Depuis quelques heures, nos confrères britanniques du Daily Mail rapportent que le septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, ne serait plus alité.

Selon le journal britannique, l’ancien pilote Mercedes reçoit toujours des soins dans sa demeure en Suisse pour un montant de 50 000 livres par semaine, mais ne serait plus obligé de rester dans son lit.

Cette (information !?) n’est pas encore arrivée en France, mais devrait être traitée de toute évidence par nos confrères dans les prochaines heures, et nous devons juste vous rappeler qu’aucune information (ou rumeur) concernant l’état de santé de Michael Schumacher ne peut être considérée comme « vraie » si elle n’est pas communiquée par la manager de Schumacher, Sabine Kehm.

Seule Sabine Kehm (et la famille de Schumacher) détient des informations sur l’état de santé du pilote de Formule 1, et seule Sabine Kehm est autorisée à divulguer des informations importantes concernant la vie de Michael Schumacher.

Par ces quelques lignes, nous tenons juste à vous mettre en garde contre quelques médias qui n’hésitent absolument pas à déformer certaines informations concernant Schumacher, ou pire à en inventer, comme ce fut le cas il y a quelques jours avec un entretien de Jean Todt accordé au Blick, et dont les propos tenus par le président de la FIA ont été largement déformés par bon nombres de médias, qui n’ont pas hésité à publier un article laissant croire que Jean Todt avait regardé le Grand Prix du Brésil 2018 en compagnie de Michael Schumacher.

Rappelons que Michael Schumacher a subi un grave accident de ski en décembre 2013 dans les alpes françaises, depuis, le septuple champion du monde de F1 n’est plus apparu publiquement et plusieurs fausses informations ont circulé sur son état de santé.

A l’heure d’écrire ces quelques lignes, Sabine Kehm n’a ni démenti, ni confirmé les informations publiées par le Daily Mail ce lundi.

Lando Norris et Carlos Sainz ne verraient aucun inconvénient à ce que Fernando Alonso apporte son aide à McLaren durant les essais hivernaux 2019 pour développer la MCL34 de la prochaine saison.

Jeune retraité de la Formule 1 depuis le mois dernier, Fernando Alonso pourrait bien prendre le volant de la future McLaren au mois de février prochain lors des essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone.

En tout cas, les deux pilotes titulaires, Lando Norris et Carlos Sainz n’y verraient aucun inconvénient.

« Ce serait une aide précieuse. » a déclaré Norris il y a quelques semaines. « Fernando sait à quel point la voiture a changé au fil des ans, et il a plus d’expérience que moi pour savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. »

« Je ne sais pas ce qu’il se passer, s’il fera toujours partie de l’équipe. Il fait toujours partie de McLaren, mais j’imagine que cela dépendra de lui. »

« Ce serait bien, naturellement, j’aimerais avoir le plus de roulage possible, mais si tout le monde prend une décision, et que c’est pour le bien de l’équipe, sa contribution sera aussi importante que celle de Carlos [Sainz] ou la mienne. »

Carlos Sainz pour sa part serait bien-sûr lui aussi très heureux de pouvoir compter sur l’expérience de son idole pour développer la monoplace 2019.

« C’est quelque chose qui est dans l’intérêt de McLaren ou de Fernando de rester actif, mais c’est une décision qui relève plus de la direction que de nous-mêmes. » déclare Carlos Sainz.

« Mais je ne verrais pas cela d’un mauvais œil, je verrai cela comme une bonne chose d’avoir un pilote comme Fernando pour comparer les voitures. »

Helmut Marko affirme que Mick Schumacher, le fils du septuple champion du monde de Formule 1, n’a jamais figuré parmi les candidats pour épauler Daniil Kvyat chez Toro Rosso en 2019.

Pendant plusieurs semaines, les rumeurs suggéraient que le jeune pilote allemand était sur la short-list de Toro Rosso, mais le consultant Motorsport de Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, a démenti catégoriquement.

« Il n’a jamais été sur notre radar, il est très bien géré dans son propre environnement, c’est pourquoi nous n’avons jamais interféré, ni montré aucun intérêt. » explique Marko au site allemand Motorsport-Magazin.

