patron de Haas voudrait que Pirelli revienne aux pneus de l’an dernier

Le patron de l’équipe Haas aimerait que la Formule 1 revienne aux pneus Pirelli de la saison 2018, bien meilleurs que la version 2019 à bande de roulement plus fine.

Depuis le début de la saison, l’équipe américaine n’arrive toujours pas à comprendre le fonctionnement des pneus Pirelli 2019, qui ont une bande de roulement plus fine que la version 2018, ce qui a donné des maux de tête à plusieurs équipes, notamment Haas.

« Il doit y avoir une fin » déclare Steiner à propos des performances en dent de scie de l’équipe depuis le début de la saison 2019. « Que pouvons-nous faire ? Il y a un moment, vous ne pouvez plus vous énerver. »

« Je ne dirais pas que je suis déprimé, mais il doit y avoir une fin, il doit y avoir une tendance à la hausse quelque part parce que cela ne peut pas s’empirer. J’espère que ce point arrivera bientôt. »

« Pour nous, les pneus sont tellement incohérents et je pense que c’est la même chose pour les autres. » souligne Steiner.

« Une voiture est très rapide lors d’une course, et lors de la course suivante, elle est nulle part. Lorsque vous êtes au sommet, vous pensez avoir trouvé quelque chose, et lors de la course suivante, vous êtes de retour à la réalité. Ce sont des montagnes russes. »

« Si vous regardez Monte-Carlo, en qualifications, nous n’avions même pas deux dixièmes de retard sur une Ferrari. Au Canada, combien de secondes nous ont échappé ? Ce ne peut pas être que la voiture, ce sont les pneus. »

« Ferrari n’a pas eu une mauvaise voiture à Monte Carlo. Peut-être qu’ils n’avaient pas les pneus pour travailler là-bas, alors que nous nous avons réussi. »

« Ce qui se passe est très sporadique. Le niveau général de confiance est théorique. Nous ne savons pas quand ils marcheront et quand ils ne marcheront pas [les pneus]. Beaucoup de gens demandent à revenir à la bande de roulement des pneus de l’an dernier, car ils semblent plus cohérents. Ce n’est pas seulement nous. »

Jos Verstappen participera à la parade des légendes au GP d’Autriche

Jos Verstappen, le père du pilote Red Bull Max Verstappen, participera à la parade des légendes organisée comme chaque année sur le circuit de Spielberg dans le cadre du Grand Prix d’Autriche.

Neuvième manche de la saison 2019, et programmée juste dans la foulée du Grand Prix de France, le Grand Prix d’Autriche propose aux fans la désormais incontournable parade des légendes.

Cette année, les voitures de course de rêve qui ont marqué histoire du sport automobile se retrouveront sur l’asphalte du Red Bull Ring pendant le week-end du Grand Prix avec la participation de nombreuses personnalités, dont Jos Verstappen.

Une légende, cependant, ne reviendra jamais sur la piste. Niki Lauda, la légende autrichienne, qui est décédé le mois dernier à l’âge de 70 ans. Depuis 2014, Lauda avait participé à presque tous les défilés de la parade des légendes, alors que des pilotes tels que Gerhard Berger, Hans-Joachim Stuck, Jean Alesi, le Dr Helmut Marko et, bien sûr, Dieter Quester honoreront sa mémoire lors du défilé des légendes 2019.

La parade des légendes 2019 est dédiée aux voitures de rêve, et des constructeurs haut de gamme tels que Porsche, McLaren, Bugatti et Aston Martin présenteront des éditions limitées de leurs modèles les plus recherchés.

Liste des pilotes pour la parade des légendes 2019

Jos VERSTAPPEN (Pagani Huayra)
Jean ALESI (Ferrari / Ferrari La Ferrari)
Gerhard BERGER (McLaren Senna)
David COULTHARD (Mercedes AMG GT R Pro)
Tom KRISTENSEN (Audi R8 V10)
Helmut MARKO (Aston Martin DBS Superleggera)
Emanuele PIRRO (Lamborghini Aventador SVJ)
Dieter QUESTER (Glickenhaus SCG 003)
Hans-Joachim STUCK (Porsche 918 Spyder hybride)
Mark WEBBER (Porsche GT2 RS CS)

Binotto : « Ne vous attendez pas à une version B de la Ferrari »

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, assure que son équipe travaille énormément en coulisses pour essayer de rendre la SF90 plus performante.