Toro Rosso a finalement jeté son dévolu sur le Thaïlandais Alexander Albon, qui fera équipe avec Daniil Kvyat en 2019, le pilote russe signant son grand retour en catégorie reine après une année d’absence.

Ce manque d’intérêt de la part de Red Bull pour Mick Schumacher pourrait être dû au fait que le rival du pilote allemand en F3 n’était autre que Dan Ticktum, qui fait partie de l’académie des jeunes pilotes Red Bull et dont l’avenir en Formule 1 est loin d’être certain.

Helmut Marko estime que c’est un problème de budget qui a empêché Renault de fournir à Red Bull Racing une unité de puissance capable d’aller jouer le championnat au cours des quatre dernières années.

Après douze ans de collaboration, Red Bull Racing et Renault se sont officiellement séparés à la fin de la saison 2018. L’équipe de boisson énergisante recevra en 2019 le moteur Honda sur le châssis de sa RB15.

La relation entre Renault et les dirigeants de Red Bull Racing s’est nettement dégradée au cours des derniers mois, et les derniers propos d’Helmut Marko ne devraient pas apaiser les tensions au cours de l’hiver, bien au contraire.

« Pour nous, il était clair à un moment donné que Renault ne pouvait pas nous livrer un moteur victorieux. » déclare Helmut Marko à Motorsport-Magazin.

« Avec leur budget, vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’ils se battent contre Ferrari et Mercedes. Il était clair que nous devions faire quelque chose. »

« Désormais, pour la première fois de notre histoire, nous avons un moteur d’usine [Honda]. Il y a un bon développement, et tout ce qu’il s’est passé jusqu’à présent est bon pour Red Bull Racing et Toro Rosso pour la saison prochaine. »

« Mais nous n’avons plus besoin de discuter de tout cela, l’année prochaine, nous verrons où nous en sommes. »

« Le moteur Honda a été amélioré progressivement, de nombreuses pénalités ont été prises en compte, car nous avons toujours voulu apporter quelque chose de nouveau. »

« D’après nos simulations, nous aurions une bien meilleure apparence avec le moteur Honda actuel. Mais nous n’avons pas besoin de penser à cela, Mr Abiteboul [directeur général de Renault Sport Racing] doit continuer sa rêverie, et l’année prochaine, nous verrons. »

Antonio Giovinazzi est impatient de débuter sa carrière de pilote de Formule 1 avec l’équipe Sauber, où il fera équipe avec l’expérimenté Kimi Raikkonen en 2019.

Le jeune pilote italien n’a plus roulé en course depuis le Grand Prix de Chine 2017, où il remplaçait l’Allemand Pascal Wehrlein, blessé au cours de l’hiver et qui ne pouvait donc pas participer aux deux premières courses de la saison 2017.

Après un bon résultat en Australie pour sa toute première course en Formule 1 [douzième], le pilote italien connait un week-end plus mouvementé en Chine quelques jours plus tard, où il crashe sa Sauber en qualifications et ne parcoure que trois tours en course, piégé par une piste encore humide.

Depuis, Antonio Giovinazzi a repris son rôle de pilote de réserve chez Ferrari, tout en participant à quelques séances d’essais libres avec Sauber et Haas.

Pour 2019, Giovinazzi s’attend donc à avoir un peu de mal dés les premières courses en raison de son manque d’expérience sur un week-end de Grand Prix, mais l’Italien sait qu’il pourra compter sur son coéquipier Kimi Raikkonen.

« Bien-sûr, après deux années sans avoir participé à un week-end de course, j’aurais une pression supplémentaire lors de mon premier week-end. » explique l’Italien.

« C’est ce qui me manque en réalité : un week-end de course. Ce sera assez difficile pour mes premières courses, car à côté de moi se trouvera un champion du monde avec beaucoup d’expérience comme Kimi. »

« Mais de mon côté, je dois juste faire mon travail, penser à moi-même et essayer de m’améliorer course après course, puis nous verrons à la fin de l’année si nous nous sommes améliorés ou non. »

Le consultant de l’équipe Red Bull Racing, Helmut Marko, affirme que Max Verstappen et Pierre Gasly pourront s’affronter librement en 2019, mais à quelques conditions.

Le Dr Helmut Marko souhaite que le nouvel arrivant, Pierre Gasly, se plie aux règles de l’équipe Red Bull Racing en 2019 et se montre performant dés sa première saison avec l’écurie pour être certain de pouvoir se battre directement contre le chouchou de l’équipe, Max Verstappen.

Depuis son arrivée chez Red Bull Racing, Max Verstappen est clairement devenu le pilote numéro 1 de l’équipe, et il va donc falloir que Pierre Gasly impressionne le Dr Marko dés les premières courses pour ne pas se retrouver sous pression dés sa première année avec Red Bull.

« Gasly étant nouveau dans l’équipe, il est clair qu’il devra s’adapter aux règles en vigueur chez Red Bull Racing. » déclare Helmut Marko.

« Max [Verstappen] est évidemment plus familier avec l’équipe, mais Gasly sera autorisé à l’affronter. Ils seront sur un pied d’égalité, à condition de se montrer performant. »

Pierre Gasly a rejoint Red Bull Racing pour 2019 où il remplace directement Daniel Ricciardo, qui a rejoint pour sa part l’équipe d’usine de Renault.

Pour Aldo Costa, l’ancien directeur de l’ingénierie chez Mercedes et désormais consultant pour l’équipe du constructeur allemand, Max Verstappen n’est pas encore arrivé au niveau de Lewis Hamilton.

Selon l’ingénieur italien, Max Verstappen est encore un peu trop brouillon pour prétendre être arrivé au niveau du quintuple champion du monde, Lewis Hamilton.

Costa en veut pour exemple le dernier Grand Prix du Brésil, où Max Verstappen a été percuté par la Racing Point Force India d’Esteban Ocon, qu’il s’est d’ailleurs empressé d’aller voir après la course pour une explication musclée.

« Je reconnais que Max est un pilote très talentueux et certainement un des plus rapides du paddock. » explique Aldo Costa à la Gazetta Dello Sport.

« Mais il a un énorme défaut : il manque cruellement de régularité, et nous en avons eu l’exemple à Interlagos. C’est pour cela qu’il n’a pas encore, selon moi, le niveau d’un Lewis Hamilton. »

« La grande force de Lewis fut, au contraire, de se montrer très régulier tout au long de la saison. Lewis n’a pas gagné un cinquième titre pour rien. »

« Il était au sommet de son art cette année, et nous avons pu lui fournir les évolutions dont sa voiture avait besoin au bon moment pour faire la différence au championnat. »

Le champion du monde en titre, Lewis Hamilton, a déjà moulé son baquet pour la saison 2019 de Formule 1.

Le pilote britannique a pu mouler son baquet dans une maquette de sa future monoplace lors d’une journée à l’usine Mercedes de Braclkey.

Ce moulage est extrêmement important pour les pilotes, puisqu’il aide à définir la position de conduite idéale et offre aux ingénieurs des données précieuses pour pouvoir construire la monoplace autour du baquet du pilote.

Ce baquet, moulé à la forme exacte de Lewis Hamilton [avec sa combinaison], suivra le quintuple champion du monde durant toute la saison 2019, ce qui obligera Hamilton à garder une certaine forme physique pour pouvoir être parfaitement calé dans cette coque de carbone.

Si un pilote fait le moindre écart [du point de vue de la nourriture] durant la saison, il risque de ne plus être installé confortablement dans son baquet, ce qui peut évidemment, compromettre ses capacités à piloter une machine d’une telle puissance dans des conditions qui ne seraient alors plus optimales.

Le coéquipier de Lewis Hamilton, le Finlandais Valtteri Bottas, n’a pas encore moulé son baquet pour la saison 2019.

Le Français Romain Grosjean estime que la Formule 1 gagnerait à voir entrer des équipes plus ambitieuses comme la formation américaine Haas.

L’équipe américaine Haas a rejoint la grille pour la saison 2016 et a bénéficié d’améliorations d’une année à l’autre pour terminer cinquième du championnat du monde en 2018, 29 points derrière l’équipe d’usine de Renault.