Binotto a déjà admis à plusieurs reprises que le concept de la SF90 n’était pas bon cette année et que plusieurs mises à jour devraient être introduites avant de pouvoir espérer battre Mercedes sur tous types de circuit.

Cependant, le team principal de l’équipe italienne demande de la patience aux tifosi, alors qu’il souligne qu’il ne faut surtout pas s’attendre à voir une version B de la monoplace après l’introduction des quelques mises à jour.

« [En Chine] Il est clairement apparu que nous avions un problème, et à Barcelone, nous en avons eu la confirmation. » explique Mattia Binotto à AMUS.

« Nous n’avons pas fait de changement sur la voiture depuis Barcelone, nous nous sommes donc rendus à Montréal avec les mêmes faiblesses et limitations sur la voiture qu’il y a quatre semaines. »

« Il est toujours difficile de juger les performances des adversaires pendant les essais hivernaux. Mais je pense que Mercedes a été un peu la surprise lors des premières courses. De notre côté, nous avons fait ce que nous pouvions lors des essais hivernaux. »

« Pour comparaison, entre les essais [hivernaux] et la course à Barcelone, nous avons fait pire pour une simple raison. Nous avons développé la voiture dans une mauvaise direction parce que nous avions mal évalué les faiblesses et les limites de notre package. »

« Notre concept ne correspond pas aux pneus 2019, la voiture n’est pas l’une des meilleures en termes d’appui maximal. Au cours des deux dernières années, nous avons bien réussi avec une aérodynamique efficace, mais cela ne fonctionne plus avec ces pneus. »

« Comme nous manquons d’appui, nous avons du mal à chauffer les gommes et à les maintenir dans la bonne fenêtre qui offre plus d’adhérence. »

Des tests faussés

Mattia Binotto explique que les essais Pirelli qui ont eu lieu l’an dernier à Abou Dhabi ont été faussés par les hautes températures présentes sur le circuit de Yas Marina.

« A Abou Dhabi l’année dernière, les problèmes étaient masqués par la chaleur et la configuration de la piste.  Lors des essais hivernaux à Barcelone, nous avons peut-être été induits en erreur par nos bonnes performances. »

« Du coup, si vous pensez être aussi bon que les autres, vous êtes plus détendus. Donc, vous n’identifiez pas cela comme étant votre plus gros problème. »

« Mais de façon générale, tout le monde a des problèmes de réchauffement dans une certaine mesure, même avec les gommes les plus tendres. »

« Beaucoup se plaignent de ne pas arriver à exploiter cette fenêtre, alors que les pneus ne s’usent pas, il ne reste que des courses à un seul arrêt. Je pense que le spectacle souffre de cela, et cela devrait être corrigé au profit de la Formule 1. »

Pas de version B de la Ferrari

Mattia Binotto demande de la patience aux tifosi, car changer le concept de la SF90 demande du temps et ne se fera pas en un claquement de doigt.

« Il y a deux facteurs. D’abord les pneus. Bien sûr, nous ne pouvons pas influencer cela. Ce que nous pouvons faire, c’est changer le concept de notre voiture. Cela signifie plus d’appui, mais aussi plus de résistance à l’air. « 

« Et vous ne pouvez pas corriger cela en un jour. Le processus prendra plusieurs semaines, car nous devons également nous assurer que tous nos changements en matière d’aérodynamique vont dans la bonne direction. »

« Ne vous attendez pas à une version B de notre voiture. Il faudra deux ou trois mises à niveau avant de pouvoir défier Mercedes partout. »

« Le titre n’est pas la question que je pose en ce moment. La priorité est que nous arrivions à régler nos problèmes et que nous y réagissions de la meilleure façon possible afin de pouvoir reprendre des forces le plus rapidement possible. »

« Vous pouvez imaginer que la pression est forte. Tout le monde attend immédiatement une réponse et des victoires de notre part. Mais nous sommes tellement occupés par notre tâche que nous ne percevons presque plus la pression de l’extérieur. »

« Par expérience, je peux dire que la stabilité et la continuité sont maintenant la chose la plus importante. Il faut du temps pour rattraper. Nous ne pouvons le faire que si nous nous concentrons sur nous-mêmes. »

La première mise à jour devrait arriver cette semaine au Grand Prix de France avec l’introduction d’un nouvel aileron avant sur la SF90.