« Haas est l’une des choses qui rendent la Formule 1 excellente. » déclare Grosjean dans une chronique pour The Player’ Tribune.

« L’équipe a beaucoup d’objectifs déterminés, de penseurs techniques hors du commun et, oui, même de rêveurs fous. »

« J’ai de la chance de faire partie de cette équipe, la Formule 1 a besoin de plus d’équipe comme Haas. »

Grosjean a également rappelé l’ampleur des difficultés rencontrées par Haas lors de son premier week-end de F1 en Australie en 2016.

« Notre premier Grand Prix en Australie était chaotique, nous n’avions pas fait beaucoup de tours lors des essais hivernaux et nous n’avions donc que très peu d’informations sur la voiture sur la route de Melbourne. »

« Puis, il a plu le vendredi, donc nous n’avons pas pu rouler. Nous ne savions même pas si la radio fonctionnait. »

« Le samedi, nous sommes enfin sortis du garage, mais quelqu’un nous a percuté dans la voie des stands [Rio Haryanto], nous avons dû changer le fond plat de la voiture et nous avons encore perdu du temps. »

« Les qualifications ont été un vrai désastre, car la F1 avait mis en place cette nouvelle qualification ridicule par élimination, et qui a été supprimée quelques semaines plus tard. »

« Mais le dimanche est arrivé, et à la fin de la course nous étions à la sixième place, dans les points, c’était incroyable, vraiment génial. »

« Au préalable, nous savions pas si nous allions pouvoir finir la course, notre télémétrie a rendu l’âme pendant le Grand Prix, la radio a parfois joué des siennes, et notre voiture n’avait même pas parcouru la distance de la course avant le week-end. »

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Cette réplique comprend bien évidemment tous les boutons originaux, commutateurs, écran et palettes et a été créée en collaboration avec l’équipe Mercedes, qui a fourni toutes les données nécessaires pour la fabrication à l’identique de ce volant.

Mesurant 33 cm de large, le volant complet est livré avec une vitrine professionnelle en acrylique; le tout emballé dans un flight-case.

Les concepteurs et artistes ont consacré près de 2 500 heures au développement du premier modèle. Chaque pièce a nécessité deux semaines de travail manuel. L’attention portée aux détails est sans précédent.

Si vous souhaitez acquérir cette merveille, sachez qu’il vous en coûtera un peu moins de 4000 euros, alors que cette réplique officielle est limitée à 99 pièces dans le monde. Il vous sera livré avec un certificat officiel d’authenticité.

Notez qu’il vous faudra tout de même attendre jusqu’au mois d’avril pour recevoir votre réplique, en raison de la forte demande pour ces modèles en édition limitée et du long processus de fabrication manuelle pour chacun d’entre eux.

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Pour sa toute première course de Formule E, Felipe Massa a impressionné par son rythme de course ce samedi à Riyad, mais le Brésilien a écopé d’une pénalité qui a finalement ruiné sa course.

Douzième au départ du ePrix d’Arabie Saoudite au volant de sa Venturi, Felipe Massa se battait pour la septième position en course, lorsque la direction de course lui infligé un drive through pour avoir utilisé trop de puissance.

Après un passage obligatoire par la voie des stands pour purger sa pénalité, le pilote brésilien s’est à nouveau retrouvé dans le peloton et franchira finalement la ligne d’arrivée à la quatorzième position, mais après la course, Massa a écopé de deux nouvelles pénalités de temps qui l’ont fait chuter à la dix-septième position au classement final.

« Je faisais une bonne course, je remontais, je gagnais des positions, j’avais un bon rythme, et puis ils m’ont pénalisé ! » explique Massa.

« Je ne comprends pas vraiment pourquoi, alors cette pénalité m’a laissé un goût amer. Mais je suis tout de même heureux car j’ai utilisé toutes les armes à ma disposition, j’ai gagné une position grâce au Fan-Boost, et j’ai profité du Mode Attack pour en gagner une autre. »

« Bref, j’ai tout fait correctement, sauf cette pénalité, que je ne comprends toujours pas. » conclut le pilote Venturi.

Quatrième au départ du ePrix d’Arabie Saoudite, Stoffel Vandoorne a rencontré quelques difficultés pour sa toute première course de Formule E ce samedi à Riyad.

Le pilote belge, qui a quitté l’équipe de F1 McLaren pour rejoindre HWA en Formule E, a terminé à la dix-septième position à l’arrivée de l’épreuve, alors que son coéquipier, Gary Pafett a dû abandonner pour sa part.

« Malheureusement, ce n’était pas le résultat que nous espérions.  Ce fut un après-midi difficile et nous avons eu quelques problèmes en course. » explique Stoffel Vandoorne.

« C’est dommage que nous n’ayons pas pu montrer notre rythme. Je pense que nous aurions pu avoir un meilleur résultat ici, mais nous avons tout de même réussi à terminer la course. »

« Nous avons vraiment beaucoup appris ce week-end. Le résultat est un peu décevant, surtout après la bonne séance de qualifications. Nous voulons faire mieux à la prochaine course. »

La prochaine manche se déroulera le 12 janvier 2019 à Marrakech pour le ePrix du Maroc.

Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, admet que son écurie aurait dû marquer beaucoup plus de points en 2018, alors que la formation américaine n’a pas réussi à décrocher la quatrième place au championnat.

La plus jeune équipe du plateau a terminé sa troisième saison en Formule 1 en cinquième position au championnat 2018, avec 29 points de retard sur l’équipe d’usine de Renault.

Mais Steiner admet que la VF18 était capable de faire mieux cette année et regrette d’avoir perdu beaucoup de points en débuts de saison.

« Nous avons perdu des points que nous n’aurions pas dû perdre. » reconnait Steiner. « Mais je ne veux pas trouver d’excuses, je pense que cela fait partie de la croissance. »

L’équipe américaine avait pourtant impressionné lors des essais de pré-saison à Barcelone, mais les deux pilotes Haas n’ont pas réussi à marquer le moindre point dés la première course de l’année en Australie en raison d’un double abandon suite à un problème lors de leur arrêt au stand.

« L’air devient plus rare plus nous montons haut, nous avons réalisé cela. C’est juste un élément du processus de croissance.Si vous faites partie de la ligue, vous avez juste besoin de tout faire fonctionner pour être là. »

« Ce n’est pas suffisant d’avoir une bonne voiture, vous avez besoin d’avoir un package complet. Vous avez besoin que tout soit exécuté parfaitement. »

« Cela ne s’apprend pas, il faut pratiquer. Nous ne devrions pas faire les choses mal, mais en le faisant mal, vous apprenez de vos erreurs. Il faut donc en tirer des leçons et s’améliorer, c’est mon objectif de toute façon, car je pense que si vous faites une erreur une fois, ce n’est pas correct, mais vous pouvez vivre avec. »

Second à l’arrivée du ePrix d’Arabie Saoudite, Jean-Eric Vergne aurait très bien gagner la course au volant de sa DS Techeetah s’il n’avait pas écopé d’une pénalité.

Le Français, qui menait la course, a dû passer par la voie des stands pour effectuer un Drive Trough pour avoir dépassé la puissance maximale autorisée.

Finalement, le champion en titre de la Formule E terminera sur le podium à la seconde place, derrière la BMW Motorsport du Portugais Antonio Felix Da Costa.

« Notre voiture était clairement la plus rapide, bravo à Da Costa et à BMW, ils n’ont pas volé leur succès. » a déclaré Vergne à l’arrivée de l’épreuve.

« Il s’agissait de notre première course avec DS et notre voiture était incroyablement compétitive. Nous avons commis une petite erreur, mais c’est encourageant pour la suite. »

« La course était vraiment sympa, il y a eu pleins de dépassements à différents endroits du circuit. On partait dans l’inconnue avec cette GEN2  et le spectacle est finalement au rendez-vous, notamment avec ce Mode Attack, qui apporte une nouvelle dimension stratégique. Je suis content de notre performance et impatient d’être à Marrakech. »

Antonio Felix Da Costa a remporté le premier ePrix de la saison 2018/19 sur le tracé de Riyad en Arabie Saoudite.

Le pilote BMW Motorsport devance le pilote Techeetah Jean-Eric Vergne et Jérôme D’Ambrosio de Mahindra Racing.

Derrière, Mitch Evans, André Lotterer, Sebastien Buemi, Oliver Rowland, Daniel Abt, Lucas Di Grassi et Nelson Piquet complètent le top dix.

Le spectacle au rendez-vous

Le spectacle était bien au rendez-vous pour cette toute première course de la saison 5 en Formule E, bien aidé notamment par le Mode Attack qui permet aux pilotes de bénéficier d’un surplus de puissance durant quelques minutes après être passé dans une zone prédéfinie par la FIA.

D’ailleurs, ce Mode Attack devra être débattu dans les prochains jours, puisque nous avons pu voir aujourd’hui que certains pilotes n’ont pas réussi à le déclencher en passant dans la zone définie.

Drive through pour les deux pilotes Techeetah

Jean-Eric Vergne et André Lotterer ont dû passer par la voie des stands, alors que les deux pilotes DS Techeetah étaient aux deux premières places de la course.

La direction de course reprochait aux deux pilotes d’avoir utilisé trop d’énergie durant la course.

Massa et Sims eux aussi pénalisés 

Felipe Massa et Sims ont eux aussi été pénalisés pour la même raison que les deux pilotes Techeetah.

Jose Maria Lopez dans le mur

Le pilote Dragon Racing, José Maria Lopez, est allé taper le mur en fin de course alors que l’Argentin était à la lutte pour la troisième position avec Jean-Eric Vergne à ce moment-là.

Cet incident a obligé la direction de course à déclencher une Safety Car, ce qui aura permis à tous les pilotes de se regrouper pour la fin de course.

Vandoorne termine dix-septième

L’ancien pilote de Formule 1 a terminé sa toute première course de Formule E à la dix-septième place à Riyad. Le Belge a été très impressionnant sur un tour rapide en qualifications, mais va devoir acquérir un peu plus d’expérience en mode course, notamment pour faire en sorte d’aller vite sans trop consommer d’énergie.

Mortara dans le mur au premier tour

Edoardo Mortara, le pilote Venturi, a commis une erreur de pilotage dés le premier tour de course et est allé frapper le mur de face. La monoplace du pilote suisse a été passablement endommagée sur l’avant, ce qui a obligé le pilote Venturi à rentrer au stand à faible allure.

Rosenqvist abandonne

Le pilote Mahindra Racing a été contraint à l’abandon en début de course en raison d’une panne mécanique sur sa monoplace.

La seconde course de la saison 5 se déroulera le 12 janvier 2019 au Maroc pour le ePrix de Marrakech.

Classement final du ePrix d’Arabie Saoudite

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Alors que Mercedes entrera officiellement en Formule E la saison prochaine, le directeur de l’équipe de F1, Toto Wolff, a expliqué pourquoi le constructeur allemand était si intéressé par la catégorie électrique.

Mercedes entrera en Formule E lors de la saison 6 l’année prochaine et a dores et déjà placé sa filiale HWA pour prendre ses marques cette année.

« Nous avons fait du DTM pendant 30 ans, nous adorons les voitures de tourisme, et je pense que c’est un sport fantastique. » explique Toto Wolff.

« Mais les temps changent, l’industrie automobile change et devient plus électrique. Ce qu’a fait Alejandro Agag [le patron de la FE], comment elle s’est développée, c’est spectaculaire. »

« C’est un terrain de jeu pour de nombreux fournisseurs actuellement. Nous pensons que la Formule 1 est parfaite pour nous parce que c’est un sport mondial, le summum de la compétition automobile et la Formule E représente en quelque sorte une start-up passionnante. »

« Mais nous n’avons aucune idée d’où elle va, est-ce que c’est une course ou plutôt un événement? Nous aimons ce que c’est aujourd’hui, nous sommes curieux de nous joindre à la série et de voir si nous pouvons réussir ou non. »

« C’est électrique, urbain, et le but est d’attirer de nouveaux publics pour avoir d’un côté la Formule E comme une start-up passionnante, et de l’autre côté, avoir notre équipe Mercedes-AMG en F1, car cela fonctionne plutôt bien pour nous en ce moment. »

C’est donc Antonio Félix da Costa qui partira en pole position lors de ce e-Prix sur le circuit d’Ad Diriyah à Riyad en Arabie Saoudite. Il est suivi par Tom Dillman qui est sous investigation et qui pourrait donc perdre cette deuxième place. En effet, le pilote français aurait parcouru plus de tours à 200kw que cela n’est autorisé.

José Maria Lopez est troisième suivi par Sébastien Buemi, Stoffel Vandoorne et Sam Bird. Jean-Eric Vergne, Robin Frijns, Jérôme d’Ambrosio et André Lotterer forment donc le top 10 de ces qualifications quelque peu perturbées.

Sur une piste encore légèrement humide, la séance a commencé plus tard que prévu, suite aux perturbations des séances d’essais libres à cause de la pluie. Les qualifications étaient divisées en deux groupes et chacun des groupes a disposé de quinze minutes pour signer le meilleur temps. Dans ces conditions particulières, il a été décidé qu’il n’y aurait pas de superpole lors de cette séance.

La plupart des pilotes du premier groupe ont opté pour une stratégie en un seul tour, tentant de signer un temps à pleine puissance (250kw) et espérant probablement que la piste sèche entre-temps.

Le pilote BMW i Andretti, Antonio Felix Da Costa a signé le meilleur temps de ce groupe A en 1:17,728 suivi par Tom Dillman, pilote Nio et José Maria Lopez, de l’écurie Geox Dragon.

Dans le groupe B, Maximilan Günther a du s’arrêter à cause d’un problème technique puis Felix Rosenqvist a tapé dans le mur, provoquant à chaque fois un drapeau rouge. Stoffel Vandoorne a tiré son épingle du jeu dans ce groupe puisqu’il parvient à intégrer le top 5 de ces qualifications.

Rendez-vous à 13h (heure française) pour le départ de la course.

 

Le tracé du Mode Attack a été largement critiqué par plusieurs pilotes ce week-end, dont Jean-Eric Vergne,  à Ad Diriyah en Arabie Saoudite, théâtre de la première manche de la saison 5 de la Formule E.

Cette année, les pilotes auront la possibilité de passer dans une zone prédéfinie pendant la course afin de passer en Mode Attack, leur permettant d’avoir un surplus de puissance durant quelques secondes.

Un peu comme en Rallye Cross, les pilotes devront passer dans une zone du circuit pour bénéficier de ce Mode Attack, mais le tracé du ePrix d’Arabie Saoudite inquiète certains pilotes qui le jugent trop dangereux en raison de la proximité des murs.

« C’est un bon système, une bonne idée, mais la façon dont il a été conçu pour cette piste n’est pas bonne. » déclare Jean-Eric Vergne, le champion en titre de la Formule E.

« Je pense que c’est bien trop prêt de la sortie du virage, et il faut ralentir au moins jusqu’à 20 km/h. Ça va être dangereux pour les pilotes, qui vont devoir littéralement s’arrêter pour aller toucher le mur, parce que c’est vraiment prêt du mur. »

« Si l’on ne s’en rapproche pas, on ne l’active pas, par conséquent, tout le monde va l’utiliser sous Full Course Yellow ou Safety Car, et la Formule E ne verra pas ce à quoi elle s’attend. Activer le Mode Attack nous fera perdre entre trois et quatre secondes. »

La pluie a provoqué ce matin l’annulation des deux premières séances d’essais de ce e-Prix sur le circuit d’Ad Diriyah en Arabie Saoudite. Une séance supplémentaire a donc finalement eu lieu de 08:15 à 08:50 (heure française).

En début de séance, le pilote Venturi, Edoardo Mortara, a tapé le mur abîmant légèrement l’avant de sa voiture et provoquant le premier drapeau rouge de la saison.

Stoffel Vandoorne, Sam Bird et Sebastien Buemi  constituent le top 3 à l’issue de ces essais libres.

A cause du report de la séance, les qualifications sont finalement décalées à 09:25 (heure française). Elles seront constituées de deux groupes au lieu de quatre.

A noter que les cinq meilleurs pilotes de la saison dernière se trouvent dans le premier groupe